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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (67) : Marseille, 11 Décembre 1932, un banquet médical mémorable, autour de Maurras et Daudet...

     

    Une histoire de l'Union Royaliste Provençale... en lisant L'Action française !

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...

     

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    Ce banquet avait été annoncé une seule fois, en "Une" du quotidien, dans le numéro du Mercredi 7 Décembre... :

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    ... et, dans les numéros des 8 et 9 précédents, dans la Rubrique Ligue d'Action française, on le ré-annonça, en en profitant pour inviter également aux deux conférences que donnerait Daudet - puisqu'il serait sur place - à Marseille et à Toulon, "sur François Rabelais" :

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    Voici le lien conduisant au numéro du lendemain, Lundi 12 Décembre 1932, qui rend compte de ce "triomphal banquet des médecins d'AF" :

    "plus de deux cent médecins" étaient présents et "plus d'une centaine s'étaient excusés en des lettres d'entière adhésion" !...

    Le compte-rendu commence en "Une", au milieu de la deuxième colonne, juste après l'article de Daudet, et s'achève en page deux, dans la moitié supérieure des deux colonnes centrales (trois et quatre)...

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : à propos des Croisades...

    1099 : Les Croisés s'emparent de Jérusalem 

     

    Partis de France en 1096, à l'appel du pape Urbain II, qui avait prêché la Croisade à Clermont (voir l'Éphéméride du 27 novembre), les Croisés, emmenés par Godefroy de Bouillon et le comte de Toulouse, font leur entrée dans la ville (enluminure d'époque ci-dessous) : c'est la naissance du Royaume latin de Jérusalem, Godefroy de Bouillon prenant en charge l'administration du lieu, au titre d'Avoué du Saint-Sépulcre.  

     

    Écouter : Chanson de Croisade, de Thibaut IV, Comte de Champagne et Roi de Navarre : THIBAUT CHANSON 4.mp3

     

    Et, dans notre album L'Aventure France racontée par les cartes, voir les deux photos "La route des Croisades (I/II)" et "...et les États latins d'Orient (II/II)" 

     
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    Les Croisades, une agression de l'Occident chrétien contre les musulmans ? Contrairement à cette "idée" (?) répandue par certains, les Croisades visèrent simplement à libérer des lieux saints, interdits d'accès par un Islam fanatique.
     
    "J'ai décidé de tuer Jean-Paul II, commandant suprême des croisés" avait déclaré Ali Agca avant de tirer sur la pape le 13 mai 1981.
     
    Et, dans Les croisades vues par les Arabes, l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf écrit :
    "Au-delà de cet acte individuel, il est clair que l'Orient arabe voit toujours dans l'Occident un ennemi naturel. Contre lui, tout acte hostile, qu'il soit politique, militaire ou pétrolier, n'est que revanche légitime. Et l'on ne peut douter que la cassure entre ces deux mondes date des croisades, ressenties par les Arabes, aujourd'hui encore, comme un viol." 
     
    Fort bien, sauf que...

    Les croisades se sont déroulées sur une période de deux cents ans, allant du XIème au XIIIème siècle : il est donc nécessaire, comme le note Jean Sévillia, dans son Historiquement correct, de "séparer le bon, grain de l'ivraie", de re-situer les croisades dans leur contexte et de rappeler leur but initial.

    15 juilllet,croisades,jerusalem,godefroy de bouillon,barnave,louis xvi,revolution,roi,paris,hotel de ville de paris,françois premier,porte saint martinDès les premiers temps de la chrétienté, les fidèles affluèrent vers Jérusalem pour se recueillir sur le tombeau du Christ, comme sainte Hélène, la mère de Constantin, vers 330.

    Or, après la mort de Mahomet (632), les musulmans lancèrent un grand mouvement de conquêtes, et s'emparèrent de Jérusalem en 638, mais aussi des deux tiers de l'Empire romain d'Orient, de toute l'Afrique du Nord, de l'Espagne et du Portugal et entrèrent même en France (carte ci dessus)...

