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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Dark Waters.

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    A l’affiche : Dark Waters, un film américain de Todd Haynes, avec Mark Ruffalo (l’avocat Robert Bilott),
    d’après une histoire vraie.

     

    guilhem de tarlé.jpgAutant j’aurais pu ne pas voir, Le Musée des merveilles, du même réalisateur en 2017, autant en ce 29 février 2020, malgré une fréquentation légèrement moindre des salles obscures, j’ai déjà constitué le premier podium de l’année avec Le cas Richard Jewell, la Fille au bracelet et maintenant Dark Waters.

    C’est l’histoire de David et Goliath, l’avocat Robert Bilott contre le grand groupe industriel de chimie américain « E.I. du Pont de Nemours et Compagnie ».
    j’avoue ne pas me souvenir de cette affaire de pollution mortelle avec le Teflon…  et je ne sais rien de l’état des lieux à ce jour. J’entre rarement dans la cuisine et ne suis pas plus doué en cuisine que Gilbert Bécaud – « le sandwich aux sardines, c’est bon » – mais je m’interroge quand même en sortant du ciné sur les omelettes dans les poêles Tefal « qui n’accrochent pas ». Mon épouse évoque un film que je n’ai pas vu, avec Julia Roberts, Erin Brockovich, seule contre tous sur une autre affaire d’empoisonnement…
    Moi pendant toute la projection, j’ai pensé à la lutte que je mène actuellement dans mon village contre ces escrocs de promoteurs éoliens, et la difficulté d’alerter la population notamment sur les risques électromagnétiques.  

    Le principe « constitutionnel » de précaution, quand il ne s’agit pas de condamner le nucléaire, n’intéresse plus personne.

    Les Français, disait un chef d'État, ont « la mémoire courte», et effectivement ce sont les mêmes élites politico financières qui sont « responsables » - vous avez dit « coupables » ? – des scandales de l’amiante, du médiator, du sang contaminé, du PFAO… et des paysages éoliens.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Dark Waters

    non

    29/02/2020

    Une bonne soirée

    Sol

    Non

    12/01/2020

    Un très bon film

    La Fille au bracelet

    oui

    12/02/2020

    Un bon film

    Proxima

    non

    23/02/2020

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    j’aurais pu et dû ne pas le voir

    L’Adieu

    non

    24/02/2020

    Je m’y suis ennuyé

    Séjour dans les monts Fuchun

    non

    09/02/2020

    Je n’ai pas aimé du tout

    Chanson douce

    oui

    10/12/2019

    S’il faut retenir un film depuis le 1er janvier

  • Baguette & Musette - TDNP#4 - Le Périgord (Aquitaine n°2).

    2737274333.71.jpgEn contact avec le groupe Baguette et Musette, voici les liens de leur page FB et de leur chaîne YouTube :

    https://www.facebook.com/Baguette-Musette-100306598290197/

    https://www.youtube.com/channel/UCD0D7CMu4FE1VmSgO3IHuwQ/videos

     

    Voici la 4ème vidéo d'un groupe "avec une ligne patriote et royaliste" qui se fixe pour but "l'enracinement local sur les régions et identités françaises".

    Ce groupe nous signale ses intentions : "Nous essayons de faire un condensé des cultures locales en parlant de plusieurs domaines comme l'architecture, la danse, la gastronomie, la langue, le chant, l'histoire, les paysages et les savoir-faire".

    Cette 4ème vidéo traite du Périgord.

    Les suivantes traiteront d'autres Provinces et terroirs.


    Terre de nos Pères sur le Périgord

     

    Tableau de présentation :

     

    Jean-Georges PASQUET

    (Périgueux 1851 - 1936)

    Moulin et château de Rognac, à Bassillac

    Aquarelle sur papier, H. 290 mm ; L. 440 mm

    Signé en bas à droite et daté "juin 1893"

     

    Florent Piednoir Galerie Ars Pictura

    contact@ars-pictura.com

    Www.ars-pictura.com

     

    Extrait du début :

     

    Recette : Le casse-croûte du chasseur | Archive INA

    https://www.youtube.com/watch?v=MmAeM...

     

    Introduction

     

    Les paysages du Périgord 1:04

    Le Périgord, pays de la préhistoire 02:49

    L’Histoire du Périgord, entre romanité et invasions barbares 03:42

    Haut Moyen-âge et Moyen-âge Périgourdin 04:25

    Les guerres successives en territoire du Périgord 04:56

    L’architecture rurale du Périgord 05:53

    La cathédrale Saint-Front de Périgueux 07:21

    Les bastides du Périgord 07:49

    La gastronomie locale et l’élevage en Périgord 08:52

    Les fêtes populaires périgourdines (la Félibrée / la Ringueta) 14:16

    Les costumes traditionnels de la région 17:00

    Légendes Locales 19:24

    Pause musicale 21:04

     

    Les Chanteurs Pyrénéens de Tarbes - La Tyrolienne du Périgord :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=jZnu-...

     

    Termes spécifiques employés dans la vidéo :

     

    Le Brassié : paysan de passage qui loue ses bras

    Le Bordier : petit paysan au bas de la hiérarchie rurale

    Les Chabanos, aussi appelles Bories du Périgord : Cabane de pierres sèches servant d'habitat temporaire ou de maison de bergers ou d'indigents

    Les Grillons du Périgord : Rillettes spécifiques au Périgord

    La Flognarde : Flan Occitan

    La Félibrée : Fête pour la préservation de la culture occitane

    Le Félibrige : Association de sauvegarde du patrimoine

    La Ringueta : Fêtes des jeux périgourdins d’antan

    Le Lébérou : créature du bestiaire local

     

    Quelques sources :

    Jean Secret, Le Périgord, 1982

    http://espritdepays.com/gastronomie-t...  

    http://espritdepays.com/gastronomie-t...

    https://rando.dordogne.fr/?page_id=250

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Le Mans 66

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    A l’affiche : Le Mans 66, un film américain de James Mangold, avec Matt Damon (Caroll Shelby),  Christian Bale et Catriona Balfe (Ken et Mollie Miles), Tracy Letts (Henry Ford II), Remo Girone (Enzo Ferrari).

