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Rechercher : Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi la Monarchie ?

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : une bonne raison d'être royaliste aujourd'hui !

    La lutte pour la conquête de la magistrature suprême de l’État semble être devenue la seule raison d’agir des partis politiques et des individualités politiciennes, et 2022 apparaît comme l'horizon indépassable de la République monocratique actuelle : déjà Mélenchon est lancé, et la Gauche évoque le nom de Mme Hidalgo quand la Droite murmure Xavier Bertrand...

    Dans cette situation de « présidentielle permanente » même en période de crise sanitaire, dans cette perpétuelle course aux électeurs, entre démagogie et fatalisme, où est l’intérêt de l’État, du pays, des citoyens ? Qui pense au Bien commun ? Qui s’inscrit dans la durée plutôt que dans la seule « communication » ?
    Certains diront que nous ne cessons de nous répéter : est-ce notre faute si la République reste toujours le règne des « mêmes » sous des visages différents ? Est-ce notre faute s'ils ne pensent qu'à leur carrière politique quand il nous faudrait des serviteurs de l’État qui « servent plutôt que de se servir » ?
    Aujourd’hui plus qu’hier, la proposition monarchique est la mieux adaptée à notre nation et à sa tradition politique : elle ne se veut pas un remède-miracle mais une solution institutionnelle susceptible de redonner à l’État crédibilité et indépendance, deux qualités qui manquent aujourd’hui à notre République.
    « Sans durée, on ne construit rien », proclamait une publicité récente : c’est vrai aussi dans le domaine politique. La Monarchie « à la française », par son mode de succession héréditaire, garantit cette continuité sans laquelle il n’est plus possible de fonder une véritable politique de la nation et des régions, à l’heure de la globalisation économique. D’autre part, la Monarchie garantit l’indépendance de la magistrature suprême de l’État puisqu’elle ne doit pas son Autorité aux querelles électorales et politiciennes mais à ce qui est le plus simple et le plus humain, la naissance au sein de la famille capétienne qui, depuis plus de mille ans, a fondé et servi, même dans l’adversité, notre France.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : le Roi, statutairement libre et la décision politique prime sur les puissances écono

    Se battre pour une cause n’est pas forcément inutile, au contraire de ce que suggèrent les partisans du désordre établi et les fatalistes de tout acabit, et le royalisme, aujourd’hui marginalisé, mérite ainsi toute l’attention que l’on peut porter à une école de pensée et de pratique politique qui évoque le bien commun plutôt que la carrière de ses amis. Pourquoi ?

