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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1142

  • Culture • Loisirs • Traditions

    Ce visuel a pour seul objet de marquer l'unité des articles du samedi et du dimanche, publiés à la suite ; articles surtout culturels, historiques, littéraires ou de société. On dirait, aujourd'hui, métapolitiques. Ce qui ne signifie pas qu’ils aient une moindre importance.  LFAR

  • Société & Modernité • On se croirait en 1789 ... Cahier de doléances d’une famille provençale en 2019

    Artigues (Var)

    Ce sont des doléances de type concret qui s'expriment ici.  Foin d'idéologie ! La mise en cause pragmatique de ce que nous appelons Le Système n'en a que plus de poids, nous semble-t-il.  LFAR

    Cahier-Doleances.jpgDOLÉANCES

    Mi-janvier 2019

    Contribution de la famille PERONCEL-HUGO2 et CHATELAIN (7 personnes dont 4 électeurs, Hameau des Bellons, 83560 ARTIGUES) aux cahiers de doléances ouverts à la demande du Gouvernement, suite à la crise des Gilets-Jaunes (décembre 2018 - janvier 2019).

    Le 25 juin 2014, les habitants d'Artigues et environs furent invités à une « réunion d'information sur Internet à haut débit ». Devant la foule assemblée à la mairie, plusieurs de nos élus, dont la plupart sont toujours là, annoncèrent officiellement, et sans ambiguïté, que désormais, grâce à leurs efforts et à ceux des techniciens de la Société Xi'an (basée à Lille et dont nous n'avons plus entendu parler par la suite, malgré les sommes importantes qui lui auraient été versées par nos communes...), notre zone était désormais irriguée en haut débit. Notre joie fut grande car nous utilisons surtout notre ordinateur à titre professionnel.

    La déception fut rapide et profonde devant nos ordinateurs (alors branchés à nos frais sur nos téléphones fixes) restés en fait en très bas débit... Mi-janvier 2019 la situation ne s'est pas améliorée même si nous sommes maintenant branchés, toujours à nos frais, sur un boitier Nomad qui nous permet seulement un accès au très bas débit, à certaines heures de la journée qu'on ne peut prévoir à l'avance.

    Le 30 mai 2018, nous avons écrit au président de notre Communauté de communes, pour lui rappeler l'annonce du 25 juin 2014, non suivie d'effet depuis lors. A ce jour, nous n'avons même pas reçu d'accusé de réception de la part de la Communauté de communes...

    mail-1050x600-1024x585.jpgNéanmoins, il nous faut continuer à subir dans les médias, les vaines incantations de nos politiciens locaux ou nationaux sur I'  « égalité des territoires » etc, etc. Des mots, des mots vides pendant que, pour taxes et impôts, là nous sommes bien à « égalité des territoires »...

    Plusieurs d'entre nous travaillent en Europe ou en Afrique, dans des États moins développés que la France mais où l'accès au haut débit est généralisé depuis 10 ans et plus déjà... Nous, il nous faut souvent batailler plusieurs heures sur nos ordinateurs pour ouvrir nos messages puis y répondre. Un vrai calvaire. Nous estimons avoir été désinformés, trompés même par les annonces non fondées de nos élus.

    Var-Matin, journal en général peu critique à l'endroit de nos élus, a titré, le 12 janvier 2019 : « Tout le Var en haut débit d'ici à 2023, d'ici à cinq ans ». Qui peut y croire quand on pense à l'annonce, non suivie d'effet pour notre secteur, du 25 juin 2014 ?

    Si vous réagissez à nos doléances, prière de le faire sur le courriel collectif suivant :

    hugoz@orange.fr

    Merci et salut  

    gilets-jaunes-paris-ue-grand-debat-national-567fea8b7a.jpg

  • IDÉES • GUERRE CULTURELLE, FAUT-IL DIABOLISER LA NOUVELLE DROITE ?

    Alain de Benoist

    Entretien avec Édouard Chanot journaliste chez Sputnik

    Publié dans Le bien commun* - N° 4 - février 2019

    Les lecteurs de Lafautearousseau liront, commenteront.

    téléchargement.pngÉdouard Chanot est journaliste chez Sputnik. Il a mené l’enquête sur les idées de la Nouvelle Droite dans un reportage remarquable. Jeune journaliste, passionné de philosophie politique, il a accepté de répondre au Bien Commun pour expliquer sa démarche. Un reportage intitulé : Guerre culturelle, Faut-il diaboliser la nouvelle droite ? Fidèle à la tradition d'Action française, Le Bien Commun discute avec toutes les intelligences.

    unnamed.jpgAlors que la nouvelle droite a ébranlé le débat intellectuel français, il y a maintenant quelques décennies, pourquoi leur avoir consacré un reportage ?

    La renaissance d'un mouvement, où tout du moins son retour, est en soi un phénomène assez rare et remarquable. La Nouvelle Droite ébranle de nouveau le débat, ne serait-ce que par les inimitiés qu’elle s’attire. Tout cela peut sembler marginal bien sûr – les intellectuels accompagnent ou expriment les bouleversements davantage qu’ils ne les provoquent… Mais quand même, quelquefois tiennent-ils des propos prémonitoires. Alors dans notre pays qui affectionne les polémiques et traverse une crise du sens, les intellos ont leur mot à dire et l’on ne perd jamais son temps à lire ceux de la nouvelle droite.

    Raphael-Glucksmann-a-gauche-et-tres-adroit.jpgEn fait, trop de contre-vérités, mêlant diabolisations calomnieuses et ignorances délibérées, circulent sur celle-ci. La palme revenant à Raphaël Glucksmann (Photo) , qui fit d’Alain de Benoist le père du poutinisme… Il est évidemment possible de critiquer la ND, mais dans ce cas faisons-le sans moralisme. Le philosophe Léo Strauss pensait en premier lieu nécessaire, pour saisir un penseur, de le comprendre tel qu'il se comprenait lui-même. Je suis journaliste, et non inquisiteur, j'ai tâché de faire de même. Il fallait traiter les Neo-droitiers honnêtement. J’espère y être parvenu.

    La pensée de la nouvelle droite put paraître hégémonique dans son camp lors de son apparition. En un temps d’hégémonie politique de la gauche ces questions étaient elles intéressantes d’un point de vue journalistique ?

    La ND était, me semble-t-il, plus avant-gardiste qu’elle n’était hégémonique à ses débuts. Elle a cherché à ouvrir des pistes à une droite dominante au début du siècle dernier, mais a été peu à peu brisée par ses défaites successives. Ses inspirations très nietzschéennes, son européisme, son néopaganisme, qui peuvent paraître étranges, exprimaient aussi l'air du temps New Age et la révolution
    sexuelle. Bien qu’elle prît le contre-pied du libéralisme conquérant à droite, elle a épousé son époque plus aisément que d'autres, qui rechignaient à abandonner des combats perdus.

