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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (74), Emancipation et révolutions communales...

     

    Illustration : Beffrois du Nord de la France...

    Construits à partir du XIème siècle, les Beffrois constituent des symboles hautement significatifs de la conquête des libertés civiques : le beffroi était érigé comme signe d’autonomie communale obtenue par charte, et en tant que symbole même des libertés.
    Par opposition au donjon (symbole des seigneurs) et au clocher (symbole de l’Eglise), le beffroi, troisième tour du paysage urbain, représentait le pouvoir des échevins.
    Au fil des siècles, il est devenu le symbole de la puissance et de la prospérité des communes…

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable Maison capétiénne règne de père en fils :

    "...Il se trouva qu'au moment de la première croisade, la plus importante de toutes (1096), le roi de France était en difficulté avec l'Église à cause d'un second mariage irrégulier. Philippe 1er ne participa d'aucune manière à l'expédition tandis que toute la chevalerie française partait. Nulle part, dans la chrétienté, l'enthousiasme pour la guerre sainte n'avait été plus grand que dans notre pays, au point que la croisade apparut aux peuples d'Orient comme une entreprise française. Il en résulta d'abord pour la France un prestige nouveau et qui devait durer dans la suite des siècles. Et puis, beaucoup des croisés disparurent. D'autres qui, pour s'équiper, avaient engagé leurs terres, furent ruinés. Ce fut une cause d'affaiblissement pour les seigneuries féodales. Et il y eut deux bénéficiaires : la bourgeoisie des villes et la royauté.

    Depuis les destructions et la désolation du dixième siècle, des richesses s'étaient reconstituées, la société tendait à se régulariser. Aux siècles précédents, la ruine de l'ordre et de la sécurité avait poussé les petits et les faibles à se livrer à des personnages puissants ou énergiques en échange de leur protection. Les circonstances avaient changé. La preuve que le régime féodal avait été bienfaisant, c'est qu'à l'abri des châteaux forts une classe moyenne s'était reformée par le travail et par l'épargne. Alors cette classe moyenne devint sensible aux abus de la féodalité. La dépendance ne lui fut pas moins insupportable que les petites guerres, les brigandages, les exactions. On avait recherché la protection des seigneurs pour être à l'abri des pirates : on voulut des droits civils et politiques dès que la protection fut moins nécessaire. La prospérité rendit le goût des libertés et le moyen de les acquérir. Ce qu'on appelle la révolution communale fut, comme toutes les révolutions, un effet de l'enrichissement, car les richesses donnent la force et c'est quand les hommes commencent à se sentir sûrs du lendemain que la liberté commence aussi à avoir du prix pour eux.

    De là devaient naître de nouveaux rapports entre protecteurs et protégés. La bourgeoisie des villes s'était groupée en associations de métier. Par un phénomène naturel et que nous voyons se reproduire de nos jours, ces syndicats en vinrent à jouer un rôle politique. Les corporations réunies constituèrent la commune qui obtenait ses libertés tantôt par la violence, tantôt à l'amiable ou à prix d'argent. Le seigneur étant à la croisade, le bourgeois s'enhardissait. Ce mouvement faillit d'ailleurs engendrer une autre sorte d'anarchie, celle de la féodalité bourgeoise, car les communes conçurent naturellement l'autorité de la même façon que les seigneurs dont elles prenaient la place. On aurait vu une foule de petites seigneuries républicaines et le morcellement de la souveraineté qui caractérise le régime féodal aurait persisté sous une autre forme. C'est ce qui se produisit en Flandre, en Allemagne, en Italie, où les villes libres et les républiques ont pullulé. En France, l'intervention du roi empêcha le mouvement communal de prendre une tournure anarchique.

    Ce mouvement fut d'ailleurs très varié, comme l'était le monde de ce temps où tout avait un caractère local, où les conditions changeaient de province à province et de cité à cité. Les communes se fondèrent paisiblement dans le Midi où survivaient les coutumes municipales de la Gaule romaine. Elles n'allèrent pas sans tumulte au Nord. Selon les lieux et les circonstances, elles réussirent ou elles échouèrent ou bien elles aboutirent à des compromis. Il n'y eut pas d'unité dans ce mouvement. Il n'y eut pas de doctrine : les communiers s'alliaient à qui ils pouvaient, parfois à de véritables brigands féodaux. Le Capétien, à l'origine, n'eut pas non plus d'autre politique que celle de l'occasion. Il soutenait la commune à Amiens parce que, là, il avait, avec Enguerrand de Coucy, le même adversaire qu'elle. Il la réprimait à Laon, parce que la commune de cette ville était l'alliée de son ennemi Thomas de Marle contre l'évêque ami du roi..."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (91), de 1309 à 1376 : la Papauté en Avignon...

    Pendant la première période, de 1309 à 1376, sept papes se succédèrent en Avignon : Clément V, Jean XXII, Benoît XII, Clément VI, Innocent VI, Urbain V et Grégoire XI.

    Le premier d'entre eux, Clément V, est celui de "l'affaire des Templiers", maudit sur son bûcher par Jacques de Molay ("...Pape Clément, Roi Philippe, avant un an, je vous cite à comparaître au Tribunal de Dieu...") : Maurice Druon a amplement développé cette histoire dans ses Rois Maudits...
    Et le dernier d'entre eux, Grégoire XI (Pierre Roger de Beaufort), 201ème pape jusqu'à sa mort, en 1378, fut à la fois le dernier pape français, celui qui ramena la papauté à Rome, après presque soixante-dix ans ans passés en Avignon, et celui après la mort de qui s'ouvrit le Grand schisme d’Occident, qui devait durer de 1378 à 1417...

    L'installation du pape et de sa cour provoqua une formidable augmentation de la population. Avignon devait certainement compter près de 40.000 habitants, chiffre énorme pour cette époque, qui en faisait une des plus grandes villes d'Europe et sûrement la plus cosmopolite.
    Le célèbre Palais des Papes, palais fortifié à l'envergure colossale, fut édifié à partir de 1335 sous le pontificat de Benoît XII.
    A la fin de celui de son successeur Clément VI, en 1352, il était pratiquement terminé.

    Dans toute la ville et ses environs, les cardinaux se firent construire des "livrées cardinalices" somptueuses, rivalisant de magnificence et d'ostentation : le Petit palais et la Livrée Ceccano en sont de magnifiques exemples (cette dernière abrite aujourd'hui la bibliothèque municipale).
    Le prestige et le faste de la papauté avignonnaise atteignirent leur apogée sous le brillant pontificat de Clément VI (1342-1352) qui racheta à la reine Jeanne la ville d'Avignon pour 80.000 florins d'or.

    La seconde partie du XIIIème siècle est une période troublée.
    Pendant les nombreuses trêves de la Guerre de 100 ans, entre les royaumes de France et d'Angleterre, des bandes de mercenaires desoeuvrés forment les Grandes Compagnies.
    Pour leur propre compte, ils pillent, massacrent la population et sèment la terreur sur leur passage. Certaines se dirigent vers Avignon, attirées par la concentration des richesses de l'Eglise.
    En 1357 et 1358, le Comtat est dévasté et Avignon est menacée. Le pape préfère payer une rançon pour éloigner le danger.
    Une nouvelle fois en 1360, le pape préfère payer mais l'insécurité persiste.
    En 1365, Bertrand du Guesclin, en route vers l'Espagne à la tête d'une armée de routiers, s'arrête à Villeneuve et exige une énorme rançon, dont le pape Urbain V s'acquitte.
    En plus des routiers, la peste est apparue en Europe. Les épidémies déciment régulièrement la population. La première, la peste de 1348-1349 fut la plus terrible. Les morts se comptent par milliers dans la ville. Elle est de retour en 1361, accompagnée de la famine.

