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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Quelques leçons politiques de la crise économique, par François Reloujac

                La crise économique actuelle – ou les crises successives : économique, financière, politique – doit conduire chacun à examiner les raisons de son développement et à tirer les enseignements qui découlent des enchaînements auxquels on assiste. Sinon, il est vain de vouloir essayer d’en sortir, on ne pourra, au mieux, que retarder l’échéance. Il est difficile, dans un espace restreint d’exposer une analyse détaillée d’un phénomène complexe et ancien, c’est pourquoi il faut se contenter ici d’évoquer quelques grandes lignes.

                La première cause de la crise actuelle est politique. Elle résulte de la facilité qui a conduit les hommes politiques à réduire le fondement de leur pouvoir à une simple question financière. Depuis le triomphe américain aux lendemains de la Seconde guerre mondiale et surtout depuis l’effondrement du monde communiste, il est admis que celui qui a l’argent a le pouvoir. Dès lors, tout le discours politique contemporain a été orienté vers l’augmentation du pouvoir d’achat immédiat et son corollaire : l’achat – direct ou indirect – des voix aux élections !

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    L’élection la plus chère de l’histoire : deux milliards de dollars, c’est le montant cumulé de l’argent levé par tous les candidats (primaires y compris). A ce petit jeu, le roi s’est appellé Barack Obama. Il a accumulé à lui seul près de 700 millions de dollars, dont 500 juste pour le dernier round. C'est parce qu'il avait le plus d'argent; c'est parce que - oui - l'élection s'achète, qu'il l'a emporté haut la main.....

     

                 Pendant tout le XIXe siècle et au début du XXe, à l’époque du triomphe des idéologies, les élections mettaient aux prises des candidats qui avaient des projets politiques et philosophiques différents. Dans ces conditions, on a enregistré une « prime aux sortants » ; le suffrage universel était essentiellement conservateur. Les électeurs savaient ce qu’ils avaient, ils avaient du mal à imaginer ce qu’ils auraient s’ils décidaient de changer d’équipe… que celle-ci gagne ou perde, et l’électeur avec !

    Autrefois conservateur, le suffrage universel est devenu facteur d’alternance… et d’insatisfaction permanente

                  Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, tous les candidats, à quelque élection que ce soit, cherchent simplement à capter le plus d’argent possible pour se présenter avec les meilleures chances de succès envisageables. Les projets qu’ils peuvent avoir passent au second plan. L’important n’est plus le contenu – le programme – mais le contenant – les slogans de campagne. Tout candidat a donc désormais recours à des « communicants » professionnels, à des agences de publicité qui, telles des savonnettes, les parent de toutes les vertus auxquelles personne ne croit mais auxquelles tout le monde rêve. Comme il faut, dans une telle compétition médiatique, que chacun se distingue, l’on assiste à un emballement des promesses suivi d’un cumul de déceptions. De conservateur, le suffrage universel est devenu le premier facteur de l’alternance… mais aussi de l’insatisfaction permanente. Sauf en cas de situation extrême, nul candidat ne peut se faire élire sur une réputation d’austérité relative. Les efforts demandés sont toujours moins populaires que les subventions promises.

                 Or, cette primauté de la question financière a évolué au cours des cinquante dernières années. Au sortir de la seconde guerre mondiale, les populations occidentales n’avaient qu’une seule envie : reconstruire leur domaine et se survivre. Peu importait alors l’inflation, puisque, de toute façon, les lendemains seraient meilleurs. Cela a duré jusque vers les années soixante-dix ; le temps d’un changement de génération. A partir de ce moment là, les nouveaux détenteurs du pouvoir ont commencé à se préoccuper de leur propre retraite, d’autant que la démographie n’était pas favorable. Elevés comme des dieux par les survivants de la guerre, ayant bénéficié d’une période d’euphorie comme il n’y en a pas eu beaucoup dans l’histoire du monde (les « trente glorieuses »…), ils ne pouvaient pas imaginer un instant que le progrès ne soit pas indéfini. Dans leur soif de profiter pendant leur jeunesse des sollicitations toujours plus nombreuses de l’offre de consommation, ils n’avaient pas voulu avoir d’enfants, pour ne pas avoir à partager avec une progéniture encombrante. L’âge avançant, ils ont constaté que demain non plus ils n’auraient pas d’enfants pour payer leur retraite et accepter que celle-ci augmente au gré de l’inflation. D’où leur décision de développer des systèmes tels que les fonds de pension dans le monde anglo-saxon ou l’assurance-vie dans le monde latin. L’envol de la dette publique et l’explosion du crédit à la consommation en sont directement issus (1) : les populations européennes vieillissantes ont une nette préférence pour l’immédiateté et ne veulent plus envisager des sacrifices présents pour assurer le futur.

                  Dans un tel contexte, le moteur de l’action est devenu la possession de la richesse immédiate et, avec la griserie des succès obtenus, chacun ne compte plus que sur lui pour obtenir le pouvoir d’achat immédiat qui lui permet de commander des biens ou des services à tout l’univers. Ce pouvoir paraît d’autant plus grand que, dans la « grande maison commune », le langage devient de plus en plus uniforme. Mais à force d’user des mêmes mots dans des contextes différents, ceux-ci finissent par prendre des sens de plus en plus divergents. L’incompréhension menace. Ainsi, lorsque les Allemands demandent à leurs partenaires de faire un effort de rigueur dans la gestion de leur économie, ils peuvent avoir économiquement raison, ils ont politiquement tort. Ils expliquent l’intérêt qu’ils ont à prôner la rigueur et développer ainsi – au détriment des autres – leur commerce international. Les autres considèrent simplement qu’ils ont contracté une tendance névrotique (2) liée à la grande dépression qu’a connue l’Allemagne entre les deux guerres mondiales et dont personne ne se prive de leur rappeler qu’elle a précédé – sinon causé – l’un des plus grands drames de l’histoire. Les arguments allemands sur le fait que nul ne peut indéfiniment vivre au-dessus de ses moyens sont devenus inaudibles à force d’être décalés par rapport au passé immédiat de l’Europe. Tout comme un agent économique qui fait de la cavalerie (3) vit dans l’euphorie jusqu’au jour où le montant des intérêts accumulés devient tel que le système qu’il a mis en place s’effondre, entraînant dans sa chute celle de ses créanciers.

    La mondialisation a engendré des « grands feudataires » d’un nouveau genre : comment leur adapter la politique capétienne ?

                 Avec la libéralisation des lois financières qui a été mis en place depuis maintenant près de quarante ans, on a vu apparaître de nouveaux pouvoirs. Au fur et à mesure que les responsables politiques ont plus ou moins consciemment lutté contre leur propre pouvoir pour donner accès aux populations qui les avaient élus à de nouveaux produits venus de partout, ils ont favorisé le développement des multinationales apatrides qui sont les grands feudataires d’aujourd’hui.

                 Ce que l’histoire de France nous apprend, c’est que le seul à avoir pu apporter aux populations ballotées entre ces divers caprices une unité bienfaisante, a été Hugues Capet,  comte de Paris. Après lui, ses héritiers ont su limiter leur pouvoir à celui qu’ils exerçaient sur des populations qui, adhérant à leurs vues, n’avaient aucune prétention à l’empire : à la différence du monde de Babel, elles n’aspiraient pas à la mise en place du « village planétaire » et de la tour orgueilleuse qui escaladerait le ciel. Aujourd’hui où l’Europe est devenue le principal vecteur de la mondialisation et où les pouvoirs indépendants les uns des autres, mais toujours égoïstes, des grandes entreprises se disputent la clientèle de populations sans maître et sans idéal, comment ne pas songer à la descendance de Robert Le Fort ?

                 Pourtant, la tâche n’est pas la même, et cela pour au moins trois raisons. La première, la plus simple, est que, comme nous l’avons vu, les grands feudataires de ce jour ne sont plus des personnes physiques faciles à identifier et localiser mais des personnes morales installées un peu partout et qui peuvent susciter l’émergence d’une nouvelle tête dès qu’on leur en coupe une ancienne. La seconde est, qu’à l’époque d’Hugues Capet, d’un point de vue juridique, le choix avait été fait d’accepter le droit du lieu géographique (le droit français en France) plutôt que le droit de la personne, contrairement à ce qu’impose aujourd’hui l’Europe avec le droit du pays d’origine, celui du prestataire de service, du marchand ! La troisième et dernière raison est que toute disposition nouvelle est immédiatement soumise à une présentation et à un jugement médiatiques. A l’époque d’Hugues Capet, cela était déjà vrai, sauf que ceux qui assuraient cette médiatisation étaient moins nombreux, que leur influence immédiate était géographiquement moins étendue, et que tous partageaient plus ou moins les mêmes valeurs, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Cependant, par rapport à cette époque, le monde actuel dispose de plus de moyens. Il lui faut seulement une volonté ou, plus exactement, une rencontre de volontés : la volonté de celui qui accepte de relever le défi de servir ainsi des peuples définis et la volonté de ceux qui acceptent de se mettre à son service. Car, en donnant la primauté à l’économie, ce que notre monde a oublié, c’est que la politique est un moyen de servir et non de se servir, que c’est un service et une solidarité.