    Aujourd’hui, l’hégémonie de la gauche est déjà fissurée – d’ailleurs, il me semble plus juste de qualifier de libérale libertaire la doxa hégémonique, ce qui revient à relativiser qu’elle soit purement de gauche. Dès lors, l’intérêt actuel de la ND devient plus évident : ses idées centrales remettent justement en cause cette doxa.

    buisson-zemmour.jpgIl me semble aussi que la droite, au sens le plus large, a remporté trois grandes victoires conceptuelles et sémantiques depuis une décennie : d’abord, le concept d’identité, ensuite celui de grand remplacement et, plus récemment, celui de désignation de l’ennemi, à la suite des attaques dhihadistes. Deux des trois sont le fait de la ND et l’autre, vous le savez bien sûr, provient de Renaud Camus. Car c'est le GRECE qui a lancé le concept d’identité dans les années 70, et c’est Julien Freund et Alain de Benoist qui ont rendu Carl Schmitt et sa désignation de l’ennemi accessibles en France. On la retrouve désormais dans les essais de Zemmour ou de Buisson (Photo)pourtant étrangers au courant révolutionnaire conservateur germanique dont la ND est l’héritière.

    Vous faites intervenir Charles Gave en réponse aux arguments d’Alain de Benoist. La réponse libérale à ces arguments est de plus en plus minoritaire L’école libérale française est-elle encore partie prenante du débat intellectuel ?

    Grand paradoxe en effet : Charles Gave est une figure d’un libéralisme théoriquement pur et dur, classique et orthodoxe, mais libéralisme néanmoins minoritaire parmi les libéraux de nos jours. L’école libérale française est numériquement faible, sur le déclin, même si des personnalités comme Agnès Verdier-Molinié ou cet enfant gâté de Gaspard Koenig ont leurs ronds de serviette aux bonnes enseignes médiatiques. Mais au fond peu importe : le libéralisme ne s’impose pas en France par les intellectuels et le débat public hexagonal, il l’a perdu depuis belle lurette. A quoi bon débattre là, quand la classe dirigeante se forme dans les business schools et lit The Economist, avant de rejoindre les firmes américaines ou les institutions supranationales ? Tout cela est bien plus efficace pour modifier ouvertement les moeurs et les esprits des Français.

    On a souvent reproché à la nouvelle droite de cacher une critique racialiste derrière la dénonciation de l’idéologie du même. Cette critique vous semble-t-elle fondée ?

    Vous me contraignez là à un procès d’intention ! Cela étant dit, le discours caché de la ND est inconcevable : par définition, comme tous les -ismes, le racialisme circonscrit une cause première et unique de l'histoire humaine, en l’occurrence la race. Or, il suffit de lire les revues de la ND pour se rendre compte de son sens extrême des pluralités. Ses intérêts et ses perspectives sont innombrables. 

    Bien sûr, Alain de Benoist évoque le métissage dans cette idéologie du même. Mais cela fait quand même trois décennies qu’il se préoccupe bien peu des questions ethniques, même si l'on trouve une petite page sur les avancées génétiques dans Eléments. Je crois Alain de Benoist très honnête quand il critique l’ethnocentrisme,
    et il a eu une influence considérable à cet égard, en éloignant les efforts des intellos de la droite radicale vers d’autres problématiques, 
    plus économiques ou philosophiques. 

    4609OB0.jpgIndéniablement, un basculement s’est opéré dans les années 80 au sein de la mouvance, entre le racialisme (porté vers la hiérarchisation) et l'ethno-différentialisme, conséquence d’une lecture de Claude Levi-Strauss (Photo). Il n’y a donc rien de caché, et Jean-Yves Camus l’explique très bien dans le reportage [références ci-dessous ndlr], je vous laisserai donc l’écouter !

    Cela dit, je parierais que les questions ethniques reviendront peu à peu, sous la contrainte des circonstances. Certains le font déjà sur internet, en général avec maladresse, mais il est à la fois possible et souhaitable de traiter la question sérieusement. Peut-être les revues de la ND seront-elles en mesure de le faire et de montrer l’exemple… sans oublier ce qu’écrivait Spengler : « qui parle trop de race n’en a plus »

    Propos recueillis par Charles du Geai.
    Reportage à retrouver sur
    https://fr.sputniknews.com

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  • Livre • Les prophètes de l’homme-dieu

    par Claude Wallaert 

    2939591524.jpg

    Que se passe-t-il en ce début du XXIe siècle ?  

    Prosternation générale devant le dieu Progrès, avortement en passe de devenir un droit universel et imprescriptible, mariage dénaturé, eugénisme de plus en plus intrusif, invasion imminente du transhumanisme… Que se passe-t-il donc en ce début du XXIe siècle ? 

    Par cet ouvrage de très haut intérêt, rayonnant de limpidité, et d’une lucidité tout éclairée par un esprit profondément chrétien, Grégor Puppinck nous propose ses réponses et il nous fait découvrir de l’intérieur une religion radicalement étrangère à celle de l’Église catholique.

    Il s’agit de la religion des droits de l’homme, avec son clergé, ses catéchistes et ses prosélytes. « Il y a d’abord, en bas de l’échelle, les cavaliers légers […] Commissaires aux droits de l’homme, […] Ambassadeurs spéciaux, ou encore personnalités éminentes, chargés à titre personnel de se faire l’apôtre des libertés, ou de l’une d’entre elles. […] Viennent ensuite les multiples comités d’experts et groupes de travail chargés d’émettre des avis et des recommandations…Viennent enfin les quasi-juridictions et les juridictions, tels les Comités des Nations unies et la CEDH, chargées d’évaluer et de juger l’action des gouvernements. » (p. 254).

    Quelle est donc cette religion ? Héritière à la fois des Lumières, de l’évolutionnisme darwinien et de l’antique gnosticisme, elle traduit dogmatiquement une vision de l’homme réduit à sa stricte individualité, qu’il s’agit de sculpter avec le ciseau du droit, de manière à le libérer du carcan de la matière et de sa part d’animalité ; l’esprit, siège unique de la dignité humaine, triomphera de ces pesanteurs et conduira l’homme à devenir son propre créateur ; le droit redéfinira sans cesse la nature humaine, dans un cadre politique providentiel et mondialisé.

    Telle est la dynamique actuelle des juridictions évoquées plus haut, qui démolit peu à peu, malgré, il est vrai, de notables résistances, les données de la Déclaration Universelle des droits de l’homme de 1948. Cette Déclaration a été rédigée dans un contexte encore marqué par l’horreur des massacres de la seconde guerre mondiale imputée principalement à l’époque au totalitarisme nazi ; en partie inspirée par des chrétiens comme Jacques Maritain, elle visait à protéger l’homme de l’emprise du matérialisme et d’un retour des idéologies ; elle procédait d’une vision de ses droits ajustée sur sa nature, en laquelle réside sa dignité. Cependant, cette Déclaration restait déconnectée du fait religieux, et par là même demeurait très peu précise quant à la définition de la notion de nature humaine. Jacques Maritain notait lui-même, concernant les droits de l’homme, l’opposition entre deux groupes, « ceux qui acceptent plus ou moins explicitement, ceux qui refusent plus ou moins explicitement la loi naturelle comme fondement de ces droits. »

    Notre auteur nous fait voir, par une analyse précise et documentée, comment le groupe du refus semble aujourd’hui en passe de l’emporter au fil de la jurisprudence grossissante de la CEDH, du Comité des droits de l’homme de l’ONU, et autres cours de justice qui fonctionnent en réseau malfaisant.

