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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Action française Paris : contre les politiques qui détruisent nos vies, rejoins-nous !

    L'AF Paris s'est rendue ce matin avec l'Action Française Rouen au meeting d'Anne Hidalgo sur les bords de Seine.
    Alors que l'actuelle Maire de Paris annonce sa candidature à l'élection présidentielle, nous sommes venus lui rappeler sa gestion catastrophique de la ville de Paris.

  • Le bureau politique de l'Action française communique : Macron président par défaut...

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    Paris, le 25 avril 2022

     

    Macron, président par défaut

     

    Pour tous les patriotes soucieux de leur pays, cette élection présidentielle a comme un air de déjà-vu. Encore une fois le candidat du pays légal l’emporte contre un candidat souverainiste ; encore une fois le président est élu avec un score minoritaire, entre une abstention pléthorique et un barrage « républicain » déconnecté des intérêts de la nation. Presque 1 Français sur 3 s’est abstenu. Comme quoi nos compatriotes croient de moins en moins à l’élection présidentielle et la campagne n’est pas cette rencontre entre un homme et le peuple mais une mascarade qui laisse indifférents de plus en plus de Français. Comment les blâmer de bouder ce théâtre de dupes organisé par le système technico-bureaucratique ?

    Il n’empêche que les nationaux ont représenté 42 % des votes. Un nombre croissant de Français expriment leur rejet de l’Union européenne et la volonté de rendre à la France une politique au sens le plus noble du terme. Ceux-là ont compris que la réélection de Macron n’est pas une bonne nouvelle : recul de l’âge de la retraite, euthanasie, pillage du patrimoine industriel… Voilà quelques-unes des promesses d’un président qui a manifestement très envie de les « emmerder ». Aux patriotes et aux Français de lui montrer qu’ils ne se laisseront pas faire ; nous serons de ceux-là.

    Le bureau politique de l’Action française
  • À Paris, l'hommage aux morts d'Action française a bien été rendu...

     Hommage à nos morts 
     
    Malgré l'arrêté inique pris par le Préfet de Police @NunezLaurent interdisant de rendre hommage à nos morts, nos militants se sont rendu au cimetière de Vaugirard. Personne n'a le pouvoir de nous interdire de déposer sur les tombes de nos pairs des fleurs, symboles de notre fidélité et de notre espérance.
     
    "Demain sur nos tombeaux, les blés seront plus beaux."

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : du 4 au 11 septembre 1934, la croisière du Campana...(9/11)

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Dans le numéro du Lundi 23 Juillet 34 (page deux)... :

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    Voici la "Une" du 23 Septembre

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765735b

    1. L'article de Gaudy, "Le chemin du retour" y commence en bas de deux colonnes de droite (cinq et six) de la Une... et se termine en page deux

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    ...et se termine en page deux, où il occupe quasiment toute la première colonne :

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    2. Puis, en page cinq, la Revue de Presse (toujours signée "Intérim") commence par les impressions de voyage du Comte de Paris :

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    3. Enfin, en page six, dans la chronique quotidienne "Ligue d'Action française" :

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : du 4 au 11 septembre 1934, la croisière du Campana...(4/11)

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Dans le numéro du Lundi 23 Juillet 34 (page deux)... :

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    Voici la "Une" du Vendredi 14 Septembre,  dans laquelle la Croisière du Campana occupe les deux colonnes centrales, avec une belle photo du Comte de Paris, entouré de quelques Camelots :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765726c

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    Avant l'article de Gaudy, les télégrammes divers et variés :

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    Jusqu'à la fin, ce sera Georges Gaudy qui "racontera" la Croisière : aujourd'hui, il débute son récit, "De Palerme à Gênes" :

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    Et la suite et fin, en page deux :

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    En page quatre, dans la chronique quotidienne "Ligue d'Action française", on présente la nouvelle affiche réalisée par l'Union Royaliste Provençale, "conçue et rédigée au cours de la croisière" et "honorée des plus chaudes approbations de Monseigneur le Comte de Paris" :

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    "Alors que tant d'étrangers indésirables sont accueillis en France... " : Déjà !!!!!