     1 La lutte contre les discriminations aussi.

    2 Selon une formule de Roland Hureaux (Le Figaro, 24 mai 2010).

    3 Celui qui emprunte non seulement pour rembourser ses dettes, mais aussi payer les intérêts qui leur sont liés.

    Cette note, rédigée à la demande du prince Jean de France, est extraite de la Lettre n° 19 de Gens de France. 

     CLIQUEZ SUR LES LIENS SUIVANTS :

    LETTRE GENS DE FRANCE (N°19).pdf

    ADHESION A GENS DE FRANCE (N°19).pdf

    ASSEMBLEE GENERALE GENS DE FRANCE.pdf

     

  • Aux origines de la violence contemporaine, par François Dubreil.

    Manifestation de "zadistes" à Toulouse en hommage à Rémi Fraisse, février 2015 © Fred Scheiber/SIPA Numéro de reportage: 00705776_000036

    Violence. Ce mot est partout. Radios, télévisions, nouveaux médias et réseaux sociaux ne parlent que « d’ensauvagement » et relatent jour après jour des faits divers sans cesse plus atroces dignes de cette France Orange Mécanique dont Laurent Obertone annonçait l’avènement il y a quinze ans déjà.

    Quand tout cela a-t-il commencé ? Et plus encore, pourquoi cela a-t-il commencé ?

    13.jpgObertone – encore lui – liait directement cette montée de violence à l’installation massive de populations immigrées issues de régions de la planète aux mœurs moins policées. Ce n’est pas totalement faux, mais pas vraiment pour les raisons qu’il mettait en avant. On ne peut en effet se contenter de croire en une sorte de propension intrinsèque à la violence chez ces nouveaux arrivants, liée à leur origine ethnique ou leur appartenance religieuse. En dehors même des stéréotypes racistes que véhicule cette thèse, les contre-exemples sont en effet trop nombreux pour qu’elle puisse être valablement retenue. A ceux qui en douteraient, et qui considèrent par exemple que « tous les musulmans sont violents » et que « tous les asiatiques sont pacifiques », je conseille vivement d’effectuer un voyage à Dubaï puis en Birmanie, à titre de comparaison : les faits parleront d’eux-mêmes. Mais il est certainement possible en revanche d’imaginer que des personnes ayant grandi et vécu dans des pays marqués par la brutalité civile ou militaire puissent être quelque peu imprégnées par cette culture du rapport de force, et qu’elles puissent ainsi parfois transporter avec elles une part de la violence dans laquelle elles ont toujours baigné.

    Immigration et violence

    Le phénomène migratoire pourrait donc expliquer, pour partie, l’augmentation des crimes et délits en France au cours des six dernières décennies. Mais il ne saurait néanmoins en être la cause principale ou déterminante, car la hausse du taux de criminalité en France a de fait largement précédé le développement de l’immigration extra-européenne, qui n’est devenue réellement massive et pérenne qu’après la mise en place de la politique de regroupement familial en 1976. Si nous nous fions aux chiffres transmis par la Direction Centrale de la Police Judiciaire, nous voyons en effet que tout au long des années 50, et même jusqu’au milieu des années 60, notre pays présentait un niveau de violence très faible, avec des taux de criminalité annuels de l’ordre de 10 à 15 pour mille. Puis une hausse brutale s’est développée entre 1966 et 1980, date depuis laquelle le taux n’est plus jamais descendu au-dessous de 50 pour mille, dépassant parfois même largement les 60 pour mille. Au moins une autre cause que l’immigration a donc dû jouer un rôle essentiel. J’en retiendrai deux.

    Ce n’est qu’à partir de l’effondrement brutal de l’emprise chrétienne sur les consciences, au décours des années 1960, que la violence a pu se rendre visible, avant même de pouvoir devenir omniprésente

    Regardons un peu en arrière, pour commencer, et voyons quel était l’extrême niveau de violence en France à la Libération, à l’issue de cinq années de conflit extérieur et de guerre civile larvée entre « résistants » et « collabos ». Souvenons-nous du comportement de nos grands-parents lors de l’Épuration sauvage, des femmes tondues et des exécutions sommaires dans nos villes et nos villages… Souvenons-nous même, avec un brin d’horreur, que quelques années plus tôt encore (jusqu’en 1939, pour être exact), même les exécutions capitales « officielles » avaient encore lieu en public, et que tout un chacun pouvait donc alors, en France, venir voir le plus légalement du monde un homme se faire trancher la tête. Souvenons-nous enfin du fait que nos aînés, en Indochine puis en Algérie, ont été les acteurs de guerres d’une violence extrême, et ce jusqu’au début des années 1960 ; violence qui déborda d’ailleurs le simple théâtre des opérations militaires puisqu’elle s’invita aussi largement en France métropolitaine, via le terrorisme de l’OAS ou lors de la répression de la manifestation des Algériens à Paris en 1961 par exemple.

    Rendez-nous la violence légale et la justice

    Et pourtant à cette même époque, le taux de criminalité, lui, restait extrêmement faible. A quoi donc alors rattacher ce décalage manifeste ? Peut-être pour une part à « l’équilibre dissuasif » qu’établissait encore dans ces années 1945-1965 la persistance de l’usage traditionnel, au sein de l’appareil militaire, policier et judiciaire, d’un très important degré de violence légale. La remise en cause de cette stratégie immémoriale, opposant à la brutalité criminelle le déploiement d’une violence étatique équivalente – voire supérieure – avait pourtant commencé dans l’immédiat avant-guerre, avec la suppression de la déportation aux bagnes (1938) et la fermeture des colonies pénitentiaires pour mineurs (1939). Mais le regain de brutalité général engendré par le second conflit mondial puis les guerres coloniales vint ensuite ralentir pour une vingtaine d’années cette évolution de fond. Il fallut donc attendre le tournant des années 1960-1970 pour que l’action de juristes comme Robert Badinter ou de philosophes comme Michel Foucault (notamment via son fameux Surveiller et Punir, paru en 1975) vienne définitivement délégitimer le droit que s’arrogeait encore l’État de violenter les corps. On vit alors successivement disparaitre la peine de mort (1981) et les Quartiers de Haute Sécurité (1982), tandis que peu à peu la sévérité – et même la simple application – des peines carcérales prononcées par la justice pénale allait en décroissant.

    On pourrait toutefois, à ce propos, discuter la valeur dissuasive effective que pouvait avoir cette violence « officielle », notamment dans le cas emblématique de la peine de mort. C’est précisément un des angles d’attaque qu’utilisèrent ses opposants, et c’est d’ailleurs une critique parfaitement fondée. Mais ce n’est pas précisément notre sujet. Ce qui nous intéresse, c’est la valeur coercitive que pouvait entretenir une telle brutalité. Ce que provoque inévitablement en retour la réduction de la contrainte physique des criminels, par le jeu des remises de peine, des libérations anticipées, et des mesures alternatives à l’emprisonnement, c’est bien en effet une certaine forme de libération de leur violence dans l’espace public. Nous le voyons assez clairement dans le problème de plus en plus préoccupant de la récidive, chez des individus que le système n’éloigne plus désormais radicalement de la société par la mort, la relégation ou l’enfermement. Le même phénomène de libération de violence, d’ailleurs, s’est développé d’une façon très significative durant la même période en matière de gestion de l’ordre public. Depuis mai 1968, suivant un revirement radical par rapport aux périodes antérieures, la doctrine officielle vise ainsi désormais à épargner avant tout les vies des manifestants, y compris au prix d’une mise en danger des forces de l’ordre et d’une augmentation conséquente des dégradations commises sur la voie publique. Les rares morts survenues depuis lors de manifestations, de Malik Oussekine à Rémi Fraisse, ont donc été considérées par les autorités elles-mêmes non plus comme le résultat accidentel et inévitable de heurts plus ou moins délibérément provoqués, mais comme des drames inacceptables, aboutissant quasi-systématiquement à la condamnation – au moins morale – des forces de l’ordre et à leur paralysie progressive. Pour caricaturer à dessein, il ne serait plus venu l’idée à personne, même dans les esprits les plus réactionnaires de la Préfecture de Police, de traiter les plus violentes des actions des gilets jaunes en 2018 comme l’avait été une soixantaine d’années plus tôt la manifestation – pourtant pacifique – des Pieds Noirs d’Alger sur la rue d’Isly… Et gageons en retour que le saccage de l’Arc de Triomphe aurait certainement été évité si les CRS avaient ouvert le feu à l’arme automatique sur le rond-point de l’Etoile… L’affaiblissement (relatif, car la violence non létale reste encore largement employée) de la brutalité policière a donc inévitablement laissé davantage de champ à l’exercice de la violence des casseurs de tous bords. Nous l’avons vu clairement en 2016 lorsqu’une voiture de policiers isolée en marge d’une manifestation parisienne put impunément être caillassée puis incendiée devant les caméras sans qu’aucun des fonctionnaires à bord ne fasse usage de son arme de service, l’un d’eux ayant même été depuis décoré précisément pour la grande retenue dont il avait fait preuve tandis qu’un des casseurs s’en prenait physiquement à lui. Les agresseurs identifiés se virent certes sanctionnés par la suite, mais leur agressivité avait néanmoins pu se déployer sur le moment sans aucune entrave…

