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  • Après les antiracistes-racistes, voici les écolos-pollueurs, par Olivier Picard.

    Au sein de la gauche éclatée, les antiracistes défenseurs de positions ouvertement racistes ne sont plus les seuls à agir contre les valeurs dont ils se prétendent les défenseurs. Ils y sont rejoints par ceux qu’il est convenu d’appeler les écologistes pollueurs.

    4.jpgCertains auront peut-être relevé, dans la presse, la destruction, par les services municipaux de la ville de Paris, de la magnifique glycine centenaire du restaurant Chez Plumeau, place du tertre à Paris. Ce massacre à la tronçonneuse a été décidé en haut lieu par Christophe Najdovski, adjoint () d’ en charge de la végétalisation, de l’espace public et de la condition animale. La raison invoquée est que le végétal a été déclaré mort par une assemblée d’experts appelée par la mairie, diagnostic d’ailleurs formellement contesté par Émile Meunier, élu (EELV) du 18e arrondissement.

    Ce fait divers est symptomatique d’un état d’esprit qui n’est pas nouveau chez les écologistes. Comme ils bétonnent la place du Tertre et remodèlent Paris en n’hésitant pas à nous mettre devant le (mé)fait accompli, ils rêvent de faire de même avec le pays tout entier.

    Les voit-on s’émouvoir de l’effondrement de la biodiversité auquel est confronté notre pays ? De la disparition des insectes due à l’utilisation intensive des pesticides, elle-même vecteur de la diminution vertigineuse des populations d’oiseaux ?

    Sont-ils présents dans les médias pour dénoncer les abus de l’ intensive et ses conséquences sur l’environnement ?

    Sont-ils capables d’avoir un débat transparent et honnête sur la question de la transition énergétique ?

    Sont-ils tous sur le pont à l’Assemblée nationale pour soutenir des propositions de lois visant à mettre fin aux pires pratiques d’élevage infligées aux animaux, sources de pollution et qui, on le découvre aujourd’hui, peuvent aussi constituer un risque sanitaire sérieux ?

    À toutes ces questions, la réponse est non. En réalité, ces sujets ne les intéressent pas. Ils sont ignorants des questions du vivant, de la nature et de l’environnement, et peu concernés par l’avenir de la biodiversité française. Ils préfèrent la question consensuelle et mondiale du réchauffement climatique, sujet sur lequel ils peuvent s’impliquer à peu de frais et d’actions.

    Leur positionnement idéologique les conduit à contribuer à la pollution de notre environnement. Ils n’hésitent pas à soutenir l’éolien fabriqué à l’étranger, ses millions de tonnes de béton déversées et la pollution de nos paysages, et à vouer aux gémonies le , énergie décarbonée s’il en est. Ils ne lèvent pas le petit doigt pour s’opposer au lobby de la betterave qui permet le retour aux pesticides tueurs d’abeilles. Ils ne s’émeuvent jamais de la situation de nos petits et ne contestent pas les énormes cadeaux faits par l’Europe aux fermes industrielles.

    Les écologistes pollueurs constituent un courant politique qui, comme celui des antiracistes-racistes, devra être combattu.

     

    Olivier Picard

    Conseil en stratégie
     
  • Francophonie canadienne. « UNE SOCIÉTÉ QUI NE FAIT PAS D’ENFANTS N’A PAS D’AVENIR ».

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    Un entre­tien avec Ilyès Zoua­ri sur le site ONFR+

    QUI :

    Pré­sident et co-fon­da­teur du Centre d’étude et de réflexion sur le monde fran­co­phone (CERMF), Ilyès Zoua­ri est un expert en démo­gra­phie et géolinguistique.

    LE CONTEXTE :

    Si la pra­tique du fran­çais pro­gresse glo­ba­le­ment dans le monde, elle recule dans cer­taines par­ties du monde comme au Cana­da hors Qué­bec, notam­ment en Onta­rio qui compte plus de 600 000 fran­co­phones.

    L’ENJEU :

    Pour conser­ver le dyna­misme du fran­çais, il faut agir sur deux fac­teurs croit cet expert : la concen­tra­tion de l’immigration sur les ter­ri­toires à majo­ri­té fran­co­phone et un chan­ge­ment de men­ta­li­té concer­nant la natalité.

    « Com­bien de locu­teurs fran­co­phones y a‑t-il à tra­vers le monde ?

    En pre­nant en compte les villes et ter­ri­toires où l’on peut vivre en fran­çais, la fran­co­pho­nie regroupe 524 mil­lions d’habitants, début 2021. C’est l’ensemble qui connaît la plus forte pro­gres­sion au monde avec 2,3 % de crois­sance par an, devant l’espace ara­bo­phone, en grande par­tie grâce au dyna­misme démo­gra­phique du conti­nent afri­cain. Mais on retrouve aus­si ce dyna­misme ailleurs dans le monde comme à Haï­ti, rede­ve­nu en 2020 le pays le plus peu­plé de la zone caraïbe, deux siècles après avoir per­du cette place au pro­fit de Cuba.

    Pour­quoi vos don­nées dif­fèrent-elles du chiffre de 300 mil­lions de fran­co­phones, avan­cé par l’Organisation inter­na­tio­nale de la Fran­co­pho­nie (OIF) ?

    Le chiffre de l’OIF ne concerne que les per­sonnes qui ont une maî­trise au moins assez bonne du fran­çais. En réa­li­té, cela amoin­drit consi­dé­ra­ble­ment l’importance réelle de fran­çais puisque dans les 33 pays fran­co­phones du monde, on a 524 mil­lions d’habitants qui, quelle que soit leur maî­trise de la langue, en ont une cer­taine connais­sance et l’utilisent au quo­ti­dien au contact de l’administration, de l’école, des médias…

    Existe-t-il des endroits insoup­çon­nés où la pra­tique du fran­çais gagne du terrain ?

