UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur Valeurs Actuelles, pourquoi c'était mieux avant ? - Patrick Buisson.

    Dans son nouveau livre, Patrick Buisson, politologue, essayiste et auteur d'une œuvre monumentale de plus de 500 pages, "La fin d'un monde", nous explique comment la petite bourgeoisie éduquée a fait basculer un monde des passions françaises vers le progressisme absolu.

    Il revient sur les "quinze piteuses" que représentent les années 1960-1975, et qui ont entamé l'écroulement moderne.

  • Sur Sud Radio, Christine Kelly/Georges Bensoussan : La liberté d'expression est-elle en danger ? Les Irréductibles!


    Découvrez la toute nouvelle émission de Sud Radio Week-End, en cette année de présidentielle Alexandre Devecchio reçoit chaque semaine un invité pour débattre des enjeux de la France pour aujourd’hui et pour demain.

    La liberté d’expression !

    Les deux irréductibles du jour :

    avec Georges Bensoussan, Historien et auteur du livre "Un exil français" aux Éditions de L'artilleur.

    avec Christine Kelly, Journaliste, animatrice et écrivaine française.

  • Mais, qu'est-ce que la Civilisation ?.....

           Nous nous faisons assez l'écho des remous tragi-comiques provoqués par les propos - au demeurant banals mais aussi spécieux - de Claude Guéant sur ces civilisations qui ne se valent pas toutes....

            Nous le faisons pour dénoncer le terrorisme intellectuel - car il faut le faire à temps et à contre-temps - et aussi pour mettre cette gauche et cette extrême-gauche moralisatarices face à leurs contradictions insolubles : leur prétention à faire en permanence, à tout le monde et sur tout sujet, un jugement dernier perpétuel et sans appel combine le scandaleux, le ridicule et, tout simplement, la contradiction avec ce qu'elles sont en réalité, depuis leur origine...

            Maintenant, cela étant dit, et en même temps qu'on relève les principales perles du bêtisier dans lequel ont sombré plusieurs personnalités (!), il faut revenir à l'essentiel. Car, au fond, et même s'il ne répond pas, ou répond à côté, ou répond à tort, au sujet, Claude Guéant a mis le doigt sur un point important : qu'est-ce qu'une civilisation ? Qu'est-ce que "la" Civilisation ?

            En attendant un prochain Grand Texte (c'est pour bientôt) de Jacques Bainville sur le sujet, nous ressortons notre XXème Grand Texte, de Charles Maurras, intitulé justement Qu'est-ce que la Civilisation ? Et, quand on lira, bientôt donc, le texte de Bainville, on sera frappé par l'accord profond de la pensée de l'un et de l'autre, un accord, une proximité d'esprit qui s'étend du reste bien au-delà de ce simple sujet, aussi important soit-il....

    GRANDS TEXTES (XX) : Qu'est-ce que la Civilisation ?, de Charles Maurras.

    (Texte paru pour la première fois le 9 septembre 1901 dans la Gazette de France, repris en 1931 dans la revue Principes; en 1937 dans Mes idées politiques; enfin dans les Oeuvres capitales).

    MAURRAS 12.jpg

              Peu de mots sont plus employés, peu de mots sont moins définis que celui-là. On entend quelquefois par civilisation un état de moeurs adoucies. On entend d'autres fois la facilité, la fréquence des relations entre les hommes. On imagine encore qu'être civilisé,c'est avoir des chemins de fer et causer par le téléphone. En d'autres cas, au minimum, cela consiste à ne pas manger ses semblables. Il ne faut pas mépriser absolument ces manières un peu diverses d'entendre le même mot, car chacune est précieuse; chacune représente une acception en cours, une des faces de l'usage, qui est le maître du sens des mots. Trouver la vraie définition d'un mot n'est pas contredire l'usage, c'est au contraire, l'ordonner; c'est l'expliquer, le mettre d'accord avec lui-même. On éprouve une sorte de plaisir sensuel à survenir dans ce milieu troublé et vague pour y introduire la lumière avec l'unité.


                Les faiseurs de dictionnaires ont trop à écrire pour s'encombrer sérieusement de ce souci. Le seul petit lexique que j'ai sous les yeux au moment où j'écris, s'en tire à bon compte, et je ne crois pas que ses confrères fassent de beaucoup plus grands frais. Je le copie: "Civiliser, rendre civil, polir les moeurs, donner la civilisation. -Civilisation, action de civiliser, état de ce qui est civilisé. -Civilisateur, qui civilise. -Civilisable, qui peut être civilisé." Et voilà tout. Pas un mot de plus. Le seul menu lumignon qui soit fourni par cet ingénieux lexicographe est dans "polir les moeurs", qui n'éclaire que médiocrement le sujet. Nous pourrions dépouiller quantité de doctes volumes sans être plus avancés. Mieux vaut peut-être concentrer avec force son attention, songer aux sociétés que nous appelons civilisées, à celles que nosu appelons barbares et sauvages, les comparer entre elles, voir leurs ressemblances, leurs différences, et tâcher d'en tirer des indications.

    caverne tatras.JPG
    Caverne de Lokietek, dans les Monts Tatras

                Je vous épargnerai cette besogne d'analyse, qui risquerait de vous paraître fatigante, et ne vous en soumettrai que le résultat. Celui-ci me paraît se défendre assez bien par la seule évidence qui lui est propre.

                Ne vous semble-t-il pas que le vrai caractère commun de toute civilisation consiste dans un fait et dans un seul fait, très frappant et très général ? L'individu qui vient au monde dans une "civilisation" trouve incomparablement plus qu'il n'apporte. Une disproportion qu'il faut appeler infinie s'est établie entre la propre valeur de chaque individu et l'accumulation des valeurs au milieu desquelles il surgit. Plus une civilisation prospère et se complique, plus ces dernières valeurs s'accroissent et, quand même (ce qu'il est difficile de savoir) la valeur de chaque humain nouveau-né augmenterait de génération en génération, le progrès des valeurs sociales environnantes serait encore assez rapide pour étendre sans cesse la différence entre leur énorme total et l'apport individuel quel qu'il soit.

                Il suit de là qu'une civilisation a deux supports. Elle est d'abord un capital, elle est ensuite un capital transmis. Capitalisation et tradition, voilà deux termes inséparables de l'idée de civilisation. Un capital.... - Mais il va sans dire que nous ne parlons pas de finances pures. Ce qui compose ce capital peut être matériel, mais peut être aussi moral.

                L'industrie, au grand sens du mot, c'est-à-dire la transformation de la nature, c'est-à-dire le travail de l'homme, c'est-à-dire sa vie, n'a pas pour résultat unique de changer la face du monde; elle change l'homme lui-même, elle le perfectionne, comme l'oeuvre et l'outil perfectionnent l'ouvrier, comme l'ouvrier et l'oeuvre perfectionnent l'outil. Le capital dont nous parlons désigne évidemment le triple résultat de cette métamorphose simultanée.

    lascaux 2.jpg
    Peintures murales, Lascaux
     

                Le sauvage qui ne fait rien ou qui ne fait que le strict nécéssaire aux besoins pressants de la vie, laisse à la forêt, à la prairie, à la brousse leur aspect premier. Il n'ajoute rien aux donées de la nature. Il ne crée point, en s'ajoutant à elles, un fort capital de richesses matérielles. S'il a des instruments ou des armes, c'est en très petit nombre et d'un art aussi sommaire que primitif..... Mais cet art étant très sommaire n'exige pas non plus, comme le fait tout industrie un peu développée, des relations multiples et variées entre voisins, congénères, compatriotes. Il contracte, sans doute, comme dans toute société humaine, des moeurs, mais elles sont rudimentaires, sans richesse ni complexité. La coopération est faible, la division du travail médiocrement avancée: les arts et les sciences sont ce que sont l'industrie et les moeurs. Tout le capital social en est réduit à son expression la plus simple: ni pour le vêtement, ni pour l'habitation, ni pour la nourriture, l'individu n'obtient des sociétés qui le forment autre chose que les fournitures essentielles ou les soins indispensables. Le fer fut longtemps ignoré; on assure même qu'il y a des sauvages qui n'ont aucune idée du feu.

               Mais les capitaux particuliers à l'état sauvage ont encore cette misère d'être fragiles et bien rarement sujets à durer. C'est la hutte qu'il faut reconstruire sans cesse. C'est la ceinture ou le pagne d'écorce sèche. C'est la provision à rassembler quotidiennement. Aucun moyen d'éterniser les acquisitions. Je ne parlerai même pas de l'écriture ! Mais les langues parlées ne supportent qu'un très petit nombre d'associations de pensée. Il y a des secrets utiles, précieux, découverts par fortune ou selon d'ingénieuses observations personnelles, sujettes à se perdre irrémédiablement dans la nuit. Point de mémoire collective, point de monument, nulle continuité. Ou l'on se fixe, et le mouvement naturel des choses de la terre qui se renouvellent sans cesse ne s'arrête pas d'effacer méthodiquement toute trace de chaque effort. Ou l'on erre de lieu en lieu, et la course de l'homme vient ajouter sa turbulence aux autres causes de déperdition et d'oubli. Chaque tentative de constituer en commun des capitaux solides est exposée à des risque indéfinis. La tradition n'est pas absente, parce qu'il n'y a point de société sans tradition, ni d'hommes sans société:  mais elle est au plus bas. L'individu ne pourrait subsister sans elle: parce qu'elle est misérable et faible, la faiblesse et la misère des individus sont évidentes.; cependant, en présence d'un si maigre héritage, le nouveau-né peut se considérer, sans qu'il ait à rougir du peu qu'il apporte en regard de ce qu'il reçoit. S'il doit beaucoup à al sociét, il lui serait possible de la rendre sa débitrice.

