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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Espagne : trop peu de monarchie et excès de parlementarisme ...

    Pedro Sanchez et Mariano Rajoy aux Cortes

     

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    L'Espagne souffre des pires inconvénients de la démocratie dans un contexte qui leur confère une puissance destructrice extraordinaire. Voilà ce qui caractérise le plus clairement la situation espagnole et ses  tout derniers rebondissements dont les échos inquiétants nous parviennent de Madrid et de Barcelone.

    Ce n'est pas que Mariano Rajoy qui vient d'être renversé, aura été un grand chef de gouvernement. Il quitte le pouvoir accusé de participer des pratiques de corruption qui touchent et discréditent la totalité de la classe politique espagnole, indépendantistes catalans compris. Et même orfèvres en la matière.

    Rajoy a affronté la crise catalane avec une apparente rigueur, parfois avec fermeté, mais une fermeté toujours tardive et singulièrement insuffisante. Sa politique s'est limitée à la mise en œuvre des dispositifs légaux et constitutionnels à sa disposition pour faire face aux crises qui se sont succédé à Barcelone, sans jamais en traiter les causes - qui rongent la Catalogne et l'Espagne de longue date et qui les amènent au bord d'une crise majeure. 

    Est-il permis ou non d'enseigner la haine de l'Espagne à la jeunesse catalane, dès l'école primaire et jusqu'à l'université ? Les maîtres d'école, les professeurs des facultés y sont-ils autorisés ? C'est ce qu’ils font depuis deux ou trois décennies. Les grands moyens de communication ont-ils le droit de marteler la même haine à longueur de temps auprès de la population catalane ? Fallait-il laisser les séparatistes catalans déclarés s'emparer sans contrôle de tous les postes clé de la société catalane, alors qu'ils n'y sont pas majoritaires ? Et même l’eussent-ils été ? Enseignement, administrations, municipalités, moyens de communication : était-il raisonnable qu'ils soient autorisés à les « noyauter » et à les diriger sans partage ? En bref, fallait-il leur reconnaître la liberté de mettre la main sur tous les leviers de commande, à la manière des coups de force des minorités agissantes ? Il ne semble pas que Madrid s'en soit jamais souciée, qu’elle ait jamais prononcé la moindre interdiction, pris la moindre mesure. Elle en a les conséquences.

    Et ces conséquences sont celles du jeu démocratique lui-même, règle suprême du système espagnol. Les jeux parlementaires en particulier, car Mariano Rajoy a été renversé par une majorité de députés qui ne se sont trouvés d'accord que pour son éviction. Le jeune Pedro Sanchez qui lui succède à la Moncloa est le chef du parti socialiste, sorti très affaibli des dernières législatives nationales et bien incapable de former à soi seul une majorité. Il lui faudra nouer des alliances. Ce sera sans-doute avec les cryptocommunistes de Podemos, et, comme ça ne suffira pas, ce sera aussi avec les indépendantistes basques et catalans. Et ce sera donc au prix de concessions à eux consenties, dont on ne sait ce qu'elles seront... Ainsi, comme dans les années 30 du siècle dernier, les effets pervers du parlementarisme jouent-ils de façon déterminante contre l'unité de l'Espagne.

    65547f00b476e17b221c3050b0e33243-espagne-le-gouvernement-catalan-investi-fin-de-la-tutelle-de-madrid.jpgPedro Sanchez succède à Mariano Rajoy le jour même où Quim Torra est investi à Barcelone, place Sant Jaume, en tant que président de la Généralité. Son programme n’est pas de faire reconnaître les droits légitimes du peuple catalan à préserver et développer les riches facettes de son identité historique. Ces droits lui sont déjà largement reconnus et sont amplement exercés. Au delà du raisonnable, sans-doute. Son programme est de conduire la Catalogne vers une impossible indépendance.

    L'on sait en Espagne et ailleurs que la Catalogne ne sera très probablement jamais indépendante. Elle ne l'a jamais été dans l'Histoire et Madrid ne l'admettra pas. L’appartenance de la Catalogne à l'Espagne ne dépend pas d'un vote de circonstance qui pourrait être bientôt contredit par un autre. Elle est d'un ordre supérieur. Intangible autant que les choses humaines peuvent l'être.

    Voilà ce que pense l'Espagne et que personne n'a eu le courage de dire avec franchise et clarté aux Catalans.

    Pas même le roi. L'Espagne souffre en effet de trop peu de monarchie et d'un excès, sinon de démocratie, car le roi est la personnalité politique la plus populaire du royaume, du moins de parlementarisme.

    Sachons que ni la France ni l’Europe n’auraient intérêt à ce que l’Espagne, une fois de plus, s’offre le luxe délétère d’entrer dans de nouvelles convulsions.  ■ 

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • L'ESPOIR EST DU CÔTÉ DU PAYS RÉEL

    Par François Marcilhac 

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    Le mouvement des Gilets jaunes s’inscrit dans l’histoire de notre pays parce qu’il est, sous la Ve République finissante, le premier mouvement de protestation populaire issu directement du pays réel.

    D’où la trouille des élites politiques, médiatiques et intellectuelles, qui n’y répondent que par une criminalisation de ses acteurs du mouvement, une répression  d’une violence inouïe sur le plan policier et d’une sévérité jamais vue sur le plan judiciaire, et un silence complice, sur cette répression, des journalistes d’État ou de l’oligarchie, qui insistent lourdement, en revanche, sur les dérapages de quelques vrais - ou   supposés - Gilets jaunes. Après quoi ils s’étonnent de l’animosité qu’ils suscitent ! luc-ferry-police-banlieues-gilets.jpgSans compter ces intellectuels versaillais, certains anciens soixante-huitards, qui déversent sur le mouvement des tombereaux d’insultes, l’un d’entre eux appelant même à l’usage de  leurs armes létales par la police ou la « quatrième armée du monde ». Il est vrai que Luc Ferry, cet ancien ministre de l’éducation nationale, chroniqueur mondain au Figaro et philosophe de gare, s’était déjà signalé, dans sa jeunesse, en pétitionnant, aux côtés d’autres miliciens de la pensée, contre l’élection de Boutang à la Sorbonne. 

    1034241804.jpgOn comprend leur tentative, à travers un faux grand débat national octroyé par le Grand Mamamouchi, de neutraliser la parole du pays réel. Au contraire de la monarchie qui, dès le XIVe siècle, avait organisé des cahiers de doléances permettant au peuple de faire remonter au roi ses demandes, via ses représentants, mais sans qu’elles soient filtrées par une élite déconnectée.

    D’ailleurs, comme nous en avons émis immédiatement l’idée, de nombreuses mairies et des groupes de Gilets jaunes ont spontanément repris cette pratique ancrée dans notre tradition politique, à laquelle la République a mis fin par peur du peuple. Or ce grand débat truqué, dont le cabinet du Premier ministre s’affaire à rédiger les conclusions avant même qu’il ne soit achevé, a précisément pour objet  d’interdire au pays réel de faire parvenir ses doléances à l’échelon régalien, dans l’espoir que cette parole encadrée, surveillée et neutralisée se substituera légalement, sinon légitimement, à la libre parole des citoyens. C’est pourquoi la lettre de Macron aux Français liste les seules trente questions que les Français ont le droit de se poser. Qu’il s’agisse de fiscalité, d’organisation de l’État, de transition écologique ou de citoyenneté, ils ne sont autorisés qu’à proposer des aménagements cosmétiques. Interdiction, en revanche, de parler de politique économique, d’Europe ou d’immigration, sauf sous la forme du sempiternel serpent de mer des quotas. 

    Cette neutralisation de la parole civique n’est-elle pas également voulue par tous les partis ? Ils font profil bas car ils se savent eux aussi atteints dans leur légitimité par cette révolte populaire. Le dégagisme, pour certains, a même commencé dès 2017. « Le gouvernement d’Emmanuel Macron fait face ici à une opposition structurée, cohérente, disciplinée, réactive, courageuse et particulièrement motivée dont il ne peut que tenir compte », a excellemment déclaré Christophe Boutin. « Tenir compte », en   l’occurrence, signifie non pas écouter mais circonscrire - ou tenter de le faire, sans quoi, c’est le consentement à l’État lui-même qui sera atteint, surtout si les forces du désordre républicain, par leurs exactions, et la justice, par ses excès, persuadent le pays réel que le régalien, aux mains de l’oligarchie, use de tous les moyens, même les plus répugnants, pour le faire taire.

    3987116999.jpgLe sociologue maurrassien Pierre Debray, dont nous commémorons cette année le vingtième anniversaire de la mort, avait très tôt théorisé comment le changement serait provoqué « par un groupe tout entier [...] menacé dans son statut social ». Nous y sommes. L’espoir est désormais du côté du pays réel contre les forces de mort du mondialisme. Sachons en convaincre nos compatriotes. 

  • Nouvelle alloc pour les 1,5 million de jeunes « ni en études ni en emploi ni en formation », par Marie Delarue.

