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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1685

  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou ailleurs... :  

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  • Deux réactions sur la "Fête" du PSG : I, Le désert des Barbares, par Jean-François Mattéi (dans Le Figaro du jeudi 16 mai)

    Dans la fable d’Orwell, La Ferme des animaux, les cochons inscrivent sur un mur, qui n’est pas encore celui de la honte, les grands principes de l’animalisme. Guidé par l’idéal révolutionnaire, le septième et dernier principe proclame que « tous les animaux sont égaux ». On sait comment la fable se termine. Quand le nouveau pouvoir a fait son œuvre, l’âne Benjamin constate que le précepte égalitaire a pris une curieuse inflexion : « tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres ». 

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  • Deux réactions sur la "Fête" du PSG : II, Peur sur la ville…, par Nicolas Gauthier, Journaliste, écrivain.

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    Hier soir à Paris, 15.000 amateurs de foot n’étaient pas à la fête, alors que c’était censé être la fête du foot, titre de champion de France du PSG oblige. Au final des courses : « Voitures calcinées, arrêts de bus vandalisés, cafés saccagés », lit-on dans Le Monde, sous le titre : « Au Trocadéro, la grand-messe du PSG vire à l’émeute. » Et même au pillage en règle, un car entier de touristes ayant été dévalisé, nous dit TF1.

    Mardi matin, on dénombrait donc une trentaine de blessés et 21 arrestations, tandis qu’une bonne partie du XVIe arrondissement évoquait le Beyrouth des grandes années.

    Ils devaient être contents, les Qataris, qui investissent massivement dans les banlieues, de voir certains de leurs petits protégés dévaster ce cœur de Paris dans lequel ils investissent tout aussi massivement… Ce n’est certes pas à Doha qu’on verrait ça ; bienvenue en douce France.

    Enfin, que l’on se rassure, rien de bien grave à en croire Bertrand Delanoë qui, selon Paris Normandie, déplore la présence « d’une poignée de perturbateurs », tandis que Manuel Valls, sur le site du Point, se contente d’évoquer des « bousculades ». Il n’est pas sûr que les riverains aient eu la même vision des « bousculades » en question… Est-ce à dire que ces deux hommes ne lisent même pas Le Monde ?

    Plus sérieusement, dans Le Figaro, Marine Le Pen dénonce un « déferlement de racailles ». Elle est plus sévère encore avec Manuel Valls :

    Le problème de ce ministre de l’Intérieur, c’est que, comme ses tristes prédécesseurs de l’UMP, il cultive un véritable laxisme d’État. (…)

    J’en appelle à un sursaut face à cette gangrène : il faut sévir et appliquer la tolérance zéro contre ces racailles qui se croient tout permis sur notre territoire.

    Mais pour cela, encore faudrait-il qu’il y ait des hommes d’État à la tête de ce dernier.

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...), "la France" : dans les Ephémérides, cette semaine...

    "Du passé faisons table rase !" : au programme des révolutionnaires, qui constitue la base de notre République idéologique, il faut opposer, non des opinions, mais des idées, et, si possible, une doctrine, pour reprendre la formule de Bainville. Mais on peut aussi lui résister en exaltant, justement, cette Culture, cette Civilisation, sans laquelle, en dehors de laquelle et contre laquelle la Révolution s'est levée, et la République idéologique s'est construite. Résistance par la culture : voilà pourquoi l'on donne tant de place, sur Lafautearousseau, au "culturel", à nos Racines...

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire" :

    * Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    * Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf 

    L'Album des Ephémérides : L'aventure France racontée par les Cartes (200 photos)... 

    MUSIQUE DANS LES EPHEMERIDES.pdf

    Ephémérides Table des Matières du premier trimestre.pdf

    Ephémérides Table des Matières du deuxième trimestre.pdf

    Ephémérides Table des Matières du troisième trimestre.pdf

    Ephémérides Table des Matières du quatrième trimestre.pdf

             Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :        LOGO 9 LFAR copie.jpg

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  • Le grain de sel de Scipion : L’indécent football halal

    grain de sel 1.jpgDepuis la lamentable virée des « Bleus » en Afrique du sud, nous savions que l’équipe de France de football était devenue une école coranique pour adultes (ce dernier terme s’appliquant à l’âge physique et non mental des joueurs) et que notre hymne national n’y était plus en odeur de sainteté.