    Parce que, aujourd’hui, la question sociale semble, plus que jamais irrésolue et le pays déchiré autour du souci des retraites et de leur financement nécessaire. Or, s’il n’est pas de sauveur suprême, comme le chantaient jadis les marxistes, il n’y a pas pour autant de fatalité en ce domaine et la justice sociale n’est pas une option facultative mais une obligation, un devoir d’Etat qui, d’ailleurs, participe à fonder une part de sa légitimité.
    Mais la République macronienne reste la République, et elle n’est pas, qu’on le veuille ou non, sociale, ne serait-ce que parce que son mode de fonctionnement favorise les rhéteurs et les « prêteurs » plutôt que l’intérêt supérieur de la nation et de ses peuples. Le mode de désignation du Chef de l’Etat, pourtant pensé par le général de Gaulle pour écarter les partis politiques, a, après lui, nourri les jeux politiciens et financiers : qui n’a pas le soutien d’un appareil (fût-il récent et largement artificiel dans le dernier cas vécu, mais toujours sous la forme de réseaux propre à l’époque et au système même) et des banques nécessaires à son bon fonctionnement, n’a guère de chance de pouvoir concourir et encore moins de conquérir la place ! M. Macron, habile ministre des finances sous M. Hollande et issu de la Banque, a su jouer des malheurs du favori de Droite comme de ceux de son propre tuteur élyséen pour se frayer un chemin vers la magistrature suprême de la République, profitant aussi du « dégagisme » pourtant théorisé par d’autres que lui, voire même opposés à lui dans la joute électorale du printemps 2017. Mais l’énergie utilisée à prendre le pouvoir est déjà une énergie perdue pour son exercice et elle est vite « revendiquée », plus ou moins discrètement, par ceux qui l’ont alimentée, que ce soit les puissances d’argent ou les catégories sociales dominantes ou « clientes » (classes supérieures et mondialisées, et classes moyennes consommatrices et connectées, dans le cas de l’élection de M. Macron).
    Une Monarchie royale « à la française », elle, ne doit rien aux jeux de la Banque et des partis, parce que la transmission héréditaire de la magistrature suprême de l’Etat donne, par essence même, une indépendance statutaire au monarque : la naissance ne s’achète pas, quand l’élection se monnaye ! Ainsi, le Roi est-il libre de décider sans l’aval des puissances financières, ce qui ne signifie pas que le monarque du moment soit forcément indifférent aux affaires financières et économiques du pays. Mais l’économique, « l’intendance » comme l’appelait le général de Gaulle, doit suivre et non « être suivie » : c’est le politique qui décide, et « la politique de la France ne se décide pas à la Corbeille », pour citer encore le fondateur d’une Cinquième République qui s’est faite à nouveau éminemment républicaine quand son père est parti, chassé par le suffrage référendaire. Cela est sans doute plus facile à théoriser qu’à pratiquer mais, la volonté du général s’en étant allée en même temps que sa personne du faîte de l’Etat, il s’agit d’enraciner cette volonté par le statut même de la magistrature suprême de l’Etat, et seule la Monarchie héréditaire et successible peut le faire, détachée du « choix des autres » qui, souvent, n’est que le paravent de celui de quelques uns, comme l’a démontré la dernière élection présidentielle…
    Cela signifie-t-il qu’en Monarchie royale sont bridées les expressions électorales et populaires ? Non, bien au contraire : la liberté statutaire de la magistrature suprême autorise les libertés réelles, citoyennes et professionnelles, provinciales et communales, et peut offrir plus de consistance aux pouvoirs locaux et sociaux. Cela pourrait redonner d’ailleurs du crédit à la discussion politique par la concrétisation locale de celle-ci à travers des décisions qui seraient prises conjointement par les administrés et les administrateurs communaux, professionnels, régionaux, après débats et expressions, y compris par le suffrage. C’était la motivation forte du royaliste La Tour du Pin quand il évoquait « la monarchie dans l’Etat, la démocratie dans la commune ».
    En tout cas, la Monarchie royale doit profiter de sa situation au-delà des jeux économiques et politiciens (les uns étant souvent liés aux autres en République) pour imposer les conditions véritables de l’équilibre social et incarner la justice sociale, y compris au risque de mécontenter les puissances financières qu’il ne s’agit pas de détruire mais d’ordonner au bien commun, comme les rois capétiens et suivants surent le faire jusqu’au XVIIIe siècle : les Fouquet contemporains doivent vivre dans cette crainte salutaire d’un Louis XIV embastilleur. Cette crainte serait le commencement de la sagesse pour eux, et l’assurance de leur serviabilité au bénéfice du pays et de ses forces vives et populaires…
     
    Illustration : photo d'une banderole royaliste durant une réunion royaliste de la NAF/NAR dans les années 1970.
     
  • Vu sur la page FB de nos amis du GAR : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? ».

    Quand on propose la Monarchie à ceux qui souhaitent un nouveau régime pour la France, beaucoup se rebiffent et avancent nombre d’objections auxquelles il s’agit ici de répondre, en quelques mots et avec quelques exemples puisés dans l’histoire comme dans l’actualité…


    Question/objection 1 : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? »

    1.jpgDans le cadre de l’État monarchique « à la française », ce qui compte n’est pas la simple compétence du roi, mais d’abord et avant tout sa position d’indépendance liée à sa naissance (physique et politique à la fois) hors des jeux de partis, position qui lui permet d’appeler auprès de lui et d’utiliser pour le gouvernement et les autres Conseils toutes les compétences utiles sans a priori politicien ou médiatique.

