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  • Tribune des anciens militaires : halte au feu !, par Georges Michel.

    Faudrait peut-être voir à calmer le jeu ! Des militaires – en fait, des militaires à la retraite, sans doute pour l’immense majorité d’entre eux – signent une tribune à l’adresse du président de la et ça s’affole sur le champ de bataille médiatique et politique. Ce week-end, c’était Jean-Luc Mélenchon, que l’odeur de la poudre d’escampette excite et pousse à monter à la barricade.

    7.jpegEt Macron, chef des armées, qui ne réagit pas. Faut faire quelque chose, la République est en danger !

    La , non pas des militaires, mais de se faire déborder par sa , le gouvernement sort alors de la tranchée, casque sur la tête, baïonnette au canon, en envoyant ses bons petits soldats, genre Marie-Louise de 1814. D’abord, le ministre des Armées, Florence Parly. Normal. C’est son job. Dimanche soir, elle mitraille sec un tweet : « Les armées ne sont pas là pour faire mais pour défendre la . » Qui a dit le contraire ?

    Puis, Agnès Pannier-Runnacher, de la macronite à l’état pur, ministre de l’Industrie (pas de guerre), fait son baptême du feu en s’en prenant à « ce quarteron de généraux en charentaises ». L’ de recycler les vieilles formules comme les vieux pneus ou les papiers usagés. Au fait, elle en sait quoi, la dame, qu’ils sont en charentaises, les généraux en retraite ? Et puis, après tout, c’est bien, les charentaises, non ! C’est fabriqué en France, pas en Chine. Enfin, pas encore. On lui a demandé si elle fait ses courses chez Auchan en claquettes ? Cela dit, ça nous étonnerait. Faut reconnaître qu’avec cette formule, c’est la Légion d’honneur au feu médiatique assurée pour cette ministresse qui déclarait, en mars 2020, lorsque la guerre contre le virus faisait rage et que ça tombait comme à Gravelotte dans les hôpitaux, que c’était « plutôt le moment de faire des bonnes affaires en Bourse aujourd’hui ». C’est bien connu : « Acheter au son du canon et vendre au son du violon. »

    Enfin (pour l’instant…), c’est Marlène Schiappa qui s’y colle, histoire de finir le travail au couteau. Les militaires (ou anciens militaires) ne sont pas sa cible. Non, sa cible à elle, c’est Marine Le Pen qui a tendu la main à ces affreux factieux. Et là, c’est que du bonheur. Car Marlène Schiappa est aussi experte – on l’ignorait jusqu’à ce jour – en chose militaire. Tout plein de cordes à son arc. Marine Le Pen n’a rien compris « à l’engagement militaire ». Sous-entendu : « nous, on a compris ». Et donc, du coup, Marine Le Pen « est désormais disqualifiée, elle ne peut plus devenir cheffe des armées ». Chef, cheffe ou cheftaine ?

    À la différence d’Emmanuel Macron qui, lui, avait tout de suite compris les militaires. Si beau dans sa combinaison de vol de l’armée de l’air. La preuve en humiliant publiquement le général de Villiers et en tapant de ses petits poings en disant « Je suis votre chef ». Des fois que les militaires aient un doute sur ce point. Mais là où la ministre déléguée fait fort, c’est lorsqu’elle nous sort son arme secrète : la peur. La peur qui donne des ailes, on sait ça depuis Astérix confronté aux Normands. « J’ai peur de Marine Le Pen […] Le Rassemblement national est un parti de putschistes. » Faut pas avoir peur comme ça, Marlène. Y a pire danger, par les temps qui courent. La ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur doit bien être un peu au courant, non ?

    Au fait, où sont les hommes ? Entre nous, vous ne croyez pas qu’il serait temps que quelqu’un ordonne « halte au feu, ramassez les étuis » ?

     

    Georges Michel

    Colonel à la retraite
  • La dérive électoraliste de Jean-Luc Mélenchon : erreur de calcul dangereuse et tremplin pour l’islamisme, par Pierre Are

    Comme il faut bien, aujourd’hui, tweeter pour exister, Jean-Luc Mélenchon s’est fendu du service minimum : « Révoltant meurtre à #. Condoléances à la famille et aux proches de la victime. Devoir de sang-froid, exigence de . »

    10.pngSerait-il en retard de quelques septennats ? Ce commentaire était-il destiné à alerter l’opinion sur la découverte du cadavre du ministre du Travail de Giscard, Robert Boulin, dans un étang de la forêt de Rambouillet, en octobre 1979 ? Oui, tout concorde. À condition d’accréditer la thèse complotiste d’un crime maquillé en suicide. Oui, « révoltant meurtre » !

    Aurait-il voulu rappeler, au contraire, ces dramatiques faits divers qu’il ne faudrait pas oublier ? Comme l’enlèvement en forêt de Rambouillet, puis la séquestration, le et l’assassinat de la joggeuse Marie-Christine Hodeau, en septembre 2009 ? Oui, là encore, un bien « révoltant meurtre » !

    Mais non ! Sous des faux-semblants d’apôtre de la solidarité prolétarienne, qui lui permettent d’enrôler à sa dévotion toute une frange des déclassés hexagonaux du mondialisme et de la gauche radicale, le politicien Mélenchon a des objectifs plus prosaïques, pauvrement égocentriques, dont le premier est de remonter tout en haut de l’affiche électorale ; sommet qu’il a bien failli atteindre, frôlant les 20 % des suffrages, en s’imposant quatrième larron de la foire lors de l’élection présidentielle passée.

    Or, depuis ce rêve avorté de son « Líder Máximo » aujourd’hui vieillissant, les scores électoraux de (LFI) se sont réduits comme peau de chagrin : 11,03 % aux législatives de 2017 et 6,31 % aux élections européennes de 2019. Vampirisée par Mélenchon en 2017, EELV a repris l’ascendant majoritaire à gauche. Reste donc à LFI, pour durer électoralement, la stratégie d’une fuite en avant autour des fondamentaux idéologiques de l’, que Mélenchon fera siens dans son impatience à dominer le temps qui l’efface ; devrait-il, pour cela, danser avec le diable en ne le voulant pas nommer.

    Les mots du tweet mélenchonien relèvent d’un parti pris sectaire réaffirmé, d’un assentiment idéologique et d’un calcul électoraliste. Parti pris de ne pas nommer la victime ; repère de « fachos » répressifs dans les clichés de l’ultra-gauche. Caution idéologique aux indigénistes, par le choix de masquer l’origine (clandestin/Tunisien) ou les motivations (islamisme) du tueur. Calcul électoraliste du non-dit pour conserver le vivier indispensable des votants issus de la diaspora africaine islamisée. Même musique aseptisée sur l’origine et sur la cause chez les doctrinaires du parti, Coquerel ou Quatennens. Révoltant ? Non, logique.

    Une enquête du CEVIPOF (2017) sur la sociologie des électeurs de Mélenchon révélait que seulement 30 % considéraient qu’il y avait « trop d’immigrés en France » et qu’ils étaient 77 % à penser que « les enfants d’immigrés nés en France sont des Français comme les autres ». Autrement dit, cette clientèle acquise au projet multiculturaliste que le vieux démagogue LFI pare du concept artistique détourné de « créolisation » doit être choyée. Quand on sait aussi que – si l’on suit le constat de – la population issue de l’immigration est une « composante significative » de l’électorat mélenchoniste, avec des scores pouvant atteindre 40 % dans certains quartiers de banlieue, on comprendra les non-dits du tribun, l’ambiguïté de son discours et la sempiternelle mise en garde de ses lieutenants contre la stigmatisation des « » dont ils voudraient grossir leurs rangs.

