UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : radio ville marie

  • Loi sur le séparatisme : Darmanin oublie qu’au-dessus de la République, il y a la France…, par Nicolas Gauthier.

    2.pngD’ailleurs, les Françaises de l’époque n’avaient même pas le droit de vote. C’est dire si cette République aimait plus ses fils que ses filles, ses voisins que ses voisines, pour paraphraser un autre « républicain » : Jean-Marie Le Pen.

    De fait, ce sont les « principes républicains » qu’il s’agissait là de conforter, à en croire des autorités tout aussi « républicaines ». Si l’on faisait preuve de mauvais esprit (que Dieu nous en garde !), on ajouterait illico ce codicille : de quelle République parlons-nous ? Si nos comptes sont bons, nous en sommes déjà à la Cinquième.

    Après, il y a aussi la République populaire et démocratique de Corée du Nord et la République islamique d’Iran, dont on imagine bien qu’elles ne sont pas forcément tout à fait conformes aux élégances « républicaines » de notre République en marche.

    Non sans raison, Marine Le Pen voit dans ce texte une sorte de déclaration de guerre aux religions, tandis que le mélenchoniste Alexis Corbière évoque, lui, un autre « séparatisme scolaire et territorial ». À ce titre, on remarquera que les deux professions les plus assidues à contourner la carte scolaire et à fuir les quartiers trop empreints de diversité sont les enseignants et les journalistes ; deux professions éminemment « républicaines », comme chacun sait.

    Autre « séparatisme », cet islam salafiste qui se vit en « contre-société » sur le modèle des ghettos d’outre-Atlantique à la mode saoudienne. On ne dira, décidément, jamais assez de mal de l’américanisation de l’ de la France.

    Après, il y a un grand non-dit dans cette affaire : cette immigration de masse, de longue date organisée par le grand patronat. Pour masquer cet « oubli », on s’en tient donc au rappel quasi chamanique des « valeurs républicaines », , ministre de l’Intérieur, n’hésitant pas à rappeler qu’aucune loi ne vaudrait au-dessus de celles de la « République ».

    Du coup, on « stigmatise » ces musulmans pour lesquels la parole divine demeurerait par essence supérieure à celle des hommes. Certes, mais pour le premier catholique venu, même si pas forcément assidu à la messe, qu’écoutera-t-il, en dernier ressort : la voix du Christ dans les Évangiles ou celle d’Emmanuel Macron ? Pareillement, faudra-t-il bientôt pointer du doigt nos compatriotes de confession juive parce que tenant en plus haute estime ce qui est écrit dans le parchemin de la Torah que dans le marbre constitutionnel de la Cinquième République ?

    Tout cela peut être décliné à l’infini. Les Français musulmans boudent l’école républicaine ? Si c’est pour que leurs enfants y apprennent la théorie du genre et que les transsexuels sont le sel de la Terre, on peut aussi comprendre le homeschooling islamique et son équivalent catholique.

    Gérald Darmanin devrait pourtant savoir que la politique participe aussi de la transcendance, religieuse ou non. Bref, qu’elle consiste aussi à concevoir qu’il y a quelque part, là-haut, un énorme bidule qui nous dépasse.

    Cela, nombre de « républicains », dont Régis Debray et quelques autres, avaient compris qu’avant l’avènement de la « République », il y avait aussi une vie sur Terre.

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain
  • Des féministes appellent à la décapitation et au meurtre… ça ne vous choque pas ?, par Gabrielle Cluzel.

    Si les clichés sexistes ont la vie dure, convenons que l’actualité de ces derniers jours vient d’en déconstruire – mot plus chic que détruire – certains.

    L’affaire « Meghan et Harry », par exemple, vient clairement invalider le postulat de base féministe selon lequel, dans un couple, toute femme serait une victime innocente sous influence et tout homme un prédateur manipulateur…

    gabrielle cluzel.jpegDe la même façon, le spectacle que nous ont offert certaines féministes, le , met à mal cette présomption de douceur – la progestérone contre la testostérone – que l’on prête aux femmes. Violentes elles veulent être, violentes elles sont. On les a vues arpenter, bravaches, le bitume parisien, la tête encagoulée, en hurlant : « Louis XVI, on l’a décapité, Darmanin on peut recommencer. » On reconnaîtra que, dans le contexte actuel, une menace de décapitation – en l’occurrence du ministre de l’Intérieur – est plutôt malvenue.

    7.jpg

    8.jpg

    L’affaire a fait étonnamment peu de bruit, sans doute parce que, dans l’inconscient collectif, leurs petits poings serrés, leurs épaules graciles, leurs biceps maigrelets et leurs voix haut perchées ne font pas tellement peur. Bref, elles usent – et ce n’est pas la seule de leurs incohérences – d’un présupposé qu’elles condamnent par ailleurs comme machiste pour asseoir leur impunité.

    On les a vues, aussi, porter haut une pancarte « Kill all men » – confiée, du reste, à un homme, comme atteint du syndrome de Stockholm – sans que cela ne heurte personne. Imagine-t-on l’Hiroshima médiatique si, par exemple, dans une manifestation d’un collectif de « pères en colère » était apparu le slogan « Kill all women » ?

    On a tort, pourtant, de traiter ces manifestations de haine avec légèreté, comme s’il s’agissait des mouvements d’humeur d’une poignée de suffragettes un peu fofolles, façon Mary Poppins. L’intersectionnalité n’est pas, contrairement à ce que le mot pourrait suggérer, un carrefour où les discriminations se rencontrent pour converser, gentilles et solidaires dans l’idée d’avancer bras dessus, bras dessous, mais une course folle de « luttes » qui, une radicalité chassant l’autre, entrent dans une sorte de concurrence darwinienne. C’est ainsi que des Femen ont été agressées par des antifas leur reprochant leur transphobie (l’une d’elles ayant eu le malheur d’affirmer qu’une femme se définissait avant tout par ses organes génitaux…) et leur (au vu de la petite tenue qui les a rendues célèbres, les voir défendre le voile islamique aurait été assez baroque). L’association Ni putes, ni soumises avait déjà fait, par le passé, les frais de cette épuration, portée d’abord aux nues puis vouée aux gémonies pour avoir semblé désigner « un pan entier de la population – les hommes issus de l’immigration maghrébine et africaine – comme d’affreux sexistes. Voire de potentiels criminels » (Libération). Aujourd’hui, c’est qui est égérie féministe, et tant pis si elle fait la promotion de la polygamie.

    Les néo-tricoteuses qui réclament des têtes aujourd’hui ressemblent furieusement à celles d’hier, quand Danton, emporté dans la charrette du condamné, criait à Robespierre « Ton tour viendra ! »

    Alice Coffin et ses épigones font bien d’en profiter, leur règne sera de courte durée. Sur les réseaux sociaux, la Belge Estelle Depris, animatrice de la page Facebook et du compte Instagram « Sans blanc de rien », s’en prenait, ce 8 mars, au blanc : « Les féministes blanches ne sont pas mes alliées », « je ne me reconnais pas dans les conversations féministes avec les femmes blanches », « ce féminisme ne s’adresse pas à nous », car « elles veulent absolument croire et me faire croire que leur souffrance est similaire à la mienne », et « elles sont invitées partout dans les médias pour nous représentées (sic), nous toutes les femmes ». Sa diatribe a été relayée par un collectif d’étudiants de Sciences Po.

    9.jpg

    Les tribulations de la couronne d’Angleterre sont finalement une sorte d’allégorie de l’évolution du combat féministe : Diana était une pauvre oie blanche immolée sur l’autel du mariage avec un mâle dominant, Meghan a été victime de , il serait de bon ton que la troisième génération fasse émerger la discrimination transgenre. La balle est dans le camp d’Archie.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • ”L'heure des femmes est venue” ? Très brève lettre ouverte de lafautearousseau à Valérie Pécresse...

    lfar flamme.jpgMadame...

    Vous nous avez donc informé de votre candidature à la prochaine élection présidentielle, et vous aviez déjà, peu de jours avant, déclaré d'une façon un peu théâtrale, en Avignon : "L'heure des femmes est venue !..." 

    C'est sur ce point que nous attirerons votre attention, et pas sur votre candidature, qui n'est qu'une péripétie de plus dans la vie d'un Pays légal bien mal en point, qui n'attire et ne séduit plus guère les Français, lesquels lui font au contraire de moins en moins confiance : en témoignent les 10% de non-inscrits sur les listes électorales (quatre millions et demi de Français, tout de même - et ce n'est pas rien ! - sur les 45 millions en âge de voter...) et, surtout, les taux d'abstentions de plus en plus massifs, et de plus en plus régulièrement massifs.

    Ce qui fait que la classe politique, à laquelle vous appartenez, est bien "légale" mais pas forcément "légitime", si l'on considère le nombre beaucoup trop faible de Français que représente un élu, à quelque bord qu'il appartienne...