    Ainsi, par le passé, il y a pu y avoir des rois d’intelligence médiocre, mais leur position et le devoir de transmettre le patrimoine dont ils étaient les simples dépositaires, les forçaient, en somme, à prendre les compétences là où elles se trouvaient et, il faut bien le reconnaître, avec quelque succès au regard de l’histoire longue. D’ailleurs, cela a souvent été reproché aux rois d’Ancien régime, en particulier par les « élites » (ou se prétendant telles) de l’époque, les nobles : il suffit de relire Saint-Simon, à la plume géniale mais injuste et ainsi très représentative de l’état d’esprit de nombre de privilégiés, si sévère à l’égard du roi Louis XIV parce que ce dernier, justement, ne s’en laissait pas conter par la classe nobiliaire (ou, plutôt, ses représentants auto-proclamés).

    En Monarchie active (ce que certains confondent, à tort d’une certaine manière, avec « absolue »), le souverain ne doit pas hésiter, s’il le faut, à braver l’opinion et les médias qui la forment pour imposer des personnes qu’il sait compétentes et efficaces au regard des enjeux, des défis du moment et pour la suite. Ainsi, on peut dire qu’il n’y aurait pas eu de Richelieu sans Louis XIII ni de Colbert sans Louis XIV. Ces ministres n’ont pas été choisis pour leur popularité (peu élevée, dans ces cas-ci) mais pour leurs qualités politiques d’État et leur loyauté au service de la Couronne et du pays.

    Cela ne signifie pas que le monarque, aujourd’hui et demain, n’entend pas les remarques ou les demandes des partis politiques, ainsi que les choix électoraux des citoyens (et ceux-ci peuvent être, aussi, une base importante pour le choix - ou le discrédit - des conseillers royaux au sein des institutions), mais qu’il garde le « dernier mot » pour son domaine, en bon arbitre institutionnel, au nom de l’intérêt général qu’il incarne au-dessus des jeux d’appareil et des « courtisans » modernes… C’est une garantie de sérieux et de justesse pour le gouvernement des hommes et la pérennité de l’État, quels qu’en soient les tendances politiques dominantes du moment…

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : M. Le Maire, encore un effort pour devenir royaliste social !!

    La République a choisi depuis longtemps de servir la mondialisation et son idéologie au lieu de servir le bien commun du pays et de ses habitants, et cela n'a fait qu'aggraver des inégalités qui, quand elles deviennent démesurées et injustifiées, sont des injustices dévastatrices pour l'harmonie sociale nécessaire à toute société.

    Non qu'il soit inutile ou néfaste en soi d'avoir des échanges économiques variés et nombreux dans le monde, mais cela ne doit pas être l'occasion d'asservir les salariés au profit de quelques uns, féodaux financiers ou industriels, voire actionnaires spéculateurs (ce que ne sont pas tous les actionnaires, loin de là !), et cela ne doit pas désavantager notre nation qui mérite autre chose que d'être un simple marché de consommateurs...
    Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, vient de se rendre compte des dégâts de la mondialisation sans limites qui affaiblit notre pays et crée de l'injustice sociale : « Pourquoi est-ce qu'on a eu les « gilets jaunes » ? Parce qu'il y a eu de la désindustrialisation, donc la disparition des services publics, etc. Pour réindustrialiser, il faut se doter d'une stratégie industrielle. » (« Le Monde », jeudi 20 mai 2021). C'est le bon sens même, certes ! Et c'est ce que disent depuis si longtemps les Royalistes sociaux !!
    Mais, pour réindustrialiser notre pays et le faire sans détruire l'environnement, il faut une stratégie de long terme qui ne soit pas remise en cause tous les 5 ans par une élection présidentielle. En somme, il faut une stratégie garantie par un État qui dispose de temps devant soi et de continuité : cet État existe, c'est la Monarchie royale et sociale française !!
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : les leçons d’un scrutin pré-présidentiel.

