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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans les Ephémérides, cette semaine....

    · Dimanche : Couronnement d'Hugues Capet. Fondation de Québec. Mort de Marie de Médicis. Sadowa. Début du drame de Mers-el-Kébir.

    · Lundi : Mort de Chateaubriand.

    · Mardi : Prise d'Alger. Mort de Bernanos.

    · Mercredi : Fin de la bataille de Wagram. Première vaccination contre la rage. Naissance de Marc Bloch. Création du Parc national de La Vanoise. Mort de Claude Simon.

    · Jeudi : Entrevue de Tilsit. Naissance de Jacquard. Assassinat de Georges Mandel.

    · Vendredi : Naissance de La Fontaine. Retour définitif de Louis XVIII à Paris.

    · Samedi : Libération de Caen.

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  • Amitié d'AF : à Aix, dimanche 7 mars, autour de nos ami les Bertran de Balanda...

    lfar christianisme.jpgBonjour à tous !

    Hugues de Balanda vient de m'envoyer un message : "...nous faisons dire une messe à la cathédrale d'Aix le dimanche 7 mars à 10h30 pour Guy, Hubert et maman... qui sont morts à peu près à la même date..."

    Bien entendu, j'y serai, avec au moins un membre de la Rédaction.

    Pour ceux qui ne connaissaient pas Hubert, il s'agit de notre ami et camarade militant Hubert de Lapeyrouse, qui avait épousé Bénédicte, l'une des soeurs de Guy...

    Au 7 mars donc, à Aix, pour ceux qui pourront être présents !

    François Davin, Blogmestre

  • Petites phrases, qui en disent long, entendues sur FR3.....

              Comme il est peu commode, voire impossible, de "raconter" une émission qui dure une heure quarante cinq (1), et dont le seul défaut est l'heure tardive de diffusion (2), voici simplement quelques unes des "perles" prononcées ce soir-là par Alain Finkielkraut:

    -"Nous sommes des héritiers..."

    -Plusieurs mandats successifs (le dernier de Mitterand et les deux de Chirac) étaient des mandats de "présidence au fil de l'eau...accompagnement des processus....gestion des conséquences....fatalisme généralisé...."

    -Lapsus révélateur!: lorsque Finkielkraut parle des IUFM (Institut Universitaires de Formation des Maîtres), il les appelle "institut universitaire de formatage des maîtres": savoureux! mais le plus savoureux est encore que personne ne l'ait remarqué!....

    -"La gauche en vient à défendre des avantages acquis, donc des inégalités, et ça c'et une des causes profondes de la crise dans laquelle la gauche est plongée..."

    -Lorsque Quiniou dit: "Je crois que les Nations sont appelées à disparaître...", "pas moi..." reprend Finkielkraut.....

    -"On assiste au découplage de l'identité et de la nationalité.....regardez Télérama: est français celui qui a un passeport français, celui que l'Etat déclare tel, et Télérama trouve que c'est merveilleux parce que ce n'est pas excluant; donc pour accueillir tout le monde il faut n'être rien...Le grand danger c'est cette rencontre du refus français d'être dans une partie des élites (3) et du refus d'être français massivement affirmé par des gens qui vivent sur le sol de la France.

    -"L'immigration n'est une chance pour la France que si les immigrés vivent la France comme une chance pour eux.

    -Il faut donner des repères...Souvenez-vous de ce que disait toujours le père de Camus: "Un homme, ça s'empêche"....

    -Nous sommes engagés dans un processus de dé-civilisation.....N'oublions pas les ouvriers, n'oublions pas les provinces, n'oublions pas la France....Or, en fait, on ne s'intéresse plus qu'aux banlieues, alors que la mondialisation démolit notre héritage.....Voyez ce qui s'est passé à Alès avec la disparition de l'entreprise Pleyel....

              On le savait, mais chacune de ses apparitions le confirme encore un peu plus: Alain Finkielkraut est aujourd'hui l'un des esprits les plus lucides sur la situation actuelle. Son "évolution" se poursuit: il nous reserve peut-être encore de bonnes surprises, et n'a peut-être pas fini de nous étonner....N'a-t-il pas déclaré récemment que nous étions la première génération dont les élites seraient "sans culture", et qu'il voyait là le mouvement de la démocratie?....

    (1): "Ce soir ou jamais" du mardi 18 décembre 2007 ("Quatre philosophes regardent 2007 et envisagent l'avenir"). Intervenants: Daniel Bensaïd, Yvon Quiniou, Marcel Gauchet et Alain Finkielkraut. Présenté par Frédéric Taddéi. 

    (2): Le lundi 4 juin 2007, "Ce soir ou jamais" a reçu le prix de la meilleure émission TV de l’année, lors du Grand Prix des Médias 2007 organisé par le magazine CB News. Décerné par un jury de professionnels des médias, ce prix salue l’innovation, la richesse et l’ambition du seul magazine culturel quotidien à la télévision.

    (3): comme plus haut pour la notion "nous sommes des héritiers", on pense évidemment à Maurras et au titre de son ouvrage: "Quand les Français ne s'aimaient pas."...

  • LIVRE • Etonnant Benoît Rayski

     

    par Anne Bernet

    Nous avons aimé cette excellente recension d'Anne Bernet. Nous préciserons simplement que Benoît Rayski est aujourd'hui collaborateur régulier de Causeur. LFAR

     

    anne bernet.pngVoici l’un des livres les plus inattendus, et les plus réconfortants, de cet automne.

    Fils d’Adam Rayski, responsable des MOI, mouvement communiste regroupant les immigrés, pendant l’Occupation, journaliste de gauche, Benoît Rayski, et il n’y a aucune raison de le lui reprocher, a assumé toute sa vie ses origines juives et polonaises, ainsi que ses engagements rouges. Il les a assumés avec « bonheur », « vanité ». Ces choix entraînaient le rejet d’une France « réactionnaire », catholique, nostalgique de son passé royal, avec laquelle il ne se prétendait aucun lien. Il n’y avait pas de raison que cela change.

    Jusqu’au jour où Benoît Rayski a découvert que l’antisémitisme qu’il n’avait cessé de combattre refleurissait effectivement en France, mais pas dans ces milieux dits d’extrême droite qu’il avait appris à détester. Et que cet antisémitisme-là ne devait sous aucun prétexte être dénoncé ni stigmatisé, quelles que fussent les atrocités dont il se rendait coupable. Alors, parce que, par tempérament, il est de ceux qui se battent au lieu de ramper, une saine et sainte colère l’a envahi devant les hypocrisies, les mensonges, les calculs, les lâchetés et les veuleries du pouvoir, des intellectuels, des médias, de tous ceux qui s’étaient appropriés les rênes du pays depuis des années et désormais baissaient la tête, déjà soumis, face à un Islam de plus en plus menaçant. Et soudain, Rayski a découvert ce qu’il se cachait depuis son enfance : il aimait la France, celle de Brocéliande et de Viviane, de Rocamadour et de la Vierge Marie, de tous ces lieux où souffle l’esprit, et il la défendrait.

    Il faut du courage pour confesser ses erreurs, ses fourvoiements, avouer une admiration trop longtemps tue pour les bâtisseurs de cathédrales, Jeanne d’Arc, Louis XIV, Barrès, Maurras, Venner, tendre la main à ceux qu’hier, l’on prenait pour des adversaires irréconciliables. Du courage, Rayski n’en manque pas, d’intelligence non plus. Face au péril commun, il va à l’essentiel, dans une langue superbe, parfois imprécatoire. Son livre lui vaudra des ennemis implacables parmi ses compagnons de route d’hier, mais, en le refermant, ému, l’on a envie, du fond du cœur, de lui dire merci. 

    Comment je suis devenu un sale Français, de Benoît Rayski, Le Rocher, 160p., 16,90 euros.