    Le nombre d’apprenants du fran­çais comme langue étran­gère est en hausse constante, par exemple en Chine, en Corée ou encore en Inde, des pays qui essayent de conso­li­der leurs rela­tions éco­no­miques avec l’Afrique. En Amé­rique latine, au Cos­ta Rica ou en Répu­blique domi­ni­caine, le fran­çais se main­tient plu­tôt bien car son ensei­gne­ment est encore obli­ga­toire. Dans l’Amapá, un État dans le nord du Bré­sil, il existe une fran­co­phi­lie his­to­rique lar­ge­ment igno­rée, car il est plus proche géo­gra­phi­que­ment de la Guyane fran­çaise que du reste du pays duquel elle est cou­pée par l’embouchure du fleuve Amazone.

    À l’inverse, dans quelle région du monde le fran­çais recule-t-il le plus ? Pour quelle raison ?

    Prin­ci­pa­le­ment sur le conti­nent euro­péen. Cela s’explique par le dés­in­té­rêt mani­feste des auto­ri­tés fran­çaises pour la pro­mo­tion de leur langue. Elles devraient faire res­pec­ter le sta­tut de la langue fran­çaise comme langue offi­cielle dans plu­sieurs orga­nismes rat­ta­chés à l’Union euro­péenne. Le Brexit est une occa­sion qu’il reste encore à sai­sir. Il y a beau­coup de tra­vail à faire en la matière et il serait très béné­fique pour nous tous que la France soit aus­si atta­chée à la défense de sa langue que le sont les fran­co­phones du Canada. 

    Com­ment ana­ly­sez-vous, jus­te­ment, la situa­tion au Canada ?

    Le fran­çais au Qué­bec se porte assez bien même si, pour des rai­sons poli­tiques, cer­tains font pen­ser le contraire. Dans le Cana­da en dehors du Qué­bec, cette langue est en régres­sion. La fai­blesse de la fran­co­pho­nie au Cana­da, c’est qu’elle est mino­ri­taire. Sa force, c’est qu’elle est majo­ri­taire dans cer­tains ter­ri­toires. Il faut que ces ter­ri­toires comme le Nord et l’Est de l’Ontario ou l’Acadie au Nou­veau-Bruns­wick fassent ce qu’il faut pour res­ter majo­ri­taires, car une langue sans ter­ri­toire est vouée à disparaître.

    Ce main­tien démo­gra­phique passe par l’immigration, mais pour­quoi faut-il la redi­ri­ger prio­ri­tai­re­ment, selon vous, vers ces ter­ri­toires où elle est majoritaire ?

    Depuis une dizaine d’années, on observe une baisse constante du poids des fran­co­phones dans les loca­li­tés his­to­ri­que­ment fran­co­phones de l’Ontario. Si on conti­nue sur cette pente, dans quelques décen­nies, il n’y aura plus de villes et de vil­lages fran­co­phones en Onta­rio et les fran­co­phones seront mino­ri­taires par­tout, sans ter­ri­toire en dehors du Qué­bec. Pour main­te­nir ces zones fran­co­phones, il faut y orien­ter l’immigration, et évi­ter à tout prix d’orienter les fran­co­phones immi­grants vers des villes anglo­phones à mino­ri­té francophone.

    Mais, dans le cas de l’Ontario, des mil­liers d’immigrants convergent vers Toron­to, atti­rés par ses oppor­tu­ni­tés d’emploi et son dyna­misme mul­ti­cul­tu­rel. Com­ment inver­ser cette ten­dance de fond ?

    La fran­co­pho­nie à Toron­to est vouée à l’assimilation d’une manière ou d’une autre, ne serait-ce que par l’exogamie. Quand les com­mu­nau­tés locales se mobi­lisent et font preuve de créa­ti­vi­té pour atti­rer immi­grants, elles peuvent atteindre résul­tats spec­ta­cu­laires. On le voit avec les réseaux de déve­lop­pe­ment éco­no­mique dans le Nord et l’Est, avec les villes nom­mées « com­mu­nau­tés fran­co­phones accueillantes » ou encore avec l’Université de Hearst qui n’avait qu’une poi­gnée d’étudiants inter­na­tio­naux, il y a quelques années et qui main­te­nant en a plus d’une centaine.

    Dans cette optique, com­ment per­ce­vez-vous la créa­tion d’une uni­ver­si­té fran­co­phone à Toronto ?

    Je ne crois pas que ce soit une bonne ini­tia­tive. À terme, les quelques cen­taines étu­diants iront-ils ren­for­cer les com­mu­nau­tés fran­co­phones et contri­buer au main­tien du carac­tère majo­ri­taire des fran­co­phones là où ils sont ? Je pense que non. Encore une fois, une langue c’est un territoire.

    Que fau­drait-il faire pour ren­ver­ser le déclin de la fran­co­pho­nie hors Québec ?

    L’immigration est un enjeu impor­tant mais pas le seul, car les fran­co­phones de l’Ontario n’ont pas la maî­trise de la poli­tique migra­toire de la pro­vince et n’atteindront donc pas, de toute façon, leurs objec­tifs. Si on veut aller vers une crois­sance, il faut prendre conscience de la ques­tion de la nata­li­té. Il ne s’agit pas de faire des enfants comme avant. Nos ancêtres fai­saient sept ou huit enfants, car les anglo­phones en fai­saient cinq ou six. Mais aujourd’hui, la situa­tion a radi­ca­le­ment chan­gé : face à un taux de fécon­di­té de 1,5 chez les anglo­phones, il suf­fit que les fran­co­phones fassent deux enfants par foyer pour main­te­nir leur poids. Une socié­té qui ne fait pas d’enfants n’a pas d’avenir.

    Pour déve­lop­per sa fran­co­pho­nie, l’Ontario devrait-il s’investir plus sérieu­se­ment dans l’OIF, dont il est membre observateur ?