                Mais, tout au contraire, le civilisé, parce qu'il est civilisé, a beaucoup plus d'obligations envers la société que celle-ci ne saurait en avoir envers lui. Il a, en d'autres termes, bien plus de devoirs que de droits.

                Et quand je parle, en ceci, des civilisés, je ne veux point parler d'un de ces favoris de la nature ou de l'histoire qui, nés Français, ou Italiens, ou Espagnols, ou même Anglo-Saxons, bénéficient des plus brillants, des plus heureux et de plus merveilleux processus du genre humain. Je ne désigne même pas le membre d'une de ces petites nationalités secondaires qui participent, par leur position dans l'espace ou dans le temps, à nos vastes développements généraux. Au-delà même de diverses clientèles de notre civilisation occidentale, l'étendue et l'immensité du capital accumulé, l'influence du nôtre crée des réserves trop nombreuses, trop puissantes, trop bien transmises et trop éclatantes pour qu'il ne soit pas trop ridicule d'y opposer ou d'y comparer la frêle image d'un nouveau-né à peine distinct de sa mère. En des cas pareils, il est certain que l'individu est accablé par la somme des biens qui ne sont pas de lui et dont cependant il profite dans une mesure plus ou moins étendue. Riche ou pauvre, noble ou manant, il baigne dans une athmosphère qui n'est point de nature brute, mais de nature humaine, qu'il n'a point faite, et qui est la grande oeuvre de ses prédécesseurs directs et latéraux, ou plutôt de leur association féconde et d eleur utile et juste communauté.

    decouverte-de-la-roue-t7873.jpg

                Non, ne comparons pas des incomparables. Prenons plutôt des civilisations moins avancées, encore inachevées et barbares, où le choeur des idées, des sentiments et des travaux ne fait que bégayer ses antiques paroles: les âges héroïques, les tribus aux premiers temps de leur migration, ou les cités au premiers jours de leur édifice, ou la mer au jour de ses premiers matelots, les champs aux premiers jours de leur défrichement. Quel capital démesuré représente le simple soc, incurvé,  d'une charrue, la toile d'une voile, la taille d'un quartier de roc, le joug d'un chariot, l'obéissance d'un animal de course ou de trait ! Quelles observations, quels tâtonnements signifient les moindres données précises sur les saisons, sur la course des astres, le rythme et la chute des vents, les rapports et les équilibres ! Non seulement aucun homme isolé ne peut comparer son savoir au savoir général qu'exprime ceci, mais jamais une génération unique, en additionnant ses efforts, ne réaliserait rien de tel. Du point de vue individuel, si ce point de vue était admissible pour une intelligence et pour une raison humaine, on ne saurait voir une bêche ni une rame sans vénération: ces deux pauvres outils passent infiniment ce que peut concevoir une imagination solitaire, à plus forte raison ce que peut accomplir un art personnel.

                Comme les bêches et les rames se sont multipliées et diversifiées, comme les instruments de l'industrie et cette industrie elle-même n'ont cessé, par une activité séculaire, de s'accroître et de s'affiner, ainsi les civilisations accroissent, perfectionnent leurs ressources et nos trésors. Le petit sauvage était nourri par sa mère et dressé par son père à certains exercices indispensables. Rien de durable autour de lui, rien d'organisé. Ce qu'il avait de vêtements, on le lui cueillait ou il l'empruntait de ses mains aux arbres et aux herbes. Ainsi du reste. Mais, autour de l'homme civilisé, tout abonde. Il trouve des bâtiments plus anciens que lui et qui lui survivront. Un ordre est préparé d'avance pour le recevoir, et répondre aux besoins inscrits soit dans sa chair, soit dans son âme. Comme les instruments physiques sont appropriés à la délicatesse des choses, il est des disciplines, des sciences et des méthodes qui lui permettent d'accélerer sa vue du monde et de se conduire lui-même. Je n'examine pas s'il a plus d'heur ou de malheur, car c'est une question tout à fait distincte de celle qui se pose ici; je suis simplement forcé de constater qu'il a, beaucoup plus qu'un sauvage, l'attitude et la figure d'un débiteur.

    INVENTIONS ET DECOUVERTES.JPG
    VIIIème millénaire avant J.C, Invention de l'agriculture....
     

                Sa dette envers la société est à peu près proportionnée à l'intensité de sa vie: s'il vit peu, il doit relativement peu; mais s'il profite des nombreuses commodités que ses contemporains, les ancêtres de ces derniers et les siens propres ont accumulées à nos services, eh bien ! sa dette augmente dans la même large proportion. Mais, dans un cas comme dans l'autre, il n'y a point à espérer de la solder: quelque service que rende un individu à la communauté, il peut être vénéré par ss successeurs, c'est-à-dire rangé au nombre des communs bienfaiteurs de la race, mais, au point du temps où nous sommes, il ne s'acquittera jamais envers les devanciers. Inventez le calcul différentiel ou le vaccin de la rage, soyez Claude Bernard, Copernic ou Marco Polo, jamais vous ne paierez ce que vous leur devez au premier laboureur ni à celui qui frêta la première nef. A plus forte raison le premier individu venu et, comme on dit, l'Individu, doit-il être nommé le plus insolvable des êtres.

                Mais, de tous ces individus, le plus insolvable est sans doute celui qui appartient à la civilisation la plus riche et la plus précieuse. S'il y a donc une civilisation de ce genre, ses membres, débiteurs par excellence, pourront tous se définir par ce caractère.

                Nous devrions, je crois, protester contre une erreur assez commune du langage. On dit très indifféremment la civilisation et les civilisations. Non, cela n'est point la même chose du tout. Il y a en Chine une civilisation: c'est-à-dire un capital matériel et moral que l'on se transmet. Il y a des industries, des arts, des Sciences, des moeurs. Il y a des richesses, des monuments, des doctrines, des opinions, des qualités acquises favorables à la vie de l'être humain. Même phénomène aux Indes, au Pérou, si on le veut; à certains égards, au fond de l'Afrique, où se fondèrent des royautés puissantes, et jusque dans les îles de l'Océanie. Ce qui est exceptionnel, sur la planète, ce n'est peut-être pas un certain degré de civilisation, mais plutôt une certaine sauvagerie. L'homme est conservateur, accumulateur, capitalisateur et traditionaliste d'instinct. Quelque développées que soient pourtant ces différentes civilisations, elles ne sont pas, à proprement dire, la Civilisation.

     
    kukulkan.gif
    Pyramide maya du Kukulkan (Mexique)

                La Civilisation ne sera définissable que par l'histoire. Il y eut un moment, dans les fastes du monde, où, plus inventif et plus industrieux qu'il ne l'avait jamais été, l'homme s'aperçut néammoins que tant d'art s'épuisait en vain. A quoi bon, en effet, majorer le nombre des biens et la quantité des richesses ? Toute quantité est susceptible d'accroissements nouveaux, tout nombre d'une augmentation indéfinie. Le merveilleux, le sublime, le grandiose ou l'énorme, tout ce qui dépend de la quantité ou du nombre des éléments utilisés, ne peut promettre à l'avidité de l'homme que déception. Une tour ou une colonne de cent pieds peut être haussée de cent autres pieds qui, eux-mêmes, peuvent être multipliés de même manière.  Qu'est-ce donc que ces progrès tout matériels ? Ni en science, ni en art, ni même pour les simples commodités de la vie, cet amas de choses n'est rien. Plus il s'enfle, plus il excite en nous, désespérant, nos désirs.

                Un poète, un pauvre poète tard venu dans un âge de décadence et qui assistait à la baisse de la Civili

  • Quand ”la crise” fait surgir des convergences inattendues. Et prometteuses ?...

                Jean-Marie Harribey, 61 ans, est Professeur de sciences économiques et sociales et Maître de conférences d’économie à l’Université Bordeaux IV.

    harribey trouvé.jpg
    Avec Aurélie Trouvé, qui assure comme lui la co-présidence d'Attac



                Pendant la première moitié de sa vie professionnelle, il a enseigné en lycée, et, pendant la seconde, à l‘Université où ses recherches portent sur la critique de l’économie politique, les concepts de valeur et de richesse, le travail, la protection sociale et le développement soutenable.

                Il a publié notamment L’économie économe, Le développement soutenable par la réduction du temps de travail (L’Harmattan, 1997), Le développement soutenable (Economica, 1998), La démence sénile du capital (Le Passant Ordinaire, 2002), Raconte-moi la crise (Le Bord de l'eau, 2009). Il a dirigé Le développement a-t-il un avenir ? (Mille et une nuits, 2004), Le Petit Alter, dictionnaire altermondialiste (Mille et une nuits, 2006). Et il a co-dirigé Capital contre nature (PUF, 2003), Le développement en question(s) (PUB, 2006), et Sortir de la crise globale, vers un monde solidaire et écologique (La Découverte, 2009)

                Jean-Marie Harribey est chroniqueur à Politis et co-président d’Attac France depuis 2006.

     

                Voilà ce que l'on peut lire dans Libération du 14 septembre, en guise de petit texte de présentation du très intéressant article qu'il y publie, sous le titre « La crise financière est le fruit des “trente mortifères” ». Ne voit-on pas, dans cet article, un auteur lucide et sans parti pris qui, même s'il s'en étonnerait au cas où on le lui ferait remarquer, n'est pas loin du tout de la doctrine sociale de l'Eglise, d'une part, et, d'autre part, du Maurras annonciateur de l'Âge de fer, dont il a prédit la survenue en en analysant les causes dans L'Avenir de l'Intelligence. Jean-Marie Harribey veut "en sortir", et nous avec lui, et -on peut le penser- tous les gens de bonne volonté, dans quelque camp qu'ils se trouvent. Mais où trouvera-t-on la "force" qui permettrra d'en sortir, face à l'Argent devenu roi ?.....

