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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • La France qui ose, le numéro 130 (juin 2014) de Politique magazine...

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    Sommaire

    Voici l'édirorial de Jean-Baptiste d'Albaret, rédacteur en chef : Indignation !

    Quelque 200 lycéennes sont, à l’heure où s’écrivent ces lignes, retenues prisonnières par la secte Boko Haram quelque part dans le nord du Nigéria : elles ont été enlevées ; elles sont pour la plupart chrétiennes. Le chef des brigands qui ont commis ce rapt, s’appelle Abubakar Shekau ; il se qualifie d’émir et il est, comme tel, pris au sérieux. Il menace tour à tour de vendre les jeunes filles sur le marché, de les réduire en esclavage, de les marier, autant dire de les livrer sexuellement, à ses troupes et à ses amis. Il invoque la religion et oblige les chrétiennes à se faire musulmanes et à réciter des sourates du Coran, en particulier la fatiha, entièrement voilées de noir ; Abubakar Shekau affirme donc hautement qu’il ne peut plus en aucun cas libérer les jeunes filles, maintenant « sauvées » par l’islam, au risque qu’elles perdent leur foi ! 

    Le bandit qui sait comme il faut s’y prendre, parle aussi d’échanges avec « ses frères emprisonnés » et tout le monde comprend que, comme d’habitude, il y a ouverture à marchandage et donc à rançon.

    *

    François Hollande a réuni à Paris les chefs d’état africains concernés par la zone de brigandage. Mais déjà, et en même temps, comme il était prévisible, les choses se gâtent au Mali et l’opération Sangaris en Centrafrique s’avère des plus difficiles ; une jeune journaliste y a laissé la vie. 

    La Défense nationale étant la principale variable d’ajustement de nos politiciens – et ça va continuer –, c’est avec des budgets encore amputés et donc des moyens de plus en plus insuffisants que la France tente de s’interposer, sans d’ailleurs avoir de véritable politique, puisque nos gouvernants se l’interdisent. Quant aux états-Unis et à la Grande-Bretagne, leur aide, si aide il y a, sera purement technique. Tout cela l’adversaire le sait et en profite. Il gagne du temps. Serait-il même arrêté ou supprimé, ça recommencerait de la même façon. Comme il y a cent ans. Il n’y a qu’à relire les lettres à « ses frères officiers » de Charles de Foucauld. Mais apparemment ce genre d’expérience ne sert jamais en République. 

    *

    Pendant que tout le Sahel et, pour ainsi dire, toute l’Afrique, à quelques exceptions près, vit quotidiennement sous de pareilles menaces et dans des violences endémiques d’une cruauté sans nom, les peuples européens votent dans le cadre d’une Union européenne qui a exclu toute considération sur son héritage, son histoire, sa religion fondatrice, ses traditions, sa civilisation et même son avenir propre, pour accepter le n’importe quoi, prétendument régulé, de la finance mondialisée, la disparition de toute vraie politique, de tout sens social et national et de toute morale, et, ainsi, favoriser l’éclosion d’une société sans autre règle que le relativisme obligatoire devenu, sans jeu de mots, le plus absolu et le plus réglementé des modèles sociaux, ainsi que le dénonçait Benoît XVI. 

    Les peuples ont beau voter, protester, se rebiffer, ceux qui dirigent l’Europe, en se cooptant, poursuivent imperturbablement sur la même lancée. Ils ne tiendront aucun compte du dernier scrutin qui est, pourtant, le plus net des signaux d’alerte. François Hollande et les apparatchiks français des partis dits de gouvernement, non plus. C’est qu’ils savent comment est façonnée l’opinion publique qui ne correspond nullement à la pensée réelle du pays, et ils sont complices de cette effroyable et constante prévarication dont ils tirent, tous, leur semblant d’autorité. 

    *

    Deux faits symboliques rendent compte de cette décadence innommable et assumée : le 10 mai, gagnait le concours de l’Eurovision de la chanson 2014 le transsexuel Conchita Wurst, alias Thomas Neuwirth ; quelques jours après « une journée de la jupe » était organisée pour les garçons des lycées nantais avec l’approbation des autorités de l’éducation nationale, malgré leur dénégation. Tous les médias de gauche se sont félicités de cette heureuse avancée contre le sexisme et se sont gaussés de ceux qui protestaient contre une telle pratique. 

    Rapprochez ces faits de cet autre fait qu’est l’enlèvement des 200 jeunes africaines dont l’opinion frelatée de l’intelligentsia qui se croit la meilleure du monde, se contrefiche éperdument, et vous aurez appréhendé dans son essence le scandale de notre monde d’aujourd’hui, le seul et vrai scandale, car tout est à l’instar de cette ignominie. Vous serez saisi du plus violent des haut-le-cœur et, si ce n’était pas le cas, c’est que vous n’auriez pas de cœur. Où sont les indignés ? 

  • Par ici la sortie, par Louis-Joseph Delanglade

    incidents-et-arrestations-en-marge-des-clbrations-de-la-qualification-de-lalgrie-big.jpgEn 2001, puis en 2007 et 2008, la France est humiliée sur son sol par les sifflets que lui adressent les « supporteurs » de l’Algérie, puis du Maroc et de la Tunisie. En 2009, à Marseille, des milliers de personnes descendent et saccagent Canebière et Vieux-Port à la suite d’un match Algérie-Egypte. Nouvel accès de fièvre vendredi dernier, à la fin du match Algérie-Russie : ce qu’une presse complaisante appelle des « débordements de liesse populaire » ressemble plutôt à une razzia sur les principaux de nos centres-villes. M. Valls qualifie ces incidents d’ « insupportables ». Le ministère de l’Intérieur annonce la mobilisation de milliers de gendarmes et de policiers, ainsi que des « moyens lourds » de maintien de l’ordre à l’occasion du huitième de finale Algérie-Allemagne de ce 30 juin. A quand l’état de siège ?

    Dans le même temps, l’événement sert de catalyseur à tout ce que la France compte de Maghrébins, qu’ils soient étrangers (en situation régulière ou pas), naturalisés ou bénéficiaires du droit du sol. En témoignent, par exemple les tweets enflammés de MM. Debbouze et Hammadi, le premier acteur et humoriste « franco-marocain », le second député socialiste « d’origine algéro-tunisienne ». Plus largement, personne ne s’en cache devant les micros. « Je suis français, mais… » a-t-on pu entendre très (trop) souvent… 

    On peut s’en offusquer ou en être exaspéré (comme M. Gaudin qui avait dit : « ça ne nous plaît pas »… avant de mettre de l’eau dans son vin). Mais mieux vaut adopter une attitude résolument politique. C’est un fait que des centaines de milliers, voire des millions, de personnes constituent, ici même, sur le sol de notre patrie, un second peuple. Ce sont nos lois qui ont fait de beaucoup d’entre elles des « Français ». On comprend bien que cette nationalité, si avantageuse, leur convienne et il serait stupide de leur en vouloir. 