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : du 4 au 11 septembre 1934, la croisière du Campana...(7/11)

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Dans le numéro du Lundi 23 Juillet 34 (page deux)... :

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    Le 19, il n'y a rien dans l'A.F. sur la Croisière.

    À partir du 20, et jusqu'au 25 inclus, Georges Gaudy va livrer une série de "souvenirs/choses vues", toujours commencées en page "Une" et s'achevant en page deux ou trois (le 24, où il sera plus particulièrement question du Prince...)

    Voici la "Une" du Jeudi 20 Septembre, premier "chapitre" de ces "mémoires récentes"... Les "souvenirs" de Gaudy y commencent en bas des deux colonnes centrales... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7657326/f1.item.zoom

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    ... pour s'achever en page deux, en haut des deux colonnes centrales :

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    Le lendemain, Vendredi 21 septembre, on aura exactement la même présentation : début d'article en bas des deux colonnes centrales de la "Une" et suite et fin en page deux, toujours en haut des deux colonnes centrales.

    Voici le lien menant au numéro du 21 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765733k/f1.item.zoom

    Ce jour-là, dans la Revue de presse, en page cinq, "Intérim" commence par citer et remercier les journaux italiens qui ont relaté la Croisière :

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    En "Une", Gaudy titre son article "La joie napolitaine"... :

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    ...article qu'il achève donc, comme la veille, en haut des deux colonnes de la page deux (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :

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    Pour lire les articles...

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : du 4 au 11 septembre 1934, la croisière du Campana...(10/11)

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Dans le numéro du Lundi 23 Juillet 34 (page deux)... :

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    Voici la "Une" de L'Action française du Lundi 24 Septembre, dans laquelle Georges Gaudy (toujours) consacre un long article au Prince Henri, sur (quasiment) les deux colonnes de droite de la "Une" et, en page trois, sur l'intégralité de la première colonne et un peu plus de la moitié de la deuxième... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765736q

    Début de l'article :

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    (cliquez sur les images, si vous souhaitez agrandir le texte...)

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    (Ici, il faut remonter, évidemment, à la colonne de droite de la première photo : "...se trouvait en face de moi...)

    Ensuite, il faut passer à la page trois pour avoir la fin de l'article :

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    Pour lire les articles...

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : du 4 au 11 septembre 1934, la croisière du Campana...(8/11)

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Dans le numéro du Lundi 23 Juillet 34 (page deux)... :

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    Voici la "Une" du Samedi 22 Septembre, qui raconte, plus longuement, "L'excursion au Vésuve" (partie inférieure des deux colonnes centrales et intégralité de la cinquième) avec un Maurice Pujo "fasciné par ce spectacle" et s'exclamant : "C'est un dessin de Gustave Doré ! C'est la descente aux enfers de l'humanité déliquescente".

    En plus de leur intérêt purement historique, ces "souvenirs" ont ainsi le mérite de mettre un peu "de chair et d'os" sur ces noms que l'on entend tout le temps mais que, souvent, on connaît assez mal, ou peu...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765734z/f1.image.zoom

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    En page trois, dans sa Revue de Presse, "Intérim" cite Duneau, secrétaire général de la Fédération Royaliste provençale et bras droit du Commandant Dromard, Président :

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    Pour lire les articles...

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : Tarbes, 27 Avril 1913, célébration de la Saint-Philippe...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Dans le numéro du Dimanche 27 Avril 1913 (rubrique "Ligue d'Action française", page deux) le banquet du jour est annoncé : on notera avec surprise qu'il n'est pas fait mention de la présence de la Marquise de Mac Mahon...

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    • On en a le compte-rendu dans le numéro du lendemain, Lundi 28 Avril 1913 (en "Une", milieu de la sixième colonne) :

    (là, on notera la coquille surprenante: le banquet du dimanche est annoncé au samedi; et une réunion aurait eu lieu le vendredi : réunion et banquet ont donc été "avancés" d'un jour dans l'un des communiqués, alors qu'ils ont eu lieu, en réalité, le samedi - pour la réunion - et le dimanche, pour le banquet...)