    4200928512.jpgJe ne suis certes pas un fan de voitures ni de courses automobiles (ni des autres d’ailleurs), et j’ai en mémoire une seule fois dans mon enfance où je suis allé dans une ferme du village (nous n’avions pas la télévision) assister au départ ou à l’arrivée des 24 H du Mans. J’aime néanmoins, au cinéma, les biopics, les histoires vraies ou inspirées de faits réels, et ni mon épouse, qui n’était pas emballée par le sujet, ni moi-même n’avons regretté notre déplacement, à 80km/h. Le film est bon même si ,malgré la vitesse des bolides, le début est lent et long, qui pourrait être simplifié et raccourci, ce qui réduirait d’autant ce long-métrage (2h1/2).

     

    Il s’agit d’abord de l’histoire de Ford contre Ferrari (c’est d’ailleurs le titre original du film : Ford v. Ferrari) pour mettre fin au règne des Italiens sur la course française.

    C’est aussi en parallèle la lutte interne, chez Ford, du constructeur Shelby, créateur de la Ford GT 40, pour imposer son pilote, et ami, Ken Miles qui se fit voler sa victoire par Bruce McLaren à la suite d’une machination du staff d’Henry Ford II.

    Un véritable film de guerre qui met parfaitement en scène la « haine » des équipes entre elles, des grands patrons jusqu’aux pilotes, dont on pourrait évoquer les « yeux revolver », s’il s’agissait de femmes…

    Une réalisation passionnante et trépidante, sur le circuit ou dans les véhicules, qui vaut la peine d’être vue.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    Le Traitre

    oui

    19/11/2019

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    Le Mans 66

    non

    01/12/2019

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu ne pas le voir

    Quinoa, prenez-en de la graine !

    non

    22/11/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Shaun le Mouton LE FILM,
    La ferme contre-attaque

    non

    29/10/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

  • Vu sur la page FB de nos amis du GAR : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? ».

    Quand on propose la Monarchie à ceux qui souhaitent un nouveau régime pour la France, beaucoup se rebiffent et avancent nombre d’objections auxquelles il s’agit ici de répondre, en quelques mots et avec quelques exemples puisés dans l’histoire comme dans l’actualité…


    Question/objection 1 : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? »

    1.jpgDans le cadre de l’État monarchique « à la française », ce qui compte n’est pas la simple compétence du roi, mais d’abord et avant tout sa position d’indépendance liée à sa naissance (physique et politique à la fois) hors des jeux de partis, position qui lui permet d’appeler auprès de lui et d’utiliser pour le gouvernement et les autres Conseils toutes les compétences utiles sans a priori politicien ou médiatique.

    Ainsi, par le passé, il y a pu y avoir des rois d’intelligence médiocre, mais leur position et le devoir de transmettre le patrimoine dont ils étaient les simples dépositaires, les forçaient, en somme, à prendre les compétences là où elles se trouvaient et, il faut bien le reconnaître, avec quelque succès au regard de l’histoire longue. D’ailleurs, cela a souvent été reproché aux rois d’Ancien régime, en particulier par les « élites » (ou se prétendant telles) de l’époque, les nobles : il suffit de relire Saint-Simon, à la plume géniale mais injuste et ainsi très représentative de l’état d’esprit de nombre de privilégiés, si sévère à l’égard du roi Louis XIV parce que ce dernier, justement, ne s’en laissait pas conter par la classe nobiliaire (ou, plutôt, ses représentants auto-proclamés).

    En Monarchie active (ce que certains confondent, à tort d’une certaine manière, avec « absolue »), le souverain ne doit pas hésiter, s’il le faut, à braver l’opinion et les médias qui la forment pour imposer des personnes qu’il sait compétentes et efficaces au regard des enjeux, des défis du moment et pour la suite. Ainsi, on peut dire qu’il n’y aurait pas eu de Richelieu sans Louis XIII ni de Colbert sans Louis XIV. Ces ministres n’ont pas été choisis pour leur popularité (peu élevée, dans ces cas-ci) mais pour leurs qualités politiques d’État et leur loyauté au service de la Couronne et du pays.

    Cela ne signifie pas que le monarque, aujourd’hui et demain, n’entend pas les remarques ou les demandes des partis politiques, ainsi que les choix électoraux des citoyens (et ceux-ci peuvent être, aussi, une base importante pour le choix - ou le discrédit - des conseillers royaux au sein des institutions), mais qu’il garde le « dernier mot » pour son domaine, en bon arbitre institutionnel, au nom de l’intérêt général qu’il incarne au-dessus des jeux d’appareil et des « courtisans » modernes… C’est une garantie de sérieux et de justesse pour le gouvernement des hommes et la pérennité de l’État, quels qu’en soient les tendances politiques dominantes du moment…

  • La foi revisitée (Pâques), par Gérard Leclerc.

    Basilique Saint-Marc, Venise.

    © Pascal Deloche / Godong

    La Semaine sainte que nous venons de vivre a été, pour beaucoup, d’une rare intensité en vertu de ses circonstances exceptionnelles. Nous retrouverons sans aucun doute avec bonheur les liturgies communautaires, celles qui donnent le sentiment d’une communion à la fois fraternelle et eschatologique. Mais la distance qui nous était imposée par rapport au sanctuaire et à l’autel nous offrait l’occasion d’une méditation sur ce dont nous étions privés, en creusant en nous un désir spirituel et en avivant la soif de mieux comprendre.

    gerard leclerc.jpgLa Grande Semaine de l’année constitue un extraordinaire raccourci sur l’histoire de notre humanité, celle-ci ne se comprenant qu’à travers ce qu’Urs von Balthasar appelle «  la dramatique divine  », car cette histoire est totalement intégrée à la mission du Fils parmi nous. Venue qui nous donne la pleine mesure de notre existence. Ainsi que l’écrivait Joseph Ratzinger : «  La foi chrétienne reconnaît en Jésus de Nazareth l’homme exemplaire (…). Pour que l’homme devienne pleinement homme, il faut que Dieu devienne homme. [1] »

    L’amour insensé de Dieu

    Mais l’Incarnation qui, selon certains docteurs, était dans le projet divin indépendamment de la nécessité de la rédemption, ne lui en est pas moins solidaire. Et le Christ, en sauvant l’humanité sur la Croix, engage la Trinité dans la tragédie d’un Salut libérateur qui nous tire de l’abîme, avec la descente aux enfers du Samedi saint. À l’encontre de beaucoup de déviations qui peuvent avoir cours en ce moment, il s’agit de bien comprendre que la Croix «  n’est pas l’œuvre de réconciliation que l’humanité offre au Dieu courroucé, mais l’expression de l’amour insensé de Dieu qui se livre, qui s’abaisse pour sauver l’homme  »[1]. Sauver l’homme, c’est le tirer de l’abîme pour le faire entrer dans la vraie Vie. Celle que manifeste le Christ dans son corps glorieux du matin de Pâques.