    Ce constat peu réjouissant ne laisse pas d’inquiéter, bien sûr. Mais en vrai chrétien, notre auteur ne désespère pas ; il nous rappelle de belles victoires comme l’affaire Lautsi contre Italie, dite des crucifix, en 2010, relève pour nous la fronde de pays comme la Russie ; enfin, il conclut en nommant le seul vrai remède à la démesure orgueilleuse de la puissance désincarnée : la charité incarnée.   

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    Les droits de l’homme dénaturé de Grégor Puppinck, Éditions du Cerf, 2018, 286 pages, 22 €
  • Cinéma • L’intervention

    Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : L’intervention, un film de Fred Grivois, avec Alban Lenoir (le capitaine), Olga Kurylenko (la maîtresse d’école), Michaël Abiteboul (un gendarme, tireur d’élite), Josiane Balasko (qui transmet les ordres de l’Élysée).

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    À la frontière entre Djibouti et la Somalie...

    L’intervention, c’est une reconstitution libre de la prise d'otages de Loyada à la frontière entre Djibouti et la Somalie, le 3 février 1976.

    Le protectorat français de Djibouti date de la fin du Second Empire, sous le nom de Côte française des Somalis, et obtint le statut de Territoire d’Outre-Mer en 1946 ; il décida de rester français lors du référendum de 1958  et encore en 1967, pour devenir le fameux Territoire français des Afars et des Issas dont les députés, la même année, sauvèrent la majorité parlementaire de Gaulle-Pompidou à L'assemblée nationale. 

    maxresdefault.jpgEn fait, contrairement à l’ethnie des Afars, celle des Issas voulait se « libérer » de la tutelle française et cette prise en otage d’un bus scolaire entre dans le cadre de leur lutte pour l’indépendance, qui fut proclamée moins d’un an et demi plus tard, le 28 juin 1977… Comme quoi la violence paye ! 

    L’intervention est  donc un film de guerre, qui met en présence d’un côté des militants indépendantistes du Front de Libération de la Côte des Somalis (FLCS), de l’autre trois entités distinctes, d’abord un groupe de tireurs d’élite de la gendarmerie nationale, qui deviendra peu de temps après le GIGN, ensuite des paras de la Légion étrangère, et enfin… (j’allais écrire malheureusement)… l’Élysée du Président Giscard d’Estaing.

    3332222.jpgCe docu-fiction oppose ainsi la pusillanimité politique et diplomatique du pouvoir central, qui croit tout savoir mieux que les autres et veut tout diriger… de loin…, à la réalité que vivent les soldats sur le terrain, lesquels auraient d’abord besoin qu’on leur fasse confiance et qu’on leur laisse une véritable liberté de décision et d’action. 

    L’arrogance du pouvoir central, en effet, ne date pas de Macron !   

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Paris Match de cette semaine informe ses lecteurs en 2 pleines pages sur le prince Jean d’Orléans, Comte de Paris

     

    Après avoir publié ce lundi sur son site internet, un article intitulé « Le prince Jean d’Orléans est officiellement le nouveau comte de Paris », le magazine populaire Paris Match continue de présenter le nouveau Chef de la Maison de France aux Français dans son édition papier sortie hier dans les kiosques.

    Dans cet article, en mode Paris-Match, Henry-Jean Servat présente aux lecteurs le nouveau comte de Paris, Jean d’Orléans, et son épouse Philoména, comtesse de Paris. Il revient sur les funérailles royales de son père qui ont eu lieu ce samedi à la Chapelle royale de Dreux.

    Un article sincère, qui vient donc se rajouter aux très nombreux articles consacrés à la famille royale de France, publiés ces trois dernières semaines dans la presse, tant nationale et locale que dans la presse internationale.

    Voici l'article en question paru hier. (Photo en en-tête). 

    DEPUIS LE DÉCÈS DE SON PÈRE, LE COMTE DE PARIS, IL EST LE NOUVEAU PRÉTENDANT AU TRÔNE DE DANCE

    JEAN D'ORLEANS
    LE ROI EST MORT VIVE LE ROI !

    Par Henry-Jean Servat - Photos Baptiste Giroudon

    « Nos relations ne furent pas toujours bonnes et, comme dans beaucoup de familles, nos rapports père et fils connurent frictions et tensions. Mais, ces derniers temps, depuis le décès de mon frère François, elles s'étaient améliorées et, aujourd'hui, le comte de Paris oublie et pardonne les avanies subies par le duc de Vendôme », déclare Son Altesse Royale, souriant à demi, avec des éclats de sincérité teintés de mélancolie.

    Au lendemain des obsèques d'Henri d'Orléans, le prince Jean, rencontré ce lundi à Dreux, annonce la couleur. L'héritier des rois qui régnèrent sur la France, descendant en ligne directe d'Henri IV, Louis XIII et Louis-Philippe 1er, souhaite faire vivre aux siens une époque apaisée. Celui qui est maintenant le chef de la famille de France, c'est-à-dire celui sans l'autorisation duquel les membres de cette famille ne peuvent se marier, précise que son père s'était levé de bonne heure, ce 21 janvier dernier. Il avait prévenu qu'il ne se rendrait pas à la cérémonie religieuse célébrée à la mémoire de son cousin Louis XVI, guillotiné deux cent vingt-six ans plus tôt. Une mauvaise bronchite l'épuisait. Il avait choisi, une fois habillé, de se recoucher et, s'étant rendormi sur son lit, ne s'était plus réveillé. La femme de ménage l'avait trouvé allongé au côté de sa femme, la duchesse de France. Les pompiers n'avaient pu le ranimer.

    Et Jean de France, duc de Vendôme, deuxième fils du prince défunt et dauphin, succédait à son père en devenant désormais Jean IV, nouveau comte de Paris. Déléguant à son frère Eudes et à son cousin Charles-Philippe d'Orléans l'organisation des funérailles en la chapelle royale de Dreux, nécropole des princes d'Orléans, il y accueillait, le week-end dernier, toute la parentèle et ses proches. A commencer par sa mère, la grande-duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, née altesse royale, et sa soeur la princesse Blanche, handicapée de naissance. Son père, cela fit scandale, avait divorcé pour épouser l'Espagnole Micaela Cousino y Quinones de Leon, qui ne vint pas assister à l'enterrement, clouée au lit par une bronchite et les suites d'une opération de la hanche.

