UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Sur Sacr TV, l'illusion démocratique de la Vème république.

    Pour qui faut-il voter ? Tout simplement pour personne ! Ce n’est pas d’un vote dit « utile » dont nous avons besoin, mais d’un réel changement de régime politique. Mais ce changement ne se fera que tardivement si tous les contestataires cherchent encore vainement à mettre de l’essence pour alimenter le moteur d’une voiture qui n’a plus de roues…

    L’abstention c’est faire le jeu du système disent certains, car ça permet aux candidats traditionnels de perdurer. Certes, mais entre nous, si c’est seulement 2 millions de personnes qui votent pour un candidat accédant au pouvoir, sur une population de 65 millions d’habitants, il est clair que sa légitimité disparaîtra totalement, car on ne pourra plus parler de « loi de la majorité ». Et il suffira que le gouvernement de ce candidat-président fasse passer une mauvaise loi pour que cela tourne au vinaigre…

    Les démocraties ne sont donc pas faites pour servir les peuples, mais pour les asservir. D’ailleurs pour s’en convaincre, il suffit de constater que la logique de ce système veut qu’à l’âge de 18 ans nous ayons le droit d’aller voter, mais sans se soucier de savoir si oui ou non nous avons une réelle conscience politique ou si les enjeux mêmes nous sont connus. Nous entendons par conscience politique : « la présence chez un individu d’une culture, d’une expérience et d’une maturité politiques, autorisant, notamment en matière électorale, des choix réfléchis. » Ce qui est une bonne définition issue de l’encyclopédie universelle. Combien ne savent pas pour qui voter arrivé à 18 ans et souvent bien au-delà ? Avoir une conscience politique ou une culture politique n’apparaît pas du jour au lendemain.

    ABSTENTION AUX PRESIDENTIELLES ET ABOLITION DE LA Vè REPUBLIQUE !

    Voilà ce qu’est être antisystème !

    Notre Jour Viendra !

  • ”Il n'y a pas de pays sans paysans...” : un film fort où Guillaume Canet défend intelligemment les agriculteurs

     

    9745.jpg

    Dans "Au nom de la Terre", Guillaume Canet joue la détresse d'un agriculteur dans les années 90...

    À Saint-Pierre-sur-Orthe, la ferme de La Touche a servi de décor au tournage d’Au nom de la terre, un film très fort sur la détresse d’un agriculteur dans les années 1990. Guillaume Canet joue ce paysan. Avec le réalisateur Édouard Bergeon, ils sont revenus en Mayenne pour présenter leur film dans la cour de la ferme (ci dessus).

    Il n'emploie que des mots simples, Guillaume Canet; des mots de tous les jours, ceux de la vraie vie des vrais gens; et c'est pourquoi il est immédiatement compris par tous.

    Mais si ces mots sont simples, ils sont aussi profonds, ils touchent au coeur, à l'essentiel : simples et sans fioritures, comme une colonne grecque, ils font penser aux vers du poète Frédéric Mistral : "Oh, paysans - comme on vous nomme - Vous resterez maîtres du pays..."

    A l'heure de la quinzaine de grandes métropoles outrageusement favorisées par le Système, autour desquelles le même Système programme, organise et conduit la mort de la ruralité - comprise au sens large... - voilà un film et des propos éminemment "politiques" - au sens fort et noble du terme - et éminemment sains, même si les acteurs n'ont pas toujours, peut-être, pleinement conscience de tout ce que recouvre ce qu'ils dénoncent, et ce qu'ils proposent...

    Voilà une utile et positive "remise en cause"; reste la "remise en ordre", qui implique une vision politique, une révolution contre ce "chaos figé des conservateurs du désordre" dont parlait Thibon; une révolution contre "cette société (qui) n'a que des banques pour cathédrales" et dont "il n'y a rien à conserver", dont parlait Boutang...

  • « CETA signé, agriculteurs sacrifiés ! » Les royalistes lyonnais sur le pont !

    Le journal local Lyon people relaye la dernière action des Royalistes lyonnais sur le CETA et la détresse des agriculteurs.

    Annotation 2019-10-08 1944.jpg

    Les camelots du roi ont déplié leur banderole sur le pont autoroutier de la Mulatière – Photo DR

    Dans un communiqué, la section lyonnaise de l’Action Française dénonce le traité de libre échange établi entre le Canada et l’Union Européenne – Photo DR

    « Un agriculteur français se suicide tous les deux jours. Les éleveurs bovins et laitiers sont les plus touchés par cette hécatombe. Ils croulent sous les dettes et les contraintes environnementales imposées par la bureaucratie européenne, totalement déconnectée de la réalité du terrain.

    Et « en même temps » le CETA est ratifié le 23 Juillet : les importations continuent d’augmenter au détriment des exportations, les agriculteurs français sont placés en concurrence déloyale avec les pays membres de l’UE et avec le Canada. Le bœuf français devra se montrer compétitif avec le bœuf aux hormones canadien s’il veut survivre.

     

    Face à cet assassinat de l’agriculture française nous lançons notre compagne écologique intégrale. L’écologie, si on la veut intégrale, doit s’insérer dans tout un système et ne pas être déconnectée des questions d’économie, de souverainisme ou même d’identité et d’enracinement.

    Les patriotes lyonnais ont ainsi organisé en ce jour du 2 Octobre une action pour sensibiliser les habitants de Lyon et de ses alentours à l’écologie intégrale que nous portons depuis des années par nationalisme et par souverainisme. La préservation de l’environnement et le respect de la faune et de la flore ne pourront être mise durablement en application que si le système politique est lui-même, par nature, écologique et s’il n’est pas soumis aux intérêts partisans et mercantiles.

    Tout ceci devra passer par une revalorisation du métier des agriculteurs et paysans français qui souffrent trop depuis les politiques de marché commun alors qu’ils sont les premiers écologistes. Leur savoir-faire maintient et préserve des paysages, des territoires, des espèces et des identités locales, à l’opposé du mondialisme.

