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Rechercher : Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi la Monarchie ?

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : le trop-plein républicain !!

    Pléthore de candidats à droite, à gauche et ailleurs en prévision de la prochaine élection présidentielle de 2022.
    En son temps, le fondateur de la Vème République s'en était déjà moqué, à sa manière : " Ce qui est à redouter, à mon sens, après l'événement dont je parle [son décès...], ce n'est pas le vide politique, c'est plutôt le trop plein !.."

    Il faut bien reconnaître que, sur ce coup-là, il ne s'était pas trompé !!
    La Monarchie royale aurait cet immense avantage d'épargner à la France cette débauche d'énergie et de démagogie en réservant la première place, non à un homme seul, mais à une dynastie dont le rôle ne serait pas de promettre mais de garantir l'unité et la permanence de l’État, au-dessus des querelles partisanes !
    Illustration extraite du JDD, du 1er juillet 2021, qui présente quelques uns des candidats déclarés ou pressentis. Depuis, certains se sont retirés quand d'autres se sont rajoutés...
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : mieux vaut le Roi que le pire.

    Le pire... En fait, la République avec son carcan de certitudes et de démagogie nous entraîne toujours plus bas, et cela se ressent sur la scène internationale comme sur la question sociale en France, et nous en sommes fort malheureux.

    Royalistes, nous aimons notre pays, cette vieille nation millénaire née de l'action des rois capétiens et de l'union de ceux-ci avec les communes et les peuples de France au long d'une histoire parfois terrible, souvent glorieuse, toujours ambitieuse. Voir notre pays devenir, une fois de plus à la veille de 2022, la proie des grands féodaux politiciens qui, désormais, ne pensent plus qu'à la présidentielle, cela nous désole !
    Mais, Royalistes, nous sommes serviteurs de la nation, et nous ne renonçons pas à porter ses couleurs, à la voir au-delà de ceux qui la dirigent aujourd'hui si mal, et nous cultivons la petite fleur "espérance".
    Oui, "mieux vaut le roi que le pire" : à nous de faire que le pire ne soit plus, et pour cela, il faut que le roi soit là !!
    Militez, militons pour une Monarchie royale, sociale et fédérale des peuples de France !!
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : ”sauver la nature”.

    "Sauver la nature", c'était déjà le mot d'ordre qui ornait cette couverture d'un album de 1972 offert par une marque de produits laitiers français et qu'il fallait compléter par des vignettes achetées avec les paquets de yaourts.

    Un demi-siècle après, c'est toujours le mot d'ordre du moment, et c'est une urgence ! Mais que de temps perdu depuis 1972, que d'occasions gâchées ! Au-delà des initiatives personnelles ou associatives, c'est d'une grande politique d’État écologique dont notre pays a besoin, et non de quelques beaux discours. Mieux, c'est d'un État qui incarne une écologie enracinée accordée à notre pays, à ses paysages, sa biodiversité, ses traditions, dont la France a besoin !
    Vous voulez l'écologie enracinée ? Pour la rendre efficace et durable, la Monarchie royale est la mieux placée, disposant du temps long et s'enracinant, par elle-même, dans un pays qu'elle a contribué à fonder et à développer.
    N'appelait-on pas jadis le Roi "le jardinier de France" ?
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi être royalistes aujourd'hui ?

    La réponse du Groupe d’Action Royaliste (partie 1 : l’état des lieux, un peu désabusé...)
     
    Aujourd’hui, malgré les efforts des militants monarchistes de toutes tendances et les nombreuses publications écrites comme audiovisuelles de notre Groupe d’Action Royaliste, le royalisme lui-même semble presqu’invisible aux yeux de nos contemporains, baignés dans l’ambiance distractionnaire de la société de consommation, jadis rebaptisée (avec une certaine prescience) “consom-nation” par Louis Pauwels.

     
    Cela se traduit par une marginalisation évidente dans le paysage politique français, aujourd’hui monopolisé par les tenants du “tout démocratique” et du “politiquement correct”, de Mélenchon à Le Pen, en passant par Macron ou Hidalgo. Cette situation gêne, il faut bien le reconnaître, la perception des idées royalistes, trop souvent limitée, dans l’esprit de nos concitoyens, à quelques mondanités ou à des anecdotes, mélanges d’activisme et de folklore...
     
