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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Le Covid-19 : les droits nationaux et la Cour de Karlsruhe, par François Schwerer.

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

    Une institution nationale vient de rappeler aux technocrates de l’Union européenne qu’il n’existe pas de super-État fédéral, et que la BCE ne doit pas être un instrument politique.

    Le 5 mai 2020, la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a estimé que la Bundesbank devrait, dans les trois mois, cesser d’acheter des emprunts d’États de la zone euro pour le compte de la BCE si cette dernière ne prouvait pas que ces achats étaient justifiés. C’est la première fois de l’Histoire qu’une cour constitutionnelle d’un pays membre de l’UE a jugé que les actions et les décisions d’une institution européenne ont outrepassé les compétences qui lui ont été attribuées en vertu des traités.

    françois schwerer.jpgLa Constitution, garante de l’ordre juridique des pays membres

    La cour de Karlsruhe, contrairement à toutes les juridictions françaises qui ont fini par accepter la soumission du droit français au droit européen, estime que c’est la loi fondamentale allemande qui fondamentalement reste la norme juridique souveraine. En France, lorsqu’une décision d’une institution européenne vient heurter le droit fondamental, le Gouvernement s’empresse de plier ce dernier aux « avancées européennes », sans consulter le peuple, mais en réunissant le Parlement en Congrès. En privant ainsi le peuple de sa faculté de s’exprimer, il contribue à discréditer un peu plus chaque fois la vie politique aux yeux des citoyens.

    En se prononçant ainsi dans une affaire monétaire, budgétaire et financière, la Cour de Karlsruhe remet à l’endroit la hiérarchie des textes et des normes. La politique ne se limite pas à la mise en œuvre de mesures économiques de court terme ; la politique « ne se fait pas à la corbeille » ! Pas plus qu’elle ne dicte la politique, l’économie ne doit pas fonder le droit ; elle doit le respecter. Elle doit le respecter d’autant plus qu’il est l’expression de la souveraineté populaire. Le pouvoir politique allemand n’a accepté l’indépendance de la Banque centrale européenne que parce que l’euro sert les intérêts économiques allemands. Si l’euro devait conduire à adopter des mesures qui ne serviraient pas les intérêts allemands, alors le pouvoir politique aurait l’obligation de les combattre. La Cour met donc les intérêts nationaux au-dessus des intérêts européens, ce qui est normal puisqu’il n’existe pas de peuple européen.

    Ce faisant, la Cour de Karlsruhe révèle au grand jour que, dans les autres pays de l’Union, le pouvoir judiciaire a abdiqué toute indépendance vis-à-vis des partis qui se partagent les pouvoirs législatif et règlementaire avec le soutien actif des médias. À une époque où tout le monde s’abrite derrière le concept de démocratie pour justifier n’importe quelle position, la Cour vient rappeler que dans une démocratie le moins que l’on puisse faire est d’écouter et respecter la volonté du peuple.

    Les hauts magistrats allemands ont rappelé que nul ne peut permettre à son Gouvernement, à son Administration et à son Parlement de violer sa propre Constitution au motif que les institutions de l’Union européenne ont adopté certaines décisions et soutiennent avoir agi dans les limites de leurs compétences. Ces magistrats ne font que rappeler l’ordre des choses.

    Objet particulier de la décision allemande

    La décision de la Cour de Karlsruhe ne concerne pas une action de la BCE pour faire face à la crise économique et financière déclenchée par les mesures de confinement actuelles mais une décision de son ancien président, Mario Draghi, datant de 2015. Force est de constater que Christine Lagarde est allée encore plus loin que son prédécesseur dans la façon de s’affranchir des contraintes imposées par les traités.

    Ce que la Cour de Karlsruhe a visé, c’est le fait que la BCE, dans ses rachats de dettes, s’est affranchie de la règle de proportionnalité qui lui est imposée. En effet elle ne devait, en principe, racheter des dettes qu’à proportion de la participation de chaque pays dans son capital. Or les besoins de l’Italie (et de la France) étaient, déjà en 2015, nettement plus importants que ceux de l’Allemagne, alors que sa (leur) participation au capital de la BCE est très largement inférieure. Et le fossé ne fait que s’élargir, ne serait-ce que dans la mesure où le secteur économique le plus touché aujourd’hui est celui du tourisme, plus important en Grèce, en Espagne ou en Italie qu’en Allemagne ou aux Pays-Bas.

    La BCE a donc trois mois pour justifier ses achats et son respect des règles de proportionnalité faute de quoi la Bundesbank sera contrainte de s’en retirer et de revendre les 534 milliards d’euros d’obligations publiques qu’elle détenait en son nom fin avril.

    Le 10 mai, la présidente de la Commission européenne a menacé l’Allemagne d’une possible procédure en justice. « Je prends la chose très au sérieux », a déclaré Ursula von der Leyen dans une réponse écrite à une question de l’élu écologiste allemand du Parlement européen Sven Giegold, qui a publié cette lettre sur son compte twitter.

    Le jugement allemand n’est pas passé inaperçu notamment dans des pays comme la Hongrie ou la Pologne, qui ont maille à partir avec la Commission et la justice européenne en raison de restrictions de « l’état de droit » dont ils sont accusés chez eux.

    L’Allemagne est-elle mieux gérée ?

    Si l’on replace la décision de la Cour de Karlsruhe dans son contexte politique, il convient de rappeler que l’Allemagne était entrée dans l’euro avec un mark fortement dévalué. Cela résultait autant de la réunification de l’Allemagne où Helmut Kohl avait réussi le plus invraisemblable tour de passe-passe monétaire (en décidant que pour les entreprises un Deutschemark  vaudrait deux Ostmarks alors que pour les particuliers, un Deutschemark vaudrait un seul Ostmark) que de l’ineptie du « Franc fort » colportée par Jean-Claude Trichet. À l’époque, François Mitterand voulait l’arrimage de l’Allemagne à l’Europe coûte que coûte. Il en est résulté que l’économie allemande a peu à peu entièrement phagocyté la totalité des économies industrielles européennes (Italie, France…), ne laissant survivre que les économies marchandes (Pays-Bas…) qui n’avaient pas à subir sa concurrence déloyale. Il ne faut pas penser que la différence de politique sociale et fiscale a suffi pour en arriver à ce résultat – même si elle y a contribué.

    La contrepartie de cette politique est qu’aujourd’hui, l’Allemagne est tributaire de l’ensemble de ses partenaires puisqu’elle n’a pas réussi à conquérir le monde à partir du seul marché européen. Que les partenaires européens s’écroulent et elle s’effondrera à son tour… un peu plus tard !

    Il y a bien longtemps que l’Union européenne viole allègrement la lettre des traités qui l’ont fondée, sous prétexte d’un mécanisme de construction téléologique… et que les Gouvernements et les Cours de Justice nationales s’en lavent les mains. Électoralement parlant, il est plus facile de surfer sur une crête que d’affronter un obstacle de plein fouet.

    La Cour de Karlsruhe se réveille au moment de la crise sanitaire de 2020 et décide d’appliquer le droit positif, tel qu’il existe non seulement en Allemagne mais encore dans la plupart des pays européens. À plusieurs reprises, auparavant, l’opportunité lui en avait été donnée mais elle ne l’a pas fait. Dès lors, la seule vraie question est de savoir : pourquoi ?

    Est-ce parce que la Cour de Karlsruhe a constaté que la situation économique de l’Union européenne est telle que les clients captifs de l’Allemagne ne sont plus au rendez-vous et que l’on va s’apercevoir que la santé économique du pays est tributaire de celle de ses partenaires comme le développement d’un parasite dépend de la santé de l’hôte qui l’abrite ? La Cour de Karlsruhe craint-elle, qu’en maintenant le pouvoir d’achat de ses citoyens (mesures de chômage partiel, subventions à diverses catégories sociales jugées défavorisées…) alors que la production n’aura pas repris assez vite, le Gouvernement français ne relance une inflation qui pourrait se révéler contagieuse dans toute la zone euro ? A-t-elle peur d’une réaction populaire mal maîtrisable comme celle qui commence à poindre dans certaines grandes villes du pays ? Redoute-t-elle simplement que l’Allemagne perde son statut de « moteur » de la construction européenne au moment où la Grande-Bretagne n’est plus là pour le lui disputer ? Quoi qu’il en soit, elle fait preuve aujourd’hui d’une orthodoxie juridique nationale à laquelle plus personne n’était habitué en Europe.

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  • À la découverte du ”Fonds lafautearousseau”... (2) : Patrick Buisson sur France Inter : « En matière de terrorisme d'Éta

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 22 Albums, 48 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : notre note du mercredi 22 novembre 2017, Patrick Buisson sur France Inter : « En matière de terrorisme d'État, la Terreur, c'est nous qui l'avons inventée »

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    Á la découverte du "Fonds lafautearousseau")

    Patrick Buisson sur France Inter : « En matière de terrorisme d'État, la Terreur, c'est nous qui l'avons inventée »

     

     

    Fête de l'Histoire hier matin sur France Inter avec Patrick Buisson qui ne mâche pas ses mots pour dire les quatre vérités de la Révolution française, de la Terreur et du massacre de la Vendée.

    Avec les implications qui s'en suivent : les totalitarismes du XXème siècle, la crise de notre démocratie, notre identité malheureuse et menacée ...

    A écouter absolument. 

    lafautearousseau 

     

     Cliquer pour agrandir [Icone inférieure à droite]

     

    Ce que France Inter a retenu des propos de Patrick Buisson  ... Mieux vaut l'écouter 

    Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, auteur de « La grande histoire des guerres de Vendée » (Perrin) est l'invité de Nicolas Demorand.

    L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, qui publie « La grande histoire des guerres de Vendée » (Perrin) explique sa démarche : « je crois que l'Histoire enseigne la vie (...) La France a inventé les tribunaux révolutionnaires ».

    Si on prend la juridiction du Tribunal International sur le Rwanda ou la Somalie, les Vendéens ont été massacrés exactement comme ça

    Patrick Buisson poursuit : « Le mot Républicain permet d'évacuer l'idée de nation, un mot-valise dans lequel on met des principes universels. Aujourd'hui la dimension de républicanisme est évacuée, qui renvoie à des principes abstraits ». L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy ose même un rapprochement dans son ouvrage (« C'est Oradour sur Vendée ») et s'explique : « le bolchevisme et le nazisme font référence à la Révolution Française ».

    Patrick Buisson estime que le rapport est « évident » entre la Terreur et le terrorisme dont la France est victime. 

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  • Éphémérides du mois d'avril : Tables des Matières

     

    1157421302.jpg: 1328 : Avènement de Philippe VI. 1565 : les premiers "poissons d'avril". 1753 : Naissance de Joseph de Maistre. 1755 : Naissance de Brillat-Savarin. 1834 : Naissance de François-René de La Tour du Pin. 1921 : Adrienne Bolland réalise la première traversée des Andes en avion... 1933 : Naissance de Claude Cohen-Tannoudji. 1950 : Dans L'Épuration et le délit d'opinion, Marcel Aymé explique son refus de la Légion d'Honneur... 2017 : Ouverture au public des Jardins XVIIIème de Chambord intégralement reconstitués.

    2 : 1715 : Aux origines du Haras du Pin... 1750 : Naissance de Marie-Étienne Nitot. 1791 : Mort de Mirabeau. 1810 : Napoléon épouse Marie-Louise d'Autriche. 1841 : Naissance de Clément Ader. 1915 : Création de la Croix de Guerre.