    À Jérusalem et dans les autres lieux saints (Bethléem, Nazareth...), les chrétiens, réduits à l'état de dhimmis, conservèrent le droit de pratiquer leur culte; les pèlerins venus du monde entier, eux, conservèrent celui d'accéder aux différents lieux saints, moyennant le paiement d'une taxe.

    Mais, en 1009, le sultan Hakem ordonne la destruction de la basilique du Saint-Sépulcre et inaugure une vague de persécutions : les chrétiens doivent se convertir à l'Islam ou devenir esclaves.

    Puis, plus grave encore, les Turcs Seldjoukides s'emparent de Jérusalem en 1078 et, là, en interdisent carrément l'accès aux chrétiens : comme l'écrit encore Jean Sévillia, "la croisade, c'est une riposte à l'expansion militaire de l'Islam, une réplique à l'implantation des Arabes et des Turcs en des régions dont les villes, berceau du christianisme au temps de saint Paul, ont été le siège des premiers évêchés. Des régions où les fidèles du Christ sont désormais persécutés..."

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    Il est bien clair que l'agression première, la persécution et la provocation première sont le fait des musulmans eux-mêmes, à qui les Chrétiens n'ont fait que "répondre" par les Croisades, même si la réponse ne fut pas forcément - c'est bien clair aussi... - exempte de tout excès et de toute erreur...

    Imaginons, aujourd'hui, que l'Arabie Saoudite mène une guerre contre une puissance étrangère; que l'Arabie perde cette guerre, et se voit intégralement conquise par son adversaire, qui fermerait les lieux saints musulmans de La Mecque et Médine, et en interdirait l'accès aux musulmans du monde entier : que feraient ceux-ci ? Poser la question c'est, évidemment, y répondre, et répondre à cette autre question (en fait, la même) : pourquoi les Croisades ?...

     

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    Prenant encore un peu plus de recul historique, et un peu de hauteur, René Grousset, dans son magistral "Bilan de l'Histoire", ne dit pas autre chose :

    "...La catastrophe de 1453 qui était à la veille de survenir dès 1090 sera reculée de trois siècles et demi… Pendant ce temps, la civilisation occidentale acheva de se constituer et devint capable de recevoir l'héritage de l'hellénisme expirant… La croisade ne fut pas autre chose que l'instinct de conservation de la société occidentale en présence du plus redoutable péril qu'elle ait jamais couru. On le vit bien quand l'Occident renonça à cet effort..."  

     

      Enfin, Chateaubriand a proposé une belle "défense des Croisades" dans son "Itinéraire de Paris à Jérusalem..." : dans notre Album Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand, voir la photo "Défense des Croisades"...

  • Éphéméride du 15 juillet

    Napoléon à Sainte-Hélène, après s'être livré aux Anglais le 15 juillet 1815

     

     

     

     

     

    1099 : Les Croisés s'emparent de Jérusalem 

     

    Partis de France en 1096, à l'appel du pape Urbain II, qui avait prêché la Croisade à Clermont (voir l'Éphéméride du 27 novembre), les Croisés, emmenés par Godefroy de Bouillon et le comte de Toulouse, font leur entrée dans la ville (enluminure d'époque ci-dessous) : c'est la naissance du Royaume latin de Jérusalem, Godefroy de Bouillon prenant en charge l'administration du lieu, au titre d'Avoué du Saint-Sépulcre.  

     

    Écouter : Chanson de Croisade, de Thibaut IV, Comte de Champagne et Roi de Navarre : THIBAUT CHANSON 4.mp3

     

    Et, dans notre album L'Aventure France racontée par les cartes, voir les deux photos "La route des Croisades (I/II)" et "...et les Etats latins d'Orient (II/II)" 

     
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    Les Croisades, une agression de l'Occident chrétien contre les musulmans ? Contrairement à cette "idée" (?) répandue par certains, les Croisades visèrent simplement à libérer des lieux saints, interdits d'accès par un Islam fanatique.
     
