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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Un krach boursier d’ici fin 2022 pire qu’en 1929 ! par Marc Rousset

     

    Alors que tous les indices d’actions chutent fortement dans le monde entier, depuis le jeudi noir du 24 octobre 1929 ce mois a une sinistre réputation en Bourse. Selon les médias toujours très optimistes, même à la veille d’une catastrophe, le fameux TINA (« There is no alternative ») doit laisser la place au TARA (« There are reasonable alternatives »), mais en fait le TARA va bientôt laisser la place plus vite que prévu en bon français à « Sauve qui peut, chacun pour soi et Dieu pour tous, fuyez les marchés ! ».

    Un graphique du Dow Jones depuis 2003 donne le sentiment qu’après une lente et longue progression vers le sommet en 2022, ce dernier a déjà commencé sa descente aux enfers. Il en est de même pour un graphique du CAC 40 qui vient de commencer depuis septembre un superbe canal baissier ininterrompu vers l’abîme. Quant aux obligations, les moins rentables et toutes celles souscrites à taux négatifs ou à des taux proches de zéro, elles chutent d’environ 20 % depuis début 2022. Un portefeuille autant investi en actions qu’en obligations à Wall Street voit sa valeur fondre de 20 %, sur les 9 premiers mois de l’année, alors que le PER de Shiller(coefficient cours des actions / bénéfices) est encore très élevé à 28,90, après avoir très légèrement diminué. De même l’indice Vix qui mesure la volatilité du marché à Wall Street s’élève à 30,43, ce qui n’est toujours pas très loin du plus haut du 7 mars 2022 (36,46).

    MARC ROUSSET.jpgLes taux à 10 ans devraient atteindre bientôt 4% en France et 5,5% en Italie. Les obligations dont le prix évolue en sens inverse du rendement plongent et entraînent les actions dans leur chute car la hausse des taux renchérit aussi le coût de la dette pour les entreprises et pèse sur la rentabilité des investissements. Les Bourses sont donc une véritable poudrière ; le double krach boursier des actions et des obligations a en fait déjà commencé partout dans le monde !

    Le taux d’inflation a atteint un niveau record de 10 % sur un an en septembre 2022 dans la zone euro. Les prix de l’énergie ont grimpé de 41 % et ceux de l’alimentation de 12 %. En Estonie, Lettonie Lituanie, les taux d’inflation sont respectivement de 23,2 %, 21,3 % et 20,9 %. L’annonce d’une inflation à 10,9 % en Allemagne selon la norme européenne IPCH, et d’un bouclier énergétique de 200 milliards d’euros, du jamais vu en Allemagne depuis les années 1920, a provoqué un choc dans l’opinion et plongé le pays dans l’inconnu. L’Allemagne, tout comme la France, va probablement basculer dans la récession et devenir un « homme malade » de plus en Europe, tout en bénéficiant d’un endettement peu élevé, contrairement à la France et l’Italie ! La hausse des taux d’intérêt par les banques centrales et sur les marchés obligataires est générale partout dans le monde. Les Etats-Unis, avec une dette colossale de 31 000 miliards de dollars, payent 1 milliard de dollars par jour en intérêts !

    Bruno le Maire manque d’argent pour boucler son budget, mais pas de toupet, lorsqu’il affirme que « la France est à un euro près ». Le déficit budgétaire en 2023, bien que nous ayons déjà 2 millions de fonctionnaires en trop, s’élèvera à 158 miliards d’euros avec 10 800 fonctionnaires en plus, soit 45 % des recettes d’un Etat en faillite ! La France va contracter un emprunt record supplémentaire de 270 milliards d’euros en 2023, avec un coût moyen de 2,5%. La charge des intérêts, hors remboursement du principal, de la dette publique en 2023, en augmentation constante suite à la montée inexorable des taux d’intérêts, atteindra 60 milliards d’euros en 2023, soit un montant équivalent au budget de « l ’inéducation nationale », premier budget de l’Etat, et à 150% du budget de notre Armée d’échantillons avec des munitions pour une semaine de combat !

    Quant au déficit du commerce extérieur français de 156 milliards d’euros en 2022 et de soi-disant 154 miliards d’euros en 2023, c’est la débâcle car la crise énergétique provoquée par les stupides sanctions suicidaires des bien-pensants envers la Russie, n’explique pas tout. Nos parts de marché mondial à l’exportation de biens industriels, de l’ordre de seulement 2,5%, diminuent de plus en plus car la France pressure ses entreprises, tout comme les classes moyennes, pour financer ses dépenses publiques démentielles. Les entreprises industrielles françaises délocalisent ou font faillite car le pays est dirigé par des élites socialistes, technocratiques, irresponsables, irréalistes, énarchiques, qu’elles soient de droite ou de gauche ! Seule une révolution libérale conservatrice, animée par un grand Homme d’Etat fort et courageux, peut sauver la France et l’économie française !

    L’euro dégringole, tout comme la livre sterling, face au dollar, valeur refuge provisoire, suite aux mouvements de capitaux. Selon la banque Nordéa, ce que nous avons déjà écrit ces dernières années sur Bd Voltaire et RL, l’existence même de l’euro est remise en cause ! L’indice du dollar affiche à ce jour une hausse de près de 20% en 2022, une variation énorme s’agissant de taux de change. La livre sterling a perdu 14 % en 6 mois, le yen japonais 25 % et le yuan chinois 13% en un an (sa pire année depuis 1994), tandis que l’euro est tombé pour la première fois depuis 2002 sous la parité avec le dollar. Mais le paradoxe, c’est que le dollar-roi surévalué d’un pays en faillite fait aussi trembler l’Amérique ! L’administration Biden parle de plus en plus d’une action internationale concertée pour faire baisser le billet vert, action qui serait similaire aux fameux accords du Plaza en 1985 ! Autrement dit ça sent la poudre, l’anxiété et l’explosion à venir dans tous les coins, pas seulement dans les pays émergents endettés en dollars ! L’or est la seule valeur refuge qui aura le dernier mot !

