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Rechercher : Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi la Monarchie ?

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Monarchie enracinée, écologie assumée !

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    Quand nous disons, en tant que royalistes, que le pouvoir politique a le devoir de protéger ceux qui vivent maintenant et ceux qui vivront demain sur notre territoire (et au-delà, car la France n'est pas seule sur cette planète, bien sûr, mais elle a des devoirs à l'égard du monde, c'est sa vocation profonde, sa légitimité historique), nous pensons aussi à ce qui donne à la vie ses belles couleurs, ses saveurs particulières, ses senteurs sauvages parfois...
    Et nous rappelons, avec force et conviction, qu'il n'y a pas de politique environnementale sur le long terme s'il n'y a pas un État lui aussi enraciné dans la durée et la suite naturelle des générations...
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : pourquoi ”Monarchie populaire” ?

    Parce que la Monarchie royale à la française a vocation à rendre leurs libertés aux provinces, aux Métiers, aux communes, aux citoyens, à travers des institutions décentralisées et par une structure d’État fédératif : pour que les peuples de France puissent respirer hors du carcan administratif actuel ;

    Parce que la Monarchie a vocation à écouter les Français, sans pour autant céder à la démagogie ou à la facilité ;
    Parce que la Monarchie a comme devoir d'assumer et d'assurer les conditions politiques de la justice sociale ;
    Parce que la Monarchie préfère l'amour du Peuple aux dérives oligarchiques d'une République désormais commandée par les féodalités de l'Argent, des "Big Data, Big Pharma" et des multinationales sans patrie...
    Parce que la Monarchie aime ses citoyens quand la République passe son temps à les diviser... ou à les marginaliser.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : pourquoi la Monarchie ? Partie 1 : de quelle monarchie parlons-nous ?

    Mieux que les républicains classiques, et même si certains doivent être écoutés car ils ont un vrai sens de l’État et de la « Res publica », de la Chose publique, et, en ce sens, ils nous sont proches, les royalistes peuvent proposer un nouveau régime qui concilie autorité et libertés, Etat et communautés, politique et social : la Monarchie…

    Entendons-nous bien : lorsque nous parlons de Monarchie, il ne s’agit pas de n’importe quelle monarchie, mais de celle qui, par un effort multiséculaire, a littéralement, territorialement et politiquement, « fait la France » ; celle qui transmet la magistrature suprême de l’État par le simple fait des générations qui se succèdent, et qui, durant sa propre histoire, a pris des formes variées mais adaptées à la construction française et à son esprit. Il ne s’agit pas d’évoquer des monarchies étrangères qui, tout honorables qu’elles soient, ont elles-mêmes leurs traditions, leurs politiques, leurs formes, et qui peuvent, certes, servir d’exemples sans toujours être des modèles. Avouons même que certains régimes monarchiques nous sont détestables parce qu’ils sont l’antithèse de la monarchie « à la française »…
    Cette précision s’impose où, à l’heure de la globalisation et de la confusion, le sens des mots a parfois perdu son enracinement particulier, sa propre réalité liée à une histoire elle-même particulière, et que le « One world » dénoncé par George Orwell ne laisse guère de place à l’exception, à la « dissidence », pourrait-on dire si le terme n’avait pas été récupéré et vidé de son sens premier par une « démocratie de consommation » qui s’immunise ainsi contre des pensées « alternatives ». La Monarchie dont il est ici question a un cadre, un sens, une réalité historique.
    Ce qui distingue la Monarchie des autres régimes en France, c’est d’abord le caractère « héréditaire et successible » de la transmission de la magistrature suprême de l’État, symbolisé par deux formules célèbres : « Le roi est mort, vive le roi ! » et « Le roi ne meurt jamais », formules qui peuvent paraître contradictoires et qui, en fait, recouvrent la même réalité. Effectivement, dans la monarchie française, le fils succède au père sur le trône, mais cela dans le meilleur des cas : il arrive que, au fil de l’histoire, la succession « saute » une ou deux générations, ou qu’elle soit, par le jeu des circonstances, dévolue à un frère, voire à un cousin, parfois fort éloigné. Pourtant le principe de la succession « filiale » n’est pas remis en cause et la transmission se fait naturellement, de la manière la plus simple, selon l’ordonnancement même de la famille royale : en somme, c’est le mode de transmission du pouvoir suprême le plus naturel qui soit car fondé sur le principe même de la vie humaine et de sa pérennisation. Il n’y a pas de place pour le choix ou la brigue pour accéder à la tête de l’État : pas de campagne électorale entre membres de l’aristocratie politique issue des grandes féodalités partisanes ; pas de promesses et de facilités démagogiques pour « plaire » au plus grand nombre (qui peut être « la majorité plus une voix », principe même de l’élection démocratique si l’on en croit les constitutionnalistes) ; pas de « cousinage » plus ou moins discret avec les puissances financières ou économiques pour payer le travail d’accession au pouvoir présidentiel ; etc.
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi la Monarchie ? Partie 4 : une monarchie active mais pas omnipotente.