    Pas de pays sans paysans ! »

  • L'horrible assassinat d'Axelle Dorier : Dupond Moretti va-t-il jouer au baby-foot avec Youcef et Mohamed ?

    Un terrible accident, cela peut arriver à tout le monde.

    Un moment où tout bascule dans l'horreur mais où, malgré tout, il reste une place pour l'humanité...

    Par contre, ce qu'ont fait à Axelle Youcef TEBBAL, le conducteur, et son passager, Mohamed YELLOULE, cela ne relève pas de l'humanité : ce terrifiant acte de barbarie pure, au contraire, vous en retranche.

    Que va dire Dupond Moretti ? Qu'ils n'ont "pas eu de chance" ?

    Axelle, aide-soignante âgée de 23 ans, est morte dans d'atroces circonstances dans la nuit du 18 au 19 juillet. Elle promenait son chien dans son quartier du 5ème arrondissement de Lyon lorsqu'un chauffard a percuté l'animal. Le chauffard, avec deux passagers à bord, a repris le volant et renversé la jeune fille en la traînant sur 800 mètres, avant de prendre la fuite, puis de se rendre dans un commissariat...

    1A.jpeg

    Nous sommes tous des Axelle en puissance, ou des Philippe Monguillot, ou des Mélanie Lemée : nous pouvons tous, dans quelques minutes, quelques jours, quelques mois rencontrer le chemin de ces nouveaux barbares, assassins froids, qui hantent et peuplent nos rues...

    Merci le Système, pour cette politique pourrie d'immigration massive et insensée depuis 1975, qui produit de plus en plus de fruits de plus en plus pourris !

    Des chauffards et des morts dans les rues, il y en  a toujours eu.

    Mais, maintenant, on a changé de cadre, on est passé à la vitesse supérieure - si l'on peut dire !... - et il nous faut vivre dans l'insécurité et la peur permanente : voilà le résultat de la folie de nos gouvernants, de la folie du Système...

  • Sur C News, Zemmour démolit le mythe du ”logement social”...

    "Vous pourrez urbaniser toute la France, vous ne logerez jamais toute l'Afrique". C'est un Français récemment naturalisé, donc issu de l'immigration, qui a émis cette vérité, splendidement ignoré par un Pays Légal inconscient...

    (A Guy Bertran de Balanda, à l'origine de cette chronique télévisuelle)...

    Qu'es ce que c'est que le "logement social" ? Le Système nous a imposé une "greffe démographique" de quinze millions d'étrangers en quelques décennies, mais cette greffe ne prend pas, au moins pour une bonne majorité d'entre eux. Au lieu d'arrêter sa folie, le même Système qui veut dissoudre la France, ses Racines, son Identité, son Être profond etc... continue de faire entrer chaque année entre quatre et cinq cents mille nouveaux étrangers. Et pour les loger, il bétonne à tour de bras et bâtit de hideuses banlieues où se concentrent ces populations, ce qui fait fuir les autochtones.

    Les bobos/gauchos, qui sont "pour" les immigrés mais ne veulent pas vivre avec eux, cherchent donc à les disséminer un peu partout en France, en imposant à toutes les communes des quotas de ce qu'ils appellent "les logements sociaux". Or le problème n'est pas un problème d'urbanisme mais de populations. Et les maires comme Anne Hidalgo, qui démolit les finances de Paris pour implanter du logement social dans "les beaux quartiers", ne sont rien d'autre que des idéologues insensés et dangereux...

  • Grenoble ce lundi 23 avril, Centre Lesdiguières : conférence à deux voix avec Nadia Furlan & Damien Berthelemy

     

    Nadia Furlan, professeur de Lettres modernes, à la retraite

    Les parents sous-estiment le degré de folie du système éducatif de notre pays. Protégée par des média imposant la pensée unique, éliminant progressivement après mai 68 toute contradiction interne, une idéologie extrêmement politisée s'est propagée dans notre système éducatif, sans garde-fou, tels des lapins sur une île sans prédateurs vivant une surenchère
    continue et hallucinante jusqu'à l'année dernière... l'actuel ministre se contentant de geler la situation, et de faire paravent en fronçant légèrement les sourcils.

    Damien Berthelemy instituteur et professeur de mathématiques/sciences physiques, licencié

    Oui, forcément, « c'était mieux avant », et il ne faut avoir absolument aucun scrupule à le revendiquer, à le dire haut et fort. Cependant cela ne doit pas être une excuse pour céder à une forme de paresse intellectuelle. En particulier car toute ré flexion sensée en interne sur l'éducation nous a été confisquée depuis un demi-siècle. Quelles sont les perspectives d'amélioration ? Aller plus loin dans le délire ? Espérer que de l'autonomie des établissements jaillira naturellement la solution ? Ou « faire du neuf avec du vieux » ?

    CONTACT

    centreslesdiguieres@laposte.net

  • La Cour des Comptes alerte sur la bombe à retardement de l'endettement de la France (ou ”mur de la dette”)

    Voici la courte chronique de Raphaël Ebenstein, sur France info, ce samedi 19 février, qui se passera de trop longs commentaires : le Système nous a amené à une dette de la France qui représentera en fin d'année 2.970 milliards d'euros, soit 113% du PIB.

    Cette République idéologique qui nous gouverne - si mal !... -  promettait monts et merveilles avec ses grands mots creux ("hommes petits qui criez de grands mots", chantons-nous, nous autres, royalistes, dans La Royale...) : elle n'a réussi qu'à... échouer, lamentablement, entraînant vers un abîme abyssal le pays le plus riche et le plus prospère du monde lorsque la Révolution a éclaté.

    Depuis 1875 et la funeste instauration de la République idéologique fondée sur les "évangiles malfaisants" (l'expression est de Bainville) des "principes de 89/93", le Système, dont cette fausse république a accouché, entraîne inexorablement la France vers le grand déclassement :  "La France, premier-né de la civilisation européenne, sera la première à renaître à l'ordre ou à périr"; disait avec justesse Louis de Bonald.

