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  • ”L'aventure France” en feuilleton : au sommaire, cette semaine...

    ALBUM FRANCE.jpg- Lundi 20 janvier : Il y a 40.000 ans : l'Homme de Cro Magnon...

    - Mardi 21 janvier : Il y a 30.000 ans : le paléolithique (I), la grotte Chauvet...

    - Mercredi 22 janvier : Le paléolithique (II) : entre - 29.000 et - 17.000, la grotte Cosquer...

    - Jeudi 23 janvier : Il y a 25.000 ans : le paléolithique (III), la grotte du Pech Merle...

    - Vendredi 24 janvier : Il y a 25.000 ans, la Dame de Brassempouy...

     

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    Que cela plaise ou non au Système/Régime menteur qui nous gère - si mal ! - aujourd'hui, ce sont les Rois qui ont fait la France : oui, celle-ci ne commence pas en 89, tout simplement parce que, sans les Rois, pas de France !

    Et cette France qu'ils ont patiemment construite, avec le peuple bien sûr, ils en ont fait la première puissance du monde : sous Louis XVI, nous étions "la Chine de l'Europe", avec quasiment 30 millions d'habitants, les élites de la terre entière parlaient français, nous étions à la pointe du progrès dans tous les domaines (artistiques, économiques, scientifiques...); la Royauté française était bien, comme l'a qualifiée Pierre Debray lors d'un Rassemblement royaliste de Montmajour "la flèche du progrès"...

    C'est que nos Rois ne se contentaient pas de gérer les choses et les gens, tâcheNotre-dame-la-nuit.jpg ordinaire de n'importe quel gouvernement, partout sur la terre. A côté de cette horizontalité nécessaire, si l'on peut dire, nos Rois ont toujours su et voulu élever le peuple vers les réalités d'en haut, intellectuelles et spirituelles; ce que les Anciens, Grecs et Romains, appelaient le Vrai, le Beau et le Bien; quête insatiable et permanente, couronnée et sublimée par le christianisme, et voilà pourquoi, avec Paris, nos capitales sont Athènes, Rome et Jérusalem. Nos rois "lieu tenants" de Dieu sur la terre - ont toujours su et voulu élever l'âme, l'esprit et le coeur du peuple, en menant une authentique politique de civilisation, "la vraie démocratie, celle qui ne condamnait pas l’âme du chef à s’abaisser aux désirs de la masse, mais qui soulevait cette masse de la poésie, de la noblesse de son chef" comme le disait La Varende.

    FLEUR DE LYS DE GAULLE.jpgBien loin d'accepter de devenir les gallo-ricains matérialistes en quoi le Système veut nous transformer, avec son globish infâme et son tropisme états-unien, mélange indigeste de malbouffe et de sous-culture, anti-culture ou a-culture, nous voulons au contraire pousser nos racines bien profondément dans le sol : "Les arbres qui jaillissent le plus haut vers le ciel sont ceux qui poussent leurs racines le plus profondément dans la terre", aimait à dire Gustave Thibon. A qui Maurras fait écho : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance, ndlr) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"...

    Et Jean de la Varende d'ajouter : "...le souvenir porte en soi une vitalitéMONT SAINT MICHEL 5.jpg supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Nous voulons donc cultiver nos Racines, persuadés que l'amour de notre Patrie nous ouvre, par ailleurs, à la compréhension, au respect et à l'amour de celle des autres, animés du même sentiment que nous.

    Mais, ces Racines, encore faut-il les connaître pour les aimer, pour les partager : c'est tout le but de ce feuilleton, tiré de notre Album L'aventure France racontée par les cartes", riche de 214 entrées...

     

    (Début du feuilleton : lundi 6 janvier 2020; parution : cinq jours par semaine, du lundi au vendredi...)

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  • La méga-crise approche, bien plus grave que les conséquences économiques du coronavirus !, par Marc Rousset.

    Wall Street et la Bourse de Paris ont fini le mois de janvier avec des pertes respectives de 2,09 % et de 1,1 %, les craintes sur le coronavirus s’étant ravivées. Mais il est probable que ce virus et la grippe aviaire H5N1 dans le sud de la Chine n’auront pour conséquences que des corrections boursières, des ruptures d’approvisionnements pour l’industrie et les consommateurs, quelques faillites, des fermetures provisoires d’usines, une forte diminution des déplacements et des flux touristiques pendant quelques mois, sans entraîner un krach violent et l’effondrement du Système mondial.

    631794428.jpgCe qui aura conduit à la crise économique la plus retentissante de l’humanité, c’est l’irresponsabilité des élites qui, si l’on inclut les produits dérivés bancaires, ont provoqué un hyper-endettement mondial global de 1.500.000 milliards de dollars. La certitude de la catastrophe à venir a pour conséquences les propositions les plus folles : l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran et ses coauteurs, dans une note publiée par l’Institut Veblen, en reviennent à la théorie de l’hélicoptère monétaire. La BCE, comme dans le conte de Cendrillon, verserait sur le compte bancaire personnel de chaque Européen 140 euros par mois, comme test, pendant une année. Bref, pour créer des richesses, il suffirait d’imprimer des billets de banque et de les distribuer, alors que cela conduirait à un effondrement monétaire semblable à celui du Venezuela, du Zimbabwe, de l’Allemagne en 1923 !

    Beaucoup plus préoccupant – ce qui montre la fragilité du Système actuel – est, suite au coronavirus, le retour rapide, aux États-Unis, de l’inversion de la courbe des taux, annonciatrice de récessions à venir. Le rendement de l’emprunt d’État (T-Bond) à 10 ans s’élevait, vendredi dernier, à 1,53 %, soit un taux inférieur au T-Bond à 3 mois (1,55 %). La fuite en avant de la création monétaire (QE) continue, sans retour en arrière possible, à la BCE (20 milliards d’euros par mois), Mme Lagarde essayant de nous enfumer avec la transition énergétique et le verdissement des obligations rachetées. Aux États-Unis, le bilan de la Fed a augmenté de nouveau, ces derniers mois, de 376 milliards de dollars avec un « QE light » sur les obligations à court terme de 60 milliards de dollars par mois et une intervention journalière inquiétante sur le marché monétaire du « repo » de 80 milliards de dollars par jour.

    Tout va très bien, Madame la Marquise, mais les épargnants européens se font plumer par les banques centrales avec des rémunérations ridicules ou négatives, tandis que l’Agence bancaire européenne EBA nous annonce, en citant les noms, que 25 banques européennes, dont 9 italiennes, 3 grecques, 1 allemande (Münchener Hypothekenbank) et 1 française (Caisse de refinancement de l’habitat) ont échoué aux stress tests. La Deutsche Bank, la plus importante banque allemande, affiche 5,7 milliards d’euros de pertes en 2019 en raison des restructurations, avec un cours de Bourse divisé par 5 entre 2010 et 2020 ; le redressement à venir est incertain, ses créneaux de marché étant ultra-compétitifs et peu porteurs.

    La fragilité des Bourses en Europe est aggravée par la nouvelle mode des rachats d’actions, qui contribue à l’inflation du prix des actifs financiers au lieu d’investir du capital productif dans l’économie réelle, en augmentant le bénéfice par action. Aux États-Unis, entre 2009 et 2019, les rachats d’actions du S&P 500 se sont élevés à 770 milliards d’euros.

