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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Annie Laurent présente l’Essai «Sortir de la malédiction » (1)…

    518VBVKuf7L__SL500_AA240_.jpg          Sous le titre « Une thérapie de l’Islam », Annie Laurent a publié dans Famille Chrétienne (n° 1589) la note de lecture suivante :

                « Traité de guérison », telle est la définition qu’Abdelwahab Meddeb donne de son dernier livre. Ayant déjà, dans un essai intitulé La maladie de l’Islam (Seuil, 2002), dressé un diagnostic sévère de l’état du monde musulman auquel il appartient par son origine tunisienne, l’auteur propose maintenant une thérapie en quatre étapes simultanées : dégager l’Islam de sa vision essentialiste en séparant le politique du religieux, déclarer illégitime le recours à la violence pratiqué au nom du djihad , rendre à la femme sa dignité de créature égale de l’homme, enfin accepter l’altérité et le pluralisme religieux de la société humaine.     

              L’essentiel, pour cet intellectuel de haut vol à la parole résolument libre, est qu’il faut bannir à tout jamais le dogme du Coran incréé, autrement dit parole de Dieu inaltérable dans sa lettre même.          

              Ces changements sont-ils vraiment réalisables ? Oui, assure Meddeb, qui puise à cette fin dans l’Histoire, dans certaines traditions et méthodes de lecture ou d’exégèse du coran, dans des écrits anciens et modernes, recevant sans complexe ceux dont les auteurs ne sont pas musulmans (il voit, par exemple, en Benoît XVI un « allié » dans sa démarche réformatrice).          

              Tous ces efforts n’ont pourtant jamais abouti, faute d’une autorité reconnue capable de les imposer et sans doute davantage parce que de tels renversements ruineraient l’Islam comme il se comprend.

    (1)    « Sortir de la malédiction », de Abdelwahab Meddeb, Seuil, 280 pages, 19 euros.

  • Deux pétitions contre Sylvain Gouguenheim...

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              Ils pétitionnent dans Télérama contre lui et son ouvrage (1) : mais quelle mouche a donc piqué la vingtaine de professeurs de l'ENS qui ont cru devoir publier ce texte ? et que craignent donc ces censeurs, eux qui semblent s'insurger - quoi qu'ils disent... - contre sa "liberté de penser" ?...

     

              Plus hargneux, s'il est possible, dans Libération cette fois (2), un collectif de 56 chercheurs en histoire et philosophie du Moyen-Âge s'insurge avec plus de force encore contre Sylvain Gouguenheim. Le début de leur texte donne le ton:

            "Historiens et philosophes, nous avons lu avec stupéfaction l’ouvrage de Sylvain Gouguenheim intitulé Aristote au Mont- Saint-Michel. Les racines grecques de l’Europe chrétienne (Seuil) qui prétend démontrer que l’Europe chrétienne médiévale se serait approprié directement l’héritage grec au point de dire qu’elle «aurait suivi un cheminement identique même en l’absence de tout lien avec le monde islamique». L’ouvrage va ainsi à contre-courant de la recherche contemporaine..."

              On reviendra évidemment sur ce débat et sur une polémique qui, semble-t-il, ne fait que commencer. Mais, à en juger par la virulence des attaques, il semble bien que Sylvain Gouguenheim ait visé juste. Il faut avoir levé un sacré lièvre pour déclencher un tel tir de barrage...

    (1): Telerama du mardi 29 Avril, sous le titre "Pétition de l'Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines", sous-titrée, comme pour dramatiser la chose, "Appel aux enseignants, élèves et anciens élèves de l’ENS-LSH". Comme s'ils représentaient à eux seuls une École qui serait en quelque sorte "leur chose" pour toujours, en dehors de laquelle nul n'aurait le droit de penser librement, c'est-à-dire en dehors de leurs schémas mentaux...

    (2): Libération du mercredi 30 Avril, Rebonds: "Oui, l'Occident chrétien est redevable au monde islamique".

  • Affaire d'Outreau: les loups ne se mangent pas entre eux !...

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              ... Ou: chronique de la solidarité catégorielle entre privilégiés, dans la caste des magistrats...

              On a appris, fin juillet, que le procureur Lesigne avait été prié de quitter ses fonctions par le Garde des Sceaux.