  • Coronavirus - Martigues : Gaby Charroux, maire communiste sortant, annule son meeting...

    Le maire sortant de Martigues et candidat à sa succession Gaby Charroux a annoncé l’annulation de son meeting, qui était prévu jeudi soir. Il veut faire croire que cette annulation est motivée en partie par l’affluence attendue ("Nous étions 1200 en 2014") alors qu'est interdite tout réunion de plus de mille personnes...

    Mais on n'est pas obligé de le croire sur parole : il peut y avoir bien d'autres raisons qui motivent cette annulation, notamment la crainte de n'avoir, au contraire, que très peu de personnes, par peur du Covid 19...

    Et la campagne électorale, cette fois-ci, a été et reste plus rude que les fois précédentes...

    Le maire sortant de Martigues et candidat à sa succession Gaby Charroux

    Pour nous, ceci n'est donc qu'une péripétie sans importance. On sait que ce qui nous intéresse le plus est le sort de la très belle Maison de Maurras, au Chemin de Paradis; une Bastide que, depuis l'arrivée de Charroux aux commandes, la très riche mairie de Martigues, laisse littéralement pourrir sur pied : fermée au public, jamais ouverte, donc jamais aérée, jamais chauffée, depuis des années, dans cette ville construite "dans l'eau".

    Un tel scandale, un tel crime contre le Patrimoine et la Mémoire suffisent, pour nous, à condamner ce maire et son équipe, qui ont délibérément laisser se dégrader un édifice historique et patrimonial de première importance, pour de basses raisons de mesquinerie et de sectarisme remontant à l'époque heureusement révolue du Staline "petit père des peuples" !

    On sait que, il y a quelques mois, 850.000 euros ont été débloqués pour restaurer un monument qu'il eût été bien plus simple de ne pas laisser se dégrader ! Les naïfs y ont vu un geste de bonne volonté de la mairie, et en ont presque pleuré de joie : les pauvres ! Ou : peuchère, en provençal...

    Les promesses, c'est bien connu, n'engagent que ceux qui les croient. Et nous, avec une mairie et un maire pareil, nous ne croyons plus que ce que nous voyons. Et ce que nous voyons c'est un homme sectaire, à la tête d'une équipe sectaire, tous indifférents à l'exceptionnelle richesse du Patrimoine dont ils ont la garde, et qui ont laissé se dégrader, peut-être d'une façon difficilement rattrapable, l'un des rares monuments d'exception de la ville de Martigues.

    Déjà, cela, c'est un crime.

    Dont nous accusons Gaby Charroux et son équipe.

    Après, on verra bien ce qui se passera, et ce qu'il y aura lieu de faire...

    Mais dès maintenant, et depuis septembre sur lafautearousseau, l'accusation est portée. En attendant le jour où ce sera l'heure de demander des comptes...

    lafautearousseau

  • Notre ami Jean-François Mattéi, présent ! : 4. Le premier des Trois Grands Textes tirés de Le Regard vide

    MATTEI 1.jpgA partir de ce mardi, 24 mars, lafautearousseau rendra hommage à son ami, Jean-François Mattéi, disparu trop tôt, et brutalement, ce triste 24 mars 2014. 

    Au moyen de textes et de vidéos, nous remettrons en première place, en cette triste période anniversaire de son décès, ce que nous proposons en permanence sur notre quotidien qu'il aimait et qu'il lisait, et pour lequel il avait accepté de tenir une chronique, promesse que la maladie seule l'empêcha de tenir...

    Nous remettrons donc "en avant" la magistrale vidéo de sa dernière prise de parole en public (ainsi que deux autres vidéos, enregistrements des Cafés politiques de lafautearousseau auxquels il participait chaque année); et des extraits significatifs de son non moins magistral Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, dont trois constituent autant de nos Grands Textes...

    En ces temps de confinement, la remise "en première place" de ces documents en stock dans le magasin, si l'on nous passe l'expression, nous permettra d'abord de marquer la fidélité à nos amis, dont - la formule est de Maurras - "le meilleur... subsiste lorsque le matériel disparaît tout entier" et de montrer que nous n'oublions, pas, que nous n'oublions personne...

    Mais aussi, le lectorat de lafautearousseau ayant fortement augmenté depuis septembre dernier, nous pensons que ce sera là une bonne occasion pour les jeunes - qui n'ont pas eu la possibilité de connaître Jean-François Mattéi - de parfaire et d'approfondir leur formation doctrinale, en écoutant un Maître, tout simplement. Et, ainsi, nous pensons faire oeuvre utile...

    Aujourd'hui, le premier de nos trois Grands Textes tirés de Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne... :

    GRANDS TEXTES XIV

    Demain : la première des deux vidéos de Jean-François Mattéi au Cafés politiques de lafautearousseau : L'avènement de la sous-culture...

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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI d’avoir écrit "Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne". Il y dit un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

    Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     

    Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, de Jean-François Mattéi. Flammarion, 302 pages, 19 euros.

    lafautearousseau

  • 1970 : le premier Festival interceltique de Lorient...

    Il n'aura pas lieu cette année - reporté en 2021... - mais lafautearousseau veut rendre hommage à l'extraordinaire mobilisation populaire que représente, depuis 1970, ce Festival de la musique et de la culture bretonne mais aussi des nations d'implantation celte dans les îles britanniques (Écosse, Pays de Galles, Cornouailles, Île de Man, Irlande) et dans le nord de l'Espagne (Galice et Asturies)...
     
    Parce que "Tout ce qui est Racines est bon !..."

     

    En cliquant sur "You Tube", avant-dernière icône, en bas à droite, vous verrez apparaître les icônes vous permettant d'écouter, morceaux par morceaux, l'intégralité de la "Nuit", c'est-à-dire largement plus d'une heure !...

     

    (Voici deux rapides aperçus du Festival de 2011, sur lafautearousseau : Lorient 2011 (I) et Lorient 2011 (II))

     

    "Les Celtes", c'est le socle de la France. Si le peuple Basque est bien le premier peuplement historique attesté de notre pays (il couvrait à l'époque une zone bien plus étendue que "le Pays basque" actuel...), les Celtes, qui arrivèrent après eux, recouvrirent à peu près les deux-tiers de l'Europe, centrale et occidentale. C'était un peuple courageux au combat, inventif (le tonneau, le pantalon, la moissonneuse...), soucieux de l'hygiène corporelle : c'est lui qui formait cette soixantaine de tribus dont parle César dans son De Bello Gallico (La Guerre des Gaules). Et, si la romanisation du pays fut si féconde et si heureuse, si elle réussit mieux encore chez nous que partout ailleurs, c'est parce que Rome et les trésors qu'elle apportait trouva dans le peuple Celte, son inventivité, son"génie", le meilleur terreau qu'il était possible de trouver : l'héritage de Rome, elle-même héritière de la Grèce, s'épanouit ainsi dans la si brillante civilisation gallo-romaine, la culture Celte absorbant par ailleurs la religion chrétienne assez naturellement, car elle était marquée par un sens fort de la transcendance et de l'espérance dès son origine.

    La Lutèce de la tribu des Parisii devint notre capitale, mais nous en avions trois autres, dès nos origines et avant même que la France n'existât en tant que telle : Athènes, Rome et Jérusalem...

    Honorer la "celtitude" est donc tout sauf du folklore. C'est "tenir serré le lien qui nous tient réuni aux pères de notre esprit et de notre goût" (Charles Maurras); et c'est retrouver "le chemin qui conduit chez nous", pour reprendre la magnifique phrase du Philèbe de Platon, par laquelle Jean-François Mattei a choisi de clore son magistral Essai Le regard vide / Essai sur l'épuisement de la culture européenne...

