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Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Napoléon pour les nuls.

1.jpgSur YouTube : Napoléon pour les nuls, un documentaire (2014) de Jean-François Coulomb des Arts, avec la participation de David Chanteranne, Rédacteur en chef de la revue Napoléon Ier, et Thierry Lentz, Directeur de la Fondation Napoléon.

guilhem de tarlé.jpg« Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés
(…)
Mais les lauriers du bois, les laiss’rons-nous faner ?

Entrez dans la danse… »

Wikipédia dit que cette comptine fut écrite par Madame de Pompadour qui déplorait la fermeture des maisons closes appréciées par Louis XIV.
Reprenons-la, aujourd’hui, pour déplorer la fermeture des cinémas, et boycottons les Laisser Passer en regardant des vidéos et autres DVD.

 

15 août 2021.

Le 15 août, c’est d’abord pour les Catholiques une fête d’obligation, qui célèbrent l’Assomption de la Vierge Marie, son élévation au Ciel - Corps et âme – au terme de sa vie terrestre.

C’est aussi pour les Français une fête nationale depuis « le vœu de Louis XIII », du 10 février 1638, qui  consacra la France à « la très sainte et très glorieuse Vierge (…) protectrice spéciale de notre royaume ».

Et c’est impérieusement pour les Bonapartistes la fête de « saint Napoléon » instituée par un décret du 19 févier 1806 pour célébrer le « rétablissement de la religion catholique en France » (le concordat) et surtout « Son » anniversaire.

 

Ce « Saint» d’un calendrier républicain (davantage que grégorien) ne justifie-t-il pas à lui seul, en cette année du bicentenaire, de continuer à nous pencher sur l’épopée de « M. de Buonaparté » ?

 

Napoléon pour les nuls… Le livre est épuisé, qui date de 2008 et que je n’ai pas lu, de J. David Markham et Bastien Miquel, avec une préface de Jean Tulard.

Je ne sais pas si la vidéo en est une adaptation ou si elle est très différente de l’ouvrage éponyme. La première partie, tournée dans le Château de la Malmaison, permet à David Chanteranne de retracer la vie du « petit caporal », laissant à Thierry Lentz le soin de répondre, en deuxième partie, à quelques questions anecdotiques sur le sujet l’Empereur.

Cette réalisation est selon moi un bon manuel pour les cancres, dont j’étais, et même pour les collégiens studieux en classe de quatrième.

 

Quoique…
Quoique « L’histoire commence – nous dit-on – le 15 août 1769 à Ajaccio »…  Quelle ineptie !
Il n’y aurait pas d’histoire, pas de Napoléon, sans « la première victoire de ce grand général » comme l’écrit Stendhal dans ses Mémoires sur Napoléon. Il raconte en effet qu’en septembre 1793 Toulon est « livré aux Anglais (…) Napoléon arrivant de Marseille et connaissant le Midi, est envoyé à l’armée devant la place, pour commander l’artillerie », et la photo témoigne de son passage à La Ciotat, Rue de la Liberté (aujourd’hui Rue des Grognards Poilus).
Dans la nuit du 18 au 19 décembre 1793, les Coalisés évacuent Toulon, et Bonaparte a gagné, sous les yeux d’un Commissaire de la Convention, un certain Barras,  celui-là même qui lui présentera par la suite Joséphine de Beauharnais, et lui confiera la répression de l’insurrection du 13 vendémiaire avant de l’envoyer se couvrir de gloire dans les campagnes d’Italie et d’Egypte.

L’histoire commença donc évidemment  là, et précisément dans la préparation du siège de Toulon.

 

Je pense alors à ma sainte mère, « Ciotadenne et Bonapartiste », comme d’autres sont « Prouvençau e Catouli » ou « Catholiques et Français toujours ». Du haut du ciel, elle doit s’enorgueillir de me voir oser écrire que Bonaparte est peut-être né à Ajaccio, mais que Napoléon est né à La Ciotat.

 

Vous avez dit : Napoléon pour les nuls ?

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  PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate

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