    Quant à la croissance, elle est artificielle et en diminution constante aux États-Unis (2,3 % en 2019, contre 2,9 % en 2018), -0,1 % en France au quatrième trimestre 2019 suite aux grèves, tandis que les promesses de ventes dans l’immobilier ont chuté de 4,9 % en décembre 2019 aux États-Unis et que l’activité économique dans la région de Chicago, à forte dominante manufacturière, s’est enfoncée dans la récession en janvier 2020, atteignant son niveau le plus bas en 4 ans.

    Le bouquet, c’est la Grèce, qui émet à nouveau des obligations à 2 % sur le marché, horizon 2035, alors que son ancienne faillite n’est toujours pas réglée, ses dettes ayant été seulement reprises pour dix ans par la BCE et quelques États européens – dont la France. Pas étonnant, donc, si le cours de l’or se rapproche des 1.600 dollars l’once, si 26 millions d’Allemands possèdent désormais de l’or, soit 8.918 tonnes, soit 4 fois les réserves d’or de la Banque de France. Les marchands d’or, en Allemagne, ont été pris d’assaut en décembre 2019, avec des files d’attente jusque sur le trottoir, en dehors des magasins.

  • ”L'aventure France” en feuilleton : au sommaire, cette semaine...

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    - Lundi 6 janvier : Présentation de l'Album...

    - Mardi 7 janvier : Mise en perspective...

    - Mercredi 8 janvier : Il y a peut-être 1.900.000 ans...

    - Jeudi 9 janvier : Il y a 1.370.000 ans...

    - Vendredi 10 janvier : Il y a 450.000 ans, l'Homme de Tautavel...

     

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    lfar flamme.jpgQue cela plaise ou non au Système/Régime menteur qui nous gère - si mal ! - aujourd'hui, ce sont les Rois qui ont fait la France : oui, celle-ci ne commence pas en 89, tout simplement parce que, sans les Rois, pas de France !

    Et cette France qu'ils ont patiemment construite, avec le peuple bien sûr, ils en ont fait la première puissance du monde : sous Louis XVI, nous étions "la Chine de l'Europe", avec quasiment 30 millions d'habitants, les élites de la terre entière parlaient français, nous étions à la pointe du progrès dans tous les domaines (artistiques, économiques, scientifiques...); la Royauté française était bien, comme l'a qualifiée Pierre Debray lors d'un Rassemblement royaliste de Montmajour "la flèche du progrès"...

    C'est que nos Rois ne se contentaient pas de gérer les choses et les gens, tâcheNotre-dame-la-nuit.jpg ordinaire de n'importe quel gouvernement, partout sur la terre. A côté de cette horizontalité nécessaire, si l'on peut dire, nos Rois ont toujours su et voulu élever le peuple vers les réalités d'en haut, intellectuelles et spirituelles; ce que les Anciens, Grecs et Romains, appelaient le Vrai, le Beau et le Bien; quête insatiable et permanente, couronnée et sublimée par le christianisme, et voilà pourquoi, avec Paris, nos capitales sont Athènes, Rome et Jérusalem. Nos rois "lieu tenants" de Dieu sur la terre - ont toujours su et voulu élever l'âme, l'esprit et le coeur du peuple, en menant une authentique politique de civilisation, "la vraie démocratie, celle qui ne condamnait pas l’âme du chef à s’abaisser aux désirs de la masse, mais qui soulevait cette masse de la poésie, de la noblesse de son chef" comme le disait La Varende.

    FLEUR DE LYS DE GAULLE.jpgBien loin d'accepter de devenir les gallo-ricains matérialistes en quoi le Système veut nous transformer, avec son globish infâme et son tropisme états-unien, mélange indigeste de malbouffe et de sous-culture, anti-culture ou a-culture, nous voulons au contraire pousser nos racines bien profondément dans le sol : "Les arbres qui jaillissent le plus haut vers le ciel sont ceux qui poussent leurs racines le plus profondément dans la terre", aimait à dire Gustave Thibon. A qui Maurras fait écho : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance, ndlr) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"...

    Et Jean de la Varende d'ajouter : "...le souvenir porte en soi une vitalitéMONT SAINT MICHEL 5.jpg supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Nous voulons donc cultiver nos Racines, persuadés que l'amour de notre Patrie nous ouvre, par ailleurs, à la compréhension, au respect et à l'amour de celle des autres, animés du même sentiment que nous.

    Mais, ces Racines, encore faut-il les connaître pour les aimer, pour les partager : c'est tout le but de ce feuilleton, tiré de notre Album L'aventure France racontée par les cartes", riche de 214 entrées...

    (Début du feuilleton : lundi 6 janvier 2020; parution : cinq jours par semaine, du lundi au vendredi...)

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  • Krach boursier de 30 % début 2020 : le Titanic ou le Hindenburg en 2021 par Marc Rousset

    Wall Street a terminé en très légère hausse, ce vendredi 22 novembre, porté par un indicateur de confiance des consommateurs jugé satisfaisant, mais oublieux des messages contradictoires en provenance de Chine ainsi que des taux de croissance peu rassurants. Les boursiers américains se raccrochent à la moindre hirondelle, pensant qu’elle fait le printemps…

    À Paris, la semaine a été morne, avec des volumes très faibles de 3 milliards d’euros par séance, signe d’un manque d’entrain, après les envols frénétiques des semaines précédentes vers les 6.000 points. La hausse s’est cristallisée sur les seules grandes valeurs du CAC 40, car faciles à revendre, l’indice des petites et moyennes entreprises étant, au contraire, très stable, à 13.000 points, certaines accusant des chutes spectaculaires sur 12 mois : -60 % pour Showroomprivé, -55 % pour Marie-Brizard, -45 % pour Haulotte Group, -34 % pour Bic.

    1663498024.jpgLe système financier, avec ses bulles boursières, obligataires et immobilières, se dirige tout droit vers l’hyperinflation et un effondrement monétaire pour apurer l’hyper-endettement impossible à rembourser, ce qui constituera l’étape ultime d’une crise qui a commencé en 2008. Pourquoi la Serbie vient-elle d’acheter 9 tonnes d’or ? « En cas de crise », répond son président, tandis que Le Revenu titre « Assurance-vie : faut-il sortir des fonds en euros », car l’argent des épargnants placé en obligations d’État ne rapporte plus rien, et que le quotidien économique Les Échos titre « Avis de tempête sur le secteur européen de l’assurance ».

    Quelques experts viennent de déterrer deux « indicateurs techniques » de derrière les fagots avec des noms à faire trembler les foules : l’indicateur « Présage Hindenburg », faisant référence au krach du zeppelin Hindenburg, en mai 1937, à New York, et l’indicateur « Syndrome du Titanic », les deux clignotant au rouge. Le premier indicateur se base sur le fait que beaucoup de valeurs atteignent leur plus haut durant l’année, ou bien que ces valeurs atteignent toutes leur plus bas ; le deuxième indicateur clignote lorsque, avec un indice au plus haut depuis un an, le nombre des « nouveaux plus bas » des valeurs boursières dépasse le nombre des « nouveaux plus hauts » pendant sept jours de suite.

    Les indicateurs techniques et les méthodes graphiques sont à manier avec précaution, mais ne serait-ce pas un signe de ce qui nous attend ? Lorsque la perte de confiance dans le système aura encore augmenté ? Nous pensons plutôt, tant que les banques centrales peuvent encore réagir en abreuvant le marché de liquidités, à un krach-correction de 20 à 30 %, début 2020, semblable à la correction de 20 à 30 %, fin 2018, avant que la Fed n’intervienne.