    "J'ai décidé de tuer Jean-Paul II, commandant suprême des croisés" avait déclaré Ali Agca avant de tirer sur la pape le 13 mai 1981.
     
    Et, dans Les croisades vues par les Arabes, l'écrivain franco-libanais Amin Maalouf écrit :
    "Au-delà de cet acte individuel, il est clair que l'Orient arabe voit toujours dans l'Occident un ennemi naturel. Contre lui, tout acte hostile, qu'il soit politique, militaire ou pétrolier, n'est que revanche légitime. Et l'on ne peut douter que la cassure entre ces deux mondes date des croisades, ressenties par les Arabes, aujourd'hui encore, comme un viol." 
     
    Fort bien, sauf que...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Dernière minute : on a tiré sur Trump... Emmanuel de Villiers publie cette vidéo et ce court commentaire :

    "La vidéo complète de l’assassinat raté de très peu. Bravo Donald, bravo de France en ce 14 Juillet !"

    (extrait vidéo 2'13)

    https://x.com/E2Villiers/status/1812324417545924675

    Le FBI a identifié le tireur : Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, Pennsylvanie. Il serait un membre actif de l’ultra gauche...

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    Il est sérieux, là, Macron ?

    De retour des États-désunis, il a déploré "l'image désastreuse" donnée par son camp "ces derniers jours" : mais, il ne se rappelle pas de l'image qu'il a donnée, lui, pendant sept ans ?

    On croit rêver, mais non, on ne rêve pas : c'est la simple constatation du "stade inférieur" dans lequel le Système a fait descendre la France...

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  • Au cinéma : Greenhouse, par Guilhem de Tarlé

    Greenhouse - Film 2022 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Greenhouse, un film sud-coréen (VOSTF), premier long-métrage de Sol-hui Lee.

    A quelques rares exceptions près, l’offre cinématographique est pour l’instant sans intérêt, et ce Greenhouse n’en change pas la couleur, sombre.
    C’est l’histoire d’une pauvre femme, aide à domicile de personnes âgées et dépendantes, qui à force d’être maltraitée et injuriée par certaine dont elle s’occupe, finit par sombrer dans la folie.

    On nous dit que c’est un thriller… je n’ai, personnellement, ressenti aucune émotion...

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Bouvines, le 27 juillet, serait une bien meilleure date pour la Fête nationale !...

    1789 ? 1790 ? : Ambigüité majeure de la Fête nationale...

     

    Certes, officiellement, c'est le 14 juillet 1790 - et, donc, la Fête de la Fédération, moment fugitif et illusoire de véritable "union nationale"... - que l'on célèbre. Mais le télescopage des deux dates prête malheureusement, et assez souvent, à confusion.

    Le 14 juillet 1789, on promène des têtes au bout des piques. François Furet l'affirme : dès cet épisode, la Terreur est en gestation, "la culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires".

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    "C'est ainsi que l'on se venge des traîtres." dit l'horrible légende de cette gravure de 1789 dépeignant des soldats ou des miliciens portant les têtes de Jacques de Flesselles et du marquis de Launay sur des piques.  

    Que s'est-il vraiment passé, "le 14 juillet" ? Rien de très glorieux, et, pour être parfaitement exact, rien que du franchement sordide, du répugnant à l'état pur : le gouverneur de la forteresse, Launay, se fiant à leur promesse, laisse entrer les assaillants, qui avaient préparé leur coup; il est assassiné, et sa tête promenée au bout d'une pique !... De la prison (!), on extrait les seuls sept prisonniers qui s'y trouvent : quatre faussaires, un libertin et deux fous, qui, dès le lendemain, seront discrètement conduits à Charenton.