    Mais voilà que le Qatar, au travers du PSG, vient faire étalage de ses pétrodollars alors que nous devons nous serrer la ceinture. Ce club affiche sans honte un budget de plus de 300 millions d’euros et il est capable de faire un chèque de 14 millions à l’un de ses joueurs-mercenaires. Je ne sais pas ce que veut nous prouver l’Emir du Qatar mais ce n’est pas uniquement son sens du business si l’on en croit ce supporter du Q.S.G (1) qui, le dimanche 12 mai au soir, s’écriait : « On va leur montrer qui on est à tous ces Européens » ! Et le lundi soir à Paris, on a vu, en effet…

    En tout cas, pour ma part, je ne regarderai plus un match de ce football français dans lequel je ne me reconnais pas, de ces joueurs qui préfèrent les drapeaux algérien ou marocain au nôtre et qui n’aiment pas la France, sauf pour son argent et ses palaces. 

    (1) Qatar Saint Germain

  • La Provence royaliste est en deuil...

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    Lors d'une veillée, autour du feu de camp, aux Baux de Provence (Franck, au centre, entouré de sa femme, Dominique, à sa droite, et de François Davin, à sa gauche...

    La Provence royaliste est en deuil : nous avons appris, ce matin, la mort de Franck Lesteven, la nuit dernière, à Aix-en-Provence. C’était un ami très cher. Il disparaît à cinquante-huit ans, un âge qui n’est plus couramment celui de la mort, et la peine de ceux qui l’ont connu est immense.

    Il était aixois mais il gardait le souvenir et la profonde empreinte de sa naissance à Philippeville, au temps de l’Algérie française. La rupture d’avec ses origines, qui l’avait conduit, très jeune, à vivre en Provence, restait, pour lui, une blessure, toujours sensible.

    Son engagement à l’Action Française date de sa jeunesse d’étudiant. Il n’a jamais cessé. Franck Lesteven a été de toutes les activités importantes de l’Union Royaliste Provençale, devenue, ensuite, Fédération Royaliste Provençale. Il était Camelot du Roi.

    Les plus anciens d’entre nous se souviendront des séminaires de formation que l’Union Royaliste Provençale organisait dans les années 1960 – 1980, de sorte que les jeunes qui y prenaient part acquièrent une connaissance sérieuse des idées et de la politique de l’Action française et que, de ce fait, leur engagement soit durable, sérieux, profond, sans compromission. C’est dans l’un de ces séminaires (Buoux, Saignon, Salernes … ?) que Franck Lesteven rencontra une étudiante, venue, elle aussi, s’y former, Dominique Santini, qui deviendra son épouse. Leur rencontre, leurs fiançailles, ont eu cette origine.

    Franck Lesteven a, par la suite, collaboré à l’Ordre Provençal et à Je Suis Français ; aux activités aixoises de l’Action Française ; aux campagnes des rassemblements royalistes des Baux de Provence, à leur organisation sur place. Il a dirigé le Service d’Ordre - ou mieux : le Service d’Accueil - des derniers rassemblements royalistes des Baux, notamment en 2002, année où les Princes y sont venus. Il le faisait avec gentillesse mais aussi avec autorité.

    L’une des années où il y a pris la parole, Vladimir Volkoff avait remarqué cette autorité naturelle dont jouissait Franck Lesteven, notamment au cours de la veillée du samedi soir où, dans les carrières des Baux, autour d’un feu de camp, nous chantions nos chants traditionnels. Franck Lesteven avait dirigé cette veillée et Volkoff avait fait de l'évocation de cette soirée militante des Baux, l’introduction de son discours du lendemain. Franck Lesteven avait aimé cette rencontre avec Volkoff. Nous l’évoquions, parfois, ensemble. 

    Franck Lesteven, aujourd’hui, nous a quittés. Mais son souvenir, son amitié, durera dans nos mémoires autant que nos propres vies.

    Est-il nécessaire de dire à Dominique Lesteven, à ses enfants, Grégoire, Marie, Luc, Philippe, Paul et Louis, à ses amis aixois, combien vive est notre peine et que notre amitié, dans ces heures de tristesse, les accompagne ?  

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    ...et lors d'un des nombreux séminaires organisés par l'URP : le repas, un temps de détente fort "convivial"...

     

      Les obsèques de Franck Lesteven seront célébrées Jeudi 16 mai 2013 à 15h à l’église de Puyricard par l'abbé Thierry Gallay. L’inhumation aura lieu au cimetière du Grand Saint Jean.

  • Paris, 11 et 12 mai (II/III) : l'hommage à Jeanne d'Arc, en "deux temps, trois mouvements"...

    Allocution de Bernard Pascaud, au pied de la statue de Jeanne d'Arc, Place des Pyramides

     

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    Jeanne d’Arc, Jeanne d’Arc. Nous nous répétons la magnifique parole de Maurras :

     « Quelque éloignée que doive se sentir une pensée terrestre de cet astre allumé dans un éther aussi pur, ne nous défendons pas d’avouer que nous nous retrouvons sous son magistère. »

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  • Paris, 11 et 12 mai (I/III) : l'hommage à Jeanne d'Arc, en "deux temps, trois mouvements"...