    Pourtant, au moment où la Ve République doit affronter les défis de la globalisation et de la logique globalitaire (néolibéralisme, idéologie consumériste, démocratisme élitaire...), mais aussi les effets d’une série de crises (sociale, sanitaire, géopolitique même) ; au moment où les intelligences les plus vives ressentent un “malaise de civilisation” (prémisses d’une crise de civilisation ?), l’idée d’une instauration monarchique, si elle apparaît certes lointaine (autant dans le passé que pour l’avenir), doit revenir dans le champ des possibles : la Monarchie royale, au regard des données politiques et institutionnelles actuelles, reste (et sans doute, de manière plus précise, redevient) nécessaire pour notre nation aujourd’hui moins sûre d’elle-même (malgré l’agitation macronienne) et fragilisée par des forces externes (diplomatie états-unienne de Biden, règlementarisme européen, activisme ottoman en Méditerranée...) et internes (ethno-nationalismes séparatistes, communautarisme religieux ou sociologiques, « politiquement correct »...)
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi être royalistes aujourd'hui ?

    La réponse du Groupe d’Action Royaliste (partie 3 : la transmission héréditaire de la magistrature suprême de l’État, une chance pour la France ?)

    Ce mode de succession du roi-père au roi-fils apparaît comme la règle la plus simple, filiale et familiale, mais elle est difficile à faire admettre ou, simplement, à faire comprendre aujourd’hui où tout semble devoir être soumis à un “choix” (“pourquoi lui et pas moi ?”, “il faut choisir le meilleur” etc..) Sans doute est-ce une résultante de l’individualisme de masse, distillé et conforté par la démocratie marchande, dont Georges Bernanos disait qu’elle était le meilleur instrument du capitalisme anonyme et anarchique.
    N’hésitons pas à aller à contre-courant des idées reçues et des conformismes : l’hérédité est, non seulement le symbole, mais aussi le principe fort et actif de la Monarchie “à la française”. Ainsi, par cette succession institutionnelle du père au fils, la plus simple qui soit, la plus naturelle possible en respectant les rythmes de vie de l’homme, le Roi, et l’État qu’il incarne le temps de son règne, échappent au “choix” : le roi n’a pas choisi de l’être, comme il n’a pas choisi de naître là, à un moment donné, fils de roi, donc appelé, statutairement, mécaniquement et naturellement, à ceindre, un jour, la couronne. Cela ne lui donne pas de droits mais lui fixe des devoirs, dont le premier est d’assumer sa charge monarchique, le jour venu.
    Ce mode de succession a donc quelques forts arguments à faire valoir. Roland Mousnier mettait en avant l’argument historique : « L’hérédité n’a jamais produit une succession de rois aussi médiocres que celle des présidents de la IIIe République française (à une ou deux exceptions près), ce qui s’est terminé par l’effondrement de juin 1940, la plus grande catastrophe de l’histoire de France ».
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : République ou Royauté.

    Le Groupe d’Action Royaliste communique, ce dimanche 20 juin 2021 :
    L’abstention spectaculaire lors de ce premier tour des élections régionales et départementales n’est pas une surprise, si ce n’est par son ampleur, inédite pour une élection nationale sous la Cinquième République. A celle-ci, nous distinguons plusieurs causes :