    Non : si nous nous permettons de vous adresser cette brève "lettre ouverte" c'est pour vous faire remarquer un très léger détail : dans votre propos (où vous reprenez le rêve de Ségolène Royal, fracassé en 2007) vous retardez juste un tout petit peu. Oh, pas de beaucoup, presque rien ! Une bagatelle, une "paille" : à cinq ans près, vous retardez juste de... MILLE ANS !

    En effet, si notre Système actuel, qui nous régit - si mal - et nous déclasse inexorablement - là, hélas, si bien... - n'a jamais confié le poste suprême à une femme, notre Royauté traditionnelle, qui, elle, a FAIT LA FRANCE et en a fait LA PREMIÈRE PUISSANCE DU MONDE SOUS LOUIS XVI, a confié sept fois le pouvoir suprême à des femmes (six, au total), et cinq fois à des étrangères, et cela sous la forme des Régences, où la Reine exerçait de fait l'intégralité des pouvoirs du Roi.

    Nous vous poserons donc, simplement, deux questions :

    1. Entre la Royauté et le Système, cette République idéologique issue de la Révolution, où est la modernité ? "L'heure des femmes" ? Le féminisme ? Bref, de quel côté sont toutes ces choses dont vous et vos semblables vous gargarisez à longueur de journées, tandis que le Pays régresse chaque jour un peu plus ?

    2. Allons plus loin : vous nous vantez la "diversité", l'ouverture à "l'autre", la richesse des autres cultures et le multiculturalisme... Fort bien. Mais cinq des Régentes de notre Histoire furent "étrangères". Là aussi, nous nous permettons de vous demander : entre la Royauté et le Système, cette République idéologique issue de la Révolution, où est donc l'ouverture à l'autre, son accueil, l'acceptation de l'enrichissement qu'il peut apporter (en l'occurrence, "elle", puisqu'il s'agit des Reines).

    Pour rappel, nous vous communiquons plus bas, tout simplement, la liste de ces six Régentes (dont une seule ne fut pas excellente) aux temps heureux où la France vivait avec "sa" Royauté qui l'avait mise au jour, et qui savait faire leur place aux femmes, toute leur place, y compris, si nécessaire, la première. Bref, cet heureux temps où l'heure des femmes sonnait régulièrement. Cela a commencé il y a mille ans, à cinq ans près... L'occasion, pour vous, de remettre vos pendules à l'heure !...

    Sans rancune, et, au contraire, très courtoisement vôtre,

    lafautearousseau

    Blanche de Castille (régente deux fois pour Saint Louis) ;

     Anne de Beaujeu (pour Charles VIII) ;

     Louise de Savoie (pour François 1er) ;

     Catherine de Médicis (pour Charles IX) ;

     Marie de Médicis (pour Louis XIII) ;

     Anne d'Autriche (pour Louis XIV). 

    LFAR FLEURS DE LYS.jpg

  • Marche des fiertés, lobby LGBT, désertion, Hongrie : quelle victime ?, par Sabine de Villeroché.

    À la veille de l’ sans nul doute définitive de la loi de , faisons les comptes. Dix-sept : c’est le nombre de députés qui, en septembre 2019 (première lecture), se sont opposés à l’ouverture de la . Seuls 75 députés étaient alors présents. Lors de la deuxième lecture, ils n’étaient que 101 présents et 37 à s’être prononcés contre.

    5.jpegDes chiffres dérisoires pour un débat qui engage le futur d’hommes et de femmes à naître : fabrique d’enfants sans père financée par la sociale, création de futurs monstres mi-homme mi-animal (embryons chimères), embryons génétiquement modifiés dont on ne mesure encore pas les conséquences humaines, possibilité d’avorter jusqu’au 9e mois.

    C’est donc mardi, en principe, que toutes ces mesures devraient être définitivement adoptées par l’Assemblée nationale. Combien seront-ils à s’y opposer ? Combien d’absents, de distraits, de couards, de traîtres pourtant payés 7.185 euros par mois (hors avantages divers, gratuité des transports, enveloppes collaborateurs, etc.) par des Français qui leur ont accordé leur confiance en 2017 ?

    Qui, d’ailleurs, parmi ces Français, sait réellement ce qui sera décidé pour eux ? Moins d’un Français sur deux, d’après ce sondage réalisé par l’association Alliance VITA qui conclue : « Seul un quart des sondés déclarent ainsi que le projet de loi permettra la procréation d’enfants sans lien biologique avec leurs parents (26 %, contre 19 %, pensent que cela est faux) ou qu’il permettra de financer, via la Sécurité sociale, l’assistance médicale à la PMA pour des personnes qui n’ont pas de problèmes d’infertilité (25 %, contre 22 % qui pensent que c’est faux). Les Français sont particulièrement peu nombreux à penser que le projet de loi autorisera les embryons humains modifiés génétiquement (9 %) ou la création de chimères « animal-homme », c’est-à-dire l’introduction de cellules humaines dans un embryon animal (7 %). »

    Des transgressions autorisées à l’insu d’un peuple mais à grand renfort du puissant lobby LGBT. Qui défilait, ce samedi samedi, jour de Marche des fiertés, rendez-vous annuel de dénonciation des « discriminations homophobes ».

    Un chantage à la victimisation qui se porte à merveille. Depuis deux dizaines d’années, en , le lobby LGBT ne cesse de remporter des victoires : institution du PACS, légalisation du mariage homosexuel, droit d’adoption des couples, simplification des procédures de changement de prénom et d’état civil pour les trans, prise en charge par la Sécurité sociale d’opérations de changement de sexe, PMA. La suite est identifiée, connue, quasi certaine : droit au changement de sexe pour les mineurs pudiquement dénommé « transidentité » et légalisation de la GPA.

    Parallèlement à cela, on ostracise ceux qui refusent de se soumettre. Des pays entiers comme la Hongrie sont conspués, honnis, menacés d’exclusion. fait la leçon à un peuple souverain à qui il n’accorde « aucune complaisance ». On ne se met pas impunément en travers de l’agenda des militants homosexuels. Agnès Thill en sait quelque chose. Elle l’a appris à ses dépens, elle qui a refusé de se taire et lutté contre le projet de PMA.

    Un combat législatif qui nous aura beaucoup appris. Sur le courage des uns et la désertion des autres. Xavier Breton, Annie Genevard, Patrick Hetzel, Brigitte Kuster, Marc Le Fur, Emmanuelle Ménard, Marie-France Lorho et d’autres valeureux députés, des sénateurs auront su faire preuve d’un esprit de résistance à toute épreuve. De fidèles militants de , Alliance VITA, les Juristes pour l’enfance et d’autres n’auront jamais désarmé. Agnès Thill aura sacrifié sa carrière politique et gardé sa liberté de conscience. D’autres auront brillé par leur lâcheté, leur pusillanimité, leur flemmardise, leur désintérêt de la chose publique ou un peu de tout ça à la fois.

    Et nous ? Nous nous souviendrons de tout : du meilleur comme du pire…

     

    Sabine de Villeroché

    Juriste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Si c'est Goldnadel qui le dit !

    Sur CNews, Goldnadel a annoncé qu'il publiait le mois prochain le "MANUEL DE RESISTANCE AU FASCISME D'EXTRÊME GAUCHE".

    "Les fachos ont changé de côté", dit-il.

    À suivre...

    1A.png

    1. Et toujours l'humour bienvenu de Gilles-William Goldnadel !!!!! Cette fois, le "pan sur le bec" est pour Rama Yade qui, se voulant sans doute chantre (ou "chantresse", pour féminiser ?) de la culture de l'effacement, a proféré, passant devant une statue de Colbert :   "passer à Paris devant la statue de Colbert est une micro-agression". Réaction immédiate de Goldnadel :

    G-William Goldnadel
     
    "Longtemps qu’elle n’avait pas proféré une micro-connerie si mignonne."
     
    • La réaction de Zemmour n'est pas mal non plus :
     
    Eric Zemmour
    "Je tiens à assurer Rama Yade de tout mon micro-soutien face au micro-drame qu'elle micro-traverse."

    1AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA.gif

     

    2. Conclusion du procès en appel de Karim Zéribi : il a été définitivement condamné, ce mercredi 17, à 3 ans de prison avec sursis et à 80 000 € d’amende. Il a été aussi privé de ses droits civils, interdit de gérer quelque association qu ce soit, et déclaré inéligible pour une durée de 5 ans. Son domicile lui a été aussi confisqué ! Rien que ça !!!!!