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    Banquet de la Saint-Philippe : après une vue de la salle (plus haut), deux photographies du Comité des dames royalistes des Hautes-Pyrénées :

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    Au centre, la Marquise de Mac Mahon; à sa droite, Octave de Barral...

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : Nîmes, Dimanche 11 Juillet 1926...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Le "Pavé" ci-dessus est paru en "Une" du quotidien, le Jeudi 8 Juillet 1926; dans la numéro du lendemain, Vendredi 9 Juillet, on trouvera celui-ci (toujours en "Une", partie basse de la deuxième colonne) : tout est dit !

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    • Il n'y a rien, par contre, les samedi et dimanche et c'est, naturellement, dans le numéro du Lundi 12 Juillet que l'on trouvera le compte-rendu de la réunion, qui s'annonçait "agitée". Il est "De notre envoyé spécial" et signé "DESVIGNES"; il occupe l'intégralité de la troisième colonne de cette "Une" et la partie supérieure de la quatrième : il est donc "en "plein milieu"; et il y aura un court retour, amusant et émouvant, en page deux, où l'on parlera des "communistes rossés" et de Marseille...

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    • Voici d'abord le compte-rendu de la "Une... :

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    • ... puis le petit retour de la deux (en haut de la troisième colonne) :

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    • Dans le numéro du surlendemain, Mardi 13 Juillet, on a encore des échos de "La réunion triomphale de Nîmes" (en "Une" - partie inférieure de la sixième et dernière colonne - et en page deux - partie supérieure de la première colonne, de gauche -) :

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    • Et, comme il fallait s'y attendre, Léon Daudet, dans le numéro du Jeudi 15 Juillet, consacre son article de "Une" à "La réunion de Nîmes", commençant son article par : "Non pas une réunion mais un rassemblement..." :

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  • Autour du prince Jean ! À Senlis, acte II : le vin d'honneur, dans les jardins du château d'Hugues Capet

     TimbrebisRVB.jpgOn quitte la cathédrale avec un sentiment mêlé : la joie, bien sûr -puisque les princes sont heureux, on ne peut que l'être- mais aussi le sentiment d'avoir vécu quelque chose d'intense qui est maintenant derrière nous. Mais on n'a ni le temps ni l'envie de se laisser aller aux réflexions philosophiques...

    Le prince, du même mouvement par lequel il prolonge la Famille de France, fonde sa propre famille. Rien ne s'arrête, ou n'est fini.

    C'est maintenant que tout commence...

                On a été, on est et on sera "Autour du prince Jean" !....

                Pour l'instant, il faut se hâter, car le couple ne va pas tarder à arriver sur l'estrade, dressée dans un angle du jardin du château d'Hugues Capet. Ce n'est peut-être pas le moment le plus agréable pour Jean et Philomena, mais c'est la seule façon de se donner à voir en même temps à tous.....

                 Et puis, il y aura quelques interventions et prises de parole.....

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     On suit donc le mouvement de la foule, et on pénètre dans les jardins, juste en face de la cathédrale. Sur la gauche, de grandes tentes ont été dressées, sous lesquelles est préparé le Vin d'honneur. En attendant, on continue de croiser des personnes que l'on n'avait pas encore vues, ou dont on n'avait pas encore pu approcher.....

    Jean Raspail est en pleine forme, et toujours en pleine possession de son solide sens de l'humour ! On le salue, et il répond avec courtoisie, comme toujours, mais il est tellement sollicité qu'on n'a guère le temps de s'attarder. On rencontre, un peu pêle-mêle, des doyens d'Université, des généraux, des ecclésiastiques; on continue de retrouver d'anciens amis...

    Mais voici que le micro crépite. Le maire de Senlis, Jean-Christophe Canter (ci dessous, à droite du prince), accompagné de son épouse, vient de monter sur l'estrade où se trouvent déjà le prince Jean et Philomena. Le Comte de Paris les rejoint, ainsi que les enfants d'honneur. Les interventions vont commencer...