    Aux États-Unis, le moment de vérité approche. Les nouvelles injections de liquidités ont poussé les marchés américains vers de nouveaux records, tandis que les facteurs sous-jacents de l’économie réelle continuent de se dégrader. Sans les opérations record sur le marché monétaire du « repo » et le nouveau QE de la Fed, Wall Street aurait déjà dérapé. La croissance américaine ne sera que de 0,3 % au quatrième trimestre, selon la Fed, tandis que les Bourses ignorent les déficits publics et commerciaux qui explosent ainsi que la dédollarisation en cours. Un krach des marchés de 30 %, en 2020, et un cours de l’once d’or à 1.900 dollars sont du domaine du possible.

    Henry Suttmeier, du magazine Forbes, reproche à Jerome Powell, le président de la Fed, de ne pas voir les bulles qui se forment, et plus particulièrement une nouvelle bulle immobilière, tandis que les dettes des ménages continuent de gonfler dangereusement et que l’OCDE s’inquiète d’un risque de stagnation, à long terme, de l’économie mondiale, avec des taux de croissance qui diminuent partout dans le monde, sauf en Inde.

    Le bilan de la BCE est à 4.680 milliards d’euros. Christine Lagarde doit en finir avec la politique monétaire insensée du « QE » et des taux négatifs, quitte à déplaire aux marchés, à Macron et à l’Italie, car ces taux sont contraires au bon sens économique, porteurs de bulles ainsi que d’une catastrophe en 2021, semblable à celles du Titanic et du Hindenburg.

  • Nouveaux signes avant-coureurs du krach par Marc Rousset

    Bernard Arnault, le président de LVMH, vient de déclarer, dans Le Figaro : « Quant à la prochaine crise, nous sommes dans un monde économique où, en quelque sorte, la gravité a disparu. Les taux d’intérêt sont nuls, et l’argent coule à flots. Il n’y a pas eu de crise depuis 2008-2009, or je n’ai jamais connu de période de plus de dix ans sans crise. Tant que les taux d’intérêt sont bas, ça ira. Mais avec tout cet argent, le risque d’éclatement d’une bulle est réel. […] La situation ressemble à celle du début des années 2000, avant l’éclatement de la bulle Internet. » Quant à Ray Dalio, le président fondateur de Bridgewater, il est en train de parier à la baisse, sous forme d’options de vente, échéance mars 2020, 1,5 milliard de dollars pour une correction substantielle, d’ici mars 2020.

    4092873289.jpgLa crise du marché monétaire au jour le jour « repo » aux États-Unis couve toujours avec une injection de morphine quotidienne renouvelable de 100 milliards de dollars par la Fed. Le Financial Times, lui, s’inquiète pour le système des retraites dans le monde et particulièrement aux Pays-Bas, suite aux taux d’intérêt insuffisants de rendement pour les caisses de retraite, avec une probable diminution à venir des pensions. En France, la crise du financement des retraites n’est que l’arbre qui cache la banqueroute totale du pays, avec 2.500 milliards d’euros de dette publique impossible à rembourser et des intérêts tout aussi impossibles à régler, si les taux augmentent.

    La nouvelle politique du chèque d’Emmanuel Macron, qui augmente la dette au lieu de réduire les dépenses publiques, est suicidaire pour le pays. Il faut réduire la dette, même si les taux sont négatifs, car il faudra toujours rembourser le principal. Gérard Bekerman, le président de l’AFER, constate que l’État économisera, cette année, près de 5 milliards d’euros sur la charge de sa dette en France, mais que l’altruisme des épargnants a ses limites, d’autant plus que rien n’est figé en économie ; il reste convaincu que ces taux repartiront un jour à la hausse.

    Il ne faut donc pas s’étonner si ça bouge du côté de l’or, excellent baromètre partout dans le monde, de l’effondrement monétaire à venir : aux États-Unis, la Caroline du Sud devrait être le troisième État, après le Wyoming et l’Oklahoma, à faire de l’or défiscalisé un moyen de paiement, à l’égal du dollar, avec donc possibilité d’avoir un compte en banque en or. L’Allemagne, pour la première fois depuis 1998, a acheté de l’or. La Pologne vient de rapatrier 100 tonnes d’Angleterre. Quant à la Banque centrale des Pays-Bas, elle a rapatrié un tiers de son or détenu aux USA, Canada et Royaume-Uni et elle a pu écrire sur son site : « Si le système s’effondre, notre stock d’or pourra servir de base afin de le reconstruire. L’or instaure la confiance en la stabilité du bilan de la banque centrale. Il crée un sentiment de sécurité. »

    À New York, il y a de gros paris, actuellement, sur l’or à 4.000 dollars l’once en juin 2021. Goldman Sachs voit l’or à 1.600 dollars pour 2020. Si l’on en croit les analyses graphiques du fonds américain Crescat Capital LLC, l’or serait sur le point de s’envoler d’ici 2 ans entre +91 % et +147 %, tandis que le S&P 500 devrait diminuer de -27 %. Selon cette société, nous subissons la propagande du gouvernement américain et de la Fed, qui fournissent l’hydrogène du ballon dirigeable des marchés actions. Les bénéfices sont en baisse, en réalité, et « la croissance est aussi vigoureuse qu’une nouille bien cuite », elle se languit à moins d’un pour cent. Le feu qui couve va bientôt se déclarer et « le ballon à hydrogène des marchés actions pourrait exploser en conséquence ».

    Quant aux performances passées de ces vingt dernières années, les chiffres sont assez surprenants, si l’on en croit les calculs avec graphiques très sérieux à l’appui de Charlie Bilello, un investisseur américain mondialement connu. Le rendement des actions internationales serait de +110 %, celui des actions américaines (S&P 500) de +221 %, celui des obligations américaines, en raison de la baisse récente des taux d’intérêt, de +329 % et celui de l’or, baromètre de la monnaie, de +365 % ! L’effondrement monétaire brutal à venir ne serait donc que la continuation d’une dévalorisation rampante et continuelle de la monnaie.

  • A la découverte de l'homme Maurras : Poursuivons notre ”lecture” du Mur des Fastes (IX/XIX)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Poursuivons notre "lecture" du Mur des Fastes (IX/XIX)...

    "...Le capitaine Pierre Rouquier défendit notre Tour de Bouc contre les Impériaux..."

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    On a vu comment, à la demande expresse du roi Henri III - poursuivant sur ce point la politique de son prédécesseur Charles IX... - les représentants des trois communes indépendantes et rivales, de Jonquières, l’Isle et Ferrières signèrent leur Acte d’union.
    Deux mois plus tard, le 4 juillet 1581, Henri III érigea Martigues en Principauté.


    Le roi souhaitait pacifier définitivement cette région en proie aux soubresauts des Guerres de religion, mais il voulait aussi renforcer la flotte française en Méditerranée, face aux barbaresques et aux espagnols.


    De ce point de vue, Martigues jouait un rôle stratégique de premier plan sur la côte provençale grâce à son avant-port fortifié de Bouc, qui commandait et verrouillait l’accès à l’Étang de Berre.


    Mais rien n’était possible tant que duraient les continuelles divisions entre les trois communes rivales. D’où l’insistance du roi...