    Triste calcul de Mélenchon pour assouvir une ambition obsessionnelle ; aveuglement idéologique des cadres LFI, idiots utiles en action de l’islamisme rampant. Irresponsabilité ?

     

    Pierre Arette

    Agriculteur
     
  • La Provence royaliste est en deuil...

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    Lors d'une veillée, autour du feu de camp, aux Baux de Provence (Franck, au centre, entouré de sa femme, Dominique, à sa droite, et de François Davin, à sa gauche...

    La Provence royaliste est en deuil : nous avons appris, ce matin, la mort de Franck Lesteven, la nuit dernière, à Aix-en-Provence. C’était un ami très cher. Il disparaît à cinquante-huit ans, un âge qui n’est plus couramment celui de la mort, et la peine de ceux qui l’ont connu est immense.

    Il était aixois mais il gardait le souvenir et la profonde empreinte de sa naissance à Philippeville, au temps de l’Algérie française. La rupture d’avec ses origines, qui l’avait conduit, très jeune, à vivre en Provence, restait, pour lui, une blessure, toujours sensible.

    Son engagement à l’Action Française date de sa jeunesse d’étudiant. Il n’a jamais cessé. Franck Lesteven a été de toutes les activités importantes de l’Union Royaliste Provençale, devenue, ensuite, Fédération Royaliste Provençale. Il était Camelot du Roi.

    Les plus anciens d’entre nous se souviendront des séminaires de formation que l’Union Royaliste Provençale organisait dans les années 1960 – 1980, de sorte que les jeunes qui y prenaient part acquièrent une connaissance sérieuse des idées et de la politique de l’Action française et que, de ce fait, leur engagement soit durable, sérieux, profond, sans compromission. C’est dans l’un de ces séminaires (Buoux, Saignon, Salernes … ?) que Franck Lesteven rencontra une étudiante, venue, elle aussi, s’y former, Dominique Santini, qui deviendra son épouse. Leur rencontre, leurs fiançailles, ont eu cette origine.

    Franck Lesteven a, par la suite, collaboré à l’Ordre Provençal et à Je Suis Français ; aux activités aixoises de l’Action Française ; aux campagnes des rassemblements royalistes des Baux de Provence, à leur organisation sur place. Il a dirigé le Service d’Ordre - ou mieux : le Service d’Accueil - des derniers rassemblements royalistes des Baux, notamment en 2002, année où les Princes y sont venus. Il le faisait avec gentillesse mais aussi avec autorité.

    L’une des années où il y a pris la parole, Vladimir Volkoff avait remarqué cette autorité naturelle dont jouissait Franck Lesteven, notamment au cours de la veillée du samedi soir où, dans les carrières des Baux, autour d’un feu de camp, nous chantions nos chants traditionnels. Franck Lesteven avait dirigé cette veillée et Volkoff avait fait de l'évocation de cette soirée militante des Baux, l’introduction de son discours du lendemain. Franck Lesteven avait aimé cette rencontre avec Volkoff. Nous l’évoquions, parfois, ensemble. 

    Franck Lesteven, aujourd’hui, nous a quittés. Mais son souvenir, son amitié, durera dans nos mémoires autant que nos propres vies.

    Est-il nécessaire de dire à Dominique Lesteven, à ses enfants, Grégoire, Marie, Luc, Philippe, Paul et Louis, à ses amis aixois, combien vive est notre peine et que notre amitié, dans ces heures de tristesse, les accompagne ?  

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    ...et lors d'un des nombreux séminaires organisés par l'URP : le repas, un temps de détente fort "convivial"...

     

      Les obsèques de Franck Lesteven seront célébrées Jeudi 16 mai 2013 à 15h à l’église de Puyricard par l'abbé Thierry Gallay. L’inhumation aura lieu au cimetière du Grand Saint Jean.

  • La nouvelle loi sur les squats n’a rien réglé : la main reste aux préfets et à la justice, peu favorables aux propriétai

    La n’a jamais guéri de la Révolution. Elle est, depuis des siècles, rongée par un désir viscéral d’« égalité », un mot flatteur pour cacher un mal qui s’appelle l’envie.

    3.jpgEn découlent de pseudo-vertus portées en bannière par tous ceux qui se revendiquent de la gauche morale, celle du cœur ; la gauche sociale, celle du partage ; celle pour qui l’ s’écrit en noir et blanc – pardon, en Bien et Mal –, considérant que tout patron est un salaud et tout propriétaire aussi. Celle qui milite pour le revenu universel et la spoliation des propriétaires au nom de l’équité et du partage. Celle qui veut supprimer l’héritage, celle qui affirme que le est un droit, l’enfant également.

    Plusieurs scandales ont éclaté, l’automne dernier, mettant en lumière ce que tant de gens ont ou ont eu à affronter, pour peu qu’ils soient propriétaires d’un logement : l’arrivée de squatteurs.

    C’est une spécialité française, là encore : il suffit qu’un petit malin s’installe chez vous pendant que vous êtes chez la tante Agathe et le tour est joué. Passé 48 heures, il est chez lui, et à vous les procédures pour tenter de l’en déloger.

    On a tous, ou presque, de ces histoires à raconter, entre « bail zaïrois » (une spécialité des années 1990), locataires spécialistes de l’impayé qui accumulent sur leur dos les procédures de propriétaires ruinés mais sont à jamais insolvables…

    La France est ainsi faite. Depuis les caricatures de Daumier,la chose est entendue : tout bailleur est un salaud et le locataire indélicat ou, mieux encore, le squatteur ne font que compenser une injustice sociale. Ils reçoivent, d’ailleurs, pour cela le soutien d’associations très actives qui, elles, ne sont jamais poursuivies…

    Les scandales de l’automne ayant entraîné une certaine prise de conscience, une loi a été votée en décembre qui prévoit de faciliter l’expulsion des squatteurs : en 72 heures, quand les procédures prenaient jusqu’ici deux à trois ans en moyenne. Toutefois, toute expulsion doit être accompagnée d’une solution de relogement.

    Les enquêteurs d’« Envoyé spécial » (France 2, le 24 juin) ont voulu savoir si la loi tenait ses promesses. Ils ont suivi Martine qui, à 75 ans, s’est retrouvée à la rue avec son chien alors qu’elle est propriétaire d’une maison près d’Avignon. « Son locataire qui ne paie plus ses loyers refuse de quitter le logement », nous dit-on, alors Martine « a dû être hébergée d’urgence par la mairie ». L’affaire est allée en  : elle autorise Martine à « récupérer le premier étage de son logement, celui qu’elle n’avait pas loué », mais que le locataire squattait… Qu’importe, il n’est pas expulsé du rez-de-chaussée. La Justice contraint donc la propriétaire à « cohabiter avec le squatteur qui l’a délogée de sa propre maison ».

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    En février dernier, Guillaume Errard (spécialiste de l’ pour Le Figaro) expliquait comment la France, « à trop vouloir défendre le droit au logement », en est arrivée à ces situations aberrantes, par exemple faire bénéficier les squatteurs de la trêve hivernale alors qu’elle est réservée aux occupants légaux ! Or, la nouvelle loi, qui laisse toute la responsabilité d’expulsion aux préfets, risque de ne rien régler. Il peut, par exemple, invoquer l’intérêt général, et plus précisément le maintien de l’ordre public. Enfin, « actuellement, les peines pour un squatteur sont de 1 an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende » quand, pour les propriétaires qui « se feraient justice, c’est-à-dire expulseraient eux-mêmes les squatteurs, ils encourent 3 ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende » !

    Députés et sénateurs ont tenté d’alourdir les sanctions contre les squatteurs, mais pour l’instant, ça n’a toujours pas été voté.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Bac : place à la « discriminocratie » positive, par Pierre Mylestin.

    Par rapport à « L’École des fans », le gros avantage du , c’est qu’au bac, on peut participer deux fois ; dans les deux cas, à la fin, tout – ou presque – gagne quand même. Plus de 90 % de réussite, pour ce cru 2021.  Une fois de plus, les surdoués passent le bac, et après les variants Covid, sur les plateaux, les experts prédisent une pandémie de variants génies : des Albert, des Léonard, des Louis à la pelle, et une curie de Marie.

    7.jpegPourtant, les de philo redoutaient que l’épreuve épistémologique ne soit pas du meilleur cru – intuition tristement confirmée par les faits. Cette année (Covid oblige), l’obtention du précieux sésame philosophal dépendait de la meilleure note obtenue entre l’épreuve officielle et celle du contrôle continu. Mais holà ! pas à n’importe quel prix, on ne badine pas avec la crédibilité de l’école républicaine ; la condition ferme et inconditionnelle était que le futur lauréat ait rendu sa copie. La circulaire ministérielle ne précisait pourtant pas si c’était de la main droite ou de la main gauche. Mais une chose est certaine : les ambidextres étaient, sur le coup, le jour de l’épreuve, plutôt sereins. Pour paraphraser un Alfred célèbre, « Qu’importe le baratin, pourvu qu’on ait le papier » : recette de tartiflette, de tajine vegan, les derniers alexandrins de Youssoupha, la liste des courses, qu’importe la recette, pourvu qu’on ait la marmite ; Alfred, encore.

    Du coup, vu l’enjeu, beaucoup de copies ont été rédigées assez rapidement et de nombreux témoignages faisaient état du départ précipité de nombre de candidats bien avant la fin de l’épreuve. Que les élèves eussent été assez peu motivés par une épreuve qui n’en était pas une, on peut aisément le comprendre. Selon les profs, les copies étaient « de qualité très médiocre avec un niveau syntaxique et orthographique très bas », « des dissertations qui n’en étaient pas, des copies très courtes, du bavardage non philosophique, un manque de profondeur, une culture académique inexistante ». Pis : les moyennes étaient plus basses qu’à l’accoutumée. Historique! Le progrès en marche, le bac, enfin niveau bac à sable : probablement la première fois dans son , qu’une épreuve littéraire se mue en épreuve de physique quantique : là, on a vraisemblablement atteint le zéro absolu ; Celsius, Fahrenheit et Kelvin s’arrachent les cheveux et, sans transition, c’est le degré Blanquer zéro qui devient la norme, sur le fond et la forme. Après le jouir, le bac sans entraves se pérennise ; encore et toujours ce maudit mois de mai 68. Après l’enfant roi, l’enfant con ?

    Les « commissions d’harmonisation »d es notes n’ont d’ailleurs guère été faciles. De la copie rédigée en morse à une autre en basque et, qui sait, peut-être même dans quelque quartier interdit, l’une ou l’autre copie écrite de droite à gauche, allez savoir. Tout y passe et, vaille que vaille, tout doit passer. Au-delà du désastre ponctuel de l’épreuve s’en profile un autre à plus long terme, bien plus tragique. La bulle du nivellement abyssal de l’école de la République égalitaire qui va nous exploser à la figure, qui n’arrête pas de dégringoler dans les classements internationaux, PISA et autres, et qui participe fièrement à la fabrique du crétin républicain par « baccalauricide » interposé.

    Tout un pan d’une génération qui ignore les bienfaits de l’effort, le plaisir du savoir ; sus à la méritocratie stigmatisante, le progrès diversitaire fait place à la discriminocratie positive : chances égales et émancipation sociale pour tous, obligé, pas le choix. Richard Millet, dans ses Arguments d’un désespoir contemporain, parle de « la de l’amour de la langue ». On y rajouterait la crise intergénérationnelle de l’amour de l’effort et des connaissances : peut-on transmettre ce que l’école de la République n’a pas tôt inculqué ?

    Et cette école ,enfin, ne reflète-t-elle pas, somme toute, l’image de ce régime narcissique où la vacance intellectuelle de cellezéceux censés nous gouverner traduit à elle seule l’abîme dans lequel se morfond notre pays, où tout a été galvaudé, en ce y compris, et peut-être surtout, la fonction suprême de l’État.

     

    Pierre Mylestin

    Médecin

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1 Nice : un Imam/Recteur gonflé ! Et même archi-gonflé, genre Bibendum de Michelin ! Impudence absolue de l’imam UOIF de Nice : alors que 3 chrétiens ont été égorgés dans une église, ce sont "les musulmans de Nice (qui) vivent un climat très inquiétant"  Toujours la victimisation et les procès en islamophobie...

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    2 La France est le dernier pays européen à accueillir encore des migrants, alors que les autres ont freiné ou stoppé l'entrée de nouveaux arrivants. Le livre de Patrick Stefanini Immigration (Robert Laffont) dévoile ce scandale, chiffres à l'appui...

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/la-folie-migratoire-une-specificite-bien-francaise-125870

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    3 Réfléchissons un peu, et récapitulons (1/2) :

    - des attestations à remplir pour sortir de chez soi;

    - un décret ministériel pour autoriser la vente des sapins de Noël;

    - des coupures d’électricité cet hiver...

    On pensait que le gouvernement était libéral ? Il fait plutôt furieusement furieusement penser à l'ex-URSS...

    4 Réfléchissons un peu, et récapitulons (2/2) :

    - liberté d’enseignement ? : fin de l’instruction à domicile;

    - liberté de conscience ? : supprimée dans la "clause IVG";

    - liberté d’expression ? muselée par la Loi Avia (réforme de la loi 1881);

    -liberté de manifestation ? elles sont interdites, sauf pour le gang des Traoré et les clandestins rebaptisés "sans-papiers", ou les envahisseurs, rebaptisés "migrants"; 

    - liberté de culte ? : interdiction "temporaire";

    Alors, franchement : "libéral", ce gouvernement ? Et, derrière lui, ce Système ?

    5Incompétents ? Faillis ? Fous furieux ? L'OMS déconseille maintenant le Remdesivir, après que l'UE en ait acheté pour 1 milliard: qui sont les responsables de cet achat ? Et si on les jugeait ?

    https://www.journaldemontreal.com/2020/11/19/covid-19--loms-opposee-a-lutilisation-du-remdesivir

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    6 Dans la série "les Turcs sont des nazis qui ont réussi" : les chrétiens représentaient encore 20 % de la population turque au début du XXème siècle: ils ne sont plus que 0,2 % aujourd’hui... Lire l'excellent article de Joseph Yacoub ci-après, dans Figaro Vox :

    https://www.lefigaro.fr/vox/monde/comment-la-turquie-a-eradique-ses-minorites-chretiennes-20201119?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1605821928

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    7"L'horreur du quotidien" à Barbès : Victime d'une agression, la réalisatrice Jeanne Labrune lance une pétition contre l'insécurité. Dans le passé, elle signa des pétitions en faveur des migrants. En somme, elle a fait tout ce qu'elle pouvait pour créer la situation qu'elle dénonce maintenant ! Qu'est-ce qu'on va dire ? "Bien fait !" ou "Faute avouée, faute pardonnée" ?