              Tollé chez les privilégiés de la caste des Intouchables ! (en France, bien sûr, rien à voir avec celle de l'Inde: c'est même tout l'inverse !...) ...

              Imbu de lui-même et figé dans son corporatisme de mauvais aloi - et dans le cas précis de l'affaire d'Outreau parfaitement répugnant… - le petit monde de la magistrature a, en grande partie, pris fait et cause pour un homme (Gérard Lesigne) dont il est clair, même si on veut bien ne pas le rendre responsable de tout, qu'il est l'un des principaux responsables du "désastre judiciaire" d'Outreau. 

              L’Union Syndicale des Magistrats, forteresse et citadelle des privilèges de la caste des juges, s’oppose depuis le début à toute sanction contre Gérard Lesigne (on croit rêver...mais on ne rêve pas !). Elle a reçu, le 18 juillet, l'appui du CSM (Conseil Supérieur de la Magistrature), lequel a carrèment estimé qu'il n'y avait "pas lieu" (sic !) de sanctionner M. Lesigne. Et voilà donc tout ce beau monde qui s'oppose maintenant à la simple mutation du procureur !

              Encore n’est-ce pas cher payé, pour la catastrophe humaine qu’il a contribué à provoquer: une simple mutation, même pas de sanctions, là où tant de vies ont été brisées et broyées.... Non ! c’est encore trop pour les privilégiés et les défenseurs bornés des intérêts catégoriels…

              Et dire que l'histoire officielle voudrait nous faire croire qu'on a aboli les privilèges en 1789 !...

  • Ce qui nous attend ?...

              Drôle d'histoire - mais pas drôle du tout, en fait...- que celle de deux prêcheurs chrétiens (protestants), Arthur Cunningham, 48 ans, et Joseph Abraham, 65 ans. Ils ont été menacés d’arrestation au Royaume-Uni s’ils continuaient à aborder des musulmans dans la rue pour leur parler du Christ !...

              Les deux hommes distribuaient des dépliants dans un quartier islamique de Birmingham (1), et avaient engagé la conversation avec quatre jeunes musulmans, lorsqu’un officier de  "soutien communautaire"  leur a intimé l'ordre de disparaître.

              Naeem Naguthney, 30 ans, le "soutien communautaire", leur a expliqué fort peu aimablement qu’ils "se trouvaient dans une zone musulmane et n’avaient pas le droit d’y diffuser leur message chrétien".

              "Ils nous ont dit que nous commettions un "crime de haine" en incitant des jeunes à quitter l’islam et qu’ils allaient nous conduire au poste..." à déclaré Cunningham, qui n'en revenait manifestement pas.

               La police des West Midlands a refusé de présenter des excuses. Naguthney, le zélé "soutien communautaire", recevra simplement une formation sur les "crimes de haine et la liberté d’expression" ! S'il y en a qui s'en satisfont et qui se sentent rassurés !...

               Les dépêches informaient, par ailleurs, que le sieur Naguthney, à peine embauché par la police, a participé à la fondation de la branche régionale de l’Association nationale de police musulmane en récitant publiquement des versets du Coran.

              C'est beau, le désir d'intégration !... Mais qui veut intégrer qui ?...

    (1) : le 19 février 2008.

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à Marie-Georges Buffet: le 21 octobre, elle a déclaré à Chateaubriant (à propos de Guy Môcquet): "Aujourd'hui il y a besoin de résistance encore...résistance face à une politique qui casse les droits sociaux, résistance face à une politique qui chasse les enfants parce que leurs papas et leurs mamans sont venus d'autres pays, résistance par rapport à une politique qui veut encore renforcer les pouvoirs d'un seul homme à la tête de l'État". Et si on résistait plutôt au(x) mensonge(s) de l'histoire officielle?: en rappelant -pour la milième fois!...- à Marie-Georges que Guy Môcquet n'a pas été arrêté ni fusillé parce que "résistant" mais parce qu'il bravait l'interdiction du Parti Communiste, dissous et interdit car il refusait de prendre position contre l'Allemagne hitlérienne, au nom du Pacte Germano-Soviétique! et que le premier résistant fusillé fut le catholique et royaliste Honoré d'Estienne d'Orves, le 29 août 1941.....