    Un premier sérieux coup de semonce nous est venu d’Angleterre ! Les marchés financiers britanniques ont été secoués par le trop onéreux plan budgétaire de 150 milliards de livres du gouvernement de Liz Truss, d’autant plus que l’inflation approche déjà 10 %. La Banque d’Angleterre a dû réagir pour éviter une crise financière. Alors que les taux évoluaient autour de 3,5 %, ils sont brusquement passés à 5,14 %, pour retomber ensuite à 4,47 %, après les annonces de la Banque d’Angleterre. Le taux d’emprunt d’Etat britannique se rapproche de celui de l’Italie (4,54 %).

    Tout le monde parle de la récession à venir : Paul Krugman, Prix Nobel d’économie, Jerome Powell, Président de la Fed américaine qui se déclare incapable d’en mesurer la gravité. L’OCDE prévoit également la récession en 2023 pour l’Allemagne, l ’Italie, le Royaume Uni et de nombreux pays de la zone euro puisque la croissance globale de la zone ne devrait être que de 0,3 % en 2023.

    Le plus grave, alors que les dirigeants de l’UE et les médias n’ont d’yeux que pour le remplissage des réserves de gaz en vue de l’hiver prochain, quel que soit le coût faramineux et inacceptable du gaz naturel liquéfié et du gaz de schiste américain, c’est que les derniers lambeaux de l’industrie européenne non délocalisée jusqu’à ce jour, sont en cours de destruction massive ! Les prix payés par les vaches à lait européennes sont tellement élevés que les Chinois achètent du GNL américain contractuel pour le revendre en Europe au prix fort ! L’énergéticien allemand VNG, troisième importateur de gaz en Allemagne, appelle à son tour, après Uniper, l’Etat à l’aide tandis que les Européens hésitent à plafonner les tarifs du gaz russe. La ponction exceptionnelle sur les revenus des producteurs d’électricité à bas coût semble faire consensus, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour EDF, déjà en faillite ! Tous les dirigeants européens s’accordent pour agir, mais pas sur la manière ! « Nous avons déjà perdu sept mois » s’écrie Mario Draghi qui dénonce la sourde et silencieuse catastrophe industrielle en cours !

    Plusieurs entreprises européennes gourmandes en énergie ont déjà dû déposer le bilan à cause de la hausse des prix de l’électricité et du gaz. Dernier dépôt de bilan en date, celui du fabricant de papier toilette allemand Hakle. La coopérative céréalière française Blocer menace de fermer ses portes car, sur un an, sa facture énergétique a augmenté de 400 % ! Le maire de Neuilly sur Marne dénonce le « racket organisé » et sa facture d’électricité qui a été multipliée par 32 ! La société multinationale française Lactalis pourrait payer jusqu’à un milliard d’euros de surcoûts en 2023, suite à la flambée de l’énergie ! Plus d’un patron français sur dix envisage de réduire ou d’arrêter sa production en raison de l’envolée des factures de gaz et d’électricité ! Selon le patronat européen très inquiet, le « mur des faillites » se rapproche dangereusement !

    70 % de la production européenne d’engrais a été arrêtée ou ralentie tandis que 50% de la capacité totale de production d’aluminium a été perdue. Il existe un réel danger que les entreprises, et plus particulièrement les industries à forte intensité énergétique, se délocalisent définitivement en dehors de l’Europe », s’inquiète « Business Europe ». Les industries allemandes sont tentées par une fuite vers le Sud des Etats-Unis ! Aluminium Dunkerque, le plus gros producteur d’aluminium primaire en France, compte réduire sa production de 22% au quatrième trimestre 2022. Arcelor Mittal, de son côté, prévoit une baisse de sa production d’acier de 1,5 millions de tonnes au quatrième trimestre 2022 en Europe par rapport à l’année précédente ! Selon Engie, les 30 % déjà réalisés de la baisse de consommation de gaz en France, ce ne sont pas des économies ; ce sont des entreprises qui ferment et cessent de produire !  La seule différence entre le Titanic et l’UE bien-pensante va -t- en guerre contre la Russie, c’est que lorsque le Titanic a coulé, il avait encore de l’électricité !

    D’où le désir du gouvernement allemand de plafonner les prix du gaz et des ménages pour la modique somme de 200 miliards d’euros par an ! Sinon l’industrie allemande s’effondrera en 6 mois faute d’énergie ! Et le bouquet, c’est qu’en pleine crise de l’énergie, le nucléaire divise encore ‘Allemagne, pour la fermeture ou non des trois derniers malheureux réacteurs nucléaires toujours branchés à ce jour !

    Les Etats européens patinent complètement sur le prix du gaz, sans parvenir à se mettre d’accord, alors qu’ils ont déjà dépensé 500 milliards d’euros pour protéger les ménages et les entreprises. Depuis l’été 2021, le prix du gaz sur le marché européen a été multiplié par 10 ! Bref, que ce soit en Allemagne, Belgique, Royaume-Uni, France…la colère monte en Europe, tandis que des Italiens au chômage brûlent leurs factures à Naples ! Merci Macron, Merci Scholz, Merci Von der Leyen, Merci l’UE pour sacrifier gratuitement notre industrie et les ménages européens, tout cela pour les beaux yeux de l’Amérique et du protectorat militaire de l’OTAN, tout en accroissant notre dépendance énergétique vis-à-vis des Etats-Unis et du Moyen-Orient.

