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Rechercher : Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi la Monarchie ?

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : pourquoi le Roi ?

    En quelques mots, cette affiche royaliste des années 1960-70 résume l'essentiel du "programme" royaliste.

    Sources : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

    http://www.actionroyaliste.fr/

  • Sur la page FB de nos amis du GAR.

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : relocalisation !

    La relocalisation des entreprises ne s'improvise pas, mais elle est possible et souhaitable ! En voici un bon exemple et l'article des Echos évoque les aspects de la relocalisation en France, ses enjeux et ses perspectives !

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

    https://www.facebook.com/Corporatisme-et-royalisme-social-114488388602377/

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Haïti.

    Haïti est l'un des plus pauvres des pays, mais il est cher au cœur des Français qui n'oublient pas leur histoire, et cela même si elle fut parfois cruelle et éminemment douloureuse (y compris pour notre pays), ni notre devoir social envers ceux qui portent une partie de notre héritage, ne serait-ce que par la religion et la langue. 

    Une fois de plus, le sort s'est acharné sur cette terre francophone lointaine. L’État français s'honorerait de venir massivement en aide aux populations durement éprouvées et encore menacées par la tempête qui s'approche des côtes.
    Certains y verront du colonialisme quand il s'agit, pour nous, d'entraide : ce nécessaire devoir de charité qui, sans oublier ce que nous sommes, nous invite à aider nos prochains, si proches en fait, ne serait-ce que parce qu'ils parlent notre langue. "Le monde a besoin de la France" disait le royaliste Bernanos : nous ne le démentirons pas.
     
     
  • Vu sur la page FB de nos amis du GAR : « Imposer la Monarchie à un pays ancré depuis si longtemps en République, cela es

    N'insultons pas l'avenir, dit l'historien comme le politologue : l'Histoire est pleine de surprises et d'imprévus, et elle ne suit pas un sens unique et obligatoire, au contraire de ce que pensaient les marxistes et de ce que pensent aujourd'hui les libéraux ou les européistes.

    Il faut être plein d'humilité face à elle et à ses circonvolutions, parfois heureuses, parfois terribles, souvent complexes, mais il ne faut pas renoncer à « la faire » ou, du moins, à en infléchir le cours, autant que faire se peut : il n'y a pas de fatalité « définitive » et se résoudre à celle-ci serait s'abandonner à tout Pouvoir sans limites (qu'il soit politique ou économique à travers les féodalités partisanes ou financières, par exemple), au risque d'y perdre toute liberté...

    Certes, la possibilité d'une instauration monarchique en France paraît fort lointaine et, surtout, difficile, compliquée. Mais rien n'est impossible, et, d'ailleurs, « impossible n'est pas français », dit-on : l'exemple espagnol, maintenant un peu ancien mais proche de nous par la géographie, est la preuve que ce qui paraît hautement improbable en certains cas est toujours possible ! Le roi restauré par la volonté d'un dictateur n'a pas été son jouet, et Juan Carlos, que l'on croyait timide et emprunté, s'est avéré être un véritable Chef de l’État capable de mener la transition démocratique sans faillir ni défaillir (1), et, malgré les difficultés actuelles, la Monarchie perdure à travers son fils et successeur, Philippe VI (Felipe, en espagnol).

    Pour la France, il y a, apparemment, le fort attachement des Français à 1789 et à ses suites institutionnelles républicaines. En fait, c'est beaucoup moins vrai ces dernières années, la recherche historique et la réflexion philosophique comme politique aidant, mais aussi la rupture du « pays réel » avec les gouvernants et les « élites » de la République, encore plus marquée depuis la révolte des Gilets jaunes, plus révélatrice encore que la simple abstention...

    D'autre part, hormis le fait que la part « positive » de la Révolution selon l'opinion (qui n'a pas forcément raison au demeurant, selon le point de vue historique que l'on adopte) est antérieure à l'établissement même de la République en 1792, la Monarchie nouvelle n'aurait pas à entrer en conflit avec l'Histoire, fût-elle désagréable pour les rois et les royalistes, mais à l'assumer (ce qui ne signifie pas pour autant s'y « rallier »...) et à la dépasser. Le regret n'est pas une politique et la Monarchie nouvelle, qui sera évidemment attendue sur ce point, devra veiller à ne pas être une nostalgie romantique ou revancharde : le roi, souverain de tous les Français, est celui qui relie toutes les traditions et toutes les histoires, en les assumant toutes, en tant que « trait d'union » institutionnel...