              le prix orange: à J.H.H. Weiler. Ce fils de rabbin, juif pratiquant, professeur d'université aux États-Unis, se fait le défenseur de la mention des origines chrétiennes de l'Europe dans le préambule de la Constitution. Pour lui, parler d'Europe et de Constitution Européenne "sans considérer l'importance centrale du christianisme pour cette civilisation même" est absurde car l'Europe se retrouve, ce faisant, "dans la dénégation; elle refuse de reconnaître une part de son identité". Or, si "dans la discussion sur sa propre identité, elle met à l'écart les termes "chrétiens" ou "christianisme" devenus de véritables tabous", comment pourra-t-elle respecter "tous ses citoyens de la même façon: croyants et non-croyants, chrétiens et non-chrétiens", puisqu'elle commence par nier, précisément. la réalité de l'héritage dû à la communauté chrétienne? Il faut donc que l'Europe "légale" renonce à sa christophobie.....("L'Europe chrétienne? Une excursion.", J.H.H. Weiler, Cerf, 164 pages, 25 euros.).

  • Ainsi va le monde: De ”Touche pas à mon pote!” à ”Cogne la potesse !”...

                  Lu dans "Marianne" du 16 février, sous la plume de Alain Léauthier (instructif !...) :

    De "Touche pas à mon pote" à " Cogne le potesse"...

              Un membre du service d'ordre de SOS racisme mis en examen pour l'agression d'une ex-militante de Ni Putes ni Soumises. Sordide, mais significatif de l'impasse des mouvements différentialistes.

              « Touche pas à mon pote ». C'était le slogan emblématique de SOS-Racisme à sa création en 1984. Vingt-quatre ans plus tard, un des membres du service d'ordre vient d'inventer un nouveau cri de guerre pour l'organisation anti-raciste : « cogne la potesse ». L'étrange histoire est rapportée dans l'édition du 16 févier du Monde : treize jours plus tôt, le 3 février, accompagné de quatre joyeux drille, dont deux cagoulés, Gilles Guilain, un compagnon de route de SOS-Racisme depuis 1986, a interrompu brutalement une réunion des «Insoumises». Il s'agit d'un minuscule groupuscule dissident ayant quitté Ni putes ni Soumises, quand leur ancienne présidente, Fadela Amara, a succombé aux sirènes de l'ouverture sarkozienne et rejoint le gouvernement Fillon. Les faits ont valu à Guilain une mise en examen pour «dégradations et violences volontaires en réunion avec préméditation».

              Quelle que soit la vérité, elle témoigne en tout cas de la décrépitude de l'idéologie différentialiste et du déclin d'associations depuis longtemps coupées du réel. Voilà un bail déjà que tous ces mouvements, sans doute fondés sur la générosité à l'origine mais désormais dépourvus de toute représentativité, servent uniquement les intérêts et les calculs mesquins de médias paresseux et de politiques cyniques. L'aventure illusoire de SOS-Racisme avait commencé place de la Concorde, elle se poursuit dans la course aux prébendes et ses inévitables coups fourrés.

  • Le pouvoir royal chez les celltes... par Thierry Jolif.

    Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire

    Antenne Pays de la Loire :. Richard d'Amphernet
    Tel : 06 81 35 53 69. mail : jrap@wanadoo.fr

    Les Conférences de l’URBVM

     L’URBVM vous invite à la conférence- cocktail de Thierry Jolif :

    le Pouvoir royal chez les Celtes

    le vendredi 11 décembre à 19h30, à la Taverne du Château,

     place de la Duchesse Anne - 23 Allée du Commandant Charcot - 44 000 Nantes.

    Insciption obligatoire avec un chèque de 10 € à envoyer à Julien de Courcelles, 
    94 rue de l'Ouche Quinet, 44230 Saint Sébastien sur Loire

    Thierry JOLIF.

    Thierry Jolif,  36 ans, chanteur et auteur breton, créateur de la “cyberevue” bretonne Nominoë et du blog Tropinka, a étudié la civilisation celtique, le breton et l’irlandais à l’Université de Haute-Bretagne. Il a étudié  la civilisation celtique  dans ses aspects  préchrétiens et  chrétiens  dans les domaines de la religion, les  arts :  musique et  poésie. Il est l’auteur de Mythologie celtique, Tradition celtique, Symboles celtiques et Les Druides dans la collection B-A. BA. des éditions Pardès.