     

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    http://www.festival-interceltique.bzh/ 

    lafautearousseau

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. À Moscou, on vient d'arrêter un islamiste à qui Macron avait donné cartes de séjour et de Sécurité sociale. Il s'agit d'un tchétchène, Aslambek Ezhaev, qui faisait la promotion du califat mondial et finançait Daesh.

    En France notre Système pourri, et son chef Macron, transforment notre pays en poubelle du monde, mais en Russie, avec Poutine, on ne plaisante pas avec "la sécurité des biens et des personnes", qui est le premier rôle à remplir par un État digne de ce nom. 

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    2. Interdire l'écriture inclusive ! D'accord avec Kevin Bossuet :

    Kevin Bossuet
     
    Oui, en français, le masculin l'emporte sur le féminin; mais avec l'#ecritureinclusive, c'est la bêtise qui l'emporte sur le bon sens ! Cela ne fait aucun doute, il faut l’interdire !

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    2 BIS. ...ou alors, si l'on ne veut pas l'interdire, la rendre OBLIGATOIRE pour tous ceux qui en font la promotion : obliger par exemple Le Monde, Libé et autres journaux du même tonneau à paraître intégralement en "inclusive" (c'est ce que suggérait, d'ailleurs, finement Alain Finkielkraut). En moins d'une semaine, ils perdraient le peu qu'il leur reste de lecteurs, et l'affaire serait réglée !...

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    2 TER. Après tout, Alphonse Karr demandait bien aux assassins de commencer eux-mêmes à supprimer la peine de mort : pourquoi ne demanderions-nous pas aux foldingues qui essaient de promouvoir leur cinglerie de ne plus parler ou écrire eux-même qu'en "inclusive" ?

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    5. L'assassin islamiste de Rambouillet, d'abord simple clandestin, puis radicalisé, venait d'être régularisé. Andréa Kotarac a raison de dénoncer ce crime du Système :

    "Quand une personne dit qu’il faut venger le prophète à la suite de l’assassinat de Samuel Paty et qu’il est régularisé deux mois plus tard, peut-on dire que cette situation est normale ?" :

     
    (extrait vidéo 1'03)

    https://twitter.com/AndreaKotarac/status/1389277777904472072?s=20

     

    6.  Excellent Jean-Pierre Fabre-Bernadac, capitaine de gendarmerie à la retraite, dans HDPros : "Agnès Pannier-Runacher nous a dit que nous étions des gens en charentaises... mais pendant 20 à 40 ans d'une vie, nous avons été en rangers... Je pense qu'elle pantouflera plus vite que nous..." :

    (extrait vidéo 0'58)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1389130792257867777?s=20

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    7.                                             #saccageparis

    Paris bobo, Paris pas beau !

    Pour les visiteurs qui arrivent Gare Montparnasse, l'horreur commence dès la descente du train avec les abords de la gare, totalement ravagés. C’est à peine croyable : tout est cassé, souillé, délabré...

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    7 BIS. La rage légitime de Bercoff face à un tel saccage : les connaisseurs apprécieront son allusion à une célèbre formule de Maurras...

    André Bercoff
    Merci #AnneHidalgo, pour avoir fait en quelques années de la capitale du monde un #Paris de merde. Il paraît que vous rêvez d’en faire de même avec la #France. Tous les désespoirs seraient-ils permis ?

     

    À DEMAIN !

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (174)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Poincaré, "le point faible, et nullement carré...". Et pourtant...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    C'est dans "Député de Paris" (page 136) que se trouve ce mot ironique, peu flatteur et même cruel, comme savait si bien les inventer Daudet.
    Pourtant, lors de l'affaire de l'occupation de la Ruhr, Daudet fut, à la Chambre, le seul à soutenir Poincaré...

    Dans "Paris vécu" (Première série, Rive droite, page 149) Daudet évoque très rapidement - lorsqu'il parle, par contre, très longuement de l'Académie Goncourt -ses "démêlés" avec Poincaré :

    "...Une fois l'an, au mois de janvier, au déjeuner qui suit l'attribution du prix, on invite Poincaré, qui plaida pour notre Académie et obtint, des tribunaux, la réalisation du voeu des Goncourt.
    Depuis mes démêlés avec ce bizarre personnage, qui m'a contraint finalement à l'exil, pour crime de paternité (1) après m'avoir dû en 1922 la présidence du Conseil et avoir été soutenu, par moi seul, à la Chambre, au moment de l'occupation de la Ruhr (séances du 17 décembre 1922 et du 9 janvier 1923) je ne vais plus à ce repas..."

    (1) : allusion à l'assassinat du fils de Léon Daudet, Philippe Daudet, alors âgé de quatorze ans, par les anarchistes, manipulés par la police politique...

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    De Raymond Poincaré...

    1. "Dimanche, 28 octobre 1917… Depuis le début de la guerre, Léon Daudet et Charles Maurras ont oublié leur haine contre la République et les républicains, pour ne plus penser qu'à la France..." (Extrait des Mémoires de Poincaré, Au service de la France, tome IX, L'Année trouble.) 

    2. 1936 : une réflexion "royaliste" de l'ancien Président de la République :
    "Maintenant que j'ai, hélas, le temps de méditer, je me demande si l'erreur initial de la France ne remonte pas à l'exécution de Louis XVI..." (Raymond Poincaré, président de la IIIème République, dans les derniers jours de sa vie, à un visiteur (in "La Revue de Paris", 15 décembre 1936)

  • Le Testament politique de Louis XVI...

     
                Concilier l'héritage de la monarchie française avec les idées nouvelles, au milieu d'évènements auquels nul n'était préparé....
     
                Voici réunis et présentés pour la première fois, dans leur ensemble, les testaments et manifestes rédigés de la main de Louis XVI.
                On découvrira dans ce recueil une pièce exceptionnelle : le fac-similé de la Déclaration du roi adressée à tous les Français à sa sortie de Paris, écrite avant son arrestation à Varennes dans la nuit du 21 au 22 juin 1791 (dont l'original a été retrouvé, aux Etats-Unis, en mai 2009, par un collectionneur français, Gérard Lhéritier).
     
                Ce document majeur constitue le testament politique de Louis XVI ; il est accompagné des " feuilles retranchées " (dues au comte de Provence, futur Louis XVIII).
               
                Ce volume contient également le testament moral de Louis XVI rédigé à la prison du Temple et, en annexe, celui de Marie-Antoinette.  
               
                Dans son introduction, Jacques de Saint Victor (ci dessous) raconte la fabuleuse épopée du manuscrit de la Déclaration du roi et, dans sa présentation, Jean- Christian Petitfils montre que ces testaments et manifestes permettent de comprendre la vraie personnalité de Louis XVI, guillotiné le 21 janvier 1793. 
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                 Mais le plus important reste la leçon politque que l'on peut tirer de ce texte. L'éclairage qu'apporte Jacques de Saint Victor -nouveau pour beaucoup, victimes du mensonge et du travestissement officiel de notre Histoire- mérite que l'on y revienne quelques instants: voilà pourquoi il nous a  semblé utile, en présentant ce nouvel ouvrage à deux mains, de reproduire, ci après, le très bon texte qu'avait publié le même Jacques de Saint Victor dans Le Figaro, le 19 mai 2009....   

                  Confirmation(s) pour les uns, révélation(s) pour les autres....       

     
     
     
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     Éditions des Équateurs, 106 pages, 18 euros
     
                                                                                                
     
                Avant de fuir (nous préférons, on le sait, le terme de "s'évader", ndlr) en juin 1791, le roi de France avait rédigé un texte pour se justifier. Le manuscrit, qui avait disparu, a été découvert aux États-Unis. Il avait disparu depuis la Révolution française. Il se cachait dans une collection américaine où il vient d'être acquis par un Français, collectionneur de manuscrits anciens.
     

