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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français... : la journée d'hommage du 1er septembre 2012 (5/5)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Nous avons passé les deux dernières semaines en bonne compagnie, avec Axel Tisserand, d'abord, puis Jean-François Mattéi et sa très belle intervention dans le jardin du Chemin de Paradis, le 1er septembre 2012; nous passerons cette semaine-ci avec une sorte de reportage, tiré de nos riches archives, sur ce que fut cette journée d'hommage du 1er septembre 2012, à l'occasion du soixantième anniversaire de la mort de Maurras.

    Le rappel de cette journée montrera bien ce qu'était la Maison de Maurras jusqu'à ce que la Mairie de Martigues n'en interdise l'accès, ne la "ferme", aussi sournoisement que brutalement; n'érige autour d'elle comme une sorte de Mur de Berlin, aussi réel qu'invisible...

     "Avant", tout le monde pouvait aller admirer le lieu, et  nous ne nous privions pas, à l'Union Royaliste Provençale. Ces jours heureux sont, pour l'instant, révolus. Jusqu'à quand ? C'est toute la question, et la raison de notre protestation, qui ne cessera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons :

    1. Des informations claires et précises sur les travaux promis, et un calendrier, même approximatif, concernant le déroulement de ces travaux, qui doivent aboutir à la réouverture de la Maison au public...

    2. Et, en attendant, la remise à disposition du public du libre accès au jardin, sans autres conditions que celles qui prévalent en n'importe quel autre endroit public du pays, selon les règles et normes en vigueur partout...

    Ce que fut la journée d'hommage du 1er septembre 2012, soixantième anniversaire de la mort de Maurras, dans le jardin de sa Bastide du Chemin de Paradis, à Martigues (5/5) :

    Vidéo des quatre intervenants : Jacques Trémolet de Villers, Jean-François Mattéi, Jean-Baptiste Donnier et Hilaire de Crémiers.

    Evocation de Charles Maurras 01 09 2012 from U.R.P. on Vimeo.

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  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français... : L'entretien avec le Dauphiné libéré (I/V)...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Nous avons passé les trois dernières semaines en bonne compagnie, avec Axel Tisserand, d'abord, puis Jean-François Mattéi et sa très belle intervention dans le jardin du Chemin de Paradis, le 1er septembre 2012; puis avec une sorte de reportage, tiré de nos riches archives, sur ce que fut cette journée d'hommage du 1er septembre 2012, à l'occasion du soixantième anniversaire de la mort de Maurras.

    Le rappel de cette journée montre bien ce qu'était la Maison de Maurras jusqu'à ce que la Mairie de Martigues n'en interdise l'accès, ne la "ferme", aussi sournoisement que brutalement; n'érige autour d'elle comme une sorte de Mur de Berlin, aussi réel qu'invisible...

     "Avant", tout le monde pouvait aller admirer le lieu, et  nous ne nous privions pas, à l'Union Royaliste Provençale. Ces jours heureux sont, pour l'instant, révolus. Jusqu'à quand ? C'est toute la question, et la raison de notre protestation, qui ne cessera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons :

    1. Des informations claires et précises sur les travaux promis, et un calendrier, même approximatif, concernant le déroulement de ces travaux, qui doivent aboutir à la réouverture de la Maison au public...

    2. Et, en attendant, la remise à disposition du public du libre accès au jardin, sans autres conditions que celles qui prévalent en n'importe quel autre endroit public du pays, selon les règles et normes en vigueur partout...

    Cette semaine - avant-dernière avant que notre Campagne de sensibilisation ne prenne une autre forme, dès le lendemain des élections municipales - nous vous présentons une conséquence directe de cette journée d'hommage du 1er septembre 2012 : Georges Bourquart, journaliste au Dauphiné libéré, nous a écrit trois jours après pour nous demander de lui faire visiter la Maison et le Jardin, et de lui présenter Charles Maurras... (I/V)

     

    maurras,chemin de paradisLa journée d'hommage à Charles Maurras du premier septembre a fait son petit effet, et a eu son petit retentissement...