    Construction inhabituelle en Provence, le Fort Vauban, ou Fort de Bouc, est propriété de la commune de Martigues. Connu également sous les noms de Caserne Suffren, le fort de Bouc est situé sur l'ancien îlot de Bouc, à l'entrée de l'étang de Caronte qui relie la mer méditerranée à l'étang de Berre.


    Élevé sur la rive sud de la Passe qui traverse Port-le-Bouc, le fort est rattaché à la terre depuis le comblement du canal de Canevielle.


    Au XIIème siècle, le fort était une simple tour carrée en pierres veillant sur l'abri naturel de Bouc et de Martigues.


    Sur ordre de Louis XIV, Vauban améliore l'ouvrage en 1664 en construisant de puissants remparts. La citadelle est désormais une fortification bastionnée, dotée d'un système de défense caractéristique qui supprime les angles morts et les secteurs sans feu.
    La tour de la citadelle accueille aujourd'hui un phare haut de trente-deux mètres.

    Les "impériaux" dont parle ici Maurras, ce sont les troupes de Charles Quint : au début de l'été 1536, la guerre a en effet repris entre François 1er et l'Empereur Charles Quint.
    En février, les Français ont occupé la Savoie et le Piémont. Mais, durant l'été, les Impériaux les ont chassés du Piémont et ont envahi la Provence.
    Pour faire front aux armées de l'Empereur, le roi a fait appel au duc Anne de Montmorency, l'un de ses meilleurs chefs de guerre.
    Les Impériaux parviennent à s'emparer d'Aix en Provence mais s'y retrouvent pris au piège. Grâce à une audacieuse stratégie défensive et à une terrible politique de la terre brûlée, le duc Anne de Montmorency les contraindra à battre en retraite et à regagner l'Italie : dès le 11 septembre, l’armée de Charles Quint commence à faire retraite sur Fréjus puis se retire de Provence...

    Sur la trahison du Connétable de Bourbon, voir notre Ephéméride du 18 juillet...

    lafautearousseau

  • A la découverte de l'homme Maurras : le Mur des Fastes (V/XIX)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Nous reprenons notre visite du jardin, devant le Mur des Fastes (V/XIX)...

    "Le roi Charles IX vint à Martigues préparer l'union de nos trois cités, Jonquières, l'Ile, Ferrières, et lui confia le drapeau tricolore..."

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    Voici un extrait du tome II de la Statistique du département des Bouches-du-Rhône, par le comte de Villeneuve, ancien préfet du département, où il est question des armoiries et de la devise de la ville de Martigues :

    "En 1564, Charles IX étant venu en Provence, voulut voir les villes de Martigues.


    Il y arriva le 14 novembre vers le soir et il y reçut les députations des trois villes et des trois paroisses (Jonquières, l'Île et Ferrières, ndlr).


    Le lendemain, il se promena en bateau sur les étangs, et partit, après avoir accepté un dîner dans le château de l'Ile.


    Dans les conférences qui eurent lieu avec les notables du pays, le roi fit entendre qu'il verrait avec plaisir la réunion des trois villes en une seule communauté.


    Ce projet, dicté par la raison et les convenances, ne put avoir lieu que le 21 avril 1581 (donc, sous Henri III, ndlr).


    L'acte d'union fut dressé dans l'église paroissiale de Ferrières entre les consuls et les habitants des trois communautés, sous la présidence du prince Henri d'Angoulême, grand prieur, amiral de France et gouverneur de Provence, assisté de M. de Coriolis, président au Parlement.


    L'article 1er porte : Les dites trois communautés seront réunies en un seul corps de ville appelé et institué d'hors en avant VILLE DE MARTIGUES, composée des quartiers de l'Isle, Jonquières et Ferrières.


    Les principales dispositions des autres articles sont qu'il y aura trois consuls, un de chaque quartier, et que la préséance sera donnée au plus âgé.


    La bannière de la ville de Martigues se forma de la réunion des bannières des trois quartiers et porta les trois couleurs.

    Les armes furent : de gueules, à la tour d'argent maçonnée de sable (c'est la tour de l'île Saint-Geniès), accostée de deux clefs du même, posées en pal et adossées (Jonquières et Ferrières), avec la devise :


    TVTA MANET IN PELAGO, DAMNOQVE FIT TVTIOR."

    (devise pour laquelle on peut proposer la traduction suivante : "dans la mer calme, elle est puissante, dans la tempête elle est plus puissante encore" (allusion à la tour, qui représente le système défensif de la ville, qui la protège en tous temps, mais plus encore en temps de guerre...

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    lafautearousseau

  • La crise aura bien lieu… par Marc Rousset

    Au cours de la semaine écoulée, le CAC 40 s’est finalement replié de 0,12 %. La guerre semble s’éloigner dans l’immédiat, mais Trump est bel et bien englué dans les pièges du Levant et de l’Afghanistan. Des attentats, des assassinats, des attaques de bases américaines ne sont pas à exclure en 2020, au Moyen-Orient, tandis que l’Iran relance son programme nucléaire. La Bourse de New York, elle, a terminé en légère baisse vendredi, après un rapport sur l’emploi très décevant.

    631794428.jpgNous vivons dans le monde merveilleux de l’argent gratuit en quantité illimitée, ce qui rend les crises, les cycles économiques et les krachs impossibles dans l’immédiat. L’activité économique a, cependant, toujours connu d’une façon naturelle, jusqu’à présent, des cycles courts (Juglar) ou longs (Kondratieff) qui entraînaient des hausses de taux d’intérêt par les banques centrales, d’où des crises et des krachs passagers, avec des variations de masse monétaire très limitées par les banques centrales (politique de l’« open market » ou de l’escompte sur des titres à moins de 90 jours).

    L’élément nouveau, c’est que les marchés financiers qui relevaient des investissements, des obligations, des actions, de l’épargne et les marchés monétaires qui relevaient des banques centrales et des crédits à court terme ne sont plus séparés. La politique du « QE » mélange les torchons et les serviettes. Nos dirigeants actuels croient avoir découvert la pierre philosophale avec une croissance économique obligée, sans cycles et mécanismes d’ajustements naturels, en créant de la monnaie en quantité illimitée, avec des taux zéro ou négatifs et impossibilité de retour en arrière, jusqu’au jour où il y aura perte de confiance, refus de la monnaie et écroulement du Système hyper-endetté.

    Certains républicains ont qualifié en 2019 l’économie américaine, qui affiche une croissance de moins de 2 % et un ratio dette/PIB de plus de 100 %, d’économie la plus puissante du monde, mais vu le montant de la dette, du déficit commercial et de la dédollarisation en cours, ils se font de douces illusions. L’automobile et l’industrie allemandes, face à la concurrence chinoise et des pays émergents, sont au plus bas : en 2019, seuls 5,9 % de toutes les voitures vendues dans le monde étaient issues d’Allemagne, contre 11,8 % en 1998. La croissance dans le monde, selon la Banque mondiale, sera de 2,5 %, en 2020, au lieu de 2,4 %, en 2019, en raison de l’augmentation de la croissance des pays émergents de 3,5 % à 4,1 %, mais au prix du bondissement de la dette totale des pays émergents de 115 % du PIB, en 2010, à 170 %, en 2018. Selon l’assureur-crédit Euler Hermes, les défaillances d’entreprises ont augmenté de 9 % en 2019, plus particulièrement en Asie. On assiste, de plus, à une décorrélation entre une quasi-récession industrielle dans de nombreux pays et les seuls services, qui continuent à croître, ce qui est une source de fragilisation des économies.