     Orthodoxe, ayant étudié la théologie, il s’est particulièrement penché sur les aspects théologiques, mystiques et ésotériques du Graal, ainsi que sur l’étude du symbolisme chrétien, de l’écossisme maçonnique, de la philosophie religieuse russe et de l'histoire et de la mystique de l'empire «byzantin», il est actuellement le directeur de deux collections des éditions AVATAR (Orientations et Tropinka). T. Jolif a également dirigé les ouvrages collectifs : Evola, envers et contre tous !, Que vous a apporté René Guénon ? (avec David Gattegno) et Être royaliste, aux éditions Dualpha.

     Thierry Jolif a fondé et animé pendant plus de dix ans l’ensemble musical  Lonsai Maïkov. Il collabore a plusieurs revues aux Etats Unis et en Europe.

     Participation au frais (cocktail : 10 €); Réponse par mail : urbvm@hotmail.com

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  • Le grain de sel de Scipion : Touche pas à mon gâteau !

    grain de sel 1.jpgJe me suis longtemps demandé ce qui provoquait chez les dirigeants de la droite dite républicaine ce rejet haineux du Front national, que l’on ne constate pas pour autant parmi leurs militants et sympathisants de base.

    Peur du nazisme, du fascisme, du racisme, du retour des heures-sombres-de-notre-histoire, qu’ils disent… Imaginent-ils sincèrement Marine Le Pen ouvrant des chambres à gaz, rétablissant l’esclavage ou allant dessouder tel ou tel dignitaire politique ? Roland Dumas lui-même écrit dans son dernier livre que ni le père ni la fille Le Pen « ne menacent la République » et qu’il entretient avec la seconde des relations normales.

    Alors quoi ? Certains vous diront que c’est l’aversion des grandes obédiences maçonniques pour les valeurs qu’incarne le FN, patrie, famille, opposition à l’avortement, à l’euthanasie ou au mariage homo, voire quelques références à la religion chrétienne, qui fonde ce rejet. Mais il y a aussi au FN des Frères-la-gratouille, comme les appelait Mitterrand.

    Alors quoi ? Les frères ennemis UMP-UDI ont trouvé une nouvelle réponse : Ce qui nous sépare du FN, c’est son refus de l’Europe, na ! Mais ils ont bien accepté dans leur comité de coordination un Philippe de Villiers qui a exactement la position du FN sur l’Europe !

    Alors quoi ? Eh bien, je pense que c’est tout simplement la peur de devoir partager le gâteau des sièges de parlementaires, ministres, présidents de collectivités territoriales, maires et autres fromages associés. Depuis des décennies, ces bonnes places se répartissent entre deux grands blocs flanqués de leurs petits-satellites auxquels, par bonne conscience démocratique, on concède quelques strapontins. Cela vaut bien un front républicain de temps en temps et quelques grimaces de dégoût télévisé aux journaux de 20 heures, n’est-ce pas ?

  • CINEMA • Les patries de cœur de Cheyenne Carron

     

    par Raphaël de Gislain

    Nul doute que ce film ne bénéficiera d’aucun relais officiel ni d’aucune promotion d’envergure. En dehors du Balzac à Paris, sa diffusion sera sûrement réduite. Il faudra pourtant tout faire pour le voir quitte à le commander en cliquant ici.

    Patries est de ces films portés de bout en bout par une lumière, par une clarté qui transcendent littéralement leur sujet. Il aborde de front l’un des tabous qui fait trembler les adeptes du prêt-à-penser, le racisme anti-blanc, thème dont il s’empare avec une humanité qui envoie valser les utopies de bonne conscience, assenées à longueur d’Intouchables dès qu’il est question de banlieue et d’intégration au cinéma.

    L’histoire est celle d’une famille « de race blanche » qui quitte la campagne pour venir s’installer dans une périphérie dévastée par la crise. Le père est aveugle, la mère travaille et Sébastien, le fils, essaye de se faire des amis. Ils veulent croire à un nouveau départ. Le jeune homme sympathise avec Pierre, un Camerounais qui tente de le faire entrer dans son cercle.

    Mais il se heurte au rejet, puis à la menace, puis à la violence du groupe… Cheyenne-Marie Carron signe ici son meilleur film, réalisé, comme les précédents, de façon totalement indépendante, en marge du CNC et de ses subventions. Bien plus abouti que L’Apôtre, dont la forme laissait à désirer, la maîtrise de l’image y est réelle, le noir et blanc épousant idéalement la réflexion, portée par un ton libre et naturel qui flirte avec le documentaire.