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    La pétition de Jeann Labrune réclame le "rétablissement de l’Etat de droit dans ce quartier de Paris". Elle dénonce les ventes de cigarettes à la sauvette, le marché aux voleurs, les trafiquants, les mineurs isolés qui se battent entre eux et agressent les passants, les vol, la situation explosive. le ras-le-bol des habitants, le tout amplifié par le confinement, alors que la délinquance, elle, devient plus exponentielle, encore : "Nous sommes passés de la petite délinquance de rue à l’horreur du quotidien. J’ai le souvenir, alors que nous partagions un café entre copains, dans le quartier, de cette femme, accompagnée de son mari, qui a tété insultée, s’est pris un jet de chaise dans les jambes, et un café brûlant. Jeanne Labrune a aussi vécu l'agression dans sa chair : un de ses colliers lui a été arraché, "avec ma peau. J’ai été blessée, quand ils ont coupé à la pince le collier... Cela a été très traumatisant, on ne se rend pas compte… J’ai eu le cou blessé. Coupé. »

    8Aurélien Taché, député hors-la-loi ? La loi française interdit la polygamie. Les chers amis musulmans du-dit Taché la pratiquant allègrement, le député déclare tranquillement :  "C’est un mode de vie... le législateur n’a pas à s’ingérer dans les mœurs" ! Qu'il se convertisse à l'islam, si cela lui chante, mais qu'il respecte les lois françaises, ou alors : qu'il dégage

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    https://www.valeursactuelles.com/societe/video-cest-un-mode-de-vie-le-legislateur-na-pas-singerer-dans-les-moeurs-les-propos-scandaleux-daurelien-tache-sur-la-polygamie-125863

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Quand Zemmour parle d'or sur l'invasion migratoire voulue et imposée par le Système (Face à l'info de ce jeudi soir, 1er juillet) :

    "On a reçu trop d'immigrés depuis 40 ans et de civilisations différentes... Il faut arrêter l'immigration..., remettre en route la politique d'assimilation... Obliger à s'assimiler à un modèle Français millénaire, un modèle catholique et gréco-romain..."

    Quant à Macron, "...Il ne maîtrise pas les flux migratoire, refuse l’assimilation et ensuite il vient se plaindre de la racialisation de la société..."

    C'est la politique insensée menée par  le Système et imposée au Peuple français - qui n'a rien demandé - depuis les années 1975 qui est responsable de la "racialisation" actuelle de notre Société homogène d'antan...

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    2. Affaire Dupond-Moretti : d'accord avec Gilbert Collard :

    Gilbert Collard
    "Trop c'est trop, après une défaite comique, #DupondMoretti encaisse en ce moment une #perquisition historique au ministère de la Justice : seule sa démission peut calmer le jeu tragique !"

    https://www.leparisien.fr/faits-divers/soupcons-de-conflits-dinteret-perquisition-place-vendome-01-07-2021-XQZLLL4A7JBZDNZNRUQQSBUBPY.php#xtor=AD-1481423553

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    3. Mariages communautaires ? D'accord avec Robert Ménard, contre la démagogie de Dupond-Moretti, chez Bourdin :

    "Les drapeaux du Maghreb dans ma mairie, ceux qui font des Youyou, qui choquent tout le monde : soit ils rangent tout cela, soit je ne les marie pas" :

    (extrait vidéo 0'55)

    https://twitter.com/RMCinfo/status/1410493268794744836?s=20

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    4. À Bourgoin Jallieu, des policiers visés par des tirs de mortier, alors qu'ils retirent leurs photos placardées dans la rue !...

    https://www.bfmtv.com/police-justice/bourgoin-jallieu-des-policiers-vises-par-des-tirs-de-mortiers-alors-qu-ils-retirent-leurs-photos-placardees-dans-la-rue_AN-202107020134.html

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    5. Loi bioéthique : et maintenant ? Continuons de résister contre ces prétendus progrès qui ne sont en réalité, que des régressions humaines et sociales. "Un jour ou l’autre, ce mur idéologique se fissurera et alors tout s’écroulera !" (Aude Mirkovic ) :

    https://www.famillechretienne.fr/36759/article/bioethique-et-maintenant-quest-ce-quon-fait

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    On regrettera juste les ridicules, horribles et inadaptés bonnets phrygiens, symboles de l'époque de la Terreur révolutionnaire : on ne voit vraiment pas ce que ce signe odieux vient faire là-dedans !...

     

    6. La Hongrie n’accepte plus de soi-disant réfugiés sur son sol, et Budapest a même fermé en mai 2020 ses camps de migrants. Il est même impossible, maintenant, de demander l’asile sur le sol hongrois. Viktor Orban, enfin un véritable homme d’État ! Qui a saisi l'exacte mesure de l'invasion islamique de l'Europe, et qui prend les mesures pour y remédier... Rappelons que nous demandons, en France, la suspension temporaire du soi-disant "droit d'asile", manifestement détourné de son objet...

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    6 BIS. Et ce véritable Chef d'État veut mettre un terme au(x) diktat(s) de l’UE et de son "machin", la Commission. A l’occasion d’une réunion du Groupe de Višegrad, cercle réunissant la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, Viktor Orban s’en est une nouvelle fois pris à l’Union européenne, en des termes forts... :

    https://www.valeursactuelles.com/monde/il-faut-mettre-un-terme-a-ce-diktat-contre-lue-viktor-orban-hausse-le-ton/

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. À propos du défunt Bac, Zemmour a dit ce qui convenait :

    "Tout le monde a le baccalauréat, mais tout le monde n'a pas le niveau pour aller à l'université... On a instauré le contrôle continu... Et on a ajouté de la discrimination positive pour favoriser les jeunes des banlieues. Et ce système ne tient plus..."

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    La mort du Bac, c'est l'apothéose du Plan marxiste Langevin Vallon, qui voulait un "Collège unique que "la droite" (!) de Chirac a instauré en 75 (à la même époque que les scélérats décrets sur le regroupement familial et l'avortement...)

    lafautearousseau une fois de plus d'accord avec Gabrielle Cluzel :
    "Leur donner le bac, c’est leur voler le bac. En se payant leur tête, en plus, avec un simulacre d’examen où tout est surjoué alors que personne n’y croit. On leur fait croire à leur réussite au bac comme jadis à la petite souris ou au Père Noël…"

     

    2. À propos du bourrage de crâne(s) 24/24 sur le vaccin... Du Professeur Raoult sur les vaccins :

    "Il y a une tension imprimée par la presse et des politiques, qui fait de çà des enjeux quasi religieux, c'est des malades... "On ne peut pas prier le vaccin comme si c'était Dieu"

    https://twitter.com/PhilippeMurer/status/1412389649633447938?s=20

    Nous, on attendra septembre et des gens sérieux, comme l'Institut Pasteur et Sanofi... Parce que, comme le dit le Professeur Michaël Peyraumaure chez Pascal Praud : "...Je suis vacciné et je comprends les gens qui sont dubitatifs... Nous n’avons pas assez de recul sur l’innocuité des vaccins. Beaucoup de médicaments ont créé des maladies auto-immunes découvertes plusieurs années après !"