    - La reproduction des clivages nationaux, souvent liée à une campagne trop « nationale » quand il s’agissait de voter pour les Régions et les Départements. Néanmoins, la « claque » infligée aux listes gouvernementales reste un signal fort du désaveu de la politique menée par l’actuel gouvernement, sans pour autant remettre en cause les fondements de celle-ci, puisque les listes « traditionnelles » restent dominantes, profitant d’ailleurs de l’abstention elle-même et de la « prime aux sortants » ;
    - La « fatigue démocratique » qui est de plus en plus marquée dans notre pays mais aussi dans nombre de Démocraties occidentales, et qui semble liée au discrédit de la démocratie représentative considérée comme trop éloignée des attentes des électeurs concrets, comme l’avait déjà signalé la révolte des Gilets jaunes en 2018-19. Cette dernière se traduit, non plus par un vote protestataire, mais bien plutôt par une « absence électorale » ;
    - Une centralisation trop marquée des pouvoirs en République qui empêche encore les Régions de jouer un rôle véritable dans la gestion des crises et la valorisation des atouts de chacune d’entre elles : trop souvent, le « pays légal » est, en fait, le « pays central » (ou « parisien »), au risque de désespérer les citoyens des provinces. De plus, le découpage des Régions pratiqué par la République de M. Hollande au milieu des années 2010 empêche nombre d’électeurs de se reconnaître dans les grands ensembles régionaux, souvent trop artificiels et anhistoriques…
    Le Groupe d’Action Royaliste ne peut évidemment se satisfaire d’une telle situation dans laquelle le « pays réel » (au sens global du terme) est si mal représenté et les intérêts des Régions si peu valorisés, et il en appelle à une refondation de la légitimité politique qui ne peut que passer, si l’on veut qu’elle soit efficace et pérenne, par l’instauration, dans les délais les plus raisonnables au regard de l’urgence française, d’une Monarchie royale et fédérale : celle-ci peut permettre, en rendant son indépendance de parole et d’action à la magistrature suprême de l’Etat, une nouvelle forme de représentation nationale, moins partisane et plus concrètement représentative de la pluralité française, de ce que l’on pourrait nommer « les pays réels de France ». De plus, elle autorise, par nature, « des démocraties locales » actives et utiles, au niveau régional, mais aussi communal, sans en oublier les dimensions sociales et professionnelles. C’est en rendant aux Français leurs pouvoirs civiques, à travers des institutions locales qui leur sont proches et dans lesquelles ils peuvent s’exprimer et agir, au-delà des structures de partis et des manœuvres politiciennes, qu’ils reprendront goût à l’engagement civique et électoral, nécessaire à l’harmonie sociale et à la continuité nationale et historique.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : halte aux délocalisations spéculatives !

    Les délocalisations sont devenues une banalité dans notre société contemporaine et dans cette mondialisation qui a cessé d’être heureuse pour les Français et, plus particulièrement, pour les classes moyennes et populaires.

    Il n’y a pas une semaine sans que telle ou telle entreprise n’annonce qu’elle ferme des usines en France pour les déménager dans des pays de l’Europe de l’Est, d’Afrique du Nord ou d’Asie, des pays où le coût de la main-d’œuvre est parfois dérisoire et dans lesquels les droits sociaux des travailleurs sont des plus réduits, voire inexistants. Sans même parler du respect des règles sanitaires les plus élémentaires et de celui de l’environnement…
    Pour les entreprises qui délocalisent (y compris dans le secteur pharmaceutique), il s’agit de satisfaire aux exigences d’actionnaires peu regardants sur la manière dont leur argent prospère : or, le profit devient injuste quand il est oublieux de ceux qui travaillent.
    Il est donc plus que temps de réagir avant de voir disparaître tout le tissu industriel français, tous les savoir-faire ouvriers, tous les emplois industriels…
    Il est temps de réagir avant que la France ne soit plus qu’une simple « terre à touristes », aujourd’hui empêchés par la crise sanitaire de la Covid-19, et qu’elle soit incapable de produire autre chose que des dépliants publicitaires…
    Que proposent les Royalistes Sociaux ?
    - Favoriser les activités de Recherche pour permettre aux industries françaises d’innover et de produire en France, dans les secteurs traditionnels comme nouveaux : la matière grise est une des chances de notre pays et il faut lui permettre de développer ses potentialités pour éviter la « fuite des cerveaux », véritable « délocalisation intellectuelle ».
    - Sanctionner les entreprises qui délocalisent et ferment des usines en France alors qu’elles font des bénéfices, par un système de taxes sur leurs produits fabriqués à l’étranger quand ils pourraient l’être dans notre pays.
    - Promouvoir les entreprises qui choisissent de rester dans notre pays par un allégement de leurs charges et par une priorité donnée à celles-ci dans les travaux et les équipements des pouvoirs publics locaux.
    - Lancer une politique de grands travaux en France comme la construction de la Grande Gare de Paris et une politique industrielle nationale digne de ce nom, sans négliger les possibilités offertes par les grands mouvements de la Transition énergétique comme de la Transition écologique.
    Mais la République a-t-elle la volonté d’agir pour le Travail français, elle qui est de plus en plus soumise à une Union européenne qui ne pense plus qu’en termes de « libre concurrence » et interdit toute politique d’Etat de protection des emplois et des entreprises nationales ?
    Si nous sommes Royalistes, c’est parce que nous sommes Sociaux et que nous pensons qu’il faut redonner au Politique les moyens d’agir et d’intervenir quand les droits sociaux sont menacés par « l’économie sauvage ». Pour cela, il faut penser et agir pour promouvoir un État politique capable de remettre l’économie à sa juste place sans négliger les impératifs sociaux : c’est la définition même de la Monarchie sociale française.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : la Monarchie face à la mondialisation. Partie 3 : L'indépendance de la parole royale