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    Le 18 mai 2016, une voiture de police est incendiée par des manifestants quai de Valmy à Paris. SIPA. AP21899220_000001

    Déchristianisation et exposition permanente de la violence

    A ce point de mon argumentaire, avant d’être accusé de crypto-fascisme, je tiens à préciser les choses : mon propos n’est pas ici de déplorer un quelconque laxisme, de faire l’apologie de la violence d’État, de demander le retour de la guillotine sur la place publique et des parachutistes dans les rues. Je tiens seulement à mettre (ou remettre, plus exactement) la société face à sa responsabilité : si elle choisit (pour toutes sortes de raisons morales) de renoncer à l’usage de la violence légale, elle doit assumer en retour de se trouver confrontée à une plus grande intensité de violence illégale… Pour reprendre un vieil adage, il est vain de déplorer les effets dont on chérit les causes…

    Mais j’avais évoqué deux explications à l’accroissement de la violence dans notre pays. Et de fait, une autre voie d’opposition que la permanente concurrence de brutalité entre les autorités d’un côté, les criminels et les casseurs de l’autre, existait jusqu’à une période récente dans notre tradition culturelle. Elle était vieille de deux mille ans, et depuis ses origines elle avait perpétuellement combattu (avec plus ou moins de conviction selon les époques, c’est vrai) le principe même de la violence. Le christianisme, car c’est bien de lui qu’il s’agit, avait ainsi proposé une réponse en retour basée non plus sur une brutalité équivalente, mais sur son contraire absolu : l’Amour. C’est d’ailleurs cette longue tradition de miséricorde et de charité – au sens étymologique – qui triomphe aujourd’hui dans le discours du pape François, mais son écho n’est plus que marginal, tant la déchristianisation de nos sociétés est désormais avancée. Ce message a néanmoins très largement précédé le pontificat actuel (il est directement issu des textes évangéliques) et il a d’ailleurs été relativement dominant dans l’Église chaque fois que celle-ci n’a pas eu partie liée – directement ou pas – avec le pouvoir temporel. Il a ainsi longtemps imprégné la société occidentale d’une très forte condamnation morale de la violence qui aboutissait, jusqu’à l’époque contemporaine, à une censure de fait de ses représentations littéraires et audiovisuelles. Et ce n’est donc qu’à partir de l’effondrement brutal de l’emprise chrétienne sur les consciences, au décours des années 1960, que la violence a pu se rendre visible, avant même de pouvoir devenir omniprésente. Les descriptions des horreurs des combats de 14-18 sont ainsi bien moins crues dans les Orages d’Acier de Jünger (pourtant acteur des faits) que dans Au Revoir Là-Haut de Lemaitre. De même, la vision donnée du Débarquement sur la plage d’Omaha dans Le Jour le Plus Long de Zanuck est infiniment plus édulcorée que celle qu’offrit Spielberg avec Il Faut Sauver le Soldat Ryan, bien que la familiarité des spectateurs avec les scènes de guerre fût indiscutablement bien plus grande en 1962 qu’en 1998. Ce carcan moral fondé sur les valeurs chrétiennes – qui se traduisait par une censure de fait – était plus fort encore dans les publications et émissions destinées à la jeunesse, qui devaient impérativement présenter un univers tout en douceur et en politesse. Ceux qui comme moi ont grandi dans les années 1970 se souviennent ainsi du choc symbolique que représenta l’arrivée sur nos écrans de Goldorak, après le long règne de Nounours et du Manège Enchanté. Le succès fut énorme, car la violence, comme le fascisme, est fascinante… Mais les conséquences ne le furent pas moins: désormais, partout, dans la littérature comme au cinéma, à la télévision et bientôt sur internet, la brutalité ne serait plus censurée mais exhibée à tous sous des jours de plus en plus complaisants en une permanente surenchère, de l’Inspecteur Harry jusqu’à Kill Bill… Là encore, mon propos n’est pas de juger ni de déplorer : j’aime tout autant Clint Eastwood que Quentin Tarantino, et il ne viendrait plus à l’esprit de personne, désormais, de sacrifier le réalisme à la morale. Mais qu’une trace de cette exposition permanente puisse ensuite s’imprimer dans les esprits et dans les comportements – en particulier des plus jeunes – me semble une évidence…

    Au mitan des années 60, donc, un nouveau monde émergea, tournant le dos à la fois à l’autoritarisme brutal des pouvoirs anciens et à la morale religieuse traditionnelle. C’est en 1964-1966 que Guillaume Cuchet fait débuter notre sortie du christianisme, et c’est en 1968 que commença l’effondrement de l’ordre gaullo-républicain. Nous autres, désormais, vivons sur une société issue de ces deux bouleversements gigantesques. L’explosion de violence à laquelle nous sommes confrontés, quoi qu’on en dise, est le prix à payer pour cela…

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (147)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : "Avec Clemenceau" : évident, mais pas facile (III)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    ICarte de voeux de l'époque de la Guerre.

     

    De "La pluie de sang", débuts du chapitre IX, pages 233 à 243 (troisième et dernière partie, pages 240/241/242/243) :

    "...Pendant un mois environ, les paris furent ouverts, à l'Action française, sur la question de savoir si Clemenceau prendrait des mesures contre Caillaux, ou n'en prendrait pas.
    C'était, en effet, la pierre de touche de son énergie politique. Caillaux, c'était le réduit allemand de Paris, et tant que Caillaux ne serait pas déféré au conseil de guerre, l'Allemagne continuerait à se croire et à se dire maîtresse de la situation, en dépit de sa défaite initiale, vieille déjà de trois années.
    Mais, d'autre part, Caillaux c'était le bloc de gauche, jadis cimenté par Clemenceau.
    Caillaux, c'était la nouvelle République, celle des grandes affaires, de la vente du sous-sol normand aux Boches, de Diélette, ce Gibraltar français; c'était la République tout court, l'impôt sur le revenu, le sourire à Berlin, l'anticléricalisme, les loges, "La Dépêche de Toulouse", l'enseignement laïque et kantien.
    Les caillautistes et les malvystes se répétaient ces litanies du matin au soir.
    Enfin, qui donc avait dénoncé Caillaux, pour la première fois, comme un agent boche, au moment de l'assassinat de Calmette, si ce n'est l'Action française, "la pire réaction" ?
    Pour se représenter l'esprit des gens de gauche à ce moment-là, il faut se rappeler le mot de l'ex-député socialiste Rouanet, rédacteur à "L'Humanité", cité par plusieurs de mes confrères. Comme on colportait au Palais-Bourbon deux nouvelles, également fausses : celle de mon arrestation et celle de la prise d'Oulchy-le-Château, Rouanet s'écria : "Je serais très content de la prise d'Oulchy, mais je préfèrerais encore, à choisir, que la nouvelle exacte fût l'arrestation de Daudet !"
    Le mardi 11 décembre 1917, le président Deschanel transmettait à la Chambre (sur inculpation du gouverneur militaire de Paris, général Dubail) une demande de levée de l'immunité parlementaire de Joseph Caillaux.
    Le lundi 14 janvier 1918, Caillaux était arrêté à son domicile, rue Alphonse-de-Neuville.
    Clemenceau avait coupé les ponts et préféré la Patrie à la République.
    Cependant, comme l'appétit vient en mangeant, on se demanda pourquoi on avait attendu pendant un mois après la levée d'immunité pour arrêter Caillaux (c'est-à-dire pour le mettre hors d'état de nuire) et pourquoi Malvy n'était pas arrêté.
    Car la fait de s'envoyer soi-même en Haute-Cour (quand on ne peut plus faire autrement) ne préjuge pas (et on le vit bien par la suite) de l'innocence d'un inculpé.
    Pour tardives et incomplètes que furent ces mesures de salut public, elles n'en soulevèrent pas moins, à l'arrière comme aux armées, une joie active, une satisfaction débordante.
    Nous étions aux premières loges pour le constater.
    Paris, la France entière s'accordaient à reconnaître que l'Action française avait eu raison et, par une magnifique anticipation, appelaient déjà Clemenceau le Père la Victoire. On s'embrassait dans les tranchées, comme on se félicitait dans les rues.
    Chacun sentait que, maintenant, les choses allaient marcher rondement, qu'il y aurait encore quelques coups dur, mais que les succès militaires serviraient enfin à quelque chose, alors que jusque là, depuis Verdun, ils n'avaient servi à rien.
    Encore Verdun avait-il été un triomphe purement défensif, et cruellement acheté.
    Je demeure tout à fait convaincu que si, un mois après, justice capitale avait été faite, nous n'aurions pas connu les deux terribles alertes du 21 mars et du 27 mai 1918, et que les gouvernants allemands, comme leurs généraux, eussent commencé illico les démarches en vue de la paix.
    La lecture des Mémoires allemands (notamment de ceux de Ludendorff et du Kronprinz) a confirmé en moi cette opinion.
    Le pivot de la résistance boche, depuis 1915, c'était Caillaux, flanqué de Malvy : "Tant qu'ils sont là (songeait l'ennemi) il demeure pour nous une chance sérieuse."
    Qu'on imagine ce qu'avait dû - pour les Allemands - représenter la double disgrâce de ce Nivelle, qui leur avait fait si peur, et de Mangin, dont le nom seul mettait en fuite la garde prussienne !
    Les grands raids des gothas sur Paris, en janvier, février et mars 1918 (d'une redoutable efficacité) firent comprendre à tous qu'il n'était que temps d'avoir une volonté patriotique, au lieu de larves et d'un traître, au sommet du gouvernement.
    Le 12 mars, le ministère de la Guerre fut littéralement criblé par des éclats des torpilles colossales, que ces animaux projetaient sur Paris.
    Cette même nuit, ma femme était remontée de la cave, où toute la maison était réfugiée (au milieu de bombardements et de contre-bombardements assourdissants) juste à temps pour mettre au monde une ravissante petite fille
    (Claire, troisième et dernier enfant des Daudet, après Philippe et François, ndlr).
    Notre cher ami, le docteur Bouffe de Saint-Blaise, était venu chez nous sous les éclatements, et sa voiture avait failli chavirer dans un trou de bombe.
    Or, le fait que Clemenceau était là, et un peu là (non plus Painlevé, ni Ribot, ni Briand, ni Viviani, ni Malvy), et que Caillaux était à l'ombre, rendait ces épreuves légères.
    Elles coutèrent toutefois la vie à de nombreux imprudents qui, à l'imitation de Maurras, continuaient à circuler dans Paris, pendant les raids d'avions, en dépit de l'avertissement lugubre des sirènes et des chutes de bolides enflammés.
    Rue Bolivar, à la station du métro, la foule se pressa de telle façon, sous l'empire de la panique, contre une porte fausse que celle-ci céda.
    Elle donnait sur un puisard de trente mètres de profondeur, où plus de quarante personnes tombèrent pêle-mêle et périrent écrasées et étouffées..."