    Une semaine après, Georges Bourquard, journaliste au Dauphiné libéré, qui avait lu les comptes-rendus de lafautearousseau, mais qui ne connaissait pas Martigues, a voulu venir se rendre compte par lui-même de ce que représentait le lieu, et profiter de l'occasion pour éclaircir quelques points sur Maurras et le royalisme. Il a pris contact avec nous, és-qualité en quelque sorte, pour savoir si nous accepterions de répondre à ses questions, ce qui, pour nous, allait de soi : tisser des liens de courtoisie et de respect mutuel avec des journalistes qui font l'effort de ne pas se satisfaire du "prêt à penser", ni du "politiquement correct", mais qui font au contraire l'effort de vérifier par eux-mêmes, c'est aussi cela aller à la rencontre de nouveaux publics, et travailler à faire sortir nos idées du ghetto; ne pas rester dans sa tour d'ivoire.  

    Rendez-vous fut donc pris pour le jeudi 13 septembre, à 14 heures, devant la Bastide pour une heure et demie de questions/réponses : avec trois heures de route à l'aller, autant au retour, l'entretien ne pouvait durer davantage. Loi des séries ? : le même satané mistral qui s'était invité à la journée du premier septembre soufflait encore à 100 km/heure cette fois aussi, et l'on voyait, au loin, les sinistres colonnes de fumée noire du feu de Rognac, attisé et décuplé bien sûr par ce vent de folie; et le ballet - qui serait beau s'il ne s'agissait d'une tragédie - des quatre Canadairs qui, heureusement, finirent par circonscrire le sinistre, au bout de plusieurs remplissages dans l'Etang de Berre, tout de même.

    L'entretien fut courtois et franc, et porta sur trois questions principales :

    1. L'antisémitisme de Maurras, et sa condamnation en 45;

    2. Le royalisme aujourd'hui et ses rapports avec l'extrême-droite;

    3. Et une sorte de question subsidiaire : vous, royalistes et continuateurs de Maurras, qu'aimeriez-vous que devienne sa maison ?

    En plus de tout ceci, le journaliste souhaitait avoir une idée de ce que représentaient, quantitativement, les royalistes. Nous lui avons fait remarquer que, ni nous, ni personne, n'était capable d'évaluer le nombre de royalistes en France, aujourd'hui, du moins d'une façon fiable et sérieuse. Et que, dans l'impossibilité absolue d'avancer un quelconque chiffre crédible et vérifiable sur ce nombre, la seule chose sérieuse que l'on pouvait faire était d'indiquer l'influence de certains médias royalistes, à travers l'écho qu'ils rencontrent auprès de leur public.

    A notre connaissance, seul l'excellent site Maurras.net ayant indiqué - il y a quelque temps - avoir attiré 45.000 visiteurs uniques, les autres Sites ou Blogs ne communiquant pas sur le sujet (comme on dit aujourd'hui), nous ne pouvions que nous borner à lui donner les chiffres, vérifiables, eux, que nous avons déjà publiés, des statistiques de l'hébergeur de notre propre Blog (Hautetfort), du site qui héberge nos vidéos (Viméo) et de Facebook : notre quotidien royaliste sur le Net fidélise un lectorat mensuel stable de 15.000 visiteurs uniques, avec 30.000 visites et 106.000 pages lues, également chaque mois. Les téléchargements sur Viméo ont dépassé les 300.000 (toutes vidéos confondues), et notre page Facebook, qui n'a pas six mois, a pour l'instant dépassé les 1.300 "amis"∗.

    Nous avons fait remarquer à notre interlocuteur que ces chiffres étaient sincères et que, surtout, la tendance à la hausse se poursuivait régulièrement. Plutôt que de fantasmer sur le nombre de royalistes en France ou avancer des chiffres fantaisistes, voire farfelus, nous préférons nous en tenir à ce que nous savons de source sûre. En ajoutant bien que cela n'était pas suffisant, que nous ne nous satisfaisions pas de ces chiffres, eu égard à l'immense foule de ceux qui sont dehors; mais que, toutefois, si ce n'était jamais assez, cela n'était plus, non plus, négligeable. 

    maurras,chemin de paradisDans cette discussion, nous n'avons pas mentionné les différents sondages d'opinion réalisés, en diverses occasions, et à différentes époques, par les instituts spécialisés, qui donnent, en général, 17% de Français qui seraient favorables à une monarchie, en france. Mais ceci peut être, au moins, utilement rappelé, ici, à nos lecteurs.