    Toutes ses tantes, son père étant issu d'une fratrie de onze enfants, trônaient en toques de fourrure au coude à coude sur des chaises de velours rouge dans le choeur de l'église baigné d'une humidité qui glaçait les sangs. Au premier rang, se trouvaient l'impératrice Farah, la reine Sofia d'Espagne, qui est une cousine, le prince Albert II de Monaco, les souverains du Liechtenstein, le prince héritier du Maroc, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie, les Bourbon-Siciles, les Bourbon-Parme. Le nouveau comte de Paris tint à réunir ensuite, pour une citronnade royale, parents et amis dans la demeure qui jouxte la maison de maître où il a élu domicile. La reine Sofia tomba en admiration devant le lieu, au beau milieu du parc surplombant la ville.

    IMG.jpgLe prince vit là depuis quelques années, en compagnie de la princesse Philo-mena, épousée il y a bientôt dix ans. Il a renoncé à travailler dans la finance (il était consultant à la banque Lazard) pour s'occuper des biens, avoirs, forêts et investissements de l'héritage qui est sien. Au milieu de souvenirs royaux, le prince et la princesse élèvent leurs cinq enfants, Gaston, Antoinette, Louise-Marguerite, Joseph et Jacinthe, plus préoccupés de jouer avec Léonore, l'imposante chienne terre-neuve noire, que de suivre les cours de flûte traversière voulus par leur mère et dispensés par Emmanuelle, l'organiste de la chapelle. Contrairement à son père et au prétendant dit légitimiste, Jean est fier d'être né en France et d'y avoir toujours vécu. Titulaire d'une maîtrise de philosophie sur le bien commun et d'autres maîtrises de droit et de gestion, colonel de réserve et parrain du 4e régiment de chasseurs de Gap, créé par son arrière-grand-oncle, le prince a rencontré des gilets jaunes et garde au coeur et à la raison l'idée de servir son pays. Il trouve le temps de conseiller à ses enfants de soigner les hérissons qu'ils découvrent blessés, tout en leur apprenant leur arbre généalogique qui remonte jusqu'à Saint Louis. 

    Le prince Jean d’Orléans est officiellement le nouveau comte de Paris

  • Royalistes et Gilets jaunes, aujourd'hui

    Louis XIV gilet jaune

    Par Jean-Philippe Chauvin 

    1262631406.jpg

    En ce début février, les manifestations des Gilets jaunes n’ont pas cessé, et si le nombre des manifestants semble décroître, il n’est pas certain que les raisons de manifester, elles, sont moins nombreuses ou moins importantes.

    En ce sens, le grand débat national, pour motivant qu’il soit pour la réflexion et la proposition, n’est ni suffisant ni satisfaisant pour apaiser les colères multiples qui ont envahi le champ social et les lices politiques, ce qui ne signifie pas qu’il faille le déserter mais simplement qu’il ne faut pas en attendre grand-chose de concret, référendum ou non. 

    Désormais, le samedi est devenu, au fil des semaines, le marqueur des manifestations, et le calendrier passé en compte déjà douze depuis le 17 novembre, date inaugurale des promenades en jaune.

    Gilets_Jaunes_8_decembre®Benjamin_de_Diesbach-47.jpgLes royalistes y ont sorti régulièrement leurs drapeaux, comme nombre d’autres mouvances, et la photo d’un sacré-cœur chouan côtoyant le portrait de Che Guevara en est la plus récente illustration, inattendue autant que surprenante pour qui oublie les conjonctions paradoxales des temps d’épreuves et de tempêtes : en 1940, les royalistes d’honneur que furent Honoré d’Estienne d’Orves, le colonel Rémy ou le camelot du roi Luc Robet, et tant d’autres, ne se posaient pas la question des opinions de ceux qui partageaient leur aversion pour cette Occupation malvenue et choquante que tous subissaient. Bien sûr, et fort heureusement, nous ne sommes pas en 1940, mais, pour nombre de royalistes sans œillères et lecteurs de Bernanos, l’alliance des « Blancs » et des « Rouges » contre le Pouvoir en place et pour la revendication, fort légitime, de justice sociale (formule chère aux monarchistes qui n’oublient pas que c’est le roi Louis XVI qui l’a « inventée » !), peut justifier ces compagnonnages étranges et limités dans le temps. D’ailleurs, en réaction à cet état de fait, certains provocateurs se réclamant d’un nihilisme brutal ou d’un trotskisme suranné n’ont pas hésité à jouer les « épurateurs » contre les volontaires du Roi, au risque de faire le jeu d’un Pouvoir qu’ils disent combattre quand, concrètement, ils le protègent par leurs exclusives politiciennes. 

    Les royalistes, dont la fibre sociale s’est révélée plus sensible que chez nombre de « conservateurs » partisans d’un « ordre républicain » qui n’est rien d’autre, en définitive, qu’un « désordre établi », continuent à jouer une partition particulière dans cette contestation inédite : enracinés dans leurs terroirs et dans l’histoire longue de la nation France, cette nation qui n’est pas née en 1789 ni par la mort du « roi Capet », les royalistes évoquent la nécessaire justice sociale, préférant souvent le mot d’équité à celui, plus ambigu, d’égalité même si, en privant cette dernière d’une majuscule qui la pétrifie sans profit pour les citoyens et en la qualifiant selon les lieux et les corps publics, elle devient plurielle et légitime. Oui, l’équité territoriale, c’est-à-dire la reconnaissance d’une inégalité protectrice car prenant en compte les situations et les conditions particulières des provinces, des communes et des corps intermédiaires ; oui, la justice sociale, c’est-à-dire le refus des inégalités démesurées et injustifiées qui ne sont rien d’autre, alors, que des injustices, parfois légales mais toujours illégitimes ; oui, l’égale dignité des travailleurs et de ceux qui n’en sont plus, par la retraite ou par la rente, dans la société et dans la contemporanéité ; oui, l’ordre public, qui n’est pas forcément « républicain », pour que chacun soit préservé des effets dévastateurs des désordres et des incivilités qui sapent la bonne entente sociale au profit des plus méprisants ou des plus violents (qui sont parfois les mêmes)… 

    2194624422.jpgLe message royaliste n’est pas, pour autant, un message utopique ou seulement catégoriel : il est le rappel de ces quelques principes simples qui peuvent ordonner la vie sociale comme le débat politique et institutionnel. S’il peut offrir aussi un débouché à la contestation et à la discussion, c’est que, bien que partisan, il prône une magistrature suprême de l’Etat dont la légitimité ne repose pas sur des urnes présidentielles qui sont trop souvent de véritables boîtes de Pandore, mais s’appuie sur la longue suite des temps et l’indépendance statutaire ouverte par le mode même de transmission du sceptre de père en fils, sans que ni l’un ni l’autre ne puissent s’en échapper… Ce non-choix est la condition première de sa position d’arbitre institutionnel au-dessus des partis et des factions, au-delà des péripéties parlementaires et des pressions des nouvelles féodalités financières et économiques. Elle est, à l’heure des campagnes millionnaires et communicantes, la liberté possible et nécessaire de l’autorité suprême qui rend possible les nécessaires libertés publiques. 