    À force de nous diriger vers le néant, nous arrivons à ses lisières. Raison de plus pour ne pas se décourager, mais pour trouver au contraire, là où la folie abonde, ce qui fera surabonder l'instinct de survie : en menant, à temps et à contre-temps, la seule action qui vaille de l'être, selon la consigne qui nous a été donnée par Léon Daudet, une action "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime".

    À BAS CE SYSTEME, QUI TUE LA FRANCE !

    VIVE LA FRANCE,

    ET POUR QUE VIVE LA FRANCE

    VIVE LE ROI !

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-mot-de-l-eco/endettement-de-la-france-avertissement-de-la-cour-des-comptes_4943511.html

    LFAR FLEURS.jpg

  • Encore une édition des Journées du Patrimoine dont Maurras est exclu ! Pendant les célébrations l'injustice tartufe cont

    On le sait, et nous en tenons chaque jour les preuves à disposition des nouveaux lecteurs ou des "personnes de passage" sur ce quotidien : la raison pour laquelle Maurras est exclu de toute présence dans le débat des idées aujourd'hui, interdit de mémoire, interdit de discussion, interdit de tout, "interdit tout court", ne tient pas : cette soi-disant raison, c'est l'accusation d'antisémitisme, alors que l'extrême-gauche ultra-violente des islamo-gauchistes multiplie ouvertement les actes, paroles et provocations antisémites, sans la moindre gêne  :

    • (1/2) Ce qu'on ne pardonne pas à Maurras. Ou : Tartufferie d'un reproche...

    • (2/2) Maurras est ostracisé, "interdit" par le Système, pour cause d'antisémitisme. Bon, mais tous ceux-ci, qui ont écrit des propos très durs sur les Juifs, ne le sont pas : pourquoi ?

    Le Système accepte parfaitement en son sein, et sans la moindre gêne, les représentants légaux de La France soi-disant Insoumise, mais en réalité bien soumise à l'islamo-gauchisme ouvertement antisémite; pourquoi continue-t-il à exclure Maurras de tout, sous le faux prétexte d'antisémitisme, alors que des ultra-violents, réellement antisémites, ont le droit d'avoir pignon sur rue, en usent et en abusent ?

    En attendant que les choses changent, et que la chape de plomb qui recouvre Maurras ne s'écroule, comme s'est écroulé le Mur de Berlin, accompagnez-nous lors de la récente visite que nous avons faite de Martigues, "chez Maurras", par une belle après-midi d'été, avec la mascotte de lafautearousseau, Bianca.

    Vous êtes, vous aussi, "interdits de connaissance et de visite"; on vous interdit de vous faire votre propre opinion en visitant les lieux de vie de Maurras. Mais il ne vous est pas interdit d'accepter les propositions de savoir et de découvertes que nous vous offrons... :

    Une visite de Martigues, "chez Maurras"...

    maurras.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    RÉSISTANCE !

    D'accord avec Éric Mauvoisin :

    "Les nuisibles de la Libre pensée 17, association de défense de la laïcité et islamophile a saisi la justice pour réclamer le retrait de la statue de Marie, ce groupuscule nous trouvera encore sur son chemin à la Flotte en Ré très prochainement  parole de vendéen"

    1A.jpg

    Le Système mène au christianisme une "gerre d'extermination" (Discours de René Viviani, 1906). Il se construit actuellement deux mosquées par jour en France, alors qu'on ne cesse de démolir des églises et de retirer statues et calvaires de l'espace public. 

    "On", c'est la volonté du Système qui veut éradiquer le christianisme, et croit naïvement qu'en favorisant l'Islam, il aura des électeurs et il parviendra à "effacer" le christianisme en France. Il n'a pas compris, ce Système aussi stupide que pervers, que s'il arrivait à faire que les musulmans deviennent majoritaires chez nous, ceux-ci, aussitôt, institueraient leur charia et aboliraient leur république idéologique.

    Le Système agit exactement comme ces Parlementaires aussi égoïstes qu'insensés qui, sous Louis XVI, bloquèrent toutes les réformes, par égoïsme de classe et de caste, ce qui rendit inéluctable la Révolution : le Roi tombé, la Royauté abolie, ils se présentèrent à l'Assemblée pour dire que ces décisions devaient être "enregistrées" par eux : les révolutionnaires les guillotinèrent "vite fait" !

    Il en sera de même avec les islamo-gauchistes collabos d'aujourd'hui : si d'aventure, grâce à eux et au Système, l'Islam s'imposait, ils n'auraient, comme tout le monde, d'autre choix que de se convertir, fuir à l'étranger ou être tués...

    Il faut donc choisir, et maintenant, car le temps commence à presser...

    Bien entendu, dans l'immédiat, lafautearousseau appelle tous ses lecteurs, amis, sympathisants sur place à aider, par tous les moyens (même légaux !) les Vendéens de La Flotte en Ré.

    Mais le problème est beaucoup plus vaste et général : il s'agit de choisir entre la maintenance de la Nation France, que nous avons héritée de l'Histoire, et le Système de la République idéologique, qui veut sa mort - du moins la mort de ses fondements et des ses Racines, notamment chrétiennes...

    NOUS, NOUS AVONS CHOISI : LA FRANCE !

    ET VOUS  ?

     

    lfar espace.jpg

     

    1. D'accord avec Samatvam (sur tweeter) :

    "Il faut faire une sérieuse enquête sur les membres d’aujourd’hui de la « libre pensée » ! Impensable qu’ils s’attaquent à nos statues de la Vierge et de Saints mais JAMAIS au voilement des femmes dans l’espace public ! Opposons-nous fermement au démontage de la vierge de Ré."
    1A.jpg

     

    2. Et nous, écoeurés par la mentalité de Taha Bouhafs : il a en poche un petit rectangle de plastique que le Système lui a donné (ou à ses parents) mais ce morceau de plastique ne fait pas de quelqu'un un Français si la personne qui le reçoit ne souhaite pas l'être, d'abord, de coeur et d'esprit, d'amour et de volonté; et n'a pas le désir de s'assimiler pour prolonger l'aventure France...