    Néanmoins et quoi qu’il soit, la Monarchie offre indéniablement plus de possibilités qu’une présidence piégée par le calendrier électoral et obligée de se méfier du temps quand la Monarchie, par son principe même, n’est pas limitée par des échéances démocratiques.

    Cela signifie-t-il que le roi peut faire n’importe quoi ? Bien sûr que non, et l’histoire montre à l’envi que les souverains qui se sont succédé en France, quels que soient leurs qualités ou leurs défauts, ont su généralement rester attentifs à leurs devoirs d’État envers le pays comme envers les peuples de France. D’ailleurs, leur intérêt bien compris était de faire en sorte que le royaume se porte plutôt bien, au risque de grever l’avenir et, en particulier, celui de leurs propres héritiers : être roi, c’est aussi exercer un métier, une charge, et non se contenter de paraître ou de parader... Le prestige monarchique n’est pas le « bling-bling » républicain du mari de Carla Bruni avant 2012 ni les « macroneries » festives et vaniteuses de l’actuel locataire de Madame de Pompadour !
    De plus, en France (mais pas forcément dans les autres pays aujourd’hui monarchiques), la Monarchie se doit d’être « active » et de savoir s’engager sur de grands chantiers à long terme : elle n’est pas un régime d’opérette mais un élément essentiel de la vie politique du pays, non qu’elle prenne toutes les décisions, mais parce qu’elle joue un rôle d’arbitrage sur les grands dossiers après avoir entendu, autant que faire se peut, tous les points de vue et étudié tous les aspects du sujet et les perspectives possibles, aussi différentes soient-elles. La magistrature suprême de l’État n’a pas non plus à faire le travail des ministres ou des partis politiques, ni à s’immiscer dans la vie parlementaire qu’elle surplombe par son rôle de garante des institutions, mais elle se doit de rappeler, lorsque la nécessité s’en fait sentir, les grands principes de l’État et d’ordonner la diplomatie, dont le roi reste le principal acteur et l’incarnation de la France.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : La Monarchie face à la mondialisation. Partie 4 : La Monarchie, le ”pays historique”

    La Monarchie n’est pas qu’un intermède entre deux élections, elle s’enracine dans une histoire et un temps long dont la dynastie représente le tronc et les racines parfois tourmentées… Quelles que soient les formes qu’elle prend selon les États et les histoires, elle veut s’inscrire dans une logique, non de facilité, mais d’éternité de l’espérance : « Les beaux jours reviendront.