    Le pape Grégoire XI, pressé par les romains, motivé par les désordres et les révoltes dans ses États Pontificaux, rentre à Rome le 17 janvier 1377 après trois mois et demi d'un épuisant voyage. Il y meurt l'année suivante, le 27 mars 1378.

    Ensuite, c'est "le Grand Schisme" : la mort de Grégoire XI ouvre une période trouble; sous la pression d'émeutiers romains, les cardinaux élisent un pape italien, qui prend le nom de Urbain VI. Puis certains d'entre eux, français pour la plupart, considérant cette élection comme nulle, se réunissent à nouveau et élisent un nouveau pape, Clément VII, qui s'installe en Avignon en 1379.
    Le premier est soutenu par l'Italie du centre et du nord, l'empereur germanique, les Flandres et le roi d'Angleterre.
    Le second par le royaume de Naples, la France et l'Espagne.
    La division de l'Eglise catholique en deux obédiences durera jusqu'en 1417. Le successeur de Clément VII, Benoît XIII, va perdre progressivement tout ses partisans, jusqu'à se retrouver assiégé dans le palais des Papes par les avignonnais et y rester prisonnier pendant cinq ans.
    Il s'en évade dans la nuit du 11 au 12 mars 1403, et meurt en 1409 chez son dernier partisan, le roi d'Aragon...
    La fin du Grand schisme, en 1417, marqua aussi la fin définitive de toute présence papale - légitime ou non - en Avignon...

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (94), La France face à la maison de Bourgogne...

    ...et aux orgueilleux, mais téméraires, Grands Ducs d'Occident.

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre VII : Louis XI : l'unité sauvée, l'ordre rétabli, la France reprend sa marche en avant.

    "En somme, depuis l’avènement des Valois, la monarchie et la France avaient peine à se remettre d’aplomb. Le prestige de la royauté n’était plus ce qu’il avait été. Les circonstances avaient singulièrement favorisé et enhardi la haute féodalité, les grands vassaux, les ducs de Bourgogne surtout, qui apparaissaient comme les égaux du roi de France...

    Avec la Picardie et la ligne de la Somme, ne tenaient-ils pas Paris à leur discrétion ? Les ducs bourguignons se sentaient de moins en moins français à mesure que s’éloignait leur cousinage. Philippe le Bon, Jean sans Peur lui-même, avaient encore quelque fois scrupule de nuire à la France. Charles le Téméraire sera un ennemi déclaré. Il ne semblait pas impossible alors que cet État nouveau détruisît l’État français.
    L’œuvre de restauration de Charles VII était fragile, aussi fragile que l’avait été celle de Charles V. En 1461, il mourut, dit-on, d’inquiétude et de chagrin. Il en avait de sérieuses raisons…

    Charles le Téméraire, qui venait de succéder à son père, nourrissait de vastes et dangereux desseins. Il voulait fondre en un bloc ses domaines faits de pièces et de morceaux, relier la Bourgogne aux Pays-Bas, soit par la Champagne, soit par la Lorraine, gouverner sans avoir à rendre hommage au roi de France ni à respecter les coutumes flamandes. Déjà il avait terriblement châtié les villes de la Meuse. Louis XI sentit que son tour allait venir et voulut prévenir le danger. Se fiant à son adresse, il demanda une entrevue à son cousin et, muni d’un sauf-conduit en règle, se rendit à Péronne. Comment le renard n’avait-il pas senti le piège ? À peine était-il arrivé à Péronne que Charles le Téméraire, alléguant une nouvelle révolte des Liégeois, dont il rendait le roi responsable, le retint prisonnier. Il ne le relâcha qu’après l’avoir humilié. Louis XI dut aller, de compagnie avec le due de Bourgogne, écraser, à Liège, nos fidèles alliés.

    Il avait dû promettre aussi de donner la Champagne à son frère. Louis XI accepta tout, signa tout, sacrifia les Liégeois et sa fierté pour sauver la Champagne. Il fit tant qu’en retrouvant sa liberté il obtint que, si son frère y consentait il pourrait lui donner une autre province moins importante que la Champagne. Louis XI s’était tiré du plus mauvais pas de sa vie. Mais pourquoi Charles le Téméraire l’avait-il laissé partir quand il le tenait à sa merci ? On ne peut trouver qu’une raison : la force morale que représentait le roi, le devoir qui liait le vassal, même le grand vassal, au suprême suzerain. Ainsi jadis les Plantagenêts avaient respecté leur hommage au roi de France. La féodalité portait en elle-même cet important correctif. Elle protégeait, elle servait encore le souverain qui lui a porté de si rudes coups…

    …Vis-à-vis de son grand adversaire, le roi avait adopté pour tactique la prudence. Il le voyait s’engager dans des entreprises de plus en plus hasardeuses, affronter la Lorraine, l’Alsace, l’Allemagne, la Suisse. Louis XI le sentit perdu. Désormais il se garda d’intervenir autrement qu’en lui suscitant des ennemis. Il fit confiance au temps, attendit son heure. Il donna même Saint-Quentin pour que le duc de Bourgogne se tournât d’un autre côté.

    Ce côté, c’était celui de Granson et de Morat où les cantons suisses infligèrent deux graves défaites au puissant duc. Il ne s’en remit pas. Rien ne lui réussit plus. Devant Nancy, dont il voulait faire la capitale de son État, la tête d’une Lotharingie nouvelle, il trouva une mort misérable (1477).
    Plus grand bonheur ne pouvait arriver à la France. Sans effort de notre part, un ennemi dangereux était abattu. Et puis, Charles n’avait pas de fils : ses apanages retourneraient donc à la couronne. Ils n’y retournèrent pas sans des difficultés qui eussent été plus grandes si le Téméraire n’avait fini dans un désastre…"

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (143), ...et après Napoléon !

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre XVIII, La Restauration.

    1. Après la première abdication de Napoléon (1814) :

    "...Louis XVIII n’était pas encore rentré en France que la véritable pensée des Alliés éclatait...
    Le traité de Paris du 30 mai 1814 ne nous accorda qu’une légère rectification de frontières avec Philippeville et Marienbourg. Landau qui, sous Louis XVI, formait une enclave française, fut rattaché au royaume et nous reçûmes la limite de la Queich, celle que demandait le maréchal Foch et que nos alliés nous ont formellement refusée en 1919.

    Louis XVIII tenait surtout, ce qui était la doctrine de notre sécurité, doctrine aussi immuable que la géographie elle-même, à mettre une plus longue distance entre Paris et les portes d’invasion, à garder, de Dixmude à Luxembourg, les lignes et les places qui nous couvrent.

    Là-dessus, il se heurta à une volonté inflexible. C’était bien pour nous chasser de Belgique que l’Angleterre avait soutenu la guerre si longtemps. Son idée n’avait pas varié. Comme en 1713, il s’agissait de dresser entre la France et l’embouchure de l’Escaut une "barrière" qui serait encore hollandaise. La Belgique redevint l’objet de ces calculs diplomatiques et stratégiques dont elle était victime depuis si longtemps et fut réunie à la Hollande sans être consultée. De même, la Prusse, l’Autriche, la Russie, par leurs partages de la Pologne leurs agrandissements en Allemagne et en Orient, donnaient tout son sens à une guerre dont ces conquêtes étaient le but véritable...


    Elles avaient été rendues possibles par le bouleversement de l’Europe que la Révolution avait provoqué, qu’avait achevé l’Empire, et par lequel la France avait perdu les avantages qu’elle possédait depuis le traité de Westphalie. À quelle dangereuse instabilité était vouée cette Europe nouvelle, on le vit dès le Congrès de Vienne, où tous les États européens, la France comprise, furent appelés pour construire un système d’équilibre destiné à remplacer celui que nous avions nous-même anéanti...