    Évidemment, pour que des personnes pareilles ne reçoivent plus leur "sésame" il faut changer nos lois. Il faut d'abord, il faut surtout, changer de Système, et renvoyer celui qui détruit la France par l'immigration/invasion qu'il lui impose depuis plus de cinquante ans...

    1A.jpg

    Rappel : ce sinistre individu est bien le digne héritier des révolutionnaires terroristes/massacreurs/sanguinaires de 89/93...

    1DD.jpg

     

    3. Dans Boulevard Voltaire, on célèbre comme il se doit "la victoire de Callac" :

    1A.jpg

    3 BIS.

    COURAGE, ON LES AURA !

    Astérix & Obélix XXL3 : date de sortie, collector, vidéo… On fait le point sur le jeu

     

    5. Dans Valeurs : comment nos ennemis allemands du Quatrième Reich nous roulent dans la farine... DELENDA EST GERMANIA !...

    (vidéo 8'09)

     [Décryptage] L'arnaque du marché de l'électricité  VA+ décrypte les causes du coût de l'électricité et les solutions pour mettre fin à cette situation
     

     

    6. Jean-Frédéric Poisson communique :

    "La Vie devrait être le 1er combat d'une écologie en vérité !!! Plein soutien à la Marche pour la Vie, mobilisation ProVie d'alerte et de témoignage. NON aux politiques mortifères qui font de l'Humain une Chose ! OUI à celles qui préservent la Vie, son accueil intégral ! #MPLV2023"

    1A.png

    1A.png

    1A.png

     

    7. Bien vu, bien dit Peyliac (sur tweeter) :

     
    "Dis papa c'est quoi un écolo ? C'est un gars qui t'explique que libérer du carbone dans l'atmosphère va tuer la planète, et donc qui t'oblige a rouler a vélo, t'empêche de bouffer du barbecue, et qui refuse de couper un sapin pour noël mais va le remplacer par ça, un truc de..."

    1A.png

    À lafautearousseau, on préfère parler d' "escrolos" et de "khmaires verts"...

     

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • Le CENTRE LESDIGUIERES invite, ce mardi 28 février...

    lfar lesdiguieres.jpg

    Le CENTRE LESDIGUIERES, associé au Cercle Dauphinois de Documentation et de Communication Culturelle vous convie ce mardi 28 février 2022 à 19h00 à la conférence de Yves Morand :


    La démocratie en question en France et ailleurs


    A l’heure du 21ème siècle les pays occidentaux ainsi que les autres pays dit civilisés, semblent avoir opté définitivement pour un régime politique de démocratie élective représentative, régie par des élections à intervalles réguliers (le mode de scrutin variant selon les pays et les élections), le reste du monde étant encore soumis à des dictatures, honnies en nos contrées.
    Pourtant nos démocraties sont malades particulièrement en France, nos gouvernants semblant incapables de résoudre le moindre problème politique, accompagnant passivement les mouvements sociétaux de fond, étant soumis aux minorités actives.
    Les taux d’abstention sont de plus en plus élevés, traduisant un manque de confiance souvent justifié envers nos élus.
    Il est de bon ton de stipendier les électeurs français dans nos média, les «malvotants». Néanmoins il faut se poser la question, le système n’était-il pas vicié dès le départ? Le système électif est-il le plus à même de favoriser et de répondre à la volonté du peuple?
    Le conférencier examinera les différents modes d’élections en y décelant les faiblesses structurelles notamment l’absence de majorité réelle nécessaire au bon fonctionnement d’une vraie démocratie.

    Il répondra aussi à vos questions.
    Café de la Table Ronde 7 Place Saint-André Grenoble.

    Merci de vousinscrire par retour de courriel au centrelesdiguieres@gmail.com

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgLe Système interdit de commémorer Maurras, mais il a donné le nom de Louise Michel à des dizaines d'écoles, bâtiments et lieux publics du pays...

    De fait, peu de gens connaissent ce triste personnage : elle fait partie de la bande de révolutionnaires qui ont brûlé Paris en 1871, détruisant des pans entiers de notre Histoire, commettant ainsi un crime contre l'Art et la Culture, la Beauté et la Mémoire, qu'on peut très bien qualifier de crime contre l'Humanité...

    "Paris sera à nous ou n'existera plus" disait-elle, avant de mettre à exécution son sinistre plan, avec ses non moins sinistres acolytes... Comme Carrier, qui, quelques décennies auparavant, avait déclaré "Nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon", Louise Michel donne une parfaite interprétation de l'esprit révolutionnaire...

    Et elle est célébrée aujourd'hui par le Système, qui trouve tout à fait normal de donner son nom à des rues, écoles, bâtiments et autres lieux publics...

    C'est normal, et cela n'a rien d'étonnant : Gustave Thibon nous l'a appris, "le chaos figé des conservateurs du désordre" d'aujourd'hui est le digne héritier, successeur et continuateur du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Simplement, aujourd'hui, le "sans culotte" (!) porte... costume/cravate !...

    lafautearousseau

  • Société • La mondialisation malheureuse ou le règne de l'oligarchie

     

    Par Alexandre Devecchio    

    A l'occasion de la sortie de son essai « La Mondialisation malheureuse », le politologue Thomas Guénolé a accordé un entretien au FigaroVox [14.09] pour éclairer les rouages d'un système planétaire selon lui moins libéral qu'oligarchique.  

     

    Le-politologue-Thomas-Guenole_max1024x768.jpgLe titre de votre nouveau livre, La Mondialisation malheureuse, sonne comme une réponse à La Mondialisation heureuse d'Alain Minc. Est-ce le cas ?

    Oui. Plus largement, mon livre déconstruit brique par brique l'argumentation destinée à nous vendre la mondialisation actuelle comme étant « heureuse », le meilleur système possible ; alors qu'elle est objectivement malheureuse, c'est-à-dire inéquitable et inhumaine.