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    En sa qualité de premier magistrat de la ville, il revient évidemment au maire de Senlis de saluer ses invités et d'expliciter le sens de cette cérémonie. Il va le faire avec amitié et chaleur. Et, sans faire de politique, il va développer, dans un discours de haute tenue, de très saines réflexions d'ordre général, dont le politique ne sera jamais exclu. Vous pourrez lire l'intégralité de cet excellent discours -que nous avons préparé pour vous en Pdf- en cliquant sur le lien ci dessous : 
     

    Toute l'assistance est emballée par les propos de ce jeune maire, intelligent, sympathique, chaleureux : on se dit que les Senlisiens savent faire les bons choix, puisqu'ils l'ont élu... On l'aurait volontiers écouté longtemps encore, mais Jean-Christophe Canter cède le micro à ses hôtes.

    Personne ne veut infliger de long discours: ce n'est ni le lieu ni le moment, et le maire aura donc été le seul à parler, vraiment. Le Comte de Paris, avec beaucoup de délicatesse, reprendra les propos de son fils Eudes (au début de la messe), et replacera la duchesse de Montpensier au centre de la fête, où elle manque cruellement. L'assistance apprécie l'élégance des propos du Comte de Paris, à la suite desquels le prince Jean, après avoir distribué ses remerciements, nous invite tous à nous restaurer...

    On s'égaye donc à nouveau...

    Nous voulons féliciter Jean-Christophe Canter pour la qualité et la chaleur de son discours. Il est bien sûr très sollicité et nous devons attendre. A côté de lui se trouve une personne, très aimable, avec laquelle, sans savoir de qui il s'agit, nous engageons à bâtons rompus une sorte de discussion informelle; nous donnons libre cours à notre enthousiasme, suite aux propos du maire; la personne, toujours très aimable, nous laisse bien parler puis nous dit, tout sourire, qu'elle est ravie de nous entendre puisqu'elle est... le premier adjoint ! Lorsque le maire se libère enfin, et que nous le félicitons et le remercions, c'est lui qui nous remercie à son tour, avec une simplicité, une disponibilité et un sens de l'humour de bon aloi, et il reste à plaisanter quelques instants avec nous; et, bien sûr, avec le premier adjoint...

    Nous voici maintenant face au Comte de Paris, actuel Chef de la Maison de France. Nous en profitons pour le saluer, et saisissons bien entendu l'occasion pour le féliciter à propos de la Légion d'honneur qui vient de lui être décernée, pour services rendus dans l'Armée française. Sa décoration lui sera remise le 18 mai, au palais de l'Elysée, par le Président Nicolas Sarkozy. Évidemment, lafautearousseau rendra compte de cette cérémonie.

    Il n'est pas étonnant qu'une telle distinction soit remise à un membre de la famille d'Orléans. Servir, et dans le cas présent servir dans l'Armée française, est en effet une tradition bien ancrée dans cette famille. Le dévouement et l'esprit de sacrifice militaire y ont souvent été poussés jusqu'à l'héroïsme, et parfois même jusqu'au sacrifice suprême, comme ce fut le cas pour le Prince François, l'un des onze enfants du précédent Comte de Paris, mort pour la France en Algérie. Le maire de Senlis, dans son discours que vous avez pu lire, n'a pas manqué de rappeler ce sacrifice de l'oncle du prince Jean. C'était en 1960, près du village de Michelet...

    On voit ci dessous le Prince François partir pour son service militaire... (crédit: Les Manants du Roi)

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    Mais il faut partir maintenant, car on n'a bien sûr pas rattrapé le retard du matin, et Chantilly nous attend. Le prince nous y a conviés, et nous ne voudrions pas arriver en retard... à Chantilly.
    Chantilly où tout est beau...
     