    (1) : il ne s'agit pas ici de juger de la pertinence de la politique du roi d'Espagne Juan Carlos mais de considérer son succès stratégique alors qu'il paraissait condamné à être balayé par le vent de l'Histoire et de la révolution...

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pour une Monarchie royale éminemment sociale !

    La Monarchie française est éminemment sociale, ou a le devoir impérieux de l’être, ne serait-ce que pour légitimer sa nécessité et son autorité : c’est un élément que nous ne cessons de mettre en avant, suscitant parfois une certaine circonspection de la part de nos contradicteurs mais aussi parfois des sympathisants monarchistes eux-mêmes…

    Sans doute faut-il expliquer ce point de vue, et l’approfondir sans cesse, au regard de l’actualité, malheureusement cruelle aujourd’hui envers ceux qui travaillent ou qui cherchent un emploi : si la Monarchie n’est pas un remède miracle, elle est le régime qui peut permettre, avant tout, de garantir la justice sociale et de ne pas abandonner ceux qui souffrent d’une crise économique (en fait, d’un processus de mondialisation…) et d’une crise sanitaire dont ils ne sont guère, en tant que tels, responsables !
    L’indépendance de l’institution royale, de par le fait que la naissance ne doit rien à la fortune, lui donne l’occasion (qui est, en fait, un devoir) de parler au-dessus des simples intérêts privés, y compris des plus riches, que ceux-ci soient des individus ou des sociétés privées. Un Louis XIV n’hésita pas, en son temps, à embastiller Nicolas Fouquet, l’homme le plus riche du royaume, sans doute plus comme un rappel que l’Argent ne faisait pas le bonheur et, en tout cas, ne commandait pas à l’Etat royal en France, que comme le règlement d’une simple affaire de corruption…
    De plus, le Roi n’est pas le représentant des classes dominantes (une sorte de suzerain capitaliste, en somme) mais un souverain qui s’impose à tous et encore plus à ceux qui possèdent, et qui a le devoir de n’oublier personne dans son souci politique. S’imposer ne veut pas dire être un dictateur qui terroriserait les riches et flatterait les autres, mais simplement rappeler à tous que l’Etat n’est pas « une place à prendre » mais un pays à servir, au-delà des différences et des libertés particulières qu’il faut organiser, ou plutôt laisser s’organiser dans le respect des équilibres sociaux et de la justice nécessaire à toute œuvre sociale. Dans un monde où l’Argent a pris une telle importance, cela ne sera sans doute pas facile mais la Monarchie a ainsi quelques atouts et il serait dommage pour le pays de ne pas les utiliser… L’indépendance royale, certes menacée par les jeux des groupes de pression financiers dans cette mondialisation qui cherchera à fragiliser l’Etat politique, est un levier important dans la capacité de l’Etat et de son gouvernement, quelle qu’en soit la couleur électorale, à faire accepter les réformes à ceux qui, d’ordinaire, cherchent à s’en abstraire ou à en fuir les conséquences quand elles ne leur conviennent pas. Mais la Monarchie n’oublie pas de permettre à tous, y compris les groupes de pression, de s’exprimer et de proposer, voire de contester : mais c’est la Monarchie qui arbitre et préserve l’Etat et l’intérêt commun, tout en laissant le gouvernement faire son travail et œuvrer au quotidien.
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi la Monarchie ? Partie 3 : la liberté du roi.

    Autres avantages du mode de transmission héréditaire de la Monarchie : l’indépendance de la magistrature suprême de l’État mais aussi l’autonomie du politique à l’égard des féodalités de l’économique.