    : 1367 : Du Guesclin prisonnier du Prince noir. 1369 : Apparition du Tir sportif. 1559 : Traité de Cateau-Cambrésis. 1591 : Naissance d'Yves Nicolazic. 1711 : Découverte de l'île de Clipperton. 1987 : Cérémonie d'ouverture du Millénaire Capétien... 1994 : Mort du Professeur Jérôme Lejeune. 2007 : Nouveau record de vitesse pour le TGV. 2017 : Découverte d'une "petite Pompéi viennoise".

    : 188 : Naissance de Caracalla. 1323 : Arrivée en France de Venceslas de Luxembourg. 1609 : Mort de Jules-Charles de l'Écluse. 1715 : Pose de la première pierre de l'Hôtel de Caumont, à Aix-en-Provence... 1791 : Le Panthéon transformé en Temple civique. 1807 : Mort de Lefrançois de Lalande. 1826 : Naissance de Zénobe Gramme. 1839 : Cherbourg, seule ville de France à posséder une "Rue Louis XVI"... 1856 : Création de L'Oeuvre d'Orient... 1896 : Aux origines du cinéma parlant : le graphophonoscope. 1931 : Mort d'André Michelin.

    : 1254 : Guillaume de Rubrouck, premier occidental à entrer dans Karakorum. 1419 : Vincent Ferrier meurt à Vannes... 1612 : Début des trois journées de fête pour l'inauguration de la Place Royale. 1673 : Mort de François Caron. 1693 : Louis XIV crée l'Ordre royal et militaire de Saint Louis. 1732 : Naissance de Fragonard. 1794 : Danton guillotiné. 1725 : Naissance de Pascal Paoli. 1820 : Naissance de Nadar. 1822 : Mort de Le Play. 2016 : Paris inaugure la Canopée du Forum des Halles...

    : 1199 : Richard Coeur de Lion est tué au siège de Châlus. 1768 : Bougainville débarque à Tahiti. 1804 : Mort de Pichegru. 1814 : Abdication de Napoléon. 1896 : Premiers Jeux Olympiques modernes (suivis par Charles Maurras). 1943 : Parution du Petit Prince. 2010 : Première en France et dans le monde, pour un objet d'histoire naturelle: une fluorite du Mont Blanc est acquise par le Muséum d'Histoire naturelle.

    : 451 : Metz incendiée par Attila. 1699 : Lettres Patentes pour l'édification de la Place Vendôme. 1719 : Mort de Jean-Baptiste de La Salle. 1780 : Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux. 1795 : Adoption du Système métrique. 1823 : Début de l'expédition d'Espagne (les "100.000 fils de Saint Louis"). 1930 : Saint Exupéry Chevalier de la Légion d'Honneur.

    8 : 819 : Louis le Pieux signe la Charte de fondation de l'Abbaye de Conques. 1271 : Baybars, Sultan des Mameluks, s'empare du Krak des Chevaliers. 1364 : Jean II le Bon, second roi de France à mourir à l'étranger. 1431 : Date de naissance possible de François Villon. 1632 : De Versailles à... Versailles : Louis XIII achète la seigneurie de Versailles à Jean-Paul de Gondi. 1820 : Olivier Voutier assiste à la découverte de la Vénus de Milo...

    9 : 1533 : Mort de Rabelais. 1682 : Robert Cavelier de la Salle prend possession de la Louisiane. 1815 : Naissance d'Alphonse Beau de Rochas. 1821 : Naissance de Baudelaire. 1860 : Scott de Martinville réalise le premier enregistrement du monde. 1914 : Léon Bloy dénonce la chienlit... 1968 : Premier lancement à Kourou.

    10 : 1028 : Mort de Fulbert de Chartres. 1677 : Début de la bataille de Cassel... 1707 : Naissance de Michel Corrette. 1916 : Ordre mythique du général Pétain à Verdun : "On les aura !...".

    11 : Évocation : Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un  jour, la France... 1975 : Bernard Pivot reçoit Soljénitsyne dans  Apostrophes...

    12 : 1229 : Fin de la Croisade des Albigeois. 1704 : Mort de Bossuet. 1912 : Mort d'Étienne Duchesne. 1927 : Le château de Villandry et ses Jardins inscrits aux Monuments Historiques.

    13 : 1598 : Henri IV signe l'Édit de Nantes. 1696 : Mort de La Fontaine. 1836 : Mort de Sol de Grisolles. 1895 : Découverte du Trésor de Boscoreale.

    14 : 1136 : Aux origines de l'Abbaye du Thoronet... 1711 : Mort du Grand Dauphin. 1802 : Parution du Génie du Christianisme. 1883 : Création de Lakmé. 1900 : Inauguration de l'Exposition Universelle de Paris. 1922 : Naissance de Georges Fouet, principal "fouilleur" de la Villa gallo-romaine de Montmaurin. 1931 : Première émission de télévision publique. 2009 : Mort de Maurice Druon.

    15 : 1591 : Aux origines du Régiment de Flandre... 1600 : Henri IV homologue la création de la première Chambre de commerce de France, à Marseille. 1808 : Mort d'Hubert Robert. 1719 : Mort de Madame de Maintenon. 1863 : Champoiseau découvre La Victoire de Samothrace. 1874 : Naissance d'Henri Deneux, sauveteur-reconstructeur de la Cathédrale Notre-Dame de Reims. 1874 : Naissance de l'Impressionnisme. 1912 : Roger-Marie Bricoux, violoncelliste de l'Orchestre du Titanic périt dans le naufrage... 2019 : Notre-Dame de Paris est en feu !...

    16 : 1148 : Mort d'Alphonse Jourdain, Comte de Toulouse, fondateur de Montauban... 1646 : Naissance de Jules Hardouin-Mansart. 1656 : Création du Régiment d'Alsace : aux origines des régiments royaux étrangers... 1715 : Mort d'Alexandre-Jean Oppenordt. 1755 : Naissance de Madame Vigée-Lebrun. 1788 : Mort de Buffon. 1844 : Naissance d'Anatole France. 1879 : Mort de Bernadette Soubirous. 1917 : Offensive du Chemin des Dames. 1955 : Jacques Perret invente le mot Ordinateur.

    17 : 1524 : Verazzano découvre, pour François Premier, la baie où s'élèvera New-York. 1666 : Premières Grandes Eaux à Versailles. 1696 : Mort de la marquise de Sévigné. 1942 : Mort de Jean Perrin. 1986 : Mort de Marcel Dassault. 2007 : Lancement du chantier de l'EPR de Flamanville. 2010 : Première édition des Grands Jeux romains, à Nîmes...

    18 : 1601 : Début de la reconstruction de la Cathédrale Sainte-Croix d'Orléans. 1619 : Publication des Voyages de Champlain. 1802 : Premier Te Deum à Notre-Dame de Paris depuis la fermeture de la cathédrale par la Révolution. 1855 : Classification officielle des Vins de Bordeaux. 1878 : Mort d'Eugène Belgrand. 1951 : Traité de Paris instituant la CECA. 1974 : Mort de Marcel Pagnol. 2012 : Création du Parc national des Calanques.

    19 : 49 avant J-C : Jules César entreprend le siège de Massalia... 1054 : Mort de Saint Léon IX. 1164 : Le pape Alexandre III consacre l'autel de Saint Pierre et Saint Paul de la Cathédrale de Sens. 1314 : Épilogue du scandale dit "de la Tour de Nesle"... 1614 : Louis XIII charge Marie de lotir l'Île Saint-Louis... 1906 : Mort accidentelle de Pierre Curie. 1934 : Sortie de la Traction avant Citroën. 1896 : Premier Paris-Roubaix. 2000 : L'expertise ADN révèle que l'enfant mort le 8 juin 1795 dans la prison du Temple est bien Louis XVII, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette.

    20 : 1120 : Mort de Géraud de Salles. 1251 : Dédicace de la Cathédrale Saint Maurice de Vienne. 1868 : Naissance de Charles Maurras.

    21 : 1581 : Création de la Commune de Martigues. 1671 : Naissance de John Law de Lauriston. 1699 : Mort de Racine. 1745 : Jacques Daviel, chirurgien de peste, réussit la première opération mondiale de la cataracte, à Marseille. 1770 : Marie-Antoinette quitte Vienne, pour aller épouser le futur Louis XVI... 1899 : Naissance de Paul-Joseph Angoulvent, aux origines de la Collection Que sais-je ?... 1918 : L'avion du "Baron rouge" est abattu au-dessus de la Somme... 

    22 : 1370 : Pose de la première pierre de la Bastille. 1769 : Louis XV instaure le "point zéro" des routes de France... 1794 : Malesherbes guillotiné. 1824 : Naissance de Théodore Vacquer, pionnier de l'archéologie parisienne... 1826 : Jules Dumont d'Urville entame son second tour du monde. 1828 : La ville d'Odessa inaugure la statue de son "Duc en or"... 1853 : Naissance de Bertillon. 1915 : Premier emploi des gaz asphyxiants par les Allemands durant la Première Guerre mondiale. 1998 : Mort de Régine Pernoud.

    23 : Vers 305 : Martyre de Saint Georges. 1480 : Consécration de la Cathédrale Sainte Cécile d'Albi. 1671 : Suicide de Vatel. 1810 : Naissance d'Eugène Belgrand. 1833 : Frédéric Ozanam fonde les Conférences de Saint Vincent de Paul. 1889 : Mort de Barbey d'Aurevilly. 1918 : Naissance de Maurice Druon. 1932 : Inauguration du Parc des Princes.

    24 : 1558 : Marie Stuart épouse François II. 1254 : Saint Louis quitte la Terre Sainte pour rentrer en France. 1581 : Naissance du futur Saint Vincent de Paul. 1617 : Assassinat de Concino Concini. 2002 : Les conséquences économiques et politiques de la paix, Bainville contre Keynes...

    25 : 1214 : Naissance du futur Louis IX (Saint Louis). 1507 : Le mot Amérique est employé pour la première fois à Saint Dié. 1566 : Mort de Louise Labé. 1792 : Première exécution au moyen de la Guillotine. 1927 : Inauguration du Tunnel-canal du Rove, le plus long du monde... 2015 : Ouverture au public de la réplique exacte de la Grotte Chauvet.

    26 : 1248 : Consécration de la Sainte Chapelle. 1842 : Le contre-amiral Du Petit-Thouars prend possession des Îles Marquises.

    27 : 1404 : Mort de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne. 1656 : Aux origines de La Pitié-Salpêtrière... 1702 : Mort de Jean Bart. 1777 : Charles-Axel Guillaumot est nommé Directeur de l'Inspection des carrières de Paris. 1906 : Naissance de Xavier de Langlais. 1946 : Création de l'Insee. 2005 : Premier vol de l'Airbus A 330.

    28 : Évocation : Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien.

    29 68 : Aux origines de Saint Tropez, et de sa Bravade... 1429 : Jeanne d'Arc brise le siège d'Orléans. 1545 : Reconstruction de Vitry-en-Perthois. 1624 : Richelieu devient ministre. 1709 : La Provence sauvée de la faim par Jacques Cassard... 1792 : Destruction du Couvent des Récollets, à Marseille. 1899 : Camille Jenatzy, au volant de La Jamais contente, premier homme à dépasser les 100 km/h. Béatification de Pierre-Adrien Toulorge.