    (à suivre...)
  • Mai 68 – Mai 2018

     

    Par Hilaire de Crémiers

     

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    Dans la foule des 15 000 manifestants du défilé du 1er mai à Paris, la police a dénombré 1 200 « casseurs », venus dans l’unique intention d’en découdre, de régler leur compte avec la société et de causer le plus possible de dégâts. Les forces de l’ordre plus spécialement chargées de contenir et d’arrêter ces émeutiers ultra-violents se montaient à environ 1 200 hommes, des CRS, soit le même nombre que les « casseurs ». Pour le reste, en quelque sorte, la police habituelle suffisait. 

    Il n’est pas douteux que la Préfecture de police et le ministère de l’Intérieur ont donné des ordres pour éviter au mieux ce qu’il est convenu d’appeler « les dommages collatéraux ». C’est-à-dire des passants, autrement dit des manifestants « honnêtes » (!) ou des « curieux » se hasardant sur les lieux, qui pourraient être bousculés ou blessés à l’occasion de charges policières ou de heurts frontaux. Ce qui provoquerait aussitôt des hurlements d’indignation, l’indignation ne fonctionnant comme toujours qu’à sens unique ! La grande voix de Libération, entre autres, ne manquerait pas de se faire redoutable : le bourgeois anarchiste et gauchard adore le désordre, tant, bien sûr, que les coups ne l’atteignent pas.

    Donc, les cortèges se rassemblent librement. Il est connu d’avance par les réseaux sociaux et par les renseignements que l’ultra-gauche sera de la partie et mènera la danse. Le petit monde cagoulé du black bloc est au rendez-vous sans problème. Pas question de procéder à des arrestations préventives, contrairement à tous les usages de naguère. Et voitures de brûler, devantures d’exploser, magasins et établissements d’être saccagés, pillés, détruits. Et policiers et gendarmes d’être blessés : s’ils pouvaient être massacrés, ils le seraient.

    Le bon vieux défilé syndical, où le service d’ordre de la manifestation faisait lui-même la police, n’existe plus. C’est la raison pour laquelle, en dehors de la CGT et de Sud, il ne se pratique presque plus. Les risques de débordements sont trop importants. L’heure est à l’affrontement brutal. Des minorités s’essayent de plus en plus à créer soit des zones de non-droit, soit des journées insurrectionnelles. Jeux plus ou moins infantiles, plan concerté, excitation de l’imagination, désir d’un « jusqu’auboutisme » qu’on croit libérateur ; mélange de tout cela, sans doute. Jeunesse désœuvrée et livrée à toutes les propagandes ; société éclatée, privée d’autorités naturelles, toutes systématiquement détruites par la loi elle-même ; « communautarismes » flagrants qui s’étendent sur des villes entières et qui refusent la nation, qui récusent la France et tout ce qu’elle représente, et où l’islamisme règne en maître ; enseignement et médias qui ne cessent d’inspirer le mépris de l’histoire, de l’ordre, de la vraie famille, de la société traditionnelle…

    Bref, tous les fruits gâtés de mai 1968 s’accumulent en pourritures, du bas en haut de la société, en ce mois de mai 2018.

    Facultés, bientôt lycées, quartiers, villes – même avec leur maire et leur député de gauche, d’archi-gauche qui ont l’inconscient culot de s’en étonner ! –, maintenant zones entières de départements et de régions en sécession pratique où aucune police et aucun service d’Etat ne peut pénétrer. La aucun service d’État ne peut pénétrer. La situation est tenue en main, dit-on dans les hautes sphères pour se rassurer. Voire ! La fameuse convergence des luttes souhaitées par le bourgeois Mélenchon qui se fait plaisir à jouer le tribun de gauche, se feront tout autrement que ce que des imaginations politiciennes croient inventer. Qui, dans les banlieues, croit encore dans la République bourgeoise ?

    Pour le moment, Macron, en rappelant à l’ordre, pense ramasser une fois de plus la mise à son profit. C’est le calcul républicain. Mais chacun devine que tout peut échapper. A force de glorifier la révolution comme principe même de gouvernement, tous, de droite comme de gauche, ne font que rendre la France complice de sa propre destruction. Jusqu’où ?   

    Hilaire de Crémiers

  • Groupe Action Royaliste : République ou Royauté.