    Prenons un exemple. On nous dit que la mondialisation a toujours existé, ou au minimum qu'elle est vieille de plusieurs siècles. Donc, critiquer la mondialisation, cela reviendrait à critiquer le cours naturel de l'humanité. C'est faux : la grande interconnexion planétaire des hommes, des économies et des cultures progresse effectivement, malgré des cassures et des stagnations, depuis des siècles ; mais la mondialisation actuelle, que j'appelle malheureuse, ce n'est qu'une façon possible parmi d'autres d'organiser cette grande interconnexion. Du reste, les avocats de la mondialisation malheureuse ont beaucoup tendance à transformer « il n'y a pas d'alternative aujourd'hui » - ce qui est vrai - en « il ne peut pas y avoir d'alternative », ce qui est faux.

    Prenons un autre exemple. On nous dit que la mondialisation sous sa forme actuelle est le meilleur système possible pour faire reculer la pauvreté : c'est l'argument du « bilan globalement positif ». Or, cette théorie est indéfendable en raison des 36 millions de victimes de l'esclavage « moderne » ; notamment pour confectionner nos vêtements à prix cassés.

    Ceci, sans même parler des 3 millions d'enfants de moins de 5 ans qui meurent de la faim chaque année, alors qu'il y a encore plus de nourriture que ce dont nous avons besoin pour nourrir toute la population mondiale. C'est donc un problème de prédation et de gaspillage ; et non pas un problème de manque de nourriture.

    Vous soutenez que la mondialisation actuelle n'est ni libérale, ni néolibérale. Pourquoi ?

    D'une part, les politiques économiques que la mondialisation actuelle impose aux pays qu'elle touche consistent surtout à démanteler l'Etat-providence et à déposséder l'Etat-actionnaire. Puisque c'est donc un grand bond en arrière de la place de l'Etat dans l'économie et le social, le préfixe « néo- » est inapproprié. D'autre part, le vrai libéralisme économique est résolument hostile à toute rente de situation, à tout privilège, et à toute entente entre une poignée de grands groupes pour contrôler un marché. Prétendre que cette mondialisation est libérale alors qu'elle fabrique partout de grands oligopoles, c'est donc une usurpation.

    En réalité, puisque quelle que soit l'échelle retenue, son modèle économique et social consiste systématiquement à privilégier une minorité en précarisant une majorité, la mondialisation malheureuse est « oligarchiste » ; quant à ses grands bénéficiaires, les 0.1%, ce sont des « oligarques ». Par parenthèse, laisser les oligarchistes usurper le masque trompeur du libéralisme, c'est une énorme erreur : car cela leur permet de se prétendre mensongèrement les défenseurs de la liberté dans l'économie, alors qu'ils sont juste des défenseurs des intérêts des oligarques et des classes supérieures.

    Un défenseur de cette mondialisation vous objecterait qu'en laissant les très riches s'enrichir, on fait baisser la pauvreté…

    C'est l'argument de la « théorie du ruissellement ». Problème : il est faux. Dans ce livre, j'ai calculé le coefficient de détermination entre l'évolution des inégalités et celle de la pauvreté, pour une sélection de pays des cinq continents. Si l'aggravation des inégalités au profit des 0.1% était la cause de la baisse mondiale de la pauvreté, ce coefficient devrait être élevé, proche de 1. Or, au contraire, il est quasi-nul. CQFD: cette fameuse «théorie du ruissellement» est erronée.

    Vous appelez « pyramide globale » la société fabriquée par la mondialisation. Que trouve-t-on à ses différents étages ?

    En m'inspirant des travaux de Robert Reich, j'ai observé que la mondialisation malheureuse nous fait graduellement évoluer vers le retour des sociétés de castes. J'en compte neuf.

    Les oligarques sont ces 0.1% qui accumulent une fortune titanesque à force de prédations : par exemple, celle de l'oligarque espagnol Amancio Ortega, propriétaire de Zara, pèse 16 millions de fois la somme annuelle avec laquelle les quelque 3 millions d'Espagnols pauvres doivent survivre. Les ploutocrates sont les 10% les plus riches des différents pays : ils font partie des riches, mais ils sont aux oligarques ce que la petite Mars est à l'immense Jupiter. Les apparatchiks sortent d'un très petit nombre d'écoles véhiculant l'idéologie de la mondialisation malheureuse : ils sont tantôt cadres dirigeants de grandes firmes mondialisées, tantôt hauts fonctionnaires, et naviguent couramment d'un univers à l'autre. C'est par exemple Mario Draghi, tantôt vice-président de Goldman Sachs pour l'Europe, tantôt président de la Banque centrale européenne.

    Les prêcheurs essayent quant à eux de faire passer l'idéologie de la mondialisation malheureuse, comme naguère leurs équivalents médiévaux, pour l'expression de la Vérité révélée. Ce sont surtout des économistes, qui tendent d'ailleurs à marginaliser dans le système universitaire les économistes qui ne pensent pas comme eux, comme jadis on pratiquait l'excommunication. C'est par exemple l'économiste Jean Tirole : d'un côté il prêche la précarisation des salariés en invoquant le libre jeu de la concurrence ; mais de l'autre côté, il a exigé du gouvernement que soit empêchée la création d'une seconde section d'économie dans l'université française, qui aurait fait concurrence à la sienne.

    Les nomades sont les héritiers de ceux que l'écrivain Upton Sinclair appelait les « cols blancs » dans les années 30. Ils sont très diplômés, ils font des tâches de « manipulateurs de symboles », ils ne risquent guère le chômage, ils parlent couramment le « globish », ils vivent au cœur des grandes mégapoles, et l'expatriation leur est familière. Les précaires sont les héritiers, eux, des « cols bleus ». Ils appartiennent à la couche sociale que le sociologue Guy Standing appelle le « précariat »: ils sont chômeurs ou travailleurs pauvres, ils ont des contrats fragiles et incertains, ils ont des débuts de mois difficiles, et leur visibilité sur leur avenir est quasi-nulle.