    Voilà la "gloire de la République" ? 

            

    Or, il se trouve que, depuis la Révolution, la Bastille est l'objet d'une falsification historique sans précédent, et d'une ahurissante réécriture des évènements, qui laisse rêveur, et qui est bien l'une des choses les plus stupéfiantes, mais aussi les plus sordides, qui soient.

    Revenons-y quelques instants...

    N'ayant plus aucune valeur militaire depuis des lustres, totalement sous exploitée en tant que prison d'État, et gênant l'accroissement de la capitale vers l'est, il y avait bien longtemps que les rois avaient résolu sa disparition. Seules les difficultés financières chroniques de la royauté retardaient sa disparition.

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    La Bastille, telle qu'elle se présentait au XVIIIème siècle (gravure du temps)

     

    En 1789 eut lieu, ici, l'un des événements les plus ignobles d'une Révolution qui n'en manque pourtant pas. Le gouverneur de Launay accepta de rendre - sans combat - la forteresse aux émeutiers, à la condition expresse qu'il ne serait fait aucun mal à personne. Moyennant quoi, une fois les portes ouvertes, la garnison fut massacrée, et les têtes promenées au bout de piques... 

    Le pseudo mythe d'une prétendue "prise de la Bastille" - prise qui n'a jamais eu lieu puisque la citadelle s'est rendue sans combattre - mêle donc le mensonge le plus énorme à l'ignominie la plus révoltante, dans une réécriture volontairement falsificatrice de la vérité historique, où le burlesque le dispute au tragique et à l'horreur.

     

     • 1. Dans notre Album : Écrivains royalistes (I) : Chateaubriand , celui-ci - témoin oculaire des faits - rappelle cette falsification de l'Histoire :

    Mystification et falsification de l'Histoire...

    "Le 14 juillet, prise de la Bastille. J'assistai, comme spectateur, à cet assaut contre quelques invalides et un timide gouverneur: si l'on eût tenu les portes fermées, jamais le peuple ne fût entré dans la forteresse. Je vis tirer deux ou trois coups de canon, non par les invalides, mais par des gardes-françaises, déjà montés sur les tours. De Launay, arraché de sa cachette, après avoir subi mille outrages, est assommé sur les marches de l'Hôtel de Ville; le prévôt des marchands, Flesselles, a la tête cassée d'un coup de pistolet; c'est ce spectacle que des béats sans cœur trouvaient si beau. Au milieu de ces meurtres, on se livrait à des orgies, comme dans les troubles de Rome, sous Othon et Vitellius. On promenait dans des fiacres les vainqueurs de la Bastille, ivrognes heureux, déclarés conquérants au cabaret; des prostituées et des sans-culottes commençaient à régner, et leur faisaient escorte. Les passants se découvraient avec le respect de la peur, devant ces héros, dont quelques-uns moururent de fatigue au milieu de leur triomphe. Les clefs de la Bastille se multiplièrent; on en envoya à tous les niais d'importance dans les quatre parties du monde. Que de fois j'ai manqué ma fortune ! Si moi, spectateur, je me fusse inscrit sur le registre des vainqueurs, j'aurais une pension aujourd'hui."

    Mémoires d’Outre-tombe, La Pléiade, Tome I, page 168.

     

     • 2. Dans notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville, voir la photo "Variations sur le 14 Juillet"

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    Dans ce travestissement éhonté de l'Histoire, on ne sait ce qui prédomine, de la bouffonnerie ou de l'horreur : on a les symboles et les mythes qu'on peut ! 

     

     

     • 3.  et, dans lafautearousseau, l'excellent point de vue de Jérémy Loisse :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2017/07/15/histoire-actualite-aux-sources-du-14-juillet-5963398.html

     

     

    Alors que, le 14 Juillet 1790, on célèbre au contraire une espérance, vite déçue certes, et entachée de profanation et de sacrilège (1), mais, aussi, enthousiasmante et belle, malgré tout : au moins l'intention, dans l'opinion, était-elle bonne

    Pour Marc Bloch, repris par Max Gallo, tout Français véritable ne peut que vibrer à l'évocation de la Fête de la Fédération, qui n'a son pendant que dans le Sacre de Reims...