    Nous reverrons nos amis. Nous reverrons nos familles. Nous serons à nouveau réunis. », disait tranquillement la reine Elisabeth au cœur même de la crise sanitaire de 2020… Cette éternité qui permet aussi de penser et de voir, d’espérer au-delà de nos propres existences : « J’espère que ceux nés après nous diront que les Britanniques de cette génération étaient aussi forts que leurs aînés. La fierté de ce que nous sommes n’appartient pas à notre passé. Elle définit notre présent et notre futur ». Le discours d’une reine…
    Le vieux royaliste français que je suis constate ainsi, avec un brin d'amertume ou d'envie, que c'est la Monarchie anglaise qui, aujourd'hui, attire les regards et les sourires attendris et même la sympathie quand elle paraît attaquée par d’anciens de ses membres, quand le style de M. Macron, malgré une séduction certaine dans les débuts, a tendance à irriter sans convaincre nos partenaires et interlocuteurs internationaux. Sans doute, dira-t-on, les enjeux ne sont pas les mêmes, mais la présence d'un État au monde et sa crédibilité intérieure dépendent aussi beaucoup du « spectacle » de sa magistrature suprême, quelle qu'elle soit, ce que le républicain Régis Debray avait déjà souligné dans sa préface au livre d'Yves La Marck, « Monarchie et politique étrangère », préface qu'il faudrait toute entière retranscrire et commenter.
    « La famille royale britannique n'est-elle pour rien dans les succès de longévité du Commonwealth, qui font réfléchir tant de partisans d'une Communauté francophone mondiale, cette famille d'orphelins épars, sans force car sans prestige ni représentation ? Le principe animal de l'hérédité, avec pedigrees et saillies sur contrat, comme fondement de légitimité, ne jette-t-il pas quelque noire lumière sur nos régimes d'opinion et les carences de stratégie internationale qui en dérivent ? » Effectivement, ces questions méritent d'être posées et d'autant plus aujourd'hui lorsque l'on constate la grande difficulté de la diplomatie française à trouver des soutiens, non seulement fiables mais fidèles, dans un monde de plus en plus instable et « balkanisé » ou, plus exactement, en pleine recomposition mondiale et redistribution des puissances et alliances : si les efforts du président Macron sont bien réels (même si on peut ne pas être toujours d'accord avec leur orientation), ils apparaissent souvent vains dans une Union Européenne qui ne partage pas la vision, toute française, d'une « Europe puissance » capable d'exister par elle-même. Même si l'actuel locataire de l’Élysée a bien intégré les mécanismes du spectacle d’État, parfois dans un mélange de sérieux et de bouffonnerie qui peut altérer la fonction même de Chef d’État, il lui manque, de toute façon, cet enracinement dans un terreau historique et familial qui fait la force de la Monarchie au Royaume-Uni, et cette inscription dans le temps « qui polit au lieu d'épuiser ».
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi la Monarchie ? Partie 5 : la Monarchie, protectrice des identités nationale

    De par son statut, la Monarchie, symbole de l’État libre des pressions de tout genre et « trait d’union » entre les provinces, peut engager une plus grande décentralisation sans remettre en cause l’unité nationale, tout comme elle peut accorder une plus grande place aux communautés dans la vie politique en les intégrant au jeu institutionnel sans tomber dans les communautarismes figés et agressifs :

    c’est, d’une certaine manière, ce que rappelaient les rois de l’Ancien régime lorsqu’ils évoquaient « les peuples de France » sans, pour autant, tolérer les remises en cause de l’unité du royaume.
    En fait, dans le monde globalisé contemporain qui uniformise les modes de vie et, dans le même temps, maximalise les « petites différences » (stratégie du consumérisme actuel : diviser pour mieux régner…), la Monarchie peut jouer un rôle protecteur des identités locales et nationale par l’incarnation même d’un enracinement et d’une histoire qui ne se résumeraient pas au seul présent… Le roi peut être ce point de repère qui manque tant pour signifier « la France », autant comme État que comme nation. D’ailleurs, à ce propos, le roi n’a pas à faire un tri dans l’Histoire de France : il en est l’héritier et le rappel, et il est autant celui des rois que des régimes qui se marquaient par « l’absence de roi » ; il n’a pas de « querelle à venger », il assume toute l’Histoire de France !
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : sociaux parce que Royalistes.