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    Fin de la phrase : "...pour sauver 30.000 vies"

     

     

    3. Comme le disait si bien Georges Marchais... : l'insécurité concerne surtout les plus fragiles socialement, qui vivent au "mauvais endroit" et qui n'ont pas quatre codes pour protéger leur appartement et leur intimité, comme en ont tant de bobos qui "aiment" les immigrés, mais de loin, et, surtout, sans vivre avec eux ! Comme par exemple Samia Ghali, à Marseille, élue des "Quartiers Nord" mais qui vit au Roucas Blanc (le XVIème local...)

    https://twitter.com/Europhobe/status/1412661911032938498?s=20

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    Camp de migrants Quai de Valmy, Paris...

     

    4. V'lan dans les dents ! Le Slovène Janez Jansa, Premier ministre Slovène, populiste proche d’Orban, vient de prendre la présidence de l’UE. À ceux qui lui "tournent le dos" (!) il déclare crânement :

    "Personne ne peut être jugé sur la base de valeurs européennes imaginaires, c'est le moyen le plus rapide pour faire s’effondrer l’UE... Si vous n’aimez pas la vérité, c’est votre problème, ce n’est pas un problème pour la vérité..."

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    Heureusement qu'on a "le groupe de Visegrad", et ses alliés, qui ne cessent de croître...

     

    5. Dans La belle équipe, sur CNews, l’académicien Jean-Marie Rouart défend intelligemment la langue française et critique ceux qui favorisent la percée de l’infâme globish dans la langue française :

    "Il n’y a jamais eu d’évolution de la langue comparable à ce qu'il se passe avec l’invasion du franglais"

    https://twitter.com/CNEWS/status/1412402167458193417?s=20

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    6. Mathieu Bock-Côté, hélas ! :

    Mathieu Bock-Côté
    "Le paradoxe politique québécois : jamais les raisons de quitter le Canada n'ont été aussi nombreuses et évidentes, et jamais le mouvement indépendantiste n'a été aussi faible."

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    VIVE LA BELLE PROVINCE QUAND MÊME !

    VIVE LE QUÉBEC LIBRE QUAND MÊME !

     

     

    7.                                            saccageaparis

    Paris bobo, Par'Hidalgo, Paris pas beau !

    Les beaux kiosques haussmanniens remplacés par ceux-ci qui n'ont aucune âme...

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    À DEMAIN !

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  • Vente d’alcool interdite, port du masque obligatoire, passeport sanitaire : on pourrait faire encore plus coercitif…, pa

    C’est un dimanche soir du mois d’août. Des amis font halte sur la route du retour des , harassés par les péripéties des embouteillages. Vous les avez invités à dîner et à passer la nuit puisque rien ne les presse. Pas grand-chose dans le frigo mais le supermarché est à deux pas : « Monoprix est maintenant ouvert toute la journée le dimanche », dit la pancarte.

    2.jpgIls sont contents, à Monoprix : depuis que Carrefour est fermé aux non-vaccinés, ils font des affaires.

    Mais il y a une autre pancarte, scotchée sur la première : « La vente d’alcool est interdite le dimanche à partir de 13 h – we do not sell alcohol on Sunday afternoon. Merci de votre compréhension – Thank you for understanding. »

    Désolée, mais je n’understand pas du tout pourquoi, le dimanche après 13 h, les Français doivent dîner à l’eau plate ! J’understand d’autant moins que les mêmes Français, si le cœur leur en dit, peuvent s’acheter un tas de substances récréatives au coin de la rue, et même des kalachnikov à pas cher, si j’en crois la marseillaise.

    C’est le 2 avril dernier, au second , qu’est paru un décret modifiant les décrets n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 et n° 2020-1310 du 29 octobre 2020, actant « les mesures nécessaires dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 ». Parmi ces nouvelles mesures, l’interdiction de la consommation d’alcool sur la voie publique et la vente d’alcool à emporter. Les bars et restaurants, fermés à cette époque, ne pouvaient donc plus vendre de bières à emporter ni de bouteilles fermées. L’objectif, développé par le Premier ministre devant l’Assemblée nationale le 1er avril, était « de prévenir tout rassemblement et tenter de limiter la circulation de l’épidémie de coronavirus ». Et ce n’était pas un poisson d’avril.

    Peine perdue, comme on l’a vu depuis. Mais qu’importe, nous sommes en état d’urgence sanitaire et la doit être mise au régime sec. Le code de la publique est sans pitié : « Un gérant peut être reconnu responsable s’il vend des boissons alcoolisées à des clients manifestement ivres et recevoir une amende d’un montant maximum de 750 euros. » Et « si l’on est surpris à consommer de l’alcool dans la rue ou tout autre espace public, l’amende est de 135 euros et peut être majorée jusqu’à 3.750 euros en cas de . »

    Donc, je résume : nous ne sommes plus en période de confinement, les bars et restaurants sont ouverts aux vaccinés, mais toute personne qui va au supermarché acheter une bouteille de bière ou de , le dimanche après 13 h, est présumée vouloir s’alcooliser sur le trottoir jusqu’à ce que l’ivresse s’ensuive. Ou bien créer un cluster de pochetrons. En conséquence de quoi, cette mesure n’a pas été levée.

    Pas levée, non plus, l’obligation du port du masque, bien que 70 % de la population soient passés à la piqûre (pour la première dose). Et même si l’on dit bye-bye Covid, on nous expliquera, demain, qu’il faut rester couvert pour éviter la grippe, la peste, le choléra et la gastro.

    Quant au passe sanitaire, une docte virologue affirmait, ce matin, sur RTL, qu’on n’était « pas allé au bout de ses possibilités ». C’est vrai, on pourrait faire encore plus coercitif.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Quand les harkis étaient conspués par la gauche, par Gabrielle Cluzel.

    Ainsi donc, quelques jours avant le 25 septembre, journée d’ national aux harkis, Emmanuel Macron annonce une loi à venir « de reconnaissance et de réparation » à leur endroit. 

    gabrielle cluzel.jpegC’est fort, très fort, trop fort. Si fort que la droite réunie vacille, interdite, et doit reconfigurer son logiciel. Comment ne pas se réjouir, mais comment ne pas non plus flairer l’entourloupe à plein nez ?

    C’est Jacques Chirac, en 2003, qui avait instauré cette journée d’« national aux harkis et aux forces supplétives ». C’est Julien Aubert, en juillet dernier, qui, avec 33 députés LR, avait, dans une tribune, demandé à Emmanuel Macron de faire un geste pour les harkis.

    Si l’on remonte encore plus loin, force et de reconnaître que c’est la droite, et souvent même la droite la plus dure, qui a prêché dans le désert pour les harkis. « Seul depuis le premier jour le Front national aura proclamé la vérité sur la honteuse tradition dont furent victimes ceux loyaux à notre France », écrit aujourd’hui sur Twitter. Un attachement pour ces soldats musulmans, français jusqu’au sang versé, dans lequel a été élevée Marine Le Pen, et qui explique sans doute qu’aujourd’hui, son discours sur la miscibilité de l’islam en France soit moins catégorique que certains le voudraient.

