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  • Retour à Maurras : « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague ... »

     
    L’hospitalité
     

    2481115609.jpgIl s'agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n'y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la Cité jusqu'aux humbles maisons de nos particuliers.

    Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d'un grand peuple civilisé. Avant d'hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n'existerons bientôt plus si nous continuons d'aller de ce train. (…)

    Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie.

    (…) La jeune France d'aujourd'hui est en réaction complète et profonde contre ce double mal. Elle rentre chez elle. Ses pénates intellectuels, ses pénates matériels seront reconquis. Il faut que l'ouvrier français, le savant, l'écrivain français soient privilégiés en France. Il faut que les importations intellectuelles et morales soient mises à leur rang et à leur mérite, non au-dessus de leur mérite et de leur rang. L'étiquette étrangère recommande un produit à la confiance publique : c'est à la défiance du pays que doit correspondre au contraire la vue de tout pavillon non français. Qu'une bonne marque étrangère triomphe par la suite de cette défiance, nous y consentons volontiers, n'ayant aucun intérêt à nous diminuer par l'ignorance ou le refus des avantages de dehors, mais l'intérêt primordial est de développer nos produits en soutenant nos producteurs. Le temps de la badauderie à la gauloise est fini. Nous redevenons des Français conscients d'une histoire incomparable, d'un territoire sans rival, d'un génie littéraire et scientifique dont les merveilles se confondent avec celles du genre humain.     

     

    Charles Maurras 
    L’Action française, 6 juillet 1912
  • Sur la page facebook de Frédéric de Natal

     
     

    Un historien qui ne décolère pas : ils veulent déboulonner Louis XIV, Place Belllecour à Lyon. C'est le magazine "Lyon Mag' "* qui nous apprend ce soir que des (pseudo-) militants du mouvement Black Lives Matter (BLM) ont recensé "statues, plaques, rues, ponts honorant honteusement des Colons ou figures esclavagistes" de la capitale des Gaules. "Au total, une cinquantaine de points qui ont été listés dans l’agglomération de Lyon,d’après les réalisateurs de la carte interactive", déplore le magazine bien connu de la région.

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    La "carte de la honte" est disponible sur la Toile**. Parmi les noms et lieux pointés du doigt se trouvent les ponts Napoléon Bonaparte ou Gallieni respectivement accusés d'esclavagisme et d'avoir été des "instigateurs de nombreux massacres". Les statues ne sont pas non plus épargnées par l'inculture de ces personnes qui évoquent le point de rendez-vous le plus populaire de Lyon : la statue équestre de Louis XIV qui trône place Bellecour et qui fait face à la basilique Notre-Dame de Fourvière.

    Selon ces militants, "l’ancien roi a très largement participé au développement de la traite négrière" comme nous le rapporte le magazine et qui se fait l'écho des propos de ces militants sur les réseaux sociaux. Autre figure indissociable de l'histoire de la ville, l’ancien maire radical-gauche de Lyon de 1905 à 1940 puis de 1945 à 1954, Edouard Herriot accusé subitement de collusion colonialiste pour avoir "organisé l’exposition universelle de Lyon en 1914 qui comprenait l’installation du pavillon colonial. Dans celui-ci, 120 sénégalais ramenés des colonies doivent reconstituer un village local. 104 Chinois ont également été amenés pour servir de pousse-pousse dans la ville" dénoncent les activistes du BLM.

    Les militants, qui officient sur Twitter, appellent à débaptiser tous ces noms tout en se justifiant ainsi : "L'action, populaire, antiraciste, de déboulonner des statues est simplement un acte de réappropriation du lieu public, de l’environnement, pour le rendre moins oppressif" affirme l'auteur de cette initiative qui espère créer un mouvement comparable à ce qui se passe en Belgique, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis.

    FdN (je remercie par ailleurs la personne qui m'a référencé dans le wikipedia consacré au Black Lives Matter)

  • Villiers-le-Bel : En voilà assez !.....

     

    688d2e842cfd21efae5c5170490bdafd.jpgDepuis l’élection de Nicolas SARKOZY à la présidence de la République, c’est la première fois qu’une banlieue « brûle », que la République « brûle ». Comme en 2005, avec quelques degrés de violence en plus, elle vient à nouveau de « brûler » à Villiers le Bel. Le scandale est évident, les faits sont considérables. Cela a été dit partout. Mais quels sont les fondements, les tenants et les aboutissants politiques de cette crise ?  

    Il ne serait ni exact ni honnête d’en conclure que l’action du nouveau Chef de l'Etat dans ce domaine, après six mois de présidence, n’a rien changé à rien. 

    Il a posé le problème de l’immigration, de l’identité nationale, de la délinquance qui lui est liée, en des termes nouveaux, jusqu’à présent inédits à la tête de l'état. Ils ont été approuvés par 53% des 85% de Français qui ont voté à la présidentielle. Leur retentissement dans le long terme peut être considérable … ou nul, selon ce qu’on en fera, selon ce que nous en ferons.

    Deux questions se posent néanmoins :

    1. Ce « discours » était-il assez clair, allait-il suffisamment au fond des choses pour être opératif ? C'est-à-dire pour produire un résultat ?