    Etre royaliste, c'est aussi militer pour faire connaître l'existence et les idées du royalisme français.
    "Sociaux parce que Royalistes", pour rappeler que la question sociale ne sera en passe d'être résolue que par l'instauration d'une Monarchie sociale et corporative.
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pour une Monarchie active ”à la française”, condition institutionnelle de la justice

    La Monarchie active « à la française », de par son rôle majeur (sans être omnipotent ni même omniprésent) d’arbitrage politique et de protecteur social, marque son territoire d’action par sa capacité de décision dans quelques grands domaines, ceux que l’on nomme régaliens (ce qui, d’ailleurs et même en République, veut dire … « royaux » !) : la grande finance, la diplomatie et les affaires militaires, et la garantie de « la protection de tous », en particulier sociale.

    Si la Monarchie instaurée (le plus tôt sera le mieux !) veut s’enraciner sans se renier, il lui faudra assurer et assumer son rôle éminemment social : dans un monde incertain, face à une mondialisation menaçante, elle doit tracer un sillon social profond en rappelant aux puissants d’aujourd’hui, d’ici comme d’ailleurs, que toute politique crédible et efficace passe par la prise en compte des populations et par le souci de préserver la justice sociale, ciment des sociétés et facteur d’unité nationale. Il lui faudra aussi lancer le grand chantier d’une nouvelle organisation sociale, par le biais d’un syndicalisme vertical qui prenne en compte, dans ses structures, tous les échelons de la hiérarchie, et par la mise en place d’espaces de réflexion et de décision, voire de redistribution dans certains cas (intéressement, actionnariat salarial ou populaire, patrimoine « corporatif », etc.), espaces qui réunissent tous les acteurs de l’activité économique locale, communale, régionale ou nationale, y compris en y intégrant des acteurs extérieurs et étrangers (mais qui ne devront pas avoir vocation à diriger ce qui doit rester aux mains des producteurs locaux) comme les investisseurs ou les représentants des institutions internationales (ceux de l’Union européenne, par exemple) ayant une part dans l’activité économique concernée.
    A l’heure où la République tremble devant les oukases de la Commission européenne et de Mme Lagarde, gardienne de la BCE de Francfort, devant les injonctions et les chantages d’un Marché devenu incontrôlable, il est temps d’en appeler, fortement, à l’instauration d’une Monarchie sociale pour la France, non par caprice ou utopie, mais par réalisme et nécessité !
    C’est, d’ailleurs, sur le terrain social, que le royalisme a, aujourd’hui, le plus de chances de faire entendre sa « musique particulière », au travers de la contestation des mesures antisociales de cette « Europe-là » et de cette République macronienne si oublieuse de ses promesses électorales de justice sociale… Mais, au-delà de cette régence sociale que nous assumons, il faut poser, ici et maintenant, les conditions d’une vraie politique sociale inscrite dans le marbre des institutions à venir…
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : quand la stratégie états-unienne néglige le caractère médiateur de la Monarchie hist

    Dans Le Figaro de ce mardi, Renaud Girard rappelle en quelques mots cette page méconnue de l’histoire de l’Afghanistan qui aurait pu changer le cours des choses et qui nous rappelle que la Monarchie, c’est la paix et la réconciliation possibles après des guerres terribles :

    « (…) L’Armée rouge quitta l’Afghanistan en avril 1989. A ce moment-là, le président afghan protégé des Russes, le Dr Najibullah, proposa à Washington une transition paisible en faveur du roi Zaher. Washington commit l’erreur de ne pas saisir cette main tendue, et, trois ans plus tard, le chaos s’installa à Kaboul où les milices de moudjahidins s’entretuèrent. » Et ensuite vint le temps des talibans…
    En empêchant la solution royale en Afghanistan, les États-Unis ont fait preuve d’idéologie plus que de pragmatisme et de sens historique : l’on en mesure les conséquences aujourd’hui.
    « L’histoire est notre maîtresse en politique » : cette formule royaliste classique est à méditer, encore et toujours : pour éviter de nouveaux drames, à Kaboul comme ailleurs !
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : la Monarchie contre la Révolution antisociale de 1791 et d'après...