    L’adhésion de l’Ontario à l’OIF n’a pas de sens. D’ailleurs, de nom­breux pays ne devraient pas y être, car ils ne sont pas fran­co­phones et leur adhé­sion a été faite sur des cri­tères pure­ment poli­tiques. C’est le cas de l’Ontario. Ce qui s’est pas­sé depuis montre que cette pro­vince ne s’intéresse pas à l’OIF. S’il veut ren­for­cer ses liens éco­no­miques avec le reste de la fran­co­pho­nie (et il y a tout inté­rêt), l’Ontario ne doit pas comp­ter sur l’OIF qui est une orga­ni­sa­tion poli­tique, mais sur ses forces éco­no­miques francophones. »

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • HISTOROCK L'Opéra rock Histoire de France Teaser par Dimitri Casali.


    HISTOROCK "L'Opéra rock qui fait aimer l’Histoire de France"
    Soutenez le projet éducatif HISTOROCK, sur la page Helloasso:
    l'histoire en musique et vidéos pour les jeunes
    Transmettez la passion de l'histoire de France !
    « L’Histoire ne s’apprend pas par cœur, elle s’apprend par le cœur ! »
    Historock a besoin de 70 000 € pour terminer la création et la diffusion de ce spectacle musical, sa Première, le 8 octobre 2021 à Paris, (sera suivie d’une tournée dans toutes les villes de France) et pour la conception du coffret éducatif contenant un livret de 64 pages (avec fiches pédagogiques définitions, exercices d'applications, QCM), le CD des 17 chansons du spectacle ainsi que le DVD des 17 vidéos interprétées par un comédien et commentées par un historien de renom.
    HISTOROCK, un concept éducatif unique :
    L’historien Dimitri Casali nous avait enthousiasmé avec « Napoléon l'Opéra Rock », spectacle musical et éducatif unique en son genre ! Aujourd’hui, il nous propose ce que personne n’a encore fait : un Opéra Rock sur l’Histoire de France en tournée dans toute la France, accompagné de vidéos éducatives gratuites à destination des familles et des professeurs !
    - l’Histoire de la France, HISTOROCK fait revivre et dépoussière notre histoire, en 17 tableaux, de la naissance des cathédrales au général de Gaulle, sur des rythmes de mêlant rock, pop, rap, classique, sons et lumières !
    - 17 vidéos pédagogiques mettant en scène les personnages clés
    En concert live ou en vidéo chez soi, aidez HISTOROCK à continuer de bâtir de nouvelles façons d’enseigner l’histoire aux jeunes générations pour leur transmettre notre héritage, notre culture et les valeurs de la République car c’est par l’Histoire que l’on forme à la citoyenneté.
    L’Histoire de la France comme vous ne l’avez jamais vue !
    HISTOROCK, propose ainsi aux 9-15 ans (du CE2 à la 3e au collège), une façon différente de se réapproprier notre histoire avec un récit national équilibré et fédérateur, tout en restant irréprochable d’un point de vue scientifique.
    -Le spectacle « l’Opéra Rock de l’Histoire de France » fera (re)découvrir les événements et les personnages qui ont forgé notre pays. Un moment unique à vivre en famille, qui restera gravé dans votre mémoire et surtout dans votre cœur !
    -Les vidéos éducatives permettront une diffusion plus large encore de l’Histoire de France auprès des écoles, des jeunes (et des moins jeunes), en France et… partout ailleurs !
    Le projet trois volontés fortes : Transmettre Rassembler Passionner
    • Transmettre et faire aimer l’Histoire de France et ses valeurs à un moment où sa transmission est de plus en plus difficile dans les écoles.
    • Rassembler et sensibiliser le jeune public à notre histoire et lui permettre d’acquérir nos valeurs républicaines pour ainsi mieux vivre ensemble.
    • Passionner grâce à des airs musicaux faciles à retenir, des capsules vidéo, des clips et des spectacles remarquablement mis en scène.
    Si nous voulons marcher vers le futur retournons toujours à nos racines...
  • IL EST L’HEURE MONSEIGNEUR !, par Guy Adain.

    Allons-nous laisser passer notre chance ?

    À près de 70%, et par deux fois, les Français ont dit : NON !

    Non aux marchands d’entourloupettes qui promettaient tous de raser gratis, si les Français les laissaient devenir « Barbiers de France » ! Mais sans doute la mémoire enfouie est revenue pour nous rappeler de ne pas confier le « Rasoir national » aux « Barbiers de ces villes »…

    C’est dit, doublement dit, les Français ne veulent plus des marchands de vents mauvais et autres bonimenteurs !

    • Des Insoumis qui ne se soumettront jamais,

    • Des Charretiers qui tirent à Dia, et vont toujours gauchement dans l’ornière,

    • Des Vers de terre apprentis jardiniers, qui ont fait de l’Eden un jardin du Diable et qui arrachent les Lys pour y planter de la Misère tricolore,

    • Des Bananiers statiques ou en marche (on ne sait quels sont les pires) qui ne rêvent que de leur République (bananière bien sûr).

    • Des Gardes Nationaux, pas toujours rassemblés.

     

    Et La Providence est là qui nous contemple et nous offre sa Sagesse : « Prenez et mangez-en-tous ! »

    Le Peuple, muet, observe ! Son espérance est grande, mais il n’ose pas, il a perdu la Foi ! Il ne sait plus prier…

    Il voudrait, mais il ne peut plus…Croire au Père Noël !

    C’est lancinant cette petite musique qui monte d’on ne sait où.

     

    Il est des mots, gros ceux-là, que l’on ne prononce plus, c’est décalé, hors de propos, ou pire « Réacs » le comble de l’abomination !

    Il est d’autres mots sans lesquels on ne doit pas vivre :

    • Les Droits,

    • La Démocratie,

    • Les Valeurs,

    • La République,

    • Et le summum : Les Valeurs de la République ! Il n’y a rien au dessus !