    La lutte pour la conquête de la magistrature suprême de l’État semble être devenue la seule raison d’agir des partis politiques et des individualités politiciennes, et 2022 apparaît comme l'horizon indépassable de la République monocratique actuelle : déjà Mélenchon est lancé, et la Gauche évoque le nom de Mme Hidalgo quand la Droite murmure Xavier Bertrand...

    Dans cette situation de « présidentielle permanente » même en période de crise sanitaire, dans cette perpétuelle course aux électeurs, entre démagogie et fatalisme, où est l’intérêt de l’État, du pays, des citoyens ? Qui pense au Bien commun ? Qui s’inscrit dans la durée plutôt que dans la seule « communication » ?
    Certains diront que nous ne cessons de nous répéter : est-ce notre faute si la République reste toujours le règne des « mêmes » sous des visages différents ? Est-ce notre faute s'ils ne pensent qu'à leur carrière politique quand il nous faudrait des serviteurs de l’État qui « servent plutôt que de se servir » ?
    Aujourd’hui plus qu’hier, la proposition monarchique est la mieux adaptée à notre nation et à sa tradition politique : elle ne se veut pas un remède-miracle mais une solution institutionnelle susceptible de redonner à l’État crédibilité et indépendance, deux qualités qui manquent aujourd’hui à notre République.
    « Sans durée, on ne construit rien », proclamait une publicité récente : c’est vrai aussi dans le domaine politique. La Monarchie « à la française », par son mode de succession héréditaire, garantit cette continuité sans laquelle il n’est plus possible de fonder une véritable politique de la nation et des régions, à l’heure de la globalisation économique. D’autre part, la Monarchie garantit l’indépendance de la magistrature suprême de l’État puisqu’elle ne doit pas son Autorité aux querelles électorales et politiciennes mais à ce qui est le plus simple et le plus humain, la naissance au sein de la famille capétienne qui, depuis plus de mille ans, a fondé et servi, même dans l’adversité, notre France.
     
  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (51) : Marseille, 25 octobre 1968 : Pierre Debray et Gustave Thibon pour l

    C'est dans ce très beau local que nous fondâmes notre "groupe jeune" (comme je l'ai raconté ici) et nous le quittâmes, bien sûr, à regret, après n'y a voir passé finalement, que peu d'années...

    Il nous fallait trouver autre chose mais, en attendant de "tomber" sur l'autre très beau local, lui aussi idéalement situé, du 35 rue Pavillon, nous prîmes, faute de mieux et comme solution provisoire, le triste et peu sympathique local du 7 rue Dieudé : c'est pourtant là, dans ce local tristounet et franchement "pas terrible" que nous passâmes la période de "Mai 68", marquée essentiellement par trois grands évènements pour notre groupe, dans la même année : la grande bagarre de la salle Mazenod, le 24 février 68 (voir les trois livraisons 14, 15 et 16), le premier Rassemblement royaliste (à Montmajour, le 8 juin 69) et, entre les deux, nous en parlons maintenant, le centenaire de la naissance de Maurras, le 25 octobre 68...

    Pour l'occasion, nous voulions faire "quelque chose de bien", et nous demandâmes à Thibon et à Debray de venir, au Château des Fleurs (presque en face du Stade Vélodrome, aujourd'hui "Orange Vélodrome")

    Ce 25 octobre 1968, pour évoquer Maurras, Thibon et Debray sont donc les deux orateurs phares de la journée. Ils viendront et se retrouveront par la suite aux Rassemblements royalistes (les premiers à Montmajour, puis un à Saint Martin de Crau et, enfin,  tous les autres aux Baux de Provence, dans le Val d'Enfer, sur le terrain que nous prêtait gracieusement François Cornille, un membre de l'URP...

    À l'époque, il y a trois quotidiens, à Marseille, tous les trois à côté : le communiste La Marseillaise (qui existe toujours, quasiment sans lecteurs mais riche de grasses subventions...); le journal "de droite" Le Méridional : les deux étaient mitoyens, sur le Cours d'Estienne d'Orves; et, à une trentaine de mètres à gauche, de l'autre côté de la rue Breteuil, le socialiste Le Provençal, rue Francis Davso.