    2. Au-delà de ses gouvernants, le peuple français lui-même, en tout cas une partie du peuple français, n’est-il pas aussi hautement responsable de cette situation explosive ? Il ne sert à rien de s’en prendre toujours exclusivement aux gouvernants. Ils ne peuvent pas tout quand la société civile – ou ce que l’on continue à appeler ainsi contre toute apparence - est elle-même une cause de la situation par manque de réaction, par sympathie pour les casseurs (qui sont désormais aussi des tueurs), ou même organisation systématique de toutes sortes d’actions de soutien, voire d’encadrement, de prise en main, d’utilisation idéologique ou politicienne du phénomène dit des « banlieues » ?

    I. POUR UN « DISCOURS » CLAIR SUR IMMIGRATION & IDENTITE NATIONALE

    Sans des principes simples, clairement exprimés, l’on ne pourra jamais maîtriser un tel problème.

    1. Il est faux d’exclure la naissance, l’hérédité, la biologie, la géographie, l’Histoire, les mœurs, les racines culturelles et religieuses, de la définition du peuple français comme de tout autre, définition sans laquelle, faute de réalité, ce peuple lui-même s’évanouit. Au reste, pourquoi ces notions – qui sont à la base de toute vie – seraient-elles en elles-mêmes honteuses et proscrites ? Avons-nous peur des réalités de notre naissance, de notre nature, de notre vie et de notre mort d’hommes réels ? Ces notions sont pernicieuses si elles sont vécues dans un esprit de haine et de conflits. Mais elles sont salutaires si elles définissent et construisent une communauté. En tout cas, elles correspondent aux simples réalités de la vie. Au reste, le communautarisme abstrait de ceux qui prétendent définir un peuple par une idéologie – fût-ce celle des Droits de l’Homme et de la Démocratie – peut être tout aussi totalitaire et meurtrier qu’un autre, sinon plus. 1789, 1793, 1917, 1933 : toute l’histoire moderne en est la preuve terrible.

    2. Le peuple français ne peut donc être défini – comme le discours officiel a trop tendance à le faire, y compris les nouveaux responsables – par un commun attachement aux « valeurs républicaines » (Droits de l’Homme / Démocratie) qui ferait de tout être humain un citoyen français potentiel, un Français de droit … Une telle définition, exclusivement abstraite, ouvre tout simplement la France à tous les vents de l’univers. Elle ne définit pas le peuple français, elle le dissout. Ni les Français d’origine ni les nouveaux arrivants ne savent plus qui ni ce qu’ils sont.

    3. Une définition du peuple français par la naissance, l’hérédité, la géographie, l’Histoire, les mœurs, les racines culturelles et religieuses est indispensable à l’existence et à l’équilibre de la communauté nationale, y compris aux éventuels nouveaux arrivants qui viendront s’y agréger. Cette définition est simple. Elle n’est pas idéologique. Elle a d’ailleurs été donnée par le général DE GAULLE il y a quelques cinquante ans : « Nous sommes, avant tout, un peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ». (5 mars 1959 – Alain PEYREFITTE – « C’était DE GAULLE » - FAYARD 1994) Serions-nous le seul peuple de la planète qui se dénierait à lui-même le droit que l’on reconnaît à tous les autres, de vouloir être et rester ce qu’il est ? Ce que l’Histoire l’a fait ? Et de décider librement, souverainement, du nombre, de la qualification, de la provenance de ceux qu’il reçoit chez lui ?    

    4. Cette volonté, éminemment politique, de régler librement, souverainement, le flux des étrangers souhaitant travailler ou s’installer chez nous, voire devenir Français, nous devons l’affirmer clairement, pour que l’opinion française tout entière, tout comme les candidats à la venue en France, en soient pleinement informés, pleinement conscients, et se le tiennent pour dit. Ces derniers doivent pouvoir vivre dignement et librement en France, pourvu, toutefois, qu’ils en respectent l’ordre et les lois. Mais il doit être clair que, dans le cas contraire, leur séjour en France serait immédiatement interrompu et que, pour ceux d’entre eux qui auraient acquis, d’une façon ou d’une autre, la nationalité française, celle-ci leur serait immédiatement retirée ainsi que leur faculté à résider en France. Il est très vraisemblable qu’une telle sanction serait plus dissuasive pour les casseurs et insulteurs de la France – dont pourtant ils vivent et où ils continuent d’arriver par milliers – que l’action des Forces de l’Ordre, des tribunaux et des prisons où ils entrent et dont ils sortent, d’ailleurs, aux frais de la France, comme de moulins dérisoires….

    II. LA RESPONSABILITE DE LA « SOCIETE CIVILE »

    Y-a-t-il encore, au sens plein, une société civile en France ? En tout cas, ce qu’il en reste n’est pas exempt de responsabilité dans la situation qu’elle vit.

    Il faut bien constater en effet que la volonté supposée des gouvernants – en cette matière comme en d’autres - se heurte ou se heurterait – malgré l’accord d’une forte majorité de Français – à une résistance organisée de toute une partie de la société.

    Énumérons les principales catégories – mais c’est tout un arsenal :

     - Les médias, en premier lieu. Sur tous les plateaux de télévision, toutes les antennes, au mieux, l’on fait balance égale entre les casseurs ou leurs multiples amis et les pouvoirs publics, l’autorité, les forces de l’ordre, les victimes, les honnêtes gens. Les casseurs vitupèrent librement, à longueur de temps, en plein écran, sur toutes les chaînes… Leurs amis les soutiennent… Les journalistes « comprennent » … Les personnalités d’opposition, aussi, naturellement … C’est en soi-même, un ensemble explosif.