    On ne s'attardera pas, dans cette relation, sur tout ce qui a pu être dit comme connaissances générales sur la famille Maurras, sur les origines des Maurras et des Garnier, sur la maison et la maison natale de Maurras (ci-contre, devant laquelle nous avons emmené notre visiteur, et où nous nous sommes séparés), sur la distribution des pièces dans la maison (qui ne se visite pas) etc., toutes choses qui se trouvent dans notre Album Une visite chez Charles Maurras... sur lequel notre interlocuteur avait, du reste, déjà jeté un oeil.

    L'article de Georges Bourquard est paru dans Le Dauphiné libéré du dimanche 16 septembre. Comme il fallait s'y attendre, il était impossible, dans les limites contraignantes d'un court article, où Georges Bourquard devait aussi, comme c'est bien naturel, donner sa place au point de vue d'un édile de Martigues, de rendre la totalité des propos échangés, ni les subtilités et nuances de certains points : il aurait fallu pour cela que Le Dauphiné libéré consentît plus d'un seul article à Georges Bourquard, et lui reservât bien plus de place qu'il n'en avait.

    Nous avons donc résolu, tout simplement, de raconter par le menu, ce qui s'est dit entre nous ce jour-là. Nous commencerons, quitte à surprendre peut-être, par ce que nous avons répondu à la dernière question, qui est la plus "facile" et la moins "politique" des trois; puis nous dirons ce que nous avons répondu à la seconde, gardant la plus importante, c'est-à-dire l'antisémitisme et la condamnation de 45, pour la fin. (à suivre...)

    ∗ Cet entretien datant de huit ans maintenant, les chiffres ont évidemment augmentée aujourd'hui : pour mémoire, facebook nous a indiqué avoir "atteint" pour la seule semaine du 15 juin 2019 100.200 personnes (avec 48.200 interactions); pour la semaine du samedi 6 juillet : 50.4OO "personnes atteintes" et 20.700 "interactions"; et pour celle du samedi 13 juillet : 91.400 personnes et 25.500 interactions...

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  • A la découverte de l'homme Maurras : Illustrations du Mur des Fastes (I/XIX)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (I/XIX)...

    "... "Six cents ans avant notre ère, au témoignage de Strabon, Aristarchê, prêtresse de Diane d'Ephèse, accompagna en Gaule les colons phocéens. Son monument a été retrouvé à Martigues.... "

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    Artemis (pour les Grecs, Diane, pour les Romains), Déesse d'Ephèse, majestueuse et nourricière de ses multiples mamelles...



    Les Grecs partis de Phocée, avant d’arriver à Marseille, avaient fait étape à Éphèse, grande cité ionienne, pour consulter la grande déesse de l’époque : Artémis aux mamelles multiples, symboie de la fécondité...


    Artémis (ou Diane) annonça de bonnes augures pour l’épopée de Protis, si bonnes qu'Aristarché, grande prêtresse d’ Éphèse, décida de les accompagner...

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  • A la découverte de l'homme Maurras : Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (IV/XIX)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (IV/XIX)...

    "..."Gérard de Martigues fonda l'Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, chevaliers de Rhodes et de Malte..."

     

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    L'ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte est une organisation catholique souveraine à vocation humanitaire, créée au milieu du XIème siècle.

    Installé successivement à Jérusalem, Chypre, Rhodes, Malte et enfin Rome, il est tourné vers les pauvres et les malades en vertu de la première règle de l'ordre : « Protéger la foi, secourir les indigents, accueillir les sans-logis, soigner les malades et œuvrer pour la paix et le bien dans le monde ».

    Néanmoins, au cours de sa longue existence, il a été aussi un des principaux remparts de l'Occident chrétien, durant les croisades dans un premier temps, puis à l'époque où ses marins aguerris sillonnaient la Méditerranée, avant de développer, à partir de la Renaissance,un savoir médical envié et mondialement reconnu.