                Le testament politique de Louis XVI est une œuvre politique majeure, datant de la fuite à Varennes, dans la nuit du 20 juin au 21 juin 1791. Avant de partir, Louis XVI a probablement quelques scrupules. Il pense enfin pouvoir échapper à l'Assemblée constituante mais il ne veut pas quitter Paris sans laisser un document expliquant les raisons de sa fuite. Il entend s'adresser à son peuple. Aussi rédige-t-il cette Déclaration à tous les Français, un manuscrit de seize pages in quarto, qui deviendra, selon la tradition historique, son «testament politique» (à ne pas confondre avec le testament qu'il rédigera dans la prison du Temple avant de monter sur l'échafaud et qui est plus personnel et moral). Le roi demandera à La Porte, son intendant, de déposer le lendemain de sa fuite cette Déclaration sur le bureau du président de l'Assemblée, qui est alors Alexandre de Beauharnais. L'histoire se télescope : celui qui recueille le testament du dernier roi de l'Ancien Régime n'est autre que le premier époux de Joséphine, la future impératrice des Français ! Le monde est petit.

                Dans ce texte long et parfois assez mal structuré, Louis XVI entend exprimer sa conception politique la plus profonde. Au moment de le rédiger, il se sent libéré des contraintes, des faux-semblants et des réserves qu'il a toujours dû s'imposer depuis le début de la Révolution. Il déclare même, au moment de partir, qu'«une fois le cul sur la selle, il serait tout autre». Se voyant déjà loin de Paris et de l'Assemblée, il livre sa véritable conception des événements révolutionnaires, depuis la réunion des États généraux, et exprime son idéal politique, une monarchie constitutionnelle avec un monarque puissant.

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    Louis d'or à l'effigie de Louis XVI
     
     

               C'est donc un texte d'une portée considérable. Dans sa biographie de Louis XVI, Jean-Christian Petitfils, insiste à juste titre sur son caractère essentiel pour bien comprendre l'évolution de la pensée du monarque : «La plupart des historiens, écrit Petitfils à propos de la déclaration royale, ne lui ont pas donné l'importance qu'elle mérite. Ils l'ont soit négligée, soit hâtivement lue et commentée» (1). Son contenu n'était en effet pas ignoré des savants, dans la mesure où le texte a été reproduit dans de nombreux documents parlementaires, notamment les Archives parlementaires (publiées sous le Second Empire), mais l'original avait disparu. C'est lui qui vient enfin d'être retrouvé. Il ne fait aucun doute qu'il s'agit du document authentique. Son acquéreur, Gérard Lhéritier, président de la société Aristophil, une société qui achète des manuscrits anciens et propose ensuite à des collectionneurs de devenir en partie propriétaires de ces documents (tout en les conservant dans son Musée des lettres et manuscrits), insiste sur son caractère unique. «C'est une pièce exceptionnelle, vibrante d'histoire, que nos experts ont pu retrouver aux États-Unis.» Cette certitude est confirmée par des spécialistes de grand renom, comme Thierry Bodin, expert en autographes près la cour d'appel de Paris. Pour ce dernier, la paternité du document est évidente. «C'est la signature du roi et, surtout, il a été paraphé et signé par le président de l'Assemblée nationale, Alexandre de Beauharnais.» D'autant que la prise de Gérard Lhéritier est double. Il y a non seulement le document en lui-même mais un autre manuscrit de huit pages rédigées par le propre frère de Louis XVI, le comte de Provence, futur Louis XVIII. Ce texte avait été demandé par le roi à son frère peu de temps avant son départ, afin que celui-ci retrace les injustices subies par la famille royale depuis 1789. C'était une manière d'impliquer le comte de Provence dans le projet de fuite et le contraindre, par la même occasion, de quitter Paris le même jour (le roi craignait que son frère, qui n'avait pas toujours été tendre avec le couple royal, ne cherche à profiter de son départ pour se hisser sur le trône). Jugées trop agressives à l'égard de l'Assemblée, les remarques du comte de Provence ne furent pas toutes reprises par Louis XVI, qui commentera puis écartera ces huit pages.

    Pièce à charge lors du procès du roi.

                Comment un tel trésor a-t-il pu s'évanouir dans la nature ? La plupart des historiens et des spécialistes avouent leur ignorance sur les circonstances de la disparition de ces documents capitaux. C'est un mystère digne du Da Vinci Code. Jean-Christian Petitfils rappelle que ce n'est pas le seul document officiel qui ait disparu sous la Révolution. Il suffit de songer, dans un autre registre, au vol des diamants de la Couronne. Selon Thierry Bodin, le document devait probablement avoir été conservé jusqu'au procès de Louis XVI qui s'ouvre en décembre 1792. «Il disparaît ensuite, sans laisser de trace.» Certains pensent qu'il aurait pu, au milieu du XIXe siècle, faire partie du fonds d'un collectionneur fameux, Étienne Charavay, mais il ne figure pas dans la vente des manuscrits de ce dernier. D'autres évoquent la possibilité qu'il ait été dans le fonds de Feuillet de Conches, autre collectionneur célèbre du XIXe siècle, qui a publié des Lettres et documents inédits de Louis XVI (1864-1873), mais où les documents les plus authentiques côtoient les faux les plus étonnants. Il faut se rendre à l'évidence : on ne sait pas comment le manuscrit a pu disparaître pour ensuite quitter le territoire. Son existence est signalée dans les années 1950, à l'occasion d'une vente Hennessy, mais le document original n'y figure pas. Puis on perd définitivement sa trace jusqu'à son acquisition aujourd'hui par la société Aristophil.

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                 Un mystère surprenant, alors même que ce texte a eu, dans la vie du monarque, un rôle on ne peut plus funeste.Car la Déclaration fut en effet une des pièces à charge lors du procès du roi sous la Terreur. Ainsi, le rapport d'accusation, lu par Lindet le 10 décembre 1792, à la Convention, le cite précisément et l'utilise pour prouver la duplicité du roi et ses mauvaises intentions. «C'était sans doute le Manifeste destiné à plonger la France dans les horreurs de la guerre civile, écrit Lindet. (…) Son Manifeste du 20 juin atteste ses intentions hostiles ; il voulait le renversement de l'État, puisqu'il ne voulait ni les lois, ni la Constitution qu'il avait juré de maintenir» (2). Indéniablement, cette Déclaration a contribué à poser Louis XVI en ennemi de la Révolution.

                Mais que dit précisément le texte ? En réalité, le roi est loin d'avoir rédigé un brûlot contre-révolutionnaire. Il ne se résout certes pas à l'abaissement de la monarchie. Il juge que les réformes de l'Assemblée et l'attitude des clubs, «calomniateurs et incendiaires», ont porté atteinte à «la dignité de la Couronne de France». Il s'en prend notamment au refus, par l'Assemblée, de lui accorder un droit de veto absolu (il n'est que «relatif»), au poids excessif des comités de la Constituante, notamment le Comité des recherches qui exerce, selon le roi, «un véritable despotisme plus barbare et plus insupportable qu'aucun de ceux dont l'histoire ait jamais fait mention».

    Le monarque n'avait jamais été aussi conciliant.