    Par contre, ce second peuple renferme une minorité active qui pose manifestement un problème de sécurité publique. Non seulement par les émeutes urbaines qu’elle est toujours susceptible de fomenter (comme en 2005) mais, et c’est aussi d’actualité, par ce qu’on pourrait appeler « la djihadisation des esprits ». En effet, directement ou indirectement (par son pouvoir d’attraction sur certains jeunes « Gaulois »), elle en constitue le vivier. Combien sont-ils à être partis ou en partance pour le Proche-Orient ? Des centaines, des milliers ? Détail inquiétant : la proportion des « femmes » serait considérable (45%), alors qu’on a longtemps pensé qu’elles seraient un facteur d’« intégration ». 

    Comment nos politiques analysent-ils la situation ? De la pire des manières, c’est-à-dire en minimisant, voire en niant, les évidences. A écouter MM. Hollande et Valls sur ce sujet, on a l’impression que ces « jeunes » sont en quelque sorte des fugueurs qu’il s’agit d’empêcher de partir ou de ramener à la maison. Témoignages et images ne laissent pourtant aucun doute : beaucoup de ceux qui reviendront (car tous ne vont pas mourir là-bas) seront de dangereux terroristes islamistes en puissance. Ce n’est pas un numéro d’appel d’urgence ni une cellule d’aide psychologique qu’il faut mettre en place mais bien un tribunal d’exception.

    Nous avons sous les yeux les conséquences de la folie immigrationniste de la fin du XXème siècle. Des solutions existent. D’ordre législatif et juridique dans un premier temps (remise en cause des conditions d’application du droit du sol ; déchéance de nationalité et expulsion des prétendus « binationaux », dès lors qu’ils sont des délinquants avérés ou qu’ils représentent une menace évidente pour la sûreté nationale). Cela contribuerait certainement à calmer beaucoup de gens. Et s’il fallait aller plus loin, l’Histoire enseigne qu’on le peut aussi, à condition de s’en donner les moyens.

     

  • La nausée, par Louis-Joseph Delanglade

    saint just.jpgEn une interminable litanie, la presse se complaît à égrener les noms des diverses « personnalités » par qui le scandale serait arrivé ou pourrait arriver. Pour le seul mois de juin, sans prétendre à l’exhaustivité, et dans l’ordre alphabétique : MM. Balladur, Cahuzac, Guéant, Moscovici, Richard, Sarkozy, Strauss-Kahn, Tapie… et même Mmes Bettencourt et Lagarde. Ces gens-là ne sont sans doute pas tous corrompus, mais comment faire comprendre à tous les indignés potentiels ou avérés que c’est grande naïveté de s’être imaginé qu’ils devraient et pourraient tous être incorruptibles. Rappelons-nous aussi que le seul à qui l’on a accolé l’adjectif a laissé une indélébile trace de sang dans l’histoire de France.

     

    Dans ce contexte, certains commentateurs ont su faire preuve de bon sens. Ainsi, M. Zemmour souligne que les mêmes qui n’avaient pas de mots assez durs pour condamner un Strauss-Kahn immoral, se sont accordés à saluer sa toute récente prestation doctorale devant le Sénat – alors qu’il persiste dans des analyses mondialisantes dont le F.M.I. lui-même reconnaît aujourd’hui que la plupart ont conduit à des conclusions erronées et dangereuses. Ce qui est donc inquiétant, ce ne sont pas les frasques sexuelles de M. Strauss-Kahn, c’est que ce monsieur ait été à la tête du F.M.I. Quant à M. Pivot, qui pensait peut-être ne pas aller au-delà d’un bon mot (en l’occurrence, son néologisme « cahuzaquer »), on l’a entendu rappeler que les braconniers font les meilleurs gardes-chasse, et qu’ainsi avoir fait de M. Cahuzac le responsable de la lutte contre la fraude fiscale était une excellente idée. Et c’est sans doute vrai, tant la morale a si peu à faire avec l’efficacité politique !

     

    Mais certains ont su se montrer opportunistes. Qui, désormais, ne connaît M. Filoche ? Cet éminent membre du Parti socialiste (après l’avoir été de l’UNEF, de la C.G.T., de l’U.E.C., du P.C.F. et de la L.C.R.), s’est acquis une réputation de « pur » lorsque, parlant à chaud de M. Cahuzac à la télévision, il s’est montré, tel un enfant effaré de ce qui lui arrive, incapable de retenir ses larmes. Vraie (ce qui en ferait un grand niais) ou feinte (vu ses engagements politiques successifs) son indignation a pu « persuader » ceux qui confondent politique et bons sentiments mais certainement pas « convaincre » ceux qui ont compris qu’on ne fait pas « de bonne politique » avec de (vrais ou faux) bons sentiments.

     

    Ce qui donne la nausée, ce n’est pas l’immoralité de certains comportements, c’est plutôt la surdose de moraline. Il est lassant, mais jamais tout à fait inutile, de se répéter : les hommes sont ce qu’ils sont et la volonté de les transformer n’a jusqu’à présent rien changé (ou si peu) à leur nature. La conséquence politique de ce constat est la nécessité d’avoir des institutions qui mettent, autant que faire se peut, l’Etat au-dessus des passions individuelles et des ambitions partisanes. A défaut, on ne peut que s’indigner ou sangloter – ou faire semblant.

     

    Illustration : Saint Just, "Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres....". Tout "ça", pour "ça" ?...

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

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    = Avec ce qui se passe à l'étranger (Egypte, Belgique, "affaire Snowden, affaire du président Bolivien...) et ce qui se passe en France, Louis-Joseph Delanglade n'aura aucun mal à trouver le sujet qui donnera le "la" de la semaine et qui, dès le début, nous fera coller à l'actualité la plus immédiate : quel sera-t-il ? Réponse comme chaque lundi, à minuit, dès la parution de votre quotidien... 

    Vous avez pris l'habitude, maintenant, de retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste au dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Activités partout en France. 

     

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    = Mardi soir, Arte diffusera "Gasland", un film - partisan et "hostile" - sur les gaz de schiste : ce sera l'occasion pour nous de revenir sur ce sujet. Dès l'annonce de l'octroi de permis de recherches - sur lesquels le gouvernement est finalement revenu... - nous avons fait connaître notre opposition complète à toute recherche/exploitation qui utiliserait la "fracturation hydraulique". Mais Champsaur a bien expliqué que, sur le fond, nous étions favorables à toute recherche de nouveaux procédés, respectueux de l'environnement, qui pourraient permettre à la France, en exploitant "sainement" ses réserves, de combler pour une bonne part son déficit d'approvisionnement en énergie : Transition énergétique, ou simple opération politique, et … gaz de schistes ( I/II et II/II )

    Il se trouve que, récemment, deux articles du Figaro (quotidien) sont venus confirmer et valider l'analyse de Champsaur : on aura donc une "page de réflexion" sur ce sujet mardi...