    30 : 1331 : Naissance de Gaston Phoebus. 1524 : Mort de Bayard. 1755 : Mort de Jean-Baptiste Oudry. 1803 : Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis. 1863 : Camerone !. 1876 : La statue de la basilique Notre-Dame d'Afrique d'Alger est couronnée "Reine d'Afrique".

     

    Et pour les Éphémérides des mois de Mai et de Juin :

    Éphémérides du mois de Mai...

    Éphémérides du mois de Juin...

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  • La lutte pour l'emploi en Bretagne

     

    par Jean-Philippe Chauvin

    Ce qu'est la honte et le scandale de la disparition programmée de l'agriculture française, la misère financière et humaine dans laquelle elle est laissée, le drame des millions d'emplois qui y ont été détruits, sacrifiés au dogme du libre-échangisme sans règles ni limites, la perte de substance et de qualité qui s'en suit pour la société française et sa civilisation, tout cela doit être dit et Jean-Philippe Chauvin nous semble avoir particulièrement raison de rappeler les responsabilités de la République dans tout ce sinistre processus. Si l'on veut rechercher les causes premières et les solutions ultimes au problème ainsi posé, on lira l'article de Pierre Boutang que nous reprenons plus loin : « Qui sera le Prince ? »   Lafautearousseau 

     

    arton8470-7b8cd.jpgLes agriculteurs bretons sont, une fois de plus, sur les routes de l'Ouest pour défendre leur emploi, tout comme, dimanche 24 janvier, des milliers de personnes étaient à Brest pour la même raison, pour maintenir des emplois, ceux du Crédit Mutuel Arkéa, troisième employeur de la région avec 6.500 salariés, emplois aujourd'hui menacés par un projet de fusion avec la branche de l'Est du Crédit Mutuel que souhaite réaliser la Confédération nationale de ce groupe bancaire : c'est un vent de colère qui souffle à nouveau en Bretagne, et qui pourrait, une fois de plus, décoiffer Marianne... 

    Il faut être clair : depuis l'été, rien n'a vraiment changé pour le monde agricole, piégé par un système qui demande toujours des prix plus bas aux producteurs alors qu'ils ne rentrent déjà plus dans leurs frais de production. Le gouvernement n'arrive pas à faire entendre raison au monde des transformateurs, eux-mêmes frappés durement par la concurrence déloyale des abattoirs allemands (qui utilisent une main-d’œuvre étrangère à très bas coût, parfois moins de 600 euros mensuels), ni au secteur de la Grande distribution, du moins la partie la plus mondialisée de celle-ci. Le problème n'est-il que français ou européen ? Même pas, car c'est tout le système de la mondialisation qui, en définitive, est vicié, et qui détruit plus d'emplois qu'il n'en crée dans notre pays et dans nos régions. Une mondialisation globale qui n'est plus, désormais, que « la guerre de tous contre tous », au moins sur le plan commercial, économique et social. Cela signifie-t-il que l'internationalisation des échanges était forcément destinée à tourner ainsi ? Peut-être pas, et il me faudra en reparler... 

    Pour l'heure, la Bretagne souffre, une fois de plus, et elle doit se battre, à nouveau, pour « Vivre, décider et travailler au pays », comme le clamaient, il y a déjà plus de quarante ans, les affiches des militants bretons, y compris des royalistes de la Nouvelle Action Française, solidaires des ouvriers du « Joint français » de Saint-Brieuc en 1972 ou de ceux de l'industrie de la chaussure à Fougères en 1977. Un combat qui pourrait bien rappeler les responsabilités de la République centrale dans les multiples crises sociales qui affectent la Bretagne et, au-delà, notre pays tout entier... 

    Le Blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Vente d'Alstom à GE : ouverture d'une enquête pour corruption et recel...

    (parodié du sketche de Fernand Reynaud)

    "Manu, pourquoi tu tousses ?..."

    https://www.capital.fr/entreprises-marches/vente-dalstom-a-ge-ouverture-dune-enquete-pour-corruption-et-recel-1441482

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    1. Après Abad, puis Coquerel, re-voici Darmanin ! On ne va plus appeler ce gouvernement "gouverne-ment Borne" mais "gouvernement de tous les cuisiniéristes réunis : Schmitt, Mobalpa et Compagnie..." C'est dans Libé : "Accusation de viol contre Gérald Darmanin: la plaignante fait appel du non-lieu. Sophie Patterson-Spatz, la femme qui accuse de viol depuis 2017 le ministre de l’Intérieur, a fait appel mercredi de l’ordonnance de non-lieu signée vendredi dernier. Elle se dit prête à aller "jusqu’à la Cour européenne des Droits de l’Homme s’il le faut", précise son avocate...":

    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/accusation-de-viol-contre-gerald-darmanin-la-plaignante-fait-appel-du-non-lieu-20220713_O44DGGYH4ZFPNHMNETMZHNJ73E/?fbclid=IwAR2CD0MS01EDLg9wqGNjBli2Qfsv6VmTG_6Swxe2HVIGGboL7vwkql5PbfA

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    2. Le Pays légal a heurté l'iceberg de la cinglerie : après avoir été haineusement et férocement sectaire (de l'instauration de la République en 1875 jusqu'après 1905); re-terroriste en 45 avec sa sinistre (et soi-disant) "épuration"; le voilà, devenu bien vieux, qui sombre dans le gâtisme et qui devient foldingue... La Direction Générale des Finances Publiques demande à ses agents de supprimer la "civilité" dans les correspondances. La tyrannie des minorités exoge que l'on ne dise plsu "Monsieur"', "Madame" : cinglerie du "genre" oblige ! Encore une illustration délirante de notre titre "...dans notre Pays légal en folie" !...

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    Et si nous demandions, nous citoyens de base, à cet État sur-taxeur et voleur de ne plus nous "manger la laine sur le dos" ? De ne percevoir que ce qui est juste, et de cesser de nous faire payer - pour ne prendre qu'un seul exemple - 100 euros un plein d'essence qui n'en coûte que 40, les 60 euros restant servant à gaver "la république des copains et des coquins", parasites et sangsues, chacals et charognards qui vivent à nos crochets ? Là, on serait dans de la "politique", pas dans la cinglerie de quelques foldingues...

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    3. Incendies dramatiques : petit rappel pas inutile... Il y a un an, une bande d’écolos stupides se battait et - hélas ! - gagnait pour éviter les coupes contre le feu, prétendant protéger la forêt de la Teste de Buch. Aujourd’hui, la forêt est partie en flammes... 

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    Toutes proportions gardées, ce fut un peu la même chose à Sivens, où le jeune Rémy Fraisse, à la tête bourrée d'inepties par des inconscients, a joué à la guerre avec les Forces de l'ordre, et a perdu la vie, pour que l'on ne construise pas un barrage, indispensable à la vie des gens, des animaux, de la végétation. Résultat, lui est mort, le barrage n'est pas construit, la région manque d'eau et tout grille : bravo les "escrolos" !

    Le problème n'est pas la chaleur ni le soleil : le problème, c'est le manque d'eau. Si l'on a de la chaleur et du soleil, mais que l'eau abonde, on aura un Jardin d'Eden, un paradis luxuriant. Il faut consteller la France de retenues d'eau partout où c'est possible, et de retenues les plus grandes possibles; par exemple, là où il y a des grottes sans intérpet historico-artistique, en faire des méga-citernes. Voilà une vraie politqiue écologique, de respect et protection de la Nature et de la Création : végétaux, animaux, êtres humains... 

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    4. Un million de fois d'accord avec Gilles-William Goldnadel sur "la" raison de l'effondrement du Système judidciaire :

    "J’ai vu basculer la justice française le jour où on a cessé la notation"

    Pourtant, à peine nommé Ministre, Dupond-Moretti avait promis d'instaurer la "responsabilité des Juges". Et nous avions écrit ici-même que, si ce monsieur n'était pas notre tasse de thé, ne serait-ce que pour cet engagement, s'il le tenait, sa nomination serait une bonne chose. Qu'a-t-il fait ? RIEN ! Ah, si, pardon ! Il s'est bien engraissé, il a bien profité du Système ! La soupe est bonne !...

    (extrait vidéo 1'02)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1547994518019985409?s=20&t=DaWr4aZyPWzKzE6QJ3L8lw

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    5. Après 14 mois, l’immunité naturelle reste efficace à 97% contre les formes graves de Covid, révèle une toute récente étude... :

    m.epochtimes.fr/share/2068571?

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    6. SOS CALVAIRES communique :

    POSE D'UN CALVAIRE EXCEPTIONNEL

    SAMEDI 23 JUILLET

    RENDEZ-VOUS À 15 HEURES PLACE DE L'ÉGLISE

    86320 PERSAC

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    7. Comme SOS CALVAIRES et d'autres, SAUVER LES CLOCHERS EST À CONNAÎTRE ET À SOUTENIR...

    1. La semaine dernière, le 6 juillet, un rapport du Sénat est sorti. On y apprenait qu’en 2030 jusqu’à 5000 églises pourraient être abandonnées… ou détruites. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard...

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    2. Sauvons nos églises, "elles sont la voix, le chant de notre terre, une voix sortie du sol où elles s’appuient, une voix du temps où elles furent construites et du peuple qui les voulut." 

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    De Raphaël Venault (sur tweeter)
    "Nous demandons au @MinistereCC et à madame @RimaAbdulMalak
    de mener un inventaire complet de nos églises de France, afin de toutes les classer pour mieux les protéger."

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    À DEMAIN !

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  • Mathieu Bock-Côté : ce que révèle le discours de Macron à Marseille

     

    Par Mathieu Bock-Côté           

    Mathieu Bock-Côté expose ici [Figarovox, 4.04] comment, en égrenant l'origine des citoyens venus à son meeting, Emmanuel Macron a dévoilé sa vision idéologique multiculturaliste. Macron est toutefois donné favori à l'élection présidentielle et de ce seul fait, bien qu'il ne soit pas dans notre rôle de donner quelque consigne de vote que ce soit, chacun de nos lecteurs étant assez grand pour en décider, s'opposer à Emmanuel Macron au titre de notre patriotisme, de notre identité menacée et de notre héritage, nous paraît aller de soi, constituer une sorte d'impératif.   Lafautearousseau

     

    1985674552.3.jpgC'est la grande prouesse d'Emmanuel Macron depuis le début de cette campagne présidentielle: il arrive à se faire passer pour un candidat post-idéologique, réconciliant les contraires et faisant éclater les vieux clivages qui étoufferaient la vie politique française. Loin des passions idéologiques, il délivrerait un pays otage des extrêmes et de leurs fantasmes. Il se veut de gauche et de droite, sans être ni à gauche ni à droite. Il confesse par coquetterie une nostalgie monarchiste tout en se voulant le chantre de la modernité la plus radicale. Il applique cette logique à presque tous les enjeux, au point où sa candidature devient l'objet de récurrentes moqueries, comme si le macronisme n'était qu'un hollandisme revampé et relooké, carburant essentiellement à l'art de la synthèse bancale, au point de rassembler sur sa barque bien des éclopés de la politique française des dernières décennies, qu'ils soient communistes, ultralibéraux ou chiraquiens.