    Pour tenir sa place dans le concert des nations, la France se doit d'être elle-même et d'avoir la volonté de sa liberté, mais aussi d'enraciner sa politique dans la durée et la mémoire, ce que, mieux qu'une République présidentielle ou parlementaire, peut faire et assumer une Monarchie royale qui ne détient pas son pouvoir ni sa légitimité d'un « vote de fracture » d'une majorité contre une minorité : par essence, la Monarchie royale, « non élue », n'est pas d'un camp contre l'autre, elle est au-dessus de la mêlée politique sans pour autant être indifférente ou insignifiante.

    En somme, elle est arbitrale, et, comme l'arbitre d'une rencontre de balle-au-pied, elle suit la partie mais ne la joue pas, se contentant de « distinguer » entre des points de vue qui peuvent être, pour de multiples raisons, divergents, et de décider de valider ou non telle ou telle option de grande politique, par sa signature ou son « conseil ».
    Car la Monarchie royale, de par sa position au-dessus des débats politiques et des actes gouvernementaux eux-mêmes, et en dehors du Pays légal partisan (sans pour autant méconnaître son existence et nier ses particularités, ce qui ne veut pas forcément dire que le souverain s’en satisfasse…), assume et incarne l’unité de la nation, comme une sorte de clé de voûte discrète et trop haute pour qu’on l’aperçoive nettement ou que l’on s’y intéresse vraiment en temps ordinaires. Les temps de grande crise (militaire ou, ici, sanitaire) révèlent la force discrète et tranquille de la Couronne, en offrant aux citoyens un point de repère dans la tempête qui, comme un phare scintillant, rassure et prévient (et prémunit ainsi) du danger. « Voici une autorité unipersonnelle. Elle n’est pas affectée par les changements politiques qui peuvent intervenir dans les hémicycles parlementaires. Elle n’est pas tributaire d’une élection périodique. Elle n’est pas affectée par la composition en mosaïque qui préside à l’aménagement des autres institutions publiques. Peut-être même fait-elle, dans les Etats les plus diversifiés ou les plus complexes, figure de symbole des préoccupations communes ? (1) ». Le souverain est celui qui porte, à travers sa personne (qui n’est « une » que physiquement, étant « famille » historiquement et étatiquement, et se voulant « toutes » nationalement), la charge émotionnelle de l’Etat, comme la protection accordée à tous : il apparaît comme une sorte d’intercesseur entre les individus de la nation et des forces mystérieuses auxquelles l’on croit plus facilement, parfois de façon superstitieuse plus que religieuse, dans les périodes agitées ou sombres de l’histoire. Marc Bloch avait bien compris cela quand il évoquait les « rois thaumaturges » et « le mystère de Reims » (lieu du sacre des rois de France), sortant apparemment du simple « rationnel » pour voir plus profond dans la psychologie des hommes… C’est cette sorte de « magie » qui fait que la Monarchie, quelle qu’elle soit son influence réelle sur les événements et sur les pouvoirs, est écoutée quand les pouvoirs gouvernementaux sont, eux, plus facilement accusés (à tort ou à raison, selon les cas) de « ne pas tout dire » : la parole royale n’est pas attendue comme une explication ni comme une médication, mais comme une médiation et un appel à une sorte « d’au-delà du politique ». Du coup, elle donne du sens aux choses, et s’avère plus rassurante, voire plus « résistante » : elle n’est pas une promesse, elle est plutôt l’espérance ou, en reprenant le fameux mot de Bernanos, « le désespoir surmonté ». Il n’est que de relire le message du roi George, père d’Elisabeth, ce fameux « discours d’un roi » dont le beau film éponyme montre l’élaboration difficile. La reine sa fille, 80 ans après, poursuit cette œuvre royale : « Venant d’une souveraine qui a connu les heures les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale, les mots prennent un sens rare. Et c’est bien à cet « esprit de la nation » cher à son père, le roi George VI, qu’elle a, dans ce discours écrit par ses soins, subtilement fait appel. ». Et il est intéressant de noter que, dans les monarchies d’Europe où le monarque s’est exprimé, le ressenti a été le même : « à l’ombre des grands arbres, l’on se presse pour éviter les feux trop brûlants du soleil ou les chutes infernales des eaux sur terre », pourrait-on dire. Cela est d’autant plus visible quand les gouvernements locaux sont controversés…
    (à suivre)
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi la Monarchie ? Partie 2 : D'un roi à un autre, la continuité.