    C’était l’un des points forts d’Emmanuel dans son allocution du 12 juillet 2021. À la veille d’une fête nationale pluvieuse et « covidienne », le chef de l’État annonçait une nouvelle grande réforme dans son quinquennat expirant : « Je présenterai à la rentrée le “revenu d’engagement” pour les jeunes, qui concernera les jeunes sans emploi ou formation et sera fondé sur une logique de devoirs et de droits. »

    6.jpgJ’entends d’ici des sceptiques qui ricanent…

    Dans le nouveau vocabulaire de la start-up nation, ce revenu d’engagement s’adresse aux « NEETs », les « Not in Education, Employment or Training ». Parler globish, c’est toujours plus classieux que le français des bouseux. Et puis, il faut bien trouver un moyen de travestir ce qui existe déjà, à savoir la Garantie jeunes pour les 16/25 ans « ni en études ni en emploi ni en formation », généralisée depuis 2015.

    Celle-ci demandait aux jeunes de suivre « un parcours d’insertion en mission locale ». Trop difficile d’accès, disait le ministre Élisabeth Borne à L’Etudiant, en juillet dernier, pointant « ceux qui sont les plus éloignés de l’emploi et qui ne viennent pas spontanément dans les dispositifs ». Elle s’interrogeait : « Comment trouver la bonne façon de ramener ceux qui ne sont pas forcément capables de franchir d’emblée la marche de l’exigence de la Garantie jeunes ? »

    Il semble que le gouvernement ait trouvé la solution avec le revenu d’engagement.

    Août tirant à sa fin, on ne devrait plus tarder à connaître les modalités de cette nouvelle pompe à fric, et c’est à elle que Nicolas Beytout, directeur du journal L’Opinion, consacrait, le 27 août, sa chronique sur Europe 1.

    Quid novi ?, demandaient les Anciens qui s’y connaissaient déjà en ficelles politiques. Cette fois, il s’agit d’un « engagement réciproque. Le jeune s’engage à effectuer un parcours qui doit l’amener aux portes du marché du travail, et en échange, il reçoit une aide de près de 500 euros par mois. » Et « cette réforme, si toutefois Emmanuel Macron arrive à la valoriser politiquement, ce sera un moment important du quinquennat », assure Monsieur Beytout.

    Eh oui, car ça n’est pas gagné pour un Emmanuel Macron envers qui les Français sont ingrats. Il lui faut donc montrer qu’il a gardé l’esprit réformateur de son début de mandat et, surtout, « convaincre que ce revenu d’engagement coche la case sociale », histoire de prendre de vitesse « la gauche qui demande depuis des années la création d’un RSA jeunes pour les moins de 25 ans .

    En plus du risque politique – la ficelle est tout de même grosse, à six mois des élections –, le gouvernement prend celui « que ce soit juste une aide sociale de plus, une ligne de plus dans un interminable catalogue d’allocations et de subsides publics ». Et Nicolas Beytout d’énumérer : « Rappelons-nous le RMI qui devait faciliter l’insertion, le RSA qui devait faciliter l’activité… ça n’a que très mal fonctionné. C’est d’ailleurs jusque-là l’argument qu’opposait Emmanuel Macron à toutes les demandes de RSA jeune et autres nouvelles aides pour les moins de 25 ans ».

    On continue d’empiler les cautères sur une jambe de bois… Car la France détient là aussi un triste record. Nous sommes l’un des pays d’Europe où la proportion des fameux « NEETs » est la plus élevée : près de 14 % des moins de 25 ans, soit 1,5 million de personnes « ni en étude, ni en emploi ni en formation ».

    On ne dira évidemment pas combien, parmi eux, sont immigrés ou issus de l’immigration et n’arrivant pas à suivre un cursus scolaire normal…

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Journées du patrimoine : le porche du mystère, par Aymeric Pourbaix.

    Porche sud de la cathédrale de Coutances.

    © Giogo / CC by-sa

    À l’heure où sévit la «  culture  » de l’effacement des symboles de la civilisation dans les esprits de nos élites, il est instructif, et réconfortant, de voir chaque année les Français se presser aux portes des monuments civils et religieux, à l’occasion des Journées du patrimoine. 

    10.jpgComme une sorte de plébiscite avec les pieds, chez des Français jamais lassés de redécouvrir les richesses de leur histoire… Mais aussi comme une illustration concrète d’un terreau, encore riche de plus de 50 % de nos concitoyens qui se disent catholiques, au moins du point de vue culturel. À l’instar, semble-t-il, d’un Jean-Paul Belmondo…

    Encore faut-il que ce ne soit pas uniquement pour l’attrait des belles pierres, mais que celles-ci soient «  habitées  », c’est-à-dire des églises ouvertes et accueillantes, et aussi, au sens figuré, animées par un mystère qui nous dépasse. Avec son sens de la formule, Gustave Thibon exhortait à «  dénuder la soif  » de ce mystère, pour en «  montrer la source  ». Autrement dit, à conduire ce désir d’enracinement du naturel au surnaturel, «  dans le Christ  », selon le mot de saint Paul.

    Dès lors, l’Église a l’immense responsabilité de faire découvrir à nos contemporains cette soif qui les anime, parfois inconsciemment, et elle possède pour cela une science bimillénaire : sa liturgie, qui est comme une «  mise en musique  » précise, d’une richesse poétique et spirituelle inégalée, à travers les sacrements, la prière des Heures, les bénédictions, etc. Tout ce qui permet à l’homme de se rapprocher de Dieu, et à Dieu de renouer son Alliance en partie rompue par l’homme après le péché originel.

    Car en définitive, cela seul peut parler au cœur de l’homme du XXIe siècle, qui n’en finit pas de se déclarer coupable et qui ne trouve nulle part dans la société matérialiste de quoi étancher sa soif d’absolu. Sauf que pour renverser la vapeur, il faudrait un miracle, remarquait déjà Mgr Georges Chevrot en 1942. La bonne nouvelle est que ce miracle existe, il est même à notre portée, soulignait le curé de Saint-François-Xavier à Paris : c’est la messe, qui oppose au règne du péché celui de Dieu, par l’actualisation du sacrifice de la croix. Ainsi, «  seul Dieu peut briser les forces du mal  » et nous donner la vraie paix.

    La liturgie : un antidote

    Car il y a quelque chose de «  cosmique  » dans la liturgie, affirment les spécialistes, qui englobe toutes nos réalités humaines, y compris la Création, et qui réconcilie la nature blessée avec Dieu en l’élevant au-dessus d’elle-même, jusqu’au porche du mystère divin, que nous connaîtrons en pleine lumière après notre mort.

    La liturgie constitue ainsi un antidote à l’activisme, au règne de l’immédiat, à la laideur, l’individualisme, l’angoisse, le désespoir… Tous les maux modernes se trouvent guéris par la beauté et la contemplation de ce mystère, à condition de ne pas vouloir l’adapter sans cesse au goût du jour… Comme le disait Simone Weil, marquée par les totalitarismes du XXe siècle, mais restée au bord de la foi, «  la quantité de mal qui est en nous ne peut être diminuée que par le regard posé sur une chose parfaitement pure… » 

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (17) : Il y a 17.000 ans, le Magdalénien...

    Le 8 septembre 1940, quatre adolescents se promènent près de Lascaux (Dordogne) quand ils découvrent une profonde cavité. Marcel Ravidat, un jeune mécanicien de 17 ans, se laissa glisser dans un puits obscur de plusieurs mètres de profondeur.
    Il atteint ainsi une vaste cavité naturelle. Faute de lampes, les garçons revinrent le lendemain. Ils commencèrent ainsi à explorer la grotte.

    Rapidement, ils comprirent qu’ils venaient de faire une extraordinaire découverte. Quelques jours plus tard, les adolescents en informèrent un instituteur, Léon Laval.
    C’est à partir de là que la grotte de Lascaux est entrée dans l’histoire.

    L’instituteur communiqua la découverte à l’abbé Henri Breuil, un grand spécialiste des peintures rupestres.

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    Dès le lendemain de la guerre, des centaines de touristes se mirent à affluer. Mais, dans les années cinquante, on se rendit compte que la présence de milliers de personnes provoquait la dégradation des peintures : la grotte fut fermée au public en 1963 et définitivement scellée.

    Aujourd’hui, on peut visiter une réplique exacte de la grotte, dans laquelle toutes les peintures sont de fidèles reproductions.

    Ce qui a fait le succès de la grotte de Lascaux, c’est l’extraordinaire qualité des peintures. Elles ont été réalisées durant le Paléolithique supérieur, et plus précisément au Magdalénien (entre 17 000 et 16 000 ans).

    La grotte s’étend sur une centaine de mètres.


