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Sur la page FB de nos amis du GAR : ce dimanche de l'Assomption, 15 août 2021, restera un jour au goût de cendres avec la chute de Kaboul entre les mains des Talibans.

Mais cela nous rappelle que notre monde n'est pas celui des "bisounours", mais qu'il est aussi celui des guerres, des barbaries dont la mondialisation peut accélérer les flux et, malheureusement, les victoires.

Les États-Unis se sont, une fois de plus, trompés et ont entraîné les nations du Vieux continent dans leurs erreurs, voire leurs fautes. Cela nous incite à ne jamais oublier que "la première des libertés c'est l'indépendance de la patrie", et que la France ne doit pas être à la remorque de qui que ce soit mais développer sa propre stratégie géopolitique sans oublier qu'elle est, aussi, une civilisation à part entière.
Contrairement à ce qu'affirmaient hier les États-uniens, il n'y a pas de "fin de l'histoire" ! Oublier cette règle simple, c'est se condamner à revivre l'histoire, et pas vraiment pour le meilleur : la preuve par Kaboul ce dimanche !
Et maintenant, pour ne pas pleurer à nouveau demain sur les corps de nos soldats tombés, hier au loin et demain, peut-être, à côté de nous, il est temps de reprendre le vieux conseil de l'Action Française des années 1930, celui que la Troisième République n'a pas suivi, avec les conséquences que l'on sait : "Armons, armons, armons !"
Militairement, politiquement, culturellement : oui, "Armons, armons, armons", pour ne pas avoir à pleurer, demain, sur les ruines de notre pauvre pays envahi et d'un Paris où la trace des femmes serait, elle aussi, effacée comme elle l'est, ce soir, dans la capitale afghane...
(photo diffusée par Ring, et qui représente un commerçant afghan recouvrant de peinture des photos de femmes, ce dimanche 15 août, à Kaboul...)
 

Commentaires

  • 100% d'accord sur un réarmement sérieux au niveau des défis affrontés. Le chef d'état-major Lecointre a dit en partant qu'il nous fallait porter l'effort de défense à 4% du PIB (nous atteignons péniblement 2%).
    Ce n'est pas qu'un chiffre !

    Y atteindre nous obligera à diminuer les prestations sociales d'un montant équivalent car la France n'a pas les moyens de faire les deux ; cela veut dire que le modèle fondant la gabegie nationale (le pognon de dingue) devra s'arrêter. Bien des services gratuits disparaîtront à commencer par la sphère sanitaire et les secours aux chômeurs et autres martyrs de la solidarité..

    Les Français n'y sont pas près, qui ne ratent aucun samedi pour réclamer leur "dû". Le cancer de l'assistanat a métastasé partout. Bon courage pour le réarmement, à moins de commencer par le réarmement moral de la nation, qui ne pourra éviter l'élimination de la caste des pourrisseurs ! Gros temps en perspective du dictateur romain qu'il nous faudra nommer.

  • *prêts*

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