    Puisque les questions institutionnelles s’invitent dans le débat après être descendues dans la rue, il n’est pas incongru que les royalistes conséquents et constructifs prônent l’instauration d’une Monarchie royale qui pourrait, de par sa nature et son statut, ouvrir la voie à la refondation des « républiques françaises », provinciales, locales, professionnelles, susceptibles de se gouverner par elles-mêmes dans le cadre protecteur de l’Unité française et sans le corset de « l’indivisibilité » qui, trop souvent, n’est que le synonyme de l’uniformité et de la contrainte venue d’un Etat parisien trop jacobin pour être honnête…  ■ 

     Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Voici un débat qui vaut le détour : Pascal Blanchard [historien] - Éric Zemmour

    oooooooooooo

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgUn débat passionnant de 45' sur les gilets jaunes, l'immigration, le grand débat ...  Lafautearousseau vous conseille de ne pas le rater ! 

    Durée : 45'

  • Atlantico :  « Ce que l’échec de la grève générale nous dit de la nature des Gilets jaunes (et de la suite de la crise) »

     

    logo.pngDerrière la « convergence des luttes » programmée pour la manifestation du 5 février, la gauche et l’extrême gauche, les politiques et les syndicats, espéraient bien arriver à récupérer une partie non négligeable d’un mouvement des « Gilets jaunes » dont on a fait évoluer les revendications initiales. Le peu de succès de la manœuvre montre ses limites et prouve la méfiance des « Gilets jaunes » face à toute forme de récupération.  ■ 

  • Grand Débat : Quelle sera l'utilité de tant de palabres ?

    Entre président de la République et bonimenteur 

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    Le « Grand Débat » s'est imposé au Pouvoir comme une issue à l'impasse et au danger.

    Il a été une porte de sortie devant l'urgence. Il s'est imposé après que Paris eut vécu des samedis de guerre civile, après qu'un ministre et ses collaborateurs aient dû être exfiltrés de leur ministère - porte cassée, locaux envahis - et qu'un certain jour, à ce qui se dit, l'on ait dû prévoir un hélicoptère pour exfiltrer aussi le président de la République de l'Élysée, s'il l'avait fallu.  

    11480238lpw-11503457-sommaire-0000403245001-jpg_4804328.jpgLes pouvoirs, si pressants en temps ordinaire, sont fragiles devant la colère du peuple. Ainsi de Louis XIV enfant emmené à Saint-Germain pour fuir la fronde de Paris, Louis XVI prisonnier quittant le Louvre nuitamment dans l'intention de rejoindre l'armée de l'Est, Thiers réfugié à Versailles d'où il matera la Commune de Paris. De Gaulle en 68 craignit aussi un moment de se laisser « faire aux pattes »* - c'était son expression - dans l'Élysée qu'il quitta alors en grand secret pour Baden. 

    Le Pouvoir a eu peur certains des samedis de novembre et décembre 2018 et le renouvellement hebdomadaire du phénomène, ajoutait  à l'angoisse. Quand tout cela finira-t-il ? Comme un couple royal menacé par l'émeute - toujours proche de la Révolution - le couple présidentiel objet d'une étonnante détestation personnelle a bien dû se poser cette question - dont on n'a toujours pas la réponse en ce début de février.  

    Alors, on a ouvert le Grand Débat, on a organisé la palabre, le Chef de l'État est descendu dans l'arène, omniscient, omniprésent, au point de paraître «  en faire trop ». Il y démontre des heures d’horloge durant sa connaissance du détail, son goût pour l'intendance, son imprégnation technocratique, sa maîtrise des dossiers, son agilité de débatteur. Une haute perception de la France, une pensée politique cohérente et claire, non. Point du tout. 

    AssembléeNationale3.jpgAlors, à la trappe les débats parlementaires, les auditions grotesques, les commissions, les partis. Exit la démocratie représentative ... Le vieux parlementarisme façon XIXème ou XXème  a peut-être vécu les derniers temps de son règne et il n'y aura pas grand monde pour le pleurer. C'est leur échec, leur obsolescence, leur discrédit et leur faillite que consacre le Grand Débat. Et, en parallèle, le « Vrai Débat », celui que les Gilets Jaunes ont nommé ainsi : le leur.  

    Ainsi Macron – le « souverain » - est-il en dialogue direct avec les Français. Ainsi, chez les gilets jaunes les Français parleront-ils entre eux. Et, comme en 1789, par une curieuse tentative de retour au réel, l'on ouvrira des cahiers de doléances, l’on débattra. Toujours comme en 1789, une dose certaine de récupération idéologique et partisane ne manquera pas de s'exercer. Et la question d'argent - comment répartir la charge de l'impôt, qui le paiera, qui profitera le plus de sa fonction redistributive - ne manquera pas d'être prégnante, sinon dominante. En tout temps, le consentement à l’impôt, la question d’argent, est chose sociale et politique. 

    Bainville.jpgQuelle sera l'utilité de tant de palabres en dehors de leur fonction cathartique ? Sur quoi déboucheront-elles ? Bainville à propos de 1789 et des débats qui préparèrent les États Généraux, nous donne la clé d'une éventuelle réponse à cette question d'actualité : « Ils soulevaient tous les problèmes et n'en résolvaient aucun »**. 

    Pour les résoudre, quand le flot des paroles s'épuise et vient se briser sur le mur des nécessités, il faut une autorité qui tranche, décide, et soit assez reconnue, ait assez la confiance des gens, pour mettre à peu près tout le monde d’accord. 

    Une telle autorité est ce qui manque le plus à la France d'aujourd'hui comme elle a manqué à la France en 1789. On sait, pour parler par antiphrase, qu'il ne s'ensuit pas de très bons résultats.  

    * Terme de fauconnerie 
    ** Histoire de France

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (114 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • À MOURIR DE RIRE

    Par Aristide Renou

    13012740_593519734146357_8761653567887746626_n.jpgCe matin, sur la ROFSB©*, Charline Vanhoenacker était dans une forme o-lym-pi-que ! Chaussée de ses sabots de compétition – un modèle à semelles de plomb lesté au mercure, conçu spécialement pour elle – l’humoriste officielle de la France qui sent bon et qui met un foulard rouge nous a régalé de l’une de ses chroniques à jamais inimitables, du moins on l’espère.

    Le thème était : « 150 réfugiés ont été mis à l’abri du froid dans un gymnase du 16e arrondissement de Paris. Les habitants protestent parce qu’ils ne peuvent plus faire de sport ».

    Avec un tel sujet, vous pensez bien que c’était du nan-nan pour notre Charline, et, en l’écoutant, on s’émerveillait, comme à chaque fois, que France-Inter ait su dénicher, parmi tous les humoristes de la terre, celle qui précisément saurait, sur chaque sujet et sans jamais faillir, sauter à travers tous les cerceaux de la correction politique et slalomer sur tous les terrains sans jamais manquer un seul cliché, si petit, si usé soit-il.