    Les élections régionales ont confirmé les sortants en les reconduisant tous, en métropole, à la tête de la région qu’ils présidaient avant le scrutin : stabilité ou immobilisme ? La question peut se poser car, depuis ces quatre années de présidence Macron, des colères nombreuses ont secoué le pays, sans en changer la structure politique et sans aucune portée électorale, du moins sur les partis dominants déjà avant 2017, ce qui peut surprendre l’observateur distrait…

    Il est même clair et net que les sortants et leur système partisan sont les grands vainqueurs du scrutin de ces derniers jours, l’abstention n’étant qu’une « absence » sans aucun impact sur les politiques pratiquées par les institutions de la démocratie représentative.
    Cela peut démontrer plusieurs choses :
    - Tout d’abord, l’abstention, désormais, peut mieux servir le système qu’elle ne le dessert, du moins dans le cadre actuel de la démocratie représentative et partisane ;
    - Ensuite, les partis contestataires, intégrés à ce même système, ne parviennent pas à tirer profit du discrédit de la partitocratie traditionnelle de la Cinquième République et sont marginalisés, confinés à un rôle d’épouvantail qui renforce encore les sortants ;
    - Enfin, la République des partis est un système d’autant plus solide qu’il ne trouve en face de lui que des opposants qui ne pensent que dans le cadre préétabli des idéologies dominantes, et qui n’osent « imaginer autre chose que ce qui existe », et que le comportement électoral des électeurs actifs français est structurellement « conservateur », voire conformiste.
    Quant à eux, les Royalistes n’ont pas de timidité doctrinale à l’égard de la République : ils ne peuvent ainsi se contenter de critiquer sans proposer, et ils tiennent compte de ce qui est, non pour l’accepter mais pour l’influencer et le changer, que cela soit de l’intérieur ou de l’extérieur. Il faut sortir des impasses des partis « seulement » contestataires, et prôner un nouveau régime qui puisse accorder la nécessité d’un Etat sûr de lui et actif face aux féodalités contemporaines, et celle d’une participation concrète des citoyens aux affaires de leur région, de leur commune, de leur métier.
    Ce nouveau régime porte un nom, celui de Monarchie royale, et il n’est pas encore évident pour nombre de nos concitoyens : il appartient donc aux Royalistes d’en exprimer et expliquer la définition concrète et politique, et de s’engager pour la faire advenir tout en continuant, au quotidien, à servir la nation française et ses membres, présents comme futurs, par tous les moyens, même légaux.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : en ce soir de forte abstention, comment la comprendre : Est-ce là l'effet de la « fa

    En tout cas, l’échec désormais évident du système de la démocratie représentative appelle sans doute à une recomposition institutionnelle, hors des clivages partisans du "pays légal" et pour le "pays réel" : une Monarchie royale et fédérale, une représentation nationale, une démocratie de démocraties locales, pourquoi pas ?

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste/

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : libérons-nous de la République, elle ne défend pas nos emplois !

    Dès le XIXe siècle, les Royalistes sociaux ont dénoncé les effets d'un libéralisme sans limites et de la mondialisation, avec des accents qui n'ont rien perdu de leur actualité... Ainsi, les délocalisations : à lire le texte ci-dessous, rédigé par La Tour du Pin à la fin du XIXe, on pourrait croire qu'il s'agit d'une étude sur l'actuelle situation de la mondialisation et de sa reprise en main par l'Asie en ce début de XXIe siècle ! 

    Un texte à méditer, mais qui doit aussi inciter à réfléchir à une véritable stratégie industrielle pour sortir notre pays des impasses dangereuses de la mondialisation.
    "Le système de la liberté sans limites du capital a-t-il développé la production, comme on le prétend, aussi bien qu'il l'a avilie? Nullement. Il l'a laissée dépérir sur le sol national, en émigrant lui-même, là où il trouvait la main d’œuvre (...) à meilleur marché (...). Les conséquences du système lié à la multiplicité des voies de communication (...) seront de ne plus pourvoir le marché que par les produits des populations les plus misérables; le coolie chinois deviendra le meilleur ouvrier des deux mondes, parce qu'il n'aura d'autre besoin que ceux de la bête. Puis, comme l'ouvrier, l'ingénieur, l'agent commercial, le banquier lui-même seront pris au meilleur marché. (...) Voilà comment une décadence irrémédiable attend, dans l'ordre économique,la civilisation de l'Occident au bout de cette voie de la liberté du travail où elle s'est engagée avec la doctrine de ses philosophes pour flambeau, la science de ses économistes pour guide, et la puissance de ses capitalistes."
    (Ce texte est extrait du livre "Vers un ordre social chrétien", rédigé par René de La Tour du Pin, qui fût toute sa vie un ardent défenseur de la Cause monarchique sociale.)
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Question/objection 1 : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? ».