    La situation est donc pire qu’en 1929 ! L’erreur gravissime des marchés jusqu’à présent a été de raisonner dans le cadre des structures économiques et politiques actuelles qui vont bientôt exploser ! Nous allons tout droit vers le krach du siècle des siècles et si, par miracle, ce n’est pas en 2022, ce sera alors en 2023 ! Ce n’est pas le moment de se précipiter sur les actions et les obligations ainsi que sur les « jeunes pousses » du manipulateur Macron ! C’est plutôt le moment d’acheter de l’or qui, évalué en euros, a déjà augmenté de 9% depuis début 2022 tandis que les actions et les obligations dégringolaient. Mark Twain affirmait déjà en son temps : « Octobre est un mois très dangereux pour spéculer en Bourse ». Réjouissons-nous que, malgré le sabotage des gazoducs par les Etats-Unis, Poutine n’ait pas encore décidé de couper un câble internet à 6000 mètres de profondeur dans l’Atlantique !

    Marc Rousset, Auteur de « Comment sauver la France / Pour une Europe des nations avec la Russie »

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  • Mieux connaître le nouveau chef de la Maison de France : Le prince Jean dans « Complément d’enquête » ...

    Quelle belle famille royale en exercice cela nous ferait ! Tout autre chose tout de même !

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgMonseigneur le Duc de Vendôme, nouveau Chef de la Maison de France à la suite du décès de son père, le Comte de Paris, doit être connu des Français et, naturellement, des royalistes eux-mêmes. Y contribuer nous paraît être une action utile. Notamment dans un contexte où les Français ont le sentiment d'une absence flagrante de légitimité à la tête du Pays. Les obsèques du Comte de Paris se dérouleront à Dreux samedi 2 février. Aussi nous proposons-nous de mettre en ligne ces jours-ci des documents permettant de retrouver où découvrir la vie, la pensée, ou la personnalité même du Chef de la Maison de France. Bonne écoute !    Lafautearousseau

    « Et vous allez voir que certains ne sont pas seulement là pour faire joli » : Le présentateur de Complément d'Enquête, Thomas Sotto, caractérise ainsi l'intervention du Prince, partie de cet enregistrement de 5'34". L'émission a été diffusée sur France 2 le 3 mai 2018. À regarder !

          

    Intervention de SAR le prince Jean d'Orléans duc de Vendôme + Adélaïde de Clermont-Tonnerre (directrice de Point de vue et cousine du prince) dans Complément d'enquête sur France 2, le 3 Mai 2018.

    5,34 minutes

    Autres publications : voir notre catégorie Famille de France, Prince Jean (Cliquer)

  • Pour ne jamais oublier : 1er Août et 1er Octobre 1793 : Brève évocation du génocide vendéen (2/2). Ou : le Système en ac

             Voir notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... , et plus particulièrement les documents de la partie 2 : "...et pour la liberté de l'homme intérieur". pour plus de "détails" (!) sur les atrocités commises en Vendée, notamment l'Oradour 150 ans avant Oradour que fut la monstruosité des Lucs-sur-Boulogne...

     

     

    lzare.JPG1er Octobre 1793 : jour funeste ! Devoir d’oubli ou devoir de Mémoire ?.... (suite et fin de la note du 1er Aout).

              Franchement, on préférerait parler d’autre(s) chose(s)…. Et ce n’est bien sûr certainement pas par une espèce de fascination morbide, malsaine, pour cette page noire de notre Histoire que nous revenons là-dessus. Nous préférerions vraiment la tourner définitivement, cette page, et qu’elle reste enfouie dans un oubli total dont, vu sa laideur, nul ne viendrait la tirer.....

              Oui mais voilà : avec cinq autres dates (1) de la même année 1793, cette date funeste du 1er Octobre fonde le régime qui nous gouverne aujourd’hui.  Elle est l’une de celles qui sont à la base de ce système dont  parle Boutang  lorqu’il évoque cette « désolante pourriture » d’une société qui « n’a que des banques pour cathédrales »  et dont il n’y a au sens propre « rien à conserver »

              Nous sommes donc bien obligés de remonter à la source –aux sources…-, à l’origine de ces maux que nous combattons aujourd’hui, si nous voulons re-fonder en permanence notre Royalisme et notre opposition au Régime républicain idéologique. Car pourquoi continuer à s’opposer, deux siècles après qu’elle ait eu lieu, à une Révolution qui s’est passée si loin de nous maintenant ? Si ce n’est parce que nous ne pouvons toujours pas accepter –et nous ne le pourrons jamais- ses bases et ses fondements qui s’appellent Totalitarisme, Génocide et, dans un domaine un peu différent, état d’esprit haineux et xénophobe ("l'Autrichienne", "...Qu'un sang impur..."...) préfigurant l’une des sources du Racisme moderne ?

    (1) : 1.  21 Janvier 1793 : assassinat de Louis XVI, acte fondateur des Totalitarismes modernes.

           2.  1er Août 1793 : première loi de Carnot organisant le Génocide Vendéen, premier Génocide  des Temps modernes.

           3.  1er Octobre 1793 : deuxième loi de Carnot....

           4.  16 Octobre 1793 : assassinat de Marie-Antoinette ; on trouve dans les torrents de haine et d’hystérie planifiés et orchestrés contre «  l’Autrichienne » une xénophobie exacerbée qui peut être considéréee comme l’une des sources lointaines du Racisme moderne...

           5.  A ces quatre dates doit être ajoutée celle du 3 juillet 1793, le début de la terrifiante descente aux enfers du petit Dauphin, Louis-Charles duc de Normandie, âgé à ce jour de huit ans et quatre mois. Arraché à sa mère, il va être lentement et méthodiquement détruit, son massacre prenant la forme d'un long et douloureux enfermement, au secret dans une chambre obscure, sans hygiène, sans soins et sans visites, souffrant de gale et de tuberculose; pour ne s'achever que le 8 juin 1795: il a alors 10 ans et trois mois. Le message est très clair: plus rien ne "tient" devant l'Etat, plus rien n'est sacré, plus rien n'est au-dessus de la folie des hommes, pas même l'évidente innocence d'un petit enfant, par définition -pourrait on dire- forcément exempt de tout crime: et c'est bien le Totalitarisme..... 