    Les fonctionnaires sont une caste hybride : certains sont « manipulateurs de symboles » comme les nomades, d'autres sont plus proches des « cols bleus », mais tous sont protégés et sédentaires. Les laissés-pour-compte sont, dans les pays du Nord, les jeunes « NEET » - ni emploi ni éducation ni formation - éjectés très tôt de l'économie ; et dans les pays du Sud, surtout des paysans sans terres. Enfin, la neuvième caste, tout en bas, celle dont on ne parle jamais, ce sont les esclaves. Par exemple, les usines de la firme chinoise Foxconn, qui produit 40% des biens électroniques du monde pour Apple, pour Nokia et pour d'autres, sont qualifiées de camps de travail par des universitaires chinois eux-mêmes.

    Vous décrivez dans votre livre une mécanique de pillage des Etats et des populations par la mondialisation, mécanique dont la matrice est selon vous le système financier globalisé. Pouvez-vous nous restituer les grands traits de cette mécanique ?

    Dans les années 1930, pour faire face au Grand Krach de 1929, le président états-unien Franklin D. Roosevelt a imposé des réformes draconiennes afin d'enfermer la finance-casino dans une camisole de fer. Pour que les cours des monnaies ne déstabilisent pas l'économie, il a inspiré la mise en place, peu après sa mort, d'un système rénové de taux de change fixes. Pour que l'écroulement des banques qui jouent en bourse ne puisse plus contaminer l'économie réelle, il a séparé les activités des banques d'affaires et des banques de détail. Pour que l'économie réelle ne soit plus essorée par les dynamiques prédatrices de grandes firmes, que ce soit envers les richesses ou envers les habitants, il a érigé une économie mixte public-privé où l'Etat est puissant, ainsi que de solides protections des droits des salariés.

    A partir des années 1970 en revanche, ce « système rooseveltien » a été méthodiquement détruit, sous l'influence d'idéologies anti-Etat et anti-protections sociales, pour revenir aux règles, ou plutôt au manque de règles, de l'avant-1929. Les monnaies sont devenues cotées en bourse, avec toute l'instabilité qui en découle. La séparation des banques a été progressivement abolie, faisant ressurgir des mastodontes dans la banque et l'assurance. Il s'est ensuivi l'accumulation des krachs financiers et économiques, par exemple en 1979, jusqu'à la grande catastrophe de 2007-2009. A cet égard, à l'origine des printemps arabes il y a les émeutes de la faim ; à l'origine des émeutes il y a l'explosion des prix des denrées alimentaires de base ; et à l'origine de cette explosion des prix, il y a la libre spéculation des grandes firmes bancaires sur les cotations boursières de ces denrées.

    Nos basculements récurrents dans la récession ou la stagnation ne sont que la gueule de bois de ces ivresses répétées, monumentales, d'un système financier se comportant tel un noceur qui ne sait pas boire. Et pourtant, contre toute logique, la réponse politique à ces catastrophes consiste systématiquement à vendre à la découpe nos biens collectifs et nos entreprises publiques, tout en rabotant sans cesse les protections des populations. Un peu comme si, pris en flagrant délit d'ivresse sur la voie publique, un noceur réagissait en dépouillant et le gendarme, et le passant, au motif qu'en réalité ce serait de leur faute…

    Vous faites beaucoup de préconisations dans votre livre: des taxes anti-dumping protectionnistes ; une relance écologique de l'économie par des grands travaux d'Etat et des petits travaux des ménages ; le revenu de base pour résorber la grande pauvreté ; des campagnes de «name and shame » contre les grandes marques qui pratiquent l'esclavage ; la redistribution des terres dans les pays du Sud… Sur le plan de l'orientation politique, diriez-vous que votre livre est plutôt de gauche, de droite, ou ‘‘autre'' ?

    Le système de la mondialisation malheureuse est condamné à l'effondrement économique, parce que les oligarques et leurs grandes firmes, en particulier financières, sont incapables d'autorégulation. Ils provoquent donc des catastrophes de plus en plus graves au fil de leurs ivresses immaîtrisables. Il est aussi condamné à l'effondrement politique, parce qu'il sape lui-même son socle sociologique de soutien en précarisant de plus en plus les «cols blancs», qui donc rejoignent de plus en plus les électorats contestataires : le Brexit est un bon exemple. Et il est condamné à l'effondrement écologique, parce qu'à force d'accélérer le détraquement de l'écosystème, il met en danger la survie de l'espèce humaine.

    Vouloir changer ce système n'est donc pas une position particulièrement de droite, de gauche, écologiste, du centre, d'extrême droite ou d'extrême gauche : c'est simplement de la légitime défense. Autrement dit c'est un enjeu transpartisan. La très large majorité de l'humanité étant perdante dans ce système, elle doit s'organiser, à la fois par l'engagement politique, syndical et associatif, pour le remplacer par un système conforme à l'intérêt du plus grand nombre et à la préservation de l'équilibre écosystémique. J'appelle cela: préparer « l'altersystème ».

    Pensez-vous vraiment que le passage de la «mondialisation malheureuse» à « l'altersystème » soit possible ? Si oui, peut-il être proche ?

    A l'issue de mes recherches pour ce livre, je suis convaincu que le basculement de la mondialisation malheureuse à l'altersystème est à la fois possible, souhaitable, et relativement proche. Le point de rupture en sera, je pense, le basculement d'une grande puissance dans l'altersystème, servant d'avant-garde et de point d'appui. Ma seule véritable interrogation est de savoir si l'écroulement du système de la mondialisation malheureuse inclura une transition violente ; par exemple une grande guerre. 

    « Le système de la mondialisation malheureuse est condamné à l'effondrement économique, parce que les oligarques sont incapables d'autorégulation. »

    41I3mfSbhkL._SX309_BO1,204,203,200_.jpg

    Thomas Guénolé est politologue, maître de conférences à Sciences Po et docteur en Science politique (CEVIPOF). Il est l'auteur de Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? (Édition le bord de l'eau, 2015) et vient de publier La mondialisation malheureuse chez First. 

    Alexandre Devecchio           

  • Sur Mélenchon, à propos d'un de ses ”tweets” : sur lui, qui est conservateur, et sur nous, qui sommes révolutionnaires..