    Le roi ne doit rien à personne, n’étant l’élu de personne et n’ayant pas été obligé de se construire une clientèle et de faire appel à des puissances financières pour accéder au pouvoir. Cela lui donne une grande liberté, une indépendance à l’égard des féodalités politiques (en particulier les partis), qui, certes, n’empêche pas leur jeu parlementaire ou démocratique, mais en limite les effets sur l’État et sa représentation. Si le roi n’a pas à être omniprésent dans la vie politique du pays, il est le gardien des institutions, l’incarnation de l’État et sa représentation diplomatique : son indépendance est une chance pour le pays, même si elle peut parfois être mal comprise et qu’elle ne le garde pas entièrement des pressions de l’Opinion et de ses représentants, ne serait-ce que par la nature même des modes de communication et de discussion politique contemporains. En tout cas, son indépendance statutaire lui permet aussi de porter la parole du politique face à l’économique, en particulier quand ce dernier cherche par tous les moyens à s’affranchir de ses devoirs sociaux : le roi peut jouer un rôle important de médiateur politique entre les principaux acteurs de la scène économique et sociale, et rappeler, à l’instar du comte de Chambord et du pape Jean-Paul II que « l’économique doit être au service des hommes, et non l’inverse ». Mais il est vrai qu’il faudra au souverain de « l’Instauration » faire preuve d’une grande fermeté et volonté, et que la nouvelle Monarchie, dans les premières années de sa mise en place, devra quérir une part de sa légitimité dans la capacité à garantir la justice sociale.

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : pourquoi la Monarchie ? Partie 6 : un régime d'abord humain.

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    La Monarchie n’est pas « le régime parfait » et elle ne revendique pas l’être, consciente qu’elle est avant toute une institution faite par des hommes, pour des hommes, pour tous les êtres de sang et de chair dotés d’une conscience qui se rattachent, d’une façon ou d’une autre, à la France, et non une simple abstraction logique et froide :

    son caractère profondément, intimement même (ne serait-ce que par son mode de transmission), humain l’entraîne à prendre les personnes telles qu’elles sont et à « faire de la politique », fondée sur les réalités plus que sur les seules idées ou idéologies, ce qui ne l’empêche évidemment pas d’avoir des idées ou de débattre de celles-ci sans préjugés et au-delà des conformismes.
    Comme le souligne Charles Maurras, la Monarchie ne constitue que « le moindre mal et la possibilité du bien » : elle n’est pas un remède miracle et n'a pas de sceptre magique, et les monarchistes conséquents ne sont pas non plus les charlatans d’une monarchie dont les rois seraient les gourous… Mais elle est cette nécessité pour faire vivre la France, pour en poursuivre l’œuvre dans un monde qui a besoin d’elle comme le soulignait en son temps l'écrivain Georges Bernanos, pour assurer la défense des « petits » face à « l’économie sauvage », pour donner à notre pays mieux qu’un homme, une famille ! Nécessaire, et au plus vite, faut-il souhaiter, possible…
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : La Monarchie face à la mondialisation. Partie 5 : La République sans souffle et la M

    Les diplomates français savent sans doute aussi que les Monarchies voisines de la France peuvent développer une diplomatie du sentiment et de la présence familiale que la République, malgré ses aspects monarchiques, ne peut réaliser pleinement, le statut du Président étant celui d’un homme seul, élu « locataire » pour un temps limité, de cinq ou de dix ans dans le « meilleur » des cas, quand la dynastie royale, elle, dispose d’un temps souvent plus long et prend le visage, multiple, d’une famille qui vit, vieillit, s’élargit ou se rétrécit selon les moments, entre naissances, mariages et deuils qui participent au « spectacle » du Pouvoir incarné…

    M. Macron, qui connaît l'histoire sans toujours bien en saisir le sens profond et la portée, doit le ressentir un peu amèrement en constatant sa grande, sa douloureuse solitude de Chef d’État d'une République trop grasse et trop désabusée pour s'imaginer encore un destin. Au dîner d’État offert par Donald Trump aux époux Macron il y a quelques années, une fleur de lys ornait le menu officiel pour symboliser la France (Léon Daudet y aurait vu un heureux « intersigne ») : le jeune président français, déjà en quête de réélection et d’un peu plus d’amour électoral, et qui connaît l'importance des symboles, a pu alors méditer, peut-être, sur « le malheur d'être en République quand on est la France »…
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : la Monarchie active peut permettre une politique sur le long terme.