    La galerie principale, salle proche de l’entrée, comprend un groupe de bisons, de chevaux et de cerfs. Ces animaux, très réalistes, sont peints en noir de carbone et en ocre rouge. Cette salle est surnommée Rotonde ou salle des Taureaux.
    Les bovins qui y sont représentés ont des dimensions impressionnantes. Certaines peintures peuvent atteindre 5 m de long.

    Le Diverticule axial est peuplé de cerfs, de chevaux et de bovins.

    Dans le passage et dans la Nef, on peut voir des taureaux, des génisses, des bouquetins et des cerfs. Ces animaux sont dessinés avec moins de précision.

    Le Diverticule des Félins présente, outre des félins, des rhinocéros.

    Il n’y a qu’un seul renne reproduit à Lascaux. Il orne l’Abside, qui est aussi couverte d’autres peintures restées inachevées.

    Une des parois du Puits est ornée d’une peinture inhabituelle. Un homme semble terrassé par un bison, lui-même blessé.
    L’art paléolithique n’a jamais été aussi réaliste.

    Les animaux et les humains ne sont pas les seuls thèmes. Les signes géométriques sont nombreux et énigmatiques. On trouve des ronds, des triangles, des carrés. Leur signification exacte nous échappe encore...

    Les fouilles du sol de la grotte ont permis de mettre au jour de nombreux silex, des outils en os et des restes d’animaux.

    L’abbé Glory, qui a effectué une fouille rigoureuse du sol, a découvert une lampe en grès rose poli. Elle contenait encore du bois de genévrier.

    On a également retrouvé les pigments naturels des peintres. Il y avait des ocres (jaunes, bruns ou rouges), du manganèse et du charbon minéral pour le noir ainsi que du kaolin pour le blanc.
    Ces fragments étaient utilisés comme crayons ou raclès pour produire de la poudre colorée.

    On a retrouvé un objet décoratif. Il s’agit d’un coquillage (sipho) qui porte une fente sciée pour y glisser une suspension.

    Enfin, des restes d’échafaudages ont été découverts afin que les artistes puissent atteindre le haut de la grotte.

    Il y a peut-être, à ce moment-là, 50.000 habitants, dans ce qui deviendra la France...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

    lafautearousseau

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (49)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Sur Saint François d'Assise, et sur Sparte et sur Athènes...

    Sur Saint François d'Assise

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    "La Saint François m'est, tous les ans, un jour d'examen de conscience. François d'Assise, fondateur des ordres mendiants, fit faire, en vertu de cette institution, un pas considérable à l'Evangile, et qu'on n'a point assez remarqué : il acheva d'introduire le peuple dans la religion; en revêtant le pauvre d'une robe de moine, il força le monde à la charité, il releva le mendiant aux yeux du riche, et dans une milice chrétienne prolétaire il établit le modèle de cette fraternité des hommes que Jésus avait prêchée, fraternité qui sera l'accomplissement de cette partie politique du christianisme non encore développée, et sans laquelle il n'y aura jamais de liberté et de justice complète sur la terre.

    Mon patron étendait cette tendresse fraternelle aux animaux mêmes sur lesquels il paraîtrait avoir reconquis par son innocence l'empire que l'homme exerçait sur eux avant sa chute; il leur parlait comme s'ils l'eussent entendus; il leur donnait le nom de frères et de soeurs. Près de Baveno, comme il passait, une multitude d'oiseaux s'assemblèrent autour de lui; il les salua et leur dit: "Mes frères ailés, aimez et louez Dieu, car il vous a vêtus de plumes et vous a donné le pouvoir de voler dans le ciel." Les oiseaux du lac de Rieti le suivaient. Il était dans la joie quand il rencontrait des troupeaux de mouton; il en avait une grande compassion: "Mes frères -leur disait-il- venez à moi." Il rachetait quelquefois avec ses habits une brebis que l'on conduisait au boucher; il se souvenait de l'agneau très doux, illius memor agni mistissimi, immolé pour le salut des hommes. Une cigale habitait une branche de figuier près de sa porte à la Portioncule; il l'appelait; elle venait se reposer sur sa main et il lui disait: "Ma soeur la cigale, chante le dieu ton créateur". Il en usa de même avec un rossignol et fut vaincu
    aux concerts par l'oiseau qu'il bénit, et qui s'envola après sa victoire.

    Il était obligé de faire reporter au loin dans les bois les petits animaux sauvages qui accouraient à lui et cherchaient un abri dans son sein. Quand il voulait prier le matin, il ordonnait le silence aux hirondelles, et elles se taisaient. Un jeune homme allait vendre à Sienne des tourterelle; le serviteur de Dieu le pria de les lui donner, afin qu'on ne tuât pas ces colombes qui, dans l'Ecriture, sont le symbole de l'innocence et de la candeur. Le saint les emporta dans son couvent de Ravacciano; il planta son bâton à la porte du monastère; le bâton se changea en un grand chêne vert; le saint y laissa aller les tourterelles et leur commanda d'y bâtir leur nid, ce qu'elles firent pendant plusieurs années.... (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome 2, pages 860/861)

     

    Sur Sparte et sur Athènes...

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    "Sparte et Athènes ont conservé jusque dans leurs ruines leurs différents caractères : celles de la premières sont tristes, graves et solitaires; celles de la seconde sont légères, souriantes, habitées. À l'aspect de la patrie de Lycurgue, toutes les pensées deviennent sérieuses, mâles et profondes; l'âme fortifiée semble s'élever et s'agrandir; devant la ville de Solon, on est comme enchanté par les prestiges du génie; on a l'idée de la perfection de l'homme considéré comme un être intelligent et immortel. Les hauts sentiments de la nature humaine prenaient à Athènes quelque chose d'élégant qu'ils n'avaient point à Sparte. L'amour de la patrie et de la liberté n'étaient point pour les Athéniens un instinct aveugle, mais un sentiment éclairé, fondé sur ce goût du beau dans tous les genres, que le ciel leur avait si libéralement départi; enfin, en passant des ruines de Lacédémone aux ruines d'Athènes, je sentis que j'aurais voulu mourir avec Léonidas, et vivre avec Périclès....

    ...Je ne connais rien qui soit plus à la gloire des Grecs que ces paroles de Cicéron : "Souvenez-vous, Quintius, que vous commandez à des Grecs qui ont civilisé tous les peuples, en leur enseignant la douceur et l'humanité, et à qui Rome doit les lumières qu'elle possède." Lorsqu'on songe à ce que Rome était au temps de Pompée et de César, à ce que Cicéron était lui-même, on trouve dans ce peu de mots un magnifique éloge." (Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, La Pléiade, pages 856/857)

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Pour bien commencer l'année politique, avec le sourire : le Top 5 des "personnalités" (?) politiques de 2021 sur Boulevard Voltaire... :

    https://www.bvoltaire.fr/mieux-vaut-en-rire-ou-pas-schiappa-hidalgo-rousseau-bertrand-et-les-rats-de-stasbourg-au-top-5-de-2021/?feed_id=10157&_unique_id=61d03525

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    1. Port du masque pour les enfants, dès 6 ans ? D'accord avec le docteur Arnaud Chiche : "Qu'on foute la paix à nos mômes"... :

    (extrait vidéo 1'37)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1477289952920616964?s=20

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    1 BIS. Le docteur Gérald Kierzek confirme :

    Dr Gérald KIERZEK
    "Port du masque dès 6 ans : mesure honteuse, inutile, culpabilisante et délétère avec la bénédiction de "médecins" et autre conseil "scientifique" à hochets"

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/port-du-masque-des-6-ans-on-fait-retomber-sur-les-enfants-la-non-volonte-des-adultes-qui-refusent-la-vaccination-denonce-un-infectiologue_4900939.html

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    3. Le doute persistant d'Ivan Rioufol, bien compréhensif et partagé par lafautearousseau : récemment (sur tweeter) il postait ce court message, destiné au Conseil de défense (?) :

    Ivan Rioufol,
     
    "Question au #conseildedefense : parmi les #nonvaccines hospitalisés, combien avaient été préalablement soignés avec #plaquenil (4,17 €) ou #ivermectine (8,53€) plus #azithromycine (7,39€)? Je sais : #Véran jure que ces médicaments ne servent à rien. Mais pardon, j'ai un doute."
     
    Comme il n'obtient pas de réponse, il fait part de son étonnement (toujours sur tweeter) :
     
    Ivan Rioufol 
    "Je constate que personne ne se bouscule pour répondre à ma question précise sur les soins préventifs. Personnellement, j'ai été soigné avec l'#ivermectine. Le gouvernement dit que cela ne sert à rien. Pardon, mais j'ai toujours un doute. lefigaro.fr/sciences/covid
     

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    La preuve que, à côté du vaccin, il y a des traitements, et que la stratégie répressive du "tout vaccinal" est une absurdité... Quels intérêts se cachent donc derrière l'imposition par le gouvernement de cette stratégie perdante ?...