    De fait, le peu de cas qui a été fait des harkis arrivant sur notre sol à la fin de la guerre d’ est évidemment intimement lié au parti pris pro-FLN des élites politiques, médiatiques, intellectuelles de l’époque. Les harkis étaient perçus par leurs coreligionnaires indépendantistes comme des traîtres. Et étaient donc méprisés jusqu’en « métropole ». Pour avoir trop aimé notre pays et l’avoir défendu comme des Français à part entière, ils ont été, en somme, les premiers « Arabes de service », « collabeurs », « bounty », « nègres de maison », « native informant » – comme sont usuellement qualifiés, sur les réseaux sociaux, Linda Kebbab, Jean Messiha, Kamel Daoud, l’imam Chalghoumi, Rachel Khan… par l’extrême gauche – et l’ont payé de la pire des façons. Les seuls à avoir fait montre d’empathie pour eux ont donc été leurs frères d’armes, ceux qui avaient lutté à leur côté, et mangé le même « pain de la misère », pour reprendre l’expression du chanteur pied-noir Jean-Pax Méfret. Le massacre dont ils ont fait l’objet, la trahison sans vergogne des accords d’Évian, le sentiment tragique d’impuissance mêlée de culpabilité qui a étreint alors les militaires forcés de les abandonner n’ont du reste pas été pour rien dans l’engagement « OAS » de ces derniers (à l’instar du célèbre commandant Guillaume, alias le Crabe-Tambour).

    Oui, comment la droite, au sens large, pourrait-elle faire autrement que saluer le geste… et s’indigner en même temps (!) de l’ingénieuse schizophrénie d’un gouvernement capable, presque simultanément, de déposer une gerbe devant le monument des « martyrs du FLN » à Alger et de rendre en des termes élogieux – « figure majeure de l’histoire contemporaine de l’Algérie » – à celui qui, en 2000, avait  traité les harkis de « collabos », feu Abdelaziz Bouteflika.

     

     

    Que la France n’ait pas été à la hauteur est un fait, mais le sort des harkis sur notre sol est toujours plus enviable que celui, atroce, subi par ceux qui sont restés en Algérie. Algérie toujours prompte à battre la coulpe des autres mais qui n’a jamais reconnu ses exactions, fait repentance pour les dizaines de milliers de harkis et pieds-noirs morts ou disparus. Emmanuel Macron n’en a demandé aucun compte, comme si lever le voile sur les vrais tortionnaires reviendrait à donner du grain à moudre au moulin réactionnaire. Il préfère retourner comme une chaussette la cause des harkis à son profit ; soyons bons joueurs, reconnaissons que l’exercice est assez réussi ! Ce n’est pas leur statut ô combien honorable de soldat valeureux, patriote et sacrifié qui est mis en avant, mais celui d’Arabe musulman, auquel la France doit éternellement et ontologiquement demander pardon… même s’il a été assassiné par d’autres Arabes musulmans. Emballez, c’est pesé ! Le tour est dans le sac et vient s’inscrire astucieusement, ni vu ni connu, dans la grille de lecture antiraciste de la gauche. Chapeau, maestro ! Supplétifs les harkis sont, supplétifs les harkis restent, mais, cette fois, de l’armée électorale d’Emmanuel Macron.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • Harkis : La honte.

    La France les désarme, l’Al­gé­rie les tue.

    Petit texte qui nous a été adres­sé, suf­fi­sam­ment expli­cite, pour que nous n’ayons rien à ajou­ter. Chaque Fran­çais doit por­ter cette croix dans son cœur en sou­ve­nir de cette ter­rible et désas­treuse injus­tice.

    Ce n’est pas seule­ment de l’argent que nous devons don­ner aux des­cen­dants de har­kis, mais une mise à hon­neur natio­nale pour ces héros de la France, et l’interdiction à tous les par­ti­sans du FNL, vivant dans notre pays qui déve­loppent depuis tant d’années une pro­pa­gande révi­sion­niste sur ce conflit à pro­pos des Fran­çais musul­mans avec expul­sion des étran­gers ou titu­laires de la double natio­na­li­té, et pri­son ferme pour ceux qui ont la carte natio­nale d’identité française.(NDLR)

     

    Soixante ans plus tard, la France demande par­don, l’Al­gé­rie s’en féli­cite. On les com­prend, d’ailleurs : ils ont mas­sa­cré avec soin.

    • « À la fin de l’année 1962, Jean-Marie Robert, sous-pré­fet de Sar­lat, reve­nu d’Algérie où il était jusqu’au prin­temps pré­cé­dent sous-pré­fet d’Akbou, en Basse-Kaby­lie, adresse à Alexandre Paro­di, vice-pré­sident du Conseil d’État, un rap­port sur le sort subi par les anciens har­kis. Le texte évoque des centres d’interrogatoires « où l’on enten­dait très loin à la ronde les hur­le­ments des tor­tu­rés, et où près de la moi­tié des déte­nus furent exé­cu­tés, à rai­son de cinq à dix chaque soir », et « les sup­plices de quelques dizaines de har­kis, pro­me­nés habillés en femmes, nez, oreilles et lèvres cou­pés, émas­cu­lés, enter­rés vivants dans la chaux ou même dans le ciment, ou brû­lés vifs à l’essence », et encore des « har­kis morts, cru­ci­fiés sur des portes, nus sous le fouet en traî­nant des char­rues, ou la mus­cu­la­ture arra­chée avec des tenailles ». »

    • « Dès le 19 mars, les uni­tés sup­plé­tives com­mencent à être dis­soutes. Leurs offi­ciers, qui pro­testent, se heurtent à un mur. Le 3 avril, lors d’une réunion du Comi­té des affaires algé­riennes, de Gaulle porte ce juge­ment lapi­daire : « Il faut se débar­ras­ser sans délai de ce mag­ma d’auxiliaires qui n’a jamais ser­vi à rien. » Le 15 avril, le minis­tère des Armées ordonne le désar­me­ment immé­diat de tous les harkis. »

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Napoléon pour les nuls.

    1.jpgSur YouTube : Napoléon pour les nuls, un documentaire (2014) de Jean-François Coulomb des Arts, avec la participation de David Chanteranne, Rédacteur en chef de la revue Napoléon Ier, et Thierry Lentz, Directeur de la Fondation Napoléon.

    guilhem de tarlé.jpg« Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés
    (…)
    Mais les lauriers du bois, les laiss’rons-nous faner ?

    Entrez dans la danse… »

    Wikipédia dit que cette comptine fut écrite par Madame de Pompadour qui déplorait la fermeture des maisons closes appréciées par Louis XIV.
    Reprenons-la, aujourd’hui, pour déplorer la fermeture des cinémas, et boycottons les Laisser Passer en regardant des vidéos et autres DVD.

     

    15 août 2021.

    Le 15 août, c’est d’abord pour les Catholiques une fête d’obligation, qui célèbrent l’Assomption de la Vierge Marie, son élévation au Ciel - Corps et âme – au terme de sa vie terrestre.

    C’est aussi pour les Français une fête nationale depuis « le vœu de Louis XIII », du 10 février 1638, qui  consacra la France à « la très sainte et très glorieuse Vierge (…) protectrice spéciale de notre royaume ».

    Et c’est impérieusement pour les Bonapartistes la fête de « saint Napoléon » instituée par un décret du 19 févier 1806 pour célébrer le « rétablissement de la religion catholique en France » (le concordat) et surtout « Son » anniversaire.

     

    Ce « Saint» d’un calendrier républicain (davantage que grégorien) ne justifie-t-il pas à lui seul, en cette année du bicentenaire, de continuer à nous pencher sur l’épopée de « M. de Buonaparté » ?

     

    Napoléon pour les nuls… Le livre est épuisé, qui date de 2008 et que je n’ai pas lu, de J. David Markham et Bastien Miquel, avec une préface de Jean Tulard.