                Le roi critique aussi l'excessive décentralisation, la suppression de son droit de grâce, etc. Mais, sur le plan social, il se rallie pourtant à la révolution juridique de l'été 1789 ; il ne rejette plus l'abolition des ordres, comme dans sa Déclaration du 23 juin 1789. Il admet l'égalité civile et insiste même sur les réformes qu'il avait cherché à faire, notamment en 1787, en matière fiscale, afin que les privilégiés ne bénéficient plus d'exemptions indues. Il conclut, sur le ton de l'époque : «Français, et vous surtout Parisiens (…), revenez à votre roi ; il sera toujours votre père, votre meilleur ami.»La rédaction du texte lui a pris à peu près quatre ou cinq mois de réflexion. Il y a travaillé seul, à l'insu de ses ministres, et il n'y associera son frère qu'à la dernière minute, le samedi 18 juin, comme en témoigne ce dernier. On sait comment tout cela finira. Son arrestation à Varennes va, comme le rappelle Mona Ozouf, se révéler fatale pour la monarchie (3). La déclaration du roi se montrera bien incapable de lui sauver la mise. Bien au contraire. Le prestige de la monarchie sera pour jamais terni par cette équipée malheureuse. Pourtant, comme le remarque à juste titre Jean-Christian Petitfils, ce testament politique de Louis XVI prouve que le roi n'avait jamais été aussi conciliant. C'est ce triste paradoxe que met en évidence le document laissé à l'Assemblée : «Jamais Louis XVI n'avait été aussi proche de la Révolution qu'en fuyant la capitale. Sur la route de Varennes, il était devenu un souverain constitutionnel, à la recherche, hélas, d'une impossible Constitution» (4). De toute cette histoire tragique, il ne reste plus aujourd'hui qu'un seul témoignage, ce manuscrit oublié.

    (1) «Louis XVI», Perrin, 2005, p. 810.

    (2) «Moniteur», tome XV, p. 715.

    (3) «Varennes, la mort de la royauté (21 juin 1791)», Gallimard, 2008.

    (4) «Louis XVI», Perrin 2005, p. 885.

     

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    La dernière page du manuscrit, qui en compte seize en tout, racheté par un collectionneur français. Louis XVI termine son message par ces mots : « Français, et vous surtout Parisiens, vous habitants d'une ville que les ancêtres de Sa Majesté se plaisaient à appeler la bonne ville de Paris, méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi, il sera toujours votre père, votre meilleur ami. Quel plaisir n'aura-t-il pas d'oublier toutes ses injures personnelles, et de se revoir au milieu de vous lorsqu'une Constitution qu'il aura acceptée librement fera que notre sainte religion sera respectée, que le gouvernement sera établi sur un pied stable et utile par son action, que les biens et l'état de chacun ne seront plus troublés, que les lois ne seront plus enfreintes impunément, et qu'enfin la liberté sera posée sur des bases fermes et inébranlables. A Paris, le 20 juin 1791, Louis.»
  • Nouvelles du Blog : à propos de nos ”Annonces France entière...”...

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             Depuis plusieurs années, lafauteraousseau ne vous laisse pas tomber durant les vacances, et reste fidèle au poste, avec tous ceux qui ont le temps et l'envie de rester branchés sur le quotidien, d'y réfléchir, de débattre afin de proposer des solutions etc.... Qu'il se soit agi de rendre compte du très important voyage du prince Jean au Tadjikistan, des émeutes londoniennes de Tottenham, de l'effondrement des Bourses etc... nous avons toujours été là pour réagir en temps réel, comme on dit aujourd'hui....

              Nous adoptons cependant une sorte de rythme d'été, suspendant, par exemple, en juillet/août, nos annonces des réunions, conférences, expositions et activités diverses....  puisque, de toutes façons, celles-ci se réduisent à presque rien pendant ces deux mois. Mais nous allons, bien évidemment, recommencer, et dès le début septembre, à les republier quotidiennement.

              Nous le ferons comme depuis le début, c'est-à-dire avec un réel esprit d'ouverture envers tout ce qui se réalise d'intéressant dans la mouvance royaliste, en vue de diffuser au maximum les opinions et les prises de position qui sont les nôtres, ou que nous faisons nôtres : nous annonçons aussi bien les Mercredi de la Nar, que les Vendredi du Craf ou les activités de la Restauration nationale; nous annonçons les déplacements et interventions de personnalités, comme Yvan Blot ou Jean-François Mattéi, ainsi que différents colloques (sur Bainville, sur Soljénitsyne, sur l'Europe...) dont nous sommes informés; nous annonçons, évidemment, tout ce qui se fait, à l'occasion du 21 janvier, pour rappeler que l'assassinat de Louis XVI est l'acte fondateur des Totalitarismes modernes; et tout ce qui se fait à l'occasion de la Fête de Jeanne d'Arc, au cours de laquelle est exaltée la notion de Légitimité.... Nous annonçons, enfin, des manifestations culturelles, donc moins directement politiques, mais qui vont dans le sens de l'affirmation des valeurs de notre Culture, de nos Traditions, de notre Civilisation française. Et la liste n'est pas limitative....

                Il n'y a que deux conditions pour figurer dans cette liste d'Activités partout en France, mais il est impératif de les remplir, et elles ne sont pas négociables :

    1. Que toute action, manifestation etc... soit organisée par des groupes ou des personnes en pleine union avec la Famille de France, le Prince Jean, la Princesse Philomèna et le Prince Gaston, espoir et recours pour la France dans la Crise que nous traversons et qui, malheureusement, ne va aller qu'en s'aggravant.....

    2.  Qu'il s'agisse d'actions "sans nostalgie ni folklore", comme le disait Pierre Debray, tout entières tournées vers la promotion d'un royalisme raisonnable et intelligent, et donc propres à assurer la progression de nos propositions dans l'opinion. Donc, résolument modernes dans leur forme, et tout entières tournées vers la seule recherche du Bien commun, sans cultiver de vaines nostalgies, des regrets stériles ou des querelles périmées d'un passé de toutes façons révolu....

                Quand lafautearousseau est arrivé sur le Net, nous n'étions ni les premiers, ni les seuls à proposer le royalisme. Afin de ne pas empiéter sur les plates-bandes des autres, et cherchant à ne pas simplement redire ce qui se trouvait déjà ailleurs, nous avons tâché de nous distinguer d'au moins trois façons, qui confèrent au Blog son originalité :

    1. D'abord, une parution quotidienne, sept jours sur sept et douze mois sur douze, afin de proposer une réflexion et une réaction qui ne s'arrête jamais : un véritable quotidien royaliste sur le Net, proposant trois notes par jour tirées de son propre fond. Certes, des textes et documents venus d'ailleurs sont régulièrement présentés sur le Blog, mais ils sont toujours précédés et accompagnés de commentaires et d'une critique politique sans concession... Vous êtes nombreux à réagir à ce que nous publions en postant un (ou des) commentaires : par leur nombre et, souvent, par leur qualité, ces ommentaires, qui vous permettent à tous de confronter vos points de vue et de débattre, insufflent de la vitalité au Blog, et participent à son dynamisme. Nous publions tous les commentaires reçus, aux deux conditions que nous avons énoncées dès le début :

            1. la courtoisie entre les débatteurs....

            2. le désir réel d'être positif, et d'apporter quelque chose au débat...

    2. Ensuite - c'est l'origine de nos Ephémérides quotidiennes - il nous a semblé que nous-autres, les royalistes, avions trop abandonné le monde du culturel aux autres. Il nous a donc paru utile - surtout en pensant à ceux qui ont été désinformés et privés de leurs Racines - de montrer la France, de faire toucher du doigt, en quelque sorte, la Culture et la Civilisation françaises, en ces temps-ci où elles sont si combattues et même carrément niées : tout le monde se souvient de l'aussi scandaleuse qu'abracadabrantesque déclaration d'Éric Besson : "il n'y a pas de peuple français, il n'y a qu'un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble". En guise de réponse, nous avions immédiatement suggéré - sur le ton de l'ironie, bien sûr - que les jugements des Tribunaux soient désormais rendus, après un roulement de tambour, non plus "Au nom du Peuple français", puisque Éric Besson dit qu'il n'existe pas, mais "Au nom du conglomérat de Peuples qui veulent vivre ensemble !..."