     

    Et nous, les « Pères Plexes »,

    Français de souche, de base, d’ici ou d’ailleurs, de toutes les couleurs, de toutes les origines, de toutes les croyances ; en Français qui sont… Légion, voire même étranges ou étrangers…

    Ces Français-là attendent, espèrent, voudraient croire que leur régiment n’est pas dissous, qu’il y a un repreneur (comme on dit aujourd’hui) pour les usines en faillite…

    La France n’est pas en faillite, elle a gardé tout son bon sens, elle ne doute même pas, la France vient de dire NON !

    La France vient de dire ; il y a autre chose, il y a un ailleurs !

     

    Et, il y en a déjà, qui parmi les bonimenteurs, très menteurs, sont près à relever le flambeau…Mais attention, ce ne sont que des Flamby…

    Nous n’allons pas à nouveau choisir les mêmes !

    Il faut d’abord nettoyer nos écuries « d’Augias » et repartir sur du neuf.

     

    IL EST L’HEURE MONSEIGNEUR !

     

    Oser le saut de l’ange !

    Dites l’indicible !

    Et comme avait osé dire le Pape Jean Paul-II :

    « N’Ayez pas peur !

    Nous sommes les plus nombreux…70% !

    Les Sujets de mécontentement, et nous, et nous, et vous !

    Que risque-t-on ?

    Déjà peu nombreux… « Quand vous serez deux ou trois réunis en mon nom, je serais au milieu de vous.»

     

    Alors aujourd’hui…70% ?

     

    Guy Adain

    28/06/2021

  • Passe sanitaire, l’AF au cœur du combat

    Same­di der­nier, des cen­taines de mil­liers de mani­fes­tants dans toute la France expri­maient leur colère contre un pou­voir abu­sif qui vou­drait impo­ser une nou­velle par­ti­tion des Fran­çais avec la passe vac­ci­nale.

    Ce même pou­voir qui dit lut­ter contre le sépa­ra­tisme, impose une frac­ture sociale entre une popu­la­tion « boboï­sée » et la France « péri­phé­rique ». Nos cama­rades de l’Action Fran­çaise sont pré­sents dans la plus-part de ces mani­fes­ta­tions. Aujourd’hui, les mili­tants d’Arras nous font par­ve­nir un compte ren­du à chaud.

    Bra­vo à nos cama­rades d’Arras (NDLR)

    « Nous avons mené le cor­tège anti-pass à Arras. 200 per­sonnes dans cette ville à l’es­prit bour­geois n’est pas ano­din. Can­ton­nés à la place, nous avons déci­dé de prendre les choses en main. Nous avons défi­lé illé­ga­le­ment dans les rues, la police était désor­ga­ni­sée. Fumi­gènes, ban­de­role, il ne man­quait que le méga­phone. Mais cela a suf­fi à mener une masse au mini­mum deux fois plus nom­breuse que la semaine der­nière.
    Les remer­cie­ments, outre qu’à mes mili­tants et à Gus­tave Le Bon, vont à Nico­las Schweit­zer, véri­table ins­ti­ga­teur spi­ri­tuel de notre coup.
    Sur l’organisation, le maté­riel ou l’at­ti­tude à avoir pour mener une foule, mer­ci à l’AF et les pré­cieux conseils de tous ses membres, comme d’ha­bi­tude fina­le­ment. Vive­ment le camp ! »

    Robin Plt

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Le camp d'été de l'Action Française fait polémique dans le Roannais, par Julien Raymond.

    Photo d'illustration © Maxppp - Christophe Petit-Tesson

    Pour la dixième année consécutive, 250 militants de l'Action Française, un mouvement d'extrême-droite, se réunissent au château d'Ailly à Parigny, juste à côté de Roanne. Brigitte Dumoulin, conseillère d'opposition PS à la mairie de Roanne, s'indigne de la tenue de ce camp d'été.

    4.jpg250 militants de l'Action Française ont posé leur valise au château d'Ailly à Parigny, pour une semaine. Tous sont présents pour le camp d'été du mouvement d'extrême-droite.

    Brigitte Dumoulin redoute que le mouvement ne gagne du terrain dans le Roannais

    Cela a directement fait réagir Brigitte Dumoulin, conseillère d'opposition à la mairie de Roanne et élue au conseil départemental de la Loire. Elle s'insurge et s'inquiète que les militants de l'Action Française ne fasse du prosélytisme dans la région : _"Il est certain qu'un mouvement présent sur un territoire fasse parler de lui".  _L'année dernière, les militants de l'Action Française avaient fait une opération de distribution de tracts au contact des habitants de Roanne dans les allées du marché : "Ils ont laissé leurs traces dans le centre-ville en collant des affiches à caractère discriminatoire sur le mobilier urbain", se remémore Brigitte Dumoulin. 

    "Pas de volonté de s'étendre dans le Roannais" selon l'Action Française

    "Il n'y a pas de volonté de s'étendre dans le Roannais. Il se trouve que c'est le cadre de notre camp d'été depuis quelques temps", répond Adrien Molin, un militant qui se rend pour la huitième fois à Parigny. "Il y avait eu effectivement une vente de notre journal, l'année dernière, sur le marché qui s'était bien passée. Les affiches sont une forme d'expression : il y a énormément de mouvements qui le font comme LREM et LFI. Je ne trouve pas que ce soit une attaque très intéressante", ajoute-t-il.

    De son côté, le propriétaire du château, Alec de Brosse, n'y voit pas d'inconvénient : "Ce sont ni des fachos, ni des nazis. Je suis le propriétaire. Ils me contactent, me demandent si le château est disponible, réservent et règlent tout à fait normalement. Je suis ravi de leur louer le château, ça me fait un client en plus". 

    Pour rappel, le château d'Ailly avait aussi accueilli la présentation des têtes de liste du Front National de chaque département, pour les élections régionales de 2015.

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    De gauche à droite : Bruno Gollnisch, Julien Sanchez, Christophe Boudot et Sophie Robert © Maxppp - -
     
  • Lettre à Jean-Paul.

    Faut pas tricher avec Marcel Carné, en me racontant que tu étais à bout de souffle.  On n’est pas dans un moderato cantabile, quand on veut appartenir à une classe tout risque.

