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Grandes "Une" de L'Action française - Page 9

  • Grandes "Une" de L'Action française : dimanche 13 août 1939, à Barbazan, le "magnifique dimanche de Tarbes"...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Il est un peu compliqué de "donner" les textes du journal relatant la réunion en plein air de Barbazan, près de Tarbes (qualifiée par Maurras de "magnifique dimanche de Tarbes") qui eut lieu le dimanche 13 août 1939, sur les terres de la Marquise de Castelbajac.

    En effet, si le Rassemblement eut lieu le dimanche 13, à Barbazan, très agréable petite commune, presque limitrophe de Tarbes (à 5 kilomètres), ce n'est que le vendredi 18 que le compte-rendu détaillé fut livré aux lecteurs; il avait été annoncé par un très court paragraphe de La Politique de Maurras le mardi 15 (c'est là qu'il appelle le Rassemblement  "le magnifique dimanche de Tarbes").

    Vous voyez donc - comme d'habitude, en illustration de cette rubrique - la "Une" du vendredi 18 août 1939, puisque c'est ce numéro qui relate l'évènement, et voici le lien qui vous y donne accès :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7675235

    Mais il vous faudra aller en page quatre (la dernière du journal ! détail ci-dessous) pour lire le compte-rendu exhaustif de la journée, sous le titre "LA JOURNÉE DE TARBE - UNE GRANDE MANIFESTATION ROYALISTE"; voici le lien qui y donne accès (suivi du détail du haut de la page quatre):

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7675235/f4.item.zoom

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    Enfin, on vient de le voir, dès le mardi 15, la réunion ayant donc eu lieu le dimanche précédent, 13 août, Maurras consacrait un très court paragraphe (le II) de sa Politique à l'annonce toute simple du compte rendu "du magnifique dimanche de Tarbes".

    Voici le lien du journal du Mardi :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7675201/f1.item.zoom

    et le "détail" du très court passage où Maurras se contente d'annoncer qu'il y aura un compte-rendu, sans même dire quand !...

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    On le voit, Maurras termine les vingt huit lignes de son paragraphe en écrivant :

    "Je me suis pour ma part contenté de répondre à la question courante : la Guerre ?".

    C'est donc dans cette "Politique" du mardi que l'on trouvera, non pas le texte exact de son allocution mais la teneur; on la retrouvera aussi dans sa "Politique" du lendemain, mercredi;  voici le lien qui y donne accès :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k767521d/f1.item.zoom

     

    Enfin, voici une intéressante photo prise le jour même :

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    Wikimedia commons propose cette autre version de la  photo ci-dessus (Fichier Charles Maurras à Barbazan le 13 août 1939.webp) sur laquelle, en promenant sa souris, on trouve les noms :

    • de deux "dames royalistes" (pour employer la terminologie de l'époque) : Philadelphe de Gerde et la Marquise de Castelbajac, assises au premier rang, au centre, juste devant et à côté de Maurras; c'est la marquise de Castelbajac (à gauche) qui avait mis sa propriété à disposition pour le Rassemblement;

    • et de six hauts responsables du mouvement, en plus de Maurras (au centre) : de droite à gauche: Paul Courcoural, François de Lassus, Joseph de Pesquidoux, Georges Calzant (le plus "au fond"), Maxime Réal del Sarte (Fondateur et Chef des Camelots du Roi, juste derrière Maurras, séparé de lui par une jeune fille), Joseph Delest (Administrateur du journal, souriant, au premier rang, à gauche)

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française : (3/3) Munich, dernière occasion pour la France, à nouveau perdue par le Système

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Et, pour clôturer cette série de "Une" de L'Action française sur "Munich" voici celle du surlendemain, samedi 1er octobre :

     
    (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

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    Encore un jour après, Maurras débutera sa Politique en "Une " du 2 octobre par un premier paragraphe intitulé
     
    "Non, ce n'est pas une victoire !"
     
    et dont voici les premières lignes :
     
    "Rien n'est encore moins sûr que l'heureux effet du malheur qu'il a  fallu subir pour échapper au pire. Oh ! ce malheur était bien pris... Le pacte de Munich n'était pas inglorieux, comme cherchent à le faire croire les agents des soviets et les patriotes qu'ils trompent mais ce n'est pas une victoire? Loin de là. Le "chien enragé de l'Europe", incarné dans Hitler marque des points qui, ajoutant à son prestige, ajoutent à l'État allemand que la réunion de l'Autriche avait déjà grossi de 7 millions d'hommes, 3 millions de citoyens nouveaux... Ayant haussé la population de l'Allemagne aux environs du chiffre de 80 millions, Hitler la rend plus redoutable, et les optimistes qui se figurent qu'en lui donnant satisfaction du côté de l'Est on le rendra moins dangereux en sens opposé, me font rire, car ils oublient deux petites choses, à savoir les passions de l'homme et le coutumier de sa vieille Histoire. Non, ce n'est pas une victoire..."

