Groupe Action Royaliste : République ou Royauté.
La lutte pour la conquête de la magistrature suprême de l’État semble être devenue la seule raison d’agir des partis politiques et des individualités politiciennes, et 2022 apparaît comme l'horizon indépassable de la République monocratique actuelle : déjà Mélenchon est lancé, et la Gauche évoque le nom de Mme Hidalgo quand la Droite murmure Xavier Bertrand...
Dans cette situation de « présidentielle permanente » même en période de crise sanitaire, dans cette perpétuelle course aux électeurs, entre démagogie et fatalisme, où est l’intérêt de l’État, du pays, des citoyens ? Qui pense au Bien commun ? Qui s’inscrit dans la durée plutôt que dans la seule « communication » ?
Certains diront que nous ne cessons de nous répéter : est-ce notre faute si la République reste toujours le règne des « mêmes » sous des visages différents ? Est-ce notre faute s'ils ne pensent qu'à leur carrière politique quand il nous faudrait des serviteurs de l’État qui « servent plutôt que de se servir » ?
Aujourd’hui plus qu’hier, la proposition monarchique est la mieux adaptée à notre nation et à sa tradition politique : elle ne se veut pas un remède-miracle mais une solution institutionnelle susceptible de redonner à l’État crédibilité et indépendance, deux qualités qui manquent aujourd’hui à notre République.
« Sans durée, on ne construit rien », proclamait une publicité récente : c’est vrai aussi dans le domaine politique. La Monarchie « à la française », par son mode de succession héréditaire, garantit cette continuité sans laquelle il n’est plus possible de fonder une véritable politique de la nation et des régions, à l’heure de la globalisation économique. D’autre part, la Monarchie garantit l’indépendance de la magistrature suprême de l’État puisqu’elle ne doit pas son Autorité aux querelles électorales et politiciennes mais à ce qui est le plus simple et le plus humain, la naissance au sein de la famille capétienne qui, depuis plus de mille ans, a fondé et servi, même dans l’adversité, notre France.