    Le mode de succession au trône en France épargne au pays une vacance de l’État (d’où la formule évoquée jadis : « le roi ne meurt jamais », « le roi » qu’il faut comprendre comme l’État…) ou une bataille violente et forcément destructrice des amitiés, voire des équilibres politiques du pays, pour la conquête de celui-ci :

    c’est aussi un gage de renouvellement, ne serait-ce que par le fait qu’en général (il peut y avoir des exceptions, certes) le nouveau roi est d’une autre génération que celui à qui il succède, et qu’il est d’un « autre temps », sans pour autant dévaluer le précédent (tout le contraire de l’attitude d’un Hollande, en 2012, à l’égard de son prédécesseur…).
    Ainsi, tout en assurant la continuité de l’État, il peut en apprécier différemment la politique ou les enjeux du moment : ce n’est pas une rupture, mais plutôt une évolution, une « autre politique » rendue possible par l’arrivée d’un nouvel homme, d’une nouvelle équipe à la tête de l’État. La continuité ainsi permise, reliant l’hier et le demain par le roi du présent et qui ne peut se confondre avec du fixisme, assure la parole de l’État, garantit la réalisation des grandes politiques fondée sur la durée, tant sur le plan environnemental que social ou diplomatique : l’arrivée au pouvoir d’un nouveau roi n’est pas une remise en cause des politiques précédentes mais assure leur pérennisation ou, si elles ne semblent plus fonctionner, leur remise à plat. Bien sûr, la réalité est parfois moins simple, mais la durée inscrite par la Monarchie à la tête de l’État est un gage de sécurité politique et diplomatique qui, d’ailleurs, permet aux gouvernements de travailler plus librement, sachant que la question de la magistrature suprême ne se pose plus, ce qui désarme déjà quelques velléités politiciennes…
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : plaidoyer pour la Monarchie. Partie 1 : la persistance d'un courant d'opinion favora

    Un récent sondage nous apprenait que 17 % des Français étaient favorables à l’établissement d’une Monarchie en France, et cela plus de deux siècles après la fracture révolutionnaire et plus d’un siècle et demi après le départ en exil du dernier roi ayant effectivement régné. 