    Son siège actuel est à Rome et sa devise depuis sa création est :


    « Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum »,
    « Défense de la Foi et Assistance aux Pauvres »

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  • CONDAMNE, MELENCHON S'ESTIME ”DECORE POUR REBELLION ” : FAUX ! LE VRAI REBELLE, LE VRAI DECORE, C'EST MAURRAS !

    "Je porte ma condamnation pour rébellion comme une décoration", déclare Mélenchon, qui a oscillé entre le pitre et l'énergumène dans cette grotesque affaire qui lui a valu ses trois mois de prison (à peine). Et avec sursis, encore !

    Et il se prétendrait "décoré" ? Il se croirait "rebelle" ?

    Allons donc !

    Le seul vrai rebelle contre le Système, celui qui a mis sa liberté au bout de ses idées, et qui est mort loin de chez lui, libéré pour "grâce médicale" mais, de fait, mort en prison, c'est Maurras, qui, lui, a dénoncé dans ses fondements idéologiques le Système qui nous déclasse, où l'Argent est Roi : "de l’autorité des princes de notre race, nous avons passé sous la verge des marchands d’or, qui sont d’une autre chair que nous, c’est-à-dire d’une autre langue et d’une autre pensée".

    Voilà la vraie rébellion, dénoncer l'Argent-Roi, et non pas , comme Mélenchon, être élu depuis 1983, Sénateur depuis 1986 et, donc participer à la vie de ce Système qui nous tue, tout en profitant, évidemment, de ses nombreux avantages !

     

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  • A la découverte de l'homme Maurras : Devant le Mur des Fastes (VII/XIX)

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Nous poursuivons notre visite du jardin, devant le Mur des Fastes (VII/XIX)...

    "...Jerôme Tenque, de l'Université de Montpellier, rédigea certains formulaires médicaux qui restèrent longtemps fameux..."



    On sait fort peu de choses sur lui. Professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier en 1668, Jérôme Tenque mourut en 1688.

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    Couverture de son Intrumenta Curationis Morborum, deprompta ex Pharmacia, Chyrurgia, et Diaeta. De Instrmentis Pharmaceutiis ex Galenicis & Chymic
    Tenque, Jerome (Heinrich Tencke).
    Lyon:: Caesarem Chappuis,, 1684.



    Un site en anglais précise :


    "Tenque (d.1687) was a member of the faculty of medicine at the University of Montpellier. Of special interest are the descriptions of instruments, etc., as for injections, pessars, plasters."

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  • A la découverte de l'homme Maurras : Sur le Mur des Fastes, Claude Couture et son Traité de l'Olivier...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Poursuivons notre "lecture" du Mur des Fastes, pour parler de Claude Couture, et de son Traité de l'Olivier...

    ...Claude Couture écrivit chez nous un Traité de l'olivier que firent imprimer les États de Provence..."

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    Claude Couture : Traité de l'olivier, présenté à nos seigneurs et messieurs les procureurs des gens des trois-états du pays et comté de Provence.

    Consultable à la Bibliothèque Méjanes, d'Aix-en-Provence.

    Publié à Aix : chez Antoine David, 1786

    Autre intitulé : Traité de l'olivier, présenté à nosseigneurs & messieurs les procureurs des gens des Trois-états du pays & Comté de Provence. Par Mre. Couture, curé de Miramas, de l'Académie des Arcades de Rome. Livre premier [-second].
    Éditeur : A Aix, chez Antoine David, imprimeur-libraire du Roi & du Pays. M. DCC. LXXXVI.

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  • A la découverte de l'homme Maurras : sur le Mur des Fastes, Malherbe blessé devant Martigues...(X/XIX)

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui  : sur le Mur des Fastes, Malherbe blessé devant Martigues...(X/XIX)

    "...le grand Malherbe fut blessé au siège qu'il avait mis devant Martigues..."

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    Si tout le monde connaît le Malherbe poète ("Enfin, Malherbe vint !..." dit Boileau...), certains ignorent que, s'étant attaché à Henri d'Angoulême, fils naturel d’Henri II, il s'est aussi battu, dans les rangs de la Ligue, et qu'il a passé une bonne partie de sa vie en Provence, fixant sa résidence à Aix.