    Si vous étudiez l'histoire sociale française, vous constaterez aisément que la Révolution française fut le pire moment "libéral" de l'histoire de France, en particulier à travers les lois d'Allarde et Le Chapelier de 1791 qui détruisirent les corporations et tout le modèle social corporatif quand les lois de 1790 contre l’Église avaient déjà entraîné une hausse immédiate de la pauvreté, en particulier dans les campagnes...

    Ces deux lois révolutionnaires interdisaient la grève et l'association ouvrière, et permettaient la "libéralisation" (sic) du temps de travail, au nom d’une conception utilitariste et capitalistique résumée par la formule « Le temps c’est de l’argent », formule de Benjamin Franklin. Dans la foulée et en application de cette théorie qui oublie les travailleurs et leurs conditions de vie et de labeur, le dimanche perd alors son statut de jour de repos pour les ouvriers : il faudra attendre le roi Louis XVIII pour qu'il le redevienne, en 1814, pour tous les travailleurs... Ainsi, les royalistes sociaux ont été les premiers à lutter pour redonner des droits aux classes laborieuses qui en avaient été privés par la Révolution, la République et l'Empire, ce que Marx (pas vraiment royaliste...) a lui-même remarqué, et le roi Louis XVIII a lancé, véritablement, le mouvement de reconquête des droits ouvriers à travers cette « sanctification du dimanche » qui fut l’un de ses premiers actes de roi (et de loi) de la Restauration...
    Mais alors, pourquoi le roi Louis XVIII n’a-t-il pas remis officiellement en cause les lois antisociales de 1791 ? Sans doute parce que la bourgeoisie, qui venait de « lâcher » l’empereur, ne s’est ralliée à la Monarchie que du bout des lèvres, craignant de tout perdre de ses nouveaux pouvoirs économiques et politiques acquis sous la Révolution et confortés par l’Empire, et que le roi, soucieux de refaire l’unité française plutôt que de raviver les blessures, a préféré contourner la bourgeoisie plutôt que de la braquer. En légalisant le repos dominical (1) par le biais de la loi dite de « sanctification du dimanche », il semblait déplacer la question sur le terrain religieux sans s’en prendre directement à la bourgeoisie elle-même, et il permettait à cette dernière, peu conciliante sur ses « droits » issus de la « liberté du travail » (qui n’était nullement celle des travailleurs…) de 1791, de ne pas perdre la face. En somme, une habileté royale en attendant que l’État monarchique restauré soit assez puissant pour imposer d’autres concessions à la bourgeoisie… Mais la Restauration, malgré certains de ses préfets qui alertèrent sur les terribles conditions de travail des ouvriers dans les régions minières et manufacturières (Villeneuve-Bargemont, en particulier, préfet du Nord), n’en aura ni l’occasion ni le temps, la révolution de 1830 renforçant la bourgeoisie tout en affaiblissant la Monarchie, désormais sous le risque permanent d’une nouvelle révolution libérale.