    Rappelons que vous pouvez retrouver les articles "à l'international" de Champsaur (Syrie, Iran, Tunisie, Vae victis, L'eau etc...) dans notre Catégorie "International ( 2 : Monde)..., et la plupart des autres dans notre Catégorie "Social, Economie" : ( Histoire du Pétrole, Gaz de schiste , Démographie et terrorisme intellectuel, etc...). 

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    jacques de guillebon.jpg= Jacques de Guillebon a publié il y a peu, dans Causeur, un très pertinent article sur Jacques Bainville. Il est très court, mais il vise juste, et replace la vision bainvillienne face aux réalités de l'Allemagne d'aujourd'hui, celle de la chancelière Merkel.

    Cet article trouve tout naturellement sa place dans notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. (161 photos, pour l'instant...), dans la partie 6, "Bainville vu par..." 

    Rappelons que vous disposez également d'une Catégorie "Lire Jacques Bainville" (39 notes, pour l'instant...) et que l'on vient de ré-éditer le Journal de Bainville : nous en parlerons très bientôt.... 

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    christian franchet.jpg= L'actualité (Egypte, Belgique, déclaration scandaleuse de Fillon sur BFM...) nous a fait repousser les deux notes sur le n° 32 de La Nouvelle Revue universelle, qui vient de paraître . Il confirme le nouveau départ, le dynamisme renouvelé que manifestaient les deux précédentes livraisons, ce dont on ne peut, bien sûr, que se réjouir...

    Christian Franchet d'Espèrey ouvre ce numéro par un Insurrection de l'esprit, après que la revue ait, justement, commencé par rappeler cette interrogation de Bernanos : "Dans un monde malade où triomphe l'homme-robot, la France donnera-t-elle le signal de l'insurrection de l'esprit ?"; et il le fait en constatant ce Printemps français de 2013, qui a étonné en France même mais aussi, et en un sens surtout, dans le monde entier, ne nous y trompons pas... 

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  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

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     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou  ailleurs... :  

     

    1. Ils gèrent l'opération Sangaris (par Jean-Dominique Merchet) : http://www.lopinion.fr/10-decembre-2013/militaires-diplomates-politiques-qui-gerent-dossier-sangaris-7019

    2. Sur Justice au singulier (le Blog de Philippe Bilger) : Sarkozy, notre mauvais génie : http://www.philippebilger.com/blog/2013/12/sarkozy-notre-mauvais-g%C3%A9nie.html

    3. Dans Valeurs actuelles, le rapport qui propose "une société inclusive" (!) : http://www.valeursactuelles.com/politique/immigration-rapport-qui-propose-soci%C3%A9t%C3%A9-%E2%80%9Cinclusive%E2%80%9D20131206.html

    * et aussi : Dossier. Antiracistes : flops en stock !

    4. Les "Bonnets rouges" préparent des Etats généraux en Bretagne : pas encore beaucoup de renseigenments, mais c'est ici : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/12/13/97002-20131213FILWWW00310-des-etats-generaux-de-bretagne-en-fevrier.php

    5. Les artisans veulent aller à l'Elysée... : http://www.batiactu.com/edito/les-artisans--sacrifies--franchiront-ils-les-porte-36917.php

    6. Massacre à la perforeuse au Mont Saint-Michel ? : http://culturevisuelle.org/dejavu/1500 

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. voici aussi ce qui se passe en Afrique du Sud, pays de Mandela... : http://www.youtube.com/watch?v=hw_FSL5QBBU&feature=share 

    2. Envoyé par Jean-Louis Faure, sur la note de Champsaur consacrée à Michèle Tribalat :

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/12/12/01016-20131212ARTFIG00612-malika-sorel-sutter-une-veritable-police-de-la-pensee.php

    Ce commentaire de mme Sorel-Sutter est essentiel pour comprendre les contournements mis en œuvre contre le peuple de France. Sectarisme, brutalité, ignorance de l’Histoire, utopie, obscurantisme, chasse aux sorcières, intellectualisme sont le cocktail classique de ce genre de réserve à jus de crâne. L’arrogance qui accompagne cet élitisme est très bien décrite dans le livre de Michèle Tribalat. À l’instar des méthodes des khmers rouges ou du comité central de Pyongyang, Terra Nova sait ce qui est bon pour le peuple de France. De l’islam, il n’est pas question. Il est donc indispensable que le peuple de France use du seul droit qui lui reste, le bulletin dans l’urne. C’est le peuple qui décide. Que personne ne se laisse abuser sur l’importance relative de telle élection. Désormais toute consultation doit être mise à profit pour donner un très ferme coup d’arrêt à ce changement de civilisation que des penseurs à la manque cherchent à nous imposer. Et renvoyer les copains Jupé, Copé, Fillon jouer avec leurs copains de la rue de Solférino.

     

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     

     

     

     

  • La fracture ethnique...(2)

              Il est donc difficile de rester serein devant une telle provocation: surtout que, "in cauda venenum", Christiane Taubira  a cru devoir prendre la parole pour "clôturer les débats" (?!) et s'est exprimé ainsi -au nom de la candidate socialiste, qu'elle représentait officiellement-: "Si Ségolène Royal a tâtonné en matière d'immigration, elle a aujourd'hui les idées claires: elle est du côté de l'humanité"!: Suffisance et mépris des autres, contentement de soi et auto-satisfaction poussée au paroxysme: voilà bien la gauche la plus idéologue -donc la plus aveugle-, qui se croit parfaite en tout! Giscard avait "cloué le bec" en son temps à François Mitterand en lui lançant son fameux "Vous n'avez pas le monopole du coeur!", qui est toujours d'actualité aujourd'hui, et même cent fois plus qu'hier!

              Il convient donc de ne pas tomber dans le piège grossier de la provocation qui est tendu là, mais de dénoncer en même temps sans aucun complexe et sans aucune faiblesse cette tartufferie scandaleuse, cette mauvaise foi écoeurante; et de le faire sans céder, bien sûr, aux amalgames réducteurs: on le sait, le racisme nous est fondamentalement étranger, et ce sont au contraire les républicains et la Révolution qui ont implanté cette idéologie en France, qui ne l'avait jamais connue auparavant, pendant les mille ans de Royauté....

              Mais cela ne doit pas empêcher que l'on dénonce et que l'on démonte le mécanisme mis en place par la partie la plus idéologue de la gauche et de l'extrême gauche: ce processus de "substitution démographique" dont parle la démographe Michèle Tribalat, donnée toute nouvelle et fait unique dans notre histoire, qui modifie radicalement la donne et qui change totalement les règles du jeu politique et électoral. La gauche s'est livrée à ces populations "récentes", ces "jeunes des banlieues" qui sont pour Chirac "les enfants de la République" (!) et dont Ségolène Royal se veut la "Présidente" ("Je serai la Présidente de la France métisse"...). Ce faisant, elle a cru trouver, temporairement, des troupes de remplacement, pour pallier la défection régulière de ses électorats traditionnels; mais ces nouvelles catégories d'électeurs viendront forcément avec de nouvelles mentalités, de nouvelles demandes, de nouvelles exigences, porteuses de problématiques et de tensions pour l'instant insoupçonnées, ou délibérément occultées...