    Dans Les secrets du soleil ("à Pierre Varillon"), Maurras en dit un peu plus sur l'épisode qu'il évoque dans son "Mur des Fastes", et l'arquebusade qui blessa bel et bien, quoi qu'il en ait dit, le grand poète :

    "...Le XVIème siècle s'étant achevé en combats, ces joyeux « bragards » ne s'y étaient pas montrés méprisables ; avec ma chère petite ville originelle de Roquevaire et la tour de Toulon, Martigues fut des trois places de Provence qui résistèrent aux Impériaux de l’amiral Doria. Pendant les guerres de religion, la ville à peine réunie s'était de nouveau subdivisée et nos quartiers se partageaient entre les deux cultes, puis entre le Roi et la Ligue. Bataille, siège, assaut, reprises, trahisons, massacre, épidémie, toutes les misères !


    On connaît sur ce point un trait assez bien inventé :

    Autrefois à Racan, Malherbe l'a conté...

    Cette gasconnade du grand Normand est recueillie dans la Vie de Malherbe :
    « Il m'a encore dit plusieurs fois, écrit le disciple fidèle, qu'étant habitué à Aix depuis la mort de M. le grand prieur, son maître, il fut commandé de deux cents hommes de pied devant la ville de Martigues qui était infectée de contagion et que les Espagnols assiégeaient par mer et les Provençaux par terre, pour empêcher qu'ils ne communiquassent le mauvais air, et qui la tinrent assiégée par ligne de communications si étroitement qu'ils réduisirent le dernier vivant à mettre le drapeau noir sur la ville avant que de lever le siège. »

    Le dernier vivant ! Presque aussi grand fanfaron que puissant poète, Malherbe faisait subir à nos bons aïeux le même sort qu'à ces deux moitiés de Ronsard qu'il ratura successivement un jour d'humeur et qui ne s'en portent pas plus mal. Mais les survivants de la peste et du siège durent rire de ce massacre digne de l'Ajax furieux. Car une de leurs arquebuses l'avait blessé autrement qu'en pensée ou figure de rhétorique.

    C'est l'ère qui suivit cette vengeance malherbienne où, très exactement, doit se placer notre âge d'or. Pareils en cela à beaucoup d'autres Français, notre grande prospérité est marquée à ce chiffre du XVIIe siècle. Le retour de la paix civile fit affluer les autres biens. Dès la première moitié du règne de Louis XIV, l'essor avait été si vif que la population s'était élevée à seize mille âmes...."

    lafautearousseau

  • A lire demain sur lafautearousseau : ”ça bouge”, à Martigues ! Premier effet de notre campagne ”Défendez Maurras !... Sa

    Dans le quotidien La Provence d'aujourd'hui, mercredi 27 novembre 2019

  • A la découverte de l'homme Maurras : le Mur des Fastes (V/XIX)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Nous reprenons notre visite du jardin, devant le Mur des Fastes (V/XIX)...

    "Le roi Charles IX vint à Martigues préparer l'union de nos trois cités, Jonquières, l'Ile, Ferrières, et lui confia le drapeau tricolore..."

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    Voici un extrait du tome II de la Statistique du département des Bouches-du-Rhône, par le comte de Villeneuve, ancien préfet du département, où il est question des armoiries et de la devise de la ville de Martigues :

    "En 1564, Charles IX étant venu en Provence, voulut voir les villes de Martigues.


    Il y arriva le 14 novembre vers le soir et il y reçut les députations des trois villes et des trois paroisses (Jonquières, l'Île et Ferrières, ndlr).


    Le lendemain, il se promena en bateau sur les étangs, et partit, après avoir accepté un dîner dans le château de l'Ile.


    Dans les conférences qui eurent lieu avec les notables du pays, le roi fit entendre qu'il verrait avec plaisir la réunion des trois villes en une seule communauté.


    Ce projet, dicté par la raison et les convenances, ne put avoir lieu que le 21 avril 1581 (donc, sous Henri III, ndlr).