    Face aux crises, quand les démocraties parlementaires paraissent piégées entre deux élections législatives ou présidentielles, la Monarchie active peut permettre une politique sur le long terme.
    « Pour répondre aux grandes crises qui frappent l’Europe et plus largement le monde, est-ce qu’une monarchie à la hollandaise, à la britannique ou à l’espagnole serait davantage pertinente ?

     
    J’ai beaucoup travaillé ces derniers temps sur l’encyclique du pape consacrée à l’écologie intégrale [Laudato Si’, publiée en 2015]. Le pape nous dit quelque chose d’essentiel : un problème fondamental comme l’écologie ne peut pas se résoudre à court, ni même à moyen terme. Seule une action pensée à long terme peut apporter des solutions viables. Et les rythmes de la démocratie représentative et du régime parlementaire, y compris de type monarchique, ne sont pas pertinents pour se projeter dans cet horizon du temps long. Les grandes décisions stratégiques ne peuvent se concevoir par rapport à des rythmes de quatre ou cinq ans, qui sont ordinairement ceux de tels régimes. Et ce qui est vrai pour l’écologie l’est aussi pour toutes les réformes fondamentales. Prenons l’immigration : cette crise ne sera pas résolue en quatre ans ou en cinq ans ! Prenons encore l’agriculture : le monde paysan ne peut être sorti en un seul quinquennat du marasme terrifiant dans lequel il se trouve. Nous pourrions encore citer le cas de l’éducation. Bref, les grands sujets de notre époque - ceux qui intéressent vraiment les Français ! – ne sont pas compatibles avec le rythme trop rapide de nos démocraties parlementaires. »
    Frédéric Rouvillois, entretien publié sur FigaroVox, le 2 septembre 2016.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : non, la Monarchie, ce n'est pas la dictature !!

    Voici encore un argument que certains opposent régulièrement aux royalistes et auquel il nous semble utile de répondre : « La Monarchie, c'est la dictature, tout le contraire de la République... » Eh bien, non, la Monarchie, ce n'est pas la dictature tout comme la République, ce n'est pas la liberté, et nous le prouvons !