                 A coup sûr, Jean-Marie Harribey, par delà tous les clivages et toutes les pesanteurs, est bien quelqu'un avec il serait bon d'ouvrir un débat. Qu'on en juge, voici son texte (intégral)....

                1-2-30. Tel est le tiercé perdant de l’histoire des trois dernières décennies. Il y a un an, la faillite de Lehman Brothers mettait l’ensemble du système bancaire mondial au bord de l’explosion. Mais elle n’était que le prolongement de l’ébranlement intervenu il y a deux ans au cœur même du capitalisme, les États-Unis, par suite du retournement du marché de l’immobilier et de la dévalorisation des actifs financiers qui lui étaient liés. Mais, à s’en tenir aux effets de la crise financière, on oublierait que celle-ci trouve ses racines profondes dans les transformations structurelles que le capitalisme mondial a connues depuis exactement trente ans.

                En effet, l’année 1979 symbolise le virage pris par les classes dominantes dans le monde pour relancer l’accumulation du capital compromise par la chute des taux de rentabilité. Cette année-là, sous la houlette de son président Paul Volcker, la FED américaine augmente brutalement ses taux d’intérêt et donne le signal du retournement de toutes les politiques économiques. Au keynésianisme des « trente glorieuses » va succéder alors le néolibéralisme des « trente mortifères », se fixant pour objectifs principaux de favoriser toujours davantage la rente financière et de repousser toujours plus loin la frontière de l’espace de la marchandise.

                Une fois abolis tous les obstacles à la circulation des capitaux, le monde s’engageait sur la voie des déréglementations, des privatisations, en un mot de la libéralisation pour rentabiliser tout ce qui avait jusque-là échappé à la loi du profit : transports publics, télécommunications, énergie, distribution de l’eau, école, culture, santé et retraites. Un nouveau cadre se dessinait à l’intérieur duquel se multipliaient fusions, absorptions, délocalisations, et ces restructurations renforçaient la concentration du capital.

                Sous couvert de lutte contre l’inflation, les salaires étaient déconnectés de la productivité du travail et entamaient une dégringolade relative de plusieurs points de valeur ajoutée. Pour faire entrer les pays du Sud dans le moule de la mondialisation, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale leur imposaient des plans d’ajustement structurel. Le dogme reçut même une appellation contrôlée : le « consensus de Washington ». Le résultat fut brutal : nombre de pays du Sud connurent une spirale sans fin d’endettement pendant que leurs capacités de s’auto-alimenter s’amenuisaient au fur et à mesure qu’ils étaient intégrés de force dans le marché mondial.

                Fondamentalement, le modèle d’accumulation financière a donc fini par exploser parce que, à force de précariser la condition salariale, la finance hors-sol a fait long feu. Autrement dit, la finance a été rattrapée par une contrainte dont elle avait cru pouvoir s’exonérer : seul le travail produit de la valeur économique. À l’illusion d’un monde enchanté où la richesse naîtrait du néant, grâce à une finance faiseuse de miracles, a succédé une crise globale car il y a une limite à l’exploitation de la force de travail et à celle de la nature. La crise capitaliste est en effet d’autant plus grave qu’elle se déroule sur fond de crise énergétique et écologique sans précédent. Plus on s’approche des limites physiques de la planète, moins la reproduction du système économique et, au-delà, des conditions de la vie, est assurée. Ce ne sont pas les velléités de « croissance verte » ou de fiscalité écologique au rabais qui suffiront pour amorcer un modification des choix fondamentaux en matière de production et de consommation.

                Le bout du tunnel n’est donc pas en vue, en dépit de la croissance économique de nouveau légèrement positive en France, en Allemagne et au Japon. Un risque de krach obligataire plane sur un océan de déficits publics. Et l’emploi poursuit sa dégringolade et ne repartira pas sous l’effet de plans de relance dont la perspective est de court terme et surtout contraire à une démarche véritablement écologiste.

                À une crise systémique ne peut être opposée qu’une réponse systémique dont on n’entrevoit aucun signe dans les instances internationales ou les sommets du G20. En guise de suppression des paradis fiscaux, on les raye de la liste noire. La circulation des capitaux, pourtant à l’origine de la financiarisation de l’économie, reste sans limites, au point que le président de l’Autorité britannique des services financiers lui-même, Adair Turner, juge que la « finance est socialement inutile » et appelle à la mise en place de taxes sur les transactions. Les pratiques des banques demeurent inchangées malgré l’argent public qui leur a été octroyé. La dette des pays du Sud, devenue au fil des ans de plus en plus illégitime, attend toujours d’être annulée. L’Union européenne et les États-Unis ne renoncent pas aux subventions à leurs exportations agricoles, ruinant toutes les agricultures vivrières. La gestion du climat est en passe d’être confiée à une nouvelle sphère de la finance, celle qui s’est spécialisée dans la spéculation sur le prix du carbone, qui prendra le relais de celle sur le foncier, l’immobilier et les matières premières.

                Il ne s’agit plus seulement d’un défaut de régulation, comme consentent à le dire maintenant ceux qui dans le passé récent ont déréglementé à tout va, mais bien de la logique de l’accumulation du capital qui conduit à sacrifier êtres humains et environnement naturel. L’urgence est donc de borner strictement le champ de la rentabilité financière et de placer hors marché l’ensemble des biens communs, de telle sorte que le respect des droits politiques, sociaux et écologiques prime sur le droit des affaires et de la concurrence, et qu’un autre mode de développement humain soit inventé. C’est à cette condition que nous éviterons le délitement des sociétés sous les coups de boutoir de la marchandisation. « Le temps du monde fini commence », disait Paul Valéry. Les « trente mortifères » ont accéléré le processus. En sortir devient vital.

  • Mathieu Bock-Côté : « La révolution Trump est une forme de référendum antisystème »

     

    Par Mathieu Bock-Côté           

    Mathieu Bock-Côté - à qui nous empruntons beaucoup à cause de l'excellence de sa réflexion - voit dans la victoire de Trump le résultat d'un processus entamé depuis longtemps : la révolte des sociétés occidentales contre leurs élites. Mais il va beaucoup plus loin. De cette révolte, il analyse les causes profondes, politiques, sociales et anthropologiques. Il élargit sa réflexion à la dimension - tragique - de l'Histoire, comme un moderne opposé à la modernité, comme un antimoderne de la meilleure tradition, de Poe à Maurras. Sur cette révolution antisystème, depuis de longs mois, Lafautearousseau a pris les devants, publié de nombreux articles, proposé les pistes de réflexion qui nous ont paru essentielles, notamment pour la France. Jusqu'à hier, après l'élection de Trump,  en proposant et commentant les excellentes analyses de Natacha Polony, Benjamin Masse-Stamberger et Thomas Flichy de la Neuville. Cette tribune de Mathieu Bock-Côté [Figarovox du 9.11] - et le Grain de sel qui suit, réaction à chaud à l'événement, clôtureront provisoirement cette série. Louis-Joseph Delanglade y reviendra lundi prochain, avec le recul nécessaire.  Lafautearousseau    

     

    3222752275.jpgOn avait décrété sa victoire impossible. Au mieux, on considérait Donald Trump à la manière d'un porte-voix du désespoir d'un nombre croissant d'Américains. Donald Trump était le symptôme d'une misère politique et culturelle qui frappait même les classes populaires de l'empire de notre temps. Au pire, on se le représentait à la manière d'un bouffon monstrueux, sexiste, raciste et grossier. Il faudra changer notre regard et apprendre à voir Donald Trump le malappris dans le rôle du président des États-Unis. Celui que Barack Obama redoutait de voir en possession des codes nucléaires deviendra pour quatre ans l'homme le plus puissant du monde. Il faut dire que les craintes d'Obama n'étaient pas infondées. La réputation d'aventurier mégalomane erratique de Donald Trump n'est pas nécessairement imméritée.

    Sur les plateaux télé, la mine déconfite des journalistes n'était pas difficile à apercevoir. Il faut dire qu'ils ne cachaient pas leurs sentiments catastrophés. L'explication officielle est déjà commencée, et on l'entendra en boucle dans les jours à venir : la vieille Amérique moisie aurait porté Trump au pouvoir. Crispation identitaire, repli sur soi, peur de l'autre, peur de la différence : les formules toutes faites sont prêtes. Certains en rajouteront en faisant sonner la sirène d'alarme de l'antifascisme. On multipliera les comparaisons historiques douteuses et le nouveau président américain sera nazifié à quelques reprises. On se demandera dans quelle mesure Donald Trump témoigne d'un retour du monde occidental aux années trente. On invitera les Américains à avoir honte. On n'y échappera pas. C'est le refrain habituel.

    Et pourtant, c'est autre chose qui s'est passé. De la victoire du Brexit à la révolution Trump en passant par la poussée des mouvements populistes européens, c'est une même révolte contre la mondialisation qui semble prendre forme ces années-ci. Chaque fois, les thèmes sont les mêmes : on réclame des frontières, on veut restaurer l'autorité de l'État, on veut contenir l'immigration massive, on veut se porter à la défense des identités nationales. Chaque pays y va à sa manière, en puisant dans ses propres traditions politiques et dans ses propres archétypes. Souvent, ce sont des figures politiques atypiques et excentriques qui portent ces aspirations ou du moins, qui parviennent à les faire surgir au cœur de la vie publique, comme on l'a vu, par exemple, avec Nigel Farage, au moment du Brexit. Ceux qui s'ouvrent aux préoccupations populaires peuvent répondre à une demande politique qui ne trouvait pas son offre.