    Entretemps, cinq Républiques sont nées et quatre ont disparu, souvent dans des affres peu glorieuses, du coup d’État à la défaite militaire, sans oublier deux empires et un « État français » : deux siècles durant lesquels la question institutionnelle ne cesse d’être posée, et cela même si l’actuelle République, cinquième du nom, semble avoir réussi une certaine synthèse entre les différentes traditions politiques du pays, synthèse néanmoins remise en question aujourd’hui par les nostalgiques de la IIIe (ou de la IVe) République qui la trouvent « trop monarchique » quand les royalistes la trouvent, eux, trop républicaine ou « monocratique », trop jacobine ou laxiste…
    Plusieurs éléments peuvent, en tout cas, expliquer et motiver la persistance d’un courant d’opinion favorable à la Monarchie royale, même si celui ne se traduit ni dans les urnes ni dans le paysage politique lui-même, apparemment monopolisé par les seuls républicains (ou proclamés tels) de toutes les couleurs du prisme politique. L’actuelle campagne présidentielle, un an avant le premier tour de l’élection, agite déjà les milieux politiques et médiatiques, mais, à bien y regarder, ne sommes-nous pas, depuis que le quinquennat a été établi au début des années 2000, en « présidentielle permanente » ? Or, cette élection à la magistrature suprême de l’État apparaît toujours comme « la reine des élections », la plus courue en tout cas pour les partis et les politiciens, et la plus mobilisatrice des électeurs, désormais fort boudeurs lors des scrutins parlementaires, régionaux ou, même, municipaux. Paradoxalement, cela peut accréditer l’idée que les Français veulent élire un Chef de l’État auquel ils attribuent des pouvoirs importants, quasi-monarchiques, comme s’ils avaient besoin de cette autorité de type monarchique pour sentir qu’ils appartiennent au même peuple, à la même nation… L’élection du président au suffrage universel direct était, jadis, vue par ses opposants comme le signe d’une « monarchisation » du pouvoir, et, du temps du général de Gaulle, Le Canard enchaîné décrivait celui-ci comme un roi versaillais et absolu et son gouvernement comme une Cour à ses ordres, en attendant celui que le journal satirique annonçait comme le « dauphin » : le comte de Paris…
    Quelques autres indices peuvent signaler la persistance d’une opinion monarchiste, et l’actualité nous en a fourni une nouvelle preuve avec l’émotion soulevée dans notre République lors du décès du prince Philippe, époux de la reine Elisabeth d’Angleterre, et les cinq millions de téléspectateurs hexagonaux des funérailles princières, en un après-midi ensoleillé, ne sont pas totalement anodins, y compris politiquement parlant. Car, à défaut de vivre en Monarchie, nombre de Français regardent celle de nos voisins avec des yeux émerveillés pour certains, seulement curieux pour d’autres, et beaucoup de ceux-ci se disent peut-être, au fond de leur cœur, « pourquoi pas la Monarchie chez nous ? ». Après tout, la question mérite bien d’être posée, et cela même si l’advenue d’une instauration royale en France paraît, sinon totalement compromise, encore fort lointaine…
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Plaidoyer pour la Monarchie royale. Partie 2 : L'unité royale plutôt que l'urne qui

    En ces temps de crises, de trouble et de présidentielle permanente qui occupe tous les médias sans discontinuer, la Monarchie royale « à la française » ne serait pourtant pas si choquante et, même, elle pourrait bien conjuguer espérance et nécessité, tout en renouant avec le fil d’une histoire qui, tranché violemment hier, pourrait à nouveau réunir des Français aujourd’hui soucieux de concorde et de tranquillité, y compris politique…