    Le propos dépasse la simple confrontation culturelle ; il souligne l’échec des politiques d’intégration menées depuis trente ans en insistant sur une idée essentielle : les immigrés ne doivent pas être traités comme des enfants abandonnés ; des racines, une culture, une patrie les imprègnent. Une part de leur mal-être provient de l’ambition naïve et illusoire d’une assimilation républicaine totale, source d’inévitables conflits identitaires.

    Les déchirures apparaissent au sein de cette famille camerounaise, si belle à l’écran, qui a tout sacrifié pour venir en France. A la différence de ses sœurs, le fils ne pense qu’à retrouver le pays de ses ancêtres qui gronde en lui mais qu’il ne connaît pas. La France n’est pas nécessairement cet Eldorado qu’elle a la prétention d’incarner… 

    Patries, de Cheyenne-Marie Carron, en salles et en DVD ici.

  • La formidable leçon de Jeanne d'Arc ... et celle de Philippe de Villiers

    Philippe de Villiers publie dans quelques jours le Roman de Jeanne d’Arc aux éditions Albin Michel. Formidable trait d’union entre le ciel et la terre, Jeanne demeure aux yeux de tous les Français une héroïne extraordinaire. Mais pour Philippe de Villiers, Jeanne est aussi une figure politique actuelle.

    Elle sut tenir bon face aux élites (politiques, économiques et spirituelles) qui trahissaient la France. Le parallèle avec la trahison des "élites" d'aujourd'hui est clair. "La France aurait besoin de plusieurs Jeanne d’Arc !" affirme-t-il en souriant : "elle nous explique qu’il faut aimer la France", l’aimer envers et contre tout. "Les élites doivent retrouver l’idée de France et les Français doivent croire en la France."

    Mais, surtout, dans cette vidéo pour Famille chrétienne, Philippe de Villiers définit l'actualité de Jeanne d'Arc par la conception du Pouvoir qu'elle incarne et pour laquelle elle combat : "Pour Jeanne, le pouvoir doit être imprégné de pérennité et de sacralité. (...) Et puis enfin, il y a l'idée que la vérité peut conduire au martyre. Ce fut le cas de Jeanne. Aujourd'hui, la vérité est minoritaire. Plus que jamais !". Ici, Philippe de Villiers définit l'idée d'un Pouvoir (pérenne et sacral) radicalement différent de celui qui, aujourd'hui, détruit la France.

     

     

    « Pour Jeanne d’Arc, ce qu’un pays ne fait pas pour lui-même, personne ne le fera à sa place »

    « Jeanne d’Arc était plus savante que tous les érudits parce qu’elle aimait la France. » C’est la conviction de Philippe de Villiers, auteur d’un Roman de Jeanne d’Arc bientôt publié aux éditions Albin Michel. Aujourd’hui comme hier, les élites ont la tentation de trahir la France. Or, seul le fait de renouer avec son identité et son histoire permettra à la France de se relever et de rayonner dans le monde.  ♦

    Vidéo : Famille chrétienne.

  • Prêchi-prêcha

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    La déferlante migratoire qui sabat sur lEurope, mêlant dans un flux continu prétendus réfugiés politiques et authentiques fuyards économiques - quil est vain de vouloir distinguer puisquau bout du compte tous restent -, oblige à jeter les masques. Mme Merkel, au nom dune Allemagne toujours dans lexcès dune repentance qui ne regarde quelle, veut accueillir près dun million de personnes et créer par là même les conditions dun cataclysme désormais annoncé. Et M. Hollande de faire sienne la proposition allemande de quotas « obligatoires ». LUnion dévoile ainsi un peu plus son véritable visage, autoritariste et bientôt inquisitorial. Il suffit de voir comment sont traités ceux qui prétendent résister, non seulement les pays dits « de lEst » (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie), mais aussi la majorité des Français dont on stigmatise quotidiennement dans les médias « le coeur de pierre » (lexpression est de M. Aphatie, journaliste).