    . Les associations ad hoc qui organisent, dès qu’il le faut, interventions télé ou radio, marches plus ou moins silencieuses, pétitions, appels au peuple pour toujours plus d’argent, plus de moyens, plus de liberté pour l’immigration etc.…

    . Les autorités religieuses, évêques en tête, du moins une partie d’entre eux, qui confondent le sens de la charité avec le laxisme et la mise en œuvre des conditions d’un plus grand désordre social.. (DE GAULLE avait aussi dit à Alain PEYREFITTE : «  Vous savez, PEYREFITTE, l'Église de France, ce n’est pas le patriotisme qui l’étouffe »).    

    . L’éducation nationale qui, par ses propres désordres, par sa participation à l’utopie d’un monde, d’un homme « plat » et déstructuré, par l’échec scolaire que ses multiples errements ont généralisé, contribue à l’aggravation des désordres…

    . Le jargon spécifique forgé depuis quelques années pour faire écran aux réalités et que ces jours-ci tout un chacun utilise à grande échelle : « les jeunes » ou mieux « les jeunes en colère » ; « l’incompréhension entre les jeunes et les policiers », comme s’il s’agissait d’un conflit entre « potes » .. Et puis, systématiquement, « les quartiers » comme on dit, en d’autres lieux « les territoires ».. Que veut-on ? De quoi parle-t-on ?

    Question plus vaste : il y a aussi la dissolution, la démission des familles ; la banalisation de la violence, partout répandue, à commencer à la télé, violence qui contraste – ou les compense ? – avec les prétentions « soft » de notre société ; il y a aussi les jeux politiciens, eux aussi meurtriers, où l’on voit l’opposition, par démagogie et soif de pouvoir, « comprendre » les casseurs, absoudre les tueurs ..

    La question des banlieues pose en fait la question des fondements de notre système politique et social. Si Nicolas SARKOZY veut vraiment s’y affronter, il lui faudra plus que des discours et beaucoup plus qu’une rupture – qui reste encore à démontrer – avec la mollesse des années CHIRAC ….

  • Remaniement: «Le défi de l’autorité», par Vincent Trémolet de Villers.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox

    L’inconnu habite à Matignon. Édouard Philippe prenait trop la lumière, Emmanuel Macron, pour le remplacer, a choisi un homme de l’ombre. Si une pointe d’accent du Sud-Ouest, la généalogie politique (l’un descend de Juppé, l’autre de Sarkozy), une différence de silhouette - boxeur britannique pour l’un, rugbyman des Pyrénées pour l’autre - distinguent les deux hommes, beaucoup de choses les rapprochent: politique locale, Science Po, ENA, droite modérée, sens de l’État…

    1.jpgNombre de Français qui avaient appris à connaitre et à apprécier Édouard Philippe s’interrogent encore sur la nécessité de ce remplacement. Il faut que le premier ministre change pour que rien ne change, a considéré le président de la République. Dont acte.

    Sur TF1, des millions de Français ont découvert le nouveau chef du gouvernement. Enracinement, simplicité, rondeur : si la Cour des comptes succède au Conseil d’État, la proximité affable doit l’emporter sur la retenue technocratique. Sur le fond, l’éloge du travail, une relative modération fiscale, le refus du virage à gauche revendiqué par une partie de la majorité comme de l’écologie décroissante sont un premier soulagement.

    En temps troublés, pourtant, le bon sens économique ne peut tenir lieu de politique. « Responsabilité, laïcité, autorité », le nouveau premier ministre s’est défini par ce triptyque. C’est engageant. Tout indique depuis quelques semaines – manifestations violentes, scènes de guerre à Dijon, policiers découragés, enragés qui veulent déboulonner l’Histoire, abstention
    spectaculaire aux élections municipales, lois bioéthiques (aux conséquences vertigineuses) votées à la sauvette… – que la France se disloque.

    L’État est faible, et plus seulement dans certains quartiers : partout, la charpente de la maison commune donne d’inquiétants signes d’effondrement. Plus encore que la décentralisation, la transition énergétique, la crise sanitaire ou la crise sociale, le plus grand défi de Jean Castex sera de restaurer ce, qui s’est dissous dans l’eau tiède des accommodements : une autorité ferme, équitable, constante.

  • Série : Le legs d’Action française ; rubrique 8 : Boutang : la « légitimité » revisitée et l’antisémitisme abandonné, pa

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

    Une erreur de publication a fait que cette rubrique numéro huit a été «  omise  » au profit de la rubrique numéro neuf concernant l’influence de Pierre Debray sur la pensée d’Action française. Que l’on n’aille pas croire que nous avons voulu censurer Gérard Leclerc et effacer des mémoires, le rôle qu’a joué Pierre Boutang dans l’histoire de notre mouvement. Nous sommes fiers que les plus grands intellectuels du vingtième siècle aient marqué de leur emprunte la vie de l’A F. A présent l’ordre est restauré.

    gerard leclerc.jpgVoici donc la huitième rubrique de Gérard Leclerc sur «  Le legs de l’Action française  ». On y découvre cet héritier majeur que fut Pierre Boutang qui se sépara de la «  vieille maison  » pour finalement se réconcilier avec elle au moment du grand renouveau militant des années 1990.