     

    4. Hadrien Brachet, journaliste à Marianne, dénonce... :

    (extrait vidéo 0'29)

    https://twitter.com/dulac_dulac2/status/1477189675936894982?s=20

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    5. Retour sur la Légion d'honneur remise à Agnès Buzin : finalement, mieux vaut en rire et prendre la chose avec humour, comme le fait Bercoff :

    André Bercoff
    "Donc , la #LegionDHonneur pour #agnesbuzyn . Quelle injustice. Quel ostracisme envers celle qui, par sa visionnaire et courageuse gestion de #Covid_19 en 2020, méritait au moins le Prix Nobel de médecine."

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    6. À l'inverse d'un rire "franc et massif", beaucoup ont été choqués par le fait que le ministre de l’Intérieur soit venu déclarer, avec satisfaction, que "seulement" un millier de voitures avaient brûlé le soir du réveillon et que c’était une très bonne nouvelle… C'est bien d'être choqué, mais il faut poser, et se poser, la question du "pourquoi" et du "comment" ! Ce qu'il faut mettre en cause - pour pouvoir, ensuite, remettre en ordre... - c'est le Système : par sa folle politique d'immigration massive ininterrompue depuis les scélérats "décrets Chirac" sur le regroupement familial (29 avril 1976), ce Système, après avoir "changé le peuple" dans son mental par l'École (en lui inculquant la haine de ses Racines et en lui mentant sur son Histoire, créant sa "Vérité officielle"), continue maintenant à "changer le peuple", mais dans le physique, cette fois, par la démographie et l'importation de masses humaines dont la plus grande partie est in-intégrable et, à fortiori, in-assimilable, tout simplement parce qu'elles ne le veulent pas...

    https://www.francetvinfo.fr/politique/gerald-darmanin/reveillon-de-la-saint-sylvestre-874-vehicules-incendies-et-441-personnes-i

  • Éphéméride du 16 octobre

    709 : Aubert, évêque d'Avranches, préside la dédicace de la première église du mont Tombe, futur Mont Saint Michel  

     

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    C'est à partir de l'édification de ce bien modeste édifice, situé en contrebas de l'Abbaye, et qui apparaît aujourd'hui presque comme un appendice, un lieu de seconde catégorie en quelque sorte, que le mont Tombe va changer de nom et devenir le Mont-Saint-Michel-au-péril-de-la-mer; et que, peu à peu, va s'élever l'Abbaye que nous connaissons aujourd'hui. 

     

    Pour suivre et comprendre cette extraordinaire aventure, voir notre album Racines (II) : Le Mont Saint Michel

     

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    1620 : Naissance de Pierre Puget

     

     

     

    Ci dessous, son Milon de Crotone, au Louvre. 

     

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    1628 : Mort de François Malherbe

     

     

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    Portrait, par Le Fevre
     
     

     

    C'est lui qui composa, en 1605, la Prière pour le roi Henri le Grand se rendant en Limousin (extrait : les cinq derniers vers sont inscrits au fronton du Lycée Malherbe, de Caen). 

     

     

    La terreur de son nom rendra nos villes fortes,
    On n'en gardera plus ni les murs ni les portes,
    Les veilles cesseront aux sommets de nos tours :
    Le fer mieux employé cultivera la terre,
    Et le peuple qui tremble aux frayeurs de la guerre,
    Si ce n'est pour danser n'orra plus de tambours.

    La foi de ses aïeux, ton amour, et ta crainte
    Dont il porte dans l'âme une éternelle empreinte,
    D'actes de piété ne pourront l'assouvir :
    Il étendra ta gloire autant que sa puissance :
    Et n'ayant rien si cher que ton obéissance,
    Où tu le fais régner il te fera servir.

    Tu nous rendras alors nos douces destinées :

    Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années,
    Qui pour les plus heureux n'ont produit que des pleurs :
    Toute sorte de biens comblera nos familles,
    La moisson de nos champs lassera les faucilles,
    Et les fruits passeront la promesse des fleurs.  

     

     

    https://www.poesie-francaise.fr/poemes-francois-de-malherbe/

     

     

    http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/fran-ois-de-malherbe/content/1805888-francois-de-malherbe-biographie

     

     

     

     

     

     

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    1760 : Mort du Chevalier d'Assas et du sergent Dubois

     

     

    Capitaine au Régiment d'Auvergne, le chevalier tomba avec son sergent, au cours d'une reconnaissance, sur une colonne ennemie qui avançait dans la nuit pour surprendre les français.

    Menacés de mort s'ils disaient un mot, Dubois n'hésita pas à sauver l'armée en s'écriant : "À moi, Auvergne, ce sont les ennemis !".

     

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     http://praetiritifides.chez.com/Anc_Reg/7_Ans/1760/17601016_002.htm

     

     

     

    Voir notre Album Drapeau des Régiments du Royaume de France (463 photos)... 

     

     

     

     

     

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    1760 : Louis XV, aux origines de la Cristallerie de Baccarat

     

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    Musée Baccarat, Paris

    http://chrisagde.free.fr/bourb/baccarat1.htm

     

     

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (91), de 1309 à 1376 : la Papauté en Avignon...

    Pendant la première période, de 1309 à 1376, sept papes se succédèrent en Avignon : Clément V, Jean XXII, Benoît XII, Clément VI, Innocent VI, Urbain V et Grégoire XI.

    Le premier d'entre eux, Clément V, est celui de "l'affaire des Templiers", maudit sur son bûcher par Jacques de Molay ("...Pape Clément, Roi Philippe, avant un an, je vous cite à comparaître au Tribunal de Dieu...") : Maurice Druon a amplement développé cette histoire dans ses Rois Maudits...
    Et le dernier d'entre eux, Grégoire XI (Pierre Roger de Beaufort), 201ème pape jusqu'à sa mort, en 1378, fut à la fois le dernier pape français, celui qui ramena la papauté à Rome, après presque soixante-dix ans ans passés en Avignon, et celui après la mort de qui s'ouvrit le Grand schisme d’Occident, qui devait durer de 1378 à 1417...

    L'installation du pape et de sa cour provoqua une formidable augmentation de la population. Avignon devait certainement compter près de 40.000 habitants, chiffre énorme pour cette époque, qui en faisait une des plus grandes villes d'Europe et sûrement la plus cosmopolite.
    Le célèbre Palais des Papes, palais fortifié à l'envergure colossale, fut édifié à partir de 1335 sous le pontificat de Benoît XII.
    A la fin de celui de son successeur Clément VI, en 1352, il était pratiquement terminé.

    Dans toute la ville et ses environs, les cardinaux se firent construire des "livrées cardinalices" somptueuses, rivalisant de magnificence et d'ostentation : le Petit palais et la Livrée Ceccano en sont de magnifiques exemples (cette dernière abrite aujourd'hui la bibliothèque municipale).
    Le prestige et le faste de la papauté avignonnaise atteignirent leur apogée sous le brillant pontificat de Clément VI (1342-1352) qui racheta à la reine Jeanne la ville d'Avignon pour 80.000 florins d'or.

    La seconde partie du XIIIème siècle est une période troublée.
    Pendant les nombreuses trêves de la Guerre de 100 ans, entre les royaumes de France et d'Angleterre, des bandes de mercenaires desoeuvrés forment les Grandes Compagnies.
    Pour leur propre compte, ils pillent, massacrent la population et sèment la terreur sur leur passage. Certaines se dirigent vers Avignon, attirées par la concentration des richesses de l'Eglise.
    En 1357 et 1358, le Comtat est dévasté et Avignon est menacée. Le pape préfère payer une rançon pour éloigner le danger.
    Une nouvelle fois en 1360, le pape préfère payer mais l'insécurité persiste.
    En 1365, Bertrand du Guesclin, en route vers l'Espagne à la tête d'une armée de routiers, s'arrête à Villeneuve et exige une énorme rançon, dont le pape Urbain V s'acquitte.
    En plus des routiers, la peste est apparue en Europe. Les épidémies déciment régulièrement la population. La première, la peste de 1348-1349 fut la plus terrible. Les morts se comptent par milliers dans la ville. Elle est de retour en 1361, accompagnée de la famine.

    Le pape Grégoire XI, pressé par les romains, motivé par les désordres et les révoltes dans ses États Pontificaux, rentre à Rome le 17 janvier 1377 après trois mois et demi d'un épuisant voyage. Il y meurt l'année suivante, le 27 mars 1378.

    Ensuite, c'est "le Grand Schisme" : la mort de Grégoire XI ouvre une période trouble; sous la pression d'émeutiers romains, les cardinaux élisent un pape italien, qui prend le nom de Urbain VI. Puis certains d'entre eux, français pour la plupart, considérant cette élection comme nulle, se réunissent à nouveau et élisent un nouveau pape, Clément VII, qui s'installe en Avignon en 1379.
    Le premier est soutenu par l'Italie du centre et du nord, l'empereur germanique, les Flandres et le roi d'Angleterre.
    Le second par le royaume de Naples, la France et l'Espagne.
    La division de l'Eglise catholique en deux obédiences durera jusqu'en 1417. Le successeur de Clément VII, Benoît XIII, va perdre progressivement tout ses partisans, jusqu'à se retrouver assiégé dans le palais des Papes par les avignonnais et y rester prisonnier pendant cinq ans.
    Il s'en évade dans la nuit du 11 au 12 mars 1403, et meurt en 1409 chez son dernier partisan, le roi d'Aragon...
    La fin du Grand schisme, en 1417, marqua aussi la fin définitive de toute présence papale - légitime ou non - en Avignon...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     
    Après Crépol, Grenelle; et demain, où ?
     