    3. Enfin, et c'est l'objet de cette Rubrique Annonces France entière, il nous a semblé que c'était un devoir de répercuter tout ce qui se faisait de positif, et dans la volonté évidente de faire progresser nos propositions, en tournant résolument le dos à tout esprit de chapelle ou à toute querelle de clocher, aussi stérile que dérisoire. Aux deux seules conditions que nous avons mentionnées plus haut : fidélité sans faille à la Famille de France, sérieux et crédibilité de l'action, et dans le fond et dans la forme.

                Nous reprenons donc, incessamment sous peu, la publication quotidienne de cette Rubrique. A vous de nous faire savoir ce qui s'organise du côté de chez vous. Où que vous soyez, de Dunkerque à Bonifacio, de Brest à Nice, de Bayonne à Strasbourg, nous nous ferons un devoir, et un plaisir, d'annoncer et de répercuter tout ce qui se fera, en France, pour populariser nos analyses et notre réflexion, et pour faire prendre conscience à nos concitoyens que le Prince Jean est le Recours dont nous aurons besoin, de par la Tradition et les Principes qu'il incarne..... 

    lafautearousseau logo definitif.jpg 

  • Au fait, qu'est-ce que le « Système » dont nous parlons ? Essai de définition ...

     

    Publié le 29.03.2016 et réactualisé le 18.11.2016

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgLa question – évidemment importante et légitime - nous a été posée dans les commentaires : « Le "Système"  et sa contestation sont à l'ordre du jour. S'agit-il là d'une tendance lourde ? (…) Il est temps d'éclairer les uns et les autres sur ce que nous nommons " le système ". (…) Pour lutter contre le Système, (…) encore faut-il le définir avec plus de précisions et en dessiner finement le contour.» Mais la réponse ne va pas de soi. Même si, « aujourd'hui, la contestation du Système se généralise massivement et si on ne peut donc pas nier que le terme soit "ressenti".» 

    Par définition, un « système », bien qu’il constitue une unité active, est chose complexe, composite. Il n’est donc pas si simple de le définir. Hasardons néanmoins quelques réflexions qui, si elles n’épuisent pas le sujet, contribueront à y mettre un début d’ordre et de clarté.  

    Qu’est-ce qu’un système ? Classiquement, les dictionnaires en donnent une définition de ce type : « Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux et se définit par : ses éléments constitutifs ; les interactions entre ces derniers ; sa limite ». Voilà qui correspond bien à notre sujet. 

    Notons que (sans-doute dans les années 1920) Léon Daudet dit son opposition au Régime, celle de l’Action française, alors qu’aujourd’hui nous avons plutôt tendance - par delà Droite et Gauche - à pointer le Système, le second incluant et subordonnant de plus en plus le premier. Tendance lourde ? Sans doute. 

    Lorsque Daudet dit son opposition au Régime, il s’agit évidemment de la République, en l’occurrence de la IIIe. Aujourd’hui comme hier, la Constitution définit les Institutions de la République : la Présidence de la République ; le Gouvernement ; le Parlement, Assemblée Nationale et Sénat ; les Partis politiques qui, de fait, les composent et dont la Constitution consacre le rôle ; le Conseil Constitutionnel … Etc. Tel est notre Régime politique. Mais l’on « ressent » bien que le Système avec lequel, selon la définition des dictionnaires, le Régime interagit - dont il est l’un des éléments, théoriquement le premier - est un ensemble qui s’étend bien au-delà des Institutions politiques proprement dites et se compose d’autres éléments, devenus, somme toute, souvent tout aussi déterminants. Dans l’écart entre ces deux termes (Régime et Système) se trouve sans doute la réponse à la question que nous nous posons. En son temps, l'Action française avait déjà élargi sa critique du régime proprement dit à ce qu'elle nommait le Pays légal. Réalité assez voisine sans-doute du ce qu'aujourd'hui l'on appelle - en un sens communément péjoratif - le Système.          

    Par delà les Institutions de la République proprement dites et leurs différents moyens d’action, les autres éléments constitutifs du Système – en interaction permanente avec les Institutions aussi bien qu’entre eux - sont assez aisément discernables. Pour être brefs, nous nous bornerons, sans les analyser en détails, à les désigner :  

    Une pensée dominante (le Politiquement correct, la Bien-pensance, les sempiternelles et indéfinies valeurs de la République ...) qui, malgré un nombre croissant d’oppositions et de réactions, est très généralement partagée par l’ensemble des composantes du Système ; elle a valeur politique, sociétale, morale, voire religieuse. Rien à voir avec l’une de ces grandes pensées politiques, dont Edgar Morin déplore la disparition. Il s’agit d’un ensemble d’opinions

    Les moyens de communication et d’information, notamment audiovisuels, et la grande presse, largement peuplés de journalistes et de managers en grande majorité pénétrés de la doxa que nous avons évoquée précédemment et spontanément appliqués à la diffuser, l’imposer à tous, la ressasser incessamment comme croyances et morale obligées. A noter que cette profession n’est pas loin de constituer, ne serait-ce que du simple point de vue des rémunérations, une communauté de privilégiés. A noter, aussi, les nombreux couplages existant entre le monde politique et celui des médias.  

    Le monde clos des financiers, propriétaires, soutiens et utilisateurs des moyens de communication en question (chaînes de télévision, grands titres de la presse écrite, etc.). Ils les achètent ou ils les vendent. Ils payent leurs factures et assurent leurs fins de mois.         

    Ce que l’on nomme de plus en plus, comme s’agissant d’un tout homogène et mono-orienté, les Associations, à peu près comme l’on dit les Institutions (!). N’ont d’influence et d’interaction avec les autres éléments du Système que les associations conformes à la doxa commune, quelle que soit leur importance réelle. (Aucune chance pour la Manif pour tous d’exercer une influence sur le Régime ou sur le Système).   

    L’Etat, en France, s’en étant attribué la responsabilité et le contrôle, l’Education Nationale  est, à l’évidence, une autre composante essentielle du Système. Monopolisée par une caste de faiseurs de programmes et de pédagogistes - qui se renouvellent, d’ailleurs par cooptation - elle a de moins en moins pour mission la transmission des savoirs, comme l’atteste la dégringolade des niveaux scolaires. Il s’agit bien davantage de former la jeunesse de notre pays aux dogmes et comportements qu’implique la doxa commune, cette Religion républicaine qui, selon Vincent Peillon, doit remplacer les anciennes religions et façonner le citoyen nouveau. L’introduction de la théorie du Genre à l’école, qui implique la négation des sexes, montre que cette Religion nouvelle admet les lubies les plus extrêmes. Terra nova, le nom que s'est donné le principal think tank socialiste, dit tout de l'ambition que poursuit le Système.      

    Si l’on ajoute aux composantes du système, les appareils syndicaux et, malgré leur faible représentativité, leurs cohortes d’apparatchiks, largement intégrés à la classe des bureaucrates de l’Administration ou, même, des grandes entreprises, un certain monde de la culture et des arts ou prétendus tels, l’on comprend que cette imposante conjonction de moyens, d’hommes, de structures et d’argent, puisse exercer sur l’ensemble du peuple français une sorte de totalitarisme mou et qu'il soit, bel et bien, largement ressenti comme tel. 

    Chacune des composantes du Système énumérées ci-dessus mériterait une étude spécifique qui, ici, nous mènerait trop loin. Toutes nous semblent concourir à un même résultat : celui de la destruction ou  - d'un terme suggérant méthode et volonté systématique - déconstruction.   

    Il n’est pas forcément mauvais qu’un peuple, une nation, un Etat soient régis par un Système quasi unanimement reconnu et respecté, sous réserve qu’il n’étouffe ni les libertés, ni les différences légitimes. L’erreur du nôtre, sa spécificité, est qu’il vise la déconstruction : déconstruction nationale, déconstruction sociétale, déconstruction culturelle, déconstruction anthropologique. 