    Gérard Leclerc insiste sur l’apport doctrinal de Boutang concernant le concept de «  légitimité  » ainsi que sur son abandon de l’antisémitisme, comme avant lui Henri Lagrange sur le Front en 1915 ou Léon Daudet à la fin des années 1930. Boutang ira même jusqu’au sionisme.

    Ceux qui voudront approfondir la personnalité et l’œuvre de Pierre Boutang devront se procurer l’indispensable ouvrage d’Axel Tisserand Pierre Boutang (Éditions Pardès, coll. Qui suis-je ? 2018). Ceux qui souhaiteront approfondir la passage au sionisme de Pierre Boutang devront lire La Guerre de six jours, présenté par Michaël Bar-Zvi et Olivier Véron, (Les provinciales, collection « Israël et la France », 2011). (ndlr)

    .

    Même s’il y a lieu de mettre des nuances, Pierre Boutang, après la Libération, va apporter quelque chose de nouveau. Tout en demeurant responsable politique, il va être un philosophe à plein temps, un philosophe de métier, au sens fort du terme, même si son œuvre ne s’est pas élaborée dans un environnement militant mais dans un cadre enseignant (en lycée ou à la Sorbonne) et dans son bureau de Saint-Germain-en-Laye, que certains d’entre nous connaissent bien).

    L’œuvre philosophique de Boutang n’est cependant pas sans lien avec son combat politique. En quel sens ? C’est l’évolution des questions de société qui nous rendent à même de le comprendre. Le débat politique a acquis, à notre époque, une dimension philosophique et anthropologique qu’il n’avait pas auparavant. Pensez au “mariage pour tous”, pensez à la PMA, à la GPA, pensez à la fin de vie, au transhumanisme et à toutes ces lois nouvelles qui ont une portée anthropologique considérable. Le politique se voit désormais défié sur le terrain philosophique et anthropologique, il nous faut recourir à des œuvres de maîtres capables de nous éclairer dans ce domaine.

    J’ajoute que Boutang n’est quand même pas seulement un philosophe et un métaphysicien, c’est aussi un philosophe politique qui renouvelle et, d’une certaine façon, reproblématise la pensée politique d’Action française. Notamment dans un de ses ouvrages, le premier que Maurras avait lu d’ailleurs, La politique comme souci, et surtout dans Reprendre le pouvoir, un ouvrage absolument fondamental. Boutang y repense la question de la légitimité, en associant l’autorité et le consentement – aspect que Maurras avait peu traité de son côté. Ce livre nous donne une doctrine de la légitimité qui fait sa place au consentement populaire, mais dans une perspective très éloignée du libéralisme politique.

    Les choses doivent cependant être dans l’ordre  : il n’y a pas de consentement s’il n’y a pas d’autorité. L’autorité est donc première. Ce qui a des conséquences pratiques, qui donnèrent lieu à de rudes débats et même à des querelles à l’intérieur de l’Action française. Par exemple, je parlais tout à l’heure du général de Gaulle. C’est quand même un énorme problème pour l’Action française, le général de Gaulle ! Pourquoi ? Parce que l’on sait aujourd’hui, de mieux en mieux, et Eric Zemmour ne se fait pas faute de le dire et le répéter, que de Gaulle a, de toute évidence, dès l’adolescence, été marqué par la pensée maurrassiennes. En atteste sa sœur aînée Marie-Agnès qui en faisait confidence à Paul Reynaud et quelques autres, dans leur prison au Tyrol en 1945  : au moment de la condamnation de l’Action française par Pie XI, en famille, le jeune Charles, les larmes aux yeux, défendait Maurras  ! J’ai aussi reçu le témoignage du comte de Paris – le grand-père de l’actuel comte de Paris – qui connaissait bien de Gaulle et avait multiplié les rencontres avec lui  : il le définissait comme un officier maurrassien tout à fait classique… Or il se trouve que de Gaulle a quand même très sérieusement envisagé un projet de rétablissement de la monarchie dans le cadre des institutions de la Ve République. J’en veux pour preuve son dialogue avec le comte de Paris et la correspondance échangée entre les deux hommes. Avec l’extraordinaire lettre d’adieu du général dont vous connaissez sans doute la phrase finale : «  Monseigneur, en ce qui me concerne, le terme est venu, vous seul restez permanent et légitime, comme doit l’être ce que vous représentez de suprême dans l’histoire.  » C’était son testament politique. En quelque sorte, il transmettait au détenteur de la légitimité historique celle qu’il estimait tenir de son appel du 18 juin et du combat de la France libre. Cela posait quand même un certain nombre de problèmes à l’Action française qui s’était violemment opposée au gaullisme pendant la guerre et à la Libération, puis au moment du drame algérien. Les années passant, et de nouvelles menaces pesant sur le pays, quelle attitude le mouvement pouvait-il prendre à l’égard de de Gaulle ? Pierre Boutang, qui avait fondé son propre journal, La Nation française, en a choisi une très différente et même parfois à l’opposé de celle d’Aspects de la France.