    L'acte d'union fut dressé dans l'église paroissiale de Ferrières entre les consuls et les habitants des trois communautés, sous la présidence du prince Henri d'Angoulême, grand prieur, amiral de France et gouverneur de Provence, assisté de M. de Coriolis, président au Parlement.


    L'article 1er porte : Les dites trois communautés seront réunies en un seul corps de ville appelé et institué d'hors en avant VILLE DE MARTIGUES, composée des quartiers de l'Isle, Jonquières et Ferrières.


    Les principales dispositions des autres articles sont qu'il y aura trois consuls, un de chaque quartier, et que la préséance sera donnée au plus âgé.


    La bannière de la ville de Martigues se forma de la réunion des bannières des trois quartiers et porta les trois couleurs.

    Les armes furent : de gueules, à la tour d'argent maçonnée de sable (c'est la tour de l'île Saint-Geniès), accostée de deux clefs du même, posées en pal et adossées (Jonquières et Ferrières), avec la devise :


    TVTA MANET IN PELAGO, DAMNOQVE FIT TVTIOR."

    (devise pour laquelle on peut proposer la traduction suivante : "dans la mer calme, elle est puissante, dans la tempête elle est plus puissante encore" (allusion à la tour, qui représente le système défensif de la ville, qui la protège en tous temps, mais plus encore en temps de guerre...

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    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : Aujourd'hui : Nous poursuivons notre visite du jardin, devant le Mur des Fastes (VI

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Nous poursuivons notre visite du jardin, devant le Mur des Fastes (VI/XIX)...

    "...Madame de La Fayette, dans La Princesse de Clèves, introduisit Madame de Martigues aux plus secrètes beautés de la Cour de France..."

     

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    (copie d’écran : Josée Steiner : Madame de Martigues - Anthony Stuart : l'ambassadeur ..)



    Extrait de "La Princesse de Clèves" :

    "...Madame de Martigues, qui n'avait pu partir avec la cour, lui promit d'aller passer quelques jours à Coulommiers. La faveur de la reine (Marie Stuart) qu'elles partageaient ne leur avait point donné d'envie ni d'éloignement l'une de l'autre; elles étaient amies, sans néanmoins se confier leurs sentiments.


    Madame de Clèves savait que madame de Martigues aimait le vidame; mais madame de Martigues ne savait pas que madame de Clèves aimât monsieur de Nemours, ni qu'elle en fût aimée.


    La qualité de nièce du vidame rendait madame de Clèves plus chère à madame de Martigues; et madame de Clèves l'aimait aussi comme une personne qui avait une passion aussi bien qu'elle, et qui l'avait pour l'ami intime de son amant.


    Madame de Martigues vint à Coulommiers, comme elle l'avait promis à madame de Clèves; elle la trouva dans une vie fort solitaire. Cette princesse avait même cherché le moyen d'être dans une solitude entière, et de passer les soirs dans les jardins, sans être accompagnée de ses domestiques.


    Elle venait dans ce pavillon où monsieur de Nemours l'avait écoutée; elle entrait dans le cabinet qui était ouvert sur le jardin.


    Ses femmes et ses domestiques demeuraient dans l'autre cabinet, ou sous le pavillon, et ne venaient point à elle qu'elle ne les appelât. Madame de Martigues n'avait jamais vu Coulommiers; elle fut surprise de toutes les beautés qu'elle y trouva et surtout de l'agrément de ce pavillon. Madame de Clèves et elle y passaient tous les soirs. La liberté de se trouver seules, la nuit, dans le plus beau lieu du monde, ne laissait pas finir la conversation entre deux jeunes personnes, qui avaient des passions violentes dans le coeur; et quoiqu'elles ne s'en fissent point de confidence, elles trouvaient un grand plaisir à se parler.


    Madame de Martigues aurait eu de la peine à quitter Coulommiers, si, en le quittant, elle n'eût dû aller dans un lieu où était le vidame. Elle partit pour aller à Chambord, où la cour était alors.

    Le sacre avait été fait à Reims par le cardinal de Lorraine, et l'on devait passer le reste de l'été dans le château de Chambord, qui était nouvellement bâti. La reine (Marie Stuart) témoigna une grande joie de revoir madame de Martigues; et après lui en avoir donné plusieurs marques, elle lui demanda des nouvelles de madame de Clèves, et de ce qu'elle faisait à la campagne. Monsieur de Nemours et monsieur de Clèves étaient alors chez cette reine.