              Nous l’avons dit et écrit plusieurs fois (à propos de l’Espagne entre autre…). Il faut savoir oublier. Mais ce devoir d’oubli n’est pas un devoir d’amnésie. S’il faut bien sûr savoir tourner les pages, il faut aussi rester lucides, et connaître bien l’origine de nos maux; savoir d’où ils viennent; où, quand et comment ils ont commencé. Conçu ainsi, le devoir d’oubli ne s’oppose pas au devoir de Mémoire. Maurras ne disait-il pas qu’il fallait s’accommoder de la Révolution-fait mais se dépêtrer de la Révolution-Idée ?

              Voilà pourquoi cinq fois par an, à chacun de ces cinq jours de si triste anniversaire, nous ne pourrons faire autrement que d’évoquer, à côté de l’actualité du jour, cette sorte d’actualité intemporelle, qui ne passe pas, qui nous gouverne encore aujourd’hui, et dont nous subissons encore aujourd’hui les effets néfastes, désastreux et destructeurs. La Révolution-fait est achevée depuis bien longtemps; mais la Révolution-Idée est malheureusement toujours à l’œuvre en France. Dénoncer ses fondements, ses bases mêmes, est le service le plus urgent, le service premier qu’il convient de rendre à la France, à côté des autres et en parallèle avec eux, si l’on veut œuvrer pleinement et sérieusement, et d’une façon essentielle, à ce combat de simple survie de notre Nation qu’évoquait Jacques Bainville lorsqu’il disait : « Pour des Renaissances il est encore de la foi »…..

              Le décret du 1er octobre 1793, pris par Lazare Carnot, vient complèter, poursuivre et, en quelque sorte, "achever", le décret du 1er août du même Lazare carnot . Il est décliné sur le mode du discours de Caton auprès du sénat romain, "Delenda est Carthago" :

    révolution,république,totalitarisme,génocide,génocide vendéen,vendée,lazare carnot          "Détruisez la Vendée, Valenciennes et Condé ne sont plus au pouvoir de l'Autrichien... Enfin chaque coup que vous porterez à la Vendée retentira dans les villes rebelles, dans les départements fédéralistes. La Vendée et encore la Vendée, voilà le charbon politique qui dévore le cœur de la république française; c'est la qu'il faut frapper".

              (Ci-contre, les ruines du château des La Rochejaquelein, à la Durbelière...)

              Après la prise de Laval le 23 octobre, et la défaite républicaine d'Entrammes, le 26 octobre 1793, un nouveau décret daté du 11ème jour du 2ème mois, portera que "toute ville de la république qui recevra dans son sein les brigands ou qui leur donnera des secours sera punie comme ville rebelle. En conséquence, elle sera rasée et les biens des habitants seront confisqués au profit de la république".

              Les mesures préconisées furent appliquées à la lettre par les représentants en mission auprès des armées et dans les départements.

              Le 29 novembre 1793, le représentant Fayau écrit aux administrateurs du département de la Vendée :

             "Vous savez comme moi citoyens que les brigands appelés de la Vendée existent encore quoique on les aie tués plusieurs fois à la tribune de la ConventionJe vous engage à prendre les mesures les plus promptes et les plus énergiques pour que les armées catholiques et royales dans le cas ou elles rentreraient dans la Vendée n'y trouvent plus qu'un déser…Il serait bon, citoyens, que des commissaires nommés par vous se transportassent de suite dans toutes les parties de votre département pour en faire retirer toutes les subsistances et pour faire arrêter tous les citoyens qui ont pris part directement ou indirectement aux troubles de la Vendée. Il faut purger la Patrie…"

              Le représentant Francastel n'est pas en reste. Le 25 décembre 1793, il écrit au Comité de Salut Public :

             "Je fais débarrasser les prisons de tous les infâmes fanatiques qui s'étaient échappés de l'armée catholique. Pas de mollesse, que le torrent révolutionnaire entraîne tout ce qui lui résiste scandaleusement. Purgeons, saignons jusqu'au blanc. Il ne faut pas qu'il reste aucun germe de rébellion…"

    révolution,république,totalitarisme,génocide,génocide vendéen,vendée,lazare carnot          En novembre 1793, le général Turreau est nommé commandant en chef de l'armée de l'ouest avec la charge de faire appliquer le décret du 1er août. L'ordre de départ est donné le 21 janvier 1794. Cette première phase sera appelée "La Promenade Militaire", alors qu'à cette date la Grande Armée Catholique et Royale n'est plus qu'un nom. Turreau divise l'armée en six divisions de deux colonnes chacune, qui ont pour mission de ratisser le territoire et d'exterminer la population. Ce sont les Colonnes infernales, qui vont se livrer au génocide des Vendéens. L'ordre du jour du général Grignon, commandant la 2ème division est très clair :

             "Je vous donne l'ordre de livrer aux flammes tout ce qui est susceptible d'être brûlé et de passer au fil de l'épée tout ce que vous rencontrerez d'habitants". Les rapports des généraux républicains commandant les Colonnes sont aussi particulièrement explicites: "Nous en tuons près de 2000 par jour.J'ai fais tué (sic) ce matin 53 femmes, autant d'enfants.J'ai brûlé toutes les maisons et égorgé tous les habitants que j'ai trouvés. Je préfère égorger pour économiser mes munitions…".

              Le Général Westermann, dans sa lettre à la Convention du 23 décembre 1793, jour où 80.000 Vendéens sans armes - dont 50.000 femmes et enfants - furent exterminés à Savenay, précisait que : « Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les bois et les marais de Savenay. Suivant les ordres que vous m’avez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé ».