    Autre caractéristique de Boutang, son réexamen de la question juive. L’antisémitisme, qui a marqué l’histoire de l’Action française à partir de l’Affaire Dreyfus, sera encore présent pendant la période de la guerre, ce qui aura des conséquences tragiques sur l’image de Maurras. Mais Boutang, sans rien altérer de l’essentiel des acquis maurrassiens, va en revanche complètement remettre en cause cet antisémitisme. Il va le faire à partir des sources religieuses du judaïsme, et aussi de la pensée juive la plus contemporaine. Il a été très marqué par le grand penseur juif contemporain Martin Buber. A ses élèves, il fait découvrir son personnalisme et son grand livre Gog et Magog (qui évoque les controverses au sein du hassidisme, le mysticisme juif, en Pologne). Boutang a anticipé Vatican II en prônant une sorte de réconciliation judéo-chrétienne, non par opportunité politique mais pour des raisons de fond, à partir d’une connaissance profonde de la pensée juive. Quand Alain Peyrefitte, alors ministre de l’Education nationale, le réintègre dans l’Université en 1967, les petits malins de l’administration de la rue de Grenelle imaginent de le nommer au lycée Turgot, le lycée le plus juif de Paris, dans le quartier du Marais, sûrs qu’il ne tiendrait pas quinze jours avant de se faire expulser. Surprise, il consacre sa première heure de cours à l’analyse d’un grand texte biblique, le Livre de Jonas  ! Les élèves sont sortis en se demandant  : «  Mais qui est ce type  ?  » Et cette classe composée à 90 % de jeunes juifs va avoir une sorte de coup de foudre pour cet extraordinaire professeur. Boutang m’a expliqué plus tard : «  Vous comprenez, ils m’avaient mis dans une classe de jeunes juifs complètement déjudaïsés ! Mon travail a consisté à les re-judaïser, en leur redonnant une véritable culture biblique qu’ils n’avaient pas.  » C’est de manière apparemment paradoxale que Boutang a constitué une nouvelle étape dans l’histoire de l’Action française.

    Gérard Leclerc ( à suivre)

    Chaque jour, retrouvez les rubriques de l’été militant 2020, sur le site de l’Action française  :

    Par Christian Franchet d’Esperey

    1 – Est-il opportun de s’accrocher à un homme aussi décrié ?

    2 – Les positions les plus contestées de Maurras ne doivent plus faire écran à ses découvertes majeures

    3 – maurrassisme intra-muros et maurrassisme hors les murs

    4 – Une demarche d’aggiornamento cest-a-dire de mise au jour

    Par Philippe Lallement

    Le maurrassisme est-il devenu un simple objet d etude historique

    Par Gérard Leclerc

    1. Le legs d’Action française
    2. Maurras humaniste et poete
    3. L homme de la cite le republicain
    4. Un mouvement dote dune singuliere force d attraction
    5. La crise de 1926 un nouveau Port-royal
    6. Les traces de guerre civile les quatre etats confederes – l antisemitisme
  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Epicentro.

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    Art et Essai : Epicentro, un film d’Hubert Sauper.

    guilhem de tarlé.jpgCe documentaire m’attirait sur les guerres d’indépendance cubaine contre le « colonisateur » espagnol, et l’explosion dans la baie de la Havane du cuirassé américain USS Maine, en 1898, qui fut comme le sera Pearl Harbour, la cause ou le prétexte de l’intervention américaine. A Guantanamo, selon le réalisateur, fut planté le 1er drapeau américain en dehors du territoire national, le premier d’une longue série, jusqu’à la lune. Ce serait l’épicentre de l’Empire américain.

    Sur France Culture Hubert Sauper déclare qu’il se pose des questions… Moi aussi…
    Durant un très long-métrage, en VOSTF, il nous fait lire des propos où tout se mêle : glorification de Fidel Castro, le cinéma arme de propagande des Etats-Unis, l’effondrement de l’URSS comme cause de la misère cubaine, le luxe et la richesse pour les touristes…

    Trop intellectuel pour moi… J’aurais mieux fait de rester chez moi à siroter un Cuba Libre, éventuellement en rêvant avec Joe Dassin :

    « Guantanamera
    (…)
    sous leur jupon de dentelles
    Dieu que les femmes étaient belles ».


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    L’appel de la forêt

    Chris Sanders

    Un bon film

    Aventure, animalier

    Américain

    Juin 2020

    The Perfect Candidate

    Haifaa Al Mansour

    Un bon film

    Docufiction

    Saoudien

  • Macron et l’unité de la nation, par Gérard Leclerc.

    © Service de presse du Président de la Fédération de Russie

    Source : https://www.france-catholique.fr/

    Le discours prononcé par le président de la République au Panthéon, à la date symbolique du 4 septembre [1], s’inscrivait dans une pleine actualité, alors même qu’il évoquait l’être historique de la France, donc son existence dans la durée.

    gerard leclerc.jpgOn se souviendra notamment de son affirmation : « La République ne déboulonne pas de statues, car on ne choisit pas simplement une part de l’histoire. Car on ne choisit pas une part de la France, on choisit la France. » Voilà qui avait une allure gaulienne. N’est-ce pas le général qui, prenant possession de l’Élysée, ne craignait pas de rappeler « depuis 1000 ans, l’État français ». Dans la terminologie gaulienne, la République ne renvoyait pas à un contenu idéologique, elle signifiait une continuité historique à travers les âges.

