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La prétendue "réforme des Retraites", et ce qu'a fait ce pauvre gouvernement ces derniers temps ? Guillaume Bigot remet les pendules à l'heure et conclut par la seule chose qu'il convient de jeter à la tête de nos semble-gouvernants de notre semble gouverne-"ment" : "il faut pas prendre les gens pour des idiots !"...
https://twitter.com/Guillaume_Bigot/status/1632472379111755778?s=20
Le tragique tremblement de terre qui a ravagé le sud-ouest de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie a particulièrement touché Antakya, qui n’est plus qu’un champ de ruines.
Antakya est le nouveau nom d’Antioche, ville si importante pour les chrétiens car c’est là que ce mot a été utilisé pour la première fois.
Sous l’Empire romain, Antioche fur la capitale de la Syrie et comptait 500 000 habitants. C’était une ville somptueuse dont la rue principale comportait 3200 colonnes. La tradition a fait de Saint Pierre son premier évêque mais c’est Saint Ignace d’Antioche qui organisera cette église jusqu’à son martyre survenu vers 110.
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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• Voici le lien conduisant à la "Une" de L'Action française du jeudi 5 mai 1938 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7670541/f1.item.zoom
Encore plus de sobriété que la veille pour le récit de ce voyage alors que, justement, Maurras vient de rencontrer Franco, "un peu après une heure de l'après-midi", "pendant près d'une heure" : à peine vingt-deux lignes, perdues au milieu de la cinquième des "six colonnes à la Une", sous le titre on ne peut plus banal "Charles Maurras en Espagne" ! Le journal se plaint : "Nous avons attendu vainement dans la soirée les dépêches qu'avaient dû nous envoyer dans la soirée nos envoyés spéciaux. Sans doute leur transmission avait été retardée de ce côté-ci de la frontière". On ne saurait être plus clair ! Pourtant l'Agence Havas communiquait "Le général Franco a reçu M. Charles Maurras, qui est reparti dans l'après-midi pour Saragosse"
• La "Une" du vendredi 6 (que l'on voit en tête d'article) contient davantage d'informations :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k767055d/f1.image.zoom
1. D'abord Jean Dourec signale que "le voyage se déroule dans l'enthousiasme et au cri de Vive la France !". Après le passage de Maurras à Burgos et Saragosse, après sa rencontre avec Franco, le Général Moscardó, héros de l'Alcazar de Tolède a fait défiler les troupes devant Maurras :
2. Ensuite J. Delebecque, sur quasiment toute la sixième et dernière colonne explique "Pourquoi il faut reconnaître Franco" et tire déjà une première leçon politique du voyage. Il flétrit l'attitude hostile envers Franco du Pays légal républicain, ouvertement favorable "aux rouges", et s'inquiète d' "une extension possible de l'influence allemande en Espagne après la guerre... Les Allemands ne font rien pour rien... ils entendent acquérir des avantages palpables sous forme de concessions économiques et occuper des postes de choix dans un pays dont la position géographique leur paraît, à juste titre, de première importance." Il est urgent que la France reconnaisse Franco, envoie un Ambassadeur auprès de lui et cesse de laisser la place vide aux autres : "...Si nous avions reconnu le gouvernement Franco, si nous avions un ambassadeur à Burgos, nos adversaires n'auraient pas le champ libre... En amour, a-t-on dit, l'absence est le plus grand des maux. En politique aussi."
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Pour lire les articles...
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C'EST BIEN,
MAIS CE NE SERA VRAIMENT BIEN
QUE LORSQUE NOTRE BUDGET MILITAIRE SERA PASSÉ À 4%
DU PIB
ET QUE NOS ARMÉES AURONT
NON SEULEMENT UNE "PANOPLIE" COMPLÈTE
MAIS SURTOUT CES ARMES DE TOUTE PREMIÈRE QUALITÉ
EN QUANTITÉS SUFFISANTES...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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Retraçons d'abord très rapidement le contexte dans lequel se déroule ce voyage :
1. Maurras (né en 1868) a 70 ans. Un an auparavant, il a fait un peu plus de huit mois de prison à "la Santé" (du au . Il y écrivit chaque jour son article pour L'Action française et, entre autres ouvrages, "Mes idées politiques". Le , près de soixante mille personnes vinrent lui rendre hommage à l’occasion de sa libération au Vélodrome d'Hiver en présence de la maréchale Joffre. Son crime : avoir tout fait pour que le Pays légal français ne pousse pas Mussolini dans les bras d'Hitler - ce qui se passa, en fait...