    T’as du être distrait par Jacques Dupont,  il est vrai que l’exercice de la confession avec le prêtre Léon Morin n’est pas toujours aisé quand on joue à l’indic avec ton copain le Doulos, mais ça ne valait pas une Cartouche pour t’abattre.

    Pour te sortir de ce cauchemar, rien de tel qu’un tour en Normandie l’hiver pour toréer les singes.

    Fallait pas trahir le vieux menhir, l’aîné des Fercheaux, et il aurait été mieux que tu fasses l’homme, bien loin, à Rio. Là-bas, au soleil, tu aurais pu rafler Cent mille dollars.

    Ça aurait mieux que de risquer ta peau pour un week-end devant les Chleuhs, dans ce trou de Zuydcoote.

    Mais t’as toujours été fou, même quand tu voulais t’appeler Pierrot.

    Alors pour tes dérives et Tribulations, je te conseille d’aller en Chine et d’y devenir un  Tendre Voyou.

    Une fois ces périples accomplis, retourne à Paris, car la cité risque de brûler.

    N’en profite pas pour être un voleur de grand chemin et t’exclamer : Ho ! C’est pas ma faute si j’ai un cerveau. D’ailleurs ton cerveau, tu l’avais déjà perdu sur le Mississipi en tombant amoureux d’une curieuse sirène qui t’avait fait croire que tu étais un homme qui lui plaisait. Retourne à Marseille et coiffe-toi d’un Borsalino, ça t’évitera de te marier sur un coup de tête en l’an II. Après ton dernier casse, fais-toi soigner par le Docteur Popaul, ça t’évitera d’attraper La Scoumoune. Tout le monde ne pas être L’Héritier d’un magnifique ou maudit Stavisky. N’aie pas peur d’être en ville, toi l’incorrigible, tu peux  être un alpagueur et marcher sur le corps de ton ennemi.

    Dorénavant, tout t’es permis : être un Animal, un flic, un voyou, un incorrigible Guignolo, mais n’oublie d’être toujours un Professionnel et de laisser les enfants rêver que tu es le dernier des As des as. Je sais que tu désires rester marginal et t’engager dans la légion avec les Morfalous. Mais n’oublie pas de souhaiter toujours de Joyeuses Pâques à tes amis tout en évitant de faire un Hold-up en Solitaire.

    Tu as eu toujours un Itinéraire d’enfant gâté tout en redoutant d’être un Inconnu dans ta maison.

    Tu n’es pas de la famille des Misérables, tu es seulement l’Homme qui promène son chien.

    Tu es le Cyrano qui rêve et le Monstre du théâtre qui affronte Kean.

    Jean-Paul Belmondo, César du meilleur acteur pour Itinéraire d’un enfant gâté en 1989, refusa le prix car l’acteur estimait que son père, un des meilleurs sculpteurs de son temps, avait été injustement traité, l’Académie lui ayant préféré César pour concevoir le trophée.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (63)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Jardin, maison : Charles ne reviendra plus...

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    Maurras compose ce poème ("Où suis-je ?") début févier 1945 : il vient d'arriver à la prison de Riom, quelques jours après sa condamnation.
    Il ne reverra plus jamais ni Martigues ("mon Martigues plus beau que tout"), ni sa maison ("ma vieille maison que nul âge ne ride"), ni son jardin ("ô jardin de Ferrières, qui fleurira sur mon sommeil)...
    "Partout où je vais, vous êtes" dit le poète espagnol Antonio Machado à ses champs de Soria et à leurs chênes, eux qu'il aimait tant, lorsque la vie le sépara de cette ville et de ses champs qu'il chérissait.
    Maurras apostrophe son jardin, ses arbres, sa maison de la même manière : "Est-il besoin de vous revoir ?... Je suis vous !"




    "Ce petit coin me rit de toutes les lumières
    De son magnifique soleil ;
    Ô mon Île natale, ô jardin de Ferrières,
    Qui fleurira sur mon sommeil,

    C’est peu de vous crier que mon cœur vous possède,
    Mon Martigues plus beau que tout,
    De la conque de Fos aux Frères de la Mède,
    Laissez-moi chanter : Je suis Vous !

    Mes cinq arpents de fruits, de fleurs, d’herbes arides,
    De pins dorés, de cyprès noirs,
    Et ma vieille maison que nul âge ne ride,
    Est-il besoin de vous revoir ?

    Que l’agave, métèque aux écorces barbares,
    Dise à sa fleur qui le tuera
    D’arborer notre deuil tant qu’une grille avare
    De ses barreaux nous couvrira !

    Mais vous, mes oliviers, vous, mon myrte fidèle,
    Vous, mes roses, n’en faîtes rien ;
    Je n’ai jamais quitté nos terres maternelles,
    Frères, Sœurs, vous le savez bien !

    Vous vous le murmurez au secret de vos branches,
    Nous sommes nés du même sang,
    Et ma sève est la vôtre et nos veines épanchent,
    Dans un tumulte éblouissant,

    La forme et la couleur que, pareillement belles,
    Fomenta le plus beau des dieux;
    Quand, surgeons d’Athéna, de Cypris, de Cybèle,
    Il vous nourrit des mêmes feux

    Dont il brûla mon cœur et qui m’emportent l’âme
    Pour la ravir de ciel en ciel,
    Partout où retentit sur un verdict infâme
    Le grand rire de l’Immortel."



    Ce poème fut récité par Jean Piat lors du colloque tenu à l’Institut en 2002 pour le cinquantenaire de la mort de Maurras.

     

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (86)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Arrivés au terme de ce feuilleton, il nous reste à formuler un "NON !" et un souhait...

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    1. Le "NON !" est pour affirmer que, à lafautearousseau, nous ne souhaitons pas la révision de l'inique procès de Charles Maurras et de la non moins inique condamnation qui s'ensuivit, prononcée par des "magistrats" (?) aux ordres et à la botte de la sinistre re-Terreur que fut la sanglante Épuration, qui dénatura et souilla le beau mouvement de libération du territoire.