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    Vendredi 8 Novembre à 19h00l'Action française Toulouse vous convie à son cercle animé par Edouard Emery dont le thème sera "les conséquences du Brexit" et la situation irlandaise.

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    Le Samedi 9 Novembre à 15h00, l'Action française Bordeaux recevra, en son Cercle Jean-Baptiste Lynch, Françis Venciton pour une conférence sur "la contre-culture".

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    Le Cercle Gustave Thibon se dote enfin d’un local à Vichy et vous invite à la conférence inaugurale qui aura lieu le Samedi 9 Novembre à 17h00.


    Au Programme:
    – Présentation de notre association.
    – Conférence de Beatrice Bourges, porte-parole du Printemps Français et du Collectif pour l’enfant : “Quels enjeux pour l’avenir”.

    Renseignement : cerclegustavethibon@gmail.com

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    Lundi 11 Novembre, l'Action française Bordeaux rendra hommage à tous ceux qui se sont sacrifiés pour la France.

    Plus d'informations en message privé.

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    Lundi 11 Novembre, l'Action Française Toulouse rendra hommage aux soldats morts pour la France afin de ne jamais oublier ceux qui ont combattu pour que notre patrie reste libre.

    Plus d'informations sur la commémoration : e-mail (toulouse@actionfrancaise.net) ou MP !

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    Lundi 11 Novembre dès 18h30, place Carnot, l'Action française Lyon au coté de leurs amis serbes vous attendent nombreux afin de célébrer l'amitié franco-serbe en commémorant nos ancètres lors de l'hommage aux morts de 14-18.

    A cette occasion, une messe, un souvenir du poilu (rassemblement avec flambeaux) et un banquet (PAF : 10 ) auront lieu.

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    Le 11 Novembre est traditionnellement la date d’une double commémoration pour l’Action française.

    D’une part, elle marque le souvenir de l’armistice du 11 novembre 1918 et des camelots tombés au champ d’honneur lors de la Grande Guerre.

    D’autre part, elle est l’occasion d’un hommage aux lycéens et aux étudiants du 11 novembre 1940 qui défièrent l’envahisseur allemand en défilant malgré l’interdit de célébrer la victoire de 1918.

    Entrainés par la Corpo de Droit (alors sous influence royaliste), plusieurs milliers de manifestants (parmi lesquels se trouvaient Alain Griotteray ou Roger Nimier) marchèrent sur la place de l’Étoile, convergeant vers la tombe du Soldat Inconnu. 155 d’entre eux furent incarcérés.

    Ce Lundi 11 Novembre, la Fédération d’Ile de France de l’Action française invite les Parisiens à se rassembler à 19h30 devant la plaque commémorative située en haut des Champs-Élysées (côté pair) pour célébrer la mémoire de ces premiers résistants.

    La voix des anciens, la voie de la résistance !

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    Lundi 11 Novembre à 20h00, l'Action Française Clermont Ferrand rendra hommage à tous ceux qui sont tombés pour préserver notre France.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Pensée Chrétienne" animé par Christophe Bertin le Mardi 12 Novembre à 20h00. 

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    Mercredi 13 Novembre à 20h00, l'Action française Toulon accueillera Julien Langella pour une conférence à laquelle il présentera son ouvrage " Catholiques et Identitaires".

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    Ce Jeudi 14 Novembre de 19h00 à 21h00, conférence-débat de Martial Bild, avec la participation d'Anne Brassié, sur le thème "Information et liberté d'expression" à la salle Porquerolles, Maison de la Méditerranée, rue du Commandant Infernet à Toulon.

    Entrée libre avec apéritif d'accueil.

    Martial Bild et Anne Brassié auront le plus grand plaisir de vous compter parmi eux à cette occasion et comptent sur votre présence.

    Merci d'avertir de votre présence par retour de ce courriel à l'adresse developpement@tvlibertes.com ou au 06 29 25 40 85.

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    Vendredi 15 Novembre à 19h00, la Fédération Royaliste du Maine et de l'Anjou, la Restauration Nationale et l'Action française du Maine et de l'Anjou vous convient au diner-débat avec Phillippe Mesnard (Journaliste, Rédacteur en chef de Politique Magazine) dont le thème sera "la République française : Vers un Etat totalitaire".

    Un pot de l'amitié sera servi à 19h00.

    La conférence débutera à 19h45, elle sera suivie d'un débat, auquel succèdera le diner. Respect de l'horaire recommandé !

    PAF : 18€ (adultes), 9€ (étudiants, ecclésiastiques, chomeurs)

    Vous etes donc attendus, le plus nombreux possible, à la Salle socio-culturelle de COSSE-EN-CHAMPAGNE (53340).

    La salle socio-culturelle est située à la sortie du bourg de Cossé en direction d'Avessé-Brulon, sur la droite.

    (prendre la 1ère ruelle à droite après la place située devant l'école - pancartes "Pont muletier", "chemin de la Ragottière").

    Courriel : xavier.d-albaret@orange.fr

    Tel : 02.43.98.43.44/06.25.75.26.90

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    Ce Vendredi 15 Novembre à 19h30, l'Action française Compiègne vous convie à son cercle dont le thème sera "nationalisme et monarchie".

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    Jeudi 21 Novembre à 19h45, l'Action française Lyon et le Cercle de Flore de Lyon vous invitent à leur diner conférence, avec Nikolas Mirkovic, cofondateur de l’association Solidarité Kosovo et auteur de la BD « Bienvenue au Kosovo », œuvre engagée à travers laquelle il continue de dénoncer l’imposture des mensonges occidentaux et éclabousse la version officielle de la guerre du Kosovo.

    Inscription obligatoire avant le Mardi 19 novembre

    PAF : 30€ adhérents/ 35€ sympathisants

    Renseignement : contact@cercledeflorelyon.fr

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    Vendredi 22 Novembre à 19h30, l'Action française Strasbourg vous invite à son cercle dont le thème sera "Le nationalisme intégral" animé par un militant d'Action française, diplômé en histoire.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Le droit naturel" le Samedi 23 Novembre à 16h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son
  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    Lundi 11 Novembre, l'Action française Bordeaux rendra hommage à tous ceux qui se sont sacrifiés pour la France.

    Plus d'informations en message privé.

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    Lundi 11 Novembre, l'Action Française Toulouse rendra hommage aux soldats morts pour la France afin de ne jamais oublier ceux qui ont combattu pour que notre patrie reste libre.

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    Lundi 11 Novembre dès 18h30, place Carnot, l'Action française Lyon au coté de leurs amis serbes vous attendent nombreux afin de célébrer l'amitié franco-serbe en commémorant nos ancètres lors de l'hommage aux morts de 14-18.

    A cette occasion, une messe, un souvenir du poilu (rassemblement avec flambeaux) et un banquet (PAF : 10 ) auront lieu.

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    Le 11 Novembre est traditionnellement la date d’une double commémoration pour l’Action française.

    D’une part, elle marque le souvenir de l’armistice du 11 novembre 1918 et des camelots tombés au champ d’honneur lors de la Grande Guerre.

    D’autre part, elle est l’occasion d’un hommage aux lycéens et aux étudiants du 11 novembre 1940 qui défièrent l’envahisseur allemand en défilant malgré l’interdit de célébrer la victoire de 1918.