    Nous n’avons pas épuisé ce (trop) vaste sujet. Les réalités multiformes du quotidien nous y ramèneront immanquablement.  

    Lafautearousseau 

  • Des banques centrales prêtes à tout : vers la destruction des monnaies, par Marc Rousset.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    La BCE vient d’offrir 1.310 milliards d’euros de prêts LTRO (prêts à long terme), à des taux d’intérêts négatifs à -1 %, à 742 banques européennes. Dans ce monde fou, les banques européennes gagnent donc de l’argent en empruntant !

    La dette française, qui avait atteint 66,6 % du PIB en 2007 avec le très laxiste Chirac, est passée à 91,6 % du PIB avec Sarkozy, puis 99,7 % du PIB avec Hollande, pour atteindre 120,9 % du PIB, fin 2020, avec Macron, ce qui représentera 39.552 euros par Français, tandis que le taux de chômage dépassera les 12 %.

    marc rousset.jpgLa gauche rêveuse croit, comme d’habitude, régler les problèmes avec des mots salvateurs, sans se fatiguer, tels que « dette perpétuelle » et « dette poubelle », mais la France devra rembourser et payer, sous peine d’augmentation violente des taux et/ou de ne plus pouvoir emprunter sur les marchés. Quant à l’endettement des entreprises françaises, il est passé de 53,9 % du PIB, en 2008, à 73,5 % du PIB, à fin 2019.

    Aux États-Unis, on assiste à un rendement décroissant de la dette. Dans les années 50, chaque dollar emprunté générait 70 centimes de croissance du PIB. Aujourd’hui, un dollar de dette génère seulement 30 centimes de PIB. Le déficit public américain devrait atteindre 4.000 milliards de dollars en 2020. Entre 1789 et 1981, soit en 192 ans, l’Amérique avait contracté seulement 1.000 milliards de dollars de dette. La dette publique a dépassé les 100 % du PIB et se dirige, fin 2020, comme en France, vers les 120 % du PIB. Quant à l’endettement des entreprises, il atteindra, fin 2020, 180 % du PIB. Les entreprises zombies incapables de rembourser leurs dettes représentent 20 % des entreprises américaines (6 % en France) alors que ce taux était de 0 % jusqu’en 2002.

    Aux États-Unis, tout est permis pour la Fed : plus de réserves obligatoires pour les banques, soit 230 milliards de dollars de plus à prêter, mais aux détriments de la sécurité bancaire. La Fed va pouvoir souscrire directement pour la totalité des titres à des émissions d’obligations d’entreprises et intervenir sur le marché secondaire des obligations, pour un total d’interventions de 750 milliards de dollars. Quant au programme de prêts garantis par la Fed, il s’élève à 2.300 milliards de dollars.

    Le bilan de la Fed, qui était de 1.000 milliards de dollars en 2000, est passé à 4.500 milliards en 2015 pour s’élever, aujourd’hui, à la verticale, à 7.165 milliards de dollars. La masse monétaire TMS-2, définition la plus large, s’est élevée, en mai 2020, à 17.366 milliards de dollars, soit six fois la masse monétaire de 3.000 milliards de dollars en 2000, lors de la bulle Internet, et plus de trois fois la masse monétaire de 5.255 milliards de dollars, lors de la crise des subprimes en 2008 ! Le taux de croissance actuel de la masse monétaire, aux États-Unis, est de 30 % par an.

    Le premier signal de la débandade monétaire finale pourrait bien être le rachat d’actions par la Fed par le biais d’ETF, des fonds indiciels cotés, ce que pratique la Banque du Japon depuis dix ans, l’un des plus gros porteurs de titres japonais. La Banque de Suisse, elle, possédait 94 milliards de dollars d’actions début 2020.

    La Fed cherche à contourner le « Federal Reserve Act » de 1913 qui lui interdit d’acheter des actifs d’entreprise. Elle a déjà outrepassé son mandat en achetant des obligations d’entreprise, grâce à un montage spécial avec le Trésor américain qui est géré par BlackRock. Une banque centrale n’a pas le droit de détenir des actifs spéculatifs car elle peut essuyer des pertes en cas de baisse des marchés, tout comme la Banque de Suisse vient de perdre 31,9 milliards de francs suisses. Les banques centrales ont pour seule obligation de permettre aux marchés de fonctionner et de réguler l’économie, pas de garantir la liquidité, les finances des sociétés et des États, les taux d’intérêt des obligations et le cours de Bourse des actions, sinon on tombe dans le socialisme type Union soviétique !

    Les premiers signes de folie apparaissent donc à Wall Street. 10.000 milliards de dollars de création monétaire pure avec des actifs pourris ou risqués viennent d’être créés dans le monde, selon le FMI. Tout cela se terminera très mal un jour avec, en fin de course, l’effondrement total du Système, le chaos économique, boursier et financier, la destruction finale des monnaies et, donc, des épargnes des particuliers ! Le Système ne s’effondre pas pour l’instant car il est prêt à tout, mais il nous dirige vers le krach et l’effondrement monétaire du siècle des siècles !

  • Toussaint Louverture, une victime de la Révolution finissante ?, par Michel Servion.

    2021,  comme il se doit, ver­ra les com­mé­mo­ra­tions du  bicen­te­naire de la mort de Napo­léon. Évé­ne­ment seule­ment his­to­rique ? Non, puisque déjà « déco­lo­niaux » et indi­gé­nistes montent au cré­neau pour dénon­cer colo­nia­lisme, escla­va­gisme, racisme … Est en marche  la cam­pagne pour trans­for­mer « l’année Napo­léon » en « année Tous­saint Lou­ver­ture » du nom du chef de la Révo­lu­tion Haï­tienne (1791 – 1803 année de la mort de Tous­saint Lou­ver­ture au fort de Joux après sa cap­ture par les troupes du géné­ral Charles Leclerc en 1802).

    En 1802 on est tou­jours sous le régime du variant consu­laire de la Répu­blique et Bona­parte – qui sera bien­tôt Napo­léon –  réta­blit l’esclavage après qu’il ait  été abo­li par Louis XVI, réta­bli en 1790 et abo­li en 1794.  C’est lui qui envoie son beau frère le géné­ral Leclerc réduire la révolte, ce qu’il fera métho­di­que­ment écri­vant «  Il faut détruire tous les nègres des mon­tagnes … ». Et il tien­dra sa promesse.

    Une ques­tion a tou­jours obli­té­ré l’historiographie  de Napo­léon : celui-ci a‑t-il ache­vé (accom­pli) la Révo­lu­tion ou l’a‑t-il ache­vée (au sens de tuer) ? comme quoi Il peut arri­ver que l’ambiguïté lan­ga­gière révèle  une véri­té puisque Napo­léon a, en même temps (ça ne vous rap­pelle rien ?) fait les deux. Cette ques­tion reste cen­trale, mais 2021 en ver­ra sur­gir bien d’autres et tout par­ti­cu­liè­re­ment une  dont la dimen­sion stric­te­ment his­to­rique est déjà éclip­sée par sa por­tée sociale, éthique, idéo­lo­gique et en fin de compte politique. 

    Il s’agit d’une ques­tion figno­lée dans la sphère déco­lo­niale. Face à Bona­parte, res­tau­ra­teur indé­niable de l’esclavage, il y avait une belle occa­sion  d’actionner la ficelle du racisme, non pas comme fait his­to­rique mais bel et bien comme outil de désta­bi­li­sa­tion psy­chique. Ce qui n’est pas du même ordre. Le 17 novembre 2020 France Inter nous rap­pelle que « puisque la Nation main­te­nant est plu­rielle, il faut mettre en avant une his­toire plu­rielle » On note­ra « main­te­nant » En d’autres termes la nation ayant chan­gé, il faut chan­ger l’Histoire. Au risque de l’uchronie ? Certes, mais le chro­ni­queur de France Inter – Jean Lebrun- n’y suc­combe pas puisqu’il  éta­blit un paral­lèle sai­sis­sant entre la répres­sion sau­vage du géné­ral Leclerc envoyé par Bona­parte pour réduire Tous­saint Lou­ver­ture et les mas­sacres du géné­ral répu­bli­cain Wes­ter­mann en Ven­dée quelques années plus tôt.