    Madame de Martigues, qui avait trouvé Coulommiers admirable, en conta toutes les beautés, et elle s'étendit extrêmement sur la description de ce pavillon de la forêt et sur le plaisir qu'avait madame de Clèves de s'y promener seule une partie de la nuit.


    Monsieur de Nemours, qui connaissait assez le lieu pour entendre ce qu'en disait madame de Martigues, pensa qu'il n'était pas impossible qu'il y pût voir madame de Clèves, sans être vu que d'elle.

    Il fit quelques questions à madame de Martigues pour s'en éclaircir encore; et monsieur de Clèves qui l'avait toujours regardé pendant que madame de Martigues avait parlé, crut voir dans ce moment ce qui lui passait dans l'esprit..."

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : Poursuivons notre ”lecture” du Mur des Fastes, avec l'hommage au Bailli de Suffren.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Poursuivons notre "lecture" du Mur des Fastes, avec l'hommage au Bailli de Suffren...

    "...Le Bailli de Suffren commanda les marins de Martigues, surnommés les coursiers de la mer. Son cousin, l'abbé de Régis, lui dédia un vaisseau taillé dans le roc, grand bâtiment sans mouvement qui lui coûta beaucoup d'argent...."

     

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    Gravure d'époque du "Bateau de Suffren" :
    ce monument au bailli de Suffren est situé en bordure de l'étang de Berre, sur la commune d'Istres.



    Le père Roch de Régis, jésuite, a fait tailler en mémoire de son parent, Pierre André de Suffren de Saint-Tropez, un rocher détaché de la falaise faisant partie de la propriété de campagne de la famille à la fin de l'Ancien Régime.

    Le bailli était né au château de Saint-Cannat en 1729 et mort à Paris en 1788.


    Ce marin était devenu commandeur puis bailli dans l'ordre de Malte.

    Denis, tailleur à la Couronne entre 1785 et 1789, a taillé la partie arrière d'un bateau dans la roche.

    La singularité et le pittoresque de ce monument n'ont pas échappé au promeneur averti qu'est Aubin-Louis Millin dans son atlas de 1790.


    Il le représente - sur la gravure que vous voyez ci-dessus - tel un monument de jardin, au milieu d'un paysage arboré dont le premier plan présente une pergola agrémentée d'une fontaine.

    La falaise est aujourd'hui très instable, et le "monument" très dégradé....

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : Après le Mur des Fastes, allons découvrir cinq stèles, et comprendre pourquoi Maurr

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Après le Mur des Fastes, allons découvrir cinq stèles, et comprendre pourquoi Maurras les a voulues là...(1)

    Voilà : nous avons bien progressé, depuis le début de notre visite du jardin "qui s'est souvenu", et nous venons d'achever la "lecture" des inscriptions du Mur des Fastes, qui récapitule les gloires de Martigues, et se trouve tout en haut de la partie architecturée du jardin que Maurras fit édifier par son ami architecte Mazet (ci dessous, surmonté par une balustrade : deux amphores se trouvaient encastrées au milieu des balustres, mais elles ont été volées : la très riche Mairie de Martigues surveille bien "son" patrimoine ! On voit bien sur la photo la place - vide... - de l'amphore de gauche, celle de droite -vide aussi, hélas - étant masquée par la végétation) :

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    Nous allons donc maintenant, redescendre un peu, de quelques pas.


    En effet, Maurras a fait ajouter quelque chose d'autre dans cet ensemble cohérent des Fastes et de Gérard : quatre stèles (qui seront, finalement, cinq). Ces stèles se trouvent tout de suite après avoir gravi les trois premières marches que l'on voit ci-dessus; et de part et d'autre des cinq marches qu'il faudra gravir pour remonter vers le Mur des Fastes...

    Maurras explique le pourquoi de ces stèles :

    "M'étant ainsi mis en règle avec la suite des mémorables de notre communauté, je n'ai pas craint de les doubler de quelque souvenirs un peu particuliers : il y a place pour tout si les mesures sont gardées".