    Entrainés par la Corpo de Droit (alors sous influence royaliste), plusieurs milliers de manifestants (parmi lesquels se trouvaient Alain Griotteray ou Roger Nimier) marchèrent sur la place de l’Étoile, convergeant vers la tombe du Soldat Inconnu. 155 d’entre eux furent incarcérés.

    Ce Lundi 11 Novembre, la Fédération d’Ile de France de l’Action française invite les Parisiens à se rassembler à 19h30 devant la plaque commémorative située en haut des Champs-Élysées (côté pair) pour célébrer la mémoire de ces premiers résistants.

    La voix des anciens, la voie de la résistance !

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    Lundi 11 Novembre à 20h00, l'Action Française Clermont Ferrand rendra hommage à tous ceux qui sont tombés pour préserver notre France.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Pensée Chrétienne" animé par Christophe Bertin le Mardi 12 Novembre à 20h00. 

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    Mardi 12 Novembre à 20h, l'Action française Versailles vous convie à son Cercle Pierre Boutang dont le thème sera "le nationalisme intégral" animé par un militant.

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    Mercredi 13 Novembre à 20h00, l'Action française Toulon accueillera Julien Langella pour une conférence à laquelle il présentera son ouvrage " Catholiques et Identitaires".

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    Ce Jeudi 14 Novembre de 19h00 à 21h00, conférence-débat de Martial Bild, avec la participation d'Anne Brassié, sur le thème "Information et liberté d'expression" à la salle Porquerolles, Maison de la Méditerranée, rue du Commandant Infernet à Toulon.

    Entrée libre avec apéritif d'accueil.

    Martial Bild et Anne Brassié auront le plus grand plaisir de vous compter parmi eux à cette occasion et comptent sur votre présence.

    Merci d'avertir de votre présence par retour de ce courriel à l'adresse developpement@tvlibertes.com ou au 06 29 25 40 85.

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    Vendredi 15 Novembre à 19h00, la Fédération Royaliste du Maine et de l'Anjou, la Restauration Nationale et l'Action française du Maine et de l'Anjou vous convient au diner-débat avec Phillippe Mesnard (Journaliste, Rédacteur en chef de Politique Magazine) dont le thème sera "la République française : Vers un Etat totalitaire".

    Un pot de l'amitié sera servi à 19h00.

    La conférence débutera à 19h45, elle sera suivie d'un débat, auquel succèdera le diner. Respect de l'horaire recommandé !

    PAF : 18€ (adultes), 9€ (étudiants, ecclésiastiques, chomeurs)

    Vous etes donc attendus, le plus nombreux possible, à la Salle socio-culturelle de COSSE-EN-CHAMPAGNE (53340).

    La salle socio-culturelle est située à la sortie du bourg de Cossé en direction d'Avessé-Brulon, sur la droite.

    (prendre la 1ère ruelle à droite après la place située devant l'école - pancartes "Pont muletier", "chemin de la Ragottière").

    Courriel : xavier.d-albaret@orange.fr

    Tel : 02.43.98.43.44/06.25.75.26.90

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    Ce Vendredi 15 Novembre à 19h30, l'Action française Compiègne vous convie à son cercle dont le thème sera "nationalisme et monarchie".

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    Jeudi 21 Novembre à 19h45, l'Action française Lyon et le Cercle de Flore de Lyon vous invitent à leur diner conférence, avec Nikolas Mirkovic, cofondateur de l’association Solidarité Kosovo et auteur de la BD « Bienvenue au Kosovo », œuvre engagée à travers laquelle il continue de dénoncer l’imposture des mensonges occidentaux et éclabousse la version officielle de la guerre du Kosovo.

    Inscription obligatoire avant le Mardi 19 novembre

    PAF : 30€ adhérents/ 35€ sympathisants

    Renseignement : contact@cercledeflorelyon.fr

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    Vendredi 22 Novembre à 19h30, l'Action française Strasbourg vous invite à son cercle dont le thème sera "Le nationalisme intégral" animé par un militant d'Action française, diplômé en histoire.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Le droit naturel" le Samedi 23 Novembre à 16h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" le Mardi 3 Decembre à 20h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Saint-Martin de Tours, évangélisateur de la Gaule" le Mardi 17 Decembre à 20h00.

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    LE VALOIS MONARCHIQUE
    Association loi de 1901

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  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    Honneur à tous les soldats de la Première Guerre Mondiale morts pour que la France reste la France.

    Il se sont battus pour la défendre, nous nous battrons pour la reprendre !

    Partout aujourd'hui nos militants leur rendent hommage.

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    Lundi 11 Novembre, l'Action française Bordeaux rendra hommage à tous ceux qui se sont sacrifiés pour la France.

    Plus d'informations en message privé.

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    Lundi 11 Novembre, l'Action Française Toulouse rendra hommage aux soldats morts pour la France afin de ne jamais oublier ceux qui ont combattu pour que notre patrie reste libre.

    Plus d'informations sur la commémoration : e-mail (toulouse@actionfrancaise.net) ou MP !

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    Lundi 11 Novembre dès 18h30, place Carnot, l'Action française Lyon au coté de leurs amis serbes vous attendent nombreux afin de célébrer l'amitié franco-serbe en commémorant nos ancètres lors de l'hommage aux morts de 14-18.

    A cette occasion, une messe, un souvenir du poilu (rassemblement avec flambeaux) et un banquet (PAF : 10 ) auront lieu.

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    Le 11 Novembre est traditionnellement la date d’une double commémoration pour l’Action française.

    D’une part, elle marque le souvenir de l’armistice du 11 novembre 1918 et des camelots tombés au champ d’honneur lors de la Grande Guerre.

    D’autre part, elle est l’occasion d’un hommage aux lycéens et aux étudiants du 11 novembre 1940 qui défièrent l’envahisseur allemand en défilant malgré l’interdit de célébrer la victoire de 1918.

    Entrainés par la Corpo de Droit (alors sous influence royaliste), plusieurs milliers de manifestants (parmi lesquels se trouvaient Alain Griotteray ou Roger Nimier) marchèrent sur la place de l’Étoile, convergeant vers la tombe du Soldat Inconnu. 155 d’entre eux furent incarcérés.

    Ce Lundi 11 Novembre, la Fédération d’Ile de France de l’Action française invite les Parisiens à se rassembler à 19h30 devant la plaque commémorative située en haut des Champs-Élysées (côté pair) pour célébrer la mémoire de ces premiers résistants.

    La voix des anciens, la voie de la résistance !

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    Lundi 11 Novembre à 20h00, l'Action Française Clermont Ferrand rendra hommage à tous ceux qui sont tombés pour préserver notre France.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Pensée Chrétienne" animé par Christophe Bertin le Mardi 12 Novembre à 20h00. 

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    Mardi 12 Novembre à 20h, l'Action française Versailles vous convie à son Cercle Pierre Boutang dont le thème sera "le nationalisme intégral" animé par un militant.

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    Mercredi 13 Novembre à 19h30, l'Action française Bordeaux vous convie à son Cercle Léon de Montesquiou dont le thème sera "la notion de compromis nationaliste".

    Nos réunions sont ouvertes à toutes et à tous.

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    Mercredi 13 Novembre à 20h00, l'Action française Toulon accueillera Julien Langella pour une conférence à laquelle il présentera son ouvrage " Catholiques et Identitaires".

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    Ce Jeudi 14 Novembre de 19h00 à 21h00, conférence-débat de Martial Bild, avec la participation d'Anne Brassié, sur le thème "Information et liberté d'expression" à la salle Porquerolles, Maison de la Méditerranée, rue du Commandant Infernet à Toulon.

    Entrée libre avec apéritif d'accueil.

    Martial Bild et Anne Brassié auront le plus grand plaisir de vous compter parmi eux à cette occasion et comptent sur votre présence.

    Merci d'avertir de votre présence par retour de ce courriel à l'adresse developpement@tvlibertes.com ou au 06 29 25 40 85.

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    Vendredi 15 Novembre à 19h00, la Fédération Royaliste du Maine et de l'Anjou, la Restauration Nationale et l'Action française du Maine et de l'Anjou vous convient au diner-débat avec Phillippe Mesnard (Journaliste, Rédacteur en chef de Politique Magazine) dont le thème sera "la République française : Vers un Etat totalitaire".

    Un pot de l'amitié sera servi à 19h00.

    La conférence débutera à 19h45, elle sera suivie d'un débat, auquel succèdera le diner. Respect de l'horaire recommandé !

    PAF : 18€ (adultes), 9€ (étudiants, ecclésiastiques, chomeurs)

    Vous etes donc attendus, le plus nombreux possible, à la Salle socio-culturelle de COSSE-EN-CHAMPAGNE (53340).

    La salle socio-culturelle est située à la sortie du bourg de Cossé en direction d'Avessé-Brulon, sur la droite.

    (prendre la 1ère ruelle à droite après la place située devant l'école - pancartes "Pont muletier", "chemin de la Ragottière").

    Courriel : xavier.d-albaret@orange.fr

    Tel : 02.43.98.43.44/06.25.75.26.90

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    Ce Vendredi 15 Novembre à 19h30, l'Action française Compiègne vous convie à son cercle dont le thème sera "nationalisme et monarchie".