    C’était léger, fin et appétissant comme un plat de frites froides et molles, assaisonnées de mayonnaise et de beurre fondu.

    Charline s’en barbouillait avec délectation, il y en avait partout sur les murs, et on entendait distinctement dans la voix de notre Belge émoustillée le léger feulement, signe infaillible de la jouissance morale qui est le privilège – oh, bien mérité – de ceux que leurs opinions agréablement parfumées mettent au-dessus de la vile multitude nauséabonde.

    C’est bien simple, on n’en était même plus au stade du grand-art mais carrément à celui du chef-d’œuvre. Jugez-en simplement par sa conclusion :

    4836041_6_e57d_chaque-nuit-depuis-des-mois-150-refugies_504567c65245c2c3b3a87a8dd40edd53.jpg« Oui, les gamins du 16e arrondissement de Paris sont privés de gymnase pendant trois mois. Bon, ben il leur restera l’équitation ! Vous voulez quand même pas qu’ils fassent des exercices chez eux ? Si c’est pour casser un vase Ming en faisant son stretching ! Ça fait certainement parti du Grand Remplacement !! D’abord on nous empêche de faire du sport, du coup on a du cholestérol puis on meurt et ils peuvent prendre notre place. On ne se méfiera jamais assez de la perfidie des islamo-gauchistes. »

    Hein ? Ça c’est de la chute, pas vrai ? Ça c’est de la conclusion impertinente et imparable !

    Je suis épastrouillé, comme disent nos amis Belges, esbaudi, confondu, stupéfié. Et reconnaissant.

    Car moi aussi j’aime l’humour et, bien que je n’aie aucunement la folle prétention d’égaler Charline dans cet exercice, je sais également distraire mon prochain avec quelques zamalgames bien sentis. Et comment ne me sentirais-je pas encouragé par l’exemple descendu de l’Olympe du rire ?

    Tenez, laissez-moi vous donner un échantillon de mon modeste talent.

    – 29 janvier, « la Sûreté départementale a arrêté un demandeur d’asile suspecté d’être le violeur du Saulcy (Metz). L’homme aurait agressé trois étudiantes messines entre octobre et novembre. L’ADN le met en cause. » (Le Républicain Lorrain)

    Hihihi (gloussements de rire)

    – 28 janvier, Avignon, Ydem Guiassa comparait devant la cour d’assisses de Vaucluse pour des viols sur deux femmes âgées de 71 et 88 ans (Le Dauphiné)

    Ahahah ! (rires francs)

    – 8 Janvier, Saint-Cyr-Au-Mont-d’Or (Lyon), une femme d’une quarantaine d’années est agressée par un individu armé d’un cutter. « Il a commencé par la frapper au visage avant de la faire sortir de son véhicule pour la conduire de force dans le bâtiment voisin en travaux. Là, sans qu’il ait expliqué son geste lors de sa garde à vue, il l’a forcée à se dévêtir et l’a abandonnée ainsi : en sous-vêtements, pieds nus et le visage tuméfié. » La victime a subi plusieurs fractures qui lui ont valu 30 jours d’ITT. Le suspect, qui a reconnu les faits, est un Congolais de 28 ans, sans domicile fixe (Le Progrès)

    Wouahaha ! (rires à gorge déployée)

    – 10 janvier, « Un homme de 48 ans a été placé en détention ce jeudi après-midi pour vol avec violences ayant entraîné la mort. Il est soupçonné d’avoir battu à mort un autre homme de 63 ans pour lui dérober quelques euros, le 5 décembre dernier, après une dispute à la sortie d’un bar du Vigan (Gard). Depuis les faits, le suspect était introuvable. Ce ressortissant malien, sans domicile fixe et en situation irrégulière depuis plus de 20 ans, s’était réfugié en région parisienne où il a de la famille. » (France bleu)

    Ahaouhahaouah ! (rires massifs)

    Capture-d’écran-2018-09-06-à-09.39.52-390x205.png– 5 janvier, « Un homme âgé de 56 ans a été tué de 28 coups de couteau à son domicile à Joué-les-Tours (Indre-et-Loire). Les faits se sont produits à la mi-décembre et le meurtrier présumé est un migrant ivoirien de 22 ans (Photo)  que la victime hébergeait. » (La Nouvelle République)

    Rhahahouaha ! (hurlements de rire)

    Allez, je m’arrête là, j’aurais peur de finir par vous faire mourir de rire. 

    * ROFSB© = Radio Officielle de la France qui Sent Bon.

    Aristide Renou

  • Café Actualité d'Aix-en-Provence, jeudi 7 février. A ne pas rater ... C'est ce soir !

    Ce café se déroulera sous la forme d'un exposé suivi d’un débat.

    Le grand retour de la question sociale ?
     Petite histoire de la question sociale de la révolte des Canuts à celle des gilets jaunes.
     Le triomphe de l’oligarchie financière de Thiers à Macron.
     Et maintenant ?
     Exposé par Antoine de Crémiers.
    Café Le Festival, 1 cours Mirabeau
    18 h 45 : accueil. Entrée libre.
    19 h : conférence et débat animé par Antoine de Crémiers
    20 h 30 : fin de la réunion.
    Participation sous forme de consommation.
    Consommations à commander et régler au bar en arrivant. Merci !
    Inscriptions et renseignements : 06 16 69 74 85

  • LES NOIRES HUMEURS DE MACRON

    Par Philippe Mesnard 

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    Le macronisme exsude peu à peu ses humeurs. La pellicule brillante et opaque qui recouvrait le mystérieux projet est devenu translucide et poreuse. Une liqueur poisseuse en sourd et se répand.

    Les médias réclament à nouveau que le peuple se taise puisqu’il ne sait pas parler – et d’ailleurs, qu’est-ce que le peuple puisqu’il est avéré qu’une portion du peuple, comme La Manif Pour Tous, ne peut pas être le peuple selon le CESE ? Les politiques, à nouveau, expliquent que leur politique est bonne quoi qu’en pensent les Français – si tant est que les Français pensent, cette bande de Gaulois haineux et lépreux. Et l’État, à nouveau, songe à taxer, du timbre-poste qui augmente aux droits de succession qui pourraient s’alourdir.

    5b0a9b0a488c7b936f8b4567.jpgLe macronisme exsude une humeur noire qui est celle du vieux monde pourrissant. Griveaux-le-Radical (« nous devons aller plus loin dans le changement, être plus radicaux dans nos méthodes ») continuera à conspuer les prétendus radicalisés et à considérer avec méfiance les consultations populaires qui n’iraient pas dans son sens – les Français étant d’ailleurs pour moitié persuadés qu’elles ne serviront à rien.

    Et quel changement promet Griveaux-le-Méthodique, au nom de Macron-le-Subtiligent ? De l’Europe, et des libéralités aux puissants, et du socialisme jacobin.