    Oui, c'est clair, Macron et son semble-gouvernement sont complètement hors-sol et déconnectés des tristes réalités du Pays réel qu'eux et leur Système imposent et infligent aux Français...
     
    Du débat Philippe de Villiers / Geoffroy Lejeune :
     
    "Emmanuel #Macron est complètement perdu : il ferait mieux de s’occuper du réchauffement de #Crépol et de la #France plutôt que de la #COP28. A un moment donné, la France silencieuse va se lever et dire : "Maintenant ça suffit, vous êtes des bons à rien !" Je le crains. Nous sommes au bord de l'abîme et le Gouvernement ne voit rien. Ce sont des marins d'eau douce qui continuent leur partie de cartes sur le pont du Titanic !"
     
    (extrait vidéo 2'19)
     
     
    L'émission complète (44'20) :
     

     

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    1. De Pierre Nerval (sur tweeter) :

    "Ajaccio - Comme chaque année, la crèche de Noël a été installée dans le hall de l’Hôtel de Ville. C’est une tradition très ancienne à laquelle les ajacciens sont très sensibles mais aussi le symbole de notre attachement à nos racines, à notre histoire et à l’héritage de nos anciens."

    Image

     

    1 BIS. Et qui sont ceux à qui ces crèches ne plaisent pas ? La réponse ici, avec Gabrielle Cluzel :

    "...On se demande pourquoi ces santons défrisent autant la Ligue des Droits de l’Homme. En réalité, ils ne défendent pas la laïcité, ils sont contre les chrétiens. C’est les racines chrétiennes de notre pays qui les insupportent..."

    (extrait vidéo 1'23)

    https://x.com/Je_Puig/status/1731084296083906662?s=20

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    3. Le député LR Aurélien Pradié a du modifier son message sur tweeter, après l'indignation causée par celui-ci : dans un premier temps, il évoquait "seulement" le côté "psychiatrique" de l'assassinat islamo/terroriste de Grenelle; il a du rectifier le tir devant le tollé suscité par son premier message...

    • Premier message : on dirait qu'il parle d'un banal fait divers (et c'est bien ce que l'on aurait voulu nous faire croire)...

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    • Deuxième message : rectificatif en catastrophe, devant la fureur de l'opinion...; là, il parle (enfin !) de ce que tout le monde ne connaît que trop :

    "la menace terroriste islamiste"

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    4. Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction du journal, revient sur le numéro du JDD qui contient notamment un entretien avec Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère menacée de mort suite à sa prise de parole après la mort de Thomas à Crépol :

    (extrait vidéo 1'58)

    https://x.com/leJDD/status/1731233263279120582?s=20

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    5. L'invention de "l'ultra-droite", dernier gadget du gouvernement pour tenter de calmer cette colère qui enfle, qui monte de partout et de plus en plus (comme dans "le grand air de la calomnie"...) Vincent Roy remet les choses au point (dans l'émission souvent intéressante mais ridiculement nommée "punchline" !) :

    "...Personne n'est dupe, monsieur Darmanin fait une fixation aujourd'hui sur l'ultradroite. Qu'est-ce que cela cache ? Il a une peur d'un enflammement des banlieues..."

    (extrait vidéo 1'31) :

    https://x.com/CNEWS/status/1730987064143818843?s=20

     

    6. (Dans Boulevard Voltaire) L'article de Frédéric Sirgant : Le recteur de Paris veut fermer des prépas littéraires : ça marche trop bien ! 

    https://www.bvoltaire.fr/le-recteur-de-paris-veut-fermer-des-prepas-litteraires-ca-marche-trop-bien/?feed_id=33510&_unique_id=656c45ec21012

     

    7. SACCAGE PARIS ! De Dominique Dupré-Henry (sur tweeter) :

     "...les #arbres disparaissent des rues et des jardins de #Paris. Il a fallu des mois aux #Parisiens pour remettre en question le récit officiel et ce n'est que lorsque les experts ont expliqué ce qui était en jeu qu'ils ont réalisé l'ampleur de cette catastrophe #écologique..."
     

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "Remigration", voilà c'est dit...

    En réalité, "dit", cela l'était depuis longtemps, mais, maintenant, cela enfle, enfle et enfle encore, come dans "le grand air de la calomnie", et les digues bâties par ce misérable Pays légal qui nous dépossède de notre France en la livrant à un flot continu d'étrangers depuis cinquante ans cèdent l'une après l'autre : il faut dire que nos concitoyens commencent à comprendre ce qu'ils voient et surtout, comme le disait Péguy, à "voir ce qu'ils voient" ("Il faut toujours dire ce que l'on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit", disait Péguy); et nos compatriotes en ont assez de voir ces deux jeunes filles violées à quelques dizaines de minutes par la même ordure; de voir ces professeurs, hommes et femmes, menacé(e)s de mort par des graines d'assassin de seize ans; de voir ces "armes blanches" sortir et tuer partout sur le territoire, à tout moment... Et nos compatriotes commencent - enfin !... - à crier "assez, ASSEZ, ASSEZ !"

    Là, c'est Philippe de Villiers qui parle, sur CNews, de l'indispensable "remigration" de ceux qui se révèleront définitivement inassimilables :

     

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    La tragi-comédie de la pseudo "loi immigration" (?) : Macron a perdu sur tous les tableaux, comme le résume très bien Vincent Trémolet de Villers, dans son édito politique (sur Europe 1) :

    "...Macron a perdu sur tous les tableaux...
    ...Avec cette loi, Macron a réalisé le rêve de Zemmour : faire l’union des droites du macronisme au lepenisme. Le RN, les LR et la droite gouvernementale ont voté ensemble. Humilier sa majorité et faire l’unité de ses oppositions: on a connu des victoires plus favorables..."
     
    (extrait vidéo 3'53)
     
     

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    1. C'est dans Le mensuel de Rennes, et c'est justement commenté par L'Oriflamme Rennes :

    "Après les alertes à la bombe et les élèves étrangers qui veulent assassiner leurs professeurs, il y a désormais un « individu armé » qui se ballade dans #Rennes. Leur paradis cosmopolite est un enfer pour notre jeunesse."

    https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes-35000/un-individu-arme-apercu-a-renens-plusieurs-ecoles-confinees-en-urgence-6491531.php?utm_content=link&utm_term=MensueldeRennes&utm_campaign=twitter&utm_source=nonli&utm_medium=Social

    Plusieurs établissements scolaires ont été confinés à Rennes ce lundi 18 décembre 2023. (Illustration Le Télégramme/Claire Staes)

     

    2. Le Pape autorise la bénédiction des couples homosexuels : d'accord avec Christophe Dickès :

     
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    3. Entièrement d'accord avec Les Voix du Nucléaire :

    "La transition énergétique vers la neutralité carbone nécessite le lancement d'un grand nombre de projets d'#infrastructure ; nucléaires bien sûr, mais aussi hydroélectriques - barrages & pompage-turbinage (STEPs) -, éoliens & solaires, réseau électrique, électrolyseurs, ..."
     
    Quelques exemples, seulement :
    • Projet de construction de nouveaux réacteurs  EPR2 à Gravelines et Bugey;
    • Poursuite de l'exploitation des réacteurs nucléaires 1300 MW;
    • Extension de l’usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II;
    Extension de la piscine d'entreposage des combustibles nucléaires usés sur le site de La Hague;
    CIGEO : décision de lancement des travaux du centre de stockage profond de déchets radioactifs;
    Barrage hydroélectrique sur le Rhône (Rhônergia);

  • Solidarité Kosovo ! L’ÉGLISE DE GORAŽDEVAC BIENTÔT RÉNOVÉE...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

    L’ÉGLISE DE GORAŽDEVAC BIENTÔT RÉNOVÉE

    Un des piliers de Solidarité Kosovo est la protection du patrimoine chrétien en danger, soit parce qu’ils sont la cible d’actes de vandalisme et de violence soit parce que le passage du temps fait des ravages que les communautés serbes peinent à réparer faute de moyens.

    À Gorazdevac, la nature a planté le décor. D’immenses falaises noires et abruptes aux noms évocateurs de Prokletije, signifiant littéralement monts maudits, encerclent la petite bourgade de Métochie.