    Tous­saint Lou­ver­ture à toute sa place dans l’Histoire et face au futur Napo­léon et il n’est pas illé­gi­time d’en valo­ri­ser l’image. Cour­rier Inter­na­tio­nal nous apprend  que sui­vant le New Yor­ker  (quo­ti­dien New-yor­kais) du 3 jan­vier 2021 Tous­saint Lou­ver­ture « méri­te­rait une place bien plus impor­tante dans l’histoire fran­çaise de l’esclavage ». Cet inté­rêt d’un grand quo­ti­dien amé­ri­cain annonce la défer­lante qui se pré­pare, ani­mée par nos indi­gé­nistes qui ont un pied aux États-Unis, les­quels, comme l’a dit Joe Biden s’apprêtent à réas­su­mer leur rôle de lea­der mon­dial. Avec une 5ème colonne bien déci­dée, non pas à repla­cer Tous­saint Lou­ver­ture dans l’Histoire, mais bel et bien à s’en ser­vir comme arme pour frac­tu­rer la soli­da­ri­té nationale.

    Dans les col­loques uni­ver­si­taires, sur les pla­teaux de télé­vi­sions, dans les jour­naux, chez les his­to­riens, à chaque foi que sera évo­qué Bona­parte ou Napo­léon tout au long de ce bicen­te­naire, « ils » seront là ! Il convien­drait d’établir l’agenda de ces mani­fes­ta­tions et d’y inter­ve­nir pour défendre la véri­té his­to­rique mais aus­si pour démas­quer ceux qui, ins­tru­men­ta­lisent l’Histoire pour impo­ser leur idéologie.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Les jeunes sans politique ?, par Jean-Philippe Chauvin.

    La question du pouvoir d’achat s’invite dans la campagne présidentielle qui semblait, jusqu’alors, se focaliser sur les questions d’identité, de mémoire et de grandeur de la France, thèmes majeurs mais dont il n’est pas certain qu’une campagne électorale soit le meilleur moment pour en parler sérieusement, au-delà des slogans et des coups de menton d’une surenchère toute « populiste », ce dernier terme n’étant pas, pour mon compte, forcément péjoratif.

    jean philippe chauvin.jpgLes principaux candidats brandissent chacun leurs propositions, de la baisse drastique de la TVA sur l’énergie à l’idée d’un chèque destiné à amortir les effets de la hausse du prix des carburants pour les ménages les moins favorisés. Les usagers obligés de la route les entendent-ils vraiment ? A écouter les réactions dans la rue ou au bistrot, ce « parlement du peuple » (1) parfois plus utile que les sondages pour saisir l’esprit ou le vent du moment, ce n’est pas évident ! La « fatigue démocratique » n’a jamais été autant marquée parmi les classes populaires qu’en cette veille d’élection présidentielle, et elle pourrait bien se traduire par un taux d’abstention fort élevé au printemps prochain, le jour où les électeurs seront appelés à glisser un bulletin dans l’urne : la croyance dans ces « lendemains qui chantent » encore glorifiée par les tenants de la démocratie représentative est en train de mourir, si elle n’est déjà morte dans l’inconscient collectif, et il n’est pas anodin de constater que les plus jeunes des électeurs, ces « enfants de la République » à peine sortis des lycées et facultés, sont désormais les plus « incroyants » de celle-ci, sceptiques assumés et clamant par leur déni de vote « le roi est nu » quand les partis s’agitent encore devant eux en des sarabandes parfois fort vulgaires.

     

    Du coup, la grande question de la démocratie se trouve à nouveau posée, et la réponse n’apparaît plus aussi évidente qu’elle paraissait l’être il y a encore quelques années. Je remarque d’ailleurs que le mot même revient peu dans les débats des jeunes entre eux et même avec les autres générations. Cela veut-il signifier qu’ils refusent la démocratie ? Non, mais ils s’en détournent, comme ils se détournent de tout ce qui sonne trop politique à leurs oreilles. Ce n’est pas la démocratie qui les fait fuir, c’est la politique ou ce qu’ils prennent et comprennent comme telle qui les ennuie… Bien sûr, quelques jeunes font exception (2), mais leur nombre se réduit au fur et à mesure des années et des élections, et j’en suis, d’ailleurs, fort inquiet : « quand la jeunesse se refroidit, c’est le monde qui claque des dents », s’écriait Georges Bernanos, toujours fidèle à sa jeunesse militante de Camelot du Roi jamais rassasié par les discours du pays légal de son temps !

    Certains me rétorqueront que les nouvelles générations pratiquent de nouvelles formes de « militance » (terme que je n’apprécie guère et qui me semble un pâle succédané de militantisme, mais sans goût ni saveur…), mais cela n’enlève rien au constat général d’une certaine désaffection des jeunes pour la réflexion et le débat politiques et institutionnels qui laisse le champ libre aux excès religieux ou au repli individualiste qui, par essence même, est la négation du politique et, au-delà, de l’appartenance enracinée.

    Comment faire pour réenchanter la politique aux yeux des jeunes générations ? C’est une question à laquelle il n’est pas forcément aisé de répondre, mais j’avoue ne pas vouloir céder à la facilité de l’indifférence qui consisterait à « dépolitiser » les débats dans notre société pour mieux attirer ces jeunes qui fuient la politique. Au contraire, il me paraît nécessaire de poser des idées politiques, non par goût de l’affrontement mais par souhait de débat et, aussi, de responsabilisation de ceux qui, demain, auront la tâche d’assumer les charges de la société, à travers leur famille, leur travail, leur lieu de vie. En cela, évoquer la proposition monarchique, couplée avec le souci environnemental, les questions d’enracinement et l’immense et toujours contemporaine question sociale, peut être un moyen d’accroche et d’incitation à la réflexion autant qu’à l’action. Mais, pour éviter la rapide désaffection d’un public moins sensible à ces questions que ma propre génération (vieillissante…), encore faut-il rappeler l’importance d’un « idéal », non comme une idéologie édénique et obligatoire, mais comme la possibilité de « l’imagination au pouvoir », imagination fondée sur l’intelligence et sur ces racines qui permettent aux grands arbres de caresser le ciel. Une imagination qui doit rester éminemment politique : quand les idéologues de tout acabit depuis Saint-Just, cherchent à créer un homme nouveau pour une société parfaite, ce qui fut (et reste) la base des totalitarismes passés comme contemporains (transhumanisme compris), il paraît nécessaire de rester les pieds sur terre sans s’empêcher de parfois regarder vers le haut et souvent vers les autres. La Monarchie royale n’est pas un rêve impossible à réaliser, mais elle reste un idéal à (re)fonder, non dans l’utopie, mais par l’intelligence, la volonté et l’action. Selon les uns ou les autres, le dessin (comme le dessein…) peut être différent suivant la raison de chacun : après tout, n’est-ce pas le principe même d’une Monarchie royale ? La pluralité dans l’unité ; la cathédrale aux vitraux multiples et sa clé de voûte fleurdelysée

     

    Notes : (1) : Je reprends cette expression célèbre née sous la plume de Balzac et qui n’aurait pas déplu à Bernanos, entre autres…

    (2) : L’Université d’été de l’Action Française du mois d’août de cette année, par exemple, a montré la persistance d’un militantisme actif de jeunes au sein de la mouvance royaliste maurrassienne, tout comme au sein des Verts ou des Insoumis…