     

    Cest quon a des valeurs, voyez-vous. Tous nous jouent désormais la même musique - de M. Valls à Calais invoquant « les valeurs de la République » à M. Fabius faisant la leçon aux Hongrois sur « les valeurs de lEurope ». Cest oublier que nous nous devons dabord de respecter, au nom de tous les morts de ce pays et de tous les vivants à venir, le principe même de notre existence, laquelle passe par la défense de ce que nous sommes. Personne ne nous convaincra jamais qu’« accueillir » en Europe des centaines de milliers, voire des dizaines de millions, d’êtres totalement « étrangers » à lhistoire et à la culture européennes ne nous fait pas courir un danger mortel.

     

    Une telle politique dimmigration massive est dailleurs menée sciemment en France depuis des dé

  • Vous avez dit : « s'en prendre à une église, c'est l'essence même de la France qu'on a sans doute voulu viser » ? La po

     

    Avant-hier soir, Valls s'est laissé aller à prononcer quelques paroles évidemment choquantes pour son ami Alain Bauer, le Grand Orient de France, les intellos de Terra Nova et quelques autres encore.

    "Ce qui aurait pu arriver est un choc pour tout le monde", a déclaré Manuel Valls, qui a affirmé que "les chrétiens, les catholiques de France" étaient les premiers visés par le projet d'attentat déjoué.

    Banalités ? Oui, mais la suite, télévisée, l'était nettement moins :   

    "Vouloir s'en prendre à une église, c'est s'en prendre à un symbole de la France, c'est l'essence même de la France qu'on a sans doute voulu viser". Et encore : « aller à la messe, la plus belle des réponses à apporter au terrorisme. » 

     

     

    Le rappel à l'ordre des laïcistes n'a pas tardé.

    Interrogé sur RFI, l'ex-ministre de l'écologie, Pascal Canfin a mis en garde le premier ministre en ces termes : 

    « Je voudrais dire un mot sur les propos de Manuel Valls « "c'est l'essence de la France qui a été touchée ». Il n’y a pas plus d’essence de la France qui est touchée lorsqu’il s’agit d’une église que lorsqu’il s’agit d’une synagogue ou d’une mosquée (...) L'essence de la France serait lié à la religion catholique ? (...) On tombre dans la grille de lecture de certains jihadistes et fondamentalistes (...)

    Attention, quand on est Premier ministre de la République laïque, à ne pas dire que d'un côté il y aurait des cultes liés à l'essence de la France et d'autres qui seraient en quelque sorte importés, qui seraient là un peu parce que c'est comme ça, c'est l'Histoire. Non, il y a une République laïque qui reconnaît à égalité tous les cultes et qui doit absolument garder cette neutralité de façon à ne surtout pas laisser penser qu'il y aurait une seule religion plus naturelle. »

    Attention, en effet. Le laïcisme est une religion et elle veille, elle aussi !   

     

  • Loisirs • Culture • Traditions ...

     

    le-trésor-athénien-reconstruit-delphes-grèce-42623605.jpgNous avons hésité à reprendre cette semaine notre formule Lafautearousseau week-end que nous avons instituée il y a plusieurs mois. Avec quelque recul par rapport à l'actualité politique que nous traitons tous les jours de semaine, il y est question de lectures, de voyages, de spectacles, d'expositions, d'art et de ces traditions qui forment notre culture, notre civilisation. Les vraies si possible. Pas cette sorte de déchaînement dit festif, mais surtout vulgaire, qu'exaltent en ce moment à satiété, comme un ersatz de Charlie, presse, radios et télévisions. Pas cette fête servile que Baudelaire fustigeait déjà autour de 1850. Parce qu'elle n'en est pas une et que nous en connaissons les fruits.  

    Mais justement, nous savons que nous allons devoir vivre longtemps avec le terrorisme, ses horreurs et ses morts. Après Paris, il s'en est pris hier vendredi, à Bamako, où, n'en doutons pas, c'était encore d'abord la France qui était visée. Et dans cette guerre sans-doute de longue durée que nous allons devoir mener, ce qui ressort de beaucoup de réflexions largement justes, lues dans la presse ou sur divers sites, c'est bien que nous aurons besoin de toutes les ressources de notre culture profonde, celles de notre littérature, de nos arts, de notre Histoire et de de nos traditions, souvent oubliées ou négligées, mais justement à redécouvrir ou à refonder, pour affronter avec chance de succès le défi barbare qui nous est opposé. Nous savons que la politique, au sens strict, n'y suffira pas. Il y faudra ce que Barrès appelait les puissances du sentiment, et celles de la culture, de la tradition et, pour nombre d'entre nous, de la spiritualité.