    Avec la campagne présidentielle aux États-Unis et l’élection de Lagarde à la BCE, le laxisme monétaire et les taux négatifs vont perdurer en 2020, mais il est clair que les effets négatifs sur les banques, les compagnies d’assurance et les épargnants sont de plus en plus insupportables. Selon Stéphane Boujnah, président d’Euronext, « les effets de la chute des taux sont dévastateurs ». Cette situation lui rappelle L’Apprenti sorcier, de Disney : comme dans le dessin animé, l’excès de liquidités finit par créer un dégât des eaux monstrueux. Ce n’est pas pour des prunes que l’or, au plus haut cette semaine, jusqu’à 1.600 dollars l’once, en augmentation de 25 % depuis juin 2019, devient une valeur refuge.

    Le système ne fait que repousser les dates d’échéance, au prix d’une très violente catastrophe à venir car, selon Joseph Stigliz, prix Nobel d’économie, les banques centrales ne pourront plus baisser les taux en cas de crise, tout comme les gouvernements ne pourront plus relancer l’activité par une politique de dépenses publiques et de stimulus fiscal.

    Les facteurs de crise sont trop nombreux dans un monde interconnecté avec tous les agents économiques et la plupart des États hyper-endettés. Une récession en 2021 pourrait bien sonner l’hallali.

     
  • Krach et effondrement monétaire pour 2020 ou 2021 : les risques géopolitiques s’ajoutent maintenant aux raisons systémiq

    Le krach et l’effondrement monétaire à venir pour 2020 ou 2021 : « Y penser toujours, n’en parler jamais », comme disait Gambetta, après la perte de l’Alsace et de la Lorraine, en 1871. La moindre étincelle, telle que l’assassinat du général iranien Soleimani, peut mettre le feu aux poudres.

    631794428.jpgAu troisième jour de l’année 2020, les réalités géopolitiques viennent déjà jeter le trouble chez les boursiers qui ne veulent pas croire ce qu’ils voient. L’once d’or, après une année 2019 marquée par une hausse de 19 %, a grimpé de 1,6 %, ce vendredi, à 1.552,40 dollar sur le Comex et le lingot à 44.610 euros sur le marché parisien. On n’attend plus que les représailles iraniennes sur les tankers ou les installations pétrolières, une explosion de l’Irak ou la guerre dans le golfe Persique, nonobstant un nouveau conflit sur le modèle syrien en Libye.

    2019 a été une année record depuis 12 ans à la Bourse de Paris, avec un gain de 28 %, mais cette hausse est due exclusivement aux politiques monétaires généreuses et laxistes de la Fed et de la BCE. De plus, dix valeurs seulement du CAC 40 ont généré plus des deux tiers de la hausse de l’indice, avec un bond de plus de 60 % pour LVMH, de 59 % pour Airbus et de 95 % pour STMicroelectronics. Le montant des rachats d’actions a dépassé les 250 milliards d’euros en Europe, ce qui a aussi contribué à faire monter les indices.

    Fin novembre 2019, 57 % des obligations souveraines de la zone euro évoluaient à des taux négatifs, soit 4.520 milliards d’euros sur un marché de 8.000 milliards d’euros. 2020 pourrait nous réserver des surprises avec le Brexit, l’élection américaine en fin d’année et le risque très important de l’endettement des entreprises dans le monde. Il est probable que les politiques monétaires ont atteint leurs limites, sous peine d’explosion du Système.

    Avec 1 % de rendement en 2019 pour les fonds en euros, des problèmes vont se poser aux épargnants spoliés. Dans un monde de taux négatifs, au-delà du problème de rentabilité pour les banques, le système complémentaire de capitalisation pour les retraites, envisagé par Macron avec des BlackRock, devient une escroquerie pure et simple. De plus, un épargnant avisé n’achète pas des actions quand elles sont au plus haut.

    Et dix ans après la crise de 2008, les contribuables européens continuent de sauver les banques, contrairement aux nouvelles règles et aux promesses de la Commission européenne. Depuis 2016, après Veneto Banca et Banca Popolare di Vicenza, Monte dei Paschi di Siena, Banca Carige, Caixa Geral de Depósitos, Cyprus Cooperative Bank, deux nouvelles banques, début 2020, sont sur la sellette : Banca Popolare di Bari, en Italie, et Norddeutsche Landesbank Girozentrale, en Allemagne. NORD/LB vient de recevoir le feu vert de l’Union européenne pour bénéficier de 2,8 milliards d’euros en injection de capital, ainsi que 5 milliards d’euros de garanties. Les fonds seront apportés par deux Länder ainsi que par des banques d’épargne publiques. Quant à Banca Popolare di Bari, elle a accumulé trop de créances douteuses et une nouvelle banque de développement créée par le gouvernement italien devra se restructurer avec une aide publique financière de 900 millions d’euros. D’autres candidats tels que Deutsche Bank et de nouvelles banques italiennes pourraient s’ajouter à la longue liste en 2020.

    Une première correction boursière de 20 à 30 % pourrait bien apparaître en 2020, dans les mois qui viennent. L’abandon de toute discipline monétaire et budgétaire dans les grands pays développés, Chine et Japon inclus, renforce la probabilité d’une crise économique mondiale, d’un nouveau krach mondial et d’effondrements monétaires à venir. Les étincelles dans la poudrière de l’économie mondiale pourraient être : l’explosion de la zone euro qui a déjà commencé avec les colombes et les faucons au sein de la BCE, l’augmentation des taux d’intérêt suite à la perte de confiance des prêteurs, une guerre avec un pays tel que la Turquie ou l’Iran, un krach des actions, un krach obligataire, une faillite bancaire retentissante, une récession mondiale.

  • Les «Mass-médiocres» dans une société d'esclaves par Frédéric Wrinkler

    « Les peuples sans légende sont destinés à mourir de froid. Ils meurent du froid des ordinateurs. Ils meurent du froid des centrales nucléaires et des laboratoires de la biologie. Ils meurent du grand froid des robots de l'an deux mille. Ils meurent du froid glacial des banques de la géofinance ». Voilà la triste prophétie de Patrice de la Tour du Pin, notre civilisation se meurt du bourrage de crâne médiatique comme du prêt à penser…