    Il y a pourtant un noyau idéologique du macronisme, à tout le moins lorsqu'émerge la question identitaire, dont on ne saurait contester l'importance vitale pour notre temps. Et il s'agit du multiculturalisme, que le candidat fait semblant de dénoncer alors qu'il en embrasse la logique. Ce n'est pas surprenant: l'adhésion à l'idéal diversitaire est la marque distinctive du progressisme contemporain. On le sait depuis quelques semaines déjà, il n'y a pas pour Emmanuel Macron de culture française. L'art français ne semble pas lui dire grand-chose non plus. En fait, la culture française ne serait qu'un communautarisme parmi d'autres dans un univers soumis à la loi du multiple. Et on ne voit pas pourquoi ce communautarisme surplomberait les autres et se poserait comme culture de convergence. La déclaration est tellement grosse qu'elle colle à sa candidature depuis. Comment ne pas y voir une représentation presque caricaturale de l'hostilité profonde des élites mondialisées aux nations ?

    À Marseille, Macron en a rajouté. L'homme qui confond manifestement la vocifération avec l'éloquence a terminé son discours en égrenant l'origine des citoyens présents dans la salle, comme s'il avait le souci de n'en oublier aucune. Maliens, Sénégalais, Ivoiriens, Marocains, Tunisiens et bien d'autres: tous étaient convoqués, dans une étonnante célébration d'une république renvoyant chacun à ses origines, ce qui est radicalement contradictoire avec le principe assimilationniste qui invitait chacun à se fondre dans la nation. La nation selon Macron se définit plutôt comme un rassemblement de communautés cohabitant grâce à la magie sémantique du « vivre-ensemble ». On se demandera quelle est la place, dans cette mosaïque, des Français que faute de mieux, on dira « d'origine française » - à moins que ce terme aussi ne fasse scandale. De quelle histoire sont-ils les héritiers et quelle origine peuvent-ils revendiquer ?

    On retrouvait là le dogme fondamental de l'orthodoxie multiculturaliste : nous sommes tous des immigrants. La trame fondamentale d'un pays serait d'abord celle des vagues d'immigration l'ayant constitué. Faut-il arracher la France à son histoire pour la rendre inclusive ? Ne risque-t-on pas ainsi de radicaliser le sentiment de dépossession de bien des Français qui craignent de devenir étrangers chez eux et qui ne voient pas trop pourquoi ils devraient s'en réjouir ? L'angoisse identitaire n'est pas un fantasme régressif, à moins qu'on ne considère que le besoin d'enracinement et de continuité historique relève des pathologies politiques à combattre au nom de l'émancipation. L'histoire du monde serait celle d'une perpétuelle migration et la fixation de certaines populations sur certains territoires serait à la fois arbitraire et provisoire. Un peuple n'aurait pas le droit de vouloir se sentir chez lui: ce sentiment relèverait de l'extrême-droite.

    Poursuivons le décryptage de la logique macronienne : Marseille serait une ville modèle parce qu'elle serait une ville-monde, dont l'histoire serait finalement étrangère, ou du moins distincte, de celle de la nation française. D'ailleurs, dans la philosophie multiculturaliste, la métropole est appelée à se substituer à l'État-nation, une tendance qu'encourage aussi la mondialisation avec laquelle Emmanuel Macron entretient un rapport quasi-euphorique. La philosophie du candidat Macron converge à bien des égards avec celle qui traverse l'Histoire mondiale de la France pilotée par Patrick Boucheron. À tout le moins, la grande ville mondialisée serait un meilleur cadre pour chanter la diversité heureuse que la nation, otage souvent de populations ancrées dans des schèmes culturels dépassés - c'est la fameuse France périphérique qui se reconnaît bien peu dans le candidat Macron, alors qu'il est célébré dans la France mondialisée. Cette grande ville célébrant la diversité serait appelée à s'extraire du cadre national - on a vu cette tentation s'exprimer à Londres et à Paris au moment du Brexit.

    Macron suscite le même enthousiasme médiatique qu'Alain Juppé du temps où ce dernier était célébré par les rédactions au nom de sa philosophie de l'identité heureuse, même si nous sommes passés de la célébration du père rassembleur à celle du jeune leader dynamique. Il s'agit chaque fois d'expliquer aux peuples en général et aux Français en particulier qu'ils ont tort de s'inquiéter de la dissolution de leur patrie et de leur civilisation et qu'il leur suffit de s'adapter à la nouvelle époque de bonne foi pour voir leurs craintes se dissiper. Il n'est pas certain que si cette élection se transformait en référendum sur l'avenir de la nation française, la philosophie d'Emmanuel Macron serait majoritaire dans les urnes. De là l'importance pour le système médiatique de centrer pour encore quelques semaines son attention sur les «affaires», pour détourner l'élection des véritables enjeux qui devraient mobiliser la population.  

    Mathieu Bock-Côté        

    XVM7713ddbc-9f4e-11e6-abb9-e8c5dc8d0059-120x186.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.

  • FAMILLE DE FRANCE & PATRIMOINE • LE DOMAINE ROYAL DE DREUX

    052-niv-200x300.jpgLe Domaine royal de Dreux est la résidence officielle de l’héritier de la Maison Royale de France, le Prince Jean de France.

    Le prince Jean et la princesse Philomena ont emménagé au Domaine Royal en mars 2011. Ce domaine est depuis le XIXe siècle intimement lié à l’histoire politique et dynastique de la famille d’Orléans.

    Durant les guerres civiles religieuses, la place de Dreux rejoint le camp des ligueurs catholiques s’opposant au roi Henri IV. En 1593, après trois ans de siège dirigé par Sully, la forteresse tombe. Près de deux siècles plus tard, en 1775, Louis XVI cède le comté de Dreux à son cousin le duc de Penthièvre. Après son décès en 1793, le château de Dreux est mis sous séquestre puis vendu aux enchères.

    Dès la Restauration, la fille du duc de Penthièvre, la duchesse d’Orléans, rachète le domaine et entreprend la construction d’une chapelle, destinée aux sépultures des morts de sa famille. C’est son fils Louis-Philippe qui en achèvera les travaux en 1822. A son accession au pouvoir en 1830, il fait de la chapelle la nécropole de sa famille et de ses descendants. Des travaux d’agrandissement sont à nouveau entrepris, dans un style néo-gothique, et s’achèvent en 1844. Aujourd’hui, on peut y admirer une cinquantaine de tombeaux de la famille d’Orléans, regroupés autour de la sépulture royale.

    chapelle.jpgLe parc de la chapelle royale comporte également un autre bâtiment, l’Evêché, destiné à accueillir le doyen des aumôniers desservant la chapelle. C’est dans ce lieu que sont organisées les réceptions pour la famille de France après les cérémonies célébrées à la chapelle.

    Un autre bâtiment est accolé à l’Évêché. Il s’agit de la demeure privée du duc et de la duchesse de Vendôme et de leurs enfants. Cette demeure surplombe la ville de Dreux.

    Le domaine aujourd’hui : un ancrage dans les territoires

    Monument central, le domaine royal de Dreux est aujourd’hui pleinement intégré dans la vie de la ville et de sa région. La présence du Prince permet une forte synergie avec les autorités, qui n’hésitent pas à l’associer aux grands événements de l’agenda de la ville et de sa région.

    fb_img_1543928753609-300x200.jpgC’est ainsi que le Prince accueille régulièrement les personnalités en visite officielle pour leur faire découvrir la chapelle royale. Attaché à défendre la ville et le département, le Prince a ainsi pu appuyer la candidature de Dreux comme ville étape lors du tour de France 2018. Tout en étant aux côtés des institutions républicaines, la fonction princière manifeste ici toute son efficacité, au service du rayonnement du territoire où elle est enracinée.

    dreux-hiver-506x535.jpgEnfin, la notion de patrimoine y est mise à l’honneur par la famille royale. Dans son versant culturel bien sûr, en faisant vivre et découvrir le domaine, notamment aux populations les moins sensibilisées à l’importance de notre Histoire commune. Mais du point de vue du patrimoine naturel également, puisque le Prince et la Princesse, sensibles au concept d’écologie intégrale, ont choisi d’éduquer leurs enfants au coeur d’une nature mise à l’honneur, avec notamment la présence d’un potager, et de poules qui font la joie des plus jeunes !   ■

    Source : Le Site Officiel de Mgr le Comte de Paris

  • Si Macron « lèche le cul de la Chine », les bien-pensants lèchent le cul de l’Amérique ! par Marc Rousset

     

    Il suffit de lire dans le Figaro, depuis février 2022, les mensonges dogmatiques, outranciers, inconditionnels, systématiques, à sens unique, de mauvaise foi, pro-atlantistes, anti-russes, sur la guerre en Ukraine des journalistes Isabelle Lasserre et Laure Mandeville ! 

    Il est surprenant de voir tous ces médias qui soutiennent habituellement Macron se retourner subitement contre lui, suite à ses déclarations gaulliennes en Chine, pour une fois pleines de bon sens !

    La France ne doit pas être un valet de l’Amérique ; elle n’a absolument rien à faire en Ukraine, et encore moins à Taïwan, en Extrême-Orient, qui est chinoise depuis 1683, aussi longtemps que les Chinois ne voudront pas l’évincer de ses territoires stratégiques pleins d’avenir en Polynésie et en Nouvelle Calédonie !

    MARC ROUSSET.jpgMême l’ONU a reconnu dès 1971 que Taïwan était partie intégrante de la Chine, d’autant plus que pendant 20 ans, suite à la guerre civile sur le continent, le seul représentant de la Chine à l’ONU a été Taïwan de Tchang-Kai-Chek, face à Mao-Tsé-Toung ! Le problème de Formose, c’est que l’immense majorité de la population se sent chinoise mais, échaudée à juste titre par ce qui est arrivé à Hong Kong, elle ne veut pas du régime autoritaire chinois et de son niveau de vie moins élevé ; en fait tout se passe comme si la guerre civile reprenait entre les deux Chine ! Il se trouve qu’en Ukraine, contrairement à la propagande occidentale, le contexte est différent car les civils russophones de Novorossia, occupés en fait par l’armée otano-kievienne, sont majoritairement favorables à la Russie et à Poutine !

    Si le voyage de Macron en Chine est une catastrophe de plus, comme tout ce que peut faire un adolescent attardé qui ne connait pas l’histoire, imbu d’une idéologie bien-pensante complètement dépassée, droit de l’hommiste progressiste, fédéraliste au niveau européen, atlantiste, du moins les paroles prononcées sur l’autonomie stratégique française et européenne, ainsi que sur le non alignement avec les intérêts américains, sont pertinentes. La France n’a pas à faire la guerre pour le compte des Américains que ce soit en Ukraine, en Irak ou à Taiwan ! Comme dit le dicton, parfois sur un tas de fumier, il pousse quelques belles fleurs…

    Macron doit donc être conséquent avec ses déclarations, mettre fin à ses rêves d’Europe fédérale, arrêter de vendre l’industrie française à l’encan (Alstom à General Electric). Si la France veut regagner son indépendance stratégique et quitter l’OTAN (ce que n’envisage pas Macron) encore nous faut-il une Armée forte, puissante, autonome et une puissance industrielle, agricole, économique, technologique suffisante ! Maastricht a créé une France déboussolée, dépendante et pauvre, pas le surplus de puissance qui avait été promis par Mitterrand car les Français se sont laissées piéger par un euro stable et surévalué en passant des lois sociales suicidaires pour leur compétitivité (35 heures, et retraite à 60 ans complètement aberrante). De plus, les charges sociales, suite à l’invasion migratoire et à la gabegie des dépenses publiques, ont tué l’industrie française et l’ont amenée à délocaliser !