              C'est le thème archi-classique de l'apprenti-sorcier: madame Royal et ses amis (RESF entre autres...) mettent en mouvement des forces nouvelles qui vont leur permettre dans l'immédiat -du moins c'est ce qu'ils croient...- de maintenir ou d'augmenter leur représentation électorale; mais leurs "valeurs" seront elles assez fortes pour s'imposer aux nouveaux venus, pour les "éduquer politiquement" en quelque sorte, et les intégrer tout naturellement à des pratiques électorales bien établies? ou bien ceux-ci imposeront-ils très vite de nouvelles façons de penser, de faire, donc d'agir, dont nul ne peut dire pour l'instant ce que cela pourrait bien donner?

              Tout au long des XIX° et XX° siècle, et même lorsqu'ils s'opposaient sur la politique, on sait bien que l'Instituteur et le Curé de nos villages proposaient en fait la même "morale" et les mêmes règles de vie commune aux habitants, que ceux-ci votent à droite ou à gauche; le corps électoral se divisait sur le choix de ses députés mais il était homogène dans ses moeurs, ses coutumes, son mental; depuis 1975 s'est produite une fracture ethnique, dont on voit mal comment elle resterait sans aucune conséquence politique; et aujourd'hui, certains font un pari fort optimiste (inconscient?): ils mettent leurs espoirs dans des populations nouvelles, dont les "fondamentaux", comparés aux nôtres, sont souvent différents et étrangers dans le meilleur des cas; contradictoires voire incompatibles dans le pire: est-ce bien raisonnable? Jaco, le perroquet du Conte de Bainville "Jaco et Lori", répétait régulièrement "Ca finira mal!": et pour nous, "ça" débouchera sur quoi, "ça" finira comment?....

     

  • Royauté, Modernité.....

              Quel gâchis ! quelle débauche d'énergie, de temps, de force, d'argent ! oserons nous dire: quel scandale ? oui, que de capacités et de qualités gaspillées en pure perte pendant cette campagne de l'élection présidentielle ! et pendant ce temps là, que font nos voisins Danois, Hollandais, Suédois, Norvégiens...? Pendant que nos candidats s'insultent et nous promettent la fin du monde si c'est l'autre qui passe, les pays qui ont la chance de vivre en Royauté continuent à travailler pour le Bien Commun, dans le calme et la sérénité que leur apporte précisément la Royauté. On est aussi libre qu'ici, probablement plus d'ailleurs (car le conformisme est moins fort, et la police de la pensée moins institutionnalisée...); on vote comme ici, et l'on choisit, comme ici, de renouveler ou de changer l'équipe dirigeante.

              Mais ces libertés de choix et d'opinion, s'exercent dans un cadre serein et permanent; on poursuit ou on change une politique dans le cadre d'une Nation qui, elle, s'inscrit dans la durée et dans l'Histoire: bref, les élections sont aussi sérieuses et valables qu'ici mais elles ne revêtent pas cet aspect malsain (et d'ailleurs aussi puéril...) de psychodrame de mauvais goût; cette frénésie, souvent de bas niveau; ce mensonge permanent, finalement insultant pour le Peuple tant il est massif et répété, que constituent ces promesses électorales dont on voit bien qu'il est absolument impossible qu'elles soient tenues; alors, pourquoi les faire? quel est ce régime qui s'abaisse à tolérer une façon de faire, aussi dégradante pour ceux/celles qui les font que pour le public qui les "reçoit" ?

              Chez nous, tout l'espace a été accaparé par les partis, qui passent leur temps à s'affronter en une lutte perpétuelle, stérile et épuisante, alors que les attentes fortes du Pays sont reléguées au second plan: le système s'est ainsi, peu à peu sclérosé, et cette sclérose -en se figeant- est devenue un archaïsme. Comment retrouver une façon de faire qui réponde mieux aux urgentes nécessités de l'époque ? Et qui soit, donc, au sens fort du terme, "moderne" ?. 

               Qu'on nous comprenne bien: il est bon de représenter, tous les cinq ans, l'opinion du Peuple qui souhaite une alternance ou une continuité de la politique gouvernementale; mais  la tête de l'État, elle, devrait être libérée de cette guerre civile permanente: puisque les citoyens se sont prononcés, qu'ils ont envoyé au Parlement une majorité qui "détermine et conduit la politique de la Nation", pourquoi ne pas laisser la tête de l'État, son sommet, représenter ce qui ne l'est plus en France depuis l'instauration de la République: la Permanence de la Nation, ses intérêts supérieurs et constants qui, eux, transcendent les clivages des partis ?

              Si nos voisins Danois, Hollandais, Suédois, Norvégiens...sont en avance sur nous dans la plupart des domaines concernant la vie quotidienne (ne prenons que l'exemple de la protection de l'environnement et des énergies renouvelables...), ce n'est pas parce qu'ils sont plus intelligents ou moins stupides que nous; ou que nous serions moins intelligents ou plus stupides qu'eux; c'est parce que leur système est moins archaïque et plus moderne, c'est parce qu'ils sont en Royauté, et qu'au lieu de passer leur temps à se déchirer, à se neutraliser, à s'annuler, ils choisissent la politique qu'ils souhaitent, puis ils l'appliquent dans un cadre stable et serein; chez nous, la classe politique passe son temps à conquérir le pouvoir, puis à attendre les prochaines élections pour recommencer... !

              Faire progresser les Institutions actuelles de la France, en gardant tout ce qu'elles ont de positif et en les enrichissant de cette Stabilité bénéfique est possible, et très simple: il suffit de proposer aux Français, qui continueront à choisir leurs députés -et donc leur gouvernement- que le rôle de Chef de l'État soit confié au Chef de la Maison de France...

  • L'exemple des royautés nordiques.

                Cela devrait en "interpeller quelque part" plus d'un ! Dans tous les domaines: éducation, écologie et modernité, emploi, progrès social etc..., neuf fois sur dix "on" nous cite en exemple des pays nordiques ou scandinaves.

                Fort bien.

                Mais les mêmes personnes qui citent ces pays exemplaires oublient aussi, neuf fois sur dix, de dire une chose importante : à part l'Irlande et la Finlande, ces pays modèles sont tous des monarchies, et depuis toujours.

                Est-ce anecdotique ? Nous ne le pensons pas.....

                Remarquons d 'abord que ces pays n'ont pas connu le traumatisme que nous a infligé la Révolution; ils n'ont pas, comme nous, subi les destructions, les saignées démographiques, les ruptures radicales avec leur Histoire et leur(s) Tradition(s) que nous avons connues à partir de 1789. Et leur système politique ne s'est pas construit en dehors de leur trajectoire historique, et encore moins contre elle; il n'a rien d'idéologique, comme chez nous; et la Royauté continue d'y rendre le premier de ses services: en supprimant la "guerre civile permanente" pour la conquête du sommet de l'État, conquête épuisante, toujours à recommencer, et grande dévoreuse d'énergie.