    Ridicule-1995-1-2.jpg

    Sa dernière outrance verbale est un "tweet" : Mélenchon n'a-t-il vraiment rien de plus "criminel " à dénoncer ? :

    "Il est criminel que le journal @lemondefr fasse sa 'une' sur le Front National alors que commence la fête de l'Humanité." " déclare Mélenchon, ulcéré, sur un tweet.

    "Le papier souffre tout", disait Madame de Sévigné. "Nihil novi sub sole" : aujourd'hui, ce sont les formes nouvelles d'expression (!) qui "souffrent tout", comme ce tweet, qui serait scandaleux s'il n'était d'abord et avant tout, essentiellement, grotesque et ridicule.

    Mélenchon refuse de voir et d'admettre l'échec total qu'a été la Révolution, dans sa forme marxiste-léniniste, elle qui se voulait la quintessence de celle des "grands ancêtres" - dans le crime... - de 1789; il refuse de voir et d'admettre l'horreur absolue qu'elle a représentée, qui est la pire de  toutes celles qu'a connu l'humanité depuis ses origines : n'est-ce pas cela qui est criminel, et le fait que, malgré son aveuglement, il persiste à donner des leçons de morale ("républicaine", évidemment !...) ?

    Mais, on vient de le dire, avant tout, ce propos de Mélenchon est outrancier, donc insignifiant. S'il s'agissait d'un film, son titre est tout trouvé, et déjà pris : "Ridicule"...

    "Il n'épargne personne" dit le sous-titre de l'affiche de ce film. En l'occurrence, il n'épargne pas Mélenchon, qui vit bien et même très bien du Système, dans lequel il est parfaitement inséré et intégré, lui qui est bel et bien  - quoi qu'il éructe - un "conservateur" de ce Système, dont il est l'un des "privilégiés".

    Un Système dont Mélenchon ne semble pas voir non plus qu'il échoue en tout et partout; et, en tout premier lieu, dans le domaine de la sécurité publique (ou plutôt de l'insécurité publique) : bientôt quotidiennes, de Marignane à Marseille et Nice - pour les trois dernières - les consternantes "affaires" d'insécurité montrent bien que "le roi est nu" et que le Système n'assure plus la sécurité des biens et des personnes. Et qu'il est ainsi "failli", dans ce qui est le premier de ses devoirs.

    De tout cela, du moins, des causes de tout cela, Mélenchon ne dit pas un mot. Ce ne doit pas être "criminel", pour lui ! Mais cela l'est, assurément, pour le peuple...

    Si l'on veut une "bonne vieille révolution", comme dit son compère Besancenot, c'est du côté de chez nous qu'il faudra venir la chercher. Mélenchon ne remet pas en cause les bases, les fondements, l'essentiel du Système : c'est seulement par des mots, des formules, qu'il joue le grand méchant, le dur, le "révolutionnaire", lui qui est, de fait, "conservateur" (ce mot qui commence mal, comme le disait le duc d'Orléans).

    Il va à la "Fête de l'Humanité" - cette sorte de "Jurassic Park", version idéologique et périmée... - avalisant ainsi, et célébrant, les crimes qui ont été commis en son nom par la Révolution ? Il veut surtout conserver la société déconstruite qui en est resultée, et simplement aller plus loin, plus vite et plus fort dans cette même voie qu'elle a tracée...

    Nous, c'est le contraire que nous voulons : la minuscule et la majuscule ont un sens, nous voulons la révolution de cette Révolution idéologique, comme l'a bien expliqué Pierre Boutang :

    "Notre société n'a que des banques pour cathédrales ; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel « appel aux conservateurs » ; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien."

  • Soyez royalistes, ou ne vous plaignez pas. Ou : sur deux phrases du Blog d'Ivan Rioufol...

    1. "...Découragée à force de n'être ni entendue ni soutenue dans son combat républicain, Malika Sorel, française d 'origine algérienne, vient de jeter le gant..."

    2. "Faudrait-il se résigner à la "chute du modèle français", qui accable l'écrivain Richard Millet ? "La France est le seul pays d'Europe dans lequel la terreur communiste ait réussi, en l'occurrence sous la forme de l'anti-racisme", écrit-il (De l'anti-racisme comme terreur littéraire, Éditions Pierre-Guillaume de Roux). Il réclame le droit de défendre ses racines et sa culture sans être pour cela insulté et trainé dans la boue. Mais l'unanimisme médiatique l'a rendu détestable. On veut rendre inaudible un écrivain qui entend "dire littérairement la vérité sur la France"....."

    Mais, justement, Richard Millet fait une constatation (juste) sans poser ou se poser la question du "pourquoi" ? Pourquoi la France est-elle "le seul pays" dans lequel la Terreur communiste a réussi ? Tout simplement parce que la France n'est pas une République, au sens traditionnel et normal du mot  (comme en Suisse ou en Allemagne, où ce mot de République est pris au sens de "technique", de "mode" de gouvernement des choses et des gens); en France, la République instituée en 1875 est une république idéologique, fondée sur le messianisme révolutionnaire et religieux de 1789/1793. Elle est donc révolutionnaire, "de gauche" et "d'extrême-gauche", pour employer un langage grand public, même si ce sont des majorités réputées "de droite" qui gouvernent. Le Système, lui, la Constitution, ne change pas. Ni son préambule d'origine, qui est très clair, même s'il a été légèrement modifié (dans la "forme", pas dans le "fond)" :

    "Le Peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946...."

    Les bases de notre répubique ne sont donc pas celles d'une Res publica, comme partout dans le monde, elles sont des bases iédologiques et militantes révolutionnaires, issues de la Révolution de 1789, confirmées et aggravées lors de la soviétisation d'une partie du pays par un parti communiste extrêment puissant en 1945; n'ayant pu s'emparer complètement à l'époque de la totalité du pouvoir, notamment politique, les révolutionnaires, emmenés par un PCF appuyé par Staline et extrêment fort s'est emparé des secteurs clés de l'Enseignement, des Médias, de l'Economie... Même si le PCF a disparu aujourd'hui, et une partie de cette soviétisation avec, 85% des journalistes sont "de gauche" ou "d'extrême-gauche" dans les radios ou télés d'Etat; le Ministère de la des-Éducation nationale, lui, est est un bunker verrouillé... et ainsi de suite.....