    Un an à peine s’était écoulé depuis que les Alliés étaient entrés à Paris, et la situation de la France en Europe était rétablie au-delà de tout espoir. Le service qu’on attendait des Bourbons, ils l’avaient rendu. La preuve en était dans la déception de nos ennemis les plus haineux qui étaient les Prussiens. Le nationalisme germanique, tiré d’un long sommeil par les principes de la Révolution, puis soulevé contre la domination napoléonienne, avait rêvé d’une grande Allemagne, étendue jusqu’aux Vosges, unie par le pays de Frédéric et des patriotes réformateurs et libéraux qui avaient préparé la guerre de l’Indépendance. Et l’Allemagne restait divisée, à l’état de Confédération où l’Autriche était le contrepoids de la Prusse, aussi semblable à l’ancien Empire germanique qu’elle pouvait l’être après les remaniements territoriaux de Napoléon..."



    2. Après les "Cent jours" :

    "...Une folie de trois mois ramenait chez nous l’étranger, remettait en question ce qui avait été si péniblement obtenu en 1814.

    Cette fois, les Alliés furent encore plus exigeants, et Talleyrand, par sa précaution de Vienne, n’avait pu prévenir que les trop graves mutilations du territoire français, celles que réclamait la Prusse, toujours la plus acharnée.

    Le prix de Waterloo, ce fut, au second traité de Paris, du 20 novembre 1815, plus de cinq cent mille âmes. Nous perdions Philippeville, Marienbourg, Bouillon, c’est-à-dire des places qui couvraient notre frontière du nord, rendue plus vulnérable à l’invasion. Nous perdions Sarrelouis et Landau : la trouée par laquelle les Prussiens entreront en 1870 sera ouverte et le traité de 1919 ne nous a même pas rendu la limite de 1814.

    Nous perdions encore Chambéry et Annecy, repris par la Maison de Savoie.

    Enfin nous devions supporter une occupation de cinq ans et payer 700 millions d’indemnité de guerre..."

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (155), 1871 : Strasbourg, glacis anti-français...

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    Illustration : Ceinture fortifiée de Strasbourg (1872-1918).



    Pour Bismarck, le nouveau Reichsland doit constituer un véritable glacis pour protéger l’Empire : 


    "Ce n’est pas pour l’Alsace-Lorraine que nos guerriers ont répandu leur sang, mais pour l’Empire allemand, pour son unité, pour la protection de ses frontières. Nous avons pris ces pays afin que les Français, dans la prochaine guerre, ne puissent commencer leurs incursions à la pointe de Wissembourg, mais pour avoir un glacis où nous puissions nous défendre avant qu’ils atteignent le Rhin." (Otto von Bismarck, Discours du glacis, novembre 1874 - cité dans Fernand L’Huillier, Histoire de l’Alsace. Paris : Que sais-je ? p. 96).

    La décision de mettre en place un système défensif autour de Strasbourg est prise dès décembre 1871. 
    Les fortifications de Vauban et de Specklin sont détruites, remplacées par une enceinte de 11 km de longueur et percée de 12 portes (la seule qui subsiste aujourd’hui est la porte de la Guerre, Kriegstor).
    La ville est par ailleurs entourée d’une ceinture de forts dits détachés (douze en Alsace et trois sur la rive droite du Rhin). 
    Ils sont distants en moyenne de 5 km des fortifications de la ville, mettant ainsi cette ceinture de forts à l’abri des tirs directs de l’artillerie. 
    La démission de Bismarck, le 20 mars 1890, a des conséquences sur la manière de concevoir la défense de l’Empire. 
    Sa politique d’isolement de la France prend fin d’autant plus que cette dernière se rapproche de la Russie dès 1890 et signe avec elle une convention militaire en décembre 1893. 
    L’Allemagne, dans l’obligation de prévoir l’attaque sur deux fronts, change de stratégie et adopte le plan von Schlieffen. 
    Ce plan consiste en un mouvement rapide des troupes allemandes par la Belgique afin d’arriver le plus vite à Paris pour ensuite se retourner vers les troupes russes.
    Pour bloquer les troupes françaises en Lorraine et au sud de l’Alsace, le renforcement des défenses devient une priorité. Des fortifications nouvelles, plus éloignées, sont érigées dans le cadre de l’Oberrheinbefestigungen. L’objectif est de barrer la plaine d’Alsace aux troupes françaises venant de Belfort pour empêcher toute progression vers Metz. 
    Ces troupes seraient ainsi sous le feu croisé des canons strasbourgeois et ceux de la ligne plus éloignée dont le fort de Mutzig.
    Le sud de l’Alsace est temporairement sacrifié aux impératifs de ce plan Schlieffen. Des petits ouvrages sont néanmoins construits à Neuf-Brisach et Chalampé et une Feste (fort masse) est construite à Istein pour assurer le contrôle du fleuve entre Hombourg et Bâle. 
    Pièce maîtresse dans le dispositif de défense, la décision de la construction de la Feste Kaiser Wilhelm II (fort masse empereur Guillaume II) à Mutzig est prise personnellement par l’empereur en 1893. Les travaux durent jusqu’en 1916.
    Le fort est construit pour s’adapter à la fois à un nouvel explosif, la mélinite, et aux innovations techniques des années 1880. 
    Le béton remplace la pierre et la brique, les pièces sont protégées sous des cuirassements en fonte puis en acier.
    Première fortification bétonnée, cuirassée et électrifiée, le fort de Mutzig a été la plus grande fortification allemande (250 hectares et abritant 6000 hommes).

     

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : 11 Novembre 1918, l'Armistice est signé !...

    Voici la "Une" du lendemain, mardi 12 Novembre 1918...

    L'intégralité des deux colonnes de droite est consacrée au texte de l'Armistice. "La Politique", de Maurras occupe la partie basse des deux colonnes du milieu...

    L'intégralité des deux colonnes de gauche est occupée par les deux articles de Daudet, en haut, et Bainville, en dessous...

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    • Daudet parle de "l'éternelle Allemagne" et règle leur compte aux "princes des nuées" qui pensaient follement qu'il suffisait de "démocratiser" l'Allemagne, au lieu de la démembrer;

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    • et Bainville intitule son article : "Et maintenant, pensons à ce que doit être la paix". Il le conclut par ces mots : "...Nous pouvons tout, si nous le voulons, sur l'Allemagne. Nous la tenons par les conditions militaires de l'Armistice. Nous la tenons aussi par la faim. Nous avons le moyen d'intervenir dans sa reconstitution politique intérieure. Nous en avons le devoir pour notre sécurité des années à venir. Et nous en avons le droit en vertu de l'expérience du passé. Négliger cette expérience, ce serait compromettre l'oeuvre de ceux qui se sont battus et qui nous ont valu la grande journée d'hier. J.B."

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    • dans les quatre paragraphes de sa "Politique", Maurras est on ne peut plus clair : le titre du deuxième paragraphe est "Rive gauche du Rhin et têtes de pont sur la rive droite"...

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    Nous pouvons être fiers, nous royalistes, d'avoir eu des "porte-voix" pareils : si le Pays légal, au lieu de trahir, les avait écouté; si Clemenceau, de "Père la Victoire" n'était pas devenu "Perd la Victoire", il n'y avait pas de Hitler, pas de nazisme, pas de Seconde Guerre mondiale... Mais le Pays légal, la République idéologique, le Système ont trahi...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    L'Action française, ès-qualité, "prit place" - comme le raconte Léon Daudet - dans le magnifique Défilé de la Victoire, débordant d'enthousiasme, ce 11 novembre 1918 (voir la photo 11 Novembre 1918 : le défilé de la Victoire..., tirée de notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, 321 photos)

    1A.jpgIllustration : Le défilé de la victoire devant la porte Saint Denis, le 11 novembre 1918, par Jean Leprince, XXème siècle, musée Carnavalet, Paris.