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    Ce qui, par contre, fait l'unanimité : l'hommage à l'Armée française... :

     

    (1) : "...L'abbé Louis (qui devait devenir Ministre des finances de Louis XVIII, ndlr) était venu à jusqu'à Gand réclamer son ministère : il était fort bien auprès de de M. de Talleyrand, avec lequel il avait officié solennellement à la première fédération du Champ de Mars : l'évêque faisait le prêtre, l'abbé Louis le diacre et l'abbé Desrenaudes le sous-diacre.

    Monsieur de Talleyrand, se souvenant de cette admirable profanation, disait au baron Louis : "L'abbé, tu étais bien beau en diacre au Champ de Mars !" Nous avons supporté cette honte derrière la grande tyrannie de Bonaparte : devions-nous la supporter plus tard ?..."(Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome 1, page 933).

    "Et surtout, ne me faites pas rire !...", avait dit Talleyrand à l'un des participants de cette admirable profanation, au moment où il allait célébrer la Messe...

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    Le serment de La Fayette à la fête de la Fédération,

    Talleyrand officiant, à droite...

  • Éphéméride du 14 juillet

    Bien qu'ambigüe, la Fête Nationale est le grand moment d'hommage à l'Armée française...

     

     

     

     

     

    1077 : Consécration de la cathédrale de Bayeux  

     

    C'est Odon de Conteville, évêque de Bayeux et demi-frère de Guillaume le Conquérant, qui préside les cérémonies : la nouvelle cathédrale de sa ville est l'une des plus importantes de Normandie.

    La dédicace est présidée par l'archevêque de Rouen en présence de Guillaume, duc de Normandie et roi d'Angleterre.

    La tapisserie dite "de Bayeux" ou "de la Reine Mathilde" (de son vrai nom, Le Telle du Conquest), longue de 69 mètres, est étendue dans la cathédrale.

    Elle a été réalisée spécialement entre 1066 et 1077 pour célébrer cet événement (voir l'Éphéméride du 27 septembre) : 

     

    http://www.panoramadelart.com/broderie-de-la-reine-mathilde-dite-tapisserie-de-bayeux 

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    1099 : Les Croisés s'emparent de Jérusalem

    Comme le dit Jean Sévillia :

    "la croisade, c'est une riposte à l'expansion militaire de l'Islam, une réplique à l'implantation des Arabes et des Turcs en des régions dont les villes, berceau du christianisme au temps de saint Paul, ont été le siège des premiers évêchés. Des régions où les fidèles du Christ sont désormais persécutés..."

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Bravo à la France qui avance, qui innove et qui gagne, malgré tout...

    Tout un symbole ! L'EPR de Flamanville entre en service au moment où Dominique Voynet entre à l'Assemblée...

    Dominique Voynet, c'est la saboteuse de Super Phénix, c'est l'anti-France, celle qui voulait la peau de notre filière d'excellence nucléaire, et qui a bien failli l'avoir; celle qui a joué contre la France et ses intérêts supérieurs, avec Borne (qui a acté pour la candidate Royal, en 2007, la fermeture de la centrale - en parfait état de marche - de Fessenheim) et avec Macron, qui a fermé Fessenheim et, surtout, abandonné le "projet Astrid"...

    Malgré tous ces malfaisants, notre filière a survécu, et repart de plus belle : la France a simplement perdu trente ans, beaucoup d'argent et de compétences, mais notre filière d'excellence renaît, repart : même si les Chinois et les états-uniens ont beaucoup progressé, nous restons largement en tête du peloton de tête dans cette filière d'excellence que redevient notre nucléaire et tout ce qu'il nous apporte (indépendance nationale, sécurité énergétique, exportations d'électricité...), et cela malgré tous les traîtres et traitresses du Pays légal largement pourri...  