     

    [1Joseph Ratzinger, La foi chrétienne hier et aujourd’hui, Cerf-Mame, coll. Traditions chrétiennes.

    La victoire du Ressuscité

    C’est dans cette victoire du Ressuscité sur la mort – «  le dernier ennemi détruit, c’est la mort  » proclame Paul aux Corinthiens – que réside l’étonnante bonne nouvelle du christianisme. Elle provient de cette certitude non pas d’une survie, mais d’une vie en plénitude, que l’on peut définir comme eschatologique au-delà de toutes nos imaginations. Blaise Pascal, à propos de la Résurrection de Jésus, parlait d’un événement discret, tant il est vrai que les apparitions post-pascales sont réservées à un petit nombre de témoins. Mais ce sont ces témoins qui vont parcourir le monde afin de manifester l’universalité de ce qui s’est révélé à eux, parce qu’elle touche l’avenir de l’humanité entière. Une humanité non plus vouée à la disparition, mais destinée à la Résurrection et à la Vie éternelle.

  • Vœux du bureau politique de l’Action française

    Jamais peut-être, dans l’histoire récente, une nouvelle année n’aura été aussi grosse d’incertitudes. Car si, contrairement à ce qu’on croit, le peuple français est un peuple patient, trop peut-être, il ne manque jamais de se révolter lorsqu’un pouvoir, oublieux de ce qui constitue sa légitimité, ne prend même plus les formes pour lui témoigner son mépris.

    La morgue et l’arrogance, la seule recherche de l’intérêt privé et la prévarication, la trahison ouverte de l’intérêt national et la soumission décomplexée aux intérêts étrangers, notamment par la cession aux Américains de nos industries stratégiques, la volonté de brider les libertés fondamentales, dont le droit d’expression, l’abus de pouvoir et une répression qui a franchi les limites du tolérable et ne s’encombre même plus du respect de la légalité, la sottise aussi, puisque le pouvoir ne tient plus que par le soutien d’une police qu’il méprise ouvertement : il aura suffi de moins de trois ans pour que la macronie affiche son vrai visage.

    En provoquant délibérément la haine du pays réel, elle croit pouvoir sortir victorieuse du bras de fer qu’elle a engagée avec les Français, afin de les soumettre à la mondialisation. Et si, pourtant, la macronie n’était qu’un château de cartes ? Si l’histoire n’attendait que l’élément déclencheur de notre libération nationale et les Français l’occasion propice pour éradiquer ce corps étranger du corps de la nation ?

    Parce que le désespoir en politique n’est qu’une sottise absolue, l’Action française adresse ses vœux, en premier lieu, à tous nos compatriotes qui croient définitivement fermées les portes de l’espérance. La France vit, encore pleine de promesses, forte d’une jeunesse qui n’attend qu’un chef pour lui montrer la voie. Ses cadres, ses techniciens, ses savants, son peuple dans son ensemble, chaque jour, assure sa pérennité, en dépit d’un pouvoir qui ne vise qu’à les détourner du Bien commun. Or, ce chef, nous l’avons : il est l’héritier des quarante Rois qui, en mille ans, firent la France. La plus vieille dynastie d’Europe est aussi celle qui n’a jamais démérité de son devoir, même lorsque la République a cherché à couper les liens historiques entre les Français et sa famille royale.

    Nous adressons à Mgr le comte de Paris, au Dauphin Gaston, à Madame et, à travers eux, à la France qu’ils incarnent et aux Français dont ils ont la mission historique d’assurer le Bien commun, tous nos souhaits pour 2020 : que la nouvelle année soit celle de notre renouveau.

    Le bureau politique de l’Action française

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Lillian

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    Art et essaiLillian, Un film américain d’Andreas Horvath, avec Patrycja Planik (Lillian),
    d’après l’histoire vraie de Lillian Alling.

    guilhem de tarlé.jpgLillian... « L’histoire (dite) vraie »… c’est que Lillian Alling, jeune femme russe vivant à New York, aurait un jour décidé de rentrer à pied dans son pays, en 1927.

    Depuis, elle est portée disparue et l’on ne sait rien de son périple. Le récit d’Andreas Horvath est donc seulement le fruit de son imagination.


    Le malheur, c’est qu’Andreas Horvath a peu d’imagination et que, ne sachant pas quoi dire, il s’est exprimé longuement (2H20).

    Que n’a-t-il écouté le discours de réception de Ferdinand de Lesseps à l’Académie française : « Ne pouvant rien faire de bien, j’ai fait mieux : j’ai fait court ».

    On accompagne donc Lillian pendant son long voyage, transposé à notre époque, à travers des paysages généralement désertiques, pauvres et crasseux, des Etats-Unis… en ce sens, c’est peut-être intéressant…

    Il ne se passe pas grand-chose et ni la nature ni les hommes ne sont finalement aussi hostiles et dangereux que je l’imaginais…


    Cela aurait pu faire l’objet d’un bon court-métrage !


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    Sol

    Non

    12/01/2020

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    Une vie cachée

    oui

    05/01/2020

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu et dû ne pas le voir

    Lillian

    non

    14/01/2020

    Je m’y suis ennuyé

    Les filles du Docteur March

    non

    13/01/2020

    Je n’ai pas aimé du tout

    Chanson douce

    oui

    10/12/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

       

     

  • ”Considérable d'importance”, ”moment fort” : deux lecteurs ont bien commenté l'acte du Comte de Paris...

    Voici les messages de ces 2 fidèles lecteurs de notre blog quotidien Royaliste LAFAUTEAROUSSEAU :

    • La demande de pardon formulée par le prince Jean d'Orléans, Comte de Paris, à l'occasion de la messe du souvenir du 21 janvier 2020 célébrée en la chapelle Royale de Dreux, représente un moment fort de l'histoire de la royauté française auquel tout Français peut être sensible aujourd'hui, en particulier si son inclination penche vers une renaissance de l'institution royale dans notre pays. Avec clairvoyance et courage, le prince Jean d'Orléans a désiré réparer la faute commise par son ancêtre Philippe d'Orléans qui avait voté, pour le regretter ensuite, la mort de son cousin, le roi Louis XVI dans la suite de son procès sous la Révolution au cours duquel ses droits de la défense furent largement bafoués.
      Le vote de Philippe d'Orléans ne lui profita pas car il périt lui-même peu après sous la guillotine. Elle ne lui fit gagner aucune sympathie de la part de Robespierre, le maître du moment, et des plus acharnés révolutionnaires.
      Elle fut une faute envers le roi et sa famille et envers sa propre famille. Elle a été la cause d'un grand malaise et de divisions durables, compréhensibles mais stériles au sein de sympathisants de la cause royale, alors que tous devraient aspirer à son unité.
      Par la demande de pardon solennellement exprimée par le Prince Jean en son nom, en sa qualité d'héritier du trône et au nom des siens, envers le roi Louis XVI et sa famille, on souhaite qu'une page se tourne dans la longue histoire de nos rois que beaucoup de Français espèrent voir reprendre le cours.