     

    Léon Daudet raconte...

     

    11 Novembre 1918 : le défilé de la victoire...

    De "Paris vécu", Première série, rive droite, pages 195/196 :

    "...Le 11 novembre 1918, ce fut l'armistice de la Grande Guerre, attirée sur nous par le désarmement, l'incurie démocratique et l'aveuglement de tous les gouvernements de la République, auxquels cette terrible épreuve, du reste, n'a pas servi.
    L'Action Française prit place dans le vaste défilé qui s'organisa de la place de l'Étoile aux Tuileries, au milieu d'un enthousiasme délirant.
    Il n'y en avait que pour Clemenceau, qui faillit être étouffé et écrasé, en se rendant à une estrade, sise place de la Concorde, non loin de la rue Saint-Florentin.
    Des petites boutiques aux couleurs alsaciennes, aux noms de villes et de bourgs d'Alsace, où l'on vendait des drapeaux et des cocardes, décoraient l'avenue redevenue glorieuse, que garnissaient, de chaque côté, des centaines et des centaines de caissons et de canons, pris aux Boches par l'armée Mangin.
    Des avions traversaient l'air, volant bas, au milieu d'acclamations, de chants, de fanfares.
    C'était le débordement de la joie, le déliement de l'angoisse immense, aussi vaste que la nuit, et que l'océan.
    Tout avait la couleur, le goût, le tressaillement de l'aube. Un puissant espoir se levait au-dessus du charnier le plus pathétique de l'histoire moderne, charnier voulu PAR TOUTE L'ALLEMAGNE et par toutes les créatures de l'Allemagne, par malheur insuffisamment châtiées.
    La France brillait tel un beau fruit, au sommet de l'arbre dur de la dure victoire.
    Mais le ver, la République, restait dans le fruit. On allait le voir".

     

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    Pour lire les articles...

    Cliquez sur le lien qui suit ces quelques explications; vous tomberez sur la Une du mardi 12 Novembre 1918. En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à doite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7599633/f1.image

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Qu'est-ce qu'il lui a pris, à de Villepin, avec "sa hargne, sa rogne et sa grogne", comme dirait quelqu'un ?

    Guillaume Bigot nous semble avoir bien jugé la chose (chez Christine Kelly, dans Face à l'info) :

    "Involontairement, le discours de Dominique de Villepin arme idéologiquement des terroristes qui rêvent d'un 7 octobre à la française..."

    (extrait vidéo 1'29)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1725015244051742754?s=20

     

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    1. ENFIN ! FLORIAN EST LIBÉRÉ

     

    Le policier qui a tué Nahel à Nanterre s'appelle Florian Menesplier et vit  à Bornel dans l'Oise - Oise Hebdo

     

    FLORIAN N'A FAIT - ET BIEN FAIT - QUE SON DEVOIR :

    PROTÉGER LES CITOYENS ET LA SOCIÉTÉ !

    COMBIEN DE VIES A-T-IL POTENTIELLEMENT SAUVÉES

    EN METTANT HORS D'ÉTAT DE NUIRE

    UN INDIVIDU METTANT EN DANGER LA VIE D'AUTRUI ?

    SI LA FOLIE DE CE DANGEREUX PERSONNAGE LUI A COUTÉ LA VIE,

    C'EST UNIQUEMENT LA CONSÉQUENCE DE SON INCONSCIENCE...

     

    2. Avec raison, Vincent Trémolet de Villers (dans Le Figaro, extrait) dénonce l'attitude condamnable d'Anne Hidalgo : Anne Hidalgo: «Paris-Tahiti Plages»

    L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Avec la maire de Paris, la distance entre le discours et la réalité qui discrédite la politique prend des proportions inouïes.

    «Un jour j’irai à Tahiti, c’est là que je vivrai ma meilleure vie…» La rengaine kitsch qui, il y a quelques années, a fait danser la France populaire résume dans l’opinion le long voyage d’Anne Hidalgo. Tout est là pour épicer le cocktail du scandale. Une équipée longue et lointaine, la confusion entre les travaux publics et les plaisirs privés, le décalage entre la lumière estivale des lagons et l’automne tragique d’un pays ébranlé dans ses fondements par la bascule de l’Histoire.

    La maire de Paris crie à l’injustice, plaide l’indulgence, mais quand Jean-Michel Blanquer s’était rendu pour un court séjour, à ses frais, pendant les vacances, à Ibiza, la même avait dénoncé «la désinvolture et la légèreté» du ministre de l’Éducation nationale. Ces deux mots lui reviennent en boomerang. On pourrait en trouver d’autres, tant la maire de Paris excelle dans l’exercice du redressement moral et du double discours. Jamais en retard d’une leçon écologique, elle se montre sur les réseaux sociaux roulant…

    "...La ville est transformée en un chaos hostile et ruineux. Paris est comme à l'abandon. Ce sentiment de délitement hante ses opposants et tourmentent ses électeurs. Sur les pavés, les rats pendant que madame la maire est à la plage..."

     

    2 BIS. Et, en, triste écho à ce que dit Tremolet (toujours dans Le Figaro)  : Fabrice Lucchini ! :

    Qu’est devenu Paris ?

    "...Depuis peu, j’accepte les spectateurs arrivant en retard car ils ont le courage de traverser le chaos qu’est devenu Paris pour venir me voir. Maintenant, la décivilisation est incarnée par notre ville..."

    (extrait vidéo 1'50)

    https://x.com/Le_Figaro/status/1724875163261698199?s=20

    Le Figaro on X: "Qu'est devenu Paris ?, se demande @LuchiniOfficiel.  «Depuis peu, j'accepte les spectateurs arrivant en retard car ils ont le  courage de traverser le chaos qu'est devenu Paris pour

     

    4. Retour sur la magistrale "claque à Moundir" (donnée par Juliette Briens dans Touche pas à mon poste), dont nous parlions ici-même, hier; voici un autre extrait de ce moment d'anthologie :

    « Vous dites que les musulmans ont reconstruit la France. Dans le BTP, les étrangers représentaient 30% des travailleurs majoritairement Italiens, Portugais, Espagnols . Les Maghrébins, ça n’est que 6%..."

    (extrait vidéo 4'10)

    https://x.com/MarionMarechal/status/1724781463210729569?s=20

    JULIETTE BRIENS ATOMISE MOUNDIR SANS AUCUNE PITIÉ - YouTube

    Juliette a atomisé Moundir !!!!!

    Si Shakespeare revenait, il n'écrirait sûrement pas un "Ro...moundir et Juliette" !

     

    5. Trouvé sur tweeeter : un peu excessif, certes (il nous reste quelques Lino, à la Légion et ailleurs, ne cédons pas au pessimisme...) mais tellement vrai et si drôle pour un tas d'autres ! D'autres, quoi, au juste ? 

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    6. D'Éric Zemmour (sur tweeter) :

    "Voici Yassine Belattar, l’homme qui a murmuré à Macron que marcher contre l’antisémitisme fracturerait l’unité du pays. Yassine Belattar est la version comique de Tariq Ramadan."
     
    (extrait vidéo 1'45)
     
     

    Édito. Belattar VS Zemmour: Parler pour ne rien dire - MeltingBook

     

    7. SOS CALVAIRES communique :

     

     

     

    À DEMAIN !