    Jeanne d'Arc 2013 295.jpgDimanche matin, 12 mai, à 10 heures, Place de l'Opéra, à Paris, le Cortège traditionnel - d'un ordonnancement imposant - s'est mis en route pour aller fleurir la statue de la Place des Pyramides. On était venu d'un peu partout, pour se joindre aux membres du Centre Royaliste d'Action française, de La Restauration nationale et de L'Alliance Royale : on était venu de Picardie, du Dauphiné, du Maine, de l'Anjou, de Provence, d'Aquitaine, de Bourgogne, de Champagne...

    Le trajet a changé, plusieurs fois, depuis 1920, date à laquelle, grâce à la persévérance de l'Action française, la Fête de Jeanne d'Arc fut instituée "Fête nationale", par la loi du 19 juillet 1920.

    Le trajet, mais pas l'esprit, ni la nécessité de cette Fête : car nous sommes bien (et ô combien !) à l'une de ces "heures critiques de notre Histoire", et pourtant nous ne devons malgré tout pas douter de la France, car, "croire en elle et en ses forces de résurrection, c’est déjà se mettre en mesure de la sauver", comme le rappelle notre XXXIVème Grand Texte (écrit par un Président de la République, s'il vous plaît...) : "...Jeanne ne sera jamais trop aimée de la France... c’est à notre pays tout  entier qu’elle appartient. Elle a commencé à délivrer la France de l’invasion, elle l’a soustraite à la suprématie étrangère, elle l’a guidée sur le chemin de l’Honneur et de la Liberté. Par quels moyens ? Par la droiture et la simplicité, par la bravoure et la persévérance, par la conviction que chez nous, rien n’est jamais perdu, pourvu qu’on chasse les mauvais conseils du découragement et du laisser-aller. A toutes les heures critiques de notre Histoire, Jeanne nous fournit le meilleur exemple dont nous puissions nous inspirer. Elle nous enseigne que, douter de la France, c’est risquer de l’assassiner et que, même devant les pires dangers, croire en elle et en ses forces de résurrection, c’est déjà se mettre en mesure de la sauver." 

    Arrivés au pied de la statue, et une fois les gerbes déposées, les participants écoutèrent Bernard Pascaud (1) : "...Nous en sommes à l’heure où ce qui est illégitime est légal, où ce qui est antisocial est à la tête de la société, où les ennemis de l’ordre public commandent à la force publique, où les pervers et les monomanes se dévorent entre eux, et dévorent la France par leurs convulsions...

    ...C’est face à cela qu’il faut faire retentir l’antique protestation de la jeune Antigone. Et comme Antigone, mes chers amis, nous entendons rendre à nos frères morts les devoirs légitimes, ceux qui consistent à assurer l’héritage français, à défendre les principes d’une communauté d’ordre où l’homme a toute sa place, où la loi écrite n’injurie point la loi non écrite, où la rumeur humaine n’injurie point la musique des sphères éternelles, où la famille française réconciliée s’épanouisse sous la garde de la famille-chef.

    C’est à cette tâche de reconstruction qu’il nous faut être actif et inviter tous les Français. Le printemps français auquel rêvent certains sera capétien ou ne sera pas. C’est la leçon de Jeanne. C’est le devoir d’aujourd’hui." 

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  • L' Hommage de Nantes à Jeanne d'Arc

    (Lu sur le Blog de l'URBVM)

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    Cliquez sur l'image pour lire l'allocution du Président de l'URBVM....

  • Le grain de sel de Scipion : Touche pas à mon gâteau !

    grain de sel 1.jpgJe me suis longtemps demandé ce qui provoquait chez les dirigeants de la droite dite républicaine ce rejet haineux du Front national, que l’on ne constate pas pour autant parmi leurs militants et sympathisants de base.

    Peur du nazisme, du fascisme, du racisme, du retour des heures-sombres-de-notre-histoire, qu’ils disent… Imaginent-ils sincèrement Marine Le Pen ouvrant des chambres à gaz, rétablissant l’esclavage ou allant dessouder tel ou tel dignitaire politique ? Roland Dumas lui-même écrit dans son dernier livre que ni le père ni la fille Le Pen « ne menacent la République » et qu’il entretient avec la seconde des relations normales.