    1A.jpg

     

    3. Le rapport du Secours catholique publié ce jeudi démontre l’ampleur de la pauvreté en France: jusqu’à 7 millions de personnes, soit 10% de la population française, ont demandé une aide alimentaire en 2020 !

    https://www.leparisien.fr/economie/selon-un-rapport-du-secours-catholique-pres-de-10-de-la-population-sest-rendue-a-la-soupe-populaire-en-2020-18-11-2021-IXNC5ZCXLVHCHMC4PUOZGSRXNI.php#xtor=AD-1481423553

    1A.jpg

     

    4. Entièrement d'accord avec Rafik Smati : il faut enseigner le Grec et le Latin à l'école, pour lutter efficacement contre la soi-disant "culture woke", qui n'est en fat que le remplacement de notre culture traditionnelle par la sous-culture états-unienne...

    https://twitter.com/AvecRafikSmati/status/1461388678673190918?s=20

    1A.jpg

     

    5. Au moment où Éric Zemmour se retrouve devant le tribunal pour des propos tenus sur les mineurs isolés, il est bon de ré-écouter ce que disait France 2 à la même époque !...

    https://twitter.com/dobsky33/status/1461260426235285505?s=20

    1A.jpg

     

    6. Le "IEL" et Le Petit Robert ? Pas si "neutres" que cela ! Tout à fait d'accord avec Gabrielle Cluzel...

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1461483367891881985?s=20

    1A.jpg

     

    7. "Pays de fous",? Oui, Gabrielle Cluzel, mais, surtout, Système de fous !

    SYSTÈME POURRI !

    https://twitter.com/CNEWS/status/1461752165412786179?s=20

    La seule action qui vaille la peine d'être menée est une action "réellement d'opposition, c'est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

    nous sommes royalistes.jpg

     

     

    8.                                              Saccage Paris

    Paris bobo, Par'Hidalgo, Paris pas beau !

    Une courte vidéo pour voir comment (pour 20 millions d'euros, tout de même !) la Marie de Paris a saccagé la Place de la République (qui aurait un nom bien plus agréable si elle s'appelait, par exemple, Place de France : on peut toujours rêver, non ?...)

    https://twitter.com/ChaRocher/status/1461419688462897162?s=20

    1A.jpg

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • Le Comte de Paris appelle tous les Calédoniens à voter ”OUI À LA FRANCE ”

     
     
    L’avenir de la Nouvelle Calédonie passe par la France
     
    Ce dimanche, nos compatriotes de Nouvelle Calédonie vont à nouveau se prononcer, par référendum, sur l’avenir qu’ils souhaitent donner à leur territoire. Ce vote concerne tous les Français. Tous ceux qui sont attachés à notre histoire et à la liberté et qui se souviennent que la Nouvelle Calédonie fut parmi les premiers territoires à rallier, dès 1940, la France Libre. Tous ceux qui sont conscients du rôle que la France peut et doit continuer à jouer dans le Pacifique, au plan économique, au plan social, et pour contribuer à y maintenir la paix.
     
    Souvenons-nous à cette occasion des paroles du général de Gaulle lors de son discours de Nouméa en 1966 : « Vous avez un rôle français à jouer dans cette partie du monde. Vous êtes un morceau de la France, vous êtes la France Australe. Et vous devez, vous devez dans la paix, comme vous l’avez fait dans la guerre, être pour toute la communauté nationale, un exemple, un exemple d’effort, de fraternité et de progrès. »
     
    Grâce aux accords de Matignon de 1988, complétés par ceux de Nouméa de 1998, grâce au « pari de l’intelligence » fait à l’époque par Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou et confirmés par leurs successeurs, avec l’appui constant de l’Etat, la Nouvelle Calédonie s’est engagée dans un processus de pacification et d’autonomie salué par tous. Les communautés kanak et d’origine européenne, rejointes par d’autres peuples venus de tout le Pacifique, ont appris à vivre ensemble, à partager les responsabilités, à travailler côte à côte à un développement plus équilibré de l’archipel. La Nouvelle Calédonie a ainsi pu connaitre trente années de paix, dans une partie du monde où les tensions restent très vives, partout ailleurs. Elle a retrouvé le chemin de la prospérité.
     
    C’est fort de cette expérience réussie que j’appelle aujourd’hui nos compatriotes à continuer à faire confiance à la France et à se prononcer massivement pour le maintien de leur territoire dans la souveraineté française. C’est en gardant serrés les liens avec la France que la Nouvelle Calédonie a su retrouver un avenir, qu’elle a pu faire face, tout récemment, à la pandémie du Covid-19, et qu’elle pourra disposer demain des moyens d’un développement original et ambitieux.
     
    Si, comme je l’espère, le référendum du 12 décembre confirme la volonté des Néo-calédoniens de rester français, le processus ouvert par les accords de Matignon aura été à son terme. Il sera alors temps pour les forces politiques et pour les citoyens de rouvrir le dialogue et d’engager une nouvelle étape.
     
    Un nouveau mode de développement est sans doute à imaginer : même si les perspectives liées au secteur du nickel semblent prometteuses, d’autres activités méritent à l’évidence d’être mieux valorisées, à commencer par les immenses richesses liées à l’économie verte et bleue. Il en est de même des politiques d’équipements publics, de formation et d’emploi, afin de réduire plus rapidement les inégalités, sociales mais aussi territoriales, dont le niveau est encore trop élevé. La construction d’une identité partagée entre les différentes communautés est également à l’ordre du jour. Aux élus, aux citoyens de dire si cette étape doit s’accompagner d’une évolution des institutions du territoire, dans le sens d’une plus large autonomie. Leurs réflexions pourront d’ailleurs servir de modèle à l’ensemble de nos territoires d’Outre-mer.
     
    Je suis convaincu que l’avenir de la Nouvelle Calédonie est intimement lié au rôle que la France souhaite jouer dans la zone Indo-Pacifique, car c’est d’abord grâce à ses collectivités d’Outre-Mer qu’elle est présente dans cette partie du monde. Une coopération régionale plus intense, le renforcement des liens avec les pays voisins et amis, réunis dans le cadre du forum du Pacifique, font évidemment partie de cette stratégie. Elle doit également se traduire par une présence beaucoup plus affirmée de nos forces, et en particulier de notre marine, dans une zone qui excite les convoitises des grands Etats voisins. Il ne s’agit nullement de contribuer à des coalitions qui peuvent menacer la paix, car la France veut la paix et doit œuvrer pour la paix, mais de veiller à la sécurité et de défendre les intérêts des populations qui font confiance à la France dans tout le Pacifique.
     
    Jean d’Orléans, comte de Paris
     
    le 10 décembre 2021
  • À la découverte de huit français(e)s ”illustres et méconnus”...

    28 février 2007/28 février 2021 : lafautearousseau fête ses quatorze ans !

    Pour célébrer cet évènement d'une façon un peu originale, nous avons choisi d'extraire huit passage de nos Éphémérides, qui vous emmèneront, pendant une semaine, à la découverte de huit personnes éminentes de notre Histoire mais qui, pourtant, sont peu ou pas du tout connues, du moins du grand public...

    Aujourd'hui (4 et 5/7) : Jacques Jaujard et Martian de Bernardy...

    LFAR FLEURS DE LYS.jpg

    14 ans ! Un anniversaire célébré en rappelant nos Racines, notre Culture, notre Histoire et ceux qui l'ont faite : Frédéric Mistral ne disait-il pas "Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut" ?...

    En 1940, et durant la Commune, Jacques Jaujard et Martian de Bernardy ont sauvé les collections du Louvre...

     

     

    1. En 1940...

    (Extrait de notre Éphéméride du 3 décembre)

     

    1895 : Naissance de Jacques Jaujard

     

    1A.jpeg

    Jacques Jaujard figure dans cette grande cohorte des français illustres et méconnus. Son titre de gloire ? Avoir sauvé les collections du Louvre, juste avant l'arrivée des envahisseurs nazis !...

    Les deux courtes vidéos ci-dessous donnent un léger aperçu de l'exploit qu'a représenté ce service signalé rendu à la France, à son Patrimoine, et à la Culture...

    Alors qu'il n'était que Sous-directeur des musées nationaux, en 1938 (poste qu'il occupait depuis 1933, après avoir été Secrétaire général des Musées nationaux en 1925) Jaujard avait pressenti la guerre, la défaite et l'envahissement du territoire; donc, le pillage des oeuvres d'art par les nazis triomphants.

    Il en avait conclu qu'il fallait organiser la dispersion des trésors du Louvre : idée folle, mais ô combien sage, qu'il réalisa avec une maîtrise et un succès parfaits...

     

     

    2.... mais déjà, durant la Commune...