  • Grandes ”Une” de L'Action française : du 4 au 11 septembre 1934, la croisière du Campana... (1/11)

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    • Dans le numéro du Lundi 23 Juillet 34 (page deux)... :

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    • ...Et Dans le numéro du 31 août 34 (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :

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    • Dès le premier juillet 1934 - à peine cinq mois après le "6 février" !... - L'Action française annonçait :

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    • Ensuite, après la Croisière, à partir du numéro du 18, l'A.F. publiera plusieurs fois ce pavé :

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    (Là aussi, cliquez sur la photo pour l'agrandir et pouvoir lire les lignes de Georges Gaudy...)

    L'Action française rendra compte du voyage, d'abord, à partir du 9, puis fournira maints commentaires, jusqu'au 25 septembre (notamment du 20 au 25, sous la plume enthousiaste et lyrique de Georges Gaudy).

    À noter : Maurras ne resta qu'un jour à bord, le premier, et débarqua le lendemain, le cinq, jour où le Prince embarqua; et Daudet ne fit pas partie du voyage, pas plus que Bainville, déjà touché par le mal qui devait l'emporter un peu plus d'un an après...

    C'est donc Maurice Pujo qui fut comme le "chef de file" des quatre cents Camelots et responsables du Mouvement qui eurent la chance de participer à ce beau moment, au nombre desquels figurait le Commandant Dromard, premier Président de l'Union Royaliste Provençale, qui était "en force", comme entouré de son état-major ! : Duneau, secrétaire général de la Fédération provençale; Jules Servent, Président des Camelots du Roi des Bouches-du-Rhône; le comte Léon de Montgrand, vice-président du Comité royaliste de Marseille (1)...

    • Avant le premier compte-rendu d'importance, le 9 (photo de titre), L'Action française du 4 annoncera sobrement, dans sa "Une" :

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    • La "Une" du 5 septembre donne quelques détails, signés "P. Grimardias", notamment sur les principaux dirigeants participant à la Croisière (cliquez sur les images pour les agrandir) :

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    • C'est donc dans la "Une" du 9 septembre (photo en tête de note) que l'on trouvera le premier véritable compte-rendu de la Croisière, et voici le lien qui y conduit:

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765721g

    L'article, intitulé "Avec le "Campana" sur la mer d'Italie", est signé de Gorges Gaudy, et occupe presque une colonne et demi : commencé en bas de la quatrième colonne (sous la rubrique "La Politique", "par intérim" puisque Maurras est en Provence, il occupe l'intégralité de la cinquième colonne... :

    au bas de la colonne quatre... :

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    ...et la suite et fin (intégralité de la colonne cinq) :

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    • Enfin, en page deux, L'A.F. signale que le journal "Le Jour" publie un petit texte d'Antoine de Courson : dans un court mais joli article, celui-ci évoque "La croisière de l'Action française", dans la moitié supérieure de la troisième colonne; il parle de la première étape de ce voyage... :

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    (1) Comme on le voit, cette Croisière du Campana avait pour trajet "De Marseille à Marseille". Il était donc naturel que l'Union royaliste provençale jouât un grand rôle dans la préparation de tous les aspects pratiques et techniques de son organisation, et la résolution des "problèmes" qui apparaissaient, au fur et à mesure.

    L'URP fut représentée, durant cette croisière, par ses responsables les plus importants.

    Par ailleurs, on le verra, Maurras passa presque tout son mois de septembre chez lui, en Provence : parti de Paris le 3, pour embarquer le 4, et ne rentrant à Paris que le 25 (il reprend sa "Politique" le 26), il animera pendant son séjour deux "Réunions/repas" : à Martigues et à Manosque (on verra plus loin pourquoi, Manosque...).

    On peut donc légitimement considérer qu'en partie, au moins, cette Croisière du Campana fit partie des activités de l'URP et, donc, peut et doit figurer dans  notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     
    Après Crépol, Grenelle; et demain, où ?
     
    Oui, c'est clair, Macron et son semble-gouvernement sont complètement hors-sol et déconnectés des tristes réalités du Pays réel qu'eux et leur Système imposent et infligent aux Français...
     
    Du débat Philippe de Villiers / Geoffroy Lejeune :
     
    "Emmanuel #Macron est complètement perdu : il ferait mieux de s’occuper du réchauffement de #Crépol et de la #France plutôt que de la #COP28. A un moment donné, la France silencieuse va se lever et dire : "Maintenant ça suffit, vous êtes des bons à rien !" Je le crains. Nous sommes au bord de l'abîme et le Gouvernement ne voit rien. Ce sont des marins d'eau douce qui continuent leur partie de cartes sur le pont du Titanic !"
     
    (extrait vidéo 2'19)
     
     
    L'émission complète (44'20) :
     

     

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    1. De Pierre Nerval (sur tweeter) :

    "Ajaccio - Comme chaque année, la crèche de Noël a été installée dans le hall de l’Hôtel de Ville. C’est une tradition très ancienne à laquelle les ajacciens sont très sensibles mais aussi le symbole de notre attachement à nos racines, à notre histoire et à l’héritage de nos anciens."

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    1 BIS. Et qui sont ceux à qui ces crèches ne plaisent pas ? La réponse ici, avec Gabrielle Cluzel :

    "...On se demande pourquoi ces santons défrisent autant la Ligue des Droits de l’Homme. En réalité, ils ne défendent pas la laïcité, ils sont contre les chrétiens. C’est les racines chrétiennes de notre pays qui les insupportent..."

    (extrait vidéo 1'23)

    https://x.com/Je_Puig/status/1731084296083906662?s=20

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    3. Le député LR Aurélien Pradié a du modifier son message sur tweeter, après l'indignation causée par celui-ci : dans un premier temps, il évoquait "seulement" le côté "psychiatrique" de l'assassinat islamo/terroriste de Grenelle; il a du rectifier le tir devant le tollé suscité par son premier message...

    • Premier message : on dirait qu'il parle d'un banal fait divers (et c'est bien ce que l'on aurait voulu nous faire croire)...

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    • Deuxième message : rectificatif en catastrophe, devant la fureur de l'opinion...; là, il parle (enfin !) de ce que tout le monde ne connaît que trop :

    "la menace terroriste islamiste"

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    4. Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction du journal, revient sur le numéro du JDD qui contient notamment un entretien avec Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère menacée de mort suite à sa prise de parole après la mort de Thomas à Crépol :

    (extrait vidéo 1'58)

    https://x.com/leJDD/status/1731233263279120582?s=20

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    5. L'invention de "l'ultra-droite", dernier gadget du gouvernement pour tenter de calmer cette colère qui enfle, qui monte de partout et de plus en plus (comme dans "le grand air de la calomnie"...) Vincent Roy remet les choses au point (dans l'émission souvent intéressante mais ridiculement nommée "punchline" !) :

    "...Personne n'est dupe, monsieur Darmanin fait une fixation aujourd'hui sur l'ultradroite. Qu'est-ce que cela cache ? Il a une peur d'un enflammement des banlieues..."

    (extrait vidéo 1'31) :

    https://x.com/CNEWS/status/1730987064143818843?s=20

     

    6. (Dans Boulevard Voltaire) L'article de Frédéric Sirgant : Le recteur de Paris veut fermer des prépas littéraires : ça marche trop bien ! 

    https://www.bvoltaire.fr/le-recteur-de-paris-veut-fermer-des-prepas-litteraires-ca-marche-trop-bien/?feed_id=33510&_unique_id=656c45ec21012

     

    7. SACCAGE PARIS ! De Dominique Dupré-Henry (sur tweeter) :

     "...les #arbres disparaissent des rues et des jardins de #Paris. Il a fallu des mois aux #Parisiens pour remettre en question le récit officiel et ce n'est que lorsque les experts ont expliqué ce qui était en jeu qu'ils ont réalisé l'ampleur de cette catastrophe #écologique..."
     

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Ce Système de folie et en folie, qui marche sur la tête...