                Nocolas Sarkozy, encore candidat, avait d'ailleurs développé pendant sa campagne electorale une analyse fort juste et tout à fait pertinente de ce mécanisme (!) : l'énergie employée à conquérir le pouvoir, puis à le garder ( "à durer", disait-il...) on ne pouvait plus l'employer ailleurs... Ou : quand tout un chacun peut relayer notre critique et nos propositions.....

                Il est en effet bien là, le premier service rendu par la Royauté, même si elle a peu de pouvoirs de gouvernement direct (1) : la classe politique ne se bat plus "que" pour le poste de Premier Ministre, ce qui pour le coup est légitime, et permet d'équilibrer l'État: un élément, le Roi, qui incarne les intérêts permanents de la totalité de la Nation, sur le temps long, et qui soustrait son poste aux querelles des Partis; un autre élément, le Premier Ministre, issu des élections, et qui reflète donc les évolutions et les opinions temporairement et successivement majoritaires de la Société: le mouvement, légitime, dans la Permanence, indispensable.

                Du coup, les élus s'attaquent aux vrais problèmes, aux problèmes de fond, et voilà pourquoi les royautés nordiques et scandinaves ont permis à leurs peuples de prendre de l'avance sur nous dans la plupart des domaines de la vie courante. Ce n'est pas parce qu'ils sont meilleurs ou que nous sommes moins bons; ce n'est pas parce qu'ils seraient plus intelligents ou plus malins alors que nous serions, nous, moins intelligents et moins futés: c'est aussi et tout simplement parce que le poste suprême est soustrait aux ambitions personnelles, et que la classe politique ne stérilise pas la plus grande partie de ses énergies à conquérir et à garder le pouvoir, mais à travailler à la satisfaction des besoins profonds de la Société...

                Mais si le gaspillage d'énergie démentiel auquel nous assistons chez nous, et qui dure depuis plus d'un siècle, n'existe pas dans les monarchies nordiques; si toute l'energie gaspillée en pure perte, ici, peut donc être employée ailleurs, là-haut ( ailleurs, c'est-à-dire dans la résolution des vrais problèmes de la vie courante ); cela vient de la présence de la Royauté, qui est la seule à pouvoir instaurer à la tête de l'Etat cet espace a-politique qui permet tant de choses, qui rend tant de services, et dont le pays profite pleinement......

    (1) : Comme nous le faisions remarquer pour le Roi d'Espagne. Voir la note "L'exemple espagnol", dans la catégorie "République ou Royauté ?".

  • Vivons-nous une époque formidable?.....

              Optimistes ou pessimistes? espérance ou défaitisme? lorsqu'on considère l'état de la France, on peut se demander si, a bien des égards, nous ne sommes pas en 1789; n'avons-nous pas, par exemple,  des syndicats ultra-minoritaires mais qui défendent des "droits acquis" (ce qui est l'exacte définition du mot "privilèges"!) et que l'on peut parfaitement assimiler aux Parlements d'Ancien Régime défendant privilèges et privilégiés et bloquant la société?; sauf qu'à l'époque la France était puissante, nombreuse, riche, elle était le premier pays du monde alors qu'aujourd'hui elle doute, elle est affaiblie démographiquement, elle est touchée "au coeur" dans son moral et dans son unité nationale; car c'est maintenant qu'elle est vraiment devenue, pour reprendre le mot de Mirabeau, "un agrégat inconstitué de peuples désunis"; et ceci à cause de la folle, suicidaire et illégitime politique d'immigration: la république a choisi en effet, plutôt que de répondre aux besoins de la société et de l'économie, de greffer et d'implanter de force et -d'une certaine façon- à l'insu de l'opinion une population étrangère trop nombreuse, sans se soucier des risques graves que cela faisait courir aux équilibres généraux de la société, voire à la paix civile tout cours (émeutes en banlieues de novembre 2006). 

              Il ne faut pas tomber cependant dans le catastrophisme, il faut se garder des deux erreurs et des deux extrêmes et tenir un juste milieu: nous ne pensons pas que la France soit "finie" (et d'ailleurs, si elle l'était, à quoi cela servirait-il de continuer à se battre? il faut rester logique...); à l'inverse il ne faut pas non plus être niais ou béat, et il faut bien voir que les coups qu'elle a subis depuis la révolution sont terribles: démographiquement, culturellement, économiquement; et aujourd'hui elle est confrontée à une immigration dangereuse qu'elle n'est pas en mesure d'intégrer (et encore moins d'assimiler...) parceque justement elle est abaissée, affaiblie par la république.... Mais ne restons pas en permanence les yeux rivés sur l'actualité immédiate, et prenons un peu de recul: plusieurs évènements très positifs se sont produits, depuis 1975, porteurs de réels espoirs et peut-être capables de réellement "changer la donne", de faire bouger les choses dans un sens qui nous est beaucoup plus favorable qu'avant.

              Le premier est l'instauration de la Royauté en Espagne en 1975: même si la Royauté que nous proposons sera très différente de celle de Juan Carlos, l'exemple espagnol nous sert, objectivement. Le deuxième fait est d'une certaine façon "interne" à notre famille de pensée: nous avons renoué le contact avec les Princes depuis 2002, donc nous cessons de proposer nos idées d'une manière un peu abstraite et en quelque sorte désincarnée: aujourd'hui nous pouvons proposer et présenter le Prince Jean.... Le troisième fait est, après le pontificat de Jean Paul II, l'élection de Benoit XVI en 2005: nous pensons qu'il n'est pas sot de se poser la question suivante: l'Église Catholique redevient-elle une puissance capable de ré-orienter l'Histoire?

              Enfin, en 2007, la défaite de la gauche se double d'une déroute idéologique pour elle, et peut-être -on peut l'espérer...- de la fin de la "pensée unique";  ce qui peut ouvrir une nouvelle période, bien plus favorable pour nous, si l'on considère le foisonnement de propositions et d'idées qui s'expriment maintenant, d'une façon bien plus libre et bien plus ouverte...; "Il n'est point de vents favorables pour celui qui ne sait où il va" disait Sénèque: notre combat ne change pas, ce sont les conditions dans lesquelles nous le menons qui semblent s'éclaircir, et les vents -longtemps et souvent contraires- qui vont peut-être gonfler nos voiles...

     

  • Alter- révolutionnaires...