    L’un des derniers îlots serbes

    La superstition n’a pourtant jamais effleuré ses habitants pas même dans les moments les plus tragiques de son histoire. Comme en mars 2004, lorsque les pogroms anti-chrétiens ont fait rage au Kosovo. Gorazdevac n’a pas vacillé. Attaqué aux mortiers à plusieurs reprises par des extrémistes musulmans, les villageois ont repoussé les assaillants comptant sur leur seul courage et « l’aide de Dieu », comme ils aiment à le préciser. Figurant parmi les derniers îlots chrétiens de la région, Gorazdevac survit à la guerre et devient le symbole de la continuité et de la résistance serbe au Kosovo.

    L’Église Saint-Jérémie fait la fierté du village

    Au début des années 2000, le village comptait 1200 habitants. Ils sont à peine 600 aujourd’hui représentant cent cinquante familles. Toutes sont farouchement attachées au patrimoine naturel et matériel de la commune. Ici, il y a une école, un collège, un lycée, un dispensaire et deux églises.

    La plus ancienne, dédiée au prophète Saint-Jérémie, fait la fierté du village. Construite au XVIIe siècle, elle est considérée comme la plus ancienne église en bois des Balkans. Un hommage qui lui vaut de figurer sur la liste des monuments culturels d’importance exceptionnelle de la République de Serbie. Construite par les Srbljaci, la plus ancienne tribu de la région, l’église est de dimensions modestes bâtie sur un plan rectangulaire avec une nef unique et une abside à deux pans. Le toit est bas et couvert de lourdes dalles de pierre. Le sol est recouvert de dalles de pierre irrégulières, tandis que le plafond est constitué de planches en bois. Adorée mais impraticable, la vie paroissiale s’organise à quelques pas de là, dans la jolie petite église de la Nativité de la Sainte Vierge.

    L’Église de la Nativité de la Sainte Vierge menace de s’effondrer

    Du haut de ses cent ans, la paroisse semble jeune en comparaison avec son aînée. Tout autant appréciée, elle abonde de fidèles lors des offices religieux. « C’est une joie de se réunir pour partager et soutenir nos prières. La messe du dimanche est très fréquentée » confie Père Nenad chargé de la célébrer depuis plus d’une décennie. Son regard doux et franc dénote une certaine fébrilité. « C’est une joie mais aussi une source d’inquiétudes. La vétusté de la paroisse exige des travaux de rénovation urgents ».  Le temps qui passe et les intempéries ont fragilisé lourdement les fondations devenues instables. Les fissures aux murs sont importantes et la toiture est détériorée. Une étude, alors menée, a établi un besoin impérieux de travaux sans quoi l’édifice deviendrait trop dangereux pour accueillir la messe ou les visiteurs.

    Solidarité Kosovo répond à l’urgence

    Face au diagnostic sanitaire critique, Père Nenad a tiré la sonnette d’alarme en lançant un appel au don avec la bénédiction de l’évêque du Kosovo, Monseigneur Théodose.

    Solidarité Kosovo a été particulièrement sensible à la détresse de toute une enclave qu’elle connait bien pour avoir tissé avec ses habitants, depuis presque vingt ans, des liens humanitaires devenus fraternels. En réponse à cette collecte d’urgence, Solidarité Kosovo a déployé une aide exceptionnelle de 30.000 euros. Le chantier de restauration sera initié dès les premiers jours du printemps, « avec la Grâce de Dieu », ainsi est-il loué sur place. Nous nous ferons une joie de vous en tenir informé.

  • Solidarité Kosovo ! L’ÉGLISE DE GORAŽDEVAC BIENTÔT RÉNOVÉE...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

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    L’ÉGLISE DE GORAŽDEVAC BIENTÔT RÉNOVÉE

    Un des piliers de Solidarité Kosovo est la protection du patrimoine chrétien en danger, soit parce qu’ils sont la cible d’actes de vandalisme et de violence soit parce que le passage du temps fait des ravages que les communautés serbes peinent à réparer faute de moyens.

    À Gorazdevac, la nature a planté le décor. D’immenses falaises noires et abruptes aux noms évocateurs de Prokletije, signifiant littéralement monts maudits, encerclent la petite bourgade de Métochie.

    L’un des derniers îlots serbes

    La superstition n’a pourtant jamais effleuré ses habitants pas même dans les moments les plus tragiques de son histoire. Comme en mars 2004, lorsque les pogroms anti-chrétiens ont fait rage au Kosovo. Gorazdevac n’a pas vacillé. Attaqué aux mortiers à plusieurs reprises par des extrémistes musulmans, les villageois ont repoussé les assaillants comptant sur leur seul courage et « l’aide de Dieu », comme ils aiment à le préciser. Figurant parmi les derniers îlots chrétiens de la région, Gorazdevac survit à la guerre et devient le symbole de la continuité et de la résistance serbe au Kosovo.

    L’Église Saint-Jérémie fait la fierté du village

    Au début des années 2000, le village comptait 1200 habitants. Ils sont à peine 600 aujourd’hui représentant cent cinquante familles. Toutes sont farouchement attachées au patrimoine naturel et matériel de la commune. Ici, il y a une école, un collège, un lycée, un dispensaire et deux églises.

    La plus ancienne, dédiée au prophète Saint-Jérémie, fait la fierté du village. Construite au XVIIe siècle, elle est considérée comme la plus ancienne église en bois des Balkans. Un hommage qui lui vaut de figurer sur la liste des monuments culturels d’importance exceptionnelle de la République de Serbie. Construite par les Srbljaci, la plus ancienne tribu de la région, l’église est de dimensions modestes bâtie sur un plan rectangulaire avec une nef unique et une abside à deux pans. Le toit est bas et couvert de lourdes dalles de pierre. Le sol est recouvert de dalles de pierre irrégulières, tandis que le plafond est constitué de planches en bois. Adorée mais impraticable, la vie paroissiale s’organise à quelques pas de là, dans la jolie petite église de la Nativité de la Sainte Vierge.

    L’Église de la Nativité de la Sainte Vierge menace de s’effondrer

    Du haut de ses cent ans, la paroisse semble jeune en comparaison avec son aînée. Tout autant appréciée, elle abonde de fidèles lors des offices religieux. « C’est une joie de se réunir pour partager et soutenir nos prières. La messe du dimanche est très fréquentée » confie Père Nenad chargé de la célébrer depuis plus d’une décennie. Son regard doux et franc dénote une certaine fébrilité. « C’est une joie mais aussi une source d’inquiétudes. La vétusté de la paroisse exige des travaux de rénovation urgents ».  Le temps qui passe et les intempéries ont fragilisé lourdement les fondations devenues instables. Les fissures aux murs sont importantes et la toiture est détériorée. Une étude, alors menée, a établi un besoin impérieux de travaux sans quoi l’édifice deviendrait trop dangereux pour accueillir la messe ou les visiteurs.

    Solidarité Kosovo répond à l’urgence

    Face au diagnostic sanitaire critique, Père Nenad a tiré la sonnette d’alarme en lançant un appel au don avec la bénédiction de l’évêque du Kosovo, Monseigneur Théodose.

    Solidarité Kosovo a été particulièrement sensible à la détresse de toute une enclave qu’elle connait bien pour avoir tissé avec ses habitants, depuis presque vingt ans, des liens humanitaires devenus fraternels. En réponse à cette collecte d’urgence, Solidarité Kosovo a déployé une aide exceptionnelle de 30.000 euros. Le chantier de restauration sera initié dès les premiers jours du printemps, « avec la Grâce de Dieu », ainsi est-il loué sur place. Nous nous ferons une joie de vous en tenir informé.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Vincent Trémolet de Villers a raison : ceux qui profitent des JO (ou, plus généralement, de n'importe quel évènement d'importance) pour faire du chantage à la grève sont des minables...

    Certes, tout va mal pour tout le monde (quoi que... pour certains privilégiés, la vie est belle !...) mais il est indécent, pour des fonctionnaires disposant de la sécurité de l'emploi, de prendre en otage toute la population, qui, elle, n'a pas ce "filet de sécurité"... 

    "...En quelques années, la violence est devenue un mode d'expression politique et sociale presque ordinaire en France...
    ...Chantage et blocage sont les deux mamelles de la France. Ceux qui payent, repayent et repayent encore sont les Français qui bossent, ne cassent rien, ne bloquent rien. Ils portent à bout de bras un Etat faible avec les "forts", mais toujours impitoyable avec le contribuable..."
     
    (extrait vidéo 3'25)
     
     

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    1. Dans Front populaire : Immigration : la France passoire – entretien avec Philippe Fontana...

    "La France fait face à des vagues migratoires toujours plus importantes. Avec plus de 320 000 premiers titres de séjour délivrés l’an dernier et une population clandestine qui explose, l’Etat est dépassé. Dans son livre La vérité sur le droit d’asile (éditions de l’Observatoire), Philippe Fontana perce à jour les complices de ce système, des cours européennes et nationales aux associations pro-migrants. Avec à la clé un coût exorbitant pour le contribuable français."