    De Gabrielle Cluzel :

    "Non seulement nous n’avons pas nos propres frontières pour nous prémunir des migrations, mais en plus, nous tenons captifs les migrants pour pas qu’ils partent de chez nous… Il va falloir qu’on nous explique !..."

    (extrait vidéo 1'06)

    https://x.com/Je_Puig/status/1735785782441357694?s=20

     

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    1. D'accord avec Philippe de Villiers, après la mort d'Elia Toledano :

    "C’est la première fois dans l’histoire de France qu’on a 41 morts et qu’on ne bouge pas, qu’on distribue les condoléances. […] Un pays qui ne frappe plus, c’est un pays qui n’existe plus..."

    Philippe de Villiers : «Un pays qui ne frappe plus, c'est un pays qui  n'existe plus» - Vidéo Dailymotion

     

    2. N'importe quel Afghan, Mongol(e) ou autre peut se promener librement en France, armé, et nous agresser, n'importe lequel d'entre nous, à tout moment et partout... France : 66 millions de "décapitables" en sursis, victimes potentielles permanentes du Terrorisme !, écrivons-nous ici-même, régulièrement.

    Ceci étant, que croyez-vous que Darmanin se soit donné comme priorité immédiate ? La dissolution d'Academia christiana ! Oui, on est bien dans "notre pays légal en folie"...

     

    3. Fabien Bouglé rapporte une vérité de base :

    "Rien que le raccordement au réseau électrique des éoliennes et des panneaux solaires coûte 200 milliards d'euros ! La cour des compte a rappelé que le coût de construction des 58 réacteurs nucléaires était de 90 milliards !"

    Question : comment qualifier ceux qui nous "gouvernent" (?) 

    (extrait vidéo 1'50)

    https://x.com/Dover63A/status/1735644846482682005?s=20

    Gwladys FRANCOIS sur LinkedIn : Carte d'implantation des 6 futurs réacteurs  nucléaires EPR2 en France

     

     

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    4. Ce soir, à 18h, l'islamo-gauchisme a rendez-vous avec la France :

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    5. La promesse d'Anne Hidalgo de 300 nouveaux hectares d'espaces verts à Paris ? Du flou le plus pur au mensonge et à l'arnaque pure et simple...

    De Dominique Dupré-Henry (sur tweeter) :

    "Bien loin du récit officiel porté par la mairie, la promesse d’ouvrir 300 nouveaux ha d’espaces verts à #Paris paraît totalement irréaliste, entre simple astuce bureaucratique et concepts paysagers flous.  Notre tribune par @Le_Figaro"
     

     

    6. La Croix de Guer restaurée par SOS CALVAIRES

     

    7. De SOS PARIS :

     
    "Alerte destruction patrimoniale et bétonnisation au #MonastèreDeLaVisitation. Il est encore possible d'en faire 1 jardin public et 1 ferme pédagogique. La solution : instance de classement et expropriation pour cause d’utilité publique en mobilisant la Ville et l’État."
     
    (extrait vidéo 2'20)
     

    Le monastère de la Visitation et sa ferme urbaine, unique à Paris, bientôt  victimes d'une opération de densification - Sites & Monuments

    Le monastère de la Visitation et sa ferme urbaine, unique à Paris, bientôt victimes d'une opération de densification ?

     

     

     

    À DEMAIN !

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    Gwladys FRANCOIS sur LinkedIn : Carte d'implantation des 6 futurs réacteurs  nucléaires EPR2 en France

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "Remigration", voilà c'est dit...

    En réalité, "dit", cela l'était depuis longtemps, mais, maintenant, cela enfle, enfle et enfle encore, come dans "le grand air de la calomnie", et les digues bâties par ce misérable Pays légal qui nous dépossède de notre France en la livrant à un flot continu d'étrangers depuis cinquante ans cèdent l'une après l'autre : il faut dire que nos concitoyens commencent à comprendre ce qu'ils voient et surtout, comme le disait Péguy, à "voir ce qu'ils voient" ("Il faut toujours dire ce que l'on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit", disait Péguy); et nos compatriotes en ont assez de voir ces deux jeunes filles violées à quelques dizaines de minutes par la même ordure; de voir ces professeurs, hommes et femmes, menacé(e)s de mort par des graines d'assassin de seize ans; de voir ces "armes blanches" sortir et tuer partout sur le territoire, à tout moment... Et nos compatriotes commencent - enfin !... - à crier "assez, ASSEZ, ASSEZ !"

    Là, c'est Philippe de Villiers qui parle, sur CNews, de l'indispensable "remigration" de ceux qui se révèleront définitivement inassimilables :

     

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    La tragi-comédie de la pseudo "loi immigration" (?) : Macron a perdu sur tous les tableaux, comme le résume très bien Vincent Trémolet de Villers, dans son édito politique (sur Europe 1) :

    "...Macron a perdu sur tous les tableaux...
    ...Avec cette loi, Macron a réalisé le rêve de Zemmour : faire l’union des droites du macronisme au lepenisme. Le RN, les LR et la droite gouvernementale ont voté ensemble. Humilier sa majorité et faire l’unité de ses oppositions: on a connu des victoires plus favorables..."
     
    (extrait vidéo 3'53)
     
     

    ----------------

     

    1. C'est dans Le mensuel de Rennes, et c'est justement commenté par L'Oriflamme Rennes :

    "Après les alertes à la bombe et les élèves étrangers qui veulent assassiner leurs professeurs, il y a désormais un « individu armé » qui se ballade dans #Rennes. Leur paradis cosmopolite est un enfer pour notre jeunesse."

    https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes-35000/un-individu-arme-apercu-a-renens-plusieurs-ecoles-confinees-en-urgence-6491531.php?utm_content=link&utm_term=MensueldeRennes&utm_campaign=twitter&utm_source=nonli&utm_medium=Social

    Plusieurs établissements scolaires ont été confinés à Rennes ce lundi 18 décembre 2023. (Illustration Le Télégramme/Claire Staes)

     

    2. Le Pape autorise la bénédiction des couples homosexuels : d'accord avec Christophe Dickès :

     
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    3. Entièrement d'accord avec Les Voix du Nucléaire :

    "La transition énergétique vers la neutralité carbone nécessite le lancement d'un grand nombre de projets d'#infrastructure ; nucléaires bien sûr, mais aussi hydroélectriques - barrages & pompage-turbinage (STEPs) -, éoliens & solaires, réseau électrique, électrolyseurs, ..."
     
    Quelques exemples, seulement :
    • Projet de construction de nouveaux réacteurs  EPR2 à Gravelines et Bugey;
    • Poursuite de l'exploitation des réacteurs nucléaires 1300 MW;
    • Extension de l’usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II;
    Extension de la piscine d'entreposage des combustibles nucléaires usés sur le site de La Hague;
    CIGEO : décision de lancement des travaux du centre de stockage profond de déchets radioactifs;
    Barrage hydroélectrique sur le Rhône (Rhônergia);

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    De Philippe de Villiers :

    "Beaucoup de Français ont faim, ça, c’est nouveau. Beaucoup de Français ont peur, ça, c’est nouveau. Beaucoup de Français sont dans le désarroi, en ville, à la campagne, partout, ça, c’est nouveau. Un Français sur quatre saute le repas de midi : le pays s'appauvrit. Une Française sur quatre ne sort plus toute seule : l'insécurité explose. Un Français sur quatre se sent étranger chez lui : le sentiment de dépossession de tout ce qui fait la France s'installe. La France a perdu sa prospérité, sa tranquillité, sa liberté, sa souveraineté..."