    Quant au ministre allemand de la défense Boris Pistorius, il ferait mieux de se taire car l’Allemagne réunifiée toujours jalouse de la France (perte d’un tiers de son territoire après 1945 et absence de force nucléaire), bien qu’ayant une supériorité économique évidente, a décidé d’être le n°1 en Europe en jouant la carte de valet de l’Amérique, en supprimant toute velléité d’indépendance, en achetant jusqu’à présent surtout des avions américains. On attend de savoir quel sort va être réservé à l’Avion de combat et au char d’assaut du futur, dans les années qui viennent. L’Allemagne qui accepte de voir l’Amérique saboter Nord Stream avec l’aide des Norvégiens, sans se plaindre, ni faire la moindre remarque, ni prononcer le moindre reproche, est un pays lâche, hypocrite et indigne ! En disant que « nous n’avons jamais été en danger d’être ou de devenir un vassal des États-Unis » Boris Pistorius ment comme il respire et se couvre de honte !

    C’est pourquoi la France doit pouvoir collaborer tous azimuts dans une Confédération ou une Europe des nations, pour réaliser des grands projets qu’elle serait incapable de réaliser toute seule, sans exclure aucun pays, Russie incluse, si elle y trouve un intérêt, afin de pouvoir partager les coûts de la réalisation de ces grandes réalisations, et de pouvoir accroître sa puissance industrielle, économique, technologique.

    Macron a eu parfaitement raison de dire que « nous sommes des alliés des États-Unis, des alliés fiables, solides engagés, mais nous sommes des alliés qui décidons pour nous-mêmes ». Et de rajouter à juste titre « La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise ». Bref, nous n’avons pas à jouer les supplétifs des USA pour Taïwan !

    Mais le tort de Macron c’est que c’est tout aussi vrai pour l’Ukraine qui ne concerne la France en rien très directement ! Bref, nous ne devons rien au peuple ukrainien, à part une aide humanitaire, comme l’a déjà écrit sur RL Jacques Guillemain. La France doit pouvoir faire entendre une voix gaullienne, singulière et libre qui correspond à ses intérêts, qui engage la vie de ses soldats ! Ces derniers sont prêts à mourir, à payer le prix du sang pour la France seulement, pas pour les dollars et l’impérialisme belliqueux de l’Oncle Sam !

    Comme le souhaitait De Gaulle, la France doit donc quitter l’OTAN et éviter de se laisser entraîner dans les guerres planétaires de l’Amérique ! Chirac a eu raison en 2003 de ne pas nous embarquer dans la guerre en Irak, après les mensonges d’État américains sur les armes de destruction massive dont personne n’a jamais vu la moindre couleur, ou les bobards médiatiques montés de toutes pièces sur les bébés koweïtiens soi-disant assassinés par les soldats irakiens, au même titre que les prétendus massacres de Bouchta par les militaires russes en Ukraine !

    La France a raison d’affirmer son autonomie stratégique, mais il faudra un autre Président que Macron pour lui en donner les moyens, ce qu’avait pu faire De Gaulle avec la force de frappe, une industrie florissante, l’ouverture d’une base spatiale à Kourou, la construction de très nombreuses centrales nucléaires… L’Occident n’existe pas : c’est tout simplement les pays anglo-saxons pour des raisons culturelles et linguistiques, plus les pays valets intéressés de l’Amérique tels que l’Allemagne pour mieux s’imposer en Europe, la Pologne, les pays nordiques, les pays baltes par peur de la Russie, le Japon et l’Australie par peur de la Chine ! La France doit donc pratiquer une politique exclusivement européenne conforme à ses intérêts vitaux dans un monde multipolaire et ne pas être le caniche des États-Unis dans une guerre impérialiste contre la Russie et la Chine, présentée comme un simple affrontement idéologique (démocraties « bidon » contre régimes autoritaires).

    Il est plus que temps de réaliser que les États-Unis sont, au-delà de leur image médiatique de démocratie droit de l’hommiste, avant tout une puissance guerrière, égoïste et impérialiste qui se moque complètement des intérêts français et européens. Ce sont les États-Unis qui viennent de nous tordre le bras, afin d’empêcher la France de vendre douze sous-marins à l’Australie, ce qui représentait, pour notre industrie navale, « le contrat du siècle » !

    Mitterrand a pu dire sur son lit de mort à Marc Benamou : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique… Oui, une guerre permanente, une guerre vitale. Leur propagande, les manipulations, leurs mensonges… Les Américains voulaient envoyer les Turcs bombarder les Serbes, j’ai fait ce qu’il fallait pour éviter cette folie » (Le dernier Mitterrand, 1997).
    Quant à De Gaulle, il a pu déclarer le 5 novembre 1963 : « La Vérité, c’est que les Américains finiront par se faire détester par tout le monde. Même par leurs alliés les plus inconditionnels. Tous les trucages qu’imaginent les Américains sont démentis par les événements » (cité par Alain Peyrefitte, C’était De Gaulle, tome 2).

    L ’Amérique ne représente pas « le camp du Bien » ! C’est un pays qui traite Julian Assange d’une façon inhumaine, le pays qui a causé la mort de 929 000 personnes essentiellement en Afghanistan et en Irak, qui a exterminé les Serbes il y a 24 ans, qui a utilisé des munitions contenant de l’uranium appauvri en Irak (largage de 300 tonnes de bombes) et en Yougoslavie, qui continue de piller le pétrole syrien, qui n’a pas hésité à lancer des bombes nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki. Deux douzaines de pays, selon Sergueï Lavrov, souhaitent rejoindre les BRICS ou l’OCS.

    Selon Lu Shaye, ambassadeur de Chine en France : « Plus il y a de guerres dans le monde, plus les Américains se sentent en sécurité ». Les Américains ont lancé 251 interventions militaires depuis 1991 et 469 depuis 1798. Ce sont les seuls USA qui sont responsables de la guerre en Ukraine et qui nous amènent la guerre en Europe, sous la forme une guerre par procuration afin de dépecer la Russie en trois parties, ce qui était déjà annoncé d’une façon très claire en 1997 par Zbignew Brzezinski dans Le grand Échiquier. Dans l’attente de la guerre à venir pour Taïwan, afin de détruire la Chine, puissance montante !  L’Amérique ne se gêne pas pour écouter tous les gouvernements de la planète, comme l’a montré Snowden, et dispose de 867 bases militaires dans le monde entier plus 4 nouvelles bases en cours d’implantation aux Philippines.

    De Gaulle, ce que ne savent pas les Français, a passé son temps pendant la Deuxième Guerre mondiale, à combattre l’Amérique. Roosevelt et les Américains ont tout fait pour qu’il ne soit pas le successeur du Maréchal Pétain car considéré comme trop Français, insoumis et allergique à l’Amérique ! Éric Branca dans « L’Ami américain/Washington contre De Gaulle 1940-1969 » a brillamment démontré la lutte permanente, continuelle, à mort, entre le Général et l’Amérique. Cela a commencé par la préférence des Américains pour Darlan et Giraud, puis l’opposition frontale au désir des Américains d’imposer à la France le statut d’un pays occupé soumis à l’Amérique, avec une nouvelle monnaie d’occupation. Le honteux statut envisagé avait pour nom l’AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories ) ! De Gaulle ne « léchait pas le cul de l’Amérique »  !

    La lutte de Gaulle fut perpétuelle et permanente, dès les années 1950, avec le traître fédéraliste Jean Monnet et ses réseaux atlantistes vendus à l’Amérique, avec le scandale de la Communauté Européenne de Défense (CED) qui faisait disparaître complètement l’armée française dans une armée européenne intégrée, sans avoir le droit de dire quoi que ce soit, en renonçant à l’arme nucléaire, en laissant à l’Amérique le choix des armements, en devant demander l’autorisation au général américain commandant l’OTAN pour exporter des armes françaises à partir de la France !
    Lors de l’expédition de Suez, l’Amérique a fait pression pour nous enlever le bénéfice de la victoire militaire franco-britannique ! Pendant la guerre d’Algérie, l’Amérique était favorable au FLN, puis ensuite à l’OAS car c’était un moyen pour l’Amérique de se débarrasser de De Gaulle ! En quittant l’OTAN, en échangent le devises en dollars de la France contre l’or de Fort Knox, en mettant en place la force de frappe nucléaire, en créant la base spatiale de Kourou, avec son discours critique de Pnom-Penh, en criant « Vive le Québec libre » sur le balcon de l’Hôtel de ville à Montréal, De Gaulle a passé son temps à combattre l’Amérique et le monde anglo-saxon dont il se méfiait comme de la peste, pour l’avoir trop bien connu et de très près entre 1940 et 1945 !

    La conclusion s’impose : la France doit quitter l’OTAN et se rapprocher de la Russie, en pratiquant la « Real Politik » dans le monde, en respectant les États quel que soit le régime politique, en arrêtant de saouler l’Afrique avec la démocratie majoritaire du nombre des votes qui ne correspond pas aux réalités ethniques ! Ce n’est qu’à ces conditions que la France pourra retrouver sa place en Afrique et au Moyen-Orient ! La France ne dispose que de deux hommes pour remplacer le Général de Gaulle dans le contexte actuel : Éric Zemmour et Philippe de Villiers, deux hommes qui parlent le langage de la Vérité, de l’intelligence, du réalisme, des véritables intérêts géopolitiques et stratégiques à long terme de la France, le langage du courage et de l’honneur et qui, contrairement au RN de Marine le Pen et tous les partis politiques français, ne pratiquent pas la démagogie, « ne lèchent le cul » de personne, ni de l’Amérique ni des électeurs pour attraper leurs votes !

    Marc Rousset

  • ”...Qu'ils le considèrent à la fois comme un aboutissement et comme le premier acte d'une nouvelle étape”: Un Prince fra

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                Afin de vous donner une petite idée des sujets traités par le Prince, le plus simple est peut-être de retranscrire la Table des matières d' Un prince français. Après la Préface, rédigée par Fabrice Madouas, qui revient sur la genèse du livre, la formation de la personnalité du Prince, son mariage etc.... on a une réflexion articulée autour de douze thèmes directeurs.
     Les douze chapitres du livre:
    1. Histoire.
        Vocation de la France, la monarchie capétienne, les grandes dates de l'histoire, l'héritier des quarante rois.
    2. Enfance.
        L'école, ses lectures, sa famille, Orléans et Wurtemberg.
    3. Éducation.
        Ses études en France et aux États-Unis, la jeunesse, l'enseignement supérieur.
    4. France.
        Ses voyages, géographie de la France, la protection de l'environnement, le peuple français, la langue française, la francophonie.
    5. Justice.
        Saint Louis "fontaine d'équité", les sources du droit, justice et équité, justice et égalité.
    6. Foi.
        Une éducation chrétienne, la laïcité, la place des religions en France.
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    7. Culture.
        Patrimoine et création: la vie culturelle et les arts, l'Etat et la culture, le mécénat monarchique, l'artiste dans la cité.
    8. Économie.
        Une économie humaine: un prince qui travaille, les "forces vives" du pays, l'entreprise, les raisons de la crise, les conditions de la prospérité.
    9. Politique étrangère.
        Un monde multipolaire, la diplomatie française, l'Europe, la souveraineté des nations.
    10. Défense.
          Un monde instable, la France et son armée, l'Otan, les Orléans et l'armée, sa formation militaire, le service de la nation.
    11. Institutions.
          La Vème République, l'Etat partisan, l'Etat spectacle, monarchie et royauté.
    12. En guise d'envoi.
  • Les prix du mardi...

              le prix citron: ex aequo aux duettistes Melenchon/Glavany pour leur mauvais numéro et leurs propos excessifs -donc insignifiants- sur la "laïcité positive".