    • Ce repentir officiel et public du chef de la maison d'Orléans est considérable d'importance. Il ressoude l'hérédité des fautes jusqu'ici niée par les descendants, en même temps qu'il la fait absoudre par Celui qu'il implore.

      Cette démarche d'humilité permet le raccord des quarante rois jusqu'ici impossible.
      C'est un grand moment, solennisé par l'érection d'une stèle du souvenir de Louis XVI au sein de la Chapelle Royale de Dreux.
      S'ils sont adroits, les docteurs de la monarchie ont ici matière à faire tomber le lambel de blocage.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Au revoir là-haut.

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    A la télé : Au revoir là-haut, une comédie dramatique d’Albert Dupontel, avec Albert Dupontel, Laurent Lafitte, Niels Arestrup, Émilie Dequenne.

    (Programmé Dimanche prochain 5 Avril sur France 2)

    guilhem de tarlé.jpgCommençons par dire que je n’ai pas lu ce Goncourt de Pierre Lemaître en 2013, et que je ne connaissais donc rien de cette histoire.

    J’avais vu la bande-annonce annonciatrice d’un film déjanté… On n’est donc pas trompé sur la marchandise, mais le casting, notamment Niels Arestrup, m’attirait, et j’avais donc programmé de le voir bien avant d’en avoir lu une critique, que je qualifie de dithyrambique – et j’en demande pardon à son auteur – dans Présent.

    Regrettons enfin qu’Albert Maillard raconte son histoire à mi-voix avec une bande-son par ailleurs bruyante, ce qui ne permet pas de tout entendre.

     

    Quelle image de 14-18 ce film donne-t-il, en cette troisième année du centenaire, avec un lieutenant assassin – il tire lui-même dans le dos de ses soldats - qui organise à la veille de l’armistice, contre les instructions reçues de sa hiérarchie, une dernière bataille qui décimera les poilus sous ses ordres : « Mourir le premier jour de la guerre, c’est con, mais mourir le dernier jour, c’est encore plus con » dira à juste titre Albert Maillard.

    Oui, c’est un bon film en ce sens que le début et la fin prennent aux tripes (la partie centrale est un peu longue) ; mais un scénario qui ne reflète – chère Caroline Parmentier – aucun hommage aux « gueules cassées » et je crains, bien au contraire,  un certain antimilitarisme ainsi peut-être qu’une volonté de salir la France et les Français avec des escroqueries d’après-guerre…

     

    Il est vrai que dénoncer des « produits dérivés » de la Grande Guerre permet de taire ceux de la dernière.

     

    Au revoir…

     

    PS : en toute amitié, Caroline.

     

       Pour mémoire :

    appréciations

    Titre

    Scènes violentes ou scabreuses

    Date

    Art et Essai

    Distributeur

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    L’École buissonnière

    non

    08/10/2017

    Non

    Studio Canal

    Une excellente soirée

    Le Sens de la Fête

    non

    05/10/2017

    Non

     

    Un très bon film

    Faute d’amour

    oui

    17/10/2017

    oui

     

    Un bon film

    Au revoir là-haut

    Oui

    06/11/2017

    non

    Gaumont Distribution

    Peut-être faut-il le revoir ?

    Barry Seal : American Traffic

    oui

    19/09/2017

    non

     

    J’aurais pu ne pas le voir

    The Square

    Oui

  • Dans la malle aux trésors de lafautearousseau, découvrez... : 5. Nos 43 Grands Textes !

    (Cliquez sur les titres)

    PEGUY.jpg

    43 : Charles Péguy : "Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul devant Dieu"

    debray 1.jpg

    42 : Pierre Debray : La cathédrale effondrée

    41 : Charles Maurras : L'avenir du Nationalisme français

    40 : Charles Maurras : Maurrassisme et Catholicisme

    39 : Pierre Boutang : Le mythe de la jeunesse

    38 : Charles Maurras : Une Patrie...

    37 : Charles Maurras : Affirmer hautement ses Racines, son Identité, son Être profond... pour mieux s'ouvrir à l'universel

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    36 : François Bluche : La "Monarchie absolue", c'est la monarchie parfaite

    35 : Charles Maurras : La Monarchie fédérale

    34 : Raymond Poincaré célèbre le cinquième centenaire de Jeanne d'Arc

    33 : Pierre Boutang: Qui sera le Prince ?

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    32 : Yvan Blot : La démocratie est-elle la fille de la Révolution française ?

    31 : Vladimir Volkoff : Du Sacré

    30 : Jacques Bainville : dernières lignes du XXVIIème et dernier chapitre de Napoléon

    29 : Vladimir Volkoff : Monarchie et Royauté

    28 : Charles Maurras : Le Nationalisme français et le Nationalisme allemand

     

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    27 : Jacques Bainville, Chapitre VII et dernier de L'Histoire de deux Peuples : Le réveil de la Walkyrie

    26 : Vladimir Volkoff : Du Roi , deuxième partie : L'héritier

    25 : Vladimir Volkoff : Du Roi, première partie : Du Roi comme père / De la Reine

    24 : Charles Maurras : Politique naturelle et politique sacrée

     

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    23 : François-René de Chateaubriand : L'idée chrétienne est l'avenir du monde   

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    22 : André Malraux : "Oh, Jehanne, sans sépulcre et sans portrait..."

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    21 : Charles Maurras : Amis ou ennemis

    20 : Charles Maurras : Qu'est-ce que la Civilisation ?