    Je ne sais pas si la vidéo en est une adaptation ou si elle est très différente de l’ouvrage éponyme. La première partie, tournée dans le Château de la Malmaison, permet à David Chanteranne de retracer la vie du « petit caporal », laissant à Thierry Lentz le soin de répondre, en deuxième partie, à quelques questions anecdotiques sur le sujet l’Empereur.

    Cette réalisation est selon moi un bon manuel pour les cancres, dont j’étais, et même pour les collégiens studieux en classe de quatrième.

     

    Quoique…
    Quoique « L’histoire commence – nous dit-on – le 15 août 1769 à Ajaccio »…  Quelle ineptie !
    Il n’y aurait pas d’histoire, pas de Napoléon, sans « la première victoire de ce grand général » comme l’écrit Stendhal dans ses Mémoires sur Napoléon. Il raconte en effet qu’en septembre 1793 Toulon est « livré aux Anglais (…) Napoléon arrivant de Marseille et connaissant le Midi, est envoyé à l’armée devant la place, pour commander l’artillerie », et la photo témoigne de son passage à La Ciotat, Rue de la Liberté (aujourd’hui Rue des Grognards Poilus).
    Dans la nuit du 18 au 19 décembre 1793, les Coalisés évacuent Toulon, et Bonaparte a gagné, sous les yeux d’un Commissaire de la Convention, un certain Barras,  celui-là même qui lui présentera par la suite Joséphine de Beauharnais, et lui confiera la répression de l’insurrection du 13 vendémiaire avant de l’envoyer se couvrir de gloire dans les campagnes d’Italie et d’Egypte.

    L’histoire commença donc évidemment  là, et précisément dans la préparation du siège de Toulon.

     

    Je pense alors à ma sainte mère, « Ciotadenne et Bonapartiste », comme d’autres sont « Prouvençau e Catouli » ou « Catholiques et Français toujours ». Du haut du ciel, elle doit s’enorgueillir de me voir oser écrire que Bonaparte est peut-être né à Ajaccio, mais que Napoléon est né à La Ciotat.

     

    Vous avez dit : Napoléon pour les nuls ?

    .

      PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate

  • Sandrine Rousseau : « Ce qui doit passer avant tout, c’est les droits humains (sic) ». Avant la sécurité des Français !,

    J’espère ardemment que Sandrine Rousseau sera désignée, à l’issue de la primaire d’EELV, comme LA candidate écologiste à l’élection présidentielle. Pourquoi ? Parce que les débats auxquels elle participerait nous offriraient les émissions les plus comiques du PAF ; surtout – ce qu’à Dieu ne plaise – si, d’aventure, elle s’y trouvait confrontée à un Éric Zemmour…

    4.jpgMme Rousseau est enseignante-chercheuse en sciences économiques à l’université de Lille et, depuis 2008, vice-présidente en charge de la « Vie étudiante, Vie de Campus – Développement durable et Égalité Femmes/Hommes » de cette même université. C’est un poste dont j’ignorais l’existence.

    Invitée, ce mercredi matin, de Sonia Mabrouk, sur Europe 1, elle venait s’expliquer sur les propos polémiques qu’elle a tenus sur BFM TV, appelant notamment à l’accueil, en France, de tous les Afghans qui le demandent.

    « Après le vif tollé provoqué par vos propos sur l’accueil, parmi les réfugiés, de potentiels terroristes en France pour mieux, avez-vous dit, les surveiller sur notre sol, […] est-ce que vous assumez ce matin vos propos ? » lui demande la journaliste.

    Sandrine Rousseau concède « une maladresse de forme » mais ne renie rien sur le fond. « La peur du terrorisme ne doit pas nous empêcher d’accueillir ces personnes », dit-elle. « Nous sommes la patrie des droits humains (sic), nous sommes la patrie qui a inscrit dans la Constitution la possibilité d’accueillir des personnes qui luttent pour des libertés. » Et ce droit-là doit passer devant le droit à la sécurité et la protection des Français ? Ben oui : « Ce qui doit passer avant tout, c’est les droits humains (sic). Là, il y a des femmes et des enfants qui risquent l’assassinat immédiat. Des personnes qui ont aidé l’armée française. Il y a des poètes qui sont tués. » Donc, il faut accueillir tout le monde, on fera le tri plus tard.

    Sonia Mabrouk ne la lâche pas : « Est-ce que vous reconnaissez quand même une grave faute, avec de tels propos, pour une candidate à la primaire mais aussi à la présidentielle, que vous êtes ? » Réponse : « Les propos que j’ai tenus dans cette émission étaient des propos face à une extrême droite qui était déchainée, xénophobe, haineuse vis-à-vis des personnes qui risquaient leur vie là-bas. »

    « Si tout ce qui vous contredit est d’extrême droite, ça fait beaucoup de monde en France ! », rétorque l’autre, mais la candidate Verte a une définition toute simple : « L’extrême droite, c’est tout ceux qui refusent d’entendre que les droits humains (sic) font partie de l’ADN de notre pays ; l’extrême droite, c’est toutes les personnes qui veulent fermer les frontières aux personnes qui sont en danger immédiat. » Ça fait du monde, en effet !

    Sandrine Rousseau n’est pas non plus à une contradiction près. Ainsi, la burka, c’est très vilain chez les talibans mais c’est très bien chez nous. Elle n’y voit rien à redire car « la liberté des femmes, ne s’impose pas et ne s’obtient pas par l’interdiction d’un vêtement, ni d’un crop-top dans les lycées, ni d’un voile ». Et si les femmes qui se dévoilent se font injurier dans certains quartiers, c’est simplement « du sexisme ». Rien d’autre.

    Enfin, elle est pour la « médecine communautaire » créée, rappelle-t-elle, au moment de l’épidémie de SIDA pour aider les gays qui n’osaient pas « parler de leurs pratiques sexuelles ». Alors, « on va aller droit au but », rétorque la journaliste : « Moi, Sonia Mabrouk, je dois aller voir un médecin de quelle origine ? » L’autre se tortille la bouche. Pas de réponse.

    Toutefois, avant de quitter le plateau, Sandrine Rousseau, Mère Teresa dans l’âme, a adressé « une petite pensée à la rédaction » d’Europe, « qui a beaucoup souffert cet été et aux journalistes qui sont partis ».

    Un vrai talent comique, on vous dit…

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Passe sanitaire, avortement sélectif, vague migratoire afghane : le grand silence féministe, par Gabrielle Cluzel.

    Mais où sont donc passées les féministes institutionnelles ? Toujours sur la plage, mesdemoiselles ?

    Pourtant, en cette fin d’été, il y a du pain sur la planche.

    gabrielle cluzel.jpegIl y a ces troubles menstruels dont se plaignent un nombre non négligeable de femmes vaccinées. Même si l’Agence nationale de sécurité du médicament, qui a analysé 310 cas, a affirmé ne pas avoir pu établir de lien avec la vaccination, l’Agence européenne du médicament demande des données supplémentaires aux laboratoires. Il ne devrait pas en falloir plus pour convaincre quelques lanceuses d’alerte de relayer les réticences des jeunes femmes – infirmières, médecins, policières, serveuses… – quant au vaccin. Aucune personnalité, dans les médias, pour faire valoir la légitimité de leur doute eu égard au précédent proprement féminin Distilbène™ ? Le principe de précaution aurait-il disparu de la circulation ?