              Un "flot de sottises a-républicaines empuanties de bigoteries, qu'il est allé débiter aux genoux du Pape" a écrit Melenchon sur son blog. Pour Glavany "La laïcité est une grande et belle valeur républicaine qui n'a point besoin d'adjectif qualificatif"..."Depuis longtemps, les républicains et les laïcs se méfient et s'inquiètent de Nicolas Sarkozy et de ses tentations"(?!)..."Il y a dans le discours prononcé à Saint-Jean-de-Latran quelque chose de profond, passé à peu près inaperçu, une remise en cause de la conception de la laïcité républicaine autour de laquelle, depuis la Libération, la France s'est construite. S'exprimant comme président de la République, il introduit la notion de "racines essentiellement chrétiennes" de la France, oubliant le grand mouvement d'émancipation des Lumières"....               

              Manifestement, ils préféraient Chirac!.....

     

              le prix orange: à Henri Guaino, pour ses propos plus réalistes et nettement plus rationnels tenus le 21 décembre sur "Canal Plus" (La Matinale): "Qu’est-ce que c’est que ce monde dans lequel on ne peut plus jamais dire la vérité, plus jamais regarder l’histoire en face ?". "Dès lors que vous êtes français et que vous vous reconnaissez dans la France, la France a des racines chrétiennes, ça n’a rien à voir avec la question de la laïcité. […] L’histoire de la France, la culture de la France, la civilisation française, comme la civilisation européenne d’ailleurs, ont des racines chrétiennes".

                 Et aussi: "C’est comme si vous faisiez l’impasse sur huit siècles de monarchie française. Ce n’est pas être monarchiste que de dire que la France a été faite par les Capétiens."

  • C'était le 5 février 2013 au Parlement Européen à Strasbourg, Philippe de Villiers s'adressait à François Hollande

     

    Philippe de Villiers, député européen et président du Mouvement Pour la France, intervient devant le parlement de Strasbourg lors de la session plénière du 5 février 2013 à l'occasion de la venue du président de le la République Française, François Hollande.  

    Sans titre-5.jpgPhilippe De Villiers s'adresse directement à François Hollande, accompagné de Laurent Fabius, son ministre des affaires étrangères ...

    Ce qu'il s'est permis, ou plutôt ce qu'il a cru de son devoir de lui dire, ce jour-là, avec une certaine solennité, mérite d'être retenu, réécouté et médité. D'autant que cette intervention n'a eu pratiquement aucun écho médiatique ...

    Pour la suite de l'Histoire, française et européenne, il est bon de savoir, il sera bon, plus tard, de se souvenir que ces choses ont été dites, que ce constat a été fait.

    Le constat de Philippe de Villiers est que le rêve européen s'est évanoui dans le coeur des peuples, qu'il s'est désintégré, parce qu'il était tramé, dit-il, dans un tissu fait d'une série de mensonges ...  

    Ce rêve interrompu pourra-t-il être repris ? Ce serait sans-doute l'intérêt des peuples d'Europe - mais ils sont, aujourd'hui, déçus, voire hostiles - à condition toutefois que ce soit sur de tout autres bases qui, cette fois-ci, n'ignoreraient ni les réalités, ni l'Histoire, ni les racines de l'Europe,  ni son besoin naturel d'indépendance. Sera-ce possible ? On peut en douter, car, pour toute une série de raisons très concrètes, la réalisation d'un projet d'unité européenne sera, sans-doute, plus difficile à réaliser avec succès, aujourd'hui qu'il il y a cinquante ou soixante ans. Mais il n'est pas interdit - il nous est même recommandé - d'y réfléchir.  

  • La Ve république : Soixante ans

     

    Par Hilaire de Crémiers 

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    Analyse. A-t-elle encore gardé son esprit ? Macron veut l’enserrer dans une réforme technocratique. 

    Notre Ve République a soixante ans. Encore cinq ou six petites années et elle dépassera en durée la IIIe République. Soit le prochain quinquennat. Ça passe vite. On sait comment finit la IIIe République et, d’une manière générale, toutes les républiques dans notre pays au cours des deux siècles précédents. Aucune n’a réussi à instituer, malgré sa prétention, un régime stable, ni dans le gouvernement ni dans la représentation ; aucune n’a été capable d’assumer, aux yeux des Français et en faveur de la France dans le monde, une pérennité et un équilibre dont notre nation, plus que tout autre au monde, a un besoin vital et, pour ainsi dire, substantiel, comme ne le montre que trop son histoire.

    Les Français attendent toujours – et le monde avec eux – que la France soit la France : c’est ainsi ! Ce n’est pas pour rien que, quel que soit leur parti pris, les Français ont l’impression funeste qu’à quelques exceptions près, la France n’est pas à la hauteur de l’idée qu’ils s’en font.

    La question des institutions

    Ce qui repose indéfiniment, en raison des circonstances, qu’on le veuille ou non, la question politique qui est au cœur du problème français depuis plus de deux cents ans : la question même des institutions. Car elle n’apparaît jamais bien posée ni, par conséquent, bien résolue : c’est encore ainsi. On fait semblant de croire que les choses vont pouvoir poursuivre leur course comme avant, en s’adaptant aux nouvelles circonstances politiques et en pliant la constitution aux normes d’une prétendue modernité.

    Les brusques et récents départs de ministres – les plus importants : Hulot, Collomb – ont entraîné un remaniement ministériel qui se présente comme une reprise en main. On verra la nouvelle équipe à l’ouvrage. Castaner à l’Intérieur, Riester à la Culture, il paraît que ça change ! Il est plus que probable que tout continuera comme avant, pour la bonne et simple raison que ce sont les institutions qui sont atteintes dans leur fonctionnement. Ce qui aggrave aujourd’hui dans le peuple français le sentiment d’insécurité politique qui domine – et c’est normal – tous les autres sentiments d’insécurité, et Dieu sait qu’ils sont nombreux : insécurité sociale, culturelle, nationale, économique, financière et tout simplement humaine avec l’immigration. Au point qu’il devient naturel de se demander si Macron, en courant derrière sa chimère d’une France autre qu’elle n’est, ne mène pas le pays vers une crise politique majeure.

    Que reste-t-il de la Ve ?

    Le président de la République a donc célébré, ce mois de septembre, comme il se devait, la constitution de la Ve République, alors que par son comportement et ses choix personnels il ne cesse d’en fausser le sens. Pour se justifier, il assure qu’il se pénètre de l’esprit de la Ve République.

    Photo-actu-1bis.jpgIl a péleriné et s’est recueilli sur les traces de son fondateur, le général de Gaulle, à Colombey-les-deux-Églises ; il a médité au Conseil constitutionnel, haut lieu de la République où est conservée, dans son texte original, dûment scellé du Grand Sceau, la loi constitutive du contrat social qui lie démocratiquement et juridiquement les Français entre eux et qui règle leur vie publique. Cependant, Macron a bien l’intention de la modifier, lui aussi, et profondément, tant il est insatisfait du fonctionnement actuel. Alors ?

    La constitution a déjà été aménagée par de nombreuses révisions, affectant les pouvoirs publics et leur organisation. Il suffit d’examiner les principales de ces révisions pour saisir dans quel sens évolue la Ve République. Elle perd progressivement sa marque originelle qui était fondamentalement, pour le meilleur et pour le pire, un refus du régime des partis et une restauration de l’autorité de l’État sur un cadrage étroit du pouvoir législatif.

    Brièvement et dans l’ordre d’importance. D’abord l’élection du chef de l’État au suffrage universel, ce qui était censé, dans la logique gaullienne, investir le monarque républicain d’une légitimité populaire incontestable, mais ce qui, en revanche, l’établissait comme « le grand gagnant » de « la grande élection », celle qui tranchait le grand « débat » ou le grand « combat » du champ politique. Le chef de l’État devenait le plus habile et le premier des politiciens, obligé d’avoir à son service un parti, si possible majoritaire ou en capacité de le devenir ou de le redevenir, rendant inopérante, sinon douteuse, sa fonction arbitrale, au-dessus des partis.

    Le quinquennat ne fit qu’accentuer le caractère électoral et politicien de la désignation de l’homme du destin français qui ne pouvait plus être que l’homme-clef d’un appareil partisan. Emmanuel Macron qui s’est fait fort de dépasser le clivage gauche-droite, est et sera de plus en plus contraint, lui aussi et quoi qu’il en ait, par la mécanique institutionnelle, de se couler dans le moule d’un chef de parti, ce qu’il fait en ce moment même avec son remaniement ministériel et dans la préparation des prochaines échéances électorales, au risque d’y perdre son apparente originalité.

    Acté par Jacques Chirac, à l’encontre, d’ailleurs, de son sentiment intime, le quinquennat a, de plus et gravement, retiré à la charge du premier et souverain magistrat l’attribut primordial de la représentation durable de l’État, celui d’une sorte de permanence politique qui dominait les aléas de l’histoire et de la vie politicienne. Le septennat s’inscrivait, en effet, dans une conception régalienne, autrement dit royale, du pouvoir suprême, telle que les constituants monarchistes de la IIIe République l’avaient voulue, dans l’attente du Roi qui devait venir et qu’on attend toujours, mystérieusement, sans jamais le dire et même en le niant, encore et encore, se contentant d’hommes dits providentiels, de substituts de rois, en quelque sorte de faux rois.

    Des contradictions mortelles

    Ce court exposé ne saurait s’attarder sur des réformettes secondaires qui étaient imaginées pour donner satisfaction à la personne du chef de l’État et renforçaient, plus ou moins faussement, le caractère américain qu’on prétendait infliger à nos institutions : un président coiffant une alternance !

    L’autre grande affaire constitutionnelle concerne les statuts des collectivités territoriales, tels qu’ils ressortent après les différentes phases des lois de décentralisation où Defferre et Raffarin ont originairement accroché leur nom. Notre République est dite maintenant constitutionnellement « décentralisée », alors même qu’elle conserve ses caractères antérieurs et constituants de République une, indivisible, laïque et sociale, principes consubstantiels, inaltérables et inamissibles, métaphysiques en quelque sorte ! Et nous voilà depuis lors dans des paquets de contradictions majeures qui ne peuvent qu’empirer jusqu’à l’explosion probable.

    Une véritable décentralisation supposerait, d’un côté, un État fort et indépendant, de l’autre, une représentation des intérêts réels qui auraient la liberté de s’exprimer. La France est loin du compte ! Les intérêts locaux sont de plus en plus bafoués et donc les libertés sont de plus en plus mal représentées, comme s’en plaignent justement les autorités représentatives elles-mêmes des régions, des départements, des mairies, singulièrement au cours de ces dernières années et de ces derniers mois. Mais à qui la faute ? La représentation est captée – et les Français le savent – par un régime des partis dont la France crève littéralement, et d’autant plus que ce régime est lui-même en train de crever dans l’esprit et le cœur des Français !