    19 : François-René de Chateaubriand : De l'égalitarisme au goulag

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    18 : Maximilien Robespierre : Première intervention au cours du pseudo procès de Louis XVI

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    17 : Hilaire de Crémiers : Naissance d'une nation (deuxième partie)

    17 : Hilaire de Crémiers : Naissance d'une nation (première partie)

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    16 : Jean-François Mattéi : Le Regard vide (III)

    15 : Jean-François Mattéi : Le Regard vide (II)

    14 : Jean-François Mattéi : Le Regard vide (I)

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    13 : Benoît XVI : Discours au Collège des Bernardins

    12 : André Malraux : Préface de Mademoiselle Monk

    11 : Vladimir Volkoff : Royauté et Incarnation

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    10 : Gustave Thibon : La paille des mots remplace le grain des choses

    9 : Charles Maurras : Jean-Jacques, faux prophète

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    8 : Alexandre Soljénitsyne : Discours d'Harvard

    7 : François-René de Chateaubriand : L'avenir du monde

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    6 : Vladimir Volkoff : Le roi, l'éternelle solution

    5 : Hilaire de Crémiers : Benoît le romain

    4 : Gustave Thibon : Le suprême risque et la suprême chance

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    3 : Pierre Boutang : Reprendre le pouvoir (Postface, extrait)

    2 : Charles Maurras : Kiel et Tanger (chapitre XXIV, intégral)

    1 : Alexandre Soljénitsyne : Discours des Lucs sur Boulogne

     

    lafautearousseau

  • Le second tour des élections municipales, par Jeanne Estérelle.

    Qu’il célèbre Marseille ou Martigues, Charles Maurras évoque le passé, Jacques Gelu, «  archevêque au temps de Jeanne d’Arc, dont il fut le soutien  »1, ou «  le bienheureux Gérard Tenque, fondateur des Moines hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem  »2. Son amour des «  républiques urbaines  »3 s’enracine dans l’histoire et, quand elle ne fait pas croître ses craintes, elle le fait se «  retourner vers le bel avenir  », dans l’illusion de «  l’Etat nouveau, l’Etat du Maréchal  ».4

    Bien que Maurras soit resté fidèle à son premier élan monarchiste, «  Les libertés, en bas  », son extrême lucidité a donné au projet de l’été 1899, comme à l’analyse qui le justifiait, la dimension d’une uchronie qui a, paradoxalement, désarmé plusieurs générations de royalistes. S’engager dans une campagne municipale exige, en effet, de traiter avec des citoyens retournés «  à la condition individualiste du sauvage et du primitif. »

    Mais à l’heure où tombent en désuétude toutes les libertés, à l’heure où les métropoles étouffent les dernières initiatives communales, osons nous battre pour le candidat chez lequel l’Etat n’a pas encore atrophié «  la fonction civique  » ! Refusons d’être «  traité(s) en mineur(s)  » !

    Elu député du troisième secteur de Paris, le 16 novembre 1924, Léon Daudet a de quoi nous surprendre ! Suivons-le en promenade ! «  Il y a non loin de Toulon, à l’entrée des gorges d’Ollioules, un hameau, formé de quelques vieilles demeures, aussi ancien et mystérieux que les Beaux, nommé «  Evenos  », l’évènement, en provençal. Que s’est-il passé là, dont la trace est demeurée dans la dénomination ? Je l’ignore.  »5 Tant mieux ! Evenos ! Créons l’évènement dans l’histoire de l’Action Française ! Agissons au second tour des élections municipales !

    Dans l’interruption du scrutin, voyons la continuité du dessein providentiel que nous célébrons ! Jeanne la Pucelle n’a-t-elle pas repris l’épée de Godefroy de Bouillon ? N’a-t-elle pas été logée dans la Tour du Coudray où fut emprisonné Jacques de Morlay ? N’a-t-elle pas agi dans la continuité de l’Ordre du Temple ? L’épée de Jeanne est le signe d’une victoire dont nous pouvons suivre la trace, dans le calcul même de la défaite.

    1 Marseille en Provence, Les tables claudiennes, Lardanchet, Lyon, 1944, p 88
    2 Candide, 18 août 1944
    3 Action Française, 21 mars 1941
    4 Candide, 18 août 1944
    5 Léon Daudet, Les universaux, Essai sur les mouvements et les figures des idées et des passions humaines, Bernard Grasset, Paris, 1935, p 22

  • Chiffres en vrac sur la France actuelle... Collectés par Péroncel-Hugoz [7/7]

    Par Péroncel-Hugoz

    images[3].jpgAu gré de ses lectures ou des émissions de radio-télévision qu'il a suivies, Péroncel-Hugoz a glané - c'est le mot - nombre de chiffres, significatifs de la France actuelle, classés en six catégories : Politique – Société – Civilisation – Religion – Économie - Aides sociales ou allocations. À quoi il a ajouté une Petite bibliothèque française. Cela fait sept parties - de longueur inégale. Sept jours aussi, une semaine sur lafautearousseau.  Publication de la série de lundi 25 à dimanche 31 mars. Pour servir à notre documentation, nos articles, nos commentaires, nos débats. À ne pas rater ! LFAR 

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    PETITE BIBLIOTHÈQUE FRANÇAISE

     1837 : Rois de France suivi de Napoléon, d’Honoré de Balzac. Réédité en 2017 par Africorient, Casablanca.

    1924 : Histoire de France, de Jacques Bainville.

     1938 : La France et son armée, de Charles de Gaulle.

    • 1961 : Mahomet, de Maxime Rodinson.

     1971 : Race et Culture, de Claude Lévi-Strauss

     1990 : Le voile et la bannière, de Slimane Zeghidour, Hachette, Paris.

     1996 : Vivre avec l’Islam ?, sous la direction d’A. Laurent, Saint-Paul, Versailles.

     2000 : La France aux ordres d’un cadavre, de Maurice Druon, le Rocher, Monaco.

    9789954670125_1_75.png 2004 : Traversées de la France. Hexagone et Outremer, de J.P. Péroncel-Hugoz, Bartillat, Paris.

     2006 : Le premier sexe, d’Eric Zemmour, Denoël, Paris.

    • 2006 : Cette France qu’on oublie d’aimer, d’Andreï Makine, Flammarion, Paris.

     2013 : La France Orange mécanique, de Laurent Obertone, Ring, Paris.

     2014 : La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, de Christophe Guilluy, Flammarion, Paris.

     2015 : Soumission, de Michel Houellebecq.

    • 2017 : Richelieu, de Sylvie Taussig, Gallimard, Paris.