              Lequinio, représentant du peuple dans la Charente et la Charente inférieure est encore plus explicite dans sa lettre du 8 ventôse an 2 (26 février 1794) :

              "Je crois que si par séduction, argent, violence ou autrement, on avait pu s'emparer des chefs, il serait possible de n'exterminer que les étrangers, car quoique l'on puisse en croire, ce sont les hommes du pays même qui sont le moins dangereux; ils seraient réduits à l'instant s'ils s'étaient laissée à eux mêmes; mais ce sont les prêtres, les nobles, les étrangers et les déserteurs mêlés au milieu de nous qui rendent leur réduction impossible. Il faut donc nécessairement les égorger tous. C'est le parti que facilite l'arrêté que mes collègues Garrau, Hentz et Francastel viennent de prendre, en faisant retirer dans l'intérieur de la république tous les réfugiés de ce pays, réduits au désespoir, ainsi que le sont les habitants de se pays pervertis (sic) par les scélérats étrangers qui sont au milieu d'eux et qu'il n'eut pas été possible d'en séparer. Il est impossible maintenant qu'on use envers eux des moyens que l'on pouvait employer autrefois de concert avec la poursuite des étrangers. Il faut donc se décider à tout massacrer."

              Le décret du 20 février 1794 ordonnait la déportation des innocents et des bons citoyens de manière à ne laisser plus dans les pays révoltés que "les rebelles que l'on pourra plus aisément détruire"...

    révolution,république,totalitarisme,génocide,génocide vendéen,vendée,lazare carnot          Les exemples cités supra montrent la volonté incontestable de la Convention d'anéantir une population; ce qu'explique en 1794 Gracchus Babeuf dans un pamphlet, Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier, dans lequel il dénonce les exactions commises par Jean-Baptiste Carrier (ci-contre) lors de sa mission à Nantes, dont il affirme qu'elles renvoient à un système de dépopulation qu'il nomme « populicide ».

              Comme le mot "génocide", forgé par Lemkin en 1944, il est employé pour désigner une forme de crime dont l'appréhension est inédite, le meurtre de masse visant un peuple dont le seul tort est son origine ethnique, sociale ou son choix politique. Pierre Chaunu, historien et membre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques depuis 1982, n'a pas hésité à parler de génocide Franco-Français dans l'avant propos du livre de Reynald Secher qu'il a signé: "Nous n'avons jamais eu l'ordre écrit de Hitler concernant le génocide juif, nous possédons ceux de Barrère et de Carnot relatifs à la Vendée".

     

              Les moyens utilisés pour ce faire, rapportés notamment par Reynald Secher (cf. ouvrage cité supra), ou par Michel Ragon (1793 l'insurrection vendéenne et les malentendus de la liberté, Albin Michel, Paris, 1992), ont été nombreux : épuration ethnique par mutilation sexuelle, création du premier camp d'extermination de l'histoire moderne à Noirmoutier, premiers essais de gazage de masse (insuccès, dû au gaz employé et à l’absence de confinement), premières crémations avec les fours à pain et les églises (exemple de l'église des Lucs-sur-Boulogne où furent brûlés vifs 563 villageois), noyades collectives avec les noyades des galiotes ou en couples avec les mariages républicains dans la Loire, création à Clisson d’ateliers de tannage de peau humaine – peau dont se vêtissent les officiers républicains - et d’extraction de graisse par carbonisation des corps des villageois massacrés…

               A force de tueries, des municipalités, pourtant républicaines, et des Représentants du Comité de Salut Public finissent par s'émouvoir. Turreau est relevé de ses fonctions en mai 1794, puis décrété d'arrestation en septembre. Jugé en décembre 1795, il est acquitté à l'unanimité...

              Son nom est gravé sur le pilier est de l'Arc de Triomphe, et ainsi offert -en quelque sorte...- à l'admiration et à la vénération des foules..... 

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    Aux bourreaux, l'Arc de Triomphe !...

  • Ça continue à grimper pas mal sur Lafautearousseau !

     

    Courbe des visites - Période du 9 au 15 mars 2018 

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  • Allemagne : Atlantico pose de nouveau de bonnes questions ...

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    Lundi 05 Février 2018
     
    Lire aussi dans Lafautearousseau ...
  • Comment malgré l'été, les vacances, les weekends, la courbe des visites rebondit sur Lafautearousseau ...

     

    Courbe des visites - Période du 3 au 9 juillet 2018 

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  • Que se passera-t-il quand la Fed cessera de soutenir les marchés ? L'analyse de Phoenix Capital

     

    C'est la question posée - et la réponse - de spécialistes. Il y a certainement d'autres points de vue. Mais, même pour des béotiens, la multiplication de bulles financières de grande ampleur comme solution à la crise de l'économie réelle et maintien pour quelques temps encore d'un semblant de bonne tenue économique, peut apparaître déraisonnable et exagérément risquée ... Alain de Benoist, de son côté, dans Boulevard Voltaire vient de livrer ses réflexions sur la dette des Etats : « La dette ? Une machine devenue folle et proche de ruiner tous les États ». Nous y reviendrons.  Lafautearousseau

     

    La Fed a engendré une situation extrêmement dangereuse.

    Depuis 2009, à chaque fois que les marchés étaient proches de la rupture, « quelqu’un » (la Fed) a pris des mesures pour les soutenir.

    En 2010, le S&P 500 a essuyé un point de rupture, alors que sa moyenne mobile sur 50 jours passait sous sa moyenne mobile sur 156 jours (six mois). Les actions étaient dans une position périlleuse depuis la crise de 2008, encore très présente dans les esprits.

    La Fed a décidé d’agir en mentionnant, promettant puis lançant son programme QE2 en juillet, août et novembre respectivement.

    Voilà qui a encouragé une reprise des actions qui a pu durer jusqu’à ce qu’une crise se développe en Europe en 2011. Une fois de plus, les actions se sont retrouvées dans une posture délicate. Et une fois de plus, la Fed a promis d’agir, puis a lancé son Operation Twist en septembre 2011. Les actions ont de nouveau décollé.