    Mais du même coup, Emmanuel Macron semblait prendre quelques distances avec une des affirmations hasardeuse, et disons-le malheureuse, de sa campagne présidentielle : « Il n’y a pas de culture française. » Si, il y a une culture française, qui s’affirme d’abord dans le génie d’une langue. C’est à juste titre que le président s’est référé à l’ordonnance de Villers-Cotterêts de François Ier du 1er août 1539. C’est cette ordonnance royale qui a fixé définitivement le français comme langue du droit et de l’administration, à la place du latin et des langues régionales.

    Emmanuel Macron a fustigé le séparatisme, contre lequel une loi est préparée par Marlène Schiappa et Gérald Darmanin. Peut-on parler de retour à l’idée d’assimilation à une culture commune, condition de l’unité nationale ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 7 septembre 2020.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Adorables.

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    Au cinéma : Adorables, un film belge de Solange Cicurel, avec Elsa Zylberstein et Lucien Jean-Baptiste (les parents, Emma et Victor), Ioni Matos (l’adolescente, Lila) et Hélène Vincent (la grand-mère, Rose).

    guilhem de tarlé.jpgAdorables… « On n’adore que Dieu » dit la sagesse populaire, directement issue du 1er commandement du Décalogue, et ce n’est certainement pas cette production qui va me faire changer de religion !

    Une « comédie » relativement minable, même si on ne s’ennuie pas, qui coche les cases de la « modernité »… Famille décomposée, Diversité, Vulgarité… Médiocrité… mais nous pouvions le craindre avant de l’avoir vue puisque, contrairement au public, l’affiche ne portait pas de masques.
    Heureusement, Lila, si elle n’est pas « adorable », n’en est pas moins mignonne…

    Dommage, on aurait sans doute pu faire un bon film sur l’adolescence, à la fois intelligent et plein d’humour… Ce sera pour une autre fois.


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

    Américain

    Janvier 2020

    Les Parfums

  • «Erdogan le Conquérant» : l’éditorial du Figaro, par Patrick Saint-Paul.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

    La canonnière et les drones ont remplacé le sabre. L’objectif est clair. Le nouveau «Sultan» veut projeter l’ancienne puissance impériale au-delà de ses frontières, comme au temps de Mehmet II, et rendre à la Turquie sa fierté.

    Après avoir converti l’ancienne basilique byzantine Sainte-Sophie en mosquée, le 10 juillet, « Erdogan le Conquérant » a de nouveau convoqué l’Histoire pour justifier un revirement dans sa politique régionale en entérinant la fin du « zéro problème avec les voisins ».

    Penché sur des cartes, il a tracé de nouvelles lignes de partage en Méditerranée avec son protégé libyen, Fayez al-Sarraj, qui après avoir été lâché par ses alliés occidentaux a été forcé de céder au président turc. Pour Recep Tayyip Erdogan, cette « nouvelle coopération militaire et énergétique » aurait renversé le traité de Sèvres, qui avait dépecé l’Empire ottoman après la Première Guerre mondiale… Nul et non avenu, révisé par celui de Lausanne, ce traité continue pourtant d’incarner les humiliations infligées au pays dans l’inconscient collectif turc.

    La question des frontières maritimes empoisonne depuis des décennies les relations entre la Turquie et son voisin grec. La tension est exacerbée depuis la découverte de gisements de gaz naturel, qui attisent la convoitise du « Sultan ». La Turquie est seule face à la Grèce, Israël, l’Égypte et Chypre, qui – soutenus par les Occidentaux – projettent d’exporter le gaz naturel vers l’Europe. Erdogan dénonce un nouveau « dépeçage » de la nation par des « ennemis extérieurs » – essentiellement les Occidentaux – et dit avoir confiance dans les capacités de son armée.

    Fragilisé par la crise économique et le soutien faiblissant à son parti, l’AKP, Erdogan a promis aux Turcs qu’ils auront leur juste part de cette manne. Il a ordonné des forages au large de Chypre et à Kastellorizo. Les navires d’exploration sont escortés par des bâtiments de guerre, provoquant une dangereuse escalade dans les eaux grecques. Erdogan a reculé face aux menaces de sanctions européennes. Mais il ne cédera pas. La bataille pour les richesses de la Méditerranée orientale ne fait que commencer. 

  • L'ordre royal de l'étoile et de notre Dame du Mont-Carmel (1ère partie) (21), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'

    En contact avec les mouvements Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles; voici les liens de leur page FB, de leurs sites officiels et de leur chaîne youtube :

     

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le vingtième-et unième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    Un Ordre de Chevalerie des temps modernes qui puise ses racines royales au 11e, 14e et 16e siècle avec les Rois Robert II le Pieux, Jean II le Bon et Henri IV...

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/131/750d635c-e77d-4284-96fa-dd2fcecf0e3d.mp3

    L’Ancien Ordre Royal et Souverain de l’Étoile et de Notre-Dame du Mont Carmel est l’un des ordres de chevalerie français les plus prestigieux.