    (vidéo 30'42)

     

    2.  De William Thay sur ces tocards qui nous gouvernent (qu'il appelle du terme anglais "loser", alors que le français "perdant" ou "tocard" leur va si bien...)

    "Réarmer notre économie nous permettra de nous débarrasser de tous les losers qui déconstruisent la France : les socialistes, les escrologistes, les bureaucrates, etc. Tous leurs principes funestes et leurs délires dangereux sont incompatibles avec un projet de réarmement."
     
    (extrait vidéo 5'22
     

     

    3. Ce n'est qu'un sondage, ce n'est qu'une info, "valable" seulement à un certain moment, mais, lorsque l'on pense au bloc monolithique de gauche qu'était le corps enseignant il n'y a pas si longtemps, constater qu'il voterait RN/Reconquête à 20%, cela laisse songeur...

    Intentions de vote aux européennes chez les enseignants (OpinionWay) :

    PS : 25%;

    ECO : 17%;

    RN : 15%;

    REN : 11%;

    LFI : 9%;

    LR : 5%;

    REC : 5%...

    • Les enseignants les plus jeunes mettent en tête Glucksmann (21%) puis Bardella (19%). Les plus anciens voteraient Glucksmann (28%) puis Toussaint (17%)...
     
    • Chez les enseignants du privé, c’est la liste de Valérie Hayer qui arrive en tête (23%), 1 point devant celle de Jordan Bardella (22%). Raphaël Glucksmann est 3e, à 11%...
     
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    4. Dans Le Figaro : Un «accord historique», estimé à 19 milliards de dollars, le plus important de l'histoire de la riche monarchie du Golfe...

    https://www.lefigaro.fr/societes/un-accord-historique-commande-record-de-105-avions-airbus-par-la-compagnie-saoudienne-saudia-20240520

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    5. La Fondation du Patrimoine communique :

    "22/05 la flamme olympique est de passage à @VilledeSarlat. L'occasion de découvrir sa Maison de La Boétie, caractéristique du Périgord, dont la restauration est soutenue par le #LotoduPatrimoine de @bernstephane
     
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    6. Dans ActuFR : Des prisonniers qui pique-niquent au château de Versailles : les policiers crient au « scandale »

    Évidemment d'accord avec Gilbert Collard :

    "Après le karting en prison, des prisonniers pique-niqueront au château de Versailles ! Une semaine après l’évasion de Mohamed Amra... Les policiers crient au "scandale" ! La France crie "#DupondMoretti, démission" ! 

    https://actu.fr/ile-de-france/versailles_78646/des-prisonniers-qui-pique-niquent-au-chateau-de-versailles-les-policiers-crient-au-scandale_61091788.html

    Château de Versailles

    Une visite de prisonniers au château de Versailles (Yvelines) met le feu aux poudres. Des policiers crient au scandale et à l’irresponsabilité. ©François Desserre

     

    7. Et dans Le Figaro Société (extrait de l'article de ) : Islamiste, vandale ou déséquilibré : le mystère du «serial-tagueur» du Périgord...

  • Pierre-André Taguieff: «Feux et failles du progrès, la grande désorientation à gauche».

    Pierre-André Taguieff. Mark Henley / Panos Pictures/REA

    Si la gauche n’a pas fait le deuil du Progrès, ce mot toujours magique commence désormais à être une source de divisions analyse Pierre-André Taguieff. Selon le philosophe et historien des idées, chaque frange à gauche essaie de démontrer en quoi ils seraient les vrais «progressistes», contrairement aux autres bien entendu.

    Le progrès ne va plus de soi, et l’idée de progrès s’est obscurcie à force d’être invoquée par des enthousiastes et instrumentalisée par des démagogues. Désormais, la référence au progrès divise plutôt qu’elle ne rassemble. Si le mot magique «progrès» reste mobilisateur, c’est paradoxalement parce qu’il produit du conflit entre les thuriféraires et les dénonciateurs du «progressisme» comme religion séculière.

    En France, ces divisions et ces affrontements traversent autant la droite que la gauche, extrêmes compris. Mais c’est surtout dans l’espace occupé par une gauche résiduelle et fragmentée, avant tout en raison de l’irruption fracassante de l’écologie politique, que se mène une guerre sans merci autour du progrès. Les évaluations positives et négatives du progrès jouent un rôle décisif dans les reclassements et les redéfinitions des courants de gauche. «Le progrès» a cessé d’être un marqueur idéologique de gauche. Il est devenu le plus puissant diviseur de la gauche.

    Ce serait s’aveugler toutefois que de s’en tenir au moment présent, et de conclure hâtivement à la fin du culte du Progrès. Les nombreuses éclipses du Progrès, cette idole des Modernes, n’ont pas empêché son triomphal retour dans des contextes fort différents.

    Une notion floue mais indispensable

    Le progrès est une notion floue mais indispensable, comme bien d’autres notions philosophiques descendues dans l’arène politique. Elle constitue la pièce maîtresse de l’autoreprésentation des Modernes. Dans la pensée sociale ordinaire, un progrès, c’est une nouveauté souhaitable, une innovation ou un changement qui répond à une attente ou un désir. Disons une amélioration reconnue comme telle. Il n’y a pas de débat sur une telle définition descriptive. Les controverses commencent et se multiplient dès lors qu’on veut formuler une définition du progrès en général.

    « Le progrès » est devenu le plus puissant diviseur de la gauche

    Rappelons sommairement que pour les premiers théoriciens du progrès à l’époque des Lumières, le genre humain avançait irrésistiblement sur la route du progrès, c’est-à-dire d’une transformation générale vers le mieux. Le processus d’amélioration était supposé nécessaire, linéaire, continu, irréversible et illimité. Les humains étaient donc embarqués, qu’ils le veuillent ou non, en direction de la perfection dans toutes les sphères de la pensée, de l’action et de la création.

    Telle est la vision nécessitariste du progrès, cette forme modernisée du fatalisme, qui a été soumise à la critique des philosophes comme à celles des faits historiques - rappelons que les massacres industriels du XXe siècle ont réveillé nombre de progressistes assoupis et que la dévastation de l’environnement a exhibé l’envers répulsif du progrès.

    Dans les échanges polémiques, la question de savoir ce qu’est «véritablement» le progrès est centrale. Face à ceux qui pensent classiquement le progrès comme croissance et développement sans fin, disons les «progressistes» au sens fort du terme (et qui sont tous des productivistes), on trouve ceux qui considèrent que le «vrai» progrès est dans la décroissance, dans l’acceptation d’une certaine austérité, de sacrifices et de privations pour «sauver la planète».

    Contre les partisans de l’optimisme technicien qui pensent que tous les problèmes politiques et sociaux peuvent être résolus par la science et la technique, s’insurgent ceux qui soulignent non seulement que le pouvoir de la techno-science a des limites, mais aussi qu’il engendre des effets pervers, qui peuvent être des catastrophes. Sans parler de ceux qui pensent, à juste titre, que les humains se posent souvent des problèmes qu’ils ne peuvent résoudre, ni par la science, ni par la technique.

    La dévastation de l’environnement a exhibé l’envers répulsif du progrès

    On peut définir sommairement la modernité à la fois comme l’âge des progrès techniques et scientifique, qui sont mesurables, et comme l’âge des rêves d’amélioration de la condition humaine, dont les traductions politiques sont multiples. Toutes supposent le culte du changement en tant que mouvement bon en lui-même, célébré comme une promesse de bonheur ou de justice, de liberté ou de solidarité, d’amour fraternel ou de paix universelle.

    C’est ce changement producteur de nouveautés supposées universellement désirables et chargé de réaliser les fins dernières qu’on rencontrait dans les théories classiques du progrès, chez Condorcet ou chez Saint-Simon. Ces fins ultimes dont l’accomplissement était supposé nécessaire dessinait les contours de l’insaisissable «monde meilleur» tant espéré, voire ceux, plus exaltants encore, d’une «humanité meilleure».

    Un nouveau pessimisme

    Lorsqu’on analyse les débats contemporains opposants les «progressistes» auto-déclarés à leurs adversaires, qu’ils nomment «conservateurs «ou «réactionnaires», on doit avoir à l’esprit la métamorphose contemporaine de la vision linéaire et nécessitariste, voire fataliste, du progrès comme évolution ou transformation inévitable, qui suffisait à remplir l’horizon d’attente des Occidentaux. Par l’effet de la diffusion croissante des croyances écologistes, cette vision longtemps dominante est en passe de changer de sens et de valeur: la marche fatale vers le mieux se renverse en marche fatale et finale vers le pire et l’anticipation enchanteresse devient anticipation anxiogène. Il y a là une grande inversion de sens et de valeur, qui bouleverse le champ des croyances politiques modernes.