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    Jeudi 21 Novembre à 19h45, l'Action française Lyon et le Cercle de Flore de Lyon vous invitent à leur diner conférence, avec Nikolas Mirkovic, cofondateur de l’association Solidarité Kosovo et auteur de la BD « Bienvenue au Kosovo », œuvre engagée à travers laquelle il continue de dénoncer l’imposture des mensonges occidentaux et éclabousse la version officielle de la guerre du Kosovo.

    Inscription obligatoire avant le Mardi 19 novembre

    PAF : 30€ adhérents/ 35€ sympathisants

    Renseignement : contact@cercledeflorelyon.fr

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    Vendredi 22 Novembre à 19h30, l'Action française Strasbourg vous invite à son cercle dont le thème sera "Le nationalisme intégral" animé par un militant d'Action française, diplômé en histoire.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "Le droit naturel" le Samedi 23 Novembre à 16h00.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" le Mardi 3 Decembre à 20h00.
  • Vacances marseillaises

     

    En deux mots.jpgOn peut dire de Marseille, sans exagération, qu'elle est une capitale en même temps de l'enracinement et de la diversité. Peut-être est-ce là la raison du choix du couple Macron.

    Ce double caractère de la Cité Phocéenne n'est pas nouveau. Il parcourt les siècles et même - au minimum - deux millénaires.

    Maurras, parmi d'autres, comme Pagnol, a écrit de fort belles pages sur Marseille. On en trouvera trace dans ses Œuvres Capitales  (« Marseille en Provence* »). Nos lecteurs, s'ils ne les connaissent pas, pourront s'y reporter, et ce serait tout bénéfice pour les Macron que de les lire. 

    Du côté des racines, Maurras, quant à lui, les affirme montagnardes : « Peu ou prou, nous sommes tous Gavots ». Selon lui, « la montagne est mère des hommes » et les plus anciennes familles marseillaises, il est vrai, en sont issues. D'où le solide fond de traditions populaires qui perdure à Marseille. Malgré tout, car, ouverte sur la mer et le monde, Marseille, avec ses navigateurs, ses marins et ses commerçants, partis au loin, avec ses arrivants de tous les coins du monde, a toujours été ouverte à la diversité. Elle en est aujourd'hui envahie - ce qui est bien différent - au point d'être devenue méconnaissable pour ses plus anciens habitants.

    On a surabondamment rappelé dans les milieux d'Action française, le jugement de Madame de Sévigné sur Marseille, parce que Bainville aimait à le citer, à le dire et redire à ses amis et admirateurs marseillais : « L’air, en gros, y est un peu scélérat ». A cet égard, il est patent que les choses n'ont guère changé, démentant ceux qui ne croient pas, en Histoire, aux permanences. 

    collage-macron-la-buzine-exclusif.jpgEmmanuel et Brigitte Macron, aux premières heures de leur séjour, se sont rendus au château de la Buzine. C'est le Château de ma mère, dont Marcel Pagnol a parlé en termes si délicats, souvent émouvants, toujours très vivants, en homme de théâtre et de cinéma qu'il fut toujours**. Et Pagnol, c'est, par excellence, un écrivain, un mémorialiste, un dramaturge, un cinéaste, et même, tel Virgile dont il a traduit, en vers, les Bucoliques, un poète des racines et des traditions populaires. Celles d'un peuple provençal, marseillais souvent, qui, aujourd'hui, n'existe plus. C'est miracle qu'il en subsiste encore nombre de traces, dans le magma diversitaire de la nouvelle démographie marseillaise et au-delà.

    Mais aucune société humaine ne subsiste longtemps sans enracinement, sans conscience de son identité, sans le sentiment de former une communauté, de vivre un même destin, de participer d'une identique appartenance. L'idéologie dite diversitaire, multiculturaliste, multiethnique, se casse les dents sur ce besoin profond, anthropologique, ontologique. Simone Weil a écrit que ce besoin est, pour l'homme, le premier et le plus important de tous. 

    Ainsi les sociétés qui ont perdu leurs racines propres, leurs traditions anciennes, ont tôt fait d'en reconstituer ou de s'en laisser imposer de nouvelles, comme c'est le cas de Marseille, qui s'islamise, se recommunautarise à vitesse grand V.

    Le Marseille que visitent les Macron, n'est plus celui de Pagnol que pour une fraction de ses habitants. Le château de la Buzine est un musée, le bar de la Marine est toujours là, vivant, comme d'autres institutions du même type, comme nombre de traditions, mais un autre Marseille lui fait face, fait ses courses au Marché Soleil, ou habite dans ces Cités impénétrables, presque intégralement islamisées, à la fois radicalisées et mafieuses, qui sont un mixte d'Islam radicalisé et de trafic de drogue - leur économie non pas du tout secrète, mais souterraine.

    Si Emmanuel Macron s'imagine que ces deux mondes pourront coexister toujours, ou même longtemps, nous pas,

    Nous n'ignorons pas que, si dans la communauté issue de l'immigration, de nombreux musulmans, qui y sont largement majoritaires, se sont, pour le meilleur et pour le pire, plus ou moins intégrés à ce qu'il nous reste de mœurs et de traditions indigènes, ils ne sont pas les plus voyants, ni les plus actifs, ni les plus décidés. A Marseille comme ailleurs, on a fait la fête les soirs d'attentats, dans certains quartiers ...

    De l'autre côté, celui des Marseillais de souche - plus ou moins lointaine - la colère gronde, s'amplifie ...

    Telle est - à trop grands traits - la situation de la métropole marseillaise où le Chef de l'Etat et son épouse auront passé leurs premières vacances présidentielles. Qui sait, s'il y en a, de quoi seront faites les prochaines ?

    Ces simples aperçus montrent tout de même les limites de la pensée complexe selon Macron. Les limites du désormais fameux en même temps

    Toutes les conciliations ne sont pas possibles ni souhaitables. Arrive l’heure des affrontements, des choix, que les lourdes nécessités, les situations tragiques, finissent par imposer à qui n'a pas voulu ou n'a pas eu le courage de les décider à temps par la réflexion et l'expérience. •

    Marseille en Provence, Suite provençale, Œuvres capitales, tome IV, Flammarion, 1954 

    ** Souvenirs d'enfance : La Gloire de mon père (1957) - Le Château de ma mère (1958) - Le Temps des secrets (1960) - Monte-Carlo, Pastorelly

  • SPORT • Foot des nations : 1 - Foot du fric : O

     

    David Desgouilles suit l'Euro 2016 avec passion. Comme nombre de Français. Dans cette excellente et très politique humeur, publiée sur Figarovox [8.07] il affirme la permanence des compétitions où s'affrontent les équipes nationales. En sport, comme en politique, les nations reprennent aujourd'hui la main. De fait, elles ne l'ont jamais perdue qu'en apparence. Rien ne les remplace. On nous excusera de le souligner : c'est là un raisonnement d'Action française, formulé par un certain Charles Maurras, lors des premiers jeux olympiques de l'ère moderne, tenus à Athènes, un mois d'avril de 1896 ...  LFAR

     

    559665896.pngPlus de dix-neuf millions de téléspectateurs en France hier soir pour voir la revanche de Séville! Pourquoi cet engouement ? Pourquoi les matches de club ne suscitent plus, depuis longtemps, un tel succès ? Pourquoi, comme beaucoup, je fais partie de ceux qui snobent désormais les matches de ligue des champions, y compris ceux des clubs français, alors que je n'aurais jamais loupé un match de coupe de l'UEFA il y a trente ans et que je continue à regarder les compétitions entre les nations ?

    Tout a basculé en décembre 1995, quand la Cour de justice de Luxembourg décida de supprimer le caractère national des équipes européennes de club. Ce fut le célèbre - mais funeste - arrêt Bosman. Depuis, l'argent est allé à l'argent. Le football était déjà un business, mais encadré. Comme d'habitude les institutions européennes ont fait sauter les cadres. Il n'est pas étonnant que le football des nations devienne alors une valeur refuge pour les peuples, qui ont de plus en plus de mal à s'identifier aux équipes de « galactiques » bâties à coups de milliards. Certes - ne soyons pas naïfs - les sélectionnés ne jouent pas gratuitement pour leurs équipes nationales. Mais il n'empêche, le championnat d'Europe des Nations ou la Coupe du monde offrent ce supplément d'âme qu'on ne retrouve guère dans la ligue des champions. Parce qu'il y a des peuples. Parce qu'il y a des nations. Et que les peuples s'identifient à l'équipe de leur nation.