     2018 : La France vendue à la découpe, de Laurent Izard, agrégé en économie, L’Artilleur, Paris

     2018 : Les 100 inventions qui font la fierté de la France, d’Emmanuel Hecht, le Figaro, 2018. [Suite et fin]  

    SOURCES : Conflits, Jeune Afrique, L’Incorrect, Le Monde diplomatique, la Nef, la Nouvelle Revue universelle, Valeurs actuelles, le Figaro, le Figaro-Histoire, la Croix, Var-Matin, lafautearousseau.fr, le360.ma, Radio-France, Europe 1, Médi-1 (Tanger), Wikipédia, etc.
    Pour consulter l'ensemble de la série ...
    [7 chapitres - 28 illustrations]
    Chiffres en vrac sur la France actuelle
  • FAMILLE DE FRANCE & PATRIMOINE • LE DOMAINE ROYAL DE DREUX

    052-niv-200x300.jpgLe Domaine royal de Dreux est la résidence officielle de l’héritier de la Maison Royale de France, le Prince Jean de France.

    Le prince Jean et la princesse Philomena ont emménagé au Domaine Royal en mars 2011. Ce domaine est depuis le XIXe siècle intimement lié à l’histoire politique et dynastique de la famille d’Orléans.

    Durant les guerres civiles religieuses, la place de Dreux rejoint le camp des ligueurs catholiques s’opposant au roi Henri IV. En 1593, après trois ans de siège dirigé par Sully, la forteresse tombe. Près de deux siècles plus tard, en 1775, Louis XVI cède le comté de Dreux à son cousin le duc de Penthièvre. Après son décès en 1793, le château de Dreux est mis sous séquestre puis vendu aux enchères.

    Dès la Restauration, la fille du duc de Penthièvre, la duchesse d’Orléans, rachète le domaine et entreprend la construction d’une chapelle, destinée aux sépultures des morts de sa famille. C’est son fils Louis-Philippe qui en achèvera les travaux en 1822. A son accession au pouvoir en 1830, il fait de la chapelle la nécropole de sa famille et de ses descendants. Des travaux d’agrandissement sont à nouveau entrepris, dans un style néo-gothique, et s’achèvent en 1844. Aujourd’hui, on peut y admirer une cinquantaine de tombeaux de la famille d’Orléans, regroupés autour de la sépulture royale.

    chapelle.jpgLe parc de la chapelle royale comporte également un autre bâtiment, l’Evêché, destiné à accueillir le doyen des aumôniers desservant la chapelle. C’est dans ce lieu que sont organisées les réceptions pour la famille de France après les cérémonies célébrées à la chapelle.

    Un autre bâtiment est accolé à l’Évêché. Il s’agit de la demeure privée du duc et de la duchesse de Vendôme et de leurs enfants. Cette demeure surplombe la ville de Dreux.

    Le domaine aujourd’hui : un ancrage dans les territoires

    Monument central, le domaine royal de Dreux est aujourd’hui pleinement intégré dans la vie de la ville et de sa région. La présence du Prince permet une forte synergie avec les autorités, qui n’hésitent pas à l’associer aux grands événements de l’agenda de la ville et de sa région.

    fb_img_1543928753609-300x200.jpgC’est ainsi que le Prince accueille régulièrement les personnalités en visite officielle pour leur faire découvrir la chapelle royale. Attaché à défendre la ville et le département, le Prince a ainsi pu appuyer la candidature de Dreux comme ville étape lors du tour de France 2018. Tout en étant aux côtés des institutions républicaines, la fonction princière manifeste ici toute son efficacité, au service du rayonnement du territoire où elle est enracinée.

    dreux-hiver-506x535.jpgEnfin, la notion de patrimoine y est mise à l’honneur par la famille royale. Dans son versant culturel bien sûr, en faisant vivre et découvrir le domaine, notamment aux populations les moins sensibilisées à l’importance de notre Histoire commune. Mais du point de vue du patrimoine naturel également, puisque le Prince et la Princesse, sensibles au concept d’écologie intégrale, ont choisi d’éduquer leurs enfants au coeur d’une nature mise à l’honneur, avec notamment la présence d’un potager, et de poules qui font la joie des plus jeunes !   ■

    Source : Le Site Officiel de Mgr le Comte de Paris

  • Éric Zemmour : « Vous êtes en France, bienvenue chez les fous ! »

      

    thUKZO41O8.jpgKobili Traoré, qui a assassiné sa voisine Sarah Halimi, une vieille dame juive, au cri de « Allah Akbar », a été déclaré pénalement irresponsable par des experts. Une folie ? (Figaro Magazine du 12.04). Éric Zemmour pointe ici surtout la faiblesse, la folie françaises !  LFAR

     

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    « L’Histoire est un conte dit par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien » 

    Shakespeare

    Fou. Cinglé. Maboul. Malade mental. Dingue. Irresponsable.

    En quelques mots, en quelques synonymes, on peut résumer l’épilogue de ce qu’on a appelé l’affaire Sarah Halimi, cette vieille dame juive assassinée au cri de « Allah Akbar » par son voisin, Kobili Traoré. Un crime ? Non ! Un assassinat antisémite ? Que nenni ! Un meurtre islamiste ? Pas d’amalgame ! Les experts ont évalué, tranché, décidé. Les experts ont expertisé et leur parole est sacrée. Kobili Traoré est fou. Cinglé. Maboul. Dingue. Irresponsable.

    gettyimages-463988387-1024x1024.jpgIl a tué, mais ce n’est pas lui qui agissait. « Je est un autre », disait Rimbaud. Il avait fumé du cannabis la veille. Il a crié « Allah Akbar » et « J’ai tué le sheitan » (le diable, en arabe), mais il aurait pu crier n’importe quoi: « Vive la sociale ! » ou « Je suis tombé par terre, c’est la faute à Voltaire » mais il ne connaît ni Voltaire ni Hugo.

    La justice est bonne mère. La République aussi. Quand un homme boit avant de tuer, c’est une circonstance aggravante ; quand il fume du cannabis, c’est une circonstance atténuante ! Les djihadistes qui ont massacré chez Charlie ou au Bataclan consommaient eux aussi des drogues avant d’agir ; et criaient « Allah Akbar » au moment de passer à l’acte : ce qui prouve bien qu’ils sont fous ! Cinglés. Mabouls. Malades mentaux. Irresponsables. Le tueur de Nice ? Fou. Psychopathe. L’égorgeur du père Hamel ? Fou. Irresponsable. En effet, il faut être fou pour commettre des actes aussi cruels.