    48148_500781593301674_1708701184_n.jpgIl suffit de regarder vivre notre société bloquée, pour voir peu à peu se profiler, derrière les phénomènes comme les graves déséquilibres que nous constatons quotidiennement, des causes communes permanentes, qui peuvent nous conduire à une critique réaliste et féconde du système. Le contrôle de la pensée et l’annihilation de tout esprit critique, mènent la danse. Les programmes scolaires sont orientés et honteusement falsifiés par des manuels destinés à formater les quelques esprits libres qui resteraient. Marcel Pagnol le dénonçait déjà en son temps dans une page fameuse de « la gloire de mon père » où il les comparait à des livrets de propagande du régime républicain ! L’idéologie véhiculée est enseignés aux jeunes générations, en vue de constituer des esclaves pour l’entreprise mondiale de demain. La télévision en particulier, est une arme redoutable aux mains des gouvernants et des puissants qui nous entraînent vers l’abime des robots. Les images subliminales sont quelquefois même utilisées pour manipuler l'opinion. Le résultat est simple, on ne remarque rien mais notre subconscient enregistre. Le bourrage de crâne fonctionne bien et les médias dirigent ou orientent la pensée, tout comme les moteurs de recherche sur internet orientent les réflexions... Une société nouvelle arrive, celle que dénonçaient en leur temps : Huxley, Orwell, Tolkien comme Proudhon et Bernanos, celle de la numérotation des individus, de la puce intégrée, du contrôle permanent, du « flicage » des individus, bref l’ère des drones et des robots ! Alors que d’autre part, nos vies sont déjà gravement menacées par une nourriture parfois sans saveur, dépourvue du nécessaire vital pour notre santé, sans oublier les mélanges produits chimiques et autres colorants sans souci de la sécurité alimentaire. L’esprit éclairé se demande même, si le système ne cherche pas, tout bien réfléchi, à rendre malade ces citoyens… Les grandes féodalités de l'information et de la publicité, véritables multinationales de la communication, dont les techniques finissent d'ailleurs par se rejoindre, se chargent de former nos opinions et nos intelligences, pour qu'elles plient au plus général, voir au plus totalitaire des conformismes de l'esprit, qui ait jamais existé. Le monde clos de l'information réussit la synthèse des Féodalités diverses : celle de l'argent français ou étranger qu'il sert, celles des partis de droite ou de gauche, celles des syndicats. Ainsi c'est souvent pour le compte du même financier, qu'un grand journal lance une marque publicitaire, soutient un candidat aux élections, épouse une cause ou prêche une idéologie. Quant à l'Etat, il se contente, dans chaque foyer français et chaque jour, de former nos opinions à son seul avantage, le « Journal de 20h » a remplacé la Messe du dimanche. Les valeurs humaines sont anéanties et les médias représentent un spectacle permanent de l'amnésie culturelle ! Pour ne citer qu'un exemple, il suffit d'analyser les soi-disant « informations » médiatiques, relayant inlassablement les évènements d'agressions, vols et crimes que subissent les citoyens. On crée la peur, on dénonce toute riposte citoyenne voir on punie toute défense, c'est le « b a-ba » de la désinformation et de la ruse. C’est un art professé depuis des siècles par les maîtres de guerre chinois comme Sun Tzu expliquait comment « miner l'adversaire », l'affaiblir comme le déstabiliser psychologiquement et moralement afin de gagner sans livrer bataille… C'est le symptôme de la trahison de nos frères au service d'une idéologie qui préfigure la mort et la fin d'une société. Ces serviles serviteurs de l'anti-France pensent ignorer que leur tour viendra…
    Face à cet ensemble de Féodalités ne faut-il pas craindre pour nos Libertés ?
    L'inquiétude qui se propage n'appelle-t-elle pas un pouvoir arbitre qui serait le garant de l'unité et de l'équité ?
    Un pouvoir arbitre veillerait sévèrement à ce que les extraordinaires moyens de diffusion de la pensée qu'offrent les techniques de ce XXIe siècle servent à la culture, à l'enrichissement, à la cohésion citoyenne et non au nivellement, au morne conditionnement des esprits. Et puis, un peu de réflexion, qui paie tout cela, si c’est bien les citoyens, il leur revient donc de contrôler eux-mêmes, démocratiquement, ce qu’ils sont censés utiliser ! C'est précisément parce que tous les intérêts français, moraux et matériels, sont légitimes, qu'il s'agit de les fédérer, de les ordonner en vue du seul bien de tous. Ce serait là la tâche d'un État indépendant et souverain qui ne dépendrait d'aucun d'eux en particulier.
    FW (Projet de Société, à suivre)

  • Goldman Sachs et les boursiers sous-estiment les fondamentaux du choc économique, par Marc Rousset.

    Les , après une chute brutale de 30 %, ont rebondi pour un nouveau piège haussier (« bull trap »). Le paradoxe, c’est que les augmentent aussi vite que le chômage grimpe. Après un rebond manqué, elles devraient s’effriter de nouveau lentement, comme en 1929, de 50 % dans les trois mois suivant le krach, et de 90 % dans les trois ans au plus tard, mais beaucoup plus rapidement cette fois-ci avec, à la clé, une explosion du système et un effondrement monétaire semblable à celui de l’Allemagne en 1923.

    marc rousset.jpgLe secteur bancaire, en Europe, ne résistera pas longtemps, suite à la baisse des taux et à ses marges trop faibles, tandis que Moody’s anticipe un taux de défaillance des entreprises de 8 %, ce qui est bien supérieur à son estimation de 2,5 %, début 2020. Les italiennes, suite aux créances irrécouvrables, ne passeront pas l’année 2020.

    Aux États-Unis, 22 millions d’emplois ont été créés en dix ans et 22 millions de nouveaux chômeurs viennent d’apparaître en quatre semaines. Le déficit public 2020 des États-Unis sera de 15 à 20 % du PIB et la dette va augmenter de 10 % du PIB, dans l’attente de pressions inflationnistes. Les producteurs de pétrole de schiste américain vont tomber en faillite, suite à l’apparition de prix négatifs. Une nouvelle du subprime à plus grande échelle se prépare, les ménages devenant insolvables. En une semaine, les demandes de reports d’échéances ont bondi de 1.200 % ! Des sociétés intermédiaires sur le marché hypothécaire comme Quicken Loans et Freedom Mortgage sont menacées de faillite immédiate si elles ne trouvent pas rapidement 75 à 100 milliards de dollars.

    Avec des pays comme la Grèce et l’Italie, une explosion de la zone euro devient de plus en plus probable. La dette de l’Italie pourrait atteindre 175 % du PIB, 155 % pour le Portugal, 135 % pour la France et l’Espagne. L’Europe n’est pas prête pour l’unité fiscale et la mutualisation des dettes. Le monde émergent va connaître des défaillances avec l’Argentine, le Brésil et l’Afrique du Sud ; les sorties de capitaux ont déjà atteint 100 milliards de dollars, tandis que la dette de l’Afrique est passée de 35 % à 60 % du PIB entre 2010 et 2018.

    Dans le monde, les pertes d’activité pour 2020 et 2021 seront de l’ordre de 9.000 milliards de dollars. Les dettes globales dans le monde hyperendetté s’élèvent déjà à 255.000 milliards de dollars. D’ici la fin 2020, 20.000 milliards de dollars doivent être refinancés. Les banques centrales ne peuvent pas tout faire : calmer les marchés, éviter les banqueroutes des États, les défaillances d’entreprises et des particuliers, surseoir aux défaillances des pays émergents, relancer l’économie. Tout cela va se terminer par la perte de confiance dans la monnaie de singe émise. Les gouvernements, dans le monde, ont déjà dépensé 8.000 milliards de dollars pour combattre la crise, selon le FMI.

    L’Italie, grande débitrice des banques françaises, sera sans doute le prochain cygne noir. Malgré les interventions laxistes de la BCE pour aider l’Italie, le spread italien des emprunts d’État à 10 ans est de 2 % au-dessus du taux allemand de -0,5 %. La croissance italienne devrait chuter de 9,5 %, en 2020. Le drame, c’est que le système italien ne permet pas d’octroyer rapidement, comme en Allemagne, des prêts aux PME avec garantie de l’État.