    On voit bien dans quel esprit Maurras et l'Action française accueillaient ces "accords de Munich" : non comme un bien en soi, non comme un succès, non comme un gage de paix, bien au contraire. Uniquement, d'une façon pragmatique, raisonnable, sensée, parce que ces accords, conclus avec un fou que l'on avait laissé s'installer au pouvoir, nous donnaient le temps de

    "NOUS UNIR ET  NOUS ARMER !"

    là aussi le titre barre toute la "Une" et ne laisse aucun doute sur les motivations et l'état d'esprit dans lesquels l'Action française accueillait ces "accords de Munich"

    Du site Maurras.net, l'article de Maurras dans ce numéro du 1er octobre de l'Action française :  
     
    Et, pour conclure sur une note moins déprimante cette page et les deux autres associées, sur ce sujet de "Munich, la dernière occasion perdue" : un souvenir des temps heureux, malgré tout, en page quatre du journal de ce samedi :
     

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  • Grandes "Une" de L'Action française : (2/3) Munich, dernière occasion pour la France, à nouveau perdue par le Système

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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     Voici maintenant la "Une" du lendemain,  vendredi 30 septembre, lorsque l'on apprit les termes de l'accord qui avait été signé :
     
     
    • On y apprend d'abord que la "manchette" de la "Une" de la veille a été cause de la saisie du journal, à Paris et en province ! (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :

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    Et donc, en une de ce vendredi :

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    ... et en page deux :

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    Les "remous" de la réaction infondée et, de toutes façons, disproportionnée de Paul Reynaud, se propagèrent même jusqu'à... la Canebière ! :

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    • Puis Maurras, reprenant la campagne du journal depuis le début de "l'affaire de Munich", termine sa "Politique" par ces mots :
     
    "...Il n'y a rien de pire que la situation d'une France qui eût été obligée à la guerre, aujourd'hui."
     
     
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    1938 : Accords de Munich
     
     
    Ils sont signés entre Hitler, Mussolini, Chamberlain et Daladier.
     
    Après avoir annexé l'Autriche sans coup férir (l'Anschluss), Hitler réclame en septembre 1938 l'autodétermination pour les 3,2 millions d'Allemands qui peuplent la région des monts Sudètes, en Tchécoslovaquie. De facto, Français et Anglais lui livrent la Tchécoslovaquie, pensant par là préserver la paix. 
     
    Le Führer tire, au contraire, de son succès la conviction que tout lui est permis.
     
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    Les opinions publiques sont à la fois troublées et soulagées par les accords de Munich. À sa descente d'avion, Neville Chamberlain, toujours plein d'illusions, n'hésitera pas à affirmer que le Führer "est un homme sur qui l'on peut compter lorsqu'il a engagé sa parole".
     
    En France, au lendemain des accords de Munich, la plupart des journaux titrent à la une : La Paix ! Daladier (ci dessous) est accueilli à son retour au Bourget par une foule en délire.
     
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    Le 5 octobre, Churchill lance : "Nous avons subi une défaite totale et sans mélange (...). Notre peuple doit savoir que nous avons subi une défaite sans guerre, dont les conséquences nous accompagneront longtemps sur notre chemin"
     
    Il aura cette formule : "Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront le déshonneur et la guerre".
     
    Jacques Bainville avait eu une autre formule, vingt ans auparavant, au sortir même de l'effroyable Grande Guerre, pour critiquer le mauvais Traité de paix de Versailles : "Trop fort dans ce qu'il a de faible, trop faible dans ce qu'il a de fort".
     
    Et dans son ouvrage célèbre, "Les conséquences politiques de la paix", il avait prévu une nouvelle guerre, dans les vingt ans...
     
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    Pour Charles Maurras, Munich représentait une défaite qui évitait un désastre, à la seule condition - bien sûr... - que l'on mît à profit le temps gagné pour armer ("armons, ARMONS, ARMONS...", titra l'Action française).
     
    Mais de Gaulle a raconté, par la suite, comment - étant allé voir Léon Blum afin de le convaincre de donner à nos armées l'argent nécessaire - Léon Blum lui avait rétorqué qu'il ne pouvait pas voter les crédits militaires, lui, Blum, le pacifiste de toujours !...
     
    On connaît la suite... 
     
     
    Et rappelons aussi que, par la grande voix de Jacques Bainville, L'Action française fut la première à dénoncer nommément le péril hitlérien, qualifiant Hitler d' "énergumène", de"monstre" et de "Minotaure", ainsi que les persécutions juives et le racisme hitlérien...
     
     

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  • Grandes "Une" de L'Action française : (1/3) Munich, dernière occasion pour la France, à nouveau perdue par le Système...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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    Voici la "Une" du jeudi 29 septembre 1938, jour de "Munich" :
     
    L'Action française - avec les militaires et tous les patriotes, à quelque bord qu'ils appartinssent - demandait le démembrement de l'Empire Allemand, en 1918, après notre victoire si chèrement acquise (un million et demi de jeunes Français, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue").
    • Clemenceau et le Système ne le voulurent pas : ils démembrèrent l'Empire catholique Austro-hongrois - par haine féroce du catholicisme, "essentielle" chez les révolutionnaires - mais, par prussophilie, conservèrent l'unité allemande, persuadés ("Les Princes des nuées" qu'ils étaient !) que le simple fait d'être placée en démocratie rendrait l'Allemagne "normale". La République idéologique, le Système, continuaient donc, comme depuis les Encyclopédistes, la Révolution, les Républiques et les Empires à oeuvrer contre l'intérêt national (qui était la division des Allemagnes, obtenue par nos Rois aux Traités de Westphalie) et en intelligence avec l'ennemi...
    • les Anglo-saxons non plus, ne voulurent pas démembrer l'Allemagne : ils craignaient de voir la France reprendre sa marche en avant, accéder à la rive gauche du Rhin et augmenter grandement sa puissance (ce qui aurait été le cas). Ils nous empêchèrent de recueillir les fruits de notre victoire...
     
    Par la suite, follement, le Système céda toujours tout devant le pouvoir allemand puis, très vite, devant Hitler, laissant l'Allemagne se ré-armer