    Voici donc que, après des années de péripéties, l’EPR de Flamanville arrive en phase de démarrage. Ce mardi 9 juillet, EDF procédait aux derniers essais avant de lancer la fission nucléaire... 

     

     

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

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  • L’effondrement de la diplomatie française, par Antoine de Lacoste

    L'effondrement de la diplomatie française - Action française

    En avril 2022, Emmanuel Macron supprima le corps diplomatique français. Peu s’émurent de cette nouvelle qui semblait pourtant marquer un tournant, car pour la première fois depuis des siècles, la France allait désormais confier ses intérêts diplomatiques à des non-professionnels venus de tous horizons.

    En réalité, cette décision de notre ubuesque président ne marquait pas un tournant mais constituait plutôt un acte de décès, vocation décidemment tenace chez cet homme qui ne croit pas en la France. Sans racines, sans héritage reçu ni à transmettre, sans convictions spirituelles, il est en effet difficile de croire en ce petit pays qui fut grand mais qui, trahi par ses élites, a renoncé à l’être ne serait-ce que moralement.

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  • Éphéméride du 13 juillet

             1992 : Premières Fêtes maritimes de Brest
     

     

     

     

     

    1380 : Mort de Du Guesclin

     

    Charles V ordonna que son corps fût porté à Saint-Denis, pour y être enterré à côté de son propre  tombeau (ci dessous, son gisant, dans la Basilique).

    "N'oubliez pas ce que je vous ai répété mille fois, qu'en quelque pays que vous fassiez la guerre, les gens d'église, les femmes, les enfants, et même le peuple, ne sont point vos ennemis."

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    D'Eustache Deschamps (Ballade sur le trépas de Du Guesclin) :
     
    "...Estoc d'honneur et arbre de vaillance,
    Coeur de lion épris de hardiment,
    La fleur des preux et la gloire de la France..."
     
     
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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg...consacrée d'une part aux "ridicules légendes de la Bastille" (selon le mot de Jacques Bainville) mais aussi à l'ambigüité fondamentale de la Fête nationale :

    officiellement, on rappelle le jour de la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, et, comme le disait Marc Bloch, "Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération."

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     De Philippe de Villiers :

    "La Macronie est à l’agonie. Nous vivons la fin du centrisme comme point d’équilibre de la vie politique française. Tout a commencé avec un yacht en acajou et tout se termine sur « Le Radeau de la Méduse » !

    • extrait vidéo 4'09 :

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1811286950390767752

    • l'émission complète 45'49 :

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : En Allemagne, la Révolution détruit l'oeuvre des Rois, qui avaient assuré la paix à la France...

    1806 : "Médiatisation", ou Acte constitutif de la Confédération du Rhin par Napoléon        

     

    Le mot "médiatisation", en ce qui concerne l'Allemagne, signifie "faire qu'un prince, une ville ou un fief de l'ancienne Confédération Germanique ne dépende plus directement de l'empereur..."; en clair, Napoléon, en créant la "Confédération du Rhin", signe la mort du Saint Empire Romain Germanique, vieux de près de mille ans, et - tel l'apprenti sorcier, déchaînant des forces qu'il n'arrivera plus à maîtriser, et qui finiront par l'écraser - lance le processus, qui lui échappera vite, de l'unification allemande...

    Le "recès" de 1803 (voir l'Éphéméride du 25 février), c'était la folie de l'unité germanique reconstituée, alors qu'elle avait été patiemment détruite par les Rois de France; la "médiatisation" de 1806, c'est l'aggravation de cette folie... et une politique directement anti-nationale, d' "intelligence avec l'ennemi"...