    Les anti mondialistes ont eu le nez creux il y a quelques temps, lorsqu'ils ont décidé de changer leur nom et de s'appeler désormais "alter mondialistes"; en effet, au delà du simple changement de mot, c'est une vision plus conforme à la réalité et surtout plus dynamique qu'ils mettaient en place; avant, lorsqu'ils étaient "anti-mondialistes", ils faisaient en fait du "suivisme", ils semblaient toujours courir après les autres, qui eux (à Davos et ailleurs...) proposaient quelque chose; les anti mondialistes ne proposaient pas, ils étaient "contre"; "contre" une mondialisation qui, de toute façon -pour le meilleur ou pour le pire- avançait inexorablement, conquérante et déferlante; ils attendaient presque de savoir ce que disaient leurs adversaires, puis ils contestaient et rejetaient: même lorsqu'ils émettaient des idées justes ils avaient toujours un temps de retard; le mouvement ne venait pas d'eux, ils se plaçaient toujours sur le terrain de leurs adversaires, et toujours d'une façon négative, pour refuser et critiquer...

    Tous les stratèges et tous les tacticiens savent que c'est précisément ce qu'il ne faut jamais faire; alors ils ont changé, et radicalement: en s'appelant "alter mondialistes", ils devenaient en quelque sorte les "égaux" de ceux qu'ils combattaient jusqu'à présent d'une façon vieillote et rétrograde, passéiste et inefficace; même si ce n'était pas du point de vue de la richesse, de la puissance (telle n'était d'ailleurs pas leur prétention), ils devenaient leurs égaux du simple fait qu'ils devenaient eux aussi une force de propositions; et  parce que, dorénavant, ils allaient changer de posture intellectuelle: ils devenaient dynamiques, ils ne proposaient plus "d'être contre", ils proposaient "autre chose"; cela pouvait sembler peu, ou un simple artifice, un "jeu de mots"; pas du tout; le changement était profond, et substantiel...on en voit d'ailleurs les effets positifs, pour eux et pour leur mouvement, depuis qu'il s'est produit....

    Ne devrions-nous pas nous inspirer de cet exemple, nous qui traînons depuis des décennies ce terme peu et mal compris de "contre-révolutionnaires", de "contre révolution", mot par ailleurs lourd et compliqué; et si nous nous appelions plus simplement "alter révolutionnaires"?  La Révolution nous a apporté un abaissement de la France stupéfiant, un "grand bond en arrière" dont l'Histoire n'offre pas d'autre exemple, en même temps qu'elle a crée les Totalitarismes qui ont fait du XX° siècle le plus "riche" de tous en horreurs et en barbarie. Comme la mondialisation dont nous parlions plus haut, cette Révolution est -malheureusement- bien installée, c'est un fait; elle est là, bien présente, et elle poursuit son oeuvre de destruction; et elle se moque de notre opposition; quand bien même répéterions nous mille fois que nous sommes "contre", en quoi cela aura-t-il fait progresser nos idées? en quoi cela aura-t-il ouvert les yeux de nos concitoyens?

    Alors que nous sommes les seuls -et c'est là notre force et notre originalité profonde, et irremplaçable- à proposer aux Français une "autre" voie, qui serait une vraie révolution par rapport à celle qui est installée: plutôt que de nous "opposer" nous devons "proposer", tout simplement parce que nous sommes les seuls à pouvoir le faire puisque les seuls à être porteurs d'une "autre" vision; et si nous ne le faisons pas, qui le fera? nous pensons qu'il faut "arrêter les frais", et que de cette révolution vraiment funeste il n'y a, a proprement parler, rien à conserver, à cause de "sa désolante pourriture": le mot est de Pierre Boutang, qui exprimait clairement cette idée, à la fin de son ouvrage "Reprendre le Pouvoir" lorsqu'il écrivait : 

    "Notre société n'a que des banques pour cathédrales; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs"; il n'y a d'elle proprement dite rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle et serviteur de la légitimité révolutionnaire sera le Prince chrétien".

  • Bienvenue chez vous.....(3/3).

              Ainsi s'explique-t-il que l'on puisse dire aujourd'hui que la France est séparée de l'Espagne par les Pyrénées, de l'Italie par les Alpes et de la Wallonie par les Anglais...Mais nous ne sommes plus en 1815: nous sommes deux cents ans après! et les conditions (le contexte du XIX°...) qui ont amené la création de la Belgique n'existent évidemment plus. Le principe de réalité, l'humble soumission aux faits, la simple observation du réel, conduisent à constater que le divorce va croissant entre les deux communautés qui constituent la Belgique: la Wallone et la Flamande; on peut s'en réjouir ou le regretter, mais c'est ainsi. Que va-t-il donc se passer, que peut-il donc se passer? Gardons-nous de prédire de quoi demain sera fait: on le sait, on l'a dit, l'art de prédire est délicat, surtout lorsqu'il s'agit de l'avenir!... Ce que nous pouvons dire par contre c'est que, si l'Histoire -comme la roue...- "tourne" en quelque sorte, on ne voit pas au nom de quoi on devrait refuser que ce qui a joué une fois en notre défaveur -et qui a été accepté par tout le monde- ne puisse pas demain jouer en notre faveur; en étant également accepté par tout le monde, cette fois-ci aussi.

              En clair, si la Belgique se désintègre -comme il n'est plus du tout insensé de l'imaginer, et de l'imaginer dans un avenir très proche- on ne voit pas au nom de quoi il faudrait craindre ou refuser que France et Wallonie n'unissent leur destin; l'occasion historique tant attendue "hier" se produisant "demain", pourquoi ne permettrait-on pas à deux communautés qui ne souhaitent plus vivre ensemble de se séparer à l'amiable? On l'a bien permis aux Tchèques et aux Slovaques; on l'a bien permis aux Monténégrins et aux Serbes; et dans les deux cas, tout le monde y a trouvé son compte; et -dans un domaine un peu différent il est vrai- on n'a rien trouvé à redire à la ré-unification allemande en 1990: pourquoi pas la même chose s'il s'agissait de la France, même si -c'est vrai- la comparaison est un peu forcée....

              Pour la Wallonie, il y a donc au moins deux possibilités en cas de disparition de la Belgique: à savoir devenir indépendante, ou bien unir son destin à l'ensemble français; puisque l'option de l'union avec la France existe (1), nous pensons que la meilleure chose pour elle et pour nous serait de saisir l'occasion historique, si et uniquement si elle se présente, et de réunir les deux parties d'un même ensemble; que la Wallonie s'unisse enfin à l'ensemble dont elle fait culturellement partie depuis toujours, sans avoir jamais pu l'intégrer politiquement; qu'elle s'unisse avec lui, "non pas comme un accessoire à un principal, mais comme un principal à un autre principal", pour reprendre la très juste et très heureuse formule d'Union de la Provence et de la France, en 1487, sous le règne de Louis XI.

              La France, qui ainsi grandirait encore, se compléterait heureusement, et avec bonheur, par l'enrichissement mutuel et réciproque que signifierait l'arrivée en son sein de ses enfants Wallons: tel est le sens, dans cette vision, de l'expression que nous avons choisie pour intituler cette réflexion, et que nous adressons à nos frères de Wallonie: "Bienvenue chez vous!..."