    Magnifique trouvaille. Magnifique excuse. Les SS d’Oradour qui ont brûlé des femmes et des enfants ? Fous. Les milices staliniennes qui affamaient les Ukrainiens ? Fous. Les sans-culottes qui exécutaient en masse, les 2 et 3 septembre 1792, aristocrates et prêtres, dans la prison du Temple ? Fous. Irresponsables. Comme disait Shakespeare : « L’histoire humaine, c’est un récit raconté par un idiot plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. »

    113787487.jpgTous fous. Tous cinglés. Tous irresponsables. Les militants de l’Islam, qui est, plus qu’une religion, un système juridico-politique, une idéologie totalitaire, « un communisme avec Dieu » selon Maxime Rodinson, sont donc en réalité des fous irresponsables. Mais ceux qui tentent d’alerter sur le danger qu’ils représentent sont eux aussi des fous, des islamophobes atteints de démence, à psychiatriser. À enfermer d’urgence. Comme au bon vieux temps des asiles psychiatriques de Brejnev.

    Il n’y a plus de débats, plus de conflits politiques, plus d’affrontements idéologiques. Plus de militants, plus de combattants, plus d’ennemis. Plus de responsables. Pourquoi avoir jugé les dignitaires nazis au procès de Nuremberg ? Ils étaient tous fous. Pourquoi s’étriper encore sur Robespierre et la Terreur ? Il était fou. Rien que des fous et des asiles psychiatriques où les enfermer. Au fait: reconnu dément, Kobili Traoré ne sera pas pénalement responsable. Mais, en l’absence de pathologie mentale chronique, il ne sera pas non plus hospitalisable d’office à long terme. Bienvenue chez les fous !  ■ 

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    A partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     

     

    Aujourd'hui : 25. Parution du "Napoléon" (III/III)

    15 octobre 1931 : parution du Napoléon (III/III)

    Voici les dernières lignes du dernier chapitre du Napoléon de Jacques Bainville.

    "A égale distance de tout parti pris, nous avons essayé d'écrire son histoire naturelle... Nous voudrions - écrit-il dans son Avant-propos - comprendre et expliquer la carrière de Napoléon Bonaparte, en établir l'enchaînement, retrouver les motifs qui l'ont poussé, les raisons qu'il a pu avoir de prendre tel parti plutôt que tel autre. Nous avons tenté de discerner les causes générales et particulières d'une fortune qui tient du prodige et d'événements qui semblent forgés par un conteur oriental...".

    Comprendre et expliquer, plutôt que d'accorder une place prépondérante au récit des événements - en l'occurrence, pour Napoléon, les batailles... : tout Bainville est là. 

    Comme dans ses autres livre majeurs : L'Histoire de France, L'Histoire de deux peuples, continuée jusqu'à Hitler, La Troisième République, Les conséquences politiques de la paix, Bismarck... 

    On verra une fois de plus, dans ces quelques pages qui clôturent son Napoléon, comment Bainville, selon le mot si juste du Duc de Levi-Mirepoix "...faisait, à la fois, de l’histoire un théorème par la logique de la pensée et une oeuvre d’art par la pureté de son style" (duc de Lévis Mirepoix, discours de réception a l’Académie, éloge de Maurras).


    "...S'il n'était que le soldat heureux devenu roi, il serait un entre mille. L'Empire romain, le monde asiatique regorgent de cas comme le sien. Mais le sien est unique aux temps modernes et sous nos climats. Un officier d'artillerie qui, e,quelques années, acquiert plus de puissance que Charlemagne et coiffe la couronne de Charlemagne, de telles étapes brûlées à toute vitesse, ce phénomène parut, à juste titre, prodigieux au siècles des lumières, dans une Europe rationaliste, en France surtout, où les débuts des autres "races" avaient été lents, modestes, difficiles, où les anciennes dynasties avaient mis plusieurs générations à se fonder. Les contemporains de Napoléon n'étaient pas moins éblouis de la rapidité que de la hauteur de son ascension. Nous le sommes encore. Lui-même, en y pensant, s'émerveillait un peu bourgeoisement, quand il disait à Las Cases qu'il faudrait "des milliers de siècles" avant de "reproduire le même spectacle". 

    Un spectacle qu'il a regardé, lui aussi, quand il en a eu le temps. Il ne tirait pas vanité d'être un grand capitaine. La guerre - "un art immense qui comprend tous les autres" - il savait la faire comme on sait jouer aux échecs, "un don particulier que j'ai reçu en naissant", et il se flattait que ce ne fût pas sa seule faculté. Le pouvoir, il l'a aimé, mais "en artiste" - il tient au mot qui le définit si bien - et il ajoutait : "Je l'aime comme un musicien aime son violon". Le plus étrange est qu'on lui demande encore ce que, de son temps, "l'école du possible" lui reprochait déjà de ne pas donner. Pourquoi ne s'est-il pas modéré ? Pourquoi n'a-t-il pas été raisonnable ? On s'est fait, on persiste à se faire de Napoléon une idée si surhumaine qu'on croit qu'il dépendait de lui de fixer le soleil, d'arrêter le spectacle et le spectateur au plus beau moment.

    Lui-même, qu'a-t-il été ? Un homme tôt revenu de tout, à qui la vie a tout dispensé, au-delà de toute mesure, pour le meurtrir sans ménagement. La première femme n'a pas été fidèle, la seconde l'a abandonné. Il a été séparé de son fils. Ses frères, ses soeurs l'ont toujours déçu. Ceux qui lui devaient le plus l'ont trahi. D'un homme ordinaire, on dirait qu'il a été très malheureux. Il n'est rien qu'il n'ait usé précocement, même sa volonté. Mais surtout, combien de jours, à sa plus brillante époque, a-t-il pu soustraire au souci qui le poursuivait, au sentiment que tout cela était fragile et qu'il ne lui était accordé que peu de temps ? "Tu grandis sans plaisir", lui dit admirablement Lamartine. Toujours pressé, dévorant ses lendemains, le raisonnement le conduit droit aux écueils que son imagination lui représente, il court au-devant de sa perte comme s'il avait hâte d'en finir.

    Son règne, il le savait, était précaire. Il n'a aperçu de refuge certain qu'une première place dans l'histoire, une vedette sans rivale parmi les grands hommes. Quand il analysait les causes de sa chute, il revenait toujours au même point : "Et surtout une dynastie pas assez ancienne." C'était la chose à laquelle il ne pouvait rien. Doutant de garder ce trône prodigieux, alors même qu'il ne négligeait rien pour le rendre solide, il reposait sa pensée sur d'autres images. Daru n'admettait pas que sa vaste intelligence se fût fait des illusions : "Il ne m'a jamais semblé qu'il eût un autre but que de ramasser, durant sa course ardente et rapide sur la terre, plus de gloire, de grandeur et de puissance qu'aucun homme n'en avait jamais recueilli." Mme de Rémusat confirme pour le sens religieux ce que disait Daru pour le sens pratique : "J'oserais dire que l'immortalité de son nom lui paraissait d'une bien autre importance que celle de son âme." 