    Nous avions "nos entrées" au Méridional, où travaillaient notre ami Robert Oberdorf (ci-dessus, qui s'échappait de la politique et parlait de sport dès qu'il le pouvait) et son compère et ami Jean-Michel Renaud, qui n'était pas "AF" à proprement parler mais qui travaillait main dans la main avec Robert et nous. Lorsqu'eut lieu la malheureuse fusion/marché de dupes qui fit disparaître Le Méridional, Robert partit travailler à Nice Matin et Jean-Michel remonta dans son Nord d'origine, où il intégra La Voix du Nord...

    C'est Robert qui publia et signa, dans Le Méridional le compte-rendu suivant :


    (sur la photo d'en haut, on a Gustave Thibon, à gauche, Chauvet au centre et Debray à droite; photo d'en dessous : vue de l'assistance...)

    Le texte étant illisible, en voici le scripte :

    Gustave Thibon et Pierre Debray ont parlé de "Maurras toujours présent" 

    Il y avait grand monde au "Château des Fleurs" pour entendre Gustave Thibon et Pierre Debray parler de "Maurras toujours présent", à l’invitation de la section marseil­laise de la Restauration natio­nale. placée, comme on le sait. dans la droite ligne de l’Ac­tion française.

    Après l’entrée en matière de M. Pierre Chauvet, président de l’Union royaliste provençale, heureux de souligner la présence d’une nombreuse jeunesse enthousias­te, Gustave Thibon évoqua le Maurras religieux et poète, cet "éternel blessé du mystère et de la divinité", dont il eut le bonheur immérité d’être l’ami.

    "Avant tout, Maurras était un poète et c’est en poète qu’il s’est jeté à la défense du rem­part par amour de la cathédrale. On l’a dit insensible. Rien ne fut plus faux. N’est-ce pas Maurras qui a dit de l’insensibilité qu’elle était mère des déraisons ?" En fait, démontra Gustave Thibon, Maur­ras, "l’homme de la mesure, fut tout le contraire des utopistes idéalistes, des fanatiques de la raison". Et de conclure, au terme d’un propos cons­tamment émaillé d’abondantes citations de mémoire : "L’œuvre de Maurras est un témoignage  qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il ap­porte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie.

    Les lois du réel

    Apres le philosophe, volon­tiers humoriste, vint le doc­trinaire royaliste en la person­ne de Pierre Debray, journa­liste à l’hebdomadaire "As­pects de la France", qui traita du Maurras politique.

    Gus­tave Thibon s’était élevé con­tre "un certain silence", Pierre Debray proteste con­tre "un certain mensonge"… On a défiguré totalement l’œuvre et la pensée de Maurras. On a voulu les figer. Rien n’est plus inexact. "Maurras n’a pas trouvé du premier coup sa foi et n’a pas attendu Marcuse ou Cohn-Bendit pour saisir toute la tragédie de la société de consommation"… "S’il a forgé une méthode, l’empirisme organisateur l’a mené au nationalisme intégral; s’il a construit une si vaste synthèse, c’est parce qu’il a retrouvé les lois du réel, abolit tout présupposé, tout préjugé et a su regarder les choses comme elles étaient."

    !I a compris que "les peu­ples ne se ressemblaient pas". Et au bout de ce cheminement, lui qui un temps fut nihiliste, s’est découvert "fils d’un sol, fils d’un peuple", dont la monarchie lui a semblé être le système naturel. C’est pour­quoi le génial fils de Marti­gues, né voici cent ans dans sa Provence bien-aimée, s’est fait royaliste, mais pas roya­liste figé, car "les corps vi­vants se transformant sans cesse dans la continuité", il fut et s’en fit une gloire, "à la fois un homme de conserva­tion et de progrès".

    Robert OBERDORFF

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    "L’œuvre de Maurras est un témoignage  qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il ap­porte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie." (Gustave Thibon)