    Aujourd’hui, l'Ordre, association de Loi 1901, se consacre à la sauvegarde du patrimoine chrétien en France, aux activités spirituelles traditionnelles (prières, cérémonies, veilles de reliques) et au rayonnement spirituel et culturel de la France.

    Comme tous les ordres chevaleresques, il est doté d’une Règle et il est dirigé par un Grand Maître assisté d’Officiers. Vivre sa Foi en suivant la voie chevaleresque et œuvrer au rayonnement du patrimoine chrétien en France, telle est sa mission.

    Refondé par le Prince Henri, Comte de Paris, Duc de France, il reste toujours sous la protection du Chef de la Maison Royale de France.

    RETROUVEZ SON HISTOIRE DANS L’ÉMISSION DE RADIO QUE NOUS AVONS PREPAREE CI-JOINTE.

    A voir aussi son site: texte du lien ici

    Et des photos sur sa page facebook: texte du lien ici

    Ainsi que dans un livre -qui lui est consacré- du Comte Pascal GAMBIRASIO D'ASSEUX:

    "LA CHEVALERIE - L´Ancien Ordre Royal et Souverain de l´Étoile et de Notre-Dame du Mont-Carmel"

    aux Editions APOPSIX

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : La bonne épouse.

    4.jpg

     

    Au cinéma : La bonne épouse, un film réalisé par Martin Provost, avec François Berléand et Juliette Binoche (les époux Robert et Paulette van der Beck), Yolande Moreau (Gilberte, la sœur de Robert), Noémie Lvovsky (la religieuse, sœur Marie-Thérèse) et Edouard Baer (le banquier, André Grunvald).

     

     

    guilhem de tarlé.jpgLe cinéma est de retour… Hélas ?

     

    Je reviens te chercher
    Je savais que tu m'attendais

    La bonne épouse... et c'est effectivement la mienne qui voulait absolument ne pas perdre un instant pour retourner au cinéma, et c'est elle aussi qui, sous prétexte de Juliette Binoche, a choisi le film...
    Et moi, bon époux, j'ai cédé alors que je suis débordé de travail dans la mairie de mon village que nous avons repris aux Éoliens.

    J'avais des idées de meurtre en sortant de la salle, à mettre ma bonne épouse dans l'ascenseur pour l'échafaud, en l’occurrence une excellente production qui précisément passait ce soir à la télévision.
    La bonne épouse, est paraît-t-il  une "comédie" ; c'est une "comédie" tragique… de caricature, de vulgarité, de féminisme et de gauchisme (pardon pour les redites). Même en se pinçant on n'arrive pas à esquisser un sourire.
    Une pellicule centrée sur la dernière syllabe, tout juste bonne pour la poubelle.
    Cette bonne épouse-là est une bouse, une réalisation à faire regretter le confinement.

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire : en attendant la réouverture des salles, un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

    Américain

    Janvier 2020

    Sympathie pour le Diable

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : L'appel de la forêt.

    1.jpg

     

     

     

    Au cinéma : L’appel de la forêt, un film américain de Chris Sanders, avec Harrison Ford et Omar Sy.

    guilhem de tarlé.jpgL’appel de la forêt
    L'appel du cinéma... après de longs mois d'abstinence (confinement, mairie, petits-enfants, rien à l'affiche)...
    L'appel du cinéma... avec Jack London et Harrison Ford, malgré Omar Sy et le "port du masque obligatoire dans la salle" que je me suis néanmoins empressé d'enlever... Je n'ai malheureusement pas pu enlever l'Omar que j'ai dû écouter faire la morale jusqu'aux chiens : l'exilé fiscal ose prêcher le "Tous ensemble".

    L'appel de la forêt... je n'ai pas lu ce livre et, à bien y réfléchir, je me demande si j'ai jamais lu du Jack London que je confonds avec James Oliver Curwood !
    Le film. un peu trop long, se déroule en trois parties :
    Un début hilarant avec Buck, un énorme chien affectueux mais insupportable, trop câliné par son maître ;
    devenu chien de traîneau, il est jalousé par un chien despote dont il finira par prendre la place avec l'appui de la meute ;
    Et enfin la rencontre de la louve... L'appel de la forêt a du sex-appeal.

    Bref, certainement un très bon livre pour les enfants et aussi un bon film avec l'oscar du bon acteur pour Buck


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    L’appel de la forêt

    Chris Sanders

    Un bon film

    Aventure, animalier

    Américain

    Juin 2020

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : The Perfect candidate.

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    Au cinéma : The Perfect candidate, un film saoudien (VOST), réalisé par Haifaa Al Mansour, avec Mila Alzahrani (Maryam) et Khalid Abdulrhim (son père, Abdulaziz).

    guilhem de tarlé.jpgThe Perfect candidate : c’est une musulmane candidate aux élections municipales.

    Non, ça ne se passe pas en France, mais en… Arabie Saoudite…

    Non, ce n’est pourtant pas de la Science-fiction, mais une fiction, tout court,
    sans doute même un bon docu-fiction, malgré quelques lenteurs, sur la société contrastée actuelle de ce pays.
    Les hommes y portent longue robe de couleur blanche et sur la tête un foulard à carreaux rouges et blancs,
    tandis que les femmes portent une longue robe noire (l’ « abaya »), avec – toujours en noir - le « hijab », qui recouvre la tête et le cou,
    et le « nijab » qui recouvre le front et la bouche –« T’as de beaux yeux, tu sais ».
    Finalement , sous couvert de c…ard de virus, les mondialistes qui nous gouvernent ne nous imposent-ils pas une même mascarade ?