    Alors, Macron prétend porter l’estocade en réduisant encore la représentation, en la ramenant, pour ainsi dire, à une sorte de service de la société civile, en l’émiettant, en recentralisant par ailleurs et en réorganisant sur de grands ensembles, métropoles en particulier, tous les services, en unifiant et en uniformisant et puis en façonnant la loi, comme le législateur lui-même, à la manière des règlements de société sortis d’ordinateurs performants.

    Dans son esprit, c’est ça le progrès et il se définit évidemment comme « progressiste », face à tous les « nationalismes » du monde, face surtout à cette nation française qu’il qualifie de gauloise, et qui demande à vivre selon ses libertés, donc réfractaire à son projet !

    Le prince Jean de France, duc de Vendôme, dans un communiqué, a fait savoir son attachement au caractère monarchique de la constitution de la Ve République qui, épanoui comme il conviendrait, jusqu’à son véritable terme, serait la meilleure garantie des libertés françaises. À quand la vraie réforme ?   

    Hilaire de Crémiers

  • Éphéméride du 24 novembre

    1923 : Assassinat de Philippe Daudet

     

     

     

    1248 : Effondrement du Mont Granier 

     

    Le Granier, sommet des Alpes françaises, limite au nord-est le massif de la Chartreuse. Il domine la vallée du Grésivaudan et la combe de Savoie de sa face est, et la cluse de Chambéry avec sa majestueuse face nord.

    Cette falaise de près de 900 mètres de haut apparut dans la nuit du 24 au 25 novembre 1248, suite à un gigantesque éboulement faisant disparaître une partie de la montagne. 

    Il s'agit peut-être, là, du plus grand éboulement connu de l'histoire de l'Europe : on estime à environ 5.000 le nombre de ses victimes. 

    Montagne calcaire, le Granier possède un réseau de grottes et de galeries creusées par l'eau (341 gouffres de 10 à 560 mètres de profondeur, 66 km de galeries...); il est également entaillé par de nombreuses failles; ces réseaux constituent le point de faiblesse de la montagne, celui qui, combiné avec des pluies abondantes, a provoqué la catastrophe de 1248 : un volume d'éboulis estimé à 500 millions de m³, et une accumulation sur certaines zones de plus de 40 mètres d'éboulis, la catastrophe provoquant, on l'a dit, la mort d'environ 5.000 personnes...

    Cinq paroisses ont été entièrement détruites par ensevelissement : Cognin, Vourey, Saint-André, Granier et Saint-Pérange (ou Saint-Péran); et deux ont été partiellement détruites : Myans et Les Murs (ou Les Marches)...

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    Le Mont Granier et son vertigineux à-pic, état actuel

     

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    1394 : Naissance de Charles d'Orléans

             

    Petit-fils de Charles V et père de Louis XII, c'est surtout par ses poésies qu'il est resté célèbre : Je meurs de soif au bord de la fontaine, Hiver vous n'êtes qu'un vilain, Les fourriers d'Eté sont venus, En regardant vers le païs de France...

    Mais aussi par son exceptionnelle force de caractère et sa joie intérieure que rien ne pouvait atteindre: pas même une captivité de 25 en Angleterre !

    Enfin libéré, il écrivit le rondeau fameux "Encore est vive la souris"

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    Hugo Maertens, musée de Brou, Bourg-en-Bresse 
     
     
    C'est lui qui a composé, en l'honneur du printemps, le célébrissime Le temps a laissé son manteau... :
     
    Le printemps
    Le temps a laissé son manteau
    De vent, de froidure et de pluie,
    Et s'est vêtu de broderie,
    De soleil luisant, clair et beau.
    Il n'y a bête ni oiseau
    Qu'en son jargon ne chante ou crie :
    Le temps a laissé son manteau
    De vent, de froidure et de pluie !
    Rivière, fontaine et ruisseau
    Portent, en livrée jolie,
    Gouttes d'argent, d'orfèvrerie;
    Chacun s'habille de nouveau;
    Le temps a laissé son manteau !

     

    Tous ses poèmes sur le lien ci-dessous :

    https://www.poesie-francaise.fr/poemes-charles-d-orleans/

     
     
     
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    1642 : Naissance de Tourville
     
     
    TOURVILLE.jpgSa statue, à Tourville sur Sienne
     
              
    De Michel Mourre (Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, page 4510/4511) :
     
    * TOURVILLE, Anne Hilarion de Cotentin, comte de (château de Tourville, près de Coutances, 24/XI/1642, Paris, 28/V/1701). Amiral français.
    Entré dès l'âge de onze ans dans l'Ordre de Malte, il fit son apprentissage de marin contre les Barbaresques en Méditerranée, puis fut admis en 1667 dans le corps des officiers de la marine royale. Après s'être distingué sous d'Estrées et Duquesne, il reçut en 1689 le titre de vice-amiral des mers du Levant et, la même année, prit le commandement en chef des forces navales françaises contre l'Angleterre.
    Envoyé en Irlande avec d'Estrées pour soutenir la cause de Jacques II, il battit l'escadre anglo-hollandaise d'Herbert près de l'île de Wight, à Beachy Head (10 jullet 1690), mais, deux ans plus tard, aux prises avec des forces deux fois supérieures aux siennes, il perdit seize bateaux à la grande bataille de La Hougue (mai 1692).
    Louis XIV reconnut cependant qu'il avait brillamment sauvé l'honneur et le fit Maréchal de France. Tourville remporta une nouvelle victoire au Cap Saint Vincent (1690).  
     
     
    Tourville fut Vice-Amiral et Maréchal de France :
     
     
     
     

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    1793 : La Convention adopte le Calendrier révolutionnaire

     

    Pièce majeure du projet d'effacement et de remplacement de l'ancienne religion, chrétienne, par la nouvelle religion, républicaine, ce calendrier fut établi sur un rapport présenté par le poète Fabre d'Églantine.

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    L'année ne commençait plus le 1er janvier mais le 22 septembre, date de l'équinoxe d'automne et anniversaire de la République. Elle était divisée en douze mois égaux de trente jours. Les cinq journées restantes, en septembre, étaient dévolues aux fêtes laïques : il s'agissait des "sans-culottides".


    Les noms des mois évoquaient les "anciennes saisons" de façon poétique :

    l'automne s'ouvrait par les vendanges (vendémiaire), les brumes (brumaire), les frimas (frimaire).;

    l'hiver, lui, commençait avec nivôse, qui signalait l'arrivée du temps des neiges, se poursuivait avec pluviôse, la saison des pluies, et s'achevait avec ventôse, celle des vents;

    le printemps s'ouvrait avec germinal (la germination), suivi de floréal avec ses fleurs et de prairial et ses prairies;

    l'été, enfin, s'épanouissait avec les moissons de messidor, la chaleur des bains de thermidor, avant de s'achever parmi les fruits de fructidor.

    Un mois contenait trois décades, dont les jours s'appelaient: primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi et décadi; et chaque journée était placée sous le signe d'un animal, d'un légume ou d'un objet... Le dixième jour (décadi) était le jour de repos du travailleur.

    Pièce majeure dans l'entreprise méthodique de dé-christianisation de la France (suppression du dimanche et des fêtes des Saints), ce calendrier n'aura qu'une existence éphémère de douze ans. Napoléon le supprimera le 31 décembre 1805, rétablissant le Calendrier grégorien (voir l'Éphéméride du 31 décembre).

    L'interdiction de recourir à l'ancien calendrier et à l'ancienne nomenclature aura des conséquences cocasses : des enfants furent baptisés Nèfle, Arrosoir ou Laurier-Thym !...

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    1803 : Inauguration du Pont des Arts

     

    C'est le premier pont métallique de France : reliant le Louvre à l'Institut, et réservé aux piétons, il fut ainsi nommé parce que, sous Napoléon, le Louvre était appelé Palais des Arts.

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  • Cocktail explosif fin 2022 pour la France et l’UE : Italie, gaz russe, zone euro ! par Marc Rousset

    La Commission européenne ne se contente plus d’alerter sur l’approvisionnement en gaz pour cet hiver 2022/2023, mais prévoit également des difficultés pour l’hiver 2023-2024. Baisser la consommation de gaz de 15 % entre août 2022 et mars 2023 par rapport à la moyenne des cinq dernières années conduira néanmoins à des coupures d’électricité et de gaz pour les particuliers et les industries si la Russie arrête ou diminue très fortement ses fournitures de gaz !

    Un arrêt des livraisons de gaz russe réduirait la valeur du PIB allemand de 5 % entre 2022 et 2024, a calculé le Fonds monétaire international (FMI). Nord Stream achemine actuellement seulement 20 % des 55 milliards de m3 annuels de gaz. Les Allemands verront bientôt leur facture quadrupler afin d’éviter la faillite du groupe énergétique allemand Uniper, malgré une aide financière gigantesque de l’État allemand. Uniper doit en effet acheter du gaz au comptant sur le marché européen où le prix de référence néerlandais a atteint aujourd’hui le prix faramineux de 190 euros le mégawattheure (MWh) ! Uniper, qui emploie 12 000 salariés dans le monde, perd actuellement des dizaines de millions d’euros chaque jour !

    MARC ROUSSET.jpgAprès la prise de participation de 25 % du gouvernement allemand dans Lufthansa pendant la crise du Covid, c’est désormais au tour d’Uniper d’être secouru par l’État allemand, sous la forme d’une prise de participation de 30 % du capital, à un prix cassé de 1,70 euros l’action, le titre ayant perdu 75 % de sa valeur en 6 mois. Le groupe bénéficiera aussi d’un prêt obligataire de 7,7 milliards d’euros convertible en actions. De plus, la banque publique de sauvetage KfW qui avait déjà prêté 2 milliards d’euros, va procéder à un prêt supplémentaire de 7 milliards d’euros ! L’entreprise a surtout réussi à obtenir du gouvernement allemand la possibilité de répercuter sur ses clients, dès le 1er octobre 2022, 90 % des surcoûts des achats de gaz sur le marché. Le gouvernement allemand s’inquiète d’un automne social chaud d’autant plus que les nombreuses critiques sur cette politique suicidaire des sanctions vis-à-vis de la Russie se font de plus en plus vives ! Scholz est une sorte de Hollande bis, un mauvais chancelier pour l’Allemagne.

    Selon Poutine les pays européens ont sous-estimé l’importance des sources d’énergies traditionnelles et ont trop misé sur les sources d’énergie non traditionnelles telles que le soleil et le vent. Les Européens, selon le Président russe, font la même erreur que pour les valeurs sociétales en oubliant la famille traditionnelle avec des enfants, s’intéressant beaucoup trop aux valeurs décadentes LGBT.

    Poutine remarque également que les Polonais ont voulu fermer le gazoduc Yamal qui leur apportait du gaz russe, mais que c’était en fait pour remettre en marche le gazoduc Yamal dans le sens inverse, afin d’acheter du gaz à l’Allemagne car le prix allemand du contrat à long terme était 4 fois moins cher que le prix payé par les Polonais ! On réalise mieux la folie des Allemands, pour plaire à l’Amérique et à l’OTAN, de vouloir sanctionner la Russie qui leur fournissait, grâce aux bonnes relations avec l’ancien chancelier Schroeder, un gaz très compétitif pour l’industrie allemande.