    Quarante ans d’Union européenne, deux cents ans de démocratie bourgeoise et soixante-dix ans d’État-providence n’auront rien enseigné à ce quadragénaire qui refuse de considérer les raisons de l’échec du modèle français. Car si Macron dans ses vœux déclare vouloir « bâtir les nouvelles sécurités du XXIe siècle » et « bâtir un avenir meilleur reposant sur notre capacité à inventer de nouvelles manières de faire et d’être ensemble », il ne propose rien, en fait, que d’imposer les réformes que ses prédécesseurs n’ont pas su mettre en œuvre, c’est-à-dire accentuer une fiscalité confiscatoire, sauf pour les plus riches, au prétexte que l’économie finira par redémarrer, comme la Grèce l’a bien prouvé… et de le faire dans le cadre très ouvert et si peu sûr de l’Union européenne. 

    000156705.jpgMais le maître des horloges a-t-il considéré que l’heure n’est plus à ces réformes ? La mondialisation heureuse, c’est fini : même Klaus Schwab, le fondateur du Forum de Davos, fait l’éloge de la nation ! Le ruissellement, c’est fini – si même cela a jamais commencé ! Le président de la Fédération des industries mécaniques, Bruno Grandjean, remarquait dans L’Usine nouvelle « [qu’il n’avait] pas vu beaucoup de gens dont l’ISF a été supprimé qui démontrent de façon claire que cela déclenchait chez eux une volonté d’investir fortement et de redresser le pays. On a besoin que les chefs d’entreprise démontrent qu’ils sont vertueux et font leur part du job. Plus de liberté implique plus de responsabilité de notre part. On a l’impression que tant qu’il restera un euro de taxe de plus qu’en Allemagne, rien ne sera possible. Ce n’est pas responsable. » (18/12/18).

    Macron, droit dans ses bottes, ayant lâché dix milliards en guise de « nouvelle manière d’être ensemble », affirme pourtant qu’il ne lâchera rien de son projet consistant à accoucher au forceps une France nouvelle et un peuple régénéré. Il ne lâchera rien quand bien même nombreux sont ceux qui aimeraient qu’il lâche les rênes du pouvoir. Comme ce pouvoir est fragile et que Macron n’entend pas être frustré trop vite de sa bizarre victoire, acquise à la faveur de la conjonction d’une abstention sans précédent, d’une justice complaisante et du soutien inconditionnel des faiseurs d’opinion, lui et ses troupes n’ont de cesse de disqualifier le Sénat, les opposants, le peuple même, affirmant que les institutions doivent se plier à Jupiter et non Jupiter respecter les institutions. Et pendant que la république française donne ainsi, une fois de plus, le navrant spectacle d’une caste installée comme un chancre au cœur du pouvoir et indifférente au sort des Français, les Français, eux, sont confrontés à la double menace de l’immigration qui dissout l’identité et de l’islamisme qui encourage à la sécession. Mais là, les politiques ne décident de rien, ou de si peu. Sinon, pour l’heure, de faire couler, sur un corps affaibli qui tente de se défendre, leurs noires humeurs réformatrices.   ■ 

    Philippe Mesnard

  • Les Occidentaux doivent-ils planifier leur suicide démographique pour le bien de la planète ?

    Par  Mathieu Bock-Côté 

    Un commentaire critique vigoureux et pertinent des propos et plus encore des idées d'Yves Cochet, leader écologiste d'esprit extrême ou, si l'on préfère, radical. Au point d'en devenir hideux à force de haine de notre civilisation. Comme souvent cette chronique du Journal de Montréal [6 janvier] est aussi un un cri d'alarme.  LFAR 

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    Retour sur un entretien d’Yves Cochet.

    Un leader écologiste français invite les peuples occidentaux au suicide démographique. 

    Ancien ministre de l’Environnement français, Yves Cochet n’a rien d’un marginal.

    C’est un écologiste dont la parole est sollicitée. Et dans le plus récent numéro de L’Obs, il livre ses réflexions à propos de la logique de la décroissance, qu’il croit nécessaire pour sauver la planète à l’heure des changements climatiques. Et cette décroissance, selon lui, devrait être démographique. Il faudrait prendre les mesures nécessaires pour limiter les naissances, notamment en cessant de financer la natalité. « Faire des enfants n’est plus seulement une question personnelle. C’est devenu un choix politique. Ne pas faire un enfant supplémentaire, c’est le premier geste écologique. Les enfants qui attendent un foyer sont déjà bien assez nombreux ». 

    1608804_3_28dd_yves-cochet-eurodepute-eelv_55a43c5e69a28a6d0b52eb6e78b3f31f.jpgOn ne saurait dire assez à quel point un telle perspective est mortifère, en plus d’être philosophiquement glaçante. C’est l’instinct de vie de l’humanité qu’on entend ainsi étouffer, et l’élan qui pousse les hommes et les femmes, d’une génération à l’autre, à se reproduire pour la suite du monde. On aura compris que les hommes et les femmes ne devraient plus voir dans leurs enfants la suite de leur lignée – un tel principe serait probablement tribal, archaïque, et pourquoi pas, réactionnaire – mais plutôt s’inscrire à un pool collectif d’adoption mondialisé. On aurait envie de répondre que si l’adoption est une grâce et un acte d’une générosité inouïe, elle ne saurait, à l’échelle d’une civilisation non plus que pour la plupart des hommes et des femmes, se substituer à ce qu’on appellera pudiquement la manière traditionnelle d’avoir des enfants. 

    Mais là où Cochet devient carrément effrayant, c’est lorsqu’il tire les conséquences politiques de sa vision du monde.

    immigres5.jpgLorsque la journaliste de L’Obs lui demande si c’est la France qui doit faire le plus d’efforts, il répond : « je précise que je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. Ce sont eux qui ont le mode de vie le plus polluant. Par ailleurs, limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes ». La dernière phrase est ahurissante mais est révélatrice de la tentation nihiliste d’un certain écologisme, qui carbure à l’aversion pour l’Occident et fantasme sur sa disparition. 

    En gros, les peuples occidentaux, coupables d’avoir saccagé la planète, devraient faire pénitence et planifier leur propre extinction démographique. Ils devraient plus exactement s’effacer pour faire de la place à des populations nouvelles, venues du tiers-monde, et qui veulent s’établir chez eux. En cédant la place à de nouveaux peuples et en se suicidant démographiquement, les peuples occidentaux pourraient enfin connaître une certaine rédemption à l’échelle de l’histoire, comme si on pouvait se grandir en s’abolissant soi-même. Il n’est pas certain que cet appel au suicide civilisationnel vertueux soit de nature à enthousiasmer les peuples auxquels il est destiné. Il a néanmoins la vertu de révéler le fond idéologique hideux d’un certain écologisme qui cache derrière sa prétention à la vertu des sentiments profondément haineux pour notre civilisation.   