    Dans l'histoire comme dans le projet contemporain, et c'est de la France dont il s'agit ici, la Monarchie n'est pas une dictature et n'a pas vocation à le devenir, même si la tentation d'un régime autoritaire a pu exister de la part de quelques royalistes lors du premier XXe siècle, furieux de la déliquescence d'une IIIe République qui laissait la voie ouverte à la puissance germanique et, bientôt, à l'occupation de notre pays.
    Sous l'Ancien régime, la Monarchie était plus fédérative que centraliste, et les provinces, les villes, les métiers avaient de nombreuses libertés, des « franchises et privilèges » disait-on alors, au point que l'historien Funck-Brentano a pu parler d'une « France hérissée de libertés ». Cela n'empêchait pas la construction d'un État central qui s'imposait peu à peu à tous, à un rythme lent mais sans discontinuer et sans, sur le fond, attenter aux « libertés traditionnelles », cherchant plutôt l'équilibre que la démesure. Bien sûr, la nécessaire lutte contre les féodalités ne se faisait pas toujours dans la délicatesse et la raison d’État, en devenant un élément important de l'exercice et de l'essence même de l’État, a parfois justifié des mesures qui ressemblent à celles d'un état d'urgence contemporain. Comme tous les régimes humains, la Monarchie n'est pas « parfaite », en particulier parce qu'elle reconnaît, justement, l'imperfection des hommes, et qu'elle s'en contente sans vouloir forger un « homme nouveau », vieux rêve des utopies que les républicains de 1793 voudront mettre en application, obligés alors d'instaurer un régime de Terreur qui préfigure les totalitarismes du XXe siècle...
    La Monarchie, aujourd'hui, ne serait pas plus une dictature qu'elle ne l'a été avant 1789 et de 1814 à 1848, cette dernière période étant celle de l'installation définitive d'un système parlementaire qui, sous les Républiques suivantes, a dégénéré en parlementarisme, au moins jusqu'en 1958 et l'instauration d'une République plus « monarchique » que les précédentes sans aller jusqu'à son terme institutionnel logique...
    S'il y a l'exemple des Monarchies européennes, plus symboliques que décisionnaires, elles ne sont pas forcément représentatives des espérances monarchiques françaises. Mais elles montrent à l'envi que l'idéal monarchique n'a rien de dictatorial, et, dans le cas de l'Espagne, la royauté a permis et a mené une « révolution tranquille » qui, si elle peut parfois nous surprendre, a inauguré véritablement une pratique du débat politique décomplexé et un régime parlementaire classique selon les canons européens... Ce dernier exemple ne signifie pas que cette forme de la Monarchie soit exactement adaptée à la France, mais il montre les possibilités démocratiques offertes par une Monarchie locale.
    La Monarchie « à la française », par son essence même, est la meilleure antidote à la dictature, y compris à celle de l'Opinion publique, souvent versatile et parfois inflammable : en ancrant la magistrature suprême de l’État dans le temps et dans les habitudes, au-delà des intérêts particuliers (et antagonistes, souvent) du moment et d'un lieu, elle peut jouer ce rôle de représentation diplomatique nationale et celui d'un trait d'union entre les diversités françaises, d'un arbitrage permanent et mesuré sans être omnipotent et hyperactif... En somme, tout l'inverse d'une République trop centralisée ou (et ?) trop féodaliste dont l'état d'urgence désormais presque permanent depuis 2015 apparaît comme la défense maladroite d'un régime qui ne croit même plus en sa légitimité propre...
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : la Monarchie, pour l’écologie enracinée !

    Pour mener à bien une véritable politique écologique, encore faut-il l'inscrire dans la durée et ne pas dévier de sa route (fut-elle ardue et semée d’embûches) malgré les pressions des lobbies industriels ou consommateurs qui peuvent avoir tendance à ne penser qu’à leur intérêt immédiat et particulier, au détriment du long terme et des générations qui viennent et viendront…

    Pas sûr que la République prise éternellement entre 2 élections, véritables foires d’empoigne politiciennes où la communication remplace les idées et les débats, soit capable de relever le défi : une monarchie, alors ?
    Après tout, un roi a l'obligation, en France, de transmettre à son successeur un patrimoine préservé... Et la monarchie à transmission héréditaire est fort exigeante en ce domaine, par ce même principe, cette « obligation de résultat » à laquelle elle ne peut se soustraire, au risque de perdre une grande part de sa crédibilité et, pire, de sa légitimité même, largement fondée sur le service rendu.
    Nous pourrions donc résumer nos propos précédents en citant l’Italien A. De Gasperi, souvent considéré comme l’un des pères fondateurs de « l’Europe » : « l'homme d’État pense aux prochaines générations, le politicien pense aux prochaines élections ». En France, l’homme d’État, qui ne peut être l’actuel locataire de l’Elysée même s’il eut quelques prédécesseurs dont certains eurent le sens de l’Etat, de la « res publica » et de ses devoirs, existe d’autant moins en République contemporaine que le politique a laissé la place à la communication et à la courtisanerie, et que l’État a, d’une certaine façon, déchu…
    S’il y a, à la prochaine présidentielle, un candidat écologiste, fut-il assez crédible pour accrocher une partie non négligeable de l’électorat, cela ne suffirait pas non plus à ancrer le « souci environnemental » au cœur des institutions et des citoyens : la manière dont l’écologie a été promptement enterrée, malgré les déclarations de principe et les quelques avancées (plus théoriques que réelles) issues du « Grenelle de l’environnement » et du ministère Hulot au début de ce quinquennat, en est l’éclatante et terrible démonstration ! Ce ne sont pas les quelques déclarations d’intention et les quelques timides avancées pour la protection de la mer Méditerranée annoncées par M. Macron ces jours derniers qui suffiront à inverser la tendance dans un sens plus écologique !
    Dans notre pays, il n’y a d’État durable que par la Monarchie : c’est, a contrario de la « République paradoxale » instituée par De Gaulle, la leçon de l’histoire des institutions. Mais cette leçon risque de n’être qu’une théorie déconnectée du réel (et donc inutile puisque destinée à ne pas être pratiquée) si les monarchistes et les princes oubliaient de s’affirmer sur le champ des possibles et du politique…
    En somme, pour notre compte, pas le temps de s’ennuyer pour les prochaines décennies : pour ne pas mourir royaliste mais avoir une chance de vivre en monarchie, enfin ! Une monarchie qui incarnera une écologie enracinée, à la fois audacieuse et sérieuse…
     