    Les stupidités économiques du style hélicoptère monétaire, la théorie monétaire moderne, revenu universel comme en Espagne vont devenir la norme. La Fed viole les règles du « Federal Reserve Act » de 1913 en se prostituant « sans limites » : achat de dette non garantie à court terme et d’obligations d’entreprises « pourries ». Elle a déjà gonflé son bilan de 2.000 milliards de dollars !

    La pandémie ne fait qu’accélérer une crise inévitable, le monde étant déjà, en fait, hyperendetté de 1.500.000 milliards de dollars, avec les garanties hors bilan et les produits dérivés bancaires. Les gouvernements et les banques centrales n’ont pas éteint l’incendie mais ont seulement acheté du temps à prix d’or. La grippe espagnole, incomparablement plus mortelle, n’avait pourtant pas mis le monde en faillite. « La prospérité est au coin de la rue », disait déjà le président américain Hoover, dans les années 30.

  • Pour mieux comprendre l'article qui va suivre : lafautearousseau pour un budget des Armées à 4% du PIB...

    Afin de mieux "comprendre" l'article qui va suivre, lafautearousseau vous redonne ici quelques chiffres, concernant "l'effort de défense" français sur une durée de soixante ans, soit à partir de de Gaulle et des années 60; vous verrez très clairement que le budget de notre Défense est en déclin depuis ces soixante ans, la part de la richesse nationale consacrée a nos Armées par le Système - qui en a l'habitude - n'ayant cessé de cuter depuis les débuts de la Vème République...

    Dans le monde dangereux qui est le nôtre (et, du reste, le monde a toujours été dangereux...) la plupart des pays consacrent des sommes énormes à leur armement/réarmement (Chine, USA...); et nous resterions comme d'autres, et comme souvent par le passé, à cause du Système, en dehors de ce mouvement d'armement/réarmement ? 

    Ce serait, comme par le passé, un aveuglement suicidaire : et, là, on ne peut pas dire que l'Histoire ne nous ait pas prévenus : Caveant consules !

    lafautearousseau, dès sa création, a choisi de demander un budget militaire à 4% du PIB : 1% pour chacune des trois Armes, et 1% pour l'arme nucléaire.

    Car il ne faut jamais oublier que dépenser pour nos Armées, c'est nous enrichir; c'est faire un bon placement, intelligent et utile; c'est nous acheter à nous-mêmes, et faire travailler nos ingénieurs, donc entretenir et développer leurs compétences, eux qui nous donneront demain des outils encore plus magnifiques que ceux qu'ils nous ont donné hier...

  • Sur le site officiel du Comte de Paris et sur le blog ami de La Couronne : À la veille du déconfinement, le Comte de Par

    À la veille du déconfinement, le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris, a publié un communiqué dans lequel le Prince fait part de ses inquiétudes quant à l’avenir qui se dessine pour la France.

    Journal de bord du dé-confinement, Semaine 1

    Le dé-confinement est là, enfin. Bien sûr, il faut raison garder et le réaliser de façon progressive tout en restant vigilants et en respectant les bons gestes. Son succès dépendra de la responsabilité de chacun de nous. Cette reprise progressive est indispensable pour les personnes, les familles et leurs enfants, les entreprises, la société. En fait pour l’homme dans toutes ses dimensions.

    Au même moment, nos assemblées votent le prolongement de l’état d’urgence sanitaire. Une sorte de reconduite pour un gouvernement qui semble avoir été dépassé par la crise, qui l’a géré de façon attentiste et dont le seul souci semble maintenant de se prémunir contre une vague probable de poursuites. Ainsi en va-t-il de la vie de notre société dont on a déstructuré tout ce qui tenait encore debout (l’exemple de l’hôpital est à ce titre caractéristique, je le soulignais dans ma dernière tribune).

    Ce qui m’inquiète dans cette affaire de confinement, c’est l’atteinte forte qui a été faite à nos libertés et droits fondamentaux. Je comprends qu’il faille, dans des situations extrêmes, faire l’effort de renoncer à certains comportements individuels pour le bien commun de la collectivité, mais cet effort doit pouvoir se faire de façon voulue et concertée. Cela nécessite un système politique qui repose sur la confiance (ce qui implique non seulement d’écouter mais aussi d’entendre) ou encore sur le vrai dialogue (comme en Allemagne entre l’État Fédéral et les Länder).

    Au contraire, notre système s’est appuyé sur la coercition (sommes-nous tous des criminels en puissance ?) plutôt que sur la responsabilité des personnes ou des corps intermédiaires, avec un contrôle quasi inexistant du Parlement et des ministres adeptes du « faites ce que je dis et non ce que je fais »! Nos institutions, par l’absence de tout principe supérieur, poussent chacun à se défausser de sa responsabilité sur d’autres, ou sur des sciences qui sont par définition inexactes.

    Ce qui m’inquiète encore plus, c’est que je n'ai vu ni entendu quasiment aucun homme politique évoquer cette question des libertés et droits fondamentaux. Si personne ne les défend, pourquoi ceux qui les restreignent se gêneraient-ils ? Pourquoi n’envisageraient-ils pas demain un état d’urgence environnemental, social, etc. ? Cette crise a de toute façon déjà changé le sens des mots, puisque jusqu’à maintenant l’état d’urgence n’était employé qu’en temps de guerre alors que nous ne sommes pas en guerre !

    Il faudra, dans les mois qui viennent, rester attentifs à ce que ces dispositifs restrictifs ne soient pas prolongés ou que d’autres ne les remplacent, dans la perspective de prévenir une future crise (comme le non respect du secret médical par exemple). Il faudra que nous nous demandions s’il ne faut pas remplacer le « sacro-saint » principe de précaution par une culture du risque afin d'être préparés lorsque cette crise arrivera (un peu comme au Japon avec les tremblements de terre).

    Mais pour cela il faut une vraie concertation, et il n’y a pas de vraie concertation sans ceux, et en particulier les maires, qui représentent les citoyens dont ils ont la charge. A Dreux, par exemple, le maire a pu voir avec le préfet que le marché couvert de centre ville reste ouvert afin de permettre à la population âgée de faire ses courses.

    Il faut aussi de bons chefs, et il n’y a pas de bons chefs sans bons conseillers. Comme on disait autrefois : « le roi en ses conseils, le peuple en ses états ».

    Avant de fêter samedi prochain le centenaire de la canonisation de Jeanne d’Arc, nous commémorons aujourd'hui le centenaire de sa fête nationale. De la fête laïque à la fête religieuse, nous honorons cette semaine une sainte qui symbolise fortement l’unité de notre Nation dans les périodes difficiles, de la guerre de Cent ans à aujourd’hui, en passant par les épreuves de la Première Guerre mondiale.

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    J’avais d’ailleurs prévu de me rendre dans plusieurs villes de France pour célébrer avec vous cette unité. Les circonstances m’ont empêché de le faire, mais je vous assure, avec la Princesse et toute la famille royale, de mes pensées particulières dans ce tournant que prend le destin de notre pays.

    Jean, comte de Paris
    Domaine royal de Dreux, 10 mai 2020

    “Tenant tout un royaume en sa ténacité / Vivant en plein mystère avec sagacité, / Mourant en plein martyre avec vivacité, / La fille de Lorraine à nulle autre pareille.”
    (Charles Péguy, La tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d’Arc)

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    Comte de Paris, Site Officiel

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  • Faut-il vraiment voter ?

    par Louis-Joseph Delanglade

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    « La meilleure raison d’aller voter dimanche, c’est de pouvoir voter pour toute liste franchement hostile à la nature même de l’Union européenne ».  