    (1): il faudrait évidemment, comme pour Nice et la Savoie au XIX° siècle, être absolument sûr que le désir d'union avec la France est le fait d'une large majorité.

  • D'accord avec... Patrice de Plunkett : Turquie - France, cacophonie sur toute la ligne !

    Lu sur le Blog de Patrice de Plunkett, cette note du lundi 9 juillet :

    Turquie-France : équivoques et cacophonie

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     Hollande contredit Fabius,

     Ankara contredit Hollande :




    Cacophonie sur toute la ligne !

    Quant à nous, lafautearousseau, nous avons, sur tous ces sujets, des positions claires :

    1. La France ne doit se reconnaître aucun différend important avec la Turquie, exception faite de sa demande d'intégration à l'Europe, dont nous ne voulons pas, tout simplement parce qu'elle n'est pas située en Europe et que sa civilisation n'est pas européenne. Ni plus, ni moins.

    2. Le génocide arménien - qu'elle ne reconnaît pas - n'est pas l'affaire de l'Etat français. Il est, de la part de l'Etat français, parfaitement ridicule de prétendre légiférer en cette matière particulière.

    3. Les Arméniens que nous avons généreusement accueillis chez nous et sont, aujourd'hui, de bons citoyens français, ne l'étaient pas à l'époque du dit génocide. Ils ne sont donc pas fondés à prétendre y impliquer la France, encore moins à lui dicter ou à lui imposer quoi que ce soit. Leurs pressions sur l'Etat français sont donc compréhensibles mais, aussi, inadmissibles.

    4. Nous sommes opposés, dans leur principe, comme presque tout le monde, en dehors de nos parlementaires, en particulier les historiens, aux lois dites mémorielles.  

    C'est sur son analyse - qui va suivre - de la "cacophonie" turco-élyséenne, que nous sommes d'accord avec Plunkett.

    La semaine dernière, Laurent Fabius – quittant son homologue turc Ahmet Davutoglu – enterre la promesse électorale de François Hollande (faire voter une loi sur la mémoire du génocide arménien) : « la précédente loi a été invalidée par le Conseil constitutionnel, un nouveau texte risquerait de subir le même sort », tranche Fabius.

    Dans l'heure qui suit, Franck Papazian, coprésident du conseil des organisations arméniennes de France, envoie un démenti aux médias : « le président de la République nous a téléphoné ce matin pour confirmer qu'il n'avait pas changé d'avis sur le sujet. »

    Ce lundi matin, l'Elysée confirme le communiqué de Papazian : François Hollande a bel et bien promis « une loi pour réprimer la négation du génocide arménien », sa position est « très claire », l'engagement sera « tenu ».

    Ce même lundi matin dans Libération, Davutoglu contredit l'Elysée : «le Conseil constitutionnel français a clos l'affaire en rejetant le texte » (le projet de loi Sarkozy sur le génocide), d'ailleurs « vouloir écrire l'histoire au Parlement en accusant la Turquie de génocide est  inacceptable » ! Autrement dit : non seulement la promesse de Hollande est nulle, mais la Turquie (la sagace Turquie célébrée par nos journaux) s'obstine à nier avoir génocidé les Arméniens.

    Et le ministre turc enfonce le clou : comment Paris persisterait-il dans son ingérence mémorielle, alors qu'il a tellement besoin de l'aide d'Ankara pour renverser le régime syrien ? Davutoglu ironise : « Ce n'est pas une coïncidence si la précédente réunion de la conférence des amis de la Syrie a eu lieu à Istanbul. »

    Voilà donc l'Elysée coincé entre deux priorités : a) satisfaire un segment de l'électorat en faisant voter une loi mémorielle de plus, alors que le principe de ces lois est mis en doute par tout le monde ; b) mettre au pouvoir l'opposition syrienne.

    François Hollande s'est lié les mains deux fois ; les deux fois c'était pour imiter Sarkozy.

  • Abracadabra ! Après ”Moi, Président...”, voici ”Moi, Merlin...”. Ou : le nouvel ”Eloge de la folie”

    merlin l'enchanteur.jpgA ce rythme-là, c'est sûr, tous les journaux écrits ou parlés nous le serinent sur tous les tons, la barre des 3 millions de chômeurs sera atteinte - hélas.. - incessamment sous peu. Sans compter, bien sûr, les précaires, intermittents, CDD, temps partiels forcés etc.. etc... Les Restos du coeur, qui ne pensaient jamais durer si longtemps, vont sombrer, tel le Titanic, face au choc avec cet iceberg de pauvreté qui ne cesse de croître et d'embellir : ce sont plus de huit millions de pauvres qui sont recensés, officiellement, par des Associations comme l'Abbé Pierre... 

            Mais qu'est-ce que tout cela, quand on est idéologue ? Rien du tout : les réalités, on s'en fiche et contre-fiche, et éperdument, s'il vous plaît : seule compte la magie - ou réputée telle... - du verbe et, pour paraphraser la pub de Paris Match, le poids des mots, le choc des nuées... 

              Car, enfin, que doit-on penser des princes qui nous gouvernent lorsqu'on lit, partout et n'importe où : "Le gouvernement élargit l'accès au marché du travail pour les Roms en France"; ou "La ministre du Logement et de l'Egalité des territoires, Cécile Duflot, a annoncé aujourd'hui la suppression de la taxe dont doivent s'acquitter les sociétés qui emploient des Roms et l'élargissement de la liste des métiers pouvant être exercés par eux" ?

               Et lorsqu'on voit, comme on l'a vu, un Olivier Bailly, porte-parole de la Commission de Bruxelles, venir parler gravement et doctement à la télé : il avait l'air sévère et "grondeur" d'un grand'père qui aurait chipé le petit-fils les doigts dans le pot de confiture, et a déclaré, sans rire, car il avait une tête à tout sauf à rire, et à faire rire : "Cette décision va dans le bon sens"...

               Nous avons clairement et toujours dit que nous n'avions rien contre les Roms, és-qualités, pas plus que contre les Kosovars, Tchétchénes, Maliens, Sénagalais ou pauvres de la terre entière. Ce contre quoi nous en avons, c'est la folie, car il n'ya  pas d'autre mot pour qualifier les propos que nous venons de citer et la "politique" (!) qu'ils sont censés incarner.

            D'abord "Moi, Merlin", alias Jean-Marc Ayrault, premier ministre de "Moi, normal" fait preuve d'une présomption grotesque s'il s'imagine qu'il va, comme ça, en claquant des doigts, trouver 17.000 postes de travail aux Roms alors que, dans le même temps, et par charettes entières, les Français tombent dans la trappe de Pôle emploi. La Fontaine a fait une fable avec la grenouille qui s'enfle, qui s'y croit, qui veut se faire grande et forte comme elle n'est pas : on sait comment cela finit...

            Ensuite, et c'est le plus grave, "Moi Merlin Ayrault Duflot et Cie" mentent et prennent les gens pour des imbéciles.