    Faut-il parler de la fin de la mondialisation heureuse ? Peut-être devrait-on se dire qu'elle n'a jamais été ressentie positivement par les couches populaires et les classes moyennes. Mais leur malaise n'était pas pris au sérieux, ou alors on y voyait simplement le signe d'une nostalgie malvenue dans un univers forcément global. Ces catégories sociales révélaient, croyait-on, une psychologie régressive, témoignant de leur incapacité à s'adapter aux réalités nouvelles commandées par la mondialisation. On oubliait que l'enracinement est un besoin fondamental de l'âme humaine et qu'on ne peut le négliger ou l'étouffer sans qu'il ne finisse par s'exacerber. L'homme a besoin de cadres, de repères, d'ancrages. Lorsqu'on cherche à l'arracher à son monde, il se révolte. La révolte politique n'est pas toujours belle, douce et délicate. Nous sommes contemporains du retour du tragique.

    Un monde semble mourir, un autre semble naître. La révolution Trump est à bien des égards une forme de référendum antisystème - et cela, dans une élection où Hillary Clinton, qui personnifie ce « système » était la candidate du camp d'en face. Cette révolution est incompréhensible aussi si on ne comprend pas à quel point Trump a retourné le dédain des élites à son endroit à son avantage. Le mépris régulièrement déversé par le système médiatique sur l'Américain traditionnel, accusé de toutes les tares possibles, a alimenté une profonde rancœur ou si on préfère, un puissant ressentiment. On le présentait de manière caricaturale comme un petit homme blanc hétérosexuel crispé sur ses privilèges et désireux d'opprimer les minorités. Cette dévalorisation des classes moyennes et populaires s'est à terme retournée contre le système médiatico-politique. Elles ont misé sur le candidat de la transgression la plus brutale et radicale qui soit. La candidature de Trump était une occasion protestataire qu'elles ont décidé de saisir, comme si elles avaient surmonté le dégoût qu'il pouvait inspirer par ailleurs chez plusieurs.

    Plusieurs invitent déjà le système médiatique à se demander dans quelle mesure il a rendu possible l'élection de Trump. Ce qu'on sous-entend par-là, c'est que la complaisance des médias envers lui aurait favorisé son élection. Les médias n'ont pourtant jamais manqué une occasion d'en dire le plus grand mal. On ajoutera qu'il prêtait flanc à la caricature. Inversement, sa diabolisation l'a servi. Plus Trump subissait les crachats médiatiques et plus ceux qui ne se reconnaissent plus dans le système le considéraient positivement. Le politiquement correct est une véritable tyrannie idéologique. Mais du Brexit à la révolution Trump, pour la deuxième fois en quelques mois, cette tyrannie s'est effondrée. Le système médiatique contre-attaquera très rapidement et mènera contre le nouveau président une guérilla idéologique systématique.

    Tirons une réflexion générale de cette élection. Ceux qui, en politique, décrètent une chose inéluctable ou impossible, méditeront longtemps sur l'élection américaine de 2016. Donald Trump demeure un personnage trouble, souvent grossier, pour le dire avec un euphémisme. Il n'était probablement pas appelé à occuper la Maison-Blanche et on peut se demander comment il passera de bouffon contestataire à président réconciliant un pays divisé comme jamais. Sa pensée politique personnelle n'est pas particulièrement bien construite : trouvera-t-il dans l'exercice de la présidence la constance qui lui manque? La fonction parviendra-t-elle à le métamorphoser,? Car la révolte ne saurait être une fin en soi. Et constater la faillite de la rectitude politique à l'américaine ne doit pas nous empêcher de constater que celui qui a remporté la bataille contre elle le temps d'une élection n'est probablement pas à la hauteur des aspirations qui se portent sur lui. 

    « Chaque pays y va à sa manière, en puisant dans ses propres traditions politiques et dans ses propres archétypes. »

    Mathieu Bock-Côté

     

    XVM7713ddbc-9f4e-11e6-abb9-e8c5dc8d0059-120x186.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf.

  • Caricature et marche blanche, par Olivier Perceval.

    Deux faits, deux « faits d’hiver » puisqu’ils viennent de se dérou­ler en ce mois de jan­vier sous nos yeux éba­his sur fond de dic­tat sanitaire.

    Le pre­mier met en scène un cari­ca­tu­riste plu­tôt de gauche voire assez tolé­rant au macro­nisme et tra­vaillant pour un quo­ti­dien qui fai­sait encore réfé­rence il y a quelques années : Le Monde.

    olivier perceval.jpgXavier Gorce, c’est son nom, com­mit un crime ter­rible en iro­ni­sant sur l’affaire Duha­mel qui met en transe tous les médias par un des­sin figu­rant ses pin­gouins huma­ni­sés dont l’un déclare à l’autre : « Si j’ai été abu­sée par le demi-frère adop­tif de la com­pagne de mon père trans­genre deve­nu ma mère, est-ce un inceste ? ». Tout de suite, les bonnes consciences   se sont indignées :

     « Les Nou­veaux Démo­crates » (LND, scis­sion de la REM)  ) mili­tants modèles, jugent « abject » l’amalgame entre « iden­ti­té de genre ou orien­ta­tion sexuelle et pédo­cri­mi­na­li­té ». Des per­son­na­li­tés poli­tiques ont com­men­té cette publi­ca­tion, notam­ment Nico­las Cadène, rap­por­teur géné­ral de l’Observatoire de la laï­ci­té. Remon­té, ce der­nier a twee­té : « Tout sauf drôle », mais aus­si : « à sup­pri­mer ». La séna­trice socia­liste Lau­rence Ros­si­gnol n’a pas oublié de com­men­ter ce des­sin. Sur Twit­ter, elle a sou­li­gné le manque de « talent et ten­dresse » de celui-ci.

    Faut-il déca­pi­ter le des­si­na­teur pour avoir blas­phé­mé publi­que­ment, non en véri­té sur la ques­tion de l’inceste, mais sur les « mino­ri­tés » ren­dues tel­le­ment visibles par les vents médiatico-politiques ?

    Le Monde s’est excu­sé par la voix de sa direc­trice de rédac­tion, Caro­line Mon­not ce qui a ame­né Xavier Gorce à cla­quer la porte de la véné­rable ins­ti­tu­tion. Car la gauche est un peu comme le dieu Chro­nos qui dévo­ra, selon la mytho­lo­gie, ses propres enfants, sur­tout ceux qui ont l’outrecuidance d’avoir de l’humour et de pen­ser librement.

    L’autre fait, est cette incroyable marche blanche orga­ni­sée à Etampes avec le sou­tien maté­riel de la muni­ci­pa­li­té LR.

    Dans la nuit du 13 au 14 jan­vier, deux frères de 32 et 39 ans, Samir et Nor­dine, ten­taient d’échapper aux gen­darmes à bord de leur véhi­cule. Pre­nant un rond-point à contre­sens sur la natio­nale 20, ils ont per­cu­té un poids lourd de face et sont morts sur le coup. Trois jours plus tard, est orga­ni­sée une marche blanche à Étampes, où vit leur famille. Samir, le plus jeune, est connu pour une tren­taine de faits, dont tous n’ont pas mené à des condam­na­tions, pré­cise le quo­ti­dien fran­ci­lien. Il devait tou­te­fois se pré­sen­ter ce 20 jan­vier au tri­bu­nal cor­rec­tion­nel d’Évry-Courcouronnes pour déten­tion non auto­ri­sée de stu­pé­fiants et recel de biens pro­ve­nant d’un délit.

    Quant à Nor­dine, il a déjà pas­sé une dizaine d’années der­rière les bar­reaux, condam­né à de mul­tiples reprises pour tra­fic de stu­pé­fiants dans l’Essonne, où il appor­tait en grande quan­ti­té du can­na­bis pro­ve­nant d’Espagne.

    Dimanche 17 jan­vier, envi­ron 150 per­sonnes sont venues leur rendre hom­mage. Podium, sono, écrans, dis­tri­bu­tion de café et de snacks, le tout finan­cé par la muni­ci­pa­li­té à majo­ri­té répu­bli­caine (LR). L’annonce de cette céré­mo­nie avait été faite la veille sur la page Face­book de la mai­rie (reti­rée depuis).

    Ces évè­ne­ments signi­fi­ca­tifs d’une triste « évo­lu­tion » de notre socié­té sont sus­cep­tibles de sus­ci­ter un sen­ti­ment par­ta­gé par les Fran­çais, d’abattement et de démo­ra­li­sa­tion s’ajoutant à l’ambiance déjà lourde du confi­ne­ment, de la catas­trophe éco­no­mique qui s’installe et de tous les griefs res­tés sans réponses depuis la crise des gilets jaunes et l’évidence du lien entre immi­gra­tion abu­sive et délin­quance que seuls les intel­lec­tuels au ser­vice du sys­tème conti­nuent à nier âprement.

    Ces faits montrent aus­si que d’une part on sera de plus en plus impla­cable envers tous les Fran­çais qui osent pen­ser par eux-mêmes et sor­tir du sen­tier obli­ga­toire tra­cé par les indi­gnés offi­ciels, et à plat ventre devant les nou­veaux maitres fussent-ils des voyous, dès lors qu’ils sont repré­sen­ta­tifs de la « diversité ».

    On n’est pas dans le com­plot aujourd’hui, mais dans le réflexe condi­tion­né par la trouille qu’inspirent les mino­ri­tés vic­ti­maires, qu’elles soient sexuelles ou ethniques.