    (Extrait de notre Éphéméride du 13 décembre)

     

    1912 : Décision est prise d'apposer une plaque en l'honneur de Martian de Bernardy, sauveur du Louvre en 1871

    1A.jpg

    Buste, par Alexis Marquet, Musée du Louvre, avec l'inscription :

    BERNARDY DE SIGOYER (MARIE, FELICIEN, RENE, MARCIAN, MARQUIS DE), 1825-1871, COMMANDANT DU 26E BATAILLON DE CHASSEURS AYANT COMBATTU L'INCENDIE DU LOUVRE LE 21 MAI 1871

     

    Lors de sa Séance du 13 décembre 1912, l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres décide d'apposer une inscription rappelant le courage du commandant de Sigoyer et des conservateurs du Musée du Louvre au mois de mai 1871, pendant les tragiques évènements de la Commune, et alors que de nombreux monuments de Paris, dont le Louvre, étaient livrés aux flammes par les insurgés :

    http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/crai_0065-0536_1912_num_56_9_73129

    Martian de Bernardy de Sigoyer sauveur du Louvre.pdf

     

    "Paris sera à nous ou n'existera plus !...", avait déclaré Louise Michel, donnant une parfaite démonstration de ce qu'est l'esprit révolutionnaire (voir l'Éphéméride du 17 mai)...

    L'Art et la Civilisation, et pas seulement la France, ont beaucoup perdu à cause des révolutionnaires : la Révolution et la Commune puis la IIIème République naissante sont les deux périodes majeures durant lesquelles furent commis ce qui semble bien pouvoir être appelé, à bon droit, un crime contre l'humanité : les deux monstruosités les plus affligeantes furent la vente des Tuileries - fin de démolition ! - pour 33.000 francs (voir l'Éphéméride du 4 septembre) et la stupide dispersion de l'unique collection des Joyaux de la Couronne (voir l'Éphéméride du 11 janvier)...

  • 20 juin 2021, mort de la démocratie indirecte, par Michel Onfray.

    Les élections régionales et départementales ont eu lieu et, comme d’habitude, journalistes, éditorialistes, sondeurs, hommes et femmes politiques, politologues et autres animaux du cirque médiatique, y sont allés de leurs verbigérations pour expliquer que ce qui fut n’a pas été. 

    michel onfray.jpgOr ce qui fut est simple :

    Leçon numéro 1 : les grands gagnants de cette consultation électorale sont les abstentionnistes, comme toujours depuis des années. Près de 70 % des électeurs ne se sont pas déplacés. Mais, pour tout ce monde- là, ça n’est pas une information — pire : ça n’est pas l’information.

    Les animaux du cirque ont commenté, sérieusement : il faisait beau, les gens sont restés en famille ; ils ont eu peur du covid et ne sont pas sortis ; c’est la fin du confinement, ils ont voulu en profiter ; les dates de la consultation ont été reportées, ça a perturbé les électeurs ; la confusion des départementales et des régionales a créé un trouble qui les a conduits à ne pas se déplacer ; les professions de foi ont été mal distribuées dans les boîtes aux lettres ; les attributions du conseiller départemental et celles du conseiller régional ne sont pas claires pour beaucoup, ça a démobilisé les votants . Pour ces gens-là, bien payés pour déblatérer des sottises au kilomètre, les Français sont si futiles, si jouisseurs, si bêtes, si abrutis, si demeurés, si incultes, si crétins, si mal informés, si Gilets jaunes, si demeurés en effet ! Tout s’explique …

    Je ne voudrais pas parler au nom de tous les abstentionnistes, mais je crois qu’une explication majeure de leur comportement est qu’ils ont compris que les élections relevaient d’une parodie de démocratie. En 2005, lors du référendum sur le Traité européen, sur le principe de la démocratie directe que permet le référendum, les Français ont massivement dit non à ce traité. Or, trois ans plus tard, sur le principe de la démocratie indirecte qui s’appuie sur des représentants, les élus du peuple ont voté contre lui et, de ce fait, annulé sa volonté. 2008 fut un coup d’État des élus du peuple contre le peuple dont on n’a pas fini de mesurer l’écho. Car le peuple a longue mémoire.

    Ce même peuple a compris que les médias, apparemment nombreux, mais finalement concentrés entre les mains d’une infime poignée de milliardaires qui défendent un même système, celui du marché libéral maastrichtien, que ces médias, donc, fabriquent une opinion qui, à force de coup de pouces donnés aux Le Pen pendant un lustre moins quelques jours doublés d’une diabolisation in extrémis de ceux à qui on a déroulé le tapis rouge médiatique pendant cinq ans mois une semaine, ils portaient au pouvoir le candidat  d’une même idéologie  (maastrichtienne) sous des emballages différents  (mitterrandiens, chiraquiens, sarkozystes, hollandais, macroniens…) Cette construction de l’opinion s’effectue avec l’invitation des Le Pen et de leurs amis invités sur les plateaux de télévision jour et nuit, y compris ceux du service public, sans que jamais on leur trouve mauvaise haleine, sauf entre les deux tours où on leur associe la puanteur du diable nazi !

    Le même peuple a également compris que les députés, les sénateurs ne représentaient pas la France sociologique. La « France légale » et la « France réelle » — une opposition qui se trouve dans Les Misérables de Victor Hugo (les demi-sachants qui croient qu’elle est de Maurras iront voir l’œuvre de Hugo en Pléiade à la page 811) —, ne se recouvrent pas : le Rassemblement national et le PCF ne sont pas représentés au parlement en proportion des votes obtenus…

    Des catégories entières du peuple ne sont pas représentées : où sont les petits paysans, les patrons pécheurs, les jeunes au chômage, les travailleurs précaires, les femmes au foyer, les étudiants salariés, les chauffeurs de taxi, de bus, de métro, de train, les ouvriers, les prolétaires, les femmes seules s’occupant d’une famille monoparentale, les petits artisans et les petits commerçants, les éleveurs, les bergers, les vachers, les fromagers, les viticulteurs sur de petites parcelles ou de petites propriétés, les quinquagénaires au chômage, les petits retraités, les veuves avec demi-retraites de leur défunt mari, les fonctionnaires humiliés, maltraités ( instituteurs, enseignants, policiers, gardiens de prison, militaires, infirmières, contrôleurs SNCF, postiers), les ruraux sans permis de conduire ou sans argent qui leur permettent  d’aller au cinéma, au restaurant ou en vacances, les Gilets jaunes du départ, ceux des Ronds-Points, où sont-ils représentés ? Par qui ? Quand ? Où ?

    Il n’est pas interdit de penser que ceux-là ne se sont pas déplacés pour élire un conseiller départemental ou régional socialiste, macronien, insoumis, communiste ou lepéniste. À quoi bon ? Pour quoi faire ? Pour être trahis le jour où le président de la République maastrichtien les sonne avec pour projet de voter contre le peuple qui les a élus ? Combien de députés ou de sénateurs ont-ils refusé d’aller voter contre leurs élus à Lisbonne*, sinon démissionné, ce qui aurait eu de la gueule ? Aucun… Le peuple n’a pas forcément envie d’être éternellement le dindon de la farce…

    Leçon numéro 2 : les instituts de sondage se sont encore trompés. À coup de milliards d’euros, les sondeurs fabriquent une opinion sous prétexte de la mesurer afin… d’influencer l’opinion ! Ils créent la peur lepéniste pour mobiliser le camp présenté comme antifasciste et passent à côté de la vérité populaire.

    En 2002, aucun n’avait prévu un : l’échec de Jospin, deux : la présence de Le Pen au second tour, et trois : l’élection de Chirac. On dira que, pour le moins, il s’agit d’erreur et de fautes professionnelles : qui a été démissionné ? Mis au chômage ? Évincé ? Quel institut de sondage a vu sa direction renvoyée à Pôle Emploi ? Lequel a perdu ses clients ?

    Les sondeurs nous annonçaient un raz-de-marée lepéniste. Une, deux, trois régions gagnables. Voire plus. Les Darmanin, Macron, Dupond-Moretti, Schiappa et autres seconds couteaux de la macronie, du genre Castex, y allaient de leur cri de guerre antifasciste ! Il fallait éviter que des régions soient gagnées par l’arrière-petite-fille d’Adolf Hitler ! La France ne s’en remettrait pas ! Ces présidents de région risquaient de mettre à feu et à sang la France en se faisant photographier avec des repris de justice effectuant des doigts d’honneur ! Ils allaient recevoir dans leurs hôtels de région des YouTubers qui ne manqueraient pas d’abaisser leur fonction et de faire une galipette sur les pelouses ! Ils allaient soutenir mordicus leurs amis très proches qui, déguisés en policiers, tabasseraient des manifestants sans investiture républicaine ! Ils allaient tellement dévaloriser la fonction qu’ils se feraient gifler par le premier crétin venu ! Il fallait vraiment faire barrage à la menace de ce fascisme-là.

    Leçon numéro 3 : le Rassemblement national paie la facture de sa chiraquisation. Retournons la formule de Jean-Marie Le Pen contre sa fille : « les électeurs préfèrent toujours l’original à la copie ». Les électeurs ont en effet montré que Marine Le Pen, qui s’est limé les dents — c’est métaphorique… — pour être présentable, ressemble comme deux gouttes d’eau au personnel politique dominant : respect pour l’euro, respect pour Maastricht, respect pour Schengen, respect pour la Cour européenne des droits de l’homme, pas d’amalgame pour l’islam. Plus question, si tant est qu’un jour c’eût été une tentation, de Frexit, de sortie de l’euro. Errante sur ces questions lors du désormais fameux débat d’entre les deux tours, elle s’est donné les moyens de ne plus errer : elle pense désormais comme Macron sur tous ces sujets… Elle ne risque plus de confondre monnaie commune et monnaie unique, euro et écu, elle se montre dorénavant une bonne élève de Maastricht. Elle devrait finir par trouver des banques pour financer ses campagnes et des signatures en quantité pour valider sa candidature.

    Ajoutons à cela que Marine Le Pen a pris soin récemment de donner des gages au camp du bien en disant combien elle souhaitait ne pas être assimilée à ce gueux d’Éric Zemmour, à ce pestiféré, à ce réprouvé qui dit tant de mal de nos compatriotes musulmans, qui se montre excessif en tout, qui, lui, est vraiment d’extrême-droite ! Elle croyait se dédiaboliser encore un peu plus en brûlant l’Éric sur le bûcher de ses vanités, elle sait désormais qu’elle a perdu les voix qu’elle a cru gagner. Cette fois-ci elle ne pourra pas invoquer l’influence maléfique de tel ou tel conseiller, comme ce fut le cas avec le fantasque Philippot, un faux « gaulliste » aujourd’hui vrai compagnon de route de Francis Lalanne et de Jean-Marie Bigard, jadis sacrifié en bouc émissaire de son échec aux dernières présidentielles.  À un moment donné, il faut aussi assumer les conseillers qu’on s’est choisis… On ne peut se contenter d’holocaustes dans sa garde rapprochée. À errer ainsi sans cesse Marine Le Pen a perdu le nord — si je puis me permettre…

    Leçon numéro 4 : Mélenchon récolte ce qu’il a semé. L’homme qui a d’abord mis en doute les résultats de la dernière élection présidentielle parce qu’ils ne correspondaient pas à son attente qui culminait au niveau de la haute idée qu’il se fait de lui-même ; l’homme qui a affirmé qu’en étant quatrième aux dernières présidentielles il avait failli être élu à peu de voix près ; l’homme qui s’est fait le ventriloque de Jaurès et de Gaulle avant d’estimer, eu égard aux résultats obtenus avec cette palinodie, que ça n’était pas assez payant et, dans la foulée, s’est fait le perroquet de Plenel et de Tariq Ramadan ; l’homme qui a vociféré que la République c’était lui en oubliant les caméras qui filmaient son interminable accès de déraison ; l’homme qui insulte Macron quand il se trouve loin de lui mais qui l’enduit de sucre candi et le bombarde de loukoums quand il le croise sur le port de Marseille ; l’homme qui assimile la police française à une milice fasciste et les militaires inquiets de l’avenir de la France à des factieux et qui, en même temps, trouve des vertus à Robespierre, Trotski, Fidel Castro et Hugo Chavez, tous amateurs bien connus de liberté ; l’homme qui aimait diner à la table de Jean d’Ormesson tout autant qu’à celle de Patrick Buisson ; l’homme qui estime que la Famille Traoré, dont Assa, nouvelle égérie de Louboutin, est une chance pour la France ; l’homme qui croit que la créolisation du pays est un projet de civilisation : cet homme ne fait même plus rire, désormais, il fait peur.

    Après les résultats, il a annoncé que tout allait bien pour lui et les siens ; que le système en revanche allait mal ; qu’il fallait le réformer en reconnaissant le vote blanc et en ne validant pas certaines consultations électorales quand elles ne recueillaient pas assez de suffrages. Traduit en mélenchonien cela donnait : quand 70 % de gens s’abstiennent, le si peu de voix qu’il obtient ne signifie rien. Fermez le ban. Les élections qui ne lui conviennent pas, il les annule et voudrait que ce soit gravé dans le marbre de la loi. Ensuite, il part boire une bière avec ses copains nostalgiques de Lénine.

    Leçon numéro 5 : les Républicains bénéficient de la chiraquisation de Marine Le Pen. Si elle a pour modèle le Chirac des années soixante-dix, celui du « bruit et de l’odeur », celui des rodomontades de Charles Pasqua et des pipes de Robert Pandraud, celui du lance-flammes d’Ouvéa, on sait ce qu’est son destin : une juppéisation de la France, l’eau tiède maastrichtienne présentée comme un alcool fort néo-gaulliste, un retrait du chef de l’État dans son bureau à compulser des catalogues d’art premier — en 1789, Louis XVI chassait et bricolait ses serrures … Et, loin de la période du Supermenteur de Canal +, des obsèques de héros national ayant tant mérité de la patrie pour avoir annoncé un jour : « la maison brûle et nous regardons ailleurs ».

    C’est le moment de citer le bon mot de Marie-France Garaud qui, parlant de ce tigre en papier, disait qu’elle a cru de lui qu’il était « du marbre dont on faisait les statues alors qu’il n’était que faïence dont on fait les bidets ». On peut ne pas avoir un destin de marbre, mais se battre pour avoir celui d’un bidet n’est pas bien digne.

    Marine Le Pen a dragué dans les eaux des Républicains, elle les a de ce fait remis en eau. Pour son père, ce ne doit pas être un détail de l’histoire du parti qu’il a créé.

    Pas sûr que Xavier Bertrand, qui a le charisme d’un acteur de pub pour Carglass, puisse investir le bureau du général de Gaulle dont il se réclame, mais tellement de comiques s’y sont installés depuis qu’il peut en avoir la prétention. Le ridicule ne tuant pas, sa survie est assurée.

    Juppé doit se ronger les ongles en regardant sa télévision en famille, dans un appartement des beaux quartiers de Paris, Bordeaux est si loin, pendant que son disciple affûte ses couteaux : si Édouard Philippe décide en septembre d’y aller, il pourrait ne pas se présenter en vain.

    Leçon numéro 6 : les Socialistes bénéficient de la désintégration en vol de Mélenchon. On les croyait morts et enterrés comme DSK, Hollande, Ségolène Royal, Jack Lang, sinon Jean-Marc Ayrault, l’homme au camping-car ; mais le cadavre bouge encore. Ils en sont encore tout étonnés. Mélenchon qui voulait préempter la gauche a raté son coup - trop de pathologies personnelles pour faire un destin, la télévision montre les vérités qu’on croit cacher. Elle révèle l’exactitude d’un être sans lui demander son avis. Ses conseillers en communication numérique débauchés à la sortie de l’école n’en peuvent mais.

    Moins d’un an pour faire un programme c’est trop peu. Lors de cette consultation, les écologistes n’ont pas cassé trois pattes à un canard. La compassion pour les sapins de Noël, la pollution carbone des bateaux à voile, la religion de la trottinette, la légalisation du pétard, les menus véganes dans les écoles pour éviter le jambon, le suivisme woke et son compagnonnage avec l’islamo-gauchisme, l’indigénisme, le déconstructionnisme, l’intersectionnalité, le racialisme et autres modalités du néo-fascisme, rien de tout cela n’a convaincu.

    Le socialisme des notables a sauvé sa peau à coup de clientélisme — une recette qui a également marché pour LR. Ce ne sera pas suffisant pour trouver un candidat socialiste crédible d’ici un an. D’autant que l’actuel locataire de l’Élysée en est lui-même un, nourri au lait bien gras de François Hollande… Il en a l’idéologie, la rondeur en moins.

    Leçon numéro 7 : c’est une déculottée pour LREM, mais Macron va crier au succès. Ce parti fait de rien avec rien pour rien est bel et bien rien. La chose est démontrée ce dimanche 20 juin dans les grandes largeurs. Les caciques de ce faux parti, vrai baltringue, disent qu’il faut du temps pour s’installer dans le paysage politique. Or ça n’est pas du temps qu’il faut mais du talent. Du talent, de la compétence, de la rigueur, de la méthode, du professionnalisme. Et de la passion pour la France et pour les Français. Or tout ça manque cruellement…

    LREM est un club d’afficionados créé par et pour un homme qui, sauf peut-être son épouse, n’aime personne d’autre que lui. Son projet ? lui. Son programme ? lui. Son avenir ? lui. Son passé ? lui. Sa ligne ? lui. Or, lui, c’est tout et le contraire de tout, en même temps, c’est une passion affichée sur sa photo officielle pour l’auteur de Corydon et celui des Mémoires d’espoir, c’est une alliance à chaque main, c’est un parti dont l’acronyme est constitué par ses initiales. Il est normal, quand l’homme s’effondre, que son parti épouse son mouvement.

    Ci

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    André Bercoff
     
    "#BacNord. Enfin un film français rendu au sol, allant à l’os, avec la réalité rugueuse à étreindre. Loin du misérabilisme racoleur des uns et du nombrilisme angélique des autres. Un miroir qui fait réfléchir. Il n’était que temps."

    1A.jpg

    1. On l'a souvent dit ici : comparer "la grande clarté du Moyen-Âge" et l'horreur des situations produites par une certaine religion est aberrant. D'accord avec Gabrielle Cluzel :

    Gabrielle Cluzel
    "Le jour où les dealers et les consommateurs de crack se mettront à bâtir des cathédrales qu’il nous fasse signe. Un jour Kaboul, le lendemain le XVIIIe, la comparaison permanente avec le Moyen Âge devient un peu lassante…"
     
    (extrait vidéo 1'27)

    1A.jpg

     

    2. "Qui colonise qui ? Qui est colonisé ? Eux, ou nous ?..." : Bernard Lugan a relu - au Camp Maxime Real del Sarte - la critique prophétique faite par Maurras, le 13 juillet 1926, dans L'Action française, alors que le Système édifiait "la grande Mosquée", en plein coeur de Paris :

    (extrait 2'19)

    https://twitter.com/OutOfLugan/status/1430915915722412037?s=20

    Nous donnions cet extrait dans lafautearousseau, le Merveilleux Maurras ! Que disait-il de la Grande Mosquée de Paris lorsqu'elle fut construite ?

    1A.png

     

    3. Tribune de Pierre-Marie Sève, , délégué général de l'Institut pour la Justice, dans Valeurs : "L’accueil d’Afghans en France mènera inévitablement à une hausse de la délinquance..."

    https://www.valeursactuelles.com/societe/tribune-laccueil-dafghans-en-france-menera-inevitablement-a-une-hausse-de-la-delinquance/

    1A.jpg

     

    4. Marseille : des clandestins pris en flagrant délit de vol puis relâchés !... :

    G-William Goldnadel
    "La lamentable preuve que l’État part en quenouille. Un référendum pour changer les lois sur l’immigration et quitter la Cour Européenne des Droits de l’Homme ou la mort."

    lfar pouce levé.jpg

     

     

    5. Le Diocèse de La Rochelle informe :

    Diocèse de La Rochelle
     
    @Catholiques17
    "Depuis 1910, les catholiques du diocèse se rassemblent pour un pèlerinage vers l’île Madame. Ils vénèrent le martyre de prêtres déportés durant la Révolution. Ce 26 août 2021, près de 1 000 personnes ont répondu à l’appel"

    1A.jpg

    1AA.jpg

    1AAA.jpg

    1AAAA.jpg

     

    6. En Grèce, il y aura bientôt un an que la cruauté envers les animaux est passible de 10 ans de prison : c'est le 5 novembre 2020 que le Parlement grec a voté à l’unanimité une loi qualifiant la cruauté animale de crime "passible d’une peine allant jusqu’à 10 ans de prison", assorti d'amendes, de 25 000 à 50 000 euros... Qu'est-ce qu'on attend en France, l'autre pays de François d'Assise (par sa mère, provençale...)

    https://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/20137-en-grece-la-cruaute-animale-passible-de-10-ans-de-prison/

    1A.jpeg

     

    7. Et on terminera cette série d'aujourd'hui par la petite touche d'humour bienvenue de ce restaurateur breton dont nous parlions ici-même hier :

    1A.jpg

     

    À DEMAIN !

  • Rousseau ou la victoire de la féminité toxique, par Laurence Simon.

    Sandrine Rousseau, septembre 2021. Le 28 septembre, son adversaire Yannick Jadot obtient 51,03 % des voix au second tour de la primaire écologiste face à elle. Il sera le candidat des écologistes pour l’élection présidentielle 2022. © ISA HARSIN/SIPA Numéro de reportage : 01039152_000019

    Déconstruire, dit-elle

    Mince: seulement 49% d’ultra-dingos parmi les dingos! Ce mardi soir, la radicale Sandrine Rousseau a été battue sur le fil par Yannick Jadot au deuxième tour de la primaire EELV. Mais, pendant la campagne, Rousseau est parvenue à imposer l’écoféminisme dans le débat. Quand elle confie que son homme est “déconstruit”, elle nous dit qu’elle souhaite l’avènement d’un homme en pièces détachées. Analyse.

    Ainsi donc Sandrine Rousseau nous a dit son bonheur de vivre avec un homme déconstruit.

    L’interprétation la plus naïve ou la plus favorable verra là l’idée d’un homme qui, ayant fait l’analyse sans concession des préjugés que ses ignobles ancêtres avaient insidieusement versés en lui, ayant déjoué et neutralisé tout obscur désir de domination virile sur les femmes, n’a plus aucune illusion sur la société ni sur lui-même et se meut désormais dans la vie, dégagé de tous les vices du passé, pur et rayonnant de toutes les vertus contemporaines. C’est le nouvel Homme Nouveau.

    Une déclaration et ses implications

    Et c’est pourquoi Sandrine Rousseau n’a pas dit tout simplement que son mari est un homme qui respecte les femmes. Il s’agit de bien plus que cela, et seul le participe “déconstruit” pouvait rendre toute cette richesse d’implications. Seulement, pour un esprit sensible et tant soit peu imaginatif, ce même participe évoque la fâcheuse image d’un homme en pièces détachées.

    Déconstruire n’est pas détruire, ni analyser. Lorsqu’on détruit, on fait disparaître, et c’est un peu ennuyeux de n’avoir plus rien avec quoi jouer. Quant à l’analyse, c’est une opération plus abstraite, qui doit permettre de comprendre et de caractériser les parties qui entrent dans la composition du tout. Mais déconstruire ! C’est défaire, c’est décomposer non seulement pour comprendre mais bien pour neutraliser. Et ce qui est neutralisé, on l’a à sa main. On peut le ranger dans un tiroir, ou le faire servir à quoi bon vous semble. Déconstruire n’est pas une démarche intellectuelle, mais une offensive morale et psychologique, qui permet à celui qui la mène de prendre le pouvoir, sans merci.

    Partout, des dominants et des dominés

    Tout cela est bel et bon, mais Monsieur Rousseau jouit-il de l’immense bonheur de vivre avec une femme déconstruite ? Sans doute la gent masculine est-elle habitée par de honteux désirs de domination qu’il convient de débusquer et d’anéantir ; mais les femmes ? Ne sont-elles que blanches colombes ou gentilles petites oies ? Certaines compagnes ne sont-elles pas de petits caporaux menant leur homme à la baguette ? Des cheftaines qui harcèlent leurs sous-fifres ? Des mères abusives et toxiques, des amantes perverses ou narcissiques, des Dominas cruelles, des empoisonneuses ? D’impitoyables carriéristes, des présidentes hautaines, avides et sans âme ?

    Pourquoi sommer les mâles blancs de se déconstruire, et pas les femelles ? Serions-nous si différents, quand on nous affirme en même temps que nous sommes si interchangeables ? Quel aveuglement de croire que les abus de pouvoir ont un sexe et une couleur ! Et comme ces métaphores, “homme déconstruit”, “masculinité toxique”, “mâle blanc”, qui réifient ou animalisent l’être humain, signalent l’innocence et le sens du respect de l’autre chez “celles et ceux” qui les emploient !

    Ces vertueux déconstructeurs, qui n’ont de cesse de stigmatiser le désir de domination chez les autres, ont choisi une clé unique d’interprétation du monde humain qui les a précédés. Il semble que pour eux, il n’existe aucun motif d’action hormis les jeux de pouvoir. Ils devraient se demander si ce n’est pas qu’eux-mêmes sont essentiellement mus par ce désir, puisqu’ils ne peuvent en imaginer d’autres. Quant aux vieilleries courtoises, ils les méprisent ou les ignorent. Il ne faut pas se demander pourquoi.

     

    est professeur de lettres dans un lycée de province.
     
  • LE PRIX NOËL DE L’AMOUR, par Guy Adain.

    Dans peu de temps nous célèbrerons Noël, quelques jours après, nous fêterons l’An Neuf 2021.Mais ne faut-il pas affirmer et réaffirmer que Noël célèbre la naissance de Jésus, et que le calendrier mondial se réfère à cet événement pour vivre en son temps !

    Deux mille vingt et une année que le Christ règne sur le Monde. Notre Terre entière vit à l’heure Chrétienne. Les Fidèles de notre Foi estimés à 2,4 milliards d’âmes en font la première Religion du Monde. Le rappel était nécessaire non ?

    La civilisation occidentale est Chrétienne, et pour l’heure, c’est elle qui prime et mène le Monde. L’on peut à juste titre estimer que le Monde est Chrétien !

     

    Le Diable et ses Séides en ragent !

    Dès le début de l’Histoire, ils ont tout essayé, sans succès, de tuer l’Enfant Jésus. (Massacre des Innocents). Puis la Crucifixion, mais la Mort ne pouvait pas triompher…

    Et aujourd’hui, critiquée, vilipendée, ostracisée, martyrisée, vouée aux Gémonies, l’on s’acharne à faire disparaître notre Religion ; en oubliant que c’est la Religion de la Résurrection !

    En France nous avons beaucoup fait pour l’éradiquer, en laïcisant le Pays, en transformant la France en République sans Foi, en décapitant Louis XVI et Marie Antoinette, notre Roi et notre Reine de France, piliers de la Foi, en séparant l’Église de l’État…

    Mais rien n’y fait, la Foi des Français reste vivace, et Noël reste la plus grande fête de Famille des Français. Les restrictions annoncées pour cause de pandémie nous désolent mais ne nous empêcheront pas de fêter Noël ! Pas de « ¡No pasarán! » pour le Père Noël !

     

    On nous attaque, on nous terrorise, on nous massacre :

    • Et alors ? Nous avons déjà tout connu !

    Les Romains, quand ils ne nous crucifiaient pas, nous donnaient à manger aux lions ! Et nos propres Républicains nous décapitaient déjà hardiment ; ou nous offraient un bain dans «  La Baignoire Nationale » (noyades de Nantes)…

    Chrétiens, Gens de France, n’ayez pas peur, quand nos adversaires n’ont plus que la vindicte aux lèvres et le couteau à la main, c’est qu’ils ne savent plus quoi dire ou faire !

    Nous sommes Enfants de Dieu, ils ne peuvent rien contre nous. Peut-être demain vont-ils encore se déchaîner ?

    Ils veulent tuer le Père Noël les ignares !

    Ils croyaient avoir tué Charlie ; les Charlots !

    Ils ne savent pas que le Père Noël n’existe pas (leurs parents ne leur ont pas dit ?)

    Hé oui, c’est dur d’être Français, c’est dur d’être Chrétien, il faut se forcer un peu pour nous comprendre et y arriver, mais quel bonheur d’y parvenir !

    Décernons donc le « Prix Noël de l’Amour » à un Père Noël qui n’existe pas (tous les grands enfants vous le diront), ils mettent d’ailleurs leurs souliers au pied du sapin et exultent de joie au petit matin de les voir remplis de cadeaux…

    Preuve du passage de celui qui n’existe pas ! Et qui mérite donc pour cette performance son « Prix Noël de l’Amour » ! Hé oui, c’est à n’y rien comprendre.

     

    Préparons-nous pour un Joyeux Noël !

     

    Dieu veuille que cette peste de virus passe au loin et laisse la magie de Noël nous combler. Que le temps de la Paix et de l’Amour s’installe dans nos coeurs et notre France.

     

    Dieu nous garde !

     

    Guy Adain

    06/11/2020

  • Islamisme vs République : et le troisième élément ?, par Emmanuel Tranchant.

    © Philippe Lissac / Godong

    « Appuyez-vous sur les valeurs de la République »… et elles finiront bien par s’effondrer ! Et c’est le spectacle de leur délitement, le délitement de la liberté, de l’égalité, de la laïcité… toutes valeurs qui ne sont que des concepts intellectuels et ne peuvent nous être chères que si elles sont incarnées et nourries de la substance, de la chair française qui leur a donné naissance.

    La fiction de la République qui a fait la France et de l’obscurantisme à oblitérer qui l’a précédé est la cause de la haine de soi, validée par M. Macron : avoir affirmé qu’il n’y avait pas de culture française l’aveugle au point de ne pouvoir distinguer Marie & Anne derrière Marianne.

    N’est-ce pas d’ailleurs le préjugé de la si mal nommée « Éducation Nationale » ? Elle a abandonné depuis une quarantaine d’années l’humanisme de notre héritage littéraire que partageaient encore, du temps des Hussards noirs, « ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas ». L’horizontalité pédagogiste, perméable à toutes les idéologies pourvu qu’elles soient matérialistes et égalitaristes, l’a emporté. La vulgarité des caricatures de Charlie devenues l’étendard de la liberté d’expression montre à quel degré nous nous sommes éloignés de la civilité française, autrefois partagée par tous dans une libre conversation aujourd’hui tarie. De la fabrique du crétin sont sortis les barbares.

    Si l’on doit lire le monde selon la logique binaire de notre modernité, l’équation est simple : c’est l’universalisme laïc républicain absolu, vide de toute spiritualité et fondé sur le seul État de droit et ses procédures, contre l’universalisme islamiste fondé sur la foi en Dieu, l’application de la théocratie exigée par la charia et un modèle civilisationnel assumé et conquérant. Par le manque d’une tierce proposition, on valide alors, le manichéisme de la tradition musulmane du Dar el Islam et du Dar el Harb, la Maison de l’Islam et la Maison de la Guerre. Et cette guerre est déjà intellectuellement perdue. Car il manque à cette vision manichéenne la dialectique que Hegel et Marx avaient héritée de la grande scholastique chrétienne du Tertium datur, le troisième élément qui permet la synthèse.

    Ce troisième élément, nous en disposons. Il s’agit tout simplement du gisement de haute culture que la modernité progressiste renie et lamine consciencieusement, précisément à cause de sa dimension religieuse, le fameux héritage judéo-chrétien refusé par l’Europe. Le débat à gauche entre les islamo-gauchistes aux visées révolutionnaires, idiots utiles de l’islam politique, et la gauche humaniste des Finkielkraut, Elisabeth Lévy, BHL ou Jacques Julliard, attachée à l’héritage occidental, remet au cœur du débat l’enjeu culturel dont la stratégie de l’ennemi islamiste prouve qu’il l’a parfaitement intégré. Les décapitations du professeur Samuel Paty et des chrétiens de la basilique de Nice le montrent à l’évidence. Elles rendent urgente une réponse commune, républicaine, secondairement – rendons à César…- mais française d’abord.

    Et l’islamisme frappe aujourd’hui l’Autriche. Impossible après cela de répéter les incantations républicaines et laïcistes. C’est bien le cœur de l’Europe chrétienne qui est visé sur la ligne de front historique du conflit des civilisations chrétienne et musulmane. Le troisième élément, l’élément chrétien dans sa puissance religieuse, redevient l’élément déterminant. À l’égard de nos compatriotes musulmans, il est le seul à pouvoir dialoguer sur la longueur d’onde de la spiritualité. À l’égard de nos amis humanistes, héritiers des Grandes Lumières, il est à même de nourrir le dialogue culturel de longue haleine entre foi et raison, comme l’oxygène nécessaire à tous ceux qui s’inscrivent dans l’espace occidental.

    La civilisation la plus « inclusive » l’emportera. La plus inclusive : celle qui disposera du plus riche capital culturel et spirituel. Et comme tout est en voie de destruction, les valeurs illusoires du grand bazar culturel moderniste se dissipent. Devant l’effondrement des valeurs d’établissement, dans la confusion qui signe les décadences, seuls résistent les invariants où se retrouveront les témoins de la plus longue mémoire. Avis aux « lecteurs », comme les nomme Kant : à l’heure de la grande réinitialisation, heureux sont-ils, ils possèderont la Terre.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Mort décapité, par Jeanne Esté­relle.

    1A.jpg

    Le 15 octobre, sous le cou­pe­ret, jaillit le sang de la Reine, bleu. La mémoire en a écla­bous­sé, mal­gré eux, le pro­fes­seur d’histoire déca­pi­té et son assas­sin. Ce fait est encore plus sur­pre­nant que le cro­quis de David dont l’éclat du mar­tyr a éteint le trait sati­rique pour ne lais­ser suin­ter que la haine. Marie-Antoi­nette a pro­je­té la lumière du sacre sur la cari­ca­ture de Maho­met vouée à la mort.

    Quelles qu’aient été ses convic­tions secrètes, le fonc­tion­naire de l’Education Natio­nale assas­si­né a sui­vi la ligne des jour­na­listes de com­bat, appa­rus à la Révo­lu­tion, jusqu’à s’identifier aux cari­ca­tu­ristes de Char­lie Heb­do. Le pro­fes­seur athée qui étouffe dans le car­can des Droits de l’homme ins­pire, en effet, l’air vicié de la cari­ca­ture pour lut­ter contre l’obscurantisme auquel il s’est de lui-même atta­ché de plein gré.

    La ser­vi­tude volon­taire1asphyxie le corps ensei­gnant qui prône la rébel­lion sans jamais s’insurger contre l’idéologie men­son­gère des manuels sco­laires, puisqu’elle n’entrave pas la liber­té d’expression ! La fal­si­fi­ca­tion de l’histoire l’accule, en revanche, à reven­di­quer le droit au blas­phème au mépris de sa force létale. La majo­ri­té de ses membres se vouent donc à expi­rer plu­tôt qu’à admettre « la guerre totale »qui a com­men­cé, comme le mar­tèle Boua­lem Sen­sal.

    Les vers oubliés de Ron­sard qui célèbre l’invincible, indomp­table Mar­tel2 croisent l’avertissement du roman­cier algé­rien :

    Ain­si leur camp en bandes divisé,

    Ayant trouvé le peuple bap­ti­sé,

    Bien qu’achar­né de meurtre et de tu’rie,

    Sera contraint d’arrê­ter sa furie…

    Même si le ton mar­tial d’Elisabeth Badin­ter devait enflam­mer les répu­bli­cains face à l’hégémonie isla­mique, ils ne com­bat­traient que par la conta­gion men­tale 3de Marat, le direc­teur de l’Ami du peuple. L’énergie du bap­tême qui n’appartient qu’à la Dame élue et à ses enfants4ger­me­ra sans doute pour un autre com­bat.

    1 La Boé­tie
    2 La Fran­ciade
    3 Léon Dau­det
    4 Image poé­tique de Saint Jean pour dési­gner la com­mu­nau­té à laquelle il s’adresse dans sa deuxième épître

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Alain Mimoun, ou l’exemple de l’assimilation à la française Ce premier janvier, il aurait eu 100 ans, par Henri Saint-Am

    Alain Mimoun aurait eu 100 ans, le 1er janvier 2021. Il nous a malheureusement quittés en juin 2013, à l’âge fort respectable de 92 ans. Alain Mimoun était et reste un exemple pour toutes les générations passées, présentes et futures de jeunes gens, qu’ils soient Français ou étrangers d’origine. A-t-on vu un personnage aussi emblématique porter aussi haut les couleurs tricolores ?

    3.jpegBien sûr, il n’est pas le seul, car de très nombreux étrangers ont versé le prix du sang pour notre pays. Ils sont restés, pour beaucoup, dans l’anonymat. Ali Mimoun Ould Kacha, Algérien de naissance et naturalisé en 1963, avait, lui, ce supplément d’âme qui manque aujourd’hui a bien des personnes : il aimait la France, avait pour héros, étant petit, Vercingétorix, Jeanne d’Arc et le chevalier Bayard. Il chérissait la France, au point que dire qu’elle était sa « mère patrie ».

    Il a d’ailleurs quitté son Algérie natale pour rejoindre Paris, et ce, afin de  garantir sa totale intégration et pour devenir un Français à part entière, comme le rapporte Jeune Afrique de février 2017. Il aime tellement son pays qu’il s’engage, à 18 ans, au 6e régiment de tirailleurs algérien avant d’être affecté au 19e régiment du génie, puis à la 3e division d’infanterie algérienne. Il combat vaillamment contre l’Afrika Korps du maréchal Erwin Rommel, puis au Monte Cassino, où un éclat d’obus le blesse grièvement au pied. Il échappe à l’amputation et prend part au débarquement de Provence, en août 1944. Pour sa bravoure, il reçoit la croix de guerre 39-45 et la croix du combattant volontaire.

    Démobilisé en 1946, il se lance dans les compétitions sportives de courses de fond : 2 miles, 3 miles, 5.000 m, 6 miles, 10.000 m, 15.000 m, 20 km et l’heure. Les plus anciens se souviendront de la rivale amitié qui l’opposait au Tchèque Emil Zátopek (1922-2000) sur certaines de ces distances ainsi que sur le marathon ! Il porte haut les couleurs de la France quand il parvient à remporter le titre olympique à Melbourne, en 1956, sur les 42,195 km. L’année précédente, il s’était converti au catholicisme, après un pèlerinage sur les pas de sainte Thérèse de Lisieux à laquelle il reconnaissait lui devoir toutes ses victoires. Il ira jusqu’à faire construire une chapelle dans le cimetière haut de Bugeat (Corrèze), où il est inhumé avec sa femme. Il vouait aussi une passion pour l’Histoire, notamment de Gaulle, Jean XXIII et Jean-Paul II.

    La France n’a pas été ingrate avec cet homme d’exception dont le palmarès est long comme un marathon : trente-deux titres de champion de France (dont 8 sur 5.000 m, 12 sur 10.000 m et 6 en marathon), 12 records de France, 4 victoires dans le Cross des nations et, bien sûr, le sacre olympique à Melbourne en 1956. Pour tous ses faits d’armes sportifs, lui qui a porté 86 fois le maillot tricolore en sélection officielle (record à battre !), il sera fait chevalier de l’ordre national du Mérite, puis chevalier de la Légion d’honneur, jusqu’à la distinction de grand officier, en 2008. Que dire d’autre sur cet « athlète français du siècle », devant Marie-José Pérec, Guy Drut ou Michel Jazy ? Rien d’autre, sinon : merci, Monsieur, pour votre courage, votre parcours exemplaire dont beaucoup devraient s’inspirer et peut-être assimiler…

     

    Henri Saint-Amand

    Consultant
     
  • Avec le progressisme : mère sur option révocable, par Rémy Mahoudeaux.

    L’ est glauque et se passe au Québec. Deux lesbiennes se rencontrent en 2010, se marient très vite. L’accélération de l’horloge biologique de l’une d’elles pour des raisons pathologiques précipite les choses : la maternité, c’est maintenant ou jamais. Elle obtient d’un ami, peu soucieux de , du sperme et donne naissance à un enfant. Leur mariage fait que la filiation est légalement établie avec ces deux femmes. Le couple se sépare en 2012. 

    6.jpgEn 2019, celle qui n’a pas porté l’enfant entame une action pour désavouer sa « maternité ». Plus âgée et mère, par ailleurs, de deux enfants, elle ne se considère que comme l’épouse de la mère au moment de la grossesse et de la naissance, même si elle a activement participé aux soins du bébé. Le juge refuse d’accéder à cette demande. Dans Le Journal de Québec, Alain Roy, professeur de droit familial à l’université de Montréal, raccroche les wagons : « Le projet parental, c’est l’équivalent conceptuel du sang pour la procréation naturelle. »

    La filiation traditionnelle au sein du mariage n’est pas exempte de bricolages et d’hypocrisies, elle non plus. La présomption de paternité peut être battue en brèche par l’adultère connu ou caché, et l’ plénière d’un enfant orphelin est une fiction juridique établie dans l’intérêt de l’enfant. Mais, au moins, la fiction de l’adoption tente de se doter d’une vraisemblance biologique minimale.

    Les aspirations à l’engendrement et à l’éducation d’enfants sont naturelles, elles sont à la fois individuelles et le fait de couples. Des enfants sont souhaités et attendus par des couples qui ont effectivement ce que des cuistres appellent un « projet parental ». Ou par des couples lesbiens qui auront recours à un tiers donneur occasionnel ou à une PMA à l’étranger. Ou des femmes seules qui ont envie d’un enfant sans pour autant s’encombrer d’un mari. Ou par des couples d’homosexuels qui casseront leur tirelire pour acheter des ovocytes et sous-traiter une maternité dans un pays où c’est permis.

    La stérilité voue parfois à l’échec certains projets parentaux. Cela peut conduire à des drames personnels, à des naufrages de couples. Mais quand le couple ou la personne seule ne peut en aucun cas être naturellement fécond, le désir d’enfant ne devient-il pas un caprice, une exigence obstinée et irréductible ? Quelques slogans des marches lesbiennes (des dissidences de la marche des fiertés ?) tenues ce week-end le laissent supposer.

    Notre langage courant est peut-être un brin pervers. Nous disons d’un couple qu’il a des enfants, avec le même verbe « avoir » qui sera utilisé pour leur appartement, leur voiture, leur téléviseur et leur compte en banque. L’ usera d’une locution plus pertinente : l’accueil des enfants imparti aux couples qui se marient. Il n’est pas de droit à l’engendrement opposable à Dieu pour un couple, mais la paternité et la maternité créent des responsabilités dont des adultes ne devraient pas tenter de s’exonérer. Qu’il serait utile et pertinent de dispenser une vraie formation à la parentalité à tous. Sans occulter, bien sûr, le besoin d’une cellule familiale aussi stable que possible dans le temps.

    Le projet de révision de la loi de pourrait, bien sûr, redémarrer son cheminement parlementaire et instituer la PMA sans père à brève échéance. Pour voir la responsabilité s’effacer encore plus derrière l’assouvissement du désir ? Et nous osons nous gargariser du grand mot « fraternité » quand nous refuserions à certains une paternité !

     

    Rémy Mahoudeaux

    Source : https://www.bvoltaire.fr/