2. En France, c'est le Front populaire qui a gagné les élections et qui gouverne, lamentablement. Le Pays légal ayant refusé de démembrer l'Allemagne en 1918, tout se passe exactement comme Bainville (mort deux ans plus tôt) l'avait prédit : "la guerre pour dans vingt ans". Le "Front popu" gaspille les dernières années pendant lesquelles il serait encore possible, au moins, de s'armer pour faire face à un Hitler ayant transformé l'Allemagne en forges de Vulcain, et prête à fondre sur la France. Il préfère, ce "Front popu", aider de fait la répugnante et terroriste République espagnole et ce que les Franquistes appellent "Frente popular/Frente crapular". "Aider de fait", car il est empêché par les patriotes de tous bords d'intervenir militairement. "Nous sortirons les religieuses des couvents pour en faire des mères !" criaient les anarchistes républicains espagnols. Belle apologie du viol et de la violence de masse ! La République espagnole n'eut rien à envier, en guise de Terreur et d'extermination, aux terroristes révolutionnaires de 1789/1793 : cornaquée par Staline et le très puissant Komintern, elle n'avait pour rôle, selon le monstrueux Joseph, fils de Robespierre et de la Convention, que de prendre la France et l'Europe occidentale à revers, pour y instaurer cette "société sans classe" et cette "dictature du prolétariat", qui règneront sans partage, pour son plus grand malheur, sur la moitié de l'Europe pendant quarante ans, après 45 !
Heureusement Franco était là, et sauva l'Espagne... Quelques années après sa victoire en 39, refusant à Hitler le passage de son armée par l'Espagne pour prendre à revers notre Armée d'Algérie et d'Afrique, il sauva aussi les forces de la France libre, permit leur victoire et hâta le retour de la paix...
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Voici la "Une" de L'Action française du mercredi 4 mai 1938 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k767053n/f1.item.zoom
Le même jour qui vit Hitler entrer en Italie et être reçu triomphalement à Rome - hélas ! - vit Maurras franchir la frontière française, à Hendaye, en route "Vers l'Espagne de Franco" (titre de l'un de ses ouvrages, dans lequel il explique les buts de son voyage, et ses péripéties...).
L'Action française racontera, évidemment, chaque jour cette "semaine espagnole" de Maurras (du 3 au 10 mai) : pourtant, ce premier jour, comme on le voit d'un simple coup d'oeil, c'est Hitler qui "prend" le plus de place, dans cette "Une", ce qui parasite complètement le compte-rendu des premiers moments de la visite de Maurras à Franco :
• toute la colonne de gauche et les treize premières lignes de la deuxième sont consacrées à l'article de Daudet : "L'entrée triomphale du chancelier Hitler à Rome";
• un "pavé" occupe le bas des deux colonnes centrales (la suite est à lire en page trois) : "Dans Rome pavoisée et illuminée, Hitler a reçu un accueil triomphal";
• enfin, la quasi totalité de la sixième colonne revient à J. Delebecque, pour son article intitulé "Entre les dictateurs"...
Maurras absent, sa "Politique" - qui occupe toujours le haut des colonnes centrales (trois, quatre et cinq) - est signée "Par intérim - A.F."
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• Daudet va tout de suite à l'essentiel et remonte aux sources : "...L'origine de la nouvelle alliance italo-allemande - car celle de Bismarck et de Crispi n'est pas si loin de nous, apparaît dans les fameuses sanctions de 1936. Mussolini déclara alors que, devant la volonté, affirmée par M. Eden, d' "asphixier" son pays, aux applaudissements de la clique de Genève - celle-là même qui voudrait actuellement nous jeter dans la guerre pour M. Bénès et la Tcéhcoslovaquie - il saurait, lui, Duce, garder la mémoire de ceux qui auraient refusé d'adhérer à cette ignominie imbécile..."
• Delebecque commence son article par "Le chancelier Hitler est à Rome. Tout a été mis en oeuvre pour donner à sa visite un éclat extraordinaire et qu'il emporte de son séjour dans la ville éternelle un souvenir ineffaçable..." puis écrit : "l'axe est à son zénith (j'emprunte l'expression à M. Gentizon, trop pénétrant observateur pour ne pas faire, immédiatemment après cette consatation, une allusion rapide aux "lois astronomiques des courbes") et l'achève par ce paragraphe, qui va à l'essentiel : "Bref, jusqu'où M. Mussolini est-il disposé à accompagner l'Allemagne ? Tout est là. Le sort de la Tchécoslovaquie, celui de l'Europe entière et de la paix dépendent probablement de sa réponse. Dans une grande mesure, il est l'arbitre du sort de millions d'êtres humains. Et il y a là de quoi donner aux tête-à-tête de Rome un intérêt qu'il n'est pas exagéré de dire capital."