    Quelques arguments plaident en sa faveur comme celui de l’unité nationale au-delà des querelles politiques et des grands intérêts de ce qu’il n’est pas incongru de qualifier de féodalités financières et économiques : car le roi ne doit rien à un choix électoral forcément clivant et séparateur qui divise en clans idéologiques, et son indépendance vient du principe même de la transmission héréditaire de la magistrature suprême de l’Etat, la naissance ne pouvant s’acheter ou se forcer. Bien sûr, c’est l’argument parfois le plus difficile à entendre pour nous qui sommes habitués à choisir le Chef de l’Etat que nous semblons sacrer de notre vote avant que de le dénoncer dès les mois suivants dans un élan d’ingratitude qui, visiblement, n’appartient pas qu’aux princes… Néanmoins, l’avantage de la succession royale est qu’elle accompagne le temps et qu’elle est l’humilité devant la nature humaine et ses propres limites : dans la tradition française, ce mode de transmission de la magistrature suprême de l’État se résume en une formule « Le roi est mort, vive le roi ! ». C’est-à-dire que c’est de la disparition physique du prédécesseur que naît le pouvoir du successeur. D’un drame, la mort, la royauté fait un passage vers une autre vie, une autre personne, celle-là même qui savait qu’un jour elle régnerait mais qui ne savait ni le jour ni l’heure, dans une incertitude qui, pourtant, n’ouvre pas vers l’inconnu mais vers le « prévu ». Cela explique l’autre formule traditionnelle de la royauté en France : « Le roi ne meurt jamais ». En effet, la mort physique d’un monarque n’est pas la mort de l’Etat, mais son renouvellement : le fils succède au père, naturellement, tel que cela était annoncé depuis sa naissance et son titre de dauphin. Quand la République déchire autour de l’urne, la Monarchie royale unit autour du cercueil, et du trône…

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : la République ne défend plus nos emplois ! Cessons de défendre la République !

    Knorr aujourd'hui, Bridgestone hier : chaque mois, des milliers d'emplois sont supprimés en France pour satisfaire au désir de profits immédiats des multinationales et de leurs actionnaires.

    A chaque fois, c'est le même discours de la République qui "condamne" mais, réellement, ne fait pas grand chose pour empêcher ces délocalisations, piégée qu'elle est par son respect d'une mondialisation qui, en fait, ne respecte ni la justice sociale ni les travailleurs eux-mêmes !
    Il est temps de changer de logiciel et de remettre la justice sociale au cœur de la stratégie économique de notre pays, et, puisque la République, malgré les efforts de quelques ministres plus patriotes et sociaux que d'autres, n'est que soumission à la mondialisation, il est temps de penser et de passer à autre chose : oui, la Monarchie sociale française est cet autre régime possible, celui qui peut poser l'intérêt national d'abord, en économie comme dans les affaires sociales.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : aimer la France.

    Aimer la France est une passion que certains voudraient aujourd'hui éradiquer comme une maladie honteuse : or, il n'y a pas de honte à aimer, et aucune à aimer la France en particulier, cette particulière nation historique qui, Français, nous est propre, nés que nous sommes sur sa terre et inscrits dans son histoire et son présent.