    Il appa­rait qu’il se pro­file une perte de contrôle de la direc­tion géné­rale cen­sée être don­née à la France, non seule­ment par le pou­voir, mais aus­si par les élites si sûres d’elles qui conti­nuent à péro­rer dans le vide en levant le front avec assu­rance sur les pla­teaux télé.

    Il sem­ble­rait que la Répu­blique soit en train de se fis­su­rer du haut en bas et pour­rait s’écrouler avec fra­cas, ce qui pour­rait nous réjouir si l’anarchie qui en résul­te­rait ne livrait pas les plus faibles d’entre nous à une vio­lence dont l’histoire révo­lu­tion­naire de notre pays nous a lais­sé de dou­lou­reux souvenirs.

    L’Action fran­çaise, mou­ve­ment école a visi­ble­ment du pain sur la planche en remet­tant de la réflexion dans les jeunes cer­veaux et  en pré­pa­rant l’émergence de nou­velle élites et le plus tôt sera le mieux.

    5.jpg

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Honeyland, la femme aux abeilles.

    6.jpg

     

     

    Art et Essai : Honeyland, la femme aux abeilles, un documentaire de Ljubomir Stefanov & Tamara Kotevska, avec Hatidze Muratova dans son rôle.

    guilhem de tarlé.jpgHoneyland… Comme son nom ne l'indique pas, l'action se passe en Macédoine. D'ailleurs, il n'y a pas, non plus, d’action.
    La Macédoine,  pour moi, ce sont des leçons d'Histoire que j'ai dû ne pas apprendre en classe de 5ème,  ou un sujet de versions latines.
    C'est aussi un territoire dont j'ai eu la surprise de découvrir, de nombreuses années plus tard, qu'il se situait en Europe, au nord de la Grèce, dans la péninsule des Balkans, alors que, sans doute trompé par le roi de Macédoine  (336-323 av JC) Alexandre III le Grand, je l’imaginais au milieu de nulle part en Asie Mineure.

    Au milieu de nulle part, c’est là d’ailleurs qu’Hatidze récolte son miel, en en laissant la moitié pour nourrir les abeilles, avant que des nomades « turcs » ne viennent tout saccager pour un profit maximum immédiat. C’est un peu la fable de La poule aux œufs d’or.

    Le documentaire est trop long (1h30) et trop décousu pour qu’on puisse le recommander, mais convenons qu’il est sain avec Hatidze qui se dévoue pour sa mère, et que son message écologiste est vrai, qui respecte la nature… Dommage qu’il n’en soit pas de même du distributeur qui publie un entretien en écriture inclusive avec les « réalisateur-rice-s » !

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

    Français

    Septembre 2020

    The Perfect Candidate

    Haifaa Al Mansour

    Un bon film

    Docufiction

    Saoudien

  • Des jeunes nettoient des statues vandalisées, par Pierre Barbin et Florian Paume.

    Source : https://www.cnews.fr/

    Trois adolescents ont nettoyé la statue dégradée du Maréchal Lyautey, à Paris. Des actions similaires se multiplient dans toute la France.

     

    En se promenant dans les rues de la capitale, trois adolescents ont remarqué que la statue du Maréchal Lyautey était dégradée. Pour effacer les tags, ils ont utilisé de l'eau de javel et des brosses. Plusieurs heures de travail ont été nécessaires.

    Ces trois jeunes s'opposent à la dégradation de l'Histoire de France. «On ne peut pas lutter contre le racisme en voulant effacer ou bien salir une partie de l'Histoire de France, déclare l’un d’eux. Pour moi, il faut au contraire, regarder ces périodes et ces personnages avec lucidité.»

    Des actions similaires se multiplient dans toute la France. Sur Facebook, plusieurs groupes appellent à défendre le patrimoine français en restaurant les œuvres historiques du pays.

  • Prophète de l'Europe

    Il est terrible pour un pays d'avoir pour chef un esprit faux

     

    Par Hilaire de Crémiers

     

    2840298611.jpgNotre président s'agite : il essaye d'être sur tous les fronts. Partout, ce ne sont que discours, les uns soigneusement préparés, prolixes autant que minutieux, les autres jetés à la venvole comme autant de propos perdus où se glissent des répliques incongrues qui ne révèlent que trop ce que l'homme est et ce qu'il pense.

    DES RÉFORMES. POURQUOI ?

    Il s'exténue et il exténue ses ministres à tenter de résoudre des problèmes, en fait, dans le cadre actuel, sans solution. Il le sait, d'ailleurs, pertinemment. Plus rien de ce dont s'occupent l'État et les pouvoirs publics, ne fonctionne correctement en France. Les premiers à le dire sont les ministres concernés : « le pays est à réparer ». Bravo pour ceux qui sont passés avant !

    Des mesures sont prises ; les fameuses ordonnances promulguées ; des lois votées à tour de rôle. Après l'annonce d'une renaissance qui se ferait grâce à la vaste conception d'un programme différent, plus intelligent et mieux adapté que tous les autres, ces mesures, décidées les une après les autres, paraissent quelque peu dérisoires et personne ne comprend ni ne voit quel bénéfice en tirer. Chacun, en revanche, évalue ce qu'il va lui en coûter, particuliers ou collectivités : moins d'aides, voire pour certains beaucoup moins ; moins de revenus ou de recettes, voire beaucoup moins. Inutile ici d'aller dans le détail. Les coups de rabot sur certains secteurs deviennent des coups de hache : emploi, logement, bâtiment, administration des territoires et des collectivités à qui sont retirés 13 milliards au bas mot, industrie, commerce, tout en souffrira.

    On a beau dire, au vu de quelques chiffres, que la situation s'améliore ; le citoyen de base a le clair sentiment du contraire. Les responsables publics savent fort bien, eux, qu'ils ne peuvent plus arriver à faire vivre les communautés, les collectivités, les institutions et les établissements dont ils ont la charge. Si l'on savait au moins à quoi sert l'effort exigé !

    Très joli de dire que la flexisécurité (!) revitalisera le marché du travail et redynamisera l'économie : vient un moment où les mots ne sont plus que des mots. Plus personne n'est content. Groupe après groupe, corps après corps, profesion après profession, tous se retournent contre un président et un gouvernement dont il est permis de se demander s'ils ont encore le souci des Français.

    Leur cote de popularité, paraît-il, remonte ; mais que signifie-t-elle ? Les événements prennent peu à peu une allure tragique : pas seulement à cause des menaces du terrorisme, mais à cause d'un sentiment diffus d'insécurité générale que tout le monde éprouve, nationale et sociale, morale autant que matérielle. Que dire aux Français qui voient démanteler et brader, avec le consentement des plus hauts responsables, leurs plus beaux fleurons industriels, les uns après les autres, dont Alstom est l'exemple-type ? Et sacrifier leur agriculture à l'Europe et aux traités imposés de la mondialisation ? Et livrer leur commerce à un libre-échange aberrant ?

    L'EUROPE SEULE

    Macron, que peut-il ? Que fait-il ? Eh bien, c'est là toute la question ! Il suffit de bien l'écouter pour comprendre ? Il est, au fond, indifférent à la situation française actuelle ; à la vérité, il se considère comme au-dessus. Il s'active, certes, mais il resitue ses actions dans le plan grandiose qu'il a dans la tête et qui, pour lui, est le guide de sa réflexion et de sa vie. Il le dit clairement : les réformes qu'il entame pour la France, ne sont entreprises que pour satisfaire à des exigences futures, premières adaptations qu'il envisage progressivement pour mettre la France d'hier à l'heure de l'Europe de demain. Pas de l'Europe d'aujourd'hui ! De l'Europe de demain dont il a conscience d'être le promoteur attitré et dont il exerce en vertu d'un charisme supérieur la mission prophétique. Entendez-le proférer son oracle sur la Pnyx, devant le Parthénon ! Écoutez-le enseigner son docte savoir à la Sorbonne : il délivre en longues phrases qui se veulent lyriques, son message au nouveau peuple de l'Europe qu'il interpelle pour l'engager sur la voie sublime de l'avenir. Il sait ce qu'il faut à l'Europe ; il le propose ; il va même l'imposer. « La feuille de route », comme il dit, de la nouvelle Europe, celle qui doit la sortir des erreurs du passé récent pour retrouver l'élan des pères fondateurs, est déjà établie. Et par ses soins. Il possède la vision, la vraie, l'intelligente, celle à laquelle tous ne peuvent que se rallier.

    C'est une refondation, mais non bureaucratique et normative. « Ceux qui voudraient fantasmer une identité figée ne savent donc pas quel est le mythe né sur ces rives : celle d'une métamorphose constante... ». Voilà l'idée qui doit stimuler l'imagination ! Rien n'est pire que « le rétrécissement sur les frontières », « le recroquevillement ». L'Europe des chiffres et des techniques y avait cédé, en quelque sorte.

    La souveraineté ne doit plus appartenir aux nations, aux États. C'est à l'Europe nouvelle d'assumer toute la souveraineté qu'il est nécessaire et moral d'arracher aux nationalismes, car le nationalisme est le mal absolu, principe de haine et de division. « Le repli national est un naufrage collectif » ; toute action limitée au cadre national n'est plus, de nos jours, qu'« une absurdité ». Qui ne saisit qu'une réforme institutionnelle s'impose dans la logique de cette conception ? « Il faudra inventer une gouvernance forte qui nous fera souverain, avec un budget de la zone euro, avec un véritable responsable exécutif de cette zone euro et un parlement de la zone euro devant lequel il devra rendre compte. » Et déjà, lance-t-il, « je veux défendre pour les prochaines élections européennes des listes transnationales » !