    Ce quelque chose, ce sont quatre stèles (la cinquième sera rajoutée plus tard, et un peu plus loin):

    1 : la première, à l'ouest - donc à gauche - évoque Mistral :


    "Le 11 Août 1891, Mistral inaugura sur la façade de notre Mairie l'inscription provençale qui commémore Gérard Tenque et que le poète avait daigné récrire de sa belle main".

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    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)

    Après celle consacrée à Mistral et celle consacrée "aux grandes amitiés de ma vie", la troisième stèle voulue par Maurras rappelle la visite, en 1845 ou 1846 du Prince de Joinville.


    Le grand-père de Maurras (Garnier, père de sa mère) était marin (d'où la première vocation de Maurras) et naviguait avec l'Amiral de Joinville, fils de Louis-Philippe, qui lui rendit un jour visite dans sa demeure, à Martigues, au Chemin de Paradis...

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    C'est de ce grand-père Garnier, marin, que Maurras tirait sa ferme intention, sa vocation, de devenir marin, à son tour.

    Il en fut empêché par un accident de la vie, devenant fortement mal-entendant (mais jamais sourd, comme on le dit presque tout le temps).

    Après un premier drame terrible - la perte de son père adoré, lorsqu'il avait six ans - ce second accident de la vie marqua profondément, on l'imagine, le jeune Charles.

    Il a raconté son "rêve fracassé" dans un très beau poème, en partie crypté : Destinées :

    "Tu naquis le jour de la lune,
    Et sous le signe des combats,
    Le soleil n'en finissait pas
    De se lever sur ta lagune

    Le vent d'ouest au seuil béant
    De ta maison sur le rivage
    Vint moduler son cri sauvage
    Et les appels de l'océan.

    Mais tu n'as pas quitté ton île
    Ni fait bataille sur la mer :
    Jamais la gloire du vrai fer
    N'a brillé dans ta main débile.

    Tu ne peux être matelot
    Que d'imaginaires espaces
    Où, plus qu'ailleurs, l'aube fugace
    Est longue à naître sous le flot,

    Darde au zénith la flamme torse
    Des volontés de ton destin :
    Dans les angoisses du Matin
    Quelle Nuit lente use ta force !

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  • A propos du Kiel et Tanger de Maurras : tout à fait d'accord avec le commentaire de Jihème...

    Ces mardi et  mercredi, nous avons évoqué les origines du  Kiel et Tanger de Maurras, et redonné, pour l'occasion, le Grand Texte II, constitué du Chapitre XXIV de cet ouvrage majeur (Boutang le considérait comme "un acquis pour la suite des temps...").

    Jihème nous a envoyé, à ce propos, le commentaire suivant, avec lequel nous sommes en accord complet... :

    Un rapprochement à petits pas, en matière économique et culturelle, avec la Russie (qui reste un des derniers grands pays francophones en Europe au sens large), pratiqué sans proclamations ostentatoires ni gesticulations inutiles, permettrait à la France de parvenir progressivement à un rééquilibrage de ses partenariats entre Ouest et Est. Une politique d'entente plus marquée avec la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie, pays traditionnellement francophones avec qui nous avons des liens anciens bafoués par l'inculture historique de nos dirigeants actuels, le permettrait également. Idem avec la Pologne et les pays du Pacte de Visegrad que nous ostracisons stupidement par idéologie, au lieu de rester dans le domaine du pragmatisme bien compris. Tout cela contribuerait au rééquilibrage de nos positions, notamment au centre de l'Europe, que l'OIF, trop axée sur l'Afrique néglige trop systématiquement. L'Allemagne, pourtant premier allié des Etats-Unis en Europe, ne se gène pas pour avoir des relations économiques avec la Russie quand ses intérêts l'y incitent. Et elle est très active dans les Balkans, tout comme la Turquie d'ailleurs, qui aimerait bien reconstituer l'espace européen de l'ancien empire ottoman sans trop se soucier de ce que nos gouvernants en pensent (pour autant qu'ils pensent). Pourquoi pas nous ? Tout est question de style et de diplomatie plus ou moins feutrée.

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