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste/

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : contre la République bananière, Monarchie populaire !

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    Agnès Buzyn recasée à l'OMS... et tant d'autres anciens de l'équipe du président Macron recasés dans des institutions publiques ou des grandes entreprises privées, parfois étrangères !
    Décidément, la République est bien le règne des copains et des coquins !
    Vivement la Monarchie populaire qui incarne la justice sociale garantie par le sommet de l'Etat et qui permet l'exercice des libertés au pays réel, dans les communes, les régions, les parlements et les métiers, les universités, etc.
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Non, la Monarchie royale, ce n'est pas la dictature !

    Voici un argument que certains opposent régulièrement aux royalistes et auquel il nous semble utile de répondre : « La Monarchie, c'est la dictature, tout le contraire de la République... » Eh bien, non, la Monarchie, ce n'est pas la dictature tout comme la République, ce n'est pas la liberté, et nous le prouvons !

    Dans l'histoire comme dans le projet contemporain, et c'est de la France dont il s'agit ici, la Monarchie n'est pas une dictature et n'a pas vocation à le devenir, même si la tentation d'un régime autoritaire a pu exister de la part de quelques royalistes lors du premier XXe siècle, furieux de la déliquescence d'une IIIe République qui laissait la voie ouverte à la puissance germanique et, bientôt, à l'occupation de notre pays.
    Sous l'Ancien régime, la Monarchie était plus fédérative que centraliste, et les provinces, les villes, les métiers avaient de nombreuses libertés, des « franchises et privilèges » disait-on alors, au point que l'historien Funck-Brentano a pu parler d'une « France hérissée de libertés ». Cela n'empêchait pas la construction d'un État central qui s'imposait peu à peu à tous, à un rythme lent mais sans discontinuer et sans, sur le fond, attenter aux « libertés traditionnelles », cherchant plutôt l'équilibre que la démesure. Bien sûr, la nécessaire lutte contre les féodalités ne se faisait pas toujours dans la délicatesse et la raison d’État, en devenant un élément important de l'exercice et de l'essence même de l’État, a parfois justifié des mesures qui ressemblent à celles d'un état d'urgence contemporain. Comme tous les régimes humains, la Monarchie n'est pas « parfaite », en particulier parce qu'elle reconnaît, justement, l'imperfection des hommes, et qu'elle s'en contente sans vouloir forger un « homme nouveau », vieux rêve des utopies que les républicains de 1793 voudront mettre en application, obligés alors d'instaurer un régime de Terreur qui préfigure les totalitarismes du XXe siècle...
    La Monarchie, aujourd'hui, ne serait pas plus une dictature qu'elle ne l'a été avant 1789 et de 1814 à 1848, cette dernière période étant celle de l'installation définitive d'un système parlementaire qui, sous les Républiques suivantes, a dégénéré en parlementarisme, au moins jusqu'en 1958 et l'instauration d'une République plus « monarchique » que les précédentes sans aller jusqu'à son terme institutionnel logique...
    S'il y a l'exemple des Monarchies européennes, plus symboliques que décisionnaires, elles ne sont pas forcément représentatives des espérances monarchiques françaises. Mais elles montrent à l'envi que l'idéal monarchique n'a rien de dictatorial, et, dans le cas de l'Espagne, la royauté a permis et a mené une « révolution tranquille » qui, si elle peut parfois nous surprendre, a inauguré véritablement une pratique du débat politique décomplexé et un régime parlementaire classique selon les canons européens... Ce dernier exemple ne signifie pas que cette forme de la Monarchie soit exactement adaptée à la France, mais il montre les possibilités démocratiques offertes par une Monarchie locale.
    La Monarchie « à la française », par son essence même, est la meilleure antidote à la dictature, y compris à celle de l'Opinion publique, souvent versatile et parfois inflammable : en ancrant la magistrature suprême de l’État dans le temps et dans les habitudes, au-delà des intérêts particuliers (et antagonistes, souvent) du moment et d'un lieu, elle peut jouer ce rôle de représentation diplomatique nationale et celui d'un trait d'union entre les diversités françaises, d'un arbitrage permanent et mesuré sans être omnipotent et hyperactif... En somme, tout l'inverse d'une République trop centralisée ou (et ?) trop féodaliste dont l'état d'urgence désormais presque permanent depuis 2015 apparaît comme la défense maladroite d'un régime qui ne croit même plus en sa légitimité propre...
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : la Monarchie face à la mondialisation. Partie 1 : Quand la mondialisation détruit l