    Ce qui nous amène à 2012. L’Europe succombait aux flammes. La Grèce, puis le Portugal et enfin l’Espagne ont demandé des plans de sauvetage. Et ces plans de sauvetage ont gagné en importance au fil des mois. L’Espagne a demandé 100 milliards d’euros en juin 2012.

    Le président de la BCE, Mario Draghi, a promis de faire « tout le nécessaire » pour maintenir l’unité de l’Union européenne. Mais le carnage s’est fait ressentir jusque sur les marchés américains. Bernanke a donc promis un autre programme de QE, qui deviendrait à partir du mois de juin « à durée indéterminée ».

    Bernanke a lancé QE3 en septembre 2012, et lancé QE4 en novembre 2012.

    Les actions ont une fois de plus décollé pour enregistrer l’une des hausses les plus rapides et les plus fortes de l’Histoire.

    Cette folie s’est poursuivie malgré le fait que la Fed ait mis fin à ses efforts de QE. En octobre de l’année dernière, les marchés ont atteint un niveau critique. Mais cette fois-ci, plutôt que de lancer une nouvelle politique monétaire, le directeur de la Fed a laissé entendre que la Fed devrait reporter la date de fin du QE – une proposition déraisonnée, puisque la Fed n’avait alors que 5 milliards de dollars de QE restants.

    Contre toute logique, les marchés sont de nouveau entrés en éruption.

    En termes simples, la Fed a conditionné les marchés afin qu’ils pensent que quoi qu’il se passe, les actions seront soutenues.

    Jusqu’à présent, cette tactique a fonctionné… mais elle finira par échouer, de la même manière que le font toutes les tentatives de soutien de marché. Un jour viendra, les investisseurs vendront et empocheront leurs profits. Un jour viendra, une vente panique apparaîtra.

    Déterminer à quel moment cela se produira est impossible, puisque nous parlons ici de psychologie des foules, et non des bases fondamentales du marché ou de données économiques (qui de toute façon n’ont depuis deux ans plus aucune importance).

    Le fait est cependant que toutes les bulles finissent par exploser. Cette bulle ne sera pas différente, à l’exception d’avoir été générée par la Fed, et perpétuée bien plus longtemps que si elle avait été livrée à elle-même.

    Pour dire les choses autrement, quand la prochaine crise apparaîtra, la Fed n’aura plus de munitions. Nous ferons face à une crise de la confiance. Et quand les investisseurs commenceront à comprendre que la Fed a aujourd’hui un effet de levier plus important que celui des banques d’investissements qui se sont effondrées en 2008, la partie sera terminée. 

  • Robert Redeker : l'utopie progressiste débouche sur l'enfer

    Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

    Robert Redeker a une vision très pessimiste, puisque, au fond, elle débouche sur l'enfer. Travaillons à ce que, par delà la situation actuelle, après les cycles qu'il décrit ou qu'il prévoit, sans-doute à juste raison, l'épuisement des Lumières nous ramène sur le chemin qui conduit chez nous (Platon, cité par Jean-François Mattei en conclusion de son Regard vide) plutôt que de nous maintenir indéfiniment dans cet enfer que prévoit Redeker. Que Maurras avait annoncé, lui aussi, et qu'il nommait l'âge de fer, ou âge barbare. Il avait même envisagé comment et au nom de quoi, nous pourrions en sortir. LFAR   

     

    L'idée de progrès, expliquez-vous, n'est plus le moteur des sociétés occidentales. Partagez-vous le constat de Jacques Julliard qui explique que le progrès qui devait aider au bonheur des peuples est devenu une menace pour les plus humbles ?

    Robert REDEKER. - Le progrès a changé de sens. De promesse de bonheur et d'émancipation collectifs, il est devenu menace de déstabilisation, d'irrémédiable déclassement pour beaucoup. Désormais, on met sur son compte tout le négatif subi par l'humanité tout en supposant que nous ne sommes qu'au début des dégâts (humains, économiques, écologiques) qu'il occasionne. Le progrès a été, après le christianisme, le second Occident, sa seconde universalisation. L'Occident s'est planétarisé au moyen du progrès, qui a été sa foi comme le fut auparavant le christianisme. Il fut l'autre nom de l'Occident.

    Aujourd'hui plus personne ne croit dans le progrès. Plus personne ne croit que du seul fait des années qui passent demain sera forcément meilleur qu'aujourd'hui. Le marxisme était l'idéal-type de cette croyance en la fusion de l'histoire et du progrès. Mais le libéralisme la partageait souvent aussi. Bien entendu, les avancées techniques et scientifiques continuent et continueront. Mais ces conquêtes ne seront plus jamais tenues pour des progrès en soi.

    Cette rupture ne remonte-t-elle pas à la seconde guerre mondiale et de la découverte des possibilités meurtrières de la technique (Auschwitz, Hiroshima) ?

    Ce n'est qu'une partie de la vérité. L'échec des régimes politiques explicitement centrés sur l'idéologie du progrès, autrement dit les communismes, en est une autre. L'idée de progrès amalgame trois dimensions qui entrent en fusion: technique, anthropologique, politique. Le progrès technique a montré à travers ses possibilités meurtrières sa face sombre. Mais le progrès politique -ce qui était tenu pour tel- a montré à travers l'histoire des communismes sa face absolument catastrophique. Dans le discrédit général de l'idée de progrès l'échec des communismes, leur propension nécessaire à se muer en totalitarismes, a été l'élément moteur. L'idée de progrès était depuis Kant une idée politique. L'élément politique fédérait et fondait les deux autres, l'anthropologique (les progrès humains) et le technique.

    Les géants d'Internet Google, Facebook, promettent des lendemains heureux, une médecine performante et quasiment l'immortalité, n'est-ce pas ça la nouvelle idée du progrès ?