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    Quand on propose la Monarchie à ceux qui souhaitent un nouveau régime pour la France, beaucoup se rebiffent et avancent nombre d’objections auxquelles il s’agit ici de répondre, en quelques mots et avec quelques exemples puisés dans l’histoire comme dans l’actualité…
    Question/objection 1 : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? »
    Dans le cadre de l’État monarchique « à la française », ce qui compte n’est pas la simple compétence du roi, mais d’abord et avant tout sa position d’indépendance liée à sa naissance (physique et politique à la fois) hors des jeux de partis, position qui lui permet d’appeler auprès de lui et d’utiliser pour le gouvernement et les autres Conseils toutes les compétences utiles sans a priori politicien ou médiatique.
    Ainsi, par le passé, il y a pu y avoir des rois d’intelligence médiocre, mais leur position et le devoir de transmettre le patrimoine dont ils étaient les simples dépositaires, les forçaient, en somme, à prendre les compétences là où elles se trouvaient et, il faut bien le reconnaître, avec quelque succès au regard de l’histoire longue. D’ailleurs, cela a souvent été reproché aux rois d’Ancien régime, en particulier par les « élites » (ou se prétendant telles) de l’époque, les nobles : il suffit de relire Saint-Simon, à la plume géniale mais injuste et ainsi très représentative de l’état d’esprit de nombre de privilégiés, si sévère à l’égard du roi Louis XIV parce que ce dernier, justement, ne s’en laissait pas conter par la classe nobiliaire (ou, plutôt, ses représentants auto-proclamés).
    En Monarchie active (ce que certains confondent, à tort d’une certaine manière, avec « absolue »), le souverain ne doit pas hésiter, s’il le faut, à braver l’opinion et les médias qui la forment pour imposer des personnes qu’il sait compétentes et efficaces au regard des enjeux, des défis du moment et pour la suite. Ainsi, on peut dire qu’il n’y aurait pas eu de Richelieu sans Louis XIII ni de Colbert sans Louis XIV. Ces ministres n’ont pas été choisis pour leur popularité (peu élevée, dans ces cas-ci) mais pour leurs qualités politiques d’État et leur loyauté au service de la Couronne et du pays.
    Cela ne signifie pas que le monarque, aujourd’hui et demain, n’entend pas les remarques ou les demandes des partis politiques, ainsi que les choix électoraux des citoyens (et ceux-ci peuvent être, aussi, une base importante pour le choix - ou le discrédit - des conseillers royaux au sein des institutions), mais qu’il garde le « dernier mot » pour son domaine, en bon arbitre institutionnel, au nom de l’intérêt général qu’il incarne au-dessus des jeux d’appareil et des « courtisans » modernes… C’est une garantie de sérieux et de justesse pour le gouvernement des hommes et la pérennité de l’État, quels qu’en soient les tendances politiques dominantes du moment…
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : quand les Royalistes parlaient d’écologie au cœur des Trente Glorieuse (3ème partie)

    La solution royale à la question environnementale.
    Les royalistes et la préservation de l'environnement dans les années 1970. Partie 3 : les racines du mal et la réponse monarchique.