    Les peuples ne sauraient dire « non » ; sinon - et c'est ce qui est arrivé - les dirigeants sont obligés de manoeuvrer dans l'hypocrisie. Pas de référendum donc, mais de la pédagogie : « Que partout où les dirigeants choisiront de suivre cette voie, et je le souhaite avec ardeur, dans chacun des États membres, nous puissions pendant six mois (le premier semestre 2018 !) organiser des consultations, des conventions démocratiques qui seront le temps durant lequel partout dans nos pays nos peuples discuteront de l'Europe dont ils veulent. ». Et ce sera, bien sûr, l'Europe de Macron ! N'est-ce pas génial ? Ce sera, dit-il, « la vraie démocratie », « la vraie souveraineté », car ses propositions ont toujours cette caractéristiques d'êtres « vraies ». Le reste est fausseté, mensonge, stupidité, incohérence. Les « il faut », les « on doit », les « je veux» rythment ses phrases, toutes impérieuses, qui déroulent son plan implacable et grandiose.

    DU MAUVAIS HUGO

    Et, dans son discours à la Sorbonne, d'énumérer tous les domaines, en insistant sur le numérique, bien sûr, pour faire ultra-moderne, où cette Europe souveraine, enfin démocratique, s'imposera comme la grande puissance du futur. Merveille qui éclairera l'humanité tout entière et d'où rayonneront sur le monde les valeurs de l'Humanité, du Droit, de la Justice et de la Culture.

    Ah ! la culture, comme Macron en parle, quand il évoque cette Europe « plurilinguistique » - eh, oui ! - où tout jeune aura à coeur de parler au moins deux langues ! Lesquelles, au juste, direz-vous ? Le français ? Que bientôt le petit Français ne saura plus ? Vous n'y êtes pas : « Nous sommes, nous, Européens, les habitants de cette improbable Babel que la diversité des langues et des traditions ne cesse d'enrichir et d'enthousiasmer !» Là, Macron fait plus fort que le vieil Hugo dans tous ses délires !

    Pour mener à bien ce projet immense, il jette à la volée des idées qui se traduiront, annonce-t-il, en autant de « chantiers ouverts », « d'autorités » instituées, « d'agences » créées, « d'assises » tenues, des trucs, encore des trucs, toujours des trucs ! L'Europe de la simplification ! Quoi !

    Comme citoyen d'Europe, lui qui se dit « jupitérien », il a cité, avec aplomb, Périclès « l'Olympien» et désigné le Parthénon comme le temple fondateur, oubliant que Périclès, aristocrate défenseur du peuple, n'était guidé que par la seule pensée de la grandeur d'Athènes qu'il mettait au-dessus de tout, et que le Parthénon était le temple de l'unique Athéna, la déesse protectrice de la cité. Rien de plus contraire à toutes ses billevesées. Au mieux, Macron n'est qu'un médiocre Isocrate, prêt à livrer au Thrace, au Barbare, la merveille unique de la civilisation française.

    En vérité, Macron n'est qu'un faux prophète : ses promesses de bonheur se tourneront en malheur ! 

  • Pause vacances pour notre Page ”SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES...”

    lfar flamme.jpgElles sont très regardées : tous les jours, sur lafautearousseau, deux "Pages" annoncent, puis relatent, tout ce qui se passe en France comme activités royalistes et/ou du Pays réel; tout ce qui va dans le sens de notre action.

    Pendant les deux mois d'été, la première de ces deux Pages ("Soutenez, Participez !...) sera en mode "pause", comme chaque année, et reprendra son service à partir du lundi 6 septembre prochain.

    Par contre, notre Page "Formation, militantisme", qui rend compte de toutes les activités ayant eu lieu (affichages ventes, tractages, réunions/conférences/Cercles d'études, actions diverses...) paraîtra tout l'été, étant donné le grand nombre d'activités qui ont eu lieu partout en France, et dont nous tenons à rendre compte : bravo à nos amis, dans tout le pays, pour leur infatigable présence sur le terrain, leur militantisme, leur générosité...

    François Davin, Blogmestre

  • Éphéméride du 20 juillet

    1700 : naissance de Duhamel du Monceau, aux origines du Musée de la Marine (ici, la poupe de la galère "La Réale", de Louis XIV)

     

     

     

     

     

    1031 : Mort de Robert II Le Pieux 

     

    Le fils d'Hugues Capet, et deuxième roi de la dynastie nouvelle, décède à Melun, à l'âge de 61 ans, après un long règne de 35 ans.

    C'est cela qui finit par faire la fortune et la force de cette honorable famille capétienne : la longueur des règnes de ses premiers représentants (Hugues excepté, qui régna seulement neuf ans) : après Robert II (trente-cinq ans de règne), Henri 1er régna vingt-neuf ans; Philippe 1er, quarante-huit ans; Philippe Auguste, quarante-trois ans; Saint Louis, quarante-quatre ans; Philippe le Bel, vingt-neuf ans.

    "Les premiers règnes furent sans éclat", dit Jacques Bainville, et sans cette heureuse longévité - jointe, il est vrai, au fait qu'ils eurent aussi la chance d'avoir toujours un héritier mâle pour leur succéder... - la pauvre puissance des premiers capétiens aurait eu bien du mal à déboucher, un jour, sur un Philippe Auguste... 

    ROBERT II SCEAU.jpg
    Sceau de Robert II
     
     
     
    18 juillet,koch,calmette,guerin,bcg,tuberculose,polonium,radium,pierre et marie curie,watteau 
     

    1374 : Mort de Pétrarque

     

    PETRARQUE.jpg
    Pétrarque, par Andrea di Bartolo di Bargilla (1450)
     
     

    D'origine toscane, il vécut alternativement en Italie et, dans le sillage de la papauté, dans la région d'Avignon, où il rencontra Laure de Noves, le 6 avril 1327, un Vendredi Saint, en l'église Sainte-Claire.

    Cette rencontre fondamentale avec la belle Laure - a qui il ne voua qu'un amour platonique... - le marqua pour toujours : dans le Canzoniere (recueil de poèmes qui lui sont dédiés) Pétrarque célèbre dans un style très maniériste cet amour platonique pour la belle, au destin tragique :

    Nulle paix je ne trouve, et je n'ai pas de guerre à faire :
    Je crains et j'espère; je brûle et je suis de glace.
    Et je vole au plus haut des cieux, et je gis à terre;
    Et je n'étreins nulle chose, et j'embrasse le monde entier.

    Qui me garde en prison la porte ne m'ouvre ni ne ferme,
    Ni ne me tient pour sien, ni ne défait les liens;
    Amour ne me tue pas et ne m'ôte pas mes fers,
    Ne me veut pas vivant, et ne vient pas à mon secours.

    Je vois et n'ai point d'yeux, et sans langue je crie;
    Et je désire périr, et demande de l'aide;
    Et pour moi je n'ai que haine et pour autrui qu'amour

    Je me repais de ma douleur, et en pleurant je ris;
    Également m'insupportent vie et mort :
    En cet état je suis, Madame, pour vous.

     

    Pétrarque est le premier humaniste et, avec Dante, le père de la Renaissance :

    http://www.pierdelune.com/petrarque.htm

     

     

     18 juillet,koch,calmette,guerin,bcg,tuberculose,polonium,radium,pierre et marie curie,watteau

     

     

    1700 : Naissance de Duhamel du Monceau, aux origines du Musée de la Marine...

     

    20 juillet,robert ii le pieux,capetiens,hugues capet,petrarque,valery

    http://unrpa.houilles.chez.com/unrpa-archives/unrpa-2008/duhameldumonceau.html

     

    Aujourd'hui installé dans l'Aile Passy du Palais de Chaillot (Trocadéro), le Musée national de la Marine (primitivement installé au Louvre, jusqu'en 1939) est issu d'une collection offerte à Louis XV par Henri Louis Duhamel du Monceau.

    Le musée possède des antennes à Brest, Toulon, Rochefort et Port-Louis, et présente des modèles de navires de toutes les époques, notamment de navires de guerre à voile des XVIIème, XVIIIème et XIXème siècles.

    L'une de ses pièces maîtresses est l'extraordinaire poupe décorée de la superbe galère de Louis XIV, La Réale, lancée en 1694 :

    20 juillet,robert ii le pieux,capetiens,hugues capet,petrarque,valery

    http://www.musee-marine.fr/

     

     

     18 juillet,koch,calmette,guerin,bcg,tuberculose,polonium,radium,pierre et marie curie,watteau

     

     

    1945 : Mort de Paul Valéry

     

    PAUL VALERY TOMBE.jpg
    Sa tombe, dans le cimetière marin de Sète
     
     
     
    Il a rendu un bel hommage à Jacques Bainville, à la mort de celui-ci : dans notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville, voir la photo "L'hommage de Paul Valéry"
     
     
     
     
     18 juillet,koch,calmette,guerin,bcg,tuberculose,polonium,radium,pierre et marie curie,watteau
     
     
     
    2012 : Découverte d'une quatrième mandibule anté-néandertalienne à Tautavel
     
     
    Le Centre Européen de Recherches Préhistoriques de Tautavel met au jour, dans la Caune de l’Arago, sur le sol d’occupation d’un campement de chasseurs acheuléens, daté de 450.000 ans, une nouvelle mandibule humaine anténéandertalienne.

    Elle se trouvait sur un sol jonché d’ossements de grands herbivores au milieu desquels elle a été abandonnée. 

    La découverte de cette quatrième mandibule d’Homo erectus européen, ou Homo heidelbergensis, permettra de mieux connaître la variabilité de ces très anciens habitants de l’Europe, qui vivaient en Roussillon il y a 450.000 ans et qui chassaient le cheval, le bison, le rhinocéros et même le renne ou le bœuf musqué qui occupaient alors, le littoral méditerranéen, pendant une longue période froide.
    Ces hommes qui n’avaient pas encore domestiqué le feu consommaient cru le produit de leur chasse. Ils avaient un appareil masticatoire très puissant. 