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).  
  • La Monarchie que nous voudrions

    Publié le 11 mars 2016 - Actualisé le 6 février 2019

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgOn discute toujours beaucoup sur ce que pourrait être une future monarchie. Mais la forme qu'elle prendrait dépendrait beaucoup des circonstances - sans-doute exceptionnelles - dans lesquelles elle apparaîtrait nécessaire. Autant ou davantage en tout cas que de toute théorie. Elle n'aurait pas à chercher ses modèles à l'étranger. Ce serait nécessairement une monarchie à la française. Quels en seraient les contours, au moins selon nos souhaits ?

    Voici un commentaire des définitions que donnait la toute première Action Française*, publié en son temps sous le titre La monarchie que nous voulons**Lafautearousseau 

    3948186140.jpg« Oui ou non l'institution d'une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? »

    La question que pose Maurras au début de son enquête sur la Monarchie écarte les présupposés, les sentiments et les préjugés. Elle est concise, directe et rationnelle, car c'est sur le terrain de la raison, celui-même sur lequel se croit fondée la démocratie que le Martégal défend et batit la Monarchie. Aujourd'hui, alors que six quarts de siècle nous séparent de la dernière expérience monarchique et que l'idée royale a été systématiquement défigurée par les républicains, nous devons défendre nos idées, retrouver ce ton maurrassien clair, dense, précis, presque socratique, qui seul imposera la monarchie face aux nuées démocratiques. Ainsi avons-nous utilisé le « quadrilatère » maurrassien (une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire, décentralisée) pour esquisser, en esprit puis en acte, LA MONARCHIE QUE NOUS VOULONS. 

    Une Monarchie Traditionnelle

    Pour commencer, il semble indispensable de rappeler que la Monarchie n'a jamais été un modèle fixe, un prêt-à-porter ; elle a su au contraire s'incarner dans différents registres tout en gardant l'esprit qui était le sien. C'est cette continuité à travers les changements nécessaires qui caractérise le vrai sens de la tradition qui, d'après Paul Valéry, « n'est pas de refaire ce que les autres ont fait mais de retrouver l'esprit qui a fait ces choses et qui en ferait de toutes autres en d'autres temps ». Ainsi, nous ne voulons pas restaurer une monarchie figée en un XVIIIéme siècle oublié, mais rétablir ce qui est d'abord un principe, principe d'autorité, de responsabilité et d'unité, et qui saurait s'incarner dans notre propre réalité économique, politique, culturelle et sociale.

    Une Monarchie héréditaire

    L'hérédité du pouvoir est sans doute le principe qui a été le plus attaqué depuis trois siècles. Pourtant que représente-t-il réellement lorsque l'on a écarté toute la mythologie méritocratique ? Il apparaît que l'hérédité a ce premier avantage d'éliminer la compétition pour le pouvoir, c'est-à-dire la radicalisation des conflits d'intérêts. Elle assure ainsi un Etat fort, indépendant et arbitre capable d'entreprendre des réformes administratives, économiques et sociales ou de laisser des libertés aux citoyens, sans craindre d'être toujours renversé. L'hérédité permettra à la nation d'être enfin gouvernée et non plus seulement gérée à court terme comme c'est le cas en république. De plus, le pouvoir étant à l'origine indépendant des forces d'argent, il peut gouverner sans, et même contre elles, et seul le roi héréditaire a pu châtier les Semblançay et les Fouquet que le régime actuel eût laissé courir. Enfin, l'hérédité assure la médiation active du peuple avec ses propres racines historiques : la nation, c'est la naissance, c'est-à-dire la reconnaissance d'une continuité historique.

    Une Monarchie antiparlementaire

    La tradition et l'hérédité étant posées, on pourrait être tenté d'y ajouter une institution parlementaire censée assurer la représentation populaire.

    « A d'autres cette demi-royauté bourgeoise et parlementaire plus décrépite encore s'il le faut » s'écriait Maurras. Le parlementarisme, qui suppose l'existence de partis, est le contraire même de la monarchie qui est faite pour unir. D'ailleurs, le parlementarisme au niveau de l'Etat ne représente personne puisqu'il ne repose pas sur les réalités économiques, politiques et sociales mais sur le jeu formel des partis.

    La Monarchie, au contraire, chercherait une représentation du pays réel par de multiples assemblées locales, culturelles et professionnelles souveraines en leur ordre et capables de défendre les intérêts de leurs membres. Nous n'en voulons en effet absolument pas au vote.

    « L'ancienne France votait beaucoup, précise Maurras, cela est oublié. Cela reste vrai tout de même. On y votait pour quantité d'objets pour lesquels le Français moderne reçoit avec respect le choix et les volontés des bureaux ». Ce à quoi nous en voulons, c'est au système qui regroupe arbitrairement les individus en fonction de leurs opinions ou de leurs options métaphysiques dans le cadre de partis peu adaptés à la juste détermination de l'intérêt général. Et c'est pourquoi nous luttons pour la restauration d'une monarchie antiparlementaire où, les Français pourront, grâce à de multiples assemblées fédérées par un pouvoir indépendant, être représentés dans leurs intérêts tangibles et concrets, et ainsi passer du stade d'administrés abrutis et atomisés, à celui de citoyens responsables et actifs.

    Une Monarchie décentralisée

    Nous avons parlé de représentation d'intérêts locaux ; en effet antiparlementarisme et décentralisation sont deux caractères indissolublement liés. Nous sommes antiparlementaires parce que partisans d'une renaissance des collectivités locales. Cette volonté de promouvoir les richesses et les diversités de notre pays de façon intégrale est une composante essentielle de notre nationalisme. Nous voulons laisser s'organiser le pays réel en multitude de républiques locales, autonomes et souveraines, compénétrées les unes les autres et capables de prendre en main leur avenir. Mais ces communautés ne peuvent rester liées entre elles sans un tiers-pouvoir. Comme l'expliquait Pierre-André Taguieff, « il doit y avoir un troisième membre qui doit être “hors jeu” en quelque sorte. C'est la monarchie comme pouvoir transcendant, d'où la nécessité que le roi ne soit pas élu ou choisi, mais qu'il vienne d'ailleurs, qu'il soit inconditionnel ».

    Voici posées les grandes lignes de la monarchie que nous voulons, c'est-à-dire la monarchie française adaptée à notre temps.

    N'oublions pas cependant que « l'objet vrai de l'Action française, ce n'est pas, à bien dire, la monarchie, ni la royauté, mais l'établissement de cette monarchie, l'acte d'instituer cette royauté ». Seul notre engagement militant prouvera la possibilité d'une telle restauration, et même son imminence si elle est servie par des citoyens actifs, prêts à mourir avec joie, avec bonheur, pour notre Sire le roi de France.   

    * Dictateur et Roi, Enquête sur la Monarchie, 1900

    **  Cahier d'Action française n°3, supplément au n° 2177 d'Aspect de la France du jeudi 31 janvier 1991.

    Merci à Philippe Lallement qui nous a transmis ce texte.