    La marche fatale vers le mieux se renverse en marche fatale et finale vers le pire et l’anticipation enchanteresse devient anticipation anxiogène

    L’ébranlement de la foi dans le progrès annonce la fin de la modernité triomphante. Héritage de l’Aufklärung et du combat contre le mythe et la peur, l’esprit critique a fini par se retourner contre la foi dans le progrès, en la traitant comme une croyance relevant elle-même du mythe, réduit à un récit trompeur. Mais le mythe moderne du progrès nécessaire, ensemble d’illusions et de promesses intenables, est en outre dénoncé comme fondamentalement toxique.

    Porté par la magie de la prédication écologiste, l’anti-progressisme vertueux est devenu une vulgate, qui rend acceptables des perspectives catastrophistes inédites, lesquelles se traduisent soit par de nouvelles prophéties de fin du monde émises par les collapsologues, soit par des flambées d’utopisme révolutionnaire appelant à détruire la société marchande, voire l’Occident tout entier, supposé intrinsèquement coupable, accusé d’être la source de tous les malheurs du genre humain.

    Les écologistes occupent désormais le centre dynamique du camp anti-progrès

    À l’instar de la plupart des leaders politiques, qui pensent l’avenir à la lumière du progrès, le président Macron s’efforce de monopoliser les convictions et les passions dites «progressistes», en jetant dans l’enfer de la pensée réactionnaire ou conservatrice les positions de ses adversaires politiques, même lorsque ces derniers se réclament eux-mêmes du progrès. On plonge alors dans un océan de dialogues de sourds et d’arguments de mauvaise foi, chacun reprochant à l’autre de n’être pas vraiment ou pas suffisamment «progressiste».

    Quoi qu’il en soit, ces diatribes «progressistes» visant de présumés opposants au progrès présupposent que l’idée d’un «camp du progrès» est susceptible de rassembler la majorité des citoyens français. Or, désormais, l’étoile du Progrès est loin de jouer pour tous les citoyens le rôle de guide suprême pour la pensée et l’action. L’enthousiasme progressiste est en baisse, il paraît même être en voie d’extinction dans certains secteurs de la population.

    Cela dit, la référence positive au progrès ne se réduit pas chez le président Macron à une stratégie rhétorique, elle constitue un pilier de sa pensée philosophico-politique. Mais ce pilier s’avère fragile, ce dont il ne semble pas conscient. C’est pourquoi la grande tâche de ceux qui ne veulent pas en finir avec l’héritage des Lumières devrait être de repenser l’idée de progrès par-delà le progressisme, ce rejeton du culte productiviste et de la religion positiviste, qui postule l’existence d’une marche universelle et nécessaire vers le mieux.

    L’enthousiasme progressiste est en baisse, il paraît même être en voie d’extinction dans certains secteurs de la population.

    Cette vision nécessitariste du progrès oublie le hasard, la contingence et l’imprévu, elle néglige aussi le rôle de la volonté humaine. Elle est aujourd’hui fortement ébranlée. C’est pourquoi il paraît vain de l’ériger en méthode de salut en imaginant ainsi pouvoir déclencher de l’enthousiasme militant. Le résultat risque de se réduire à une profusion de discours incantatoires.

    «Progrès»: le grand diviseur de la gauche

    Quant à la gauche telle qu’elle est devenue, on constate qu’elle s’est divisée dans les positions prises face à plusieurs questions qui, dépassant le cadre stato-national, ont émergé depuis la fin du XXe siècle. En premier lieu, le surgissement des questions liées à la pollution de la planète, au réchauffement climatique et à la destruction de la biodiversité. Tous les militants de gauche, écologistes compris, sont tiraillés entre les promesses des «techno-prophètes» raisonnables et les prêches catastrophistes des collapsologues.

    Face à la gauche qui reste attachée à la religion du Progrès, on trouve une nouvelle gauche, qu’on peut appeler préservatrice ou «conservationniste», qui récuse tous les dogmes du progressisme. À cet égard, elle peut être traitée de «réactionnaire».

    En second lieu, l’irruption de l’islamisme comme nouvel ennemi mondial, abordé sous ses deux dimensions: l’islam politique avec ses stratégies de conquête (Frères musulmans, salafistes) et le terrorisme jihadiste. Face à la menace islamiste, la gauche s’est fragmentée, pour faire surgir deux camps antagonistes: d’un côté, ceux pour qui le combat contre l’islamisme doit se mener avec intransigeance au nom des Lumières, donc d’une certaine conception du progrès ; de l’autre, ceux qui placent au premier rang la «lutte contre l’islamophobie» au nom de l’idéal antiraciste.

    Face à la menace islamiste, la gauche s’est fragmentée, pour faire surgir deux camps antagonistes

    Face à une gauche engagée dans une lutte sans complaisance contre l’obscurantisme islamiste, on trouve une gauche qui, postulant que les musulmans sont désormais les principales victimes du racisme et des discriminations, prétend incarner un «antiracisme politique» dont l’un des postulats est qu’il existe en France un «racisme d’État» - alors même que la République française se caractérise par son antiracisme d’État sans équivalent. Cette gauche «islamismophile», dénoncée par les musulmans dits «modérés» ou «progressistes», peut être légitimement perçue comme «réactionnaire».

    Son antiracisme proclamé, qui trahit l’idéal des Lumières, peut être vu comme un pseudo-antiracisme au service de causes douteuses, oscillant entre une politique des identités ethno-raciales et une banalisation des normes islamistes de comportement et de pensée. Ayant tendance à voir de l’islamophobie partout, cette gauche pseudo-antiraciste s’emploie à limiter le champ de la liberté d’expression. Elle alimente l’esprit de censure, en criminalisant l’ironie et la satire.

    En troisième lieu, l’apparition de mouvements protestataires anti-élites, dits populistes, à l’extérieur du champ politique organisé. La gauche s’est divisée face aux Gilets jaunes: certains ont vu dans cette mobilisation populaire informelle la promesse d’une régénération de la démocratie, donc l’expression d’un progrès politique possible, alors que d’autres n’y ont vu qu’une régression de la contestation politique vers des formes impolitiques de violence s’accompagnant d’antisémitisme et de complotisme. Ici encore, la gauche s’est brisée en deux camps: les populistes-souverainistes et les sociaux-démocrates-pluralistes.

    En quatrième lieu, la montée des préoccupations et l’exacerbation des affrontements idéologiques concernant les questions de bioéthique, notamment à propos des pratiques biomédicales et des technologies de la reproduction humaine, qu’il s’agisse de la procréation médicalement assistée (PMA), du diagnostic pré-implantatoire (DPI), de l’avortement sélectif ou «thérapeutique» (interruption médicale de grossesse, IMG), de la Gestation pour autrui (GPA) ou de la thérapie génique germinale. Ces pratiques et ces techniques sont dénoncées par certains pour leurs «dérives eugénistes» ou pour leur caractère immoral et célébrées par d’autres comme des instruments d’émancipation.

    Ici encore, la gauche s’est brisée en deux camps : les populistes-souverainistes et les sociaux-démocrates-pluralistes.

    À gauche, on trouve des «progressistes» jouant la carte de l’extension sans fin des droits subjectifs (qu’illustrent les exigences de diverses minorités actives, dont les néo-féministes «radicales»), mais aussi d’autres «progressistes» qui appellent à fixer des limites au pouvoir des humains sur eux-mêmes. Ce que les premiers appellent «progrès», les seconds l’appellent «barbarie». Ils n’ont pas la même conception de ce qu’on appelle «civilisation», autre terme devenu problématique.

    En cinquième lieu, le surgissement d’un néo-féminisme misandre, d’affrontement, un lesbiano-communautarisme engagé dans une guerre permanente contre les mâles traités en ennemis, mais aussi contre les féministes universalistes accusées d’être complices du système patriarcal. La haine des mâles, de préférence les «mâles blancs», va de pair avec la haine de la République censée être une expression politique du patriarcat. Ces féministes ennemies se réclament du «progrès», terme auquel elles donnent un sens différent.

    En sixième lieu, le dynamisme idéologique des «politiques de l’identité», qu’elles prennent la forme douce du multiculturalisme (mieux nommé «multicommunautarisme») ou la forme dure du décolonialisme, laquelle implique de postuler l’existence d’un «racisme systémique» ou d’un «racisme d’État» dans les démocraties occidentales et de privilégier la dénonciation des discriminations censées dériver du fonctionnement même de la «société blanche». Face à cette nouvelle offre idéologico-politique qui, portée par une mode culturelle et légitimée par sa thématique «antiraciste», séduit une partie de la jeunesse, la gauche est fortement divisée.

    Au camp multiculturaliste-décolonial s’oppose le camp républicain-national, chaque camp ayant sa propre définition de l’antiracisme. Or, ces définitions sont mutuellement incompatibles et sources de conflictualité. La défense des minorités supposées discriminées dérive vers une tyrannie effective des minorités actives, incompatible avec le projet républicain d’une intégration des individus dans la communauté des citoyens sur des bases universalistes.

    Au camp multiculturaliste-décolonial s’oppose le camp républicain-national, chaque camp ayant sa propre définition de l’antiracisme