    Alors, nous maintenons notre formule weekend même si elle sera inévitablement marquée du reflet des événements que nous vivons. Il ne s'agit pas, en effet, d'opposer à la barbarie islamique une autre barbarie, celle où est tombée ce que nous appelons encore notre civilisation. Avec abus, s'il ne s'agissait pas de la retrouver dans son tréfonds et de la reconstruire.

     

  • LIVRES • L’armée du roi de France

     

    Par Ludovic Greiling

    Une plongée simple et directe dans l’évolution de l’armée et de l’Etat aux XIIIe et XIVe siècles : c’est ce que nous propose le grand médiéviste Xavier Hélary dans une thèse remaniée pour le grand public.

    Avec l’évolution de la levée des armées, on touche aussi à la transformation de l’Etat. A cet égard, le règne centralisateur de Philippe Le Bel tranche nettement avec celui de ses prédécesseurs.

     Le roi Philippe tente non seulement d’imposer des impôts permanents, qui seront finalement abandonnés au regard de l’opposition à la levée des taxes, mais il porte aussi un coup important au système féodal en convoquant « l’arrière-ban » à l’ost de 1302. Il se permettait ainsi de passer outre le pouvoir des seigneurs locaux qui étaient jusque là seuls habilités à réunir hommes ou argent auprès de leurs propres vassaux.

     La société n’en demeure pas moins plurielle, avec des territoires administrés ici par des abbayes, là par des comtes, quand ce ne sont pas des bourgeois qui ont la haute main sur certaines villes et le roi sur ses propres terres.

     Une société où, en dépit d’un sentiment d’honneur et de devoir très fort dans la caste chevalière, le contrat écrit est déjà largement répandu, à charge à la personne qui s’estime lésée de défendre son cas devant un parlement de justice.

    Ceux-ci sont souvent saisis dans les litiges liés à l’armée du roi de France, tel administré estimant qu’il est devrait être exonéré de ses charges et tel autre pensant que le roi lui demande trop d’apports.

     Un vrai livre d’histoire, accessible au grand public, qui permet des analogies avec les temps actuels. 

     L’armée du roi de France, de Xavier Hélary (éd. Perrin, 21 euros)

     

  • Le Sang prévaut toujours sur l'Or

     

    En deux mots.jpgCe que signale, entre autres choses, sous l’écume de l’événement, la crise qui vient d'opposer le chef de l'Etat et le chef d'Etat-Major des Armées, c'est le retour de la question militaire au premier plan. 

    L'idéologie de la fin de l'histoire et l'économisme dominant après l'effondrement du bloc communiste, avaient relégué l'armée au rang de survivance quasi symbolique. Quelle utilité, désormais ? 

    Le réveil de l'Islam et de ses violences sur tous les continents, la résurgence des nationalismes - américain, russe, chinois, indien, etc. - nous ramènent aujourd'hui à la réalité. Laquelle restitue à l’armée son rôle et son importance. C'est bien parce qu'Emmanuel Macron n'a pas perçu cette évolution qu'il a déclenché, pour huit cent cinquante millions d'euros, une crise qui, â l'évidence, a tourné à son désavantage. 

    Durant la Grande Guerre, observant la désorganisation complète du secteur bancaire et financier, Bainville notait qu'en définitive le Sang prévaut toujours sur l'Or. « Ce qui sortira le plus affaibli de cette crise, écrivait-il, c'est la puissance de l'Or. Et cela doit être quand il apparaît que la première valeur de toutes, c'est le Sang. »   

    Ce n'est pas exactement ce à quoi l'on vient d'assister, encore que dans cet épisode, Emmanuel Macron a remporté une victoire qu'il paie au prix fort. 

    Il pourrait ainsi arriver un moment, qui s’est déjà vu, où, sous la pression des nécessités, un chef militaire de valeur prévaudra dans l'esprit des Français sur un politicien de rencontre. Ce n'est pas nécessairement ce qui pourrait nous arriver de mieux. Mais c'est ce qui pourrait advenir tout de même faute d'un pouvoir politique dont la légitimité ne serait pas contestée.  •