    20 juillet,robert ii le pieux,capetiens,hugues capet,petrarque,valery

    Henri de Lumley et son épouse Marie-Antoinette montrent leur découverte...

    Site du Centre de recherche : www.tautavel.com

     

     

    3 fevrier,philippe auguste,paris,esther,racine,boileau,lully,phedre,louis xiv,simone weil,thibon,mauriac,stofflet

     

     

     

    2 fevrier,capetiens,mourre,merovingiens,carolingiens,hugues capet,philippe auguste,plantagenets,croisades,bouvines,charlemagne,saint louis,senlisCette Éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :

    la Table des Matières des 366 jours de l'année (avec le 29 février des années bissextiles...),

    l'album L'Aventure France racontée par les cartes (211 photos),

    écouter 59 morceaux de musique,

    et découvrir pourquoi et dans quels buts lafautearousseau vous propose ses Éphémérides  :

     

    lafautearousseau

  • ON N'INTERDIT PAS JEANNE D'ARC ! Darmanin continue son mauvais feuilleton !...

    SAMEDI 13 MAI

     
    Darmanin est donc revenu sur son retrait de l'annulation qu'il avait décrétée, et re-décrète cette annulation ! On est bien gouvernés !!!!!
     
    Il veut faire croire (à qui ?) que l'hommage national à Jeanne d'Arc, Fête officielle depuis 1920, mais imposée plusieurs années auparavant par les Camelots du Roi, serait dangereux pour l'ordre public ? Et susceptible de créer des "troubles" à ce même ordre public ?
    Soyons sérieux :
    depuis les débuts du règne calamiteux de Macron, la France et le monde ont vu, cent fois et même plus, avec tristesse et désolation, brûler des rues entières de Paris et d'ailleurs, le mobilier urbain saccagé, des boutiques pillées et les "cagoules noires" sortir de ces boutiques les bras chargés (selon l'endroit) d'équipements motos très chers, de nourriture, de médicaments, d'habits (eux aussi fort chers); des policiers transformés en torches vivantes parce qu'ils étaient cibles de coktails molotov; des hordes de pauvres types haineux et terroristes crier "Suicidez-vous !" aux Forces de l'ordre... (liste non limitative) et ce pauvre monsieur Darmanin n'a rien fait contre ces cagoules noires, que les policiers connaissent très bien, mais qu'ils n'ont pas l'ordre d'arrêter; qu'ils ont même "l'ordre de ne pas" (voir, à ce sujet le film Bac Nord : c'est édifiant ! On y entend un caïd de la drogue d'une Cité dire aux policiers "mais rentrez chez vous, vous n'avez pas entendu l'ordre de vos chefs à votre radio ? Ils vous disent de rentrer..." Et qui est le chef de ces chefs : ce pauvre Darmanin !).
    Pendant ce temps-là, combien de rues brûlées, de mobilier urbain saccagé, de boutiques pillées, de policiers transformés en torches par les royalistes d'Action française ? :
     
     
    Z É R O !
     
     
    Et ce pauvre Darmanin nous déroule son misérable feuilleton, qui serait clownesque s'il n'était pas hors-la-loi et attentatoire aux libertés fondamentales et à l'honneur de Jeanne d'Arc et de la France !
    De toutes les façons, les Camelots du Roi ont fait 10.000 jours de prison cumulés pour imposer ce Cortège à un Système qui a finalement résolu d'en faire une Fête nationale en 1920.
    Ils n'en sont plus, maintenant, à un ou quelques jours près !...
     Darmanin est aujourd'hui l'une des figures de proue du chaos figé des conservateurs du désordre, héritiers du chaos explosif des révolutionnaires : voilà pourquoi il ne peut ni ne veut, lui l'héritier des guillotineurs/génocidaires de 89/93, sévir contre les "cagoules noires" et veut nous faire prendre des vessies pour dres lanternes, en tâchant d'amalgamer le noble hommage à la libératrice du territoire avec les hordes de terroristes d'aujourd'hui, enfants des terroristes d'hier.
    Mais sa ruse grossière et pitoyable ne trompera personne : en tout cas, demain, partout en France,
     
    HOMMAGE NATIONAL ET TRADITIONNEL
     
    À JEANNE D'ARC,
     
    LIBÉRATRICE DU TERRITOIRE !
     
     
    ----------------------
     
    VENDREDI 12 MAI
    Dernière minute : on apprenait ce jeudi 11 (ou plutôt, on avait "confirmation" de...) que Darmanin voulait interdire le Cortège de Jeanne d'Arc de ce dimanche, jour de sa Fête nationale; un Cortège traditionnel imposé au Système par les Camelots du Roi, au prix de 10.000 jours de prison cumulés, puis finalement "validé", dans un esprit de vraie concorde et réconciliation nationale par l'Assemblée nationale, en 1920...
    Darmanin assimilait donc, en quelque sorte, ce magnifique témoignage d'union nationale autour de l'héroïne universelle à une vulgaire manifestation de personnes ayant, peut-être, l'occasion de mettre le feu dans des rues et quartiers de Paris, comme le font les cagoules noires, d'extrême/extrême-gauche, pillant les magasins et se servant en nourriture, habits, médicaments ou drogues, équipements de motos etc...
    Nous avons réagi assitôt en publiant le texte ci-dessous.
    Il semblerait que, alerté probablement par des personnes raisonnables dans son entourage (il est possible qu'il y en ait...), Darmanin ait renoncé à son interdiction. Tant mieux. Nous devons cependant rester prudents et continuer, calmement et raisonnablement, à expliquer à tous le sens de cette belle Fête nationale, à laquelle, évidemment, lafautearousseau appelle tous ses amis, lecteurs, sympathisants à participer, non seulement à Paris mais ausis dans toute la France, à l'occasion des Cortèges organisés un peu partout pour l'occasion.
    Nous publierons donc ce même texte jusqu'à dimanche inclus, pour bien marquer notre résolution, tranquille mais très ferme...
     
    Voici donc le texte publié jeudi dernier...
     

    lfar espace.jpg

    JEUDI 11 MAI 

     
     
    (dans Libération)
     
    Dernière minute

    Une manifestation d’extrême droite interdite dimanche à Paris

    Après que Gérald Darmanin a annoncé mardi l’interdiction des manifestations de l’extrême droite et de l’ultradroite, un rassemblement de l’Action française prévu ce dimanche à Paris ne sera pas autorisé.

    1A.jpg

    Défilé de l'Action Française à Paris, le 14 mai 2017. (Edouard Richard/Hans Lucas. AFP)

    par LIBERATION et AFP

    ---

    En réponse à Libé (qui n'a jamais condamné les cagoules noires, les pillages de magasins et boutiques ou les policiers transformés en torches vivantes par la racaille terroriste) :

    c'est la Loi qui a instauré, la fixant au deuxième dimanche de Mai, la Fête nationale de Jeanne d'arc.

    Ce jour-là, le dépôt d'une gerbe au pied de la statue de la Sainte de la Patrie, Place des Pyramides à Paris (mais aussi dans toute la France) n'est pas une "manifestation" : c'est un Cortège en hommage à "Jeanne", célébré par Malraux ("Oh, Jeanne ! Sans sépulcre et sans portrait !...") ou Raymond Poincaré, Président de la République en exercice, lors du cinquième centenaire de Jeanne...

     Le 14 avril 1920, le député Maurice Barrès défendit ainsi, à l'Assemblée, sa proposition de loi visant à instituer une fête nationale en l’honneur de Jeanne d’Arc : 

    "...Il n’y a pas un Français, quelle que soit son opinion religieuse, politique ou philosophique, dont Jeanne d’Arc ne satisfasse les vénérations profondes. Chacun de nous peut personnifier en elle son idéal. Etes-vous catholique ? C’est une martyre et une sainte. Etes-vous royaliste ? C’est l’héroïne qui a fait consacrer le fils de Saint Louis par le sacrement gallican de Reims…Pour les Républicains, c’est l’enfant du peuple qui dépasse en magnanimité toutes les grandeurs établies…Enfin les socialistes ne peuvent oublier qu’elle disait : ‘’J’ai été envoyée pour la consolation des pauvres et des malheureux’’. Ainsi, tous les partis peuvent réclamer Jeanne d’Arc..."

    Darmanin est-il inculte à ce point pour ignorer ET la loi de sa République ET les textes de Malraux, Poincaré, Barrès et tant d'autres ?

    Lui qui, depuis qu'il occupe (si mal) sa place, n'a jamais fait arrêter préventivement les cagoules noires, que la police connaît très bien, voudrait assimiler l'hommage à Jeanne d'Arc à un vulgaire saccage de masse des rues de Paris et d'ailleurs par les délinquants/voyous/terroristes ?

    C'est lui qu'il faut interdire !

    S'il persiste dans sa folie, son aveuglement, sa provocation...

    1AZZ.jpg

  • Hydroxychloroquine : lafautearousseau d'accord avec Philippe Douste-Blazy...

    11111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111.jpg

    Ce mardi 26 mai, en page 3 du quotidien La Provence, le docteur Douste-Blazy accorde un court entretien à Frédéric Cheutin : quatre questions, quatre réponses. La dernière ne laisse aucun doute sur les sentiments profonds de l'ancien Ministre de la Santé...

    "Titre" de l'entretien : une phrase extraite de celui-ci : "Si j'étais malade, je me ferais soigner par le Pr Raoult, moi et ma famille"

    • Les méthodes de soin du Pr Raoult ont été critiquées par une étude publiée dans "The Lancet" et par l'Organisation mondiale de la Santé. Que pensez-vous de cette double condamnation ?