    Il y a bien, ici et là, sur les réseaux sociaux, quelques féministes radicales – comme « Camille et Justine », 87.600 abonnés Instagram – pour se faire l’écho de cette omerta (« Chaque personne qui voit son cycle perturbé depuis l’injection panique tranquillement dans son coin »), mais aucune Caroline De Haas ou Marlène Schiappa pour porter médiatiquement le sujet.

    Car la féministe est avec le dogme dominant comme la femme soumise avec le mâle du même nom : collée, dépendante, silencieuse.

    De la même façon, vous ne les entendrez pas faire de publicité à l’étude publiée, le 2 août dernier, dans la revue BMJ Global Health, estimant à 4,7 millions de femmes le déficit dont serait responsable l’ sélectif pour les dix prochaines années : « Pratiqué depuis les années 1970 dans plusieurs pays de l’Europe du Sud et en Asie, comme en Chine ou en Inde » et arrivant désormais sous nos latitudes à la faveur de l’immigration, ce déficit de femmes pourrait avoir des « répercussions durables ». À quoi bon imposer la parité dans les conseils de surveillance du CAC 40 si on ne la maintient pas là où elle existait jadis naturellement, entendez à la naissance ? Mais on ne touche pas à la sacro-sainte IVG. Suggérer de réduire le délai légal plutôt que l’allonger afin d’éviter que soit clairement identifié le du bébé serait déjà un crime de lèse-majesté. Puis ce sujet est glissant : il peut jeter l’opprobre sur d’autres que les Occidentaux qui, seuls, doivent comparaître, comme on sait, au banc des accusés. Donc, elles se taisent. Intellectuellement cloîtrées derrière leur moucharabieh.

    Ultime sujet l’Afghanistan. Là, attention ! Les féministes se sont réveillées.

    Car cette fois, la condition féminine est un bon marchepied pour les sans-frontiéristes patentés. Sous le hashtag « sororité sans frontière », de Cécile Duflot à Sandrine Rousseau en passant par les caciques d’Osez le féminisme !, on a manifesté, signé des tribunes pour réclamer au chef de l’État « un droit d’asile inconditionnel des femmes afghanes et leurs proches » (sic). Mais comment circonscrire la proximité ? Frères, maris, pères, cousins, voisins, tant qu’on y est… les persécutées avec les persécuteurs, histoire de reconstituer en France l’Afghanistan tout entier et, ainsi, importer son exotique mais moyennement romantique conception des relations hommes-femmes, quelle merveilleuse idée.

     

     

    Car les talibans ont bon dos. En 2011, selon un du Pew Research Center, 99 % des Afghans disaient soutenir la charia et 85 % la lapidation en cas d’adultère… Et comme l’écrivait, en 2015, un journaliste afghan sur le site de France 24, évoquant la récente lapidation d’une femme dans la région de Ghalmin : « [Les] violences ne sont pas limitées aux zones contrôlées par les talibans, mais ont aussi cours dans des régions totalement contrôlées par le gouvernement […]. Des châtiments ont d’ailleurs eu lieu en présence de responsables locaux ou de la police. »

    En plus d’être soumises, nos féministes croient aux conte de fées, avec ses gentils très beaux et ses méchants très vilains. Cliché féminin, quand tu nous tiens.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • Angela Merkel, symbole de la fin d’une civilisation, par Antoine de Lacoste.

    Après 16 ans de chancellerie et quatre victoires électorales à son actif, Angela Mekel se retire. Que restera-t-il de son bilan ? Un événement considérable : le choix de la fin de la civilisation occidentale chrétienne.

    LACOSTE.jpgEn acceptant l’arrivée de millions de musulmans ou en favorisant l’adoption du mariage homosexuel, auquel elle était pourtant opposée, elle a choisi de tourner la page.

    Angela Merkel avait pourtant des qualités hors du commun. Intelligente, honnête et tenace. Ce n’est pas si fréquent, par les temps qui courent. Elle réussit à s’allier successivement avec tout l’échiquier politique allemand avec une habileté manœuvrière rare. Elle sut résister aux pressions et menaces américaines pour imposer la finalisation du gazoduc russe Nord Stream 2 car elle considérait que c’était l’intérêt de l’Allemagne. Elle savait être mordante : on se rappelle, dans son pays, ce mot terrible lâché au Figaro à propos de Nicolas Sarkozy : « Je dois avouer que je ne savais pas qui était cet homme jusqu’à ce que mon mari m’offre un coffret de DVD de Louis de Funès. Ensuite, j’ai su qui était Nicolas Sarkozy. »

    Mais, obsédée par les sondages, elle faisait sien le moindre mouvement d’opinion ayant une ampleur significative. Ainsi pour les migrants. On se rappelle la photo du corps du petit Kurde gisant sur une plage turque qui fit le tour du monde. Merkel comprit que l’opinion s’était retournée et ce fut le fameux « Wir schaffen das » (« Nous y arriverons »), donnant le coup d’envoi à l’accueil improvisée d’une immense cohorte de venus du Proche-Orient, d’ centrale et d’Afrique. Personne n’a encore fait le compte du bouleversement démographique et religieux que cela engendrera à long terme.

    La chancelière s’est ensuite défendue d’avoir pris la décision seule. Il fallait, en effet, donner une réponse à l’Autriche, totalement débordée, et qui avait besoin de connaître la position allemande. Elle appela, dans la même soirée, ses alliés du SPD qui, en bons socialistes, donnèrent leur feu vert. Mais fort opportunément, elle ne put joindre les dirigeants de son propre parti. Le patron de la CSU bavaroise, en particulier, qui se serait violemment opposé à cette perspective. Horst Seehofer ne cessera de rappeler, par la suite, qu’il dormait chez lui et que si la chancelière avait vraiment voulu lui parler, il n’était pas difficile à trouver.

    De même, elle oublia purement et simplement d’en parler à ses partenaires européens, mis ainsi devant le fait accompli.

    La sortie précipitée du nucléaire relève de la même logique du sentiment : après l’incident nucléaire de Fukushima, l’opinion publique allemande, très en pointe sur le sujet, s’inquiéta et des manifestations eurent lieu pour sortir du nucléaire. Elles ne furent pas d’une ampleur considérable mais suffisantes pour que Merkel, approuvée cette fois par l’ensemble de la classe politique allemande, fasse voter la sortie du nucléaire à une écrasante majorité, le 30 juin 2011. Depuis, les centrales à charbon tournent à plein régime. Allez comprendre…

    Pour l’adoption du mariage homosexuel, c’est encore pire. Merkel, digne fille de pasteur, y était opposée : « Pour moi, le mariage, c’est quand un homme et une femme vivent ensemble », déclarait-elle encore, en 2015. Mais l’opinion publique y était devenue favorable et les élections législatives de l’automne 2017 se profilaient. La gauche (Verts, SPD et Die Linke) avait annoncé que cette question serait un thème majeur de la campagne. Alors, pour couper l’herbe sous le pied de ses adversaires, elle permit l’inscription du mariage homosexuel à l’ordre du jour de la séance du 28 juin 2017. Toute la gauche vota pour, ainsi que 75 députés CDU-CSU sur 309 (dont Ursula von der Leyen). Merkel vota contre, rappelant qu’elle y était opposée. Voter contre une loi dont on a organisé l’adoption, c’est une signature très Angela Merkel qui gagna les législatives suivantes où la question du mariage homosexuel ne fut plus évoquée.

    Finalement, au Panthéon des fossoyeurs de l’Occident chrétien, la gentille Mutti figurera en bonne place.

     

    Antoine de Lacoste