    Quels sont les présupposés idéologiques de ce progressisme qui, aujourd'hui, conjugue les sciences et le règne de l'Argent, de cette maximisation de la possession individuelle plutôt que de la recherche du Bien commun ? Il y a, bien sûr, la fameuse formule de Benjamin Franklin : « Time is money » (1), qui explique, par elle-même, tant de choses, et pas des meilleures, et signale le véritable renversement (2) de la compréhension, ou plutôt de l'appréhension humaine du temps, désormais ramené à la valeur monétaire de ce qu'il peut « rapporter » : une désacralisation du temps conjuguée à une valorisation exclusive de l'Argent, qui devient la véritable aune du monde et du temps, de son « utilité » matérielle. C'est le triomphe de l'utilitarisme, rapporté au « profit » individuel et matériel, dans un sens de plus en plus financier, l'argent devenant le vecteur privilégié des relations sociales et celui de la nouvelle hiérarchisation des classes sociales et des personnes : le « gagneur » est alors privilégié au dépens du « meilleur », Bernard Tapie ou Rockfeller au dépens de saint François d'Assise ou des bénévoles...
    La nature est aussi victime de ce nouvel état d'esprit, dont Benjamin Franklin n'est que l'interprète et qu'il puise dans une culture anglo-saxonne et protestante qui fût, au XVIIIe siècle, « l'idéologie dominante » du monde ouest-européen et qui se confond avec les fameuses « Lumières » dont il n'est pas certain que nombre d'écologistes actuels aient bien mesuré les effets logiques sur la gestion de l'environnement et l'état d'esprit des populations consommatrices.
    Le Bulletin d'AF Reims de janvier 1971 dont les lignes suivantes sont extraites revient sur les racines de la situation déplorable faite à la nature par la société de consommation, et, en deux paragraphes, développe l'état d'esprit qui, en ces temps contemporains, explique les attitudes capitalistiques, si néfastes pour l'environnement, attitudes qui rompent avec l'esprit d'un Moyen âge qui, à travers les faits et idées de saint François d'Assise, respecte plus la nature donnée (ou « confiée aux hommes ») par le Créateur (selon la tradition catholique) ,dont ses créatures animales et végétales, que l'esprit né de la Réforme. En effet, sans rentrer dans un débat théologique, ce dernier semble assujettir la nature aux hommes sans contreparties ou simple respect de celle-ci, esprit qui survalorise les humains au détriment d'une humilité pourtant nécessaire à l'équilibre des sociétés et à leurs bons rapports avec la nature environnante... Cela n'empêche pas nombre de protestants, à l'image de Jacques Ellul (3), de faire une critique tout aussi virulente d'une société capitaliste de consommation oublieuse de la juste mesure et du cadre environnemental. Mais, désormais, le capitalisme lui-même s'est largement émancipé de sa matrice « réformée » et ce n'est plus l'homme en lui-même qui est valorisé, mais bien plutôt l'individu consommateur et « quantifiable »...
    « D'où viennent ces attitudes ? Comment s'explique cette situation ?
    Pour répondre, il nous faut élargir le débat.
    « La nature est faite pour l'homme » : tel est l'esprit de la Réforme et du capitalisme. La richesse matérielle acquise sur terre est le seul moyen pour l'homme de se persuader qu'il possède la Grâce. Pour y parvenir, tous les moyens que nous donne Dieu sont bons. La destruction de la nature est un droit inaliénable ; l'extermination des Indiens et des bisons s'est faire Bible en poche. On peut fort bien inonder le monde de gaz toxiques si l'argent que procure cette noble activité de libre entreprise permet l'achat d'une installation privée d'air conditionnée.
    Et la lutte elle-même, entreprise actuellement contre les nuisances, s'effectue dans le même esprit ; il s'agit de vaincre une bonne fois ce genre de déséconomies externes pour gagner encore plus d'argent ensuite. Plus qu'une lutte du système pour sa survie, c'est un moyen pour lui d'augmenter sa puissance, d'exploiter toujours davantage (4).
    A l'Action Française, nous considérons [ndlr : au contraire des lignes précédentes, représentatives du nouvel esprit capitaliste] que le milieu naturel n'est pas à notre disposition, n'est pas un citron à presser. C'est un élément de notre héritage, un élément essentiel de notre patrimoine. Nous savons qu'il est vain et dangereux de vouloir lutter contre les lois de la nature mais qu'il faut, au contraire, s'y plier pour pouvoir réellement progresser, non de la manière factice propre aux libéraux. L'environnement est une des composantes de la politique naturelle. Il nous faut le défendre par tous les moyens, et prévenir sa récupération par le système. L’État républicain, esclave des groupes de pression, incapable de mener une politique cohérente à long terme, ne pourra agir que quand cela sera trop tard. L'héritage en sera amputé d'autant. Pour éviter cela, à nous de ramener l'héritier. »
    Le combat royaliste est ainsi le corollaire indispensable du combat écologiste : en cela, la Monarchie est le moyen institutionnel de l'écologie intégrale en France ; elle est, en somme, « l'écologisme intégral ». La République, elle et malgré les louables efforts d'un Nicolas Hulot aujourd'hui à la tête d'un ministère d’État, reste trop sensible aux pressions des grands groupes financiers et industriels pour pouvoir, en définitive, assumer et assurer, sur le long terme, ce « souci environnemental » qui est, malgré les idéologies « progressistes » et consuméristes, le fondement de toute « mesure » (au sens grec du terme, comme la traduction de pan metron : « de la mesure en tout ; jamais trop, toujours assez ») nécessaire à la vie et à l'équilibre des sociétés humaines, à la justice sociale elle-même.
    Que l'on ne s'étonne donc pas que le lys puisse être le meilleur symbole, aujourd'hui, de ce combat écologique qui s'avère désormais une cause politique d'urgence, non de la précipitation et de l'éphémère mais de l'enracinement et du temps long...
     