    Dans ce débat permanent que nous entretenons avec nombre de lecteurs, d'amis ou de curieux de la chose publique, sur la Monarchie et ses possibilités, ses caractères et ses limites, de nombreuses questions tournent autour du rapport à la mondialisation, comme celle d'un de nos jeunes interlocuteurs, Rony D., qui nous interroge : « Comment la monarchie, et particulièrement aujourd'hui où la mondialisation tend à confondre les cultures, peut-elle être crédible ? ». 

    La question n'est pas inutile, loin de là, car la mondialisation apparaît désormais comme notre cadre de vie, influençant nos comportements économiques et de consommation, et, au-delà, nos manières de sentir, de penser et, donc, d'agir. Il semble difficile de lui échapper ou, du moins, de ne pas être affectée par elle, d'une manière ou d'une autre, surtout en ces temps de communication rapide et de connections électroniques multiples, encore plus importantes depuis le début de la crise sanitaire...
    La mondialisation n'est pas neutre et ne l'a jamais été, et sans doute est-ce encore plus vrai dans le domaine dit culturel (métapolitique, diraient certains) que dans tous les autres : le fait de disposer d'un savoir, non pas universel mais mondialisé, en quelques clics sur un ordinateur ou un téléphone, semble « aplatir » la planète et nous relier à tous ses points, sinon à tous ses coins... La publicité, d'ailleurs, reproduit ce « monde » imposé en niant les frontières culturelles ou en les folklorisant, ce qui est, en fait, une forme de muséification et non de valorisation de celles-ci : la culture mondialisée est le dépassement de toutes les cultures collectives enracinées, au nom d'un multiculturalisme qui, en définitive, est le désarmement des cultures réelles. Culture mondialisée contre cultures enracinées d'un lieu et d'un peuple ou d'une communauté, pourrait-on résumer : les tristes prédictions de Claude Lévi-Strauss, qui annonçait ce processus et cette finalité de ce que l'on pouvait encore qualifier « d'occidentalisation » dans la seconde moitié du vingtième siècle, se réalisent par et dans la mondialisation contemporaine. Est-ce si étonnant quand on se rappelle que l'histoire du monde n'est souvent rien d'autre que le rapport de forces permanent, qui laisse peu de place aux faibles ou aux perdants, et engage leur processus d'évanouissement ou de dissolution (voire d'extermination) dans le « monde gagnant », qu'il soit empire ou « gouvernance » : « Vae victis ! », proclamait Brennos au jour de sa conquête (temporaire) de Rome, et sa formule vengeresse résonnera longtemps aux oreilles des habitants de la cité de Romulus, et, quand lui s'en contentera, les Romains engageront un véritable combat culturel pour accompagner leurs propres conquêtes, et ce sera la romanisation, ancêtre de la mondialisation... Et les Celtes y perdront leurs habitudes, leurs traditions, mais aussi leur indépendance première et leur civilisation s'effacera, sauf en quelques marges et recoins de l'empire.