    1. Ils mentent à ces pauvres malheureux, qu'ils maintiennent dans une illusion folle en leur adressant des paroles fausses et mensongères, propres à entretenir chez eux le mirage insensé d'une vie décente qu'ils ne trouveront pas ici : c'est criminel et, pourquoi ne pas le dire, déguelasse... On ne joue pas ainsi avec des êtres humains, on n'en fait pas les jouets de son idéologie, c'est carrément misérable.

    2. Quant à nous, les Français, (eh, oui, n'en déplaise à Éric Besson, ça existe "les Français"...), ils nous prennent carrément pour des imbéciles. C'est toujours une grave erreur, en politique, de prendre les gens pour des imbéciles : l'histoire l'a montré maintes fois. 

  • ”Ce sont des gens qui ne savent pas ce que c'est que d'être Français, l'honneur d'être Français et l'honneur de l'Histo

    "Ce crime a été commis en France et par la France" : François Hollande, mettant ses pas dans les pas de Jacques Chirac, vient, en ces termes, d'accuser la France d'avoir commis le crime du Vel d'Hiv., sans tenir le moindre compte du fait qu'elle était alors un pays vaincu, occupé depuis 1940, et sous le joug du vainqueur, dont elle subissait, comme tout vaincu, les exigences et les diktats. 

    Si cette accusation présente un avantage c'est, au moins, en ceci qu'elle dispense d'établir d'abord les responsabilités premières; de chercher à savoir pourquoi et comment l'Allemagne s'est trouvée, à partir de 1940, occuper la France, et y régner à son gré...

    Sans entrer dans trop de détails, il est évident que la responsabilité première et fondamentale du désastre de 1940, dont les horreurs suivantes découlent, incombent à la IIIème République. Dès 1918, ce régime a saboté la Victoire et trahi le sacrifice d'un million et demi de jeunes Français, en ne faisant pas la politique qui s'imposait alors et que cette Victoire si chèrement acquise nous permettait; en ne démembrant pas l'Allemagne, comme elle le fut - mais mal - en 1945; puis en la laissant se réarmer sans réagir: en ignorant superbement les avertissements que lançait un Bainville, clairvoyant, signalant le premier "l'énergumène" Hitler - dès qu'il eût gagné les élections; en n'armant pas, ou pas suffisamment, la France, alors que, de toute évidence, l'Allemagne d'Hitler préparait méthodiquement sa  revanche sur le traité de Versailles. Il y avait bien longtemps que Bainville avait pronostiqué  l'apparition, en Allemagne, d'un parti "social nationaliste". Il ne s'était trompé que dans l'ordre des mots...

    Au delà des gouvernants, les responsablités sont aussi ailleurs. A vrai dire, elles sont partout : au sein de l'Etat-Major prospéraient de vieilles ganaches aux conceptions obsolètes; l'opinion publique, les Français dans leur ensemble, à droite comme à gauche, furent notoirement insouciants et inconscients du danger, préférant la semaine de 40 heures et les Congés payés à l'effort qui s'imposait, alors qu'Hitler transformait l'Allemagne en forge de Vulcain... A l'issue de la guerre, c'est à la semaine de 54 heures, ou plus, à quoi ils ont du revenir. 

    La Chambre de juin 1936, la dernière de la IIIème République, celle du Front populaire où siégeaient les ancêtres idéologiques de François Hollande, a, de toute évidence, achevé de désarmer la France, politiquement, moralement et, naturellement, par son pacifisme, sur le plan de notre défense.

    Évidemment, il n'est pas très plaisant pour François Hollande de reconnaître cette "paternité"-là.

    François Mitterrand était d'une autre trempe. Il connaissait l'Histoire. A vrai dire, il en était pétri, comme de littérature. Il avait un sens quasi charnel de la France. Il n'eût pas, sur elle, laissé dire n'importe quoi, comme en témoigne, l'enregistrement, dédié à François Hollande, que nous mettons en ligne ci-dessous.

    Il nous donne quelque raison de conserver une certaine admiration, voire une certaine reconnaissance, envers ce vieil homme impavide, bourré de défauts, qui dit un jour à Georges-Marc Benamou : "vous savez, je suis le dernier des grands présidents".

    A noter que la phrase qui sert de titre à cette note est de François Mitterrand. Ecoutez donc cet enregistrement !

       

  • La Dizaine de MAGISTRO...

    * MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf

    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)  

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)  

     

    * Yves-Marie LAULAN, Economiste, Président de l’Institut de Géopolitique des Populations :  L’économie mondiale en perte de vitesse
    * Marie-Noëlle TRANCHANT, Journaliste culturelle au Figaro : "Faust"                        *François JOURDIER, Officier, contre amiral (2S) : Les morts au combat ne sont pas des victimes
    * Jacques BICHOT, Economiste, professeur émérite à l’université Lyon 3 : La droite et le marché politique
    * Eric ZEMMOUR, Journaliste politique : Coup de bambou
    * Chantal DELSOL, de l'Institut : L’avenir injurié
    * Roland HUREAUX, Essayiste : Trois paradoxes de l’élection de Francois Hollande
    * Eric ZEMMOUR, Journaliste politique : La révolte des sans-grade

    Premières lignes du Delsol, L'avenir injurié :

            "On s’extasie sur l’idée de "développement durable". L’expression traduit simplement une évidence immémoriale : si pour vivre on mange son capital, on n’établit pas la vie dans la durée. Nos ancêtres savaient bien qu’on ne pêche pas les poissons trop petits, et tous les ancêtres de la terre le savaient bien, si l’on regarde les comportements des tribus traditionnelles. Il suffit d’avoir un minimum de jugeote pour comprendre que nous avons à prendre en compte non pas seulement le moment présent, mais la suite de l’histoire, pour nous et pour nos enfants et la suite. S’il est vrai que nous sommes en train de ruiner la terre au point de priver nos descendants du nécessaire, alors il faut évidemment tenter de changer nos habitudes.

            Aussi peut-on s’étonner de voir à quel point le dit "développement durable" ne concerne qu’un seul domaine, celui de la nature. On se demande par quelle incohérence les socialistes au pouvoir neuf ont entrepris tout aussitôt d’aliéner le futur au présent. Que signifie une loi sur les retraites qui ramène la retraite à 60 ans pour une partie importante de la population, alors que les autres pays d’Europe effectuent le mouvement contraire, hissant plutôt l’âge de la retraite à 67 ans ? Que signifie la promesse d’embaucher encore une multitude d’enseignants, ou encore les annonces d’allocations supplémentaires, ici ou là ? Il s’agit de consommer le capital, autrement dit de faire exactement le contraire de ce qu’on appelle le "développement durable", tout en jurant alliance et fidélité aux partis écologistes. Lesquels d’ailleurs semblent juger tout à fait normal qu’on pense à l’avenir quand il s’agit de la terre mais pas quand il s’agit du budget du pays. Voilà un gouvernement qui à peine élu, s’empresse de mettre en place un développement éphémère, que dis-je, un développement extrêmement transitoire.