    Il s'agit du programme de l'utopie immortaliste. Dans le chef d'œuvre de saint Augustin, La Cité de Dieu, un paradis qui ne connaît ni la mort ni les infirmités est pensé comme transcendant à l'espace et au temps, postérieur à la fin du monde. Si ces promesses venaient à se réaliser, elles signeraient la fin de l'humanité. Rien n'est plus déshumanisant que la médecine parfaite et que l'immortalité qui la couronne. Pas seulement parce que l'homme est, comme le dit Heidegger, «l'être-pour-la-mort», mais aussi pour deux autres raisons.

    D'une part, parce qu'un tel être n'aurait besoin de personne, serait autosuffisant. D'autre part parce que si la mort n'existe plus, il devient impossible d'avoir des enfants. C'est une promesse diabolique. Loin de dessiner les contours d'un paradis heureux, cette utopie portée par les géants de l'internet trace la carte d'un enfer signant la disparition de l'humanité en l'homme. Cet infernal paradis surgirait non pas après la fin du monde, comme chez saint Augustin, mais après la fin de l'homme. Une fois de plus, comme dans le cas du communisme, l'utopie progressiste garante d'un paradis déboucherait sur l'enfer.

    La fin du progrès risque-t-elle de réveiller les vieilles religions ou d'en créer de nouvelles ?

    Le temps historique des religions comme forces de structuration générale de la société est passé. Cette caducité est ce que Nietzsche appelle la mort de Dieu. La foi dans le progrès - qui voyait dans le progrès l'alpha et l'oméga de l'existence humaine - a été quelques décennies durant une religion de substitution accompagnant le déclin politique et social du christianisme. Du christianisme, elle ne gardait que les valeurs et la promesse d'un bonheur collectif qu'elle rapatriait du ciel sur la terre. Bref, elle a été une sorte de christianisme affaibli et affadi, vidé de toute substance, le mime athée du christianisme. Les conditions actuelles - triomphe de l'individualisme libéral, règne des considérations économiques, course à la consommation, mondialisation technomarchande -, qui sont celles d'un temps où l'économie joue le rôle directeur que jouaient en d'autres temps la théologie ou bien la politique, sont plutôt favorables à la naissance et au développement non de religions mais de fétichismes et de fanatismes de toutes sortes. L'avenir n'est pas aux grandes religions dogmatiquement et institutionnellement centralisées mais au morcellement, à l'émiettement, au tribalisme du sentiment religieux, source de fanatismes et de violences.

    Peut-on dire que vous exprimez en philosophie ce que Houellebecq montre dans Soumission: la fin des Lumières ?

    Il doit y avoir du vrai dans ce rapprochement puisque ce n'est pas la première fois qu' l'on me compare à Houellebecq, le talent en moins je le concède. Ceci dit dans ma réflexion sur le progrès je m'appuie surtout sur les travaux décisifs de Pierre-André Taguieff auquel je rends hommage. Ce dernier a décrit le déclin du progrès comme « l'effacement de l'avenir ». Peu à peu les Lumières nous apparaissent comme des astres morts, dont le rayonnement s'épuise. Rien n'indique qu'il s'agisse d'une bonne nouvelle. Cependant, cet achèvement n'est non plus la revanche des idées et de l'univers vaincus par les Lumières. Elle n'annonce pas le retour des émigrés ! Cette fin des Lumières n'est pas la revanche de Joseph de Maistre sur Voltaire !

    Le conservatisme, vu comme « soin du monde » va-t-il remplacer le progressisme ?

    Les intellectuels ont le devoir d'éviter de se prendre pour Madame Soleil en décrivant l'avenir. Cette tentation trouvait son origine dans une vision nécessitariste de l'histoire (présente chez Hegel et Marx) que justement l'épuisement des Lumières renvoie à son inconsistance. Pourtant nous pouvons dresser un constat. Ce conservatisme est une double réponse : au capitalisme déchaîné, cet univers de la déstabilisante innovation destructrice décrite par Luc Ferry (L'Innovation destructrice, Plon, 2014), et à l'illusion progressiste. Paradoxalement, il s'agit d'un conservatisme tourné vers l'avenir, appuyé sur une autre manière d'envisager l'avenir : le défunt progressisme voulait construire l'avenir en faisant table rase du passé quand le conservatisme que vous évoquez pense préserver l'avenir en ayant soin du passé. La question de l'enseignement de l'histoire est à la croisée de ces deux tendances : progressiste, l'enseignement de l'histoire promu par la réforme du collège est un enseignement qui déracine, qui détruit le passé, qui en fait table rase, qui le noie sous la moraline sécrétée par la repentance, alors que l'on peut envisager un enseignement de l'histoire qui assurerait le « soin de l'avenir » en étant animé par le « soin du passé ». 

    Figaro.vox

  • Autour du Prince Jean ! Programme des Festivités.....

                I : A Senlis :

               C’est à Senlis, berceau des Capétiens, que les fiancés ont souhaité se marier. La cérémonie religieuse aura lieu, le samedi 2 mai 2009, à 11 heures, en la cathédrale Notre-Dame (ci dessous).

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                Les mariés seront accueillis par Monseigneur Jean-Paul James, évêque du lieu. La messe sera célébrée par Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon (ci dessous).

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                 Le consentement des époux sera reçu par Monseigneur Philippe Brizard, directeur de l’Oeuvre d’Orient (ci dessous).

     

     

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                Le service de messe sera assuré par des prêtres, séminaristes, cousins et amis des mariés.

     

                Le choeur La Capella Peregrina sera dirigé par Vincent Berthier de Lioncourt, organiste, fondateur et ancien directeur du Centre de Musique Baroque de Versailles. Au programme : des grandes oeuvres de la musique française du XVIIe siècle à nos jours, de la musique allemande, autrichienne et espagnole.

     

                A l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur sera offert dans les jardins du château d’Hugues Capet (ci dessous).