    P. D-B : Il est pour  le moins curieux que la personne qui obtient les meilleurs résultats en termes de mortalité de la Covid-19 en France puisse être remise en cause par des études qui sont, elles, rétrospectives et qui, surtout, ne parlent pas des mêmes malades. En effet, cette étude parue dans "The Lancet", un journal médical que je respecte, est basée sur des big data qui colligent des des centaines de milliers de données venant de plus de sic cents hôpitaux qui n'ont pas les mêmes systèmes de recueil de données sur tous les continents. Cette étude a été faite avec une rapidité surprenante et fait état de données concernant des patients déjà hospitalisés avec des charges virales très importantes. De plus, les deux groupes ne sont pas comparables puisque le groupe sous hydroxychloroquine a plus de comorbidités que le groupe contrôle. Enfin, on ne sait pas, puisqu'on parle des effets secondaires de l'hydroxychloroquine, quelle posologie a été donné aux malades ni la durée de leur traitement. Tout ça aboutit à des titres très résumés sur l'inefficacité et les dangers de l'hydroxychloroquine. 

    • Comment réellement savoir, dès lors, si l'hydroxychloroquine est un danger ou non pour les patients ?

    P. D-B : Je crois que le juge paix, en médecine, c'est le malade et le taux de mortalité. La meilleure solution est de comparer ce qui est comparable; en clair de comparer le nombre de décès avec le nombre de personnes hospitalisées, sachant que la façon dont les hospitalisations se font est identique dans toutes les villes. Pour les personnes hospitalisées, à l'AP-HM et à l'IHU, à Marseille, le taux officiel donné par le ministère de la Santé est est de 3,1 contre 17,8 pour la France entière. Pour obtenir ce bon chiffre, il n'y a pas que l'hydroxychloroquine. Il y a aussi la stratégie sanitaire que le Pr. Raoult a mise en place : dépistage important, isolement des  as positifs, recherche des cas contacts et bien sûr le traitement antiviral. Les chiffres sont là. Je pense, parce que les faits sont têtus, que tôt ou tard la vérité finira par être connue et qu'on sortira des polémiques.

    • Aussi, pourquoi cette polémique ?

    P. D-B : Le directoire de l'OMS est formé d'ambassadeurs qui viennent de différents pays dans le monde. Face à une étude comme celle publiée dan The Lancet, on peut estimer que l'OMS a voulu se prémunir de la moindre mise en cause. Je suis aussi étonné que dans un moment aussi dramatique que celui que nous vivons il y ait des enjeux économiques. On voit bien qu'il y a des publications dans le domaines du médicament ou du vaccin qui sortent signés par des compagnies pharmaceutiques. Et je vois, dans le Walla Street Journal, leurs valeurs boursières qui progressent très fortement. Tout cela, mis bout à bout, me fait dire qu'il peut y avoir des intérêts économiques face à des molécules qui sont anciennes et peuvent être données quasi gratuitement à l'ensemble de l'humanité. Je me garderai bien de pointer qui que ce soit mais je pense que, pour éviter les soupçons de conflits d'intérêt, tous les auteurs d'études publiées devraient indiquer s'ils ont été invités, sont payés, ou ont des actions dans des compagnies pharmaceutiques.

    • A titre personnel, si vous étiez victime de la Covid-19, feriez-vous con fiance au Pr. Raoult pour vous soigner ?

    P. D-B : Absolument ! Sans aucun doute. Dès demain matin, moi et ma famille !

     

    Pour ce qui est du Professeur Raoult, il déclare : "Je ne vais pas changer d'avis à cause d'une étude foireuse" après la publication de The Lancet...

    Il a bien raison ! Nous non plus !

    lafautearousseau

  • Quelques uns des ”liens partagés” ces derniers jours sur notre Page Facebook...

     ...Lafautearousseau Royaliste

     

    1. Philippe Delorme

    Sur "Dreuz.info" : N'y a-t-il qu'en Suisse que les dirigeants politiques ont la tête sur les épaules ? Le président de la Confédération suisse sonne l’alarme: « l’immigration est quantitativement et culturellement inacceptable »    

     

     
    * Il faut vraiment que les Etats-Unis soient décomplexés ou amnésiques pour avoir osé dénoncer le recours à l'arme chimique en Syrie et justifier... :
     
    et : 
     
     
    * C'est le JDD- Journal Du Dimanche- et LCP-AN qui lancent l'enquête. La question posée concerne les compétences de l'actuel... : Hollande sous enquête

    3. Jean-Philippe Chauvin

    Le travail du dimanche n'est pas un "plus" pour l'emploi... : Travail du dimanche et emploi : illusions et réalités.  
     

    4. Augustin Debacker 

     

    L’Histoire nous a déjà montré que tous les régimes politiques peuvent évoluer vers le totalitarisme, et la république, en posant comme dogme éducatif sa non-remise en cause, prépare doucement les consciences françaises à un panurgisme inconscient : la République et son insidieux virage totalitaire.

     

    5. Olivier Perceval 

    L'Education nationale met en place un vaste programme pour banaliser les orientations sexuelles. La dictature des moeurs arrive ! : L’homophobie en question | Valeurs actuelles 

     

    6. Dona Rodrigue

     

     
     
     
     
     
    "J'ai été reçu le 5 septembre au PALAIS DE L'ÉLYSÉE par David Kessler, le CONSEILLER CULTUREL du Président de la République. M. Kessler, en tant que diplômé de l'École Normale Supérieure de Saint-Cloud et admirateur du parc, a été évidemment intéressé par notre action. Aussi est-il FAVORABLE À NOTRE PROJET, d'autant plus que nous ne demandons pas d'argent public. C'est pourquoi il va INTERVENIR auprès du "CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX" et de la "DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES" (D.R.A.C.) d'Ile-de-France, afin que ces deux administrations examinent notre initiative avec BIENVEILLANCE et dans un ESPRIT CONSTRUCTIF. Ceci est extrêmement IMPORTANT car c'est la PREMIÈRE FOIS depuis 2006 - début de notre combat - que notre projet reçoit une véritable IMPULSION ÉLYSÉENNE !"
     
    -----

    capture d'ecran blog.jpg= Notre Page Facebook Lafauterousseau Royaliste se porte bien : d'abord parce qu'elle ne cesse de gagner des "amis" lecteurs, mais aussi et surtout parce que, pour une Page Facebook, le plus important ce n'est pas le nombre d' "amis" mais les échanges, les discussions, les points de vue qui s'y expriment, les "partages de liens" qui s'y font : or, en grandissant, notre Page génère de plus en plus de ces "partages", et ceux-ci sont très souvent extrêmement intéressants. Il ne s'agit, dans cette Rubrique, que d'en faire ressortir un simple échantillon, une toute petite partie, mais révélatrice du bouillonnement d'idées que permet notre Page : et c'est tant mieux !...
  • Voter, puisque vote il y a; mais pas en partisans et sans se passionner pour autre chose que ce qui est notre raison d'ê

            La plupart d’entre nous iront voter, ce dimanche. Chacun le fera selon ce qui, après réflexion, lui paraîtra le meilleur choix pour la France – ou, plutôt, pour les plus sages, le moins mauvais choix. Nous ne nous désintéressons donc pas de l’avenir système,republique,royauté,electionsimmédiat du pays. Et pourtant, cette consultation pour l’élection du Chef de l’Etat est, pour nous, beaucoup plus un piège qu’une étape qui serait décisive pour résoudre tout ou partie des problèmes français.

            Nous nous en tiendrons donc à notre décision de ne pas donner ce qu’il est convenu d’appeler, d’une expression d’ailleurs présomptueuse, une « consigne de vote ». De ne pas appeler à voter pour tel ou tel candidat, considérant que ce n’est pas notre rôle, que notre utilité est tout à fait d’un autre ordre, tout à fait dans une autre perspective. Nos amis sont assez grands, ont assez de jugement pour décider par eux-mêmes.

            Il ne nous paraît pas, en tout cas, souhaitable, que les royalistes se passionnent pour ce choix, encore moins qu’ils se disputent à son sujet.

            Les deux candidats susceptibles d’être élus – et dont les politiques sont, en réalité, fort peu différentes – ont toutes chances de décevoir très vite leurs partisans, ceux qui auront cru en leurs promesses. Et si François Hollande devait être élu, ce qui semble fort possible, ce sont tout simplement ses électeurs qui, cette fois-ci, seront trompés. Nous ne courons aucun risque à avancer cette prévision.

            Voter pour un candidat qui ne peut être élu, selon l’objet théorique du premier tour, peut présenter l’intérêt de manifester une volonté politique déterminée. En aucun cas de sauver le pays des dangers qui menacent, en effet, son indépendance et son identité. Car il est parfaitement faux que de tels votes, quelle que soit leur légitimité, puissent être, en quoi que ce soit, réellement sauveurs. Inutile d’entretenir cette illusion. système,republique,royauté,elections

           Nous serons plus réservés, encore, sur l’idée que d’une recomposition de la majorité parlementaire, après la présidentielle, pourrait sortir un bien pour la France. L’Histoire nous apprend, en effet, ce qu’ont produit, dans le passé, les « meilleures » majorités parlementaires.

            Notre rôle, celui qui nous est propre, celui qui ressort d’un véritable esprit d’Action française, est de rappeler qu’il n’y a pas d’avenir national dans le « Système ». Et d’exhorter chacun, une fois les échéances électorales passées, à cesser, si tel a été le cas, de militer pour tel ou tel candidat afin de se consacrer au seul combat qui vaille …