    Notes :
    (1) : « Le temps c'est de l'argent », formule qui donne son sens même au capitalisme désinhibé qui rompt avec ce vieux « capitalisme » (le terme est-il exact, d'ailleurs ? La question mériterait d'être posée) encore familial et traditionnel qui se reconnaissait quelques limites et pouvait accepter un certain partage des fruits de l'économie, tout en valorisant le travail des producteurs et pas seulement « la » seule production, sans limites, ni sociales ni environnementales...
    (2) : un renversement dont les conséquences se verront dès le XVIIIe, siècle dit « des Lumières », et encore plus dans les siècles suivants avec les révolutions industrielles et économiques d'une part, et « l'imposition douce » de la société de consommation d'autre part.
    (3) : Jacques Ellul (1912-1994), historien et sociologue, contempteur de la société technicienne et l'un des précurseurs du courant de la décroissance.
    (4) : N'est-ce pas là la définition même du « capitalisme vert », aujourd'hui qualifié de « développement durable » ? Car il s'agit de « faire des affaires » en réparant les dommages du « développement » et d'une société de consommation que celui-ci, pourtant, tend à atteindre « pour tous » et à donner « à tous », non selon leurs besoins véritables mais selon leurs désirs suscités par cette même société séductrice de consommation, si tentatrice par le biais de la publicité et du crédit, autre nom sympathique de l'endettement...
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : la société de consommation et de croissance est en train de rendre notre monde inviv

    Est-ce ce monde-là, masqué, stérilisé et si peu naturel, que nous souhaitons pour les générations à venir ? (dessin paru dans La Croix hebdo du samedi 9 octobre). Pour éviter cela, promouvons l’écologie intégrale, celle qui n’oublie aucun aspect de l’environnement ni la personne humaine elle-même, personne enracinée et responsable, soucieuse d’elle-même, de son prochain et de sa descendance ! 

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : LA REPUBLIQUE, C'EST LEUR INSTRUMENT DE DESTRUCTION DE LA FRANCE...

    LA REPUBLIQUE , C EST LEUR INSTRUMENT DE DESTRUCTION DE LA FRANCE ... ILS ONT MEME REUSSI POUR PERENISER LEUR SYSTEME , A L IMPRIMER DANS LE CERVEAU DU PEUPLE COMME SEUL REPERE IDENTITAIRE . DU COUP , LES FRANCAIS VEULENT SAUVER LE MAL QUI LES RONGE . GENIAL ET DIABOLIQUE...

    LA REPUBLIQUE EST LE PIRE ENNEMI DE LA FRANCE , C EST LE SEUL QUI NOUS A DETRUIT ET MIS A GENOUX PAR LA MANIPULATION , L ENDOCTRINEMENT ET LE MENSONGE DE L HISTOIRE . TRANSFORMER UN COUP D ETAT ET UN GENOCIDE EN REVOLUTION DU PEUPLE , C EST LA TOUT LE COUP DE GENIE DE 1789...

     

    Stephane Lhomme

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : les Royalistes contre la privatisation de la plage de la Baule.

    Il y a quelques années, les Royalistes du GAR mettaient en garde contre la privatisation de la plage de La Baule au profit de Veolia. Malheureusement, nos craintes sont aujourd'hui confirmées, et Veolia n'est là que pour ramasser de l'argent sans même nettoyer correctement la plage, comme certains amis ont pu s'en rendre compte par eux-mêmes... Il est temps de congédier Veolia, et sans indemnités !!