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    L’appel de la forêt

    Chris Sanders

    Un bon film

    Aventure, animalier

    Américain

    Juin 2020

    The Perfect Candidate

    Haifaa Al Mansour

    Un bon film

    Docufiction

    Saoudien

    Août 2020

  • Sur TV Libertés, Erdogan, le nouveau sultan ottoman - Passé-Présent n°280.


    Erdogan, le nouveau sultan ottoman

    Depuis des années, Antoine de Lacoste Lareymondie s'est imposé comme l'un des tous meilleurs spécialistes du monde moyen-oriental. Philippe Conrad l'interroge sur la Turquie d'aujourd'hui à travers le national-islamisme incarné par son président Recep Tayyip Erdogan qui tisse sa toile expansionniste tout en s'appuyant sur un subtil jeu d'équilibre entre Etats-Unis et Russie.

    Espionnage pendant la Grande guerre

    "Un agent secret français, spécialisé dans la guerre économique, finance la révolution spartakiste" est le sous-titre d'un gros volume intitulé "Le nerf de la guerre - Berlin 1918-1919" que le Lieutenant-Colonel Olivier Lahaie publie cette année chez l'Harmattan. Philippe Conrad s'en fait l'interprète en narrant l'histoire de Joseph Crozier, aventurier au profil flou, trafiquant d'armes, espion intégré au 2ème bureau qui, au cours de la 1ère guerre mondiale, livra de précieux renseignements économiques et des matières premières aux Allemands.

    La fiancée du danger

    Anne Sicard nous conte l'incroyable vie de Marie Marvingt (1875-1963) surnommée "la fiancée du danger" en raison des multiples défis qu'elle se plût à affronter dans des disciplines sportives les plus variées ; comme aussi pendant le 1er conflit mondial où, déguisée en homme, elle rejoignit le front. Alpiniste, elle ouvrit des voies dans les Alpes ; cycliste, elle participa à des courses au long cours dont le Tour de France alors interdit aux femmes ; nageuse, elle gagna des épreuves d'endurance ; brillante également en équitation, athlétisme, ski, escrime, gymnastique, tir ; elle fut aussi et surtout une pionnière de l'aviation, domaine dans lequel elle battit des records (traversée de la mer du Nord en ballon en 1909, durée de vol en avion en 1910, etc). Elle passa son brevet de pilote d'hélicoptère à l'âge de 85 ans et effectua le trajet Nancy-Paris en vélo l'année suivante !

  • Sur Sacr TV, chronique du vrai combat social.


    https://fr.calameo.com/read/000869313...

    Les royalistes restent novateurs dans le domaine social. Ils ne sont pas restreint par une vue idéologique comme les partis de gauche. Ils savent par expérience et connaissance historique que seule la monarchie peu tempérer une certaine forme de libéralisme et de socialisme dans l’autonomie du monde du travail et la justice sociale. La gauche n’a rien inventé, elle a recopié et appliqué les lois sociales royalistes, qu’elle avait depuis la Révolution refusé aux ouvriers. Il suffit pour s’en convaincre, d’éplucher les archives comme nous l’avons fait et mettre sous les yeux du public les mensonges de l’histoire officielle.

    Les maux dont nous souffrons restent principalement les mêmes dénoncés depuis des décennies.

    - Crise économique et faillite du libéralisme avec ses conséquences

    - une population salariale restant sans protection professionnelle comme les avocats et médecins qui, eux possèdent la propriété du métier.

    - un nouvel esclavage avec les délocalisations où les individus peuvent être mis en concurrence avec d’autres dans des pays « sous-développés » et perdre travail et situation

    - un certain patronat libéral sans foi ni loi, exporte ses entreprises à l’autre bout du monde, la main sur le cœur et parlant de république des droits de l’homme mais acceptant pour plus de profit, le déplacement de ses capitaux en mettant en faillite des familles entières de salariés…

    - un Etat ayant perdu toute indépendance politique face à l’économique, devenu un satellite de l’Europe décidant de la vie ou de la mort de pan entier de son économie : agriculture, pêche, industrie au profit d’autres pays.

    - un syndicalisme ne représentant plus le monde du travail mais la politique et dont les adhésions fondent comme neige au soleil

    - Un Etat sacrifiant son peuple en acceptant que la misère du monde vienne s’implanter ici.

    - une politique suicidaire en matière de démographie, un Etat ripoux-blicain surendetté dans une marche vers l’abîme et le néant

    La plupart des lois sociales instituées, Conseil économique et sociale, sécurité sociale, participation, loi des 8 heures…n’ont pas l’étendue réelle et l’autonomie dont les royalistes rêvaient qu’elles puissent avoir dans un véritable pays libre. Ces lois furent limitées par le système républicain les restreignant pour en garder le contrôle, comme pour la décentralisation. Alors même si toutes les formes de gouvernements possèdent leurs contraintes, il reste des gouvernements destructeurs par essence et d'autres dont les bases restent humanistes. Retrouvons les racines de l'arbre de vie d'où notre France fut le fruit et Libérons nous…