Quel gâchis et quelle amertume ! Quand on sait que Mussolini avait arrêté une première fois Hitler, en mobilisant sur le Brenner en 34 ! Lorsque celui-ci voulait - déjà - annexer l'Autriche ("l'Anschluss") et fit assassiner le chancelier Dolfuss, les deux divisions italiennes envoyées par Mussolini suffirent à l'arrêter. L'Action française souhaitait intégrer Mussolini à une vaste coaliton anti hitlérienne, non, bien sûr, par connivence idéologique, mais par pur intérêt stratégique : priver Hitler de toute alliance possible, unir contre lui le maximum de pays...
• Après avoir, donc, replacé le voyage de Maurras dans son contexte européen angoissant, on a les premières informations (asssez restreintes) données au lecteur depuis Hendaye par "notre envoyé spécial" dans une courte note (même pas l'intégralité de la deuxième colonne) : "Hier à midi, Charles Maurras a traversé le pont international d'Hendaye pour se rendre en Espagne nationale. Accompagné de Maxime Réal del Sarte et de Georges Massot, il a été conduit par notre ami J. Dourec à Irún, où l'attendait Pierre Héricourt..." Accueil par des personnalités, présence des amis d'AF du lieu... : "Charles Maurras a remercié les autorités qui venaient de l'accueillir, en faisant ressortir tout ce que le monde civilisé devait à Franco, à ses soldats et à ses groupements nationalistes qui avaient su à temps réagir énergiquement pour ne pas succomber sous la barbarie soviétique... À quatorze heures les autorités espagnoles ont offert à Charles Maurras un déjeuner officiel à l'Hôtel María Cristina... le déjeuner s'est terminé par un court "brindis" de M. Pradera, faisant acclamer le roi de France, la France réelle et l'Espagne nationale? Notre maître, très ému par l'accueil qui lui était fait, a répondu par "Vivent les Patries ! Vive tout ce qui peut rendre au genre humain le sentiment de sa dignité ! Vive toute l'Espagne nationale ! Vive Franco !". Pendant ce temps Burgos se préparait à réserver un accueil aussi enthousiaste à Charles Maurras. On annonçait dans cette ville son arrivée prochaine." (fin du très court compte-rendu)
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À propos du Patriotisme...
Sur Europe 1, le toujours excellent Dimitri Pavlenko a reçu le toujours excellent Michel de Jaeghere, qui a été... excellent ! :
"...Simone Weil nous dit que le patriotisme ce n’est pas l’amour de soi, c’est l’amour du passé dans ce qu’il a de meilleur"
(extrait vidéo 4'59)
https://twitter.com/M_DEJAEGHERE/status/1631554030336897024?s=20
Et, puisqu'on parle de Simone Weil, le hasard veut que ce montage sur Thibon, grand ami de Simone Weil, paraisse juste après l'extrait vidéo précédent, sur tweeter :
lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...
Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...
Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...
Aujourd'hui : Marie Marvingt...
(tiré de notre Éphéméride du 20 février)
(retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :
À la découverte du "Fonds lafautearousseau")
(extrait vidéo 4'0)
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1630953988773249027?s=20
"Réservé aux abonnés", le simple titre de ce bon article d'Atlantico dit, à lui seul l'essentiel...
Herr Scholz, Chancelier du Quatrième Reich, bien obligé de supporter la pilule très amère d'une France puissance nucléaire (et, lui, pas) mais bien décidé, aussi, à nous le faire payer chèrement...
Nos ennemis allemands sont prêts à tout. Tout, comme par exemple devenir le 51ème État des États désunis d'Amérique; ou faire de l'Europe une succursale états-unienne, une arrière-cour de la Maison blanche : tout, plutôt que d'être un tant soit peu dans un ensemble où la France serait "une case devant"...
Et, bien entendu, tout faire pour "casser" tout ce que l'on peut "casser" de cette France que l'on veut toujours dominer : en particulier son EDF et son nucléaire... notre pauvre semble-président Macron disant "Amen" à tout, dans son utopie du "couple franco-allemand" qui n'a jamais existé ailleurs que dans les têtes de nos dirigeants; et qui ne rêve que d'être, non pas le président de la France, mais d'une Europe qui - selon l'idée qu'il s'en fait - n'a jamais existé et n'existera jamais...
L'extérieur a changé : plus de casque à pointe ni de croix gammée, c'est sûr; l'impérialisme allemand porte aujourd'hui costard/cravate : cela passe mieux, dans l'opinion. Mais l'expansionnisme germanique, sa volonté de puissance, pour être seulement économique, aujourd'hui, n'en reste pas moins destructeur et ravageur, en particulier pour nous, dans ses conséquences économiques, bien sûr, mais aussi... politiques !
"Devant l'Allemagne éternelle" est le titre d'un livre de Maurras. Nous avons toujours aujourd'hui devant nous, et contre nous, cette Allemagne unifiée que le Système et Clemenceau n'ont pas voulu abattre en 1918...