    À une semaine des élections européennes s’impose d’abord l’évidence d’un énième scrutin caricatural.

    D’abord, le résultat ne représentera en aucun cas « les Français » : si M. Macron a été élu en 2017 avec un peu plus de 40% des inscrits, loin donc de la majorité arithmétique tant vantée en démocratie, les projections les plus crédibles pour ce 26 mai sont de 40% de participation et de 20% à 25% pour les deux listes de tête réunies. Face au silence du peuple, quel crédit accorder décidément à un tel système ? Autre évidence, le caractère très politicien de l’événement : même s’il n’y a aucune « connivence » de fond entre RN et LaREM, l’accaparation de fait du débat par le duo suscite de la part de ses concurrents les mêmes critiques que suscitaient naguère les vrais-faux duels de l’UMPS. Et l’entrée en lice de M. Macron, Jupiter au petit pied pour le coup, soutenu par une coalition hétéroclite de chevaux de retour (entre autres, les Cohn-Bendit, Juppé, Raffarin, Guigou et sans doute Royal), est la preuve que le vieux monde est plutôt du côté du pouvoir et du système. 

    Par ailleurs, l’appel au « vote utile » lancé par certaines têtes de liste a eu pour conséquence d’interdire tout débat de fond - qu’on eût pourtant apprécié. Mais comment débattre, de toute façon, quand le beau nom d’Europe, galvaudé, n’est plus que le paravent de toutes les incongruités et inconséquences ? On imagine ce qu’aurait pu être une joute intellectuelle entre un Glucksmann dont l’amour pour la France n’a rien d’évident (« Quand je vais à New-York ou à Berlin, je me sens plus chez moi culturellement, que quand je me rends en Picardie » - Arte, 22 octobre 2018) et un Bellamy qui a eu « le coeur intelligent » de voir dans l’Iliade et l’Odyssée le symbole de la haute idée qu’il se fait de l’Europe (France 2, 4 avril). Le meilleur et le pire. Inutile d’épiloguer sur M. Glucksmann, tout le monde ne peut pas être Finkielkraut. Quant à M. Bellamy, certainement digne d’estime, son parti a été celui de toutes les trahisons et de tous les échecs, notamment avec MM. Chirac et Sarkozy. De plus, et cela devrait rassurer M. Legrand, l’éditorialiste bobo-gaucho de France Inter (16 mai), on peut penser que les vieux crabes qui grouillent et magouillent encore chez Les Républicains ne le laisseront pas longtemps défendre « les racines chrétiennes de l’Europe ». 

    ue.jpgEn se fondant sur les intentions de vote (30% pour « le bloc souverainiste » contre 14% pour « la droite traditionnelle »), notre ami en politique, Eric Zemmour, prédit pour la France un « renversement exceptionnel » (RTL, 17 mai). Battre LaREM et enfoncer les Républicains, voilà qui peut paraître, pour certains, une motivation suffisante. Cependant, puisqu’il est quand même question d’Europe, précisons que la meilleure raison d’aller voter dimanche, c’est de pouvoir voter pour toute liste franchement hostile à la nature même de l’Union européenne et susceptible d’avoir des élus. Mme Keller, sénatrice ex-LR, ralliée à M. Macron, candidate LaREM avance (France Inter, 19 mai) comme on brandit un chiffon rouge le chiffre de 30% de députés européens relevant de la « mouvance » identitaire, nationaliste, populiste, souverainiste, illibérale, etc. C’est sans doute exagéré mais ce qui est probable, c’est une forte présence. Sans qu’il y ait lieu d’accorder à ces élus un quelconque autre crédit, leur « pouvoir de nuisance » (lié à leur nombre)  à l’encontre de la technostructure européiste sera le bienvenu, tant il est vrai qu’une Europe pleinement assumée, dans son propre passé et sa propre diversité, passe par la fin de l’Union dans sa version actuelle. 

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  • A quoi tient la renaissance de la puissance chinoise ?

     

    En deux mots.jpgA quoi tient l'actuelle extraordinaire bonne fortune chinoise ? Quelles en sont les causes ?

    On ne peut ici qu'effleurer cette question complexe, pourtant importante car la montée en puissance de la Chine constituera peut-être le plus grave problème que les Occidentaux auront à affronter, prochainement désormais.

    La Chine s'est sortie non seulement de son terrible sous-développement séculaire mais aussi de cet abaissement qu'elle avait vécu à l'époque du système impérial finissant, des humiliantes concessions, des Seigneurs de la guerre, des désordres du Kuomintang... Elle s'est encore sortie des soubresauts horriblement destructeurs du système maoïste après qu'il eut triomphé, dont la meurtrière révolution culturelle ne fut pas le moindre. Le film, Le dernier empereur, de Bernardo Bertolucci, retrace assez bien cette longue période troublée. 

    Pour la Chine ruinée, humiliée, en partie éclatée, misérable, la bonne fortune n'allait pas de soi.

    Comment l'a-t-elle conquise ? Quelles sont les causes de son prodigieux succès ?

    Bien-sûr, il y a la taille de son territoire et la masse de sa population, dix fois supérieure à celle de la Russie et 5 fois à celle des Etats-Unis. Mais ces paramètres ne sont pas en soi gages de prospérité ni de succès. Ce peut même être l'inverse.

    La réussite de la Chine nous paraît relever d'autres causes. En voici à notre avis les trois axes principaux :

    1. La dictature de fer du Parti Communiste Chinois, en fait une oligarchie hiérarchique sans faiblesse qui tient uni et en ordre d’une main qui ne tremble pas l’immense et composite Empire du Milieu. L’argument peut choquer. Mais que deviendrait la Chine si le PCC venait à s’effondrer ? S’il lui prenait la fantaisie d’un Printemps chinois ? Peut-être serait-ce, selon la vieille expression, pain béni pour nous. Mais pour elle ?

    2. Le nationalisme du peuple chinois et de ses dirigeants, qui, pas plus qu’il ne le fut dans les pays d’Europe de l’Est, ne fut jamais effacé, même au temps de Mao et de Chou en Lai, par l’internationalisme prolétarien. Combiné à l’incommensurable pragmatisme des Chinois, ce nationalisme est général, violent, avide de succès, de gains, et de puissance. Qui plus est, les connaisseurs nous disent qu’il se ressource désormais dans les plus pures traditions populaires aussi bien que philosophiques de la plus ancienne Chine. Bref, un composé que l’on peut se risquer à dire ravageur.

    3. La faiblesse insigne des Occidentaux qui fut, pourrait-on dire, à l’opposé de la force que nous venons de décrire ; qui acceptèrent, de grand cœur, de se défausser sur la Chine, de leurs fonctions de production ; qui ont voulu, à la fois par lassitude, appétit de marges, idéologie universaliste, orgueil, lui concéder d’être l’atelier du monde. Ce qui a, hormis l’Allemagne et, à un moindre degré l’Italie, abouti à la destruction, que l'on constate aujourd’hui, de pans entiers de nos industries et a condamné les éléments productifs de nos populations, au chômage.

    Rien n’est irréversible et la Chine n’est pas plus vouée au succès que nous à l’échec ou au déclin. Soyons au moins conscients de ce qui, par impéritie, nous est arrivé. Quant à la Chine, elle peut être aussi pour nous, dans une certaine mesure, à certains égards, un exemple utile.  

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