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Vente d’alcool interdite, port du masque obligatoire, passeport sanitaire : on pourrait faire encore plus coercitif…, par Marie Delarue.

C’est un dimanche soir du mois d’août. Des amis font halte sur la route du retour des , harassés par les péripéties des embouteillages. Vous les avez invités à dîner et à passer la nuit puisque rien ne les presse. Pas grand-chose dans le frigo mais le supermarché est à deux pas : « Monoprix est maintenant ouvert toute la journée le dimanche », dit la pancarte.

2.jpgIls sont contents, à Monoprix : depuis que Carrefour est fermé aux non-vaccinés, ils font des affaires.

Mais il y a une autre pancarte, scotchée sur la première : « La vente d’alcool est interdite le dimanche à partir de 13 h – we do not sell alcohol on Sunday afternoon. Merci de votre compréhension – Thank you for understanding. »

Désolée, mais je n’understand pas du tout pourquoi, le dimanche après 13 h, les Français doivent dîner à l’eau plate ! J’understand d’autant moins que les mêmes Français, si le cœur leur en dit, peuvent s’acheter un tas de substances récréatives au coin de la rue, et même des kalachnikov à pas cher, si j’en crois la marseillaise.

C’est le 2 avril dernier, au second , qu’est paru un décret modifiant les décrets n° 2020-1262 du 16 octobre 2020 et n° 2020-1310 du 29 octobre 2020, actant « les mesures nécessaires dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 ». Parmi ces nouvelles mesures, l’interdiction de la consommation d’alcool sur la voie publique et la vente d’alcool à emporter. Les bars et restaurants, fermés à cette époque, ne pouvaient donc plus vendre de bières à emporter ni de bouteilles fermées. L’objectif, développé par le Premier ministre devant l’Assemblée nationale le 1er avril, était « de prévenir tout rassemblement et tenter de limiter la circulation de l’épidémie de coronavirus ». Et ce n’était pas un poisson d’avril.

Peine perdue, comme on l’a vu depuis. Mais qu’importe, nous sommes en état d’urgence sanitaire et la doit être mise au régime sec. Le code de la publique est sans pitié : « Un gérant peut être reconnu responsable s’il vend des boissons alcoolisées à des clients manifestement ivres et recevoir une amende d’un montant maximum de 750 euros. » Et « si l’on est surpris à consommer de l’alcool dans la rue ou tout autre espace public, l’amende est de 135 euros et peut être majorée jusqu’à 3.750 euros en cas de . »

Donc, je résume : nous ne sommes plus en période de confinement, les bars et restaurants sont ouverts aux vaccinés, mais toute personne qui va au supermarché acheter une bouteille de bière ou de , le dimanche après 13 h, est présumée vouloir s’alcooliser sur le trottoir jusqu’à ce que l’ivresse s’ensuive. Ou bien créer un cluster de pochetrons. En conséquence de quoi, cette mesure n’a pas été levée.

Pas levée, non plus, l’obligation du port du masque, bien que 70 % de la population soient passés à la piqûre (pour la première dose). Et même si l’on dit bye-bye Covid, on nous expliquera, demain, qu’il faut rester couvert pour éviter la grippe, la peste, le choléra et la gastro.

Quant au passe sanitaire, une docte virologue affirmait, ce matin, sur RTL, qu’on n’était « pas allé au bout de ses possibilités ». C’est vrai, on pourrait faire encore plus coercitif.

 

Marie Delarue

Ecrivain, musicienne, plasticienne

Source : https://www.bvoltaire.fr/

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