    Gazprom vient d’annoncer une nouvelle réduction des livraisons de Nord Stream, à 20 % des capacités, au lieu de 40 % jusqu’à présent. Gazprom invoque une turbine de Siemens en réparation au Canada toujours pas parvenue à destination, en raison des sanctions, et la nécessité de maintenance d’une seconde turbine. On apprend en même temps, ce qui est assez cocasse, que la Russie se fera un plaisir de fournir 700 millions de de m3 de gaz supplémentaire à la Hongrie, à un prix canon, en plus des 4,5 milliards de m3 déjà vendus annuellement à Budapest ! Il n’est donc pas étonnant que le moral des investisseurs et des chefs d’entreprise se dégrade en Allemagne. « La récession frappe à la porte, on ne peut plus l’exclure », selon un économiste allemand de l’Ifo.
    L’inquiétude des bien-pensants, valets antirusses de l’Amérique et de l’OTAN, pour l’unité et la stabilité de l’UE grandit aussi en Europe, suite à la démission forcée de Mario Draghi. Le parti patriote Fratelli d’Italia, présidé par Giorgia Meloni, arriverait en tête avec 23,8 % des voix devant le Parti démocrate avec 22,1 % et la Ligue de Matteo Salvini avec 14 %. Meloni ne prône pas une sortie radicale de l’UE, mais elle souhaite une révision des traités et la substitution d’une « confédération d’États souverains à l’UE. Avec la ligue de Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi (7,4 % des voix), Fratelli d’Italia pourrait constituer une coalition et gagner les prochaines élections en septembre 2022.

    L’Italie pourrait donc virer à droite toute le 25 septembre 2022, lors des élections législatives anticipées. Si la droite patriote italienne remporte les élections, il peut y avoir « une chance de contagion. » dans l’UE, ce qui serait une excellente nouvelle pour la France et les patriotes français, en même temps qu’une victoire morale pour Éric Zemmour ! Seule la bêtise, l’étroitesse d’esprit et l’égoïsme politicien à court terme de Marine Le Pen ainsi que de LR qui lutte pour sa survie, ont eu pour effet qu’il n’y ait pas une cinquantaine de plus de députés de Droite aujourd’hui à l’Assemblée nationale française ! Toutes choses égales par ailleurs, Giorgia Meloni de Fratelli d’Italia, c’est Éric Zemmour de Reconquête en France, Matteo Salvini de la Ligue, c’est Marine le Pen, mais en beaucoup plus intelligent, et Sivio Berlusconi de Forza Italia, c’est Laurent Wauquiez de LR en beaucoup plus âgé, infiniment plus riche et moins érudit.

    Grâce aux 192 milliards du plan de relance de Bruxelles « Il Dottore » Draghi, vendu à l’Amérique, pensait avoir vacciné l’Italie contre le patriotisme, mais la coalition italienne de Droite pourrait bien faire exploser l’UE et la zone euro. Poutine pourrait trouver en Silvio Berlusconi, dont il est déjà très proche à titre personnel, et en son fervent admirateur Salvini, de nouveaux amis au pouvoir, en plus du hongrois Viktor Orban !

    Les marchés tremblent et scrutent avec attention la situation. Le coût de la dette italienne est reparti à la hausse et la bourse de Milan est en berne. L’écart entre les taux d’intérêt allemand et italien à dix ans est de 2,20 % et pourrait monter jusqu’à 3 % très rapidement. L’Italie croule sous une dette colossale de plus de 2700 milliards d’euros, soit 150 % de son PIB, le ratio d’endettement le plus élevé de la zone euro derrière la Grèce. Il y a possibilité d’explosion de la zone euro. De plus, l’Italie est ultra-dépendante du gaz russe (43 % de ses importations) et prend de plein fouet l’attitude antirusse de Draghi sur la guerre en Ukraine avec une diminution des livraisons de gaz russe et une inflation de 8 % qui s’emballe ! L’UE redoute une crise politique et économique qui plomberait la zone euro en envoyant un message de désunion à Poutine. Le Président russe se réjouit de voir la tête de Mario Draghi servie sur un plateau, après celle du va-t-en guerre anglais Boris Johnson !

    Ce qui pourrait libérer et déterminer le peuple italien, c’est le bilan catastrophique de Draghi en matière d’invasion migratoire et d’insécurité, tout comme dans la France de Macron, ce dont ne parlent pas bien évidemment ni les médias pensants, ni les traîtres qui nous dirigent, ni les technocrates de l’UE affidés à Washington et à l’OTAN ! Macron/Draghi : bonnet blanc et blanc bonnet ! Alors que 4 120 immigrants clandestins débarquaient en moyenne sur 6 mois avec Salvini, du temps où il était ministre italien de l’Intérieur, les chiffres ont explosé à 34 000 pour le premier semestre 2022 avec Draghi ! Selon Giorgia Meloni il n’y a plus de temps à perdre en matière d’insécurité qui est directement liée à l’immigration ! Puissent les Français entendre aussi son message : « À combien d’agressions et de violences devrons-nous assister pour admettre qu’il y a en Italie un énorme problème de sécurité ? il n’y a plus de temps à perdre ». Le résultat des courses en Italie, ce sera donc : Adieu et Bon débarras Draghi ! Avec un pays convoqué aux urnes le 25 septembre ! L’alliance des droites patriotes italiennes devrait l’emporter sans difficultés face à un M5S scindé en deux et une gauche italienne désunie en déroute.

    La troisième raison pour laquelle Macron et les bien-pensants peuvent se faire du souci est que la BCE, outil de puissance monétaire permettant de dépenser sans compter, fait face à la quadrature du cercle entre l’inflation et la récession qui menacent et va devenir très rapidement un outil d’impuissance supplémentaire du politiquement correct ! La BCE est en train d’accoucher d’une souris, dans l’attente de l’explosion à venir de la zone euro ! Les faucons de la BCE, comme condition de l’approbation du nouvel instrument monétaire destiné à soutenir les pays les plus fragiles et les plus endettés tels que l’Italie, ont obtenu l’augmentation immédiate des taux d’intérêt de 0,50 % pour en finir avec les taux négatifs et ramener les taux à 0 %, alors que l’inflation est de 8,6 % dans la zone euro, ce qui est insuffisant pour combattre l’inflation, même si une deuxième hausse des taux de 0,50 % est prévue en septembre 2022.

    Mais le nouvel instrument d’intervention monétaire, comble du génie technocratique de la BCE et de l’UE, qui a été conçu pour aider avant tout l’Italie, est assorti de conditions telles que par définition le nouveau gouvernement eurosceptique italien en octobre 2022 ne pourra pas l’utiliser ! Le pays utilisateur du nouvel outil « Instrument de protection de la transmission » (IPT), terme barbare incompréhensible pour le grand public qui signifie tout simplement rachat de sa dette avec émission monétaire supplémentaire par la BCE , devra en effet se trouver en conformité avec le cadre budgétaire de l’Union européenne : pas de déficit excessif, pas d’endettement débridé, pas de déséquilibre macroéconomique grave, respect des critères édictés par Bruxelles pour le plan de déploiement des 192 milliards du plan italien de relance, respect des valeurs sociétales défendues par l’UE. En réalité, le gouvernement eurosceptique italien devra quitter la zone euro, réintroduire la lire, dévaluer d’au moins 20 % et, suite à la déflagration italienne et à l’augmentation subite des taux d’intérêt, la France n’aura pas d’autre choix que de suivre avant même la fin de cette année 2022 ! Tout ça pour expliquer au lecteur que le volcan de la zone euro va certainement exploser fin 2022 !

    Les dirigeants politiques, style Macron et Draghi, ont reporté leur incurie pendant la crise du Covid sur la BCE, avec la politique budgétaire insensée du quoi qu’il en coûte (augmentation de la dette publique française de 400 milliards d’euros par Macron !) ; le temps est venu maintenant de régler la note démentielle qui se traduira par la faillite de l’Italie, de la France et l’explosion de la zone euro dans les six mois qui viennent ! Poutine n’a donc plus qu’à attendre de voir toutes les démocraties ouest-européennes s’écrouler, avant de prendre le contrôle complet de l’Ukraine s’il le souhaite, fin 2022 ! Christine Lagarde finira la corde au cou car elle ne peut plus assumer la dette démentielle des pays de l’Europe du Sud en menaçant d’intervenir de nouveau avec une augmentation de la masse monétaire du type « assouplissement monétaire quantitatif » ; ce serait sinon condamner la zone euro dans son ensemble à finir comme l’Allemagne en 1923 avec une énorme hyper-inflation !

    La BCE, consciente de l’impasse dans laquelle elle se trouve face à toutes ces contradictions, a déclaré publiquement qu’elle va cesser de faire des prévisions ! Les patriotes italiens doivent donc se tenir prêts pour prendre le pouvoir le 25 septembre 2022 et les patriotes français lors des nouvelles élections à venir fin 2022 ou début 2023 au plus tard, lorsque la zone euro explosera et que la situation politique, économique, sociale, financière et monétaire sera devenue intenable pour Macron ! Le prix de l’or montera alors subitement en flèche à la verticale, comme en 1923, à des niveaux insoupçonnés !

  • Le Prince Jean de France : Voeux pour une France apaisée

     

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    En ce début d’année, je souhaiterais vous adresser tous mes voeux pour 2019.

    Je ne reviendrai pas sur l’année difficile que notre pays vient d’avoir avec, comme je l’ai écrit dans mon dernier message, un mouvement des gilets jaunes qui cristallise toutes les fractures de notre société mais avec des Françaises et des Français qui restent, me semble-t-il, demandeurs d’un projet social commun sur un socle partagé.

    J’aimerais donner à tout cela de la perspective, en évoquant trois principes qui sont essentiels à la poursuite d’un bien commun social : la paix, la justice et l’autorité.

    La paix – on pourrait dire la concorde – c’est l’effet. Sans paix sociale, sans relations apaisées entre les différentes composantes de notre société, nous ne pouvons avancer. Pour cela nous devons changer de philosophie politique et passer de cette volonté de satisfaire les désirs individuels à une vraie recherche du bien commun en mettant en avant, dans la relation sociale, la confiance et non la défiance comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui.

    La justice c’est la première condition. Sans justice, notamment à l’égard des plus démunis, pas de paix possible, car il y aura toujours le sentiment d’être lésé. Pour y arriver il faut pouvoir s’appuyer sur des règles simples comprises par tous. Le millefeuille de nos lois et règlements est certainement pour beaucoup dans le rejet des réformes nécessaires.

    L’autorité, c’est la deuxième condition. Sans autorité, pas de saine dynamique qui fait avancer les choses. La notion de service doit être remise à l’honneur, le respect des libertés individuelles et publiques doit permettre aux corps intermédiaires d’agir en subsidiarité. Il faut donner au chef de l’Etat un autre rythme institutionnel pour qu’il puisse travailler dans la continuité aux réformes de fond, et cela, sans autoritarisme.

    Voilà quelques principes qui permettraient à notre pays d’avancer vers la paix sociale nécessaire, avec plus de justice à l’égard des Françaises et des Français et avec un Etat qui a retrouvé son autorité. Espérance !

    Bonne et nouvelle année à vous tous vos familles et vos proches. ■   

     

    Jean de France, Duc de Vendôme

    Domaine Royal de Dreux, le 15 janvier 2019 

    Le site officiel du Prince Jean de France

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