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                II :  A Chantilly :

     

                Une réception privée réunissant les invités des jeunes époux aura lieu sur l’hippodrome du château de Chantilly (ci dessous). Ce célèbre domaine appartint successivement aux Montmorency, aux Condé et au duc d’Aumale, fils du roi Louis-Philippe et arrière-grand-oncle du prince Jean de France.

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                Le duc d’Aumale le légua, ainsi que ses collections, à l’Institut de France. Selon son souhait, les ressources du domaine et du musée permettent de faire fonctionner, d'entretenir et de restaurer ce riche patrimoine : le château, le musée Condé, mais aussi les Grandes Ecuries,

    abritant depuis 1982 le Musée Vivant du Cheval, et le parc, dont les activités se diversifient.

     

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  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs...

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    1. Sur les Blogs, sur Facebook ou  ailleurs... :  

     

    1. Nouvelle charge contre l'Ayraultport : http://www.entreprises.ouest-france.fr/node/117726

    2. L'appel du Collectif Jour de colère, pour le 26 janvier 2014 à Paris : http://blogs.mediapart.fr/blog/jour-de-colere/121113/appel-une-manifestation-nationale-le-26-janvier-2014

    3. Sur Investg'Action, les raisons cachées de l'intervention française en Centrafrique : http://www.michelcollon.info/Centrafrique-les-raisons-cachees.html

    4. De Malika Sorel sur le scandaleux et ahurissant "rapport" (?) sur l'intégration : http://www.lesobservateurs.ch/2013/12/13/malika-sorel-sutter-il-faut-traquer-les-francais-de-souche/

    5. Pour une école du savoir (Editorial d'Aymeric Pourbaix) : Scan.jpg

    6. La belle et triste histoire d'EADS, par Eric Zemmour : zemmour eads.jpg 

    ------------------

    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. Film toujours censuré de tous les médias : "LA VALISE OU LE CERCUEIL" - REPORTAGE34 SARL, 11, route des Jardins de Maguelone - MAURIN 34970 LATTES (Tél : 04.67.27.87.26) :  http://www.youtube.com/watch?v=T3TknsYtLNk&list=LLUHh6R2jQY7B1nHsAzylCPA&index=1
     

     

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

  • 16 septembre 1914 ... J'ai aperçu aujourd'hui le président Poincaré au fond d'une automobile

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    Il faudra attendre encore longtemps avant de connaître l'histoire de cette guerre. Sur la bataille de la Marne, nous n'avons pour ainsi dire pas d e détails et nous ne savons qu'une chose, c'est que nos soldats l'ont gagnée. Au prix de quels sacrifices, on l'ignore, mais ils ont du être énormes à en juger la proclamation que le général Joffre avait adressée aux combattants : "Il s'agit du salut du pays... Il faudra se faire tuer sur place plutôt que de reculer... Aucune défaillance aujourd'hui ne peut être tolérée." Cet ordre du jour est sublime : toute la France le sait par cœur. D'autre part, le haut commandement allemand avait donné le même mot d'ordre aux armées ennemies. Et ce sont les nôtres qui l'ont emporté. Tout cela est d'une grandeur qui passe ce qu'on a vu même, je crois, en 70, par la simplicité, le calme, le sang-froid dans l'héroïsme. Heureux ceux qui auront vécu ces batailles, remporté ces victoires. Et quelle élite cela nous prépare, pour quel peuple trempé" comme un acier !  

    La vie à Bordeaux est d'une insupportable platitude pour tout ce qui garde un peu de sang dans les veines. Le gouvernement est invisible et muet : il est sûr que la vie s'est retirée de là et le personnel en a lui-même conscience. J'ai aperçu aujourd'hui le président Poincaré au fond d'une automobile : il a vieilli de dix ans depuis la guerre. La fuite à Bordeaux a été une faute énorme dont les effets ne se répareront pas. Mais de quelles angoisses la fuite n'a-t-elle pas dû être précédée !

    On ne songe qu'à regagner Paris : les journaux ni les journalistes n'ont plus rien à faire ici. Nous aurons eu raison de ne publier aucune édition de L'Action française à Bordeaux. D'ici huit à dix jours, le gouvernement restera seul, ne pouvant, par décence, à moins de se déjuger, revenir avant le mois d'octobre - s'il revient !  u   

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  • MARSEILLE : 21 janvier en images ...

    Nous avons donné (vendredi 23 janvier) quelques images et un bref compte-rendu de la messe célébrée à Paris, le 21 janvier, à Saint Germain l'Auxerrois, à la mémoire du roi Louis XVI, en présence du comte de Paris. 

    En province, des cérémonies analogues ont également eu lieu en grand nombre, comme le montrent les longues listes que nous avons publiées régulièrement courant janvier.

    Il s'est agi, bien-sûr, de commémorer un évènement funeste de notre histoire, mais aussi d'en mesurer les conséquences, d'en analyser les prolongements actuels, afin de travailler à ce que Philippe de Villiers appelle  ce « grand mouvement de l’inversion » qu'il considère proche. Lequel ? Celui qui mettra en cause la Révolution, la Révolution historique (« La terreur est dans son ADN ») mais aussi la Révolution agissant aujourd’hui. « Il y a des signes du sursaut ; des gens qui bougent ; des voix qui s’élèvent et qui parlent de plus en plus fort ».  

    C'est dans cet esprit que Marseillais et Aixois ont organisé leur journée du 21 janvier 2015 et nous en donnons deux séries d'images : en premier lieu, celles qui ont trait à la Messe dite au Sacré Cœur; puis, celles qui évoquent le vin chaud servi ensuite, dans une atmosphère amicale et de libres discussions.  

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    Photos L'Action française Provence 

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    Photos Solange TRIMON 

    Dans les prochains jours, nous mettrons en ligne la vidéo de cette soirée, dont le point fort sera l'homélie - très remarquée - du Père Xavier Manzano.  •