    D'autres n'ont pas cette chance natale mais viennent y frayer, parfois s'y joindre et, par leur amour nouveau qui lui redonne toujours quelques couleurs supplémentaires, confirmer la belle formule de Bainville : « Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation. »
    Assassiné en janvier 2015 dans les circonstances que l'on sait, l'écrivain Bernard Maris, à qui l'on doit quelques textes forts de dissidence économique et une très belle étude sur Genevoix et Jünger, a laissé en héritage un livre paru la même année et qui s'intitule « Et si on aimait la France » : les longs extraits jadis publiés dans l'hebdomadaire Marianne (17-23 avril 2015) dévoilent quelques aspects de cet amour vrai pour une France qui, si nous n'en voyons pas tous les mêmes attraits et n'en sommes pas tous amoureux de la même manière, n'a jamais cessé d'inspirer les plus nobles sentiments et, parfois, les actions les plus folles.
    S'il n'apprécie guère le Maurras de la « divine surprise », il n'en rend pas moins hommage à bien d'autres qui peuvent agacer les Bernard-Henri Lévy et Clémentine Autain, par exemple, ces cuistres actuels de la « culture de gôche » qui prônent le libéral-nomadisme et refusent l'enracinement. A ceux-là, Maris préfère « les historiens dits de droite, de Bainville à Tocqueville en passant par Pierre Chaunu et Patrick Buisson ». Il poursuit : « Je lis même courageusement le Dictionnaire amoureux de la France de Tillinac, sympathique Gault et Millau de la franchouille, avec Cyrano et d'Artagnan, et Jeanne la Bonne Lorraine, et les nichons de la Pompadour qui donnèrent forme à nos coupes de champagne », et rappelle qu'il a connu « des Français pleins de gaieté. Authier, Lapaque et leur bande, par exemple ». « Et si j'écrivais pour eux ? Pour les désespérés si drôles ? Houellebecq, Cabu, Reiser, Cioran ? » En fait, Bernard Maris écrit pour beaucoup d'autres et, en particulier pour tous les Français et ceux qui, même loin d'elle, aiment la France.
    Il nous rappelle aussi que cet amour de la France n'est la propriété privée de personne mais la possibilité publique de tous : que des anarchistes, que l'on croit parfois sans attaches, soient des passionnés de la France ne nous surprend pas, nous qui avons jadis lu Proudhon et qui savons que ce sont aussi (et entre autres) des anarchistes espagnols qui participèrent, sous les ordres du monarchiste Leclerc, à la Libération de Paris ! Ainsi, Maris évoque, par exemple, François Cavanna comme l'un des « plus grands défenseurs de la France (…), anarchiste, fils de maçon immigré italien, fondateur de Hara-Kiri puis de Charlie-Hebdo, rat d'archives et grand connaisseur de la période des rois dits fainéants, incroyable goûteur et apprêteur de la langue, ennemi radical du point-virgule que j'adore, et le meilleur conteur de l'histoire et de l'architecture de Paris. »
    La France aimée, y compris de ceux qui n'y sont pas nés et qui valent mille fois mieux, bien souvent, que ces libéraux mondialisés de type Jacques Attali ou Pierre Moscovici, ces salopards en costume qui méprisent notre pays, « trop petit » selon eux, ou « trop irréaliste » ! Bernard Maris vante ainsi « Mustapha, algérien, correcteur de son métier, immigré, Mustapha dont la syntaxe est tellement parfaite qu'il en remontrerait au Bon Usage – fait par un Belge, si j'ai bonne mémoire. » Et l'on pourrait y ajouter Max Gallo, Andreï Makine, ou Milan Kundera et, bien sûr, Léopold Sedar Senghor !
    Maurras parlait de la déesse France : elle est, en tout cas, notre éternelle passion, et nous aimons qu'elle soit aimée des nôtres et des autres...
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : étudiants en détresse...

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    Aujourd'hui en France, nombre des étudiants d'université et de grandes écoles sont condamnés à rester chez eux, loin des amphis de cours et des salles de TD. Cela a de lourdes conséquences psychologiques et risque d'entraîner une forte démotivation des étudiants, préjudiciable à leur avenir.
    Au-delà de ce constat terrible, que faire ? Sans doute faut-il permettre en tout premier lieu, avec des précautions renforcées, le retour en présentiel des étudiants, dans les mêmes conditions rigoureuses que les élèves des classes prépas et des lycées, et leur permettre ainsi de renouer avec une vie sociale et universitaire qui ne soit pas que virtuelle et digitale.
    Mais, encore au-delà de ces mesures d'urgence qui peuvent prendre de multiples formes (retour en cours, soutien par les enseignants et les associations étudiantes - et pas forcément les syndicats, peu appropriés aujourd'hui à cette mission éducative -, aides numériques des communes et des régions en complément des cours, ouverture complète des bibliothèques et d'annexes etc.), il paraît nécessaire de repenser les lieux d'enseignement du lendemain, moins grands, plus décentralisés et proches des familles des étudiants, et de préparer un nouvel aménagement du territoire universitaire, en rupture avec la lourde machine kafkaïenne actuelle. Régionalisation, communalisation des universités et des grandes écoles ; autonomie et patrimoine corporatif des établissements scolaires et universitaires ; formation plus large et plus approfondie des personnels d'accueil des étudiants (enseignants, agents administratifs, techniciens, etc) pour assurer un encadrement plus personnalisé et plus efficace (plus enraciné, pourrait-on dire), avec des liens plus étroits avec les mondes du travail et de la culture locaux : voici quelques unes des propositions et des pistes de réflexion et d'action des Royalistes sociaux du Groupe d'Action Royaliste.
    (à suivre)