    L'Islande, ce peuple de trois-cent-mille habitants a ainsi envoyé un dixième de sa population en France. Un dixième ! Ce foot des nations rejoint en quelque sorte notre vieille coupe de France, avec ses petits poucets qui créent la surprise et l'engouement populaire. Le Cameroun de Roger Milla, ou l'Islande de 2016, c'est un peu Calais, c'est un peu Chambéry. L'identification, le sentiment d'appartenance ne se décrètent pas. Et surtout, ils ne s'achètent pas. Voilà pourquoi le PSG de Mustapha Dahleb et de David Ginola faisait davantage rêver que celui de Zlatan. Voilà pourquoi l'arrogant Cristiano Ronaldo, pourtant déjà sevré de titres avec le Real, pleurera ou sera ivre de joie selon le résultat de dimanche, parce que, par dessus tout, il rêve d'un titre avec le Portugal, son pays. Et puisqu'on ne peut pas éviter le sujet de notre sélection désormais qualifiée pour la finale, parlons-en. Cette équipe est aimée car elle est aimable. Parce que Didier Deschamps, comme Michel Hidalgo et Aimé Jacquet naguère, a su en faire un groupe au service de l'intérêt collectif, là où Domenech lisait les communiqués d'un groupe miné par les egos. Les joueurs sont fiers de porter ce maillot, on le sent et on les aime.

    Il y a quelques années, un député européen luxembourgeois avait expliqué que l'idéal serait que, dans l'Union européenne, les équipes nationales ne soient plus composées des joueurs citoyens de leurs nations, mais des habitants européens de celles-ci. Si sa proposition avait été suivie d'effet, Griezmann aurait joué pour l'Espagne, Zlatan pour la France, Giroud et Lloris pour l'Angleterre. Heureusement, cette idée folle n'a jamais vu le jour. Qu'on le veuille ou non, les Nations d'Europe existent, et elles peuvent même exister hors des institutions européennes. Ce que le Général de Gaulle avait exprimé si bien dans sa fameuse diatribe sur Dante, Molière et le volapük intégré, le championnat d'Europe des nations de football qui s'achèvera dimanche l'a illustré de la plus belle manière. En politique comme en football, les Nations sont de retour, car les peuples le souhaitent. Daniel Cohn-Bendit, en amoureux du football mais en contempteur des peuples « irrationnels », devra bien s'y résoudre. 

    David Desgouilles           

    David Desgouilles est membre de la rédaction de Causeur. Il est l'auteur de Le bruit de la douche, une uchronie qui imagine le destin de DSK sans l'affaire du Sofitel, publiée aux éditions Michalon.

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Dans la série "Les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent" (Charles Maurras), lafautearousseau salue et applaudit des deux mains la magnifique initiative populaire qui a embrasé Lyon, ce mardi 8 décembre. Un pied de nez grandiose à ce Pays légal si triste et si moche, une vidéo superbe et un final "MERCI MARIE" : si on n'applaudissait pas là, comme dirait Bainville, il n'y aurait plus qu'à tirer l'échelle !... Lisez ce court article de Lyon.mag et, surtout, regardez ces deux minutes de vidéo : que du bonheur ! :

    Feu d’artifice sauvage à Lyon : “Les Lyonnais et la Vierge Marie se souviendront longtemps de ce 8 décembre” selon les Bad Gones

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    2. Excellente question, trouvée sur tweeter : "Pourquoi lors des manifs pro Palestine ou pour les migrants ou celles pour défendre un islamisme radical comme celle à l'initiative du CCIF il n'y a JAMAIS de Black bloc ?" N'est-ce pas, tout simplement, parce que les "Cagoules noires", ou le "Bloc noir" (pour parler français), et les défenseurs des "causes" (!) citées plus haut, ce sont... les mêmes  ?

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    3. Policier tué dans un accident à Villeneuve-d’Ascq le 6 septembre 2020 : la conductrice sans permis, alcoolisée et positive au cannabis vient déjà d’être libérée, avec juste un contrôle judiciaire ! :

    https://policeetrealites.com/2020/12/10/%f0%9f%87%ab%f0%9f%87%b7-policier-tue-dans-un-accident-a-villeneuve-dascq-le-6-septembre-2020-la-conductrice-sans-permis-alcoolisee-et-positive-au-cannabis-vient-deja-detre-libere/

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    4. Arménie : une tribune pour interpeller l'Europe : à l'initiative d'Amnésie internationale, intellectuels et artistes se mobilisent... Cette année 2020, l'action menée par la Jeunesse Arménienne de France s'ouvre d'abord par un acte politique : une Lettre ouverte à Charles Michel, Président du Conseil Européen et à Ursula Von der Leyen, Présidente de la Commission Européenne. Puis, le 26 décembre, aura lieu un grand concert caritatif en ligne, afin de récolter des fonds pour les populations sinistrées...

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    5. Le grand n'importe quoi du délirant Vikash Dhorasoo. Ou : quand le soi-disant anti-racisme rend fou ! Pour ce monsieur, le statut des Noirs dans le football équivaut à celui des esclaves : "Ce ne sont que des corps. Avant ils couraient pour éviter les coups de leurs maîtres, maintenant c'est pour éviter les tacles." La vraie question est : la déclaration de Vikash Dorasso est-elle plus ridicule qu'indécente, ou l'inverse ? Quand on sait, par exemple, que Mbappé gagne plus de 20 millions d'euros par an ! : 

    https://www.capital.fr/economie-politique/le-salaire-exorbitant-de-kylian-mbappe-au-psg-a-encore-augmente-en-2019-1337222

    De nombreux français au Smic aimeraient sûrement cet "esclavage", et rouler en voiture de luxe et avoir le train de vie de ces "esclaves" (!) et tout et tout. Décidemment, faire partie de la gauche caviar, oui, cela rend fou !  
     
     

    6. Encore un "pan sur le bec" pour l'ignorante Marlène Schiappa. Perdant une bonne occasion de se taire, elle s'est crue obligée d'affirmer, sans sourciller, sur Europe 1 : "Personne n'a jamais tué quelqu'un au nom de la laïcité.", Michel De Jaeghere répond, avec justesse : Jean de Viguerie estime à 2000 le nombre de prêtres, religieuses... tués en haine de la foi par la Révolution française entre 1792 et 1798. Parmi eux, les carmélites de Compiègne, les noyés de la Loire ou les religieuses d'Orange... Rappelons que la ville d'Orange s'est honorée en étant la première commune de France à inaugurer (en 2019) un Mémorial de la Terreur (voir notre Ephéméride du 9 juillet)...

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  • Corse - Renaissance d'une nation de Christian Mondoloni

    Christian-Mondoloni.jpgLes nationalistes français que nous sommes peuvent-ils voir dans le nationalisme corse autre chose qu’un mouvement adverse ? Le maurrassisme est, pourtant, à son origine même, une critique frontale du jacobinisme, du centralisme qui ont progressivement détruit tout le tissu des communautés historiques constitutives de notre pays.   

    Nous évoquons, ici, à travers ce qu’en dit Le blog des Poggiolais*, commune de Corse du Sud, un ouvrage qui traite de la Corse comme nation et de sa renaissance.   

    Ce n’est sans doute trahir aucun secret : Christian Mondoloni, auteur de cette étude, a milité à l’Action française, dans sa jeunesse. En Provence ; à Marseille. Pour nombre d’entre nous, il est un ami resté très proche ; et nous savons qu’il demeure imprégné de culture politique maurrassienne. Même si, ensuite, il s'est consacré à la défense de l'identité corse en tant que telle. Nous ne partageons pas tous ses points de vue. Du moins provoquent-ils notre réflexion.

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    "Corse – Renaissance d’une nation", paru aux Editions Albiana sous la plume de Christian MONDOLONI, est le livre à lire. Cette somme de 440 pages (19 euros) dresse le bilan de 250 années de présence française en Corse et insiste sur l'affrontement radical qui débute dans les années soixante-dix.  

    L'auteur est bien placé pour écrire cette histoire car il a vécu de près le mouvement nationaliste. Il commença à militer très jeune, élève au lycée St Charles de Marseille, puis à la Faculté d'Aix-en-Provence, où il se fit remarquer pour son esprit de synthèse et son sens des formules-chocs. Il fut à la base de la création des sections ARC (Action Régionaliste Corse) des Bouches-du-Rhône et fut très proche d'Edmond SIMEONI qui signe la préface de cet ouvrage. 

    Le numéro du 27 septembre 2012 de Arritti, dans l'article nécrologique de Vittoriu Sinet, rappelle, pour ceux qui l'ignoreraient, le rôle de MONDOLONI dans les années d'avant et d'après l'affaire d'Aleria (voir http://www.r-p-s.info/IMG/pdf/Arritti_2295_FG.pdf page 4). Il a été présent à tous les épisodes des luttes pour la survie de la Corse et eut même des fonctions électives dans son village d'origine.  

    Après la défaite française de 1871 devant l'Allemagne, Ernest RENAN avait écrit Finis Franciae, sentiment que certains peuvent avoir en ce début de XXIème siècle. Pour ce praticien et théoricien de l'identité corse qu'est Christian MONDOLONI, il n'y a aucune raison de dire Finis Corsicae. 

    (…) Ces propos et le contenu du livre peuvent ne pas plaire à tous et entraîneront certainement des discussions, et c'est tant mieux. Il est à noter que de nombreux documents, souvent inédits, complètent le texte de Christian MONDOLONI.  

    Une vingtaine de pages peut être lue gratuitement sur le site de l'éditeur:   

    http://www.albiana.fr/Essais-et-revues-litteraires/Corse-–-Renaissance-dune-nation.html 

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

     

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches / Défendons notre Patrimoine...