    Alors quoi ? Certains vous diront que c’est l’aversion des grandes obédiences maçonniques pour les valeurs qu’incarne le FN, patrie, famille, opposition à l’avortement, à l’euthanasie ou au mariage homo, voire quelques références à la religion chrétienne, qui fonde ce rejet. Mais il y a aussi au FN des Frères-la-gratouille, comme les appelait Mitterrand.

    Alors quoi ? Les frères ennemis UMP-UDI ont trouvé une nouvelle réponse : Ce qui nous sépare du FN, c’est son refus de l’Europe, na ! Mais ils ont bien accepté dans leur comité de coordination un Philippe de Villiers qui a exactement la position du FN sur l’Europe !

    Alors quoi ? Eh bien, je pense que c’est tout simplement la peur de devoir partager le gâteau des sièges de parlementaires, ministres, présidents de collectivités territoriales, maires et autres fromages associés. Depuis des décennies, ces bonnes places se répartissent entre deux grands blocs flanqués de leurs petits-satellites auxquels, par bonne conscience démocratique, on concède quelques strapontins. Cela vaut bien un front républicain de temps en temps et quelques grimaces de dégoût télévisé aux journaux de 20 heures, n’est-ce pas ?

  • Tintin aux Antilles

     

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    Un certain M. Tin demande à l’Etat français (à travers la Caisse des dépôts et consignations) de reverser à Haïti seize milliards d’euros indûment perçus pour l’affranchissement des esclaves… il y a deux siècles ! On pourrait penser que mieux vaut en rire, d’autant que M. Hollande, soulignant « l’impossible réparation » des traites négrières, affirme que « le seul choix possible, le plus digne, le plus grand, c’est la mémoire, la vigilance et la transmission ». Autrement dit : vous demandez trop peu, nous vous proposons de battre notre coulpe pour l’éternité… 

    Mais la démarche de M. Tin n’est pas une plaisanterie. M. Tin est français et parle au nom du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France). On comprend bien, par là, quelles sont ses motivations profondes. Pourtant, le but du CRAN, dont on sait déjà qu’il sera débouté, serait d’alimenter un prétendu débat. Quel débat ? Sur ce genre de sujet, il ne peut pas y en avoir : à l’image de ce qui se passait en Union Soviétique, la cause est jugée d’avance, M. Tin ayant, pour lui, tous les bien-pensants et bobos-gauchards des médias et de la politique – les mêmes qui hurleraient au racisme si d’aventure un CRAB (« B » pour « Blanches ») faisait son apparition... 

    Un M. Bicep, député au Parlement de Strasbourg (E.E.L.V.), Antillais comme M. Tin, cherche, quant à lui, à faire adopter un texte instaurant une journée européenne reconnaissant les victimes de la colonisation et de l’esclavage. C’est dans les Balkans et en Grèce qu’on va être contents : on pourrait, sur fonds européens, organiser des manifestations commémorant les crimes perpétrés par les Turcs : colonialisme multiséculaire avec razzias d’hommes (réduits en esclavage) de femmes (destinées aux harems) et d’enfants (pour en faire des janissaires). 

    MM. Tin et Bicep sont des nombrilistes : obsédés par leurs origines africaines, ils n’ont pas compris que c’est toute l’Histoire de toute l’humanité qui peut faire l’objet de leur grille de lecture. Ainsi, à l’instar de M. Zemmour qui propose plaisamment de réclamer à la Ville de Rome des réparations pour le traitement inhumain et humiliant infligé à notre Vercingétorix pré-national, on pourrait s’indigner des pieds bandés des Chinoises ou des sacrifices humains chez les Aztèques. On pourrait, plus sérieusement, envisager des actions en justice pour les victimes du génocide vendéen, de la Grande Famine dans l’Irlande du XIXe siècle et, plus près de nous, des goulags staliniens. Mais surtout, on ne saurait ignorer que les plus grands responsables de la traite négrière sont les tribus arabo-berbères musulmanes pour lesquelles celle-ci a toujours été une activité lucrative et davantage encore les roitelets africains eux-mêmes qui ont vendu leurs prétendus « frères ». 

    On mesure maintenant quelle boîte de Pandore Mme Taubira a réussi à faire ouvrir, il y a déjà douze ans, avec sa loi qui désigne l’esclavage et la traite comme « crimes contre l’humanité ». Outre que cette dernière notion reste discutable, les lois dites « mémorielles » constituent une faute politique car elles ne peuvent que conforter les divers groupes de pression dans leurs démarches sectaires. Mme Taubira elle-même ne vient-elle pas de souhaiter une « politique foncière » en faveur des descendants d’esclaves ? 

    Gageons que, dans le même esprit, le CRAN aurait déjà exigé, s’il avait existé, l’interdiction de l’album Tintin aux Antilles.