    On a fait de Napoléon mille portraits psychologiques, intellectuels, moraux, porté sur lui autant de jugements. Il échappe toujours par quelques lignes des pages où on essaie de l'enfermer. Il est insaisissable, non parce qu'il est infini, mais parce qu'il a varié comme les situations où le sort le mettait. Il a été aussi peu stable que ses positions successives. Son esprit, qui était vaste, était surtout souple et plastique. Il avait des limites pourtant. Peut-être ne remarque-t-on pas assez que, fécond en prophéties, du reste contradictoires, Napoléon n'a prévu ni les machines ni le machinisme. Ses anticipations ne tiennent aucun compte du développement des sciences appliquées. Pour la guerre elle-même, il n'a pas songé à des engins nouveaux, il l'a faite avec les moyens, les instruments de Gribeauval et de Suffren. Ni le bateau à vapeur de Jouffroy, ni celui de Fulton n'ont retenu son attention. Grand lecteur d'Ossian, amateur de tragédies et du Discours sur l'histoire universelle, la mémoire garnie de vers qu'il s'applique à lui-même dans les occasions pathétiques, faiseurs de mots sur l'amour dont s'honoreraient Chamfort et Rivarol, son tour d'esprit est peut-être avant tout littéraire et, par là, un peu néronien. Cependant il se penche comme personne sur le détail des choses. Comptable méticuleux, il sait le nombre des caissons qu'il a dans ses parcs d'artillerie comme il sait la valeur de l'argent. C'est un maniaque du contrôle et de la statistique qui tient avant tout à l'exactitude. Mais des témoins sérieux rapportent qu'il affirmait volontiers des chiffres en l'air. Ainsi chacun de ses portraits est faux par quelque endroit et l'on peut lui faire tout dire parce qu'il a presque tout dit. On l'a appelé Jupiter-Scapin, on a répété le "commediante-tragediante" jusqu'à la fatigue. Mais il disait de lui-même qu'il n'y a pas loin du sublime au ridicule et, si l'on veut le prendre tout entier, ce n'est pas encore par ce côté-là. Ce n'est pas non plus par ses origines italiennes ou corses. S'il a eu une vendetta avec le duc d'Enghien, il n'en a pas eu avec Fouché ni bien d'autres qu'il a épargnés, fussent-ils Bourbons. Si l'on admet que, selon les moeurs de son île natale, il a été l'esclave du clan, on ne comprend plus qu'il ait excepté Lucien et Louis, ni que Louis et Lucien, nourris du même lait que leur frère, se soient retranchés de la tribu. Enfin s'il est proposé tant d'explications de Napoléon, s'il en est tant de plausibles, s'il est permis de le concevoir de tant de manières, c'est parce que la mobilité et la diversité de son esprit ont été égales à la variété, peut-être sans exemple, des circonstances de sa vie.

    Sauf pour la gloire, sauf pour l' "art", il eût probablement mieux valu qu'il n'eût pas existé. Tout bien compté, son règne, qui vient, selon le mot de Thiers, continuer la Révolution, se termine par un épouvantable échec. Son génie a prolongé, à grands frais, une partie perdue d'avance. Tant de victoires, de conquêtes (qu'il n'avait pas commencées), pourquoi ? Pour revenir en-deçà du point d'où la République guerrière était partie, où Louis XVI avait laissé la France, pour abandonner les frontières naturelles, rangées au musée des doctrines mortes. Ce n'était pas la peine de tant s'agiter, à moins que ce ne fût pour léguer de belles peintures à l'histoire. Et l'ordre que Bonaparte a rétabli vaut-il le désordre qu'il a répandu en Europe, les forces qu'il y a soulevées et qui sont retombées sur les français ? Quant à l'Etat napoléonien, qui a duré à travers quatre régimes, qui semblait bâti sur l'airain, il est en décadence. Ses lois s'en vont par morceaux. Bientôt on sera plus loin du code Napoléon que Napoléon ne l'était de Justinien et des Institutes, et le jour approche où, par la poussée d'idées nouvelles, l'oeuvre du législateur sera périmée.

    Imaginatif, puissant créateur d'images, il sentait cette fuite des siècles. Las Cases lui demandait pourquoi, avec le réveille-matin de Potsdam, il n'avait pas emporté à Sainte-Hélène l'épée de Frédéric. "J'avais la mienne", répondit-il en pinçant l'oreille de son biographe et avec ce sourire qu'il rendait si séduisant. Il savait qu'il avait éclipsé le grand Frédéric dans l'imagination des peuples, qu'on répéterait sont histoire, qu'on verrait ses portraits aux murs, son nom aux enseignes jusqu'à ce qu'il fût remplacé lui-même par un autre héros. Ce héros n'est pas venu. L'aventurier fabuleux, l'empereur au masque romain, le dieu des batailles, l'homme qui enseigne aux hommes que tout peut arriver et que les possibilités sont indéfinies, le démiurge politique et guerrier reste unique en son genre. Pour le développement de l'humanité, peut-être, dans la suite des temps, Ampère comptera-t-il plus que lui. Peut-être l'ère napoléonienne ne sera-t-elle plus qu'un bref épisode de l'âge qu'on appellera celui de l'électricité. Peut-être enfin, apparu dans une île du Levant pour s'éteindre dans une île du Couchant, Napoléon ne sera-t-il qu'une des figures du mythe solaire. Presque aussitôt après sa mort, on s'était livré à ces hypothèses et à ces jeux. Personne ni rien n'échappe à la poussière. Napoléon Bonaparte n'est pas protégé contre l'oubli. Toutefois, après plus de cent ans, le prestige de son nom est intact et son aptitude à survivre aussi extraordinaire que l'avait été son aptitude à régner. Quand il était parti de Malmaison pour Rochefort avant de se livrer à ses ennemis, il avait quitté lentement, à regret, ses souvenirs et la scène du monde. Il ne s'éloignera des mémoires humaines qu'avec la même lenteur et l'on entend encore, à travers les années, à travers les révolutions, à travers des rumeurs étranges, les pas de l'empereur qui descend de l'autre côté de la terre et gagne des horizons nouveaux.

    Illustration : couverture de l'édition du "Napoléon" dans Le livre de poche.

     

     

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)