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : le CETA c'est la mort de l'agriculture.

    Pendant la crise sanitaire, le libre-échangisme abusif et destructeur poursuit son œuvre antisociale. Le CETA, traité de libre-échange entre l'UE et le Canada n'est pourtant toujours pas complètement ratifié, et les Royalistes ne l'oublient pas !

    Mais, au-delà, c'est par notre attitude de consommateurs responsables et loyaux envers notre pays que nous pouvons faire échouer ou dévaluer ce traité du CETA : nos métiers de la terre et nos agriculteurs en valent la peine !

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Versailles, cultivons la grandeur de la France !


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    Il ne sert à rien d’envier des temps oubliés mais l’empirisme permet d’imaginer que les talents et célébrités existent de tout temps. Ils ne peuvent éclore que par de saines institutions qui savent et servent de tuteur pour qu’ils grandissent, pour la plus grande gloire de l’esprit et des peuples…
    Sortie d’une terre ingrate où les marécages malsains donnaient le mal à mourir, tu devins par l’ambition d’un Roi, la merveille que les siècles ne purent ternir. Bien des peines et des souffrances humaines en furent le ciment. Chaque pierre contient sueur et sang d’un peuple se hissant vers le divin. Les temps étaient rudes, loin de quelques compréhensions humaines, la nature était ainsi comme d’ailleurs de tous temps. Seule la compréhension chrétienne atténua les souffrances humaines, loin des promesses que des temps futurs maquilleront hypocritement en république au faux masque de liberté.
     
    Ce grand œuvre d’un château palais, posé dans la nature au milieu de multiples bassins, poétiquement dessinée, devient une symphonie que les yeux de multiples générations regardent et entendent avec admiration. Chaque allée comporte ses mystères dans des labyrinthes infinis. Et oui, l’enjeu de ses peines, souvent incomprises des peuples, fit de l’ingratitude de l’endroit, le centre du monde, que les temps que nous vivons, fait souvent regretter. Louis Dimier disait et il avait raison, que la tyrannie de Louis XIV n’a gêné que des gens qui n’ont pas vécu sous son règne…
     
    Les doigts d’agiles jardiniers sculptent avec amour, chaque espace et bosquet, pour le regard des nymphes attirés par l’amour des lieux comme la rencontre fortuite, d’un possible prince de leurs rêves. De multiples fleurs aux couleurs criardes et pastels, sourient au passage des belles, qui dans un instant d’éternité se comparent aux princesses de jadis, tels des elfes aux milles contes et légendes…Il ne faut pas grand-chose pour imaginer, un instant, l’espace soudainement immobilisé dans le temps, entendre chuchoter, à l’orée d’un bassin abrité de quelques arbres penchés : « Vous me plaisez infiniment Madame. J’aime votre âge et ce regard fixé sur moi qui en dit long. J’ai fait ce premier pas pour vous mettre à votre aise et vous donner le droit de faire le deuxième à votre heure. Souvenez-vous cependant que je n’aime pas attendre », se serait exprimé un possible Louis XIV sous la plume de Sacha Guitry. Sous l’œil du Dieu Neptune trônant au bassin central, aux passage des oiseaux curieux, y faisant une halte, quelques barques enchanteresses promènent les amoureux…
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Hommage de l'Action Royaliste Rennaise à Pierre Boutang.

    Pierre Boutang est né il y a 105 ans, le 20 septembre 1916. Ce philosophe brillant et cet intellectuel qui est le symbole même de la fidélité royaliste consciente, reste un de nos maîtres.
    Voici un extrait d'un de ses textes qui fondent, d'une certaine manière, notre combat royaliste :

    « L'âge des héros rebâtira un pouvoir ; il n'est pas de grand siècle du passé qui ne se soit donné cette tâche : même aux âges simplement humains, où les familles, lassées de grandeur, confiaient à quelque César leur destin, à charge de maintenir le droit commun, le pouvoir reconstruit gardait quelque saveur du monde précédent. Notre société n'a que des banques pour cathédrales ; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel « appel aux conservateurs » ; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien. »
    Un véritable "appel au roi" !!