    (extrait vidéo 2'18)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1741501572939444653?s=20

    L'émission complète (45'40)

     

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    1. Après les voeux creux de Macron... L'année commence bien, dans la des-Éducation nationale ! "T'es mort comme Samuel Paty" : un graffiti prédit la mort à unprofesseur d'histoire-géographie de Nanterre...

    https://www.cnews.fr/faits-divers/2023-12-31/tes-mort-comme-samuel-paty-un-professeur-dhistoire-geographie-de-nanterre

     

    1 BIS. Et la réaction de Gabrielle Cluzel :

    "La peur n’est pas dans le camp des élèves..."

    (extrait vidéo 1'01)

    https://x.com/CNEWS/status/1741548321229967734?s=20

     

    3. Informations tirées de La Tribune : 2024 sera décisive pour la relance du nucléaire français. Au milieu de l'année, l'EPR de Flamanville sera enfin couplé au réseau, et le projet de loi qui sera présenté en début s'année prévoit la construction de six réacteurs ERP 2 (et 8 en option) ainsi que la prolongation "autant que possible" du parc historique. À noter : c'est Élisabeth Borne qui le présentera, elle qui avait déjà programmé, dans l'équipe de Ségolène Royal candidate, la fermeture de Fessenheim !...

    Au cœur de la centrale nucléaire de Flamanville 3.

    Au cœur de la centrale nucléaire de Flamanville 3. (Crédits : © SÉBASTIEN SORIANO)

     

    4. (Dans Valeurs) Mathieu Bock-Côté : Le plus français des Québécois (et inversement), l'essayiste et sociologue Mathieu Bock-Côté présente son tout nouveau livre Le totalitarisme sans goulag... :

    https://www.valeursactuelles.com/societe/mathieu-bock-cote-le-plus-francais-des-quebecois-et-inversement

    (la vidéo dure 41'58)

     

    5. Ils frappent et veulent frapper partout en Europe :  trois terroristes islamistes interpellés après un projet d'attentat contre la cathédrale de Cologne...

    https://www.cnews.fr/monde/2023-12-31/allemagne-trois-islamistes-presumes-interpelles-apres-un-projet-dattentat-contre-la

     

    6. (Dans Valeurs)  Mort de Thomas à Crépol : un individu interpellé pour avoir envoyé des menaces de mort à la maire de Romans-sur-Isère... 

    https://www.valeursactuelles.com/societe/mort-de-thomas-a-crepol-un-individu-interpelle-pour-avoir-envoye-des-menaces-de-mort-a-la-maire-de-romans-sur-isere

     

    7. Incendie du château de Serquigny, dans l'Eure... En partie inscrit au titre des monuments historiques, il était "squatté" depuis 3 ans... La Tribune de l'Art accuse, à juste titre :

    "Château vendu à la découpe il y a plusieurs années, une pratique encouragée par le ministère de la Culture. Château ruiné avant l'incendie, promoteur faisant faillite, imbroglio judiciaire, château abandonné, squatté. Tout cela était écrit. Et le
    @MinistereCC a laissé faire."
     
    • Un survol de 56 secondes par un drone : des images saisissantes de l'incendie, fournies par France Bleu Normandie...
    Comme dirait Chirac, notre Patrimoine, notre France brûle, et nous regardons ailleurs...
     
     
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    À DEMAIN !

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (103)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Conversations : avec Maurras, au siège de l'AF...

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "Maurras et notre temps", par Henri Massis, Tome II, pages 32/33/34 :

    "...Il m'arriva, certain soir, de noter telle de mes rencontres avec Maurras, avec Daudet, rencontres dont je crois pouvoir dire qu'on n'en ferait plus aujourd'hui de pareilles à Paris...
    Pourquoi celle-ci, quand il y en eut cent autres de semblables ?
    Ce n'est point, au reste, l'une des plus "notables", mais peut-être montrera-t-elle assez bien le libre mouvement des propos quotidiens qu'échangeaient avec leurs amis ces deux hommes si dissemblables qui, à travers leur amour de l'art, de la littérature et de la France, se rejoignaient dans une chaude, merveilleuse amitié...
    Je transcris ces pages sans y rien changer...

    "Je retrouve Maurras dans le bureau de Lucien Moreau.
    Appuyé contre la bibliothèque, Maurras dépouille son courrier et met à part les enveloppes qui contiennent les réponses à son appel d'argent...
    Léon entre, comme on dit du soleil qu'il entre dans une pièce : tout en est soudain transfiguré, animé... C'en est fini des paperasses et des comptes... Comment le nom de Courbet a-t-il été prononcé ? Ma foi ! je n'en sais rien... Mais il a suffi qu'on parlât du peintre des "Femmes damnées" pour déchaîner l'enthousiasme de Daudet.
    - Courbet, dit-il, est le maître de la forme, de la forme féminine surtout, où il est l'égal d'un Titien ! Manet, lui, est le maître de la couleur... Voilà nos deux grands peintres ! Nul, comme Courbet, n'a senti, n'a fait sentir le frémissement de la chair de la femme... C'est splendide !...
    Maurras, l'épaule rejetée en arrière, l'écoute, la lèvre gourmande, l'oeil brillant, s'exalter des visions voluptueuses de Courbet :
    - Il est étrange, reprend Léon, que les peintres, les sculpteurs n'aient pas été plus souvent attirés par ces tressaillements, ces frissonnements de la chair énamourée... Il y a chez Courbet des corps admirables, magnifiques...
    - "La Femme au perroquet", fait Maurras qui ajoute : je préfère ce Courbet-là à celui de "L'enterrement au Cimetière d'Ornans" qui me fait irrésistiblement songer à Flaubert.
    - Oui, dit Daudet, c'est "L'enterrement au Cimetière d'Yonville" !
    Là-dessus, on passe à Rodin.
    - Je l'admire, dit Maurras, et je crois que ce faune était très intelligent ! Les propos rapportés par Gsell le prouvent, et là où il parle de ce que je connais, de Dante par exemple, il a des vues remarquables.
    Mais sa sculpture, qui a des parties si belles, me laisse sur je ne sais quelle insatisfaction... Elle ne me donne qu'un plaisir incomplet : il n'y a que des morceaux ! Jamais Rodin ne communique cette impression d'étreindre, d'embrasser dans un large mouvement d'espace un ensemble de formes, ce qui est le propre de la sculpture, si supérieure en cela aux représentations du peintre. Dans sa "Porte de l'Enfer", où il y a des fragments admirables, l'oeuvre, elle, est manquée ! Voilà ce qui fait la supériorité de Carpeaux. Je ne passe jamais le Pont Royal sans un regard ravi sur son groupe du Pavillon de Flore ! Comment ce Carpeaux a-t-il pu être le contemporain de votre Courbet ? Carpeaux, c'est un artiste de notre XVIIIème !
    - Oui, reprend Léon, il fait songer à Clodion".
    Et sans doute telle statuette de Clodion qui représente une pariade humaine lui remet-elle en mémoire une scène "extraordinaire" dont lui, Daudet, avait été, dans l'atelier de Rodin, le témoin :
    - Il faisait presque nuit... Sur le plateau, deux modèles, deux femmes nues aux corps emmêlés... Rodin nous les donne à contempler en tournant autour d'elles, les caressant de sa grande barbe de satyre, éclairant les mouvements et les formes... avec une bougie ! C'était prodigieux ! Quelle vision dans cette quasi-obscurité, au milieu des ébauches de glaise recouvertes de linges mouillés !..."
    Et Daudet, à ce souvenir de sa jeunesse, de prendre Maurras à part pour lui conter je ne sais quelle histoire sur une élève de Rodin qui était devenue folle et à qui il avait fait un enfant...
    - Quoi, vous ne saviez pas ça ?...
    Mais Bainville vient d'entrer, en se frottant les mains : son article est fini..."