    Si la Monarchie n’a pas eu toute la latitude nécessaire pour agir sur la question sociale, elle en a au moins eu la conscience et ce n’est pas un hasard si les premières lois sociales visant à soulager les ouvriers, le plus souvent en « contournement » plutôt qu’en affrontement direct avec la bourgeoisie, sont votées et appliquées dès le roi Louis XVIII qui, en 1818, met aussi en place le livret d’épargne (aujourd’hui livret A) qui doit permettre à tous les Français de pouvoir « mettre de l’argent de côté » dans l’idée d’enraciner (au-delà des possédants et des bourgeois) les classes moyennes et les travailleurs (indépendants ou salariés) au cœur de la société : puisque les corporations protectrices n’existent plus, l’idée est de les remplacer (en attendant mieux…) par une épargne individualisée et garantie par l’État qui prend ainsi le relais des institutions professionnelles encore interdites. La stratégie royale est habile, n’est pas inutile, et nous en mesurons encore les effets aujourd’hui avec le recours massif à ce livret en période d’incertitudes, non pour « faire du profit » mais pour préserver « ce que l’on a » en attendant des jours meilleurs pour sortir cette épargne de son nid et permettre la reprise des activités économiques et commerciales dans les meilleures conditions qui soient, la prudence prévalant plutôt que l’avidité… Un héritage royal, en somme, qui profite à tous !
    Tout l’intérêt d’une Monarchie royale en France est de « prendre son temps » pour bien faire les choses. Mais, convenons-en, cela peut, dans les périodes de restauration, de nouvelle instauration ou de ré-instauration, être une faiblesse, parfois fatale : cela doit donc nous inciter à poser les bases théoriques avant que d’être pratiques d’une Monarchie royale qui doit mener, dès son avènement, une politique véritablement sociale et qui s’appuie sur les forces productives et laborieuses, et pas seulement financières, ces dernières devant être sérieusement encadrées dès le premier jour si la Monarchie veut pouvoir s’enraciner vraiment. L’élément fort de la légitimation de la nouvelle Monarchie ne peut être, en ce domaine, que l’application « sanctoludovicienne » de la justice sociale, cette dernière formule étant née de la bouche même du roi Louis XVI, en 1784 ! Le comte de Paris des années 1930 l’avait fort bien compris, lui dont l’un des premiers et plus importants écrits portera sur ce thème et s’intitulera « Le Prolétariat » qui aurait pu être sous-titré : « Comment mettre fin à l’indignité sociale par la Monarchie royale... ».
    Notes : (1) : Napoléon 1er avait toujours refusé de remettre en place le repos dominical en prétextant que les ouvriers pouvaient travailler ce jour-là aussi puisqu’ils mangeaient bien tous les jours de la semaine… Argument désarmant de cynisme et de mauvaise foi, mais qui convenait à la part la plus libérale de la bourgeoisie !
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : un Etat fort pour de vraies libertés : Monarchie populaire.