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    De Jacques Bainville, "Bismarck et la France", dans "Jacques Bainville, La Monarchie des Lettres...", édition présentée par Christophe Dickès, page 28 :

    "...Suivant la remarque d'Auguste Himly, l'éminent géographe-historien, c'est toujours à la Révolution française qu'il faut remonter pour comprendre l'Allemagne contemporaine.
    Si les Hohenlohe n'avaient été médiatisés en 1806, avec tant d'autres princes, par la volonté de Napoléon, imprudent niveleur du chaos germanique*, quelle eût été leur histoire au XIXème siècle ?
    Souverains de cent mille sujets, ils se fussent occupés de défendre leur indépendance et leurs privilèges, cherchant secours tantôt en Autriche contre la Prusse, tantôt en Prusse contre l'Autriche, tantôt ligués avec la Bavière, tantôt visant à s'arrondir à ses dépens, au besoin subventionnés par la France vers laquelle des princes catholiques, cultivés et chez qui le goût des choses françaises était naturel, se sentaient attirés**"


    En même temps que les Hohenlohe, l'acte constitutif de la Confédération du Rhin du 12 juillet 1806 priva de leur indépendance et de leurs droits de souveraineté, avec les trois villes libres d'Augsbourg, de Nuremberg et de Francfort, les illustres familles de Tour et Taxis, de Furstenberg de Schwarzenberg, d'Auerspeg, de Solms, de Ligne etc...
    Cet acte de 1806 aggravait donc encore le recès de 1803 et le Traité de Presbourg qui, par toutes sortes d'échanges de territoires et d' "apurements de frontières", aidaient l'Allemagne à sortir de son chaos, groupaient sa poussière d'États, avançaient d'une étape l'unité future et détruisaient l'oeuvre des Traités de Westphalie, sécurité de la France (sur le recès de 1803 et l'acte de 1806, voir Himly, "Histoire de la formation territoriale des États de l'Europe centrale", Tome I, pages 326 et suivantes).

    ** Il y a même eu un Hohenlohe au service de la France et qui devint complètement français, Louis-Aloys de Hohenlohe-Waldenbourg-Bartenstein, qui après avoir commandé un régiment de l'armée de Condé et occupé divers postes en Hollande et en Autriche, servit la France à partir de 1814. Naturalisé sous la Restauration, il mourut en 1829, Maréchal et Pair de France.

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    Le 12 juillet 1806, Napoléon annonce la signature du traité créant la Confédération du Rhin. Napoléon pensait naïvement que tous les nouveaux "petits princes" resteraient fidèles à l’Empire. Mais, au moment des revers, tous déserteront, à l’exception notable du roi de Saxe,
    qui paiera sa fidélité en étant fait prisonnier par les Coalisés...  

     

    Cette rupture avec la politique traditionnelle de la monarchie, cette "politique" (!) anti-nationale était une folie : elle détruisait l'oeuvre bienfaisante de Louis XIII et Louis XIV, de Richelieu et Mazarin, qui avaient obtenu le morcellement de l'Allemagne en plus de 350 États, par les Traités de Westphalie -"chef d'oeuvre absolu", disait Bainville - qui assuraient notre sécurité et nous donnaient la prééminence en Europe.

    Cette politique suicidaire, trahison totale des intérêts nationaux de la France, fut mise en route par la Révolution et la République, et poursuivie par son "sabre", Napoléon, puis par Napoléon III : tous, Révolution, Républiques, Empires, agissant contre l'intérêt national, et - de fait - en "intelligence avec l'ennemi"…

  • Éphéméride du 12 juillet

        1977 : le Québec adopte la Loi 101, une véritable charte de la langue française

     

     

     

     

     

    1764 : Découverte de la première nébuleuse 

     

    L'astronome Charles Messier - que Louis XV appelait le Furet des Comètes - découvre la première nébuleuse de l'histoire, et l'inscrit au n° 27 de son catalogue (M27 ou Dumbbell).

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