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (104)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Conversations : en voiture, avec Bainville...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Tirée d'un "Almanach de l'Action française", photo du grand escalier du siège de l'Action française, 1 rue du Boccador, que quittent ce soir-là Bainville, Daudet et Massis, ramenés chez eux par Alary, dans sa voiture : Bainville habite alors rue du Bac et Daudet rue Saint-Guillaume...

     

    De "Maurras et notre temps", d'Henri Massis, Tome II, pages 36/37/38 :

    "...Pujo, là-dessus, arrive avec sa "copie" : c'est l'heure où Maurras et lui vont s'entretenir du prochain numéro, celle où Daudet et Bainville rentrent dîner, car ils sont de vie régulière.
    Nous regagnons leur bureau. Bainville range ses journaux, remonte sa montre, et tandis que j'aide Léon à mettre sa pelisse, il lui raconte encore une histoire :
    "Savez-vous, cher ami, que c'est Georges V qui veut garder Macdonald ! Il l'adore, il ne peut se passer de sa compagnie ! Par contre, il déteste Baldwin, le chef des conservateurs, il ne peut pas le voir en peinture ! L'autre le ravit avec sa pipe, son air cordial, bon enfant, une sorte d'Herriot dans un moule écossais. Et voilà pourquoi l'Angleterre est livrée aux travaillistes !"
    Léon rit en entendant Bainville railler les rois; la chose lui arrive, mais non pas de moquer la monarchie.
    Nous descendons le grand escalier du Boccador : les "camelots" nous ouvrent la porte, la voiture d'Alary est là, qui nous attend. Nous y montons tous les trois...
    C'est l'heure charmante, celle où nous nous raccompagnons et nous déposons les uns chez les autres...
    La conversation continue...
    Léon parle de Naples où se passe son prochain roman, il en parle avec ivresse.
    Bainville, qui visita Naples à son retour de Grèce, dit combien il fut déçu de n'y trouver qu'un décor d'opéra, et de louer la beauté du paysage grec aux lignes d'une pureté sans seconde qui s'épousent et s'emmêlent dans une lumière divine !
    "Que nul peintre ne pourra jamais rendre, ajoute-t-il.
    - Il y faudrait de la musique, fait Léon.
    - Oui, dit Bainville. D'ailleurs, architecture, musique, c'est tout un !"
    Nous voilà devant les Tuileries, où l'exposition Degas vient de s'ouvrir.
    "Degas m'embête, dit Léon; ses danseuses, ses blanchisseuses, ses sujets m'assomment... Je suis allé les voir. Quel ennui !
    - Il ne faut jamais voir tout l'oeuvre d'un artiste, reprend Bainville : c'est comme si l'on était obligé de relire de bout en bout tous les livres d'un écrivain ! Il y a trois ans, j'ai vu la rétrospective de Courbet. "Quel effroyable imbécile ! me disais-je en sortant de là."
    Bainville tombe bien ! Il n'était pas là, tout à l'heure, quand Daudet parlait de Courbet avec Maurras. Mais Léon semble ne pas avoir entendu et ne répond rien... Nous sommes arrivés rue du Bac; Bainville nous dit gentiment "bonsoir"... J'accompagne Daudet jusqu'à la rue Saint-Guillaume, et je l'entends encore me dire, dans la nuit de la voiture, avec bonne humeur :
    "Maurras, quelle tête politique ! Mais ses idées littéraires, ah ça, non !".
    Et comme j'allais lui répondre que toute la politique de Maurras est sortie de son esthétique, l'auto s'était arrêtée devant le 33 de la rue Saint-Guillaume.
    Oui, une soirée pareille à tant d'autres que j'ai vécue déjà... Mais quand tout cela aussi n'existera plus, qui pourra jamais l'imaginer ?..."

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Posté sur tweeter par Destination Télé (dont l'excellente devise est empruntée à Solénitsyne : "Crois tes yeux, pas tes oreilles") :

    "Hallucinant ! 9h actuellement sur France Inter : Un débat entre Jean-Michel Aphatie et Pablo Pillaud-Vivien animé par Nicolas Demorand. Ils sont d’accord sur tout : c’est la faute de «l’extrême droite» !

    • Première réaction, de Destination Télé :

    "Rigolez pas, c'est avec votre pognon !" (Coluche)...

    • Deuxième réaction, de Goldnadel :

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    1. À Sciences Po Paris,  le Collectif Nemesis et l'Uni font face aux insoumis (?) venus voir Jean-Luc Mélenchon. Commentaire de Goldnadel :

    "Le peuple français se réveille. Tard , mais il se réveille. Mélenchon, Hassan, Portes dans les poubelles de l’Histoire. Le fascisme rouge et vert ne passera pas. Eux ou Nous."
     

    (extrait vidéo 0'16)

    https://x.com/GWGoldnadel/status/1782551212895650028

    Image

    (ndlr : "2010" pour rappeler à Méluche ses propos de l'époque, avant sa conversion à l'islamo-gauchisme...)

     

    1 BIS. Toujours à propos de Sciences Po  Paris, l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :

    "A @sciencespo, @JLMelenchon, entre grandiloquence et indécence, a fait l’éloge de l’insoumission devant des étudiants soumis à tous les conformismes. Le temple du politiquement correct grimé en comité révolutionnaire, le tout pour 15 000 euros par an, ça fait cher le frisson... Dans les amphis, la liberté d'expression politique est interdite, sauf pour la gauche radicale..."

    (extrait vidéo 3'51)

    https://x.com/vtremolet/status/1782667914400731234

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    3. Le faux pas de Gabriel Attal et la réaction plein de bon sens - et si juste - de Gabrielle Cluzel... Nous avons deux ou trois fois, ici-même, écrit que Attal (surtout dans le domaine scolaire) disait des choses justes et semblait voir les réalités telles qu'elles sont... Nous n'en sommes que plus libres pour dire que, là, quand il se donne en spectacle affligeant, faisant ami/ami avec des ados/pré ados au comportement déjà répréhensible, il atteint - et dépasse - le niveau zéro de la politique...

    De Gabrielle Cluzel :

    "Je ne comprends pas la séquence. Si ces adolescents sont là en raison d’un comportement répréhensible, pourquoi les mettre en avant, en faire des petites stars, faire mine de copiner avec eux, et rire de leurs insolences ?"

    (extrait vidéo 2'24)

    https://x.com/gabriellecluzel/status/1782400668927512864

    "Ma mère m'a obligé": les réticences de jeunes en internat face à Gabriel  Attal

    Déjà, ce minot "à problèmes" (puisqu'il est là), répond insolemment au Ministre, qui lui demande pourquoi il a accepté (!) de venir  : "Ma mère m'a obligé...".

    Et le Ministre, et son entourage, de prendre la chose sur un ton badin...

    Rappelons-leur le dicton médiéval :

    "Oignez vilain, il vous poindra;

    Poignez vilain, il vous oindra"

     

    4. Dans Boulevard Voltaire, retour sur la scandaleuse manifestation afghane en plein Paris, et Ses violences inadmissibles...

    AFGHHANS PARIS

    afghans paris manif capture ecran

     

     

    5. Sur PolemiaDes journalistes ont voulu accuser #Philippe, sauvagement tué à #GrandeSynthe, de pédophilie. Ces menteurs sont des habitués de la manipulation médiatique quand il s’agit de salir les Français autochtones...

    https://www.polemia.com/accusations-de-pedophilie-contre-philippe-tue-a-grande-synthe-la-fabrique-du-mensonge-mediatique/

     

    6. Trouvé sur tweeter : lieux où des églises ont été soit vandalisées soit, carrément, incendiées ces derniers temps...

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    7. Pour qui veut savoir ce qu'est, ce que veut, ce que fait SOS CALVAIRES... Rencontre avec Alexandre Caillé sur RCF Anjou :

     

     

    À DEMAIN !

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