     

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    https://www.actionfrancaise.net/evenement/universite-dete-cmrds-2/

     

     

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    Samedi 26 Juin, de 10h à 16h, l'Action française Vannes organise une Journée en Hommage au chef chouan Georges Cadoudal, guillotiné le 25 Juin 1804

    Rendez vous le 26 Juin à 10h devant le Mausolée de Cadoudal, à Auray.

    Plus d'informations en MP. Venez nombreux et faites passer autour de vous !

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    Samedi 3 Juillet, à partir de 16h, comme chaque année, la fédération Rhône-Alpes de l'action française vous invite à vous réunir une dernière fois pour célébrer ensemble les feux de la Saint-Jean.

    Différents stands, camaraderie et banquet seront présents.

    https://www.helloasso.com/.../feux-de-la-saint-jean-2001...

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

     

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    • GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    Site Officiel : http://www.actionroyaliste.fr/

    Page FB : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste/

    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/user/SACRvideos/videos

     

     

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    • Les Mercredis de la NAR

     

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    Site Officiel : http://nouvelle-action-royaliste.fr/

    Page FB :

  • Argent-Dieu, Argent-Roi: les mots peuvent changer, pas la chose...

    Dans un entretien accordé au Progrès, Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, s'est exprimé sur le travail dominical. Et il ne mâche pas ses mots (il a bien raison...) :  le travail dominical c'est "le triomphe de l'Argent devenu Dieu".

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    Bain de foule pour l'évêque du Puy

                Il est normal qu'un Prince de l'Église emploie un vocabulaire religieux ("Argent-Dieu"), là où un Blog politique, comme le nôtre, emploiera plus spontanément un vocabulaire profane ("Argent-Roi"). Cette différence d’angle de vue, pour importante qu’elle soit, n’empêche pas que la conclusion soit la même. On le sait : la recherche de convergences, chaque fois qu’elles sont possibles, qu’elles sont réelles, est une règle que nous nous sommes donnée.

    Nous noterons donc avec intérêt, sur ce point précis du travail dominical, que l'analyse de Mgr Brincard et la nôtre se  rejoignent sur le fond, c'est-à-dire sur l'essentiel. Dans notre Âge de fer, les forces matérielles brutes - ce que Maurras appelait l'OR- imposent leur loi d'airain là où elles ne sont pas contenues, maintenues dans leur ordre, et dans leur sphère légitime, par des pouvoirs tirant leur(s) origine(s), et leur(s) force(s), de tout ce qui peut, justement, les contenir et les dominer : l'Histoire, la Religion et la Spiritualité, la Culture... ce que Maurras appelait le Sang. Il n’utilisait, d’ailleurs, ce terme nullement en son sens biologique. Le sang représentait simplement, dans son analyse, les forces de l’Histoire et de la Tradition opposées aux puissances d’argent.  

    Et c'est bien là que l'on mesure l'erreur historique incalculable (et pas seulement pour la France, mais pour le monde entier) qu'a constitué la Révolution française. En mettant à bas un édifice séculaire qui valait ce qu'il valait, et qui ne le faisait peut-être pas toujours, et pas toujours assez bien, mais qui affirmait la Transcendance face aux choses d'ici-bas, la Révolution n'a remplacé cet édifice par rien de vraiment consistant. Les nuées creuses et les théories vaines par lesquelles elle a cru qu'elle allait régénérer la France, l'Europe et le Monde, n'ont pesé d'aucun poids face à la puissance des forces de l'Argent, de l'Or, dorénavant seules, et plus contenues, plus maintenues dans leur ordre et dans leur sphère. Une fois disparu le pouvoir politique venu de l'Histoire et du fond des Âges, bâti sur la Foi, la Spiritualité, la Culture et la Civilisation, l'Argent est seul, il a occupé toute la place, il a pris tout le pouvoir.

    Comment ne pas voir la logique profonde de cet enchaînement des choses ? C'est dans Maurras, et cela s'appelle L'Avenir de l'Intelligence. Sans les mots - car ce n'est pas directement son rôle - Mgr Brincard ne dit pas autre chose lorsqu'il constate cette prise du pouvoir par l'Argent, par l'Or.

    C'est notre rôle à nous, dans la sphère politique, de le dire, le redire et le redire encore, à temps et à contretemps.

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     C'est paru en 1903, et cela nous parle de ce qui se passe aujourd'hui, en 2009, de notre Âge de Fer... 

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : sous-marins : l'Australie annule le «contrat du siècle» avec la France.

    Les États-Unis de M. Biden viennent d’infliger à la France un véritable camouflet et une défaite économico-militaire de grande ampleur avec l’annulation du contrat passé avec l’Australie pour l’achat de douze sous-marins (pour une valeur de 56 milliards d’euros) : cela nous renseigne utilement sur les véritables sentiments du président des États-Unis à l’égard de la France et des pays d’Europe (« les intérêts des États-Unis d’abord, et tant pis pour les alliés et les vassaux ! »), et sur les naïvetés et faiblesses de ceux qui croient encore au « parapluie américain ».

    Cela prouve aussi l’importance de conserver une politique d’indépendance de pensée et d’action de la France à tous les niveaux, et la nécessité de « faire de la force » pour affronter les enjeux et les défis de la géopolitique et du monde contemporains : « Armons, armons, armons », clamait le royaliste Maurras tout au long des années 1930. Oui, armons, sur le plan militaire comme sur le plan intellectuel et moral, et cela pour éloigner le plus possible le spectre de la guerre sur notre territoire !
    N’oublions jamais : « de toutes les libertés humaines, la plus précieuse est l’indépendance de la Patrie » !
     

    https://www.lefigaro.fr/economie/sous-marins-l-australie-pourrait-annuler-le-contrat-du-siecle-avec-la-france

    Sources : http://www.actionroyaliste.fr/

    https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg        Demain, lundi, on présentera le prometteur "L'ombre d'un doute" de mercredi prochain, sur France 3, Fallait-il guillotiner Marie-Antoinette ? (hélas, à 23h10), qui sera probablement un pas de plus dans le processus de dé-révolution des esprits, selon ce qu'en disent les chroniqueurs qui l'ont visionné...       

            Mardi, on publiera notre XXXIIIème Grand Texte : Qui sera le Prince ? Illustré, comme tous les autres, il est de Pierre Boutang, qui développe l'idée centrale de Maurras, dans cet "immense petit livre" qu'est, pour lui, Boutang, "L'Avenir de l'Intelligence" ("prophétique et génial ouvrage", pour Léon Daudet).

             Mercredi, puisque on parle beaucoup de "ça" en ce moment, on tâchera de voir pourquoi Marseille coule... : ce sera iconoclaste et politiquement très, très incorrect !

            Vendredi, nous continuerons à "Lire Jacques Bainville", avec un texte paru il y a presque cent ans, dans L'Action française, et qui rend un son étrange lorsqu'on le lit aujourd'hui : "L'Avenir de la bourgeoisie", ou, quand on vit au-dessus de ses moyens, qu'on n'épargne pas, ou plus, qu'on vit à crédit et qu'on accumule les dettes... Cela ne vous rappelle rien ?

            On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" :         Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer... 

            Notre rubrique Activités France entière a repris sa parution quotidienne : plusieurs activités ne reprendront que début octobre (Mercredis de la Nouvelle Action Royaliste (NAR), Cafés Actualités et Politiques de la Fédération royaliste provençale, Cercles de formation du Centre Royaliste d'Action Française...), mais on annonce déjà le cycle annuel des conférences d'Yvan Blot et des rendez-vous pour fin septembre/premiers jours jours d'octobre. La rubrique est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Il vous suffit de nous informer : sitôt reçu, sitôt publié...

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • Quelques informations, en vrac, sur les prochaines notes...

            Dans Le Figaro magazine de cette semaine (3 août), Jean Sévillia propose un entretien avec Rémy Brague d'une grande qualité et d'un grand intérêt, sur le Christianisme. S'agissant d'un article du numéro en cours, et selon l'usage, nous laissons passer la semaine, mais, vu le niveau de l'article, nous le mettrons en ligne dimanche prochain, afin qu'il soit accessible en permanence, et à tous, dans notre catégorie "Religion".

               Demain, notre "feuilleton de l'été" : L'aventure France racontée par les cartes, deuxième partie (30 photos), notre Antiquité, avec l'histoire des Celtes, le premier peuplement significatif, et la base démographique véritable du futur peuple français, de la future Nation française; et leur rencontre avec les Grecs, puis les Romains, puis le Christianisme : ou, bien avant que Lutèce/Paris ne devienne notre capitale, quand nos lointains ancêtres s'abreuvaient déjà aux sources intellectuelles, morales, mentales et spirituelles de nos trois autres capitales : Athènes, Rome et Jérusalem... 

              Mardi, une réflexion sur les propos du boutefeux/va-t-en guerre BHL : il demande rien moins qu'une intervention militaire en Syrie, et que ce soit la France qui prenne la tête des opérations ! Cette homme est dangereux, la Folie est grande, et BHL est son prpohète.

              Mercredi, "La grande illusion, croire au parlementarisme", par Léon Daudet, qui raconte son expérience de député pendant quatre ans et demi et la malfaisance intrinsèque du Système, que l'on ne réformera pas de l'intérieur..