    Faut-il augmenter les salaires ? Face à la carence de personnel dans de nombreux secteurs (de la restauration, du commerce de détail, etc.), il paraît nécessaire de repenser la formation et l'orientation des jeunes pour éviter ce paradoxe de plusieurs centaines de milliers de postes non pourvus quand il y a, dans le même temps, autant de chômeurs.

    A défaut de pouvoir tout faire d'un même coup, il n'est sans doute pas inutile de hausser les salaires pour motiver les jeunes générations à s'orienter vers les métiers (au demeurant souvent passionnants par eux-mêmes mais parfois ingrats dans les premières années de pratique) qui aujourd'hui manquent de bras.
    C'est aussi une mesure qui aurait l'avantage de rendre de la valeur au travail quand certains préfèrent toucher des aides ou se contentent de rentes actionnariales, parfois plus profitables que les fruits du travail.
    Oui, "toute peine mérite salaire", et revaloriser le travail passe, en partie, par une revalorisation conséquente sans être déraisonnable des salaires eux-mêmes.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi être royalistes aujourd'hui ?

    La réponse du Groupe d’Action Royaliste (partie 8 : La Monarchie royale, pour prendre son temps…)
    Dans un monde de plus en plus “pressé”, la Monarchie royale offrirait aux institutions l’avantage de “pouvoir prendre son temps” :

    le Roi n’a pas de calendrier électoral propre à sa magistrature, et il n’est donc pas soumis aux mêmes pressions du temps politicien qui est celui du « pays légal ». Elle rendrait aussi au Politique (aujourd’hui trop souvent écrasé par l’Économique et son rythme effréné) sa dignité et son efficacité, sa fonction d’assurer la sûreté, la justice et les libertés sans devoir céder aux modes du moment : la Monarchie « prend son temps » et permet ainsi une prise de décision plus raisonnée et, souvent, plus raisonnable, car elle ne confond pas vitesse et précipitation, et cela de par son propre statut. Sans être une solution miracle, elle permettrait à la France, puissance moyenne mais d’influence et d’équilibre, de retrouver les moyens de sa politique et le temps nécessaire pour l’assumer...
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi être royalistes aujourd'hui ?

    La réponse du Groupe d’Action Royaliste (partie 6 : Pour un État “dégraissé”.)
    Dans le cadre d’une “Monarchie active”, celle que le royaliste Charles Maurras n’a cessé d’appeler de ses vœux et celle qui nous apparaît comme le moyen d’un équilibre institutionnel viable, le Roi apparaît comme l’incarnation d’un État libre, non pas étatiste, mais souverain et “allégé” d’un certain nombre de tâches rendues aux régions, aux administrations ou aux forces économiques, qu’elles soient fiscales, d’aménagement territorial, socio-économiques ou culturelles.

    Cet État “dégraissé”, « cet État aux chairs fermes », selon l’expression du sociologue Eric Denmat, s’avère alors la meilleure incarnation politique de la nation et de son unité.
    Alors qu’en République, fût-elle “monarchique” façon gaullienne, la décentralisation n’est pas toujours contrôlée au mieux et devient le “tremplin des féodaux”, elle trouve en la Monarchie royale un État fédérateur, point d’unité et d’ancrage des régions à la nation et garantie des libertés provinciales. Alors que la République craint les États dans l’État, la monarchie, véritable trait-d’union entre les communautés de la nation, n’hésite pas à libérer les énergies et, surtout, à les ordonner pour l’intérêt commun.
    Tout l’intérêt de la Monarchie royale est d’être la fédératrice des peuples et des provinces enracinées de France, et non un pouvoir seulement parisien qui, par une administration kafkaïenne et une gestion orwellienne de la société, impose sans sursis une politique parfois complétement déconnectée des besoins et capacités du pays réel, comme on peut le constater aujourd’hui avec la crise sanitaire. La Monarchie royale, si elle doit jouer un rôle arbitral au-dessus des pouvoirs régionaux ou communaux, préserve la nation, par sa structure fédérative, des décisions purement arbitraires : « la Monarchie est la dernière chance de la liberté », en concluait l’essayiste royaliste Thierry Maulnier.
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : monarchiste parce que social.

    En ces heures particulières de la vie de notre pays, il est temps de reposer la question institutionnelle : si nous sommes royalistes, ce n'est pas par hasard ou par idéologie, mais par l'étude de l'histoire, "champ d'expérience politique", et par la conviction profonde que la Monarchie royale est la mieux à même d'incarner la justice sociale et de préserver les intérêts du "pays réel" des travailleurs, des métiers, des régions...

    Oui, la Monarchie qu'il faut instaurer pour le XXIe siècle doit être sociale, et elle doit favoriser la vie et l'épanouissement des Français, dans leurs cadres sociaux et professionnels, en permettant aussi la création de "corps de métiers" capables de défendre autant la qualité du travail que de permettre la protection des travailleurs. Tel est le sens de "sociale et corporative".

    Sources : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

    http://www.actionroyaliste.fr/

  • Vu sur la page FB de nos amis du GAR.

    Aujourd'hui, l'agriculture et les paysans sont devenus prisonniers d'un système qui privilégie l'argent plutôt que les hommes et la qualité de leur travail, de leurs productions.
    Avec les Royalistes, réfléchissons à changer cela !