    "Intelligence avec l'ennemi" ? Alors que, si le Pays légal avait écouté l'Armée, l'Action française et les patriotes de tous bords, la France victorieuse aurait démembré l'Allemagne en 1918. Clemenceau et le Système ne le voulurent pas et laissèrent intacte une Allemagne qui fondit de nouveau sur nous, vingt ans après, selon la prédiction de Jacques Bainville, dans  L'Action française. Le Système qui nous "donna" donc Hitler, la Seconde Guerre mondiale et ses destructions et horreurs sans nombre (en France et ailleurs : la Shoah...) est le premier responsable et acteur de "l'intelligence avec l'ennemi" : Maurras - qui avait eu raison - était un reproche vivant à l'ineptie criminelle de ce Système qui, lui, avait eu tort. Et ce Système devait donc, soit se faire hara-kiri, soit faire taire Maurras : ce qu'il fit.

    Mais quelle plus belle "Légion d'honneur" que cette condamnation d'un juste par les insensés criminels ? Quel plus beau titre de gloire que d'être condamné par les responsables du cataclysme que fut la Seconde Guerre mondiale ? Par là, Maurras est bien désigné comme l'homme à abattre par ce Système intrinsèquement pervers et malfaisant; non pas "dangereux pour le Système" mais bien "LE SEUL DANGEREUX", et donc, en creux, celui qui en est l'antidote...

    Et puis, à qui viendrait-il l'idée de demander la réhabilitation de Socrate ?

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    2. Le souhait, c'est de voir arriver ces jours où Maurras cessera d'être, odieusement car injustement, ostracisé; où il sera enfin reconnu pour ce qu'il est : l'une de nos gloires nationales. Et où nous pourrons voir son nom (comme ceux de ses amis Bainville et Daudet, et d'autres encore...) donné à des rues, boulevards et avenues, places ou rond-points, bâtiments publics ou lycées etc...

    Comme à Madrid par exemple, où, dans le quartier de Chamartin, la "Rue de Charles Maurras" prend sur le "Paseo de la Castellana" (un temps appelé "Avenida del Generalísimo").
    Elle fut inaugurée le 21 octobre 1953, dans le quartier de Chamartin, au Nord de la ville...

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    Il est vrai qu'on ne peut pas vraiment dire qu'elle soit très belle, cette rue : on devrait arriver, sans mal, à lui trouver, en France, un grand nombre d'endroits plus dignes de lui !...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'énergéticien allemand Siemens Energy annonce une perte de 30%...

    Des problèmes de qualité ont été révélés sur des composants d'éoliennes et les résultats du dernier examen mené seront "bien pires que ce que j'aurais cru possible", déclare Jochen Eickcholt, patron de Siemens Gamesa, la filiale allemande de Siemens Energy (ci-dessous)... 

    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/siemens-energy-annonce-une-debacle-dans-l-eolien-et-plonge-en-bourse-20230623

    LA SEULE ÉNERGIE QUI VAILLE EST LE NUCLÉAIRE,

    EN ATTENDANT L'HYDROGÈNE, 

    QUI SERA D'AILLEURS PRODUIT "PROPREMENT"

    PAR... LE NUCLÉAIRE !

     

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    1. Nos ennemis allemands ne prennent même plus de gants pour critiquer l'état (il est vrai calamiteux) des Finances françaises... Lars Feld, ci-dessous, Conseiller du ministre fédéral allemand des Finances Christian Lindner, vient de rompre avec les usages diplomatiques et dénonce la scandaleuse gestion du "Mozart de la Finance"... C'est dans le journal espagnol El País, et l'article est en anglais, mais une fenêtre, en haut à droite, permet la traduction en français... : 

    https://english.elpais.com/economy-and-business/2023-06-20/german-finance-ministers-advisor-in-recent-years-the-commission-has-misinterpreted-the-fiscal-rules.html

     

    2. (Sur TikTok) Dommage que cela ne dure que vingt secondes ! Michel Onfray atomise Lea Salamé : un pur bonheur, trop court, mais réjouissant tout de même !…

    https://twitter.com/charliezemmour/status/1672282622263799811?s=20

     

    3. (Dans Boulevard Voltaire) Ce que cache la série de départs de Valeurs actuelles, par Marc Eynaud : Le départ de Geoffroy Lejeune conclut une longue période de dégradation de ses relations avec le propriétaire de VA... :

    https://www.bvoltaire.fr/ce-que-cache-la-serie-de-departs-de-valeurs-actuelles/?feed_id=28099&_unique_id=6495ed1b477ac

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    4. (Dans France catholique) En Arménie, avec les résistants de la montagne... :

    "Coincés entre les Turcs et les Azéris musulmans, les chrétiens arméniens tiennent, avec la mémoire de la foi et des souffrances de leurs aînés. Reportage signé @fre_pons"
     

     

    5. La France "orange mécanique" à cause du Système... Quelques exemples de "l'explosion de la violence" (le mot est faible !...) dans quelques petites villes du pays. Comme le dit la chanson :

    "Mais à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien tout va très bien !..."

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    6. Dans Famille chrétienne : Le diocèse parisien a annoncé le 23 juin le nom des artistes qui réaliseront pour Notre-Dame de Paris le mobilier liturgique, les chaises et le reliquaire de la Couronne d’épines, et dévoilé le dessin du futur autel...

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    6 BIS. Ce futur "mobilier liturgique" (?) de Notre-Dame-de-Paris ? D'accord avec Christian Venard :

    "Archéologisme, conservatisme des années 80, fixisme post conciliaire, les mots m'échappent pour qualifier la pauvreté artistique de tout cela... À l'image d'une pauvre Église de France déliquescente..."
     

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    À DEMAIN !

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (182), La France à Rome...

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    La France dispose d'une représentation diplomatique auprès du Saint-Siège depuis 1465, ce qui en fait la plus ancienne ambassade permanente de France.