    Voilà pourquoi, Richard Millet, "la France est le seul pays..." : parce que, même si les communistes n'y règnent pas en maîtres, elle est prisonnière, enfermée dans un carcan qui s'appelle le Système; et ce Système, il est révolutionnaire, même "dirigé" (!) par la droite.

    Et voilà pourquoi, Malika Sorel, vous ne pouvez être "ni entendue ni soutenue dans (son) combat républicain" : parce que vous inscrivez votre combat dans un Système qui n'aime pas la France historique, héritée des siècles passés, mais qui aime la France idéologique qu'il a inventée et définie... Ce Système hait et combat nos Racines, il veut leur mort, et vous voudriez qu'il vous aide à rendre "français" des étrangers, alors qu'il n'a qu'une idée en tête : dé-franciser les français eux-mêmes et les couper de leurs Racines, afin d'en faire de nouveaux français, des français "autres", dont la définition n'est pas d'être des héritiers - surtout pas, "du passé faisons table rase !" - mais des adeptes d'idées abstraites et desincarnées : "droits de l'homme", "liberté, égalité (qui, d'ailleurs s'excluent l'une l'autre...), fraternité (mais avec le Génocide vendéen, quand même...)...

    Simple technique de gestion des hommes et des gens en Suisse ou en Allemagne, la république est idéologique en France : elle se veut, elle se vit comme un messianisme révolutionnaire, une nouvelle religion prétendant extirper et remplacer la religion traditionnelle (la chrétienne), ce qui l'empêche, soit dit en passant, d'être authentiquement, véritablement et sainement laïque, puisqu'elle est elle-même une  religion....

  • Les droits de l’homme au service du terrorisme

     

    par François Reloujac

     

    Les attentats qui ont fait tant de morts en France, en 2015, ont ému jusqu’à nos gouvernants qui ont aussitôt pris une mesure importante : interdire tout paiement en espèces de plus de 1000 euros, comme si c’était la mesure la plus appropriée et la plus urgente. Ils ont aussi suspendu nombre de libertés individuelles en décidant l’état d’urgence. Pour montrer l’efficacité de notre système de sécurité, on a médiatisé à outrance les premiers succès de l’enquête. Mais aujourd’hui, on constate que l’enquête piétine.

    Quelques jours après l’affreuse tuerie de Paris, un couple de « musulmans radicalisés » déclenchaient une fusillade à San Bernadino en Californie, provoquant la mort de quatorze personnes. Depuis, l’enquête du FBI, qui recherche les complices des tueurs, semble ne pas avancer.

    Dans les deux cas, les enquêteurs prétendent, à tort ou à raison peu importe, que la principale difficulté à laquelle ils se heurtent est le fait que le point commun entre tous ces « terroristes » est l’utilisation pour préparer leurs actes, d’un iPhone. Dans les deux cas, ils demandent donc à la société Apple de déverrouiller leurs appareils ou, du moins, de leur donner accès au système de chiffrement des données. L’enjeu de la mesure, en ce qui concerne la sécurité des citoyens, dans tous les pays du monde est grand tant le géant informatique domine les communications téléphoniques mobiles.

    La firme américaine refuse de coopérer avec les autorités judiciaires prétextant que l’inviolabilité de leur système de cryptage fait la force de leur système et qu’il est nécessaire pour garder la confiance des consommateurs… et donc son chiffre d’affaires. L’intérêt financier du géant américain est donc, aux yeux de ses dirigeants, plus important que la sécurité des citoyens.

    Le 4 mars 2016, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a apporté son soutien à la firme de Cupertino en déclarant que forcer Apple à se plier à une injonction judiciaire pour aider le FBI à lutter contre le terrorisme serait risquer d’ouvrir une boîte de Pandore aux « conséquences négatives ». Et pour justifier sa position, il a ajouté que ces outils de chiffrement étaient largement utilisés dans le monde, notamment par les journalistes et les « lanceurs d’alerte » (en français courant : les cafardeurs, les délateurs). Ainsi, la vie des citoyens et leur intégrité physique passent après la circulation de l’information et la dénonciation, par les membres de leur personnel, des entreprises qui ne respectent pas les règles de « déontologie » !

    En France, le député du Cher, Yann Galut, a aussitôt déposé un amendement pour « contraindre les géants de l’informatique, notamment Apple et Google, à collaborer avec la justice », comme si notre arsenal juridique ne suffisait pas. Et pour faire bonne mesure, il a proposé de leur infliger une amende d’un million d’euro en cas de refus de coopérer. Il est inutile d’insister sur le caractère ridicule de la somme dont il menace les entreprises dont la capitalisation boursière est supérieure aux 500 milliards d’euros.

    Mais, contrairement à ce que dit le député pour justifier sa mesure, nous ne sommes pas en présence d’un vide juridique. Il existe dans le droit pénal français la notion de complicité. Or, comme l’a encore rappelé la chambre criminelle de la Cour de cassation le 7 janvier 2014, la complicité par fourniture de moyen ne requiert pas que l’auteur du crime ait été en relation directe avec le fournisseur du moyen, il suffit que « la fourniture du moyen ait contribué à la commission de celui-ci ». En l’occurrence, il apparaît bien que l’iPhone, grâce à son système de chiffrement des données, a permis aux auteurs des attentats de préparer leur crime et de se coordonner lors de son exécution. On peut donc bien poursuivre pour complicité devant les juridictions pénales toute personne qui, au sein d’Apple, refuse de collaborer avec la justice dans le cadre des enquêtes ouvertes pour retrouver les auteurs d’attentats terroristes et tous leurs complices, et, bien sûr, son président.

    N’en déplaise au Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, la sécurité physique de tous les citoyens est plus importante que les bénéfices des géants de l’informatique, les scoops des journalistes et l’impunité des délateurs.