    Les relations diplomatiques connurent une interruption entre 1904 et 1921, due au vote de la loi de séparation entre Église et État, qui provoqua une rupture entre le Saint-Siège et la France, mais le rétablissement de ces relations se fit après la Première guerre mondiale, grâce à un échange de Lettres en 1921.

    Par ailleurs, il faut signaler cette dignité qui remonte à Henri IV et témoigne, parmi d’autres, de l’ancienneté des liens entre la France et le centre de l’Église catholique : le chef de l'État français, depuis Henri IV, a acquis, de droit, le titre de Chanoine d’honneur de la basilique du Latran.

    Pour manifester sa fidélité au catholicisme, le roi de Navarre fit en effet don au chapitre de la cathédrale de Rome des revenus de l’abbaye de Clairac, en Lot-et-Garonne.
    En retour, la papauté lui octroya le titre de Chanoine d’honneur de la basilique Saint Jean de Latran (la cathédrale de Rome, Saint pierre étant la cathédrale du monde...); et tous les 13 décembre, fête de la Sainte Luce et anniversaire de la naissance du roi gascon, une messe est célébrée à Saint Jean de Latran pour "la prospérité de la nation française".

    Enfin, mention spéciale doit être faite des "Pieux établissements".

    "Les Pieux Etablissements de la France à Rome et à Lorette" sont une fondation française installée en Italie, constituée au cours des âges de dons et de legs de Français illustres ou obscurs, dirigée par des organes propres, et placée sous la tutelle de l’Ambassade de France près le Saint Siège.
    L’affectation de certains de ses biens, comme l’ensemble conventuel de la Trinité des Monts et l’église de Saint Claude des Francs-Comtois de Bourgogne, fait l’objet d’accords internationaux bilatéraux entre la France et le Saint Siège.
    En outre, son dernier règlement, du 25 août 1956, a été approuvé par bref du Pape Pie XII, en date du 8 septembre 1956.

    Ils comprennent aujourd’hui :

    * Cinq églises et leurs dépendances :
    1. La Trinité des Monts;
    2. Saint Louis des Français;
    3. Saint Nicolas des Lorrains;
    4. Saint Yves des Bretons;
    5. Saint Claude des Francs-Comtois de Bourgogne;

    *13 immeubles de rapport dans Rome.

    *À Lorette, 1 petit immeuble, la Chapellenie nationale de France, dans le centre ville, et quelques hectares de terres.

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (54)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Prophète, contre le multiculturalisme... et pour l'enracinement...

    Prophète, contre le multiculturalisme...

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    Des Mémoires d'Outre-tombe, quatrième partie du livre douzième, chapitre six :

    "...Quelle serait une société universelle qui n'aurait point de pays particulier, qui ne serait ni française, ni anglaise, ni allemande, ni espagnole, ni portugaise, ni italienne, ni russe, ni tartare, ni turque, ni persane, ni chinoise, ni américaine ou plutôt qui serait à la fois toutes ces sociétés ?
    Qu'en résulterait-il pour son intelligence, ses mœurs, ses sciences, ses arts, sa poésie ?
    Vous dînerez à Paris, et vous souperez à Pékin, grâce à la rapidité des communications ; à merveilles ; et puis ?..."

     

    ... et pour l'enracinement

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    "La folie du moment est d’arriver à l’unité des peuples et de ne faire qu’un seul homme de l’espèce entière, soit ; mais en acquérant des facultés générales, toute une série de sentiments privés ne périra-t-elle pas ?
    Adieu les douceurs du foyer; adieu les charmes de la famille; parmi tous ces êtres blancs, jaunes, noirs, réputés vos compatriotes, vous ne pourriez vous jeter au cou d’un frère.
    N’y avait-il rien dans la vie d’autrefois, rien dans cet espace borné que vous aperceviez de votre fenêtre encadrée de lierre ?
    Au delà de votre horizon vous soupçonniez des pays inconnus dont vous parlait à peine l’oiseau du passage, seul voyageur que vous aviez vu à l’automne.
    C’était bonheur de songer que les collines qui vous environnaient ne disparaîtraient pas à vos yeux ; qu’elles renfermeraient vos amitiés et vos amours ; que le gémissement de la nuit autour de votre asile serait le seul bruit auquel vous vous endormiriez ; que jamais la solitude de votre âme ne serait troublée, que vous y rencontreriez toujours les pensées qui vous y attendent pour reprendre avec vous leur entretien familier.
    Vous saviez où vous étiez né, vous saviez où était votre tombe ; en pénétrant dans la forêt vous pouviez dire :


    Beaux arbres qui m’avez vu naître,
    Bientôt vous me verrez mourir

    (Mémoires d'Outre-tombe, Garnier, 1910, Tome VI, Livre X)



    Illustration : chêne de la forêt de Tronçais.


    • "L'enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l'âme humaine. C'est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l'existence d'une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d'avenir. Participation naturelle, c'est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l'entourage. Chaque être humain a besoin d'avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l'intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie." (Simone Weil)

    • "II me parait impossible d'imaginer pour l'Europe une renaissance qui ne tienne pas compte des exigences que Simone Weil a définies." (Albert Camus)

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (129), III/III : Départements contre Racines...

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    (Extrait de "Maurras fédéraliste", par Frédéric Rouvillois, Cahier de l'Herne "Charles Maurras", 2012)

    "Le département est l' "un des pires mécanismes antiphysiques appliqués au corps de la France" (1).

    C'est parce qu' "elle subsiste contre le gré du sol, contre le voeu des intérêts et la nature même des races" que cette circonscription, purement artificielle, "empêche toute grande vie locale de se montrer... (2). Ses seuls effets sont négatifs... (Le département) comprime, il entrave la vie locale et n'y correspond à aucun intérêt réel, il contredit l'histoire, la géographie, mêle les races, brouille les intérêts les plus divers. C'est un rouage à supprimer absolument."

    Plus fondamentalement, poursuit Maurras, il importe de remettre en cause le principe même de l'uniformité administrative : car en définitive, "qu'est-ce donc que (...) la République française dite une et indivisible ? Une folie, et misérable; une sottise, et presque obscène : l'émiettement et la discontinuité française correspondent à cet immense variété de sols et de climats, de villes, de compagnies, d'associations et de moeurs qui composent l'idée réelle de la France physique et mentale, morale et politique..." (2).

    "L'uniformité - s'exclame-t-il - base de la Constitution d'un pays ! Cela revient à commencer par nier la nature de ce pays, avec les diversités nécessaires qu'elle réclame, et à constituer ensuite quelque chose au moyen de cette négation."

    Il faut donc en revenir au réel, à des "organismes d'action vivants", auxquels on rendra le pouvoir d'auto-détermination qui leur revient selon un principe consistant à reconnaître en toute hypothèse "la préséance (...) et la précellence de la plus petite unité".

    "Tout ce que peut la commune doit être fait par la commune seule. C'est après l'épuisement de ses compétences et de ses facilités que (la circonscription supérieure) devra être saisie de son appel au secours."

    Le principe de subsidiarité, car c'est bien de cela dont il s'agit, a donc vocation à déterminer les pouvoirs et à régir les rapports entre les différents niveaux : à la base, la commune, au-dessus, la région, et l'Etat au sommet.

    Ce faisant, ce projet se veut restaurateur d'un ordre naturel : le mot revient sans cesse : il s'agit de "restaurer (...) ces républiques" qui, même prisonnières de "leurs cages départementales" n'ont jamais disparu, dans la mesure où elles correspondent à des réalités intangibles.

    Le projet fédérateur consiste à faire en sorte que la liberté de gérer elles-mêmes leurs propres besoins leur soit enfin "restituée"...

    (1) : C. Maurras, J. Paul-Boncour "Un débat nouveau sur la République et la Décentralisation", Toulouse, Société provinciale d'édition. Bibliothèque de propagande régionaliste, 1905, pages 50/51.
    (2) : Charles Maurras, "L'étang de Berre", Champion, 1920, pages 125/127.

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : la République planifie et organise le Génocide vendéen...

    1793 : Première Loi de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen

     

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    "Anéantissement de tous les biens… la Vendée doit être un cimetière national."

     

    Pour la deuxième loi de Carnot organisant le Génocide vendéen, voir l'Éphéméride du 1er octobre...

     

     Voir également :

     

    1. Notre PDF : Lazare Carnot : aux sources du Génocide vendéen

     

    2. Notre Feuilleton Vendée, Guerre de Géants et/ou notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants" et surtout les photos de la partie II : "...et pour la liberté de l'homme intérieur"

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    2009 : mise au jour au Mans (Sarthe) de deux charniers datant des guerres de Vendée. Parmi la vingtaine de squelettes exhumés, "de nombreux corps portent les stigmates d'un véritable acharnement", souligne l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).
     
    La plupart ont été tués à l'arme blanche, lors de la fuite de l'armée catholique et royale vendéenne devant les soldats républicains les 12 et 13 décembre 1793. Il y aurait au total 2.000 corps enterrés dans le centre-ville du Mans. "Les Vendéens n'étaient pas tués pour ce qu'ils faisaient, mais pour ce qu'ils étaient" (Reynald Sécher)
     
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    Le 29 janvier 1881 suite à l’interdiction de la pièce Thermidor de Victorien Sardou, jugée "antirépublicaine", Georges Clemenceau répond à Joseph Reinach :
     
      "J'approuve tout de la Révolution : j'approuve les massacres de septembre où, pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts. J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée. J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre vingt dix ans et de jeunes filles à peine nubiles. Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche. Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'Etat, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat".
  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (11)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : sur Voltaire et sur Rousseau...

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    "Une chose m'étonne toujours quand je pense à Voltaire: avec un esprit supérieur, raisonnable, éclairé, il est resté complètement étranger au christianisme; jamais il n'a vu ce que chacun voit: que l'établissement de l'Evangile, à ne considérer que le rapport humain, est la plus grande révolution qui se soit opérée sur la terre.

    Il est vrai de dire qu'au siècle de Voltaire cette idée n'était venue dans la tête de personne. Les théologiens défendaient le christianisme comme un fait accompli, comme une vérité fondée sur des lois émanées de l'autorité spirituelle et temporelle; les philosophes l'attaquaient comme un abus venu de prêtres et des rois: on n'allait pas plus loin que cela.

    Je ne doute pas que si l'on eût pu présenter tout à coup à Voltaire l'autre côté de la question, son intelligence lucide et prompte n'en eût été frappée: on rougit de la manière mesquine et bornée dont il traitait un sujet qui n'embrasse rien moins que la transformation des peuples, l'introduction de la morale, un principe nouveau de société, un autre droit des gens, un autre ordre d'idées, le changement total de l'humanité.

    Malheureusement le grand écrivain qui se perd en répandant des idées funestes entraine beaucoup d'esprits d'une moindre étendue dans sa chute: il ressemble à ces anciens despotes de l'Orient sur le tombeau desquels on immolait des esclaves."

    Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome 2, page 505.

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    "...Je commençai, à Lausanne, les Remarques sur le premier ouvrage de ma vie, l'Essai sur les révolutions anciennes et modernes.

    Je voyais de mes fenêtres les rochers de Meillerie : "Rousseau", écrivais-je dans une de ces Remarques, "n'est décidément au-dessus des auteurs de son temps que dans une soixantaine de lettres de la Nouvelle Héloïse, dans quelques pages de ses Rêveries et de ses Confessions.

    Là, placé dans la véritable nature de son talent, il arrive à une éloquence de passion inconnue avant lui. Voltaire et Montesquieu ont trouvé des modèles de style dans les écrivains du siècle de Louis XIV; Rousseau, et même un peu Buffon, dans un autre genre, ont créé une langue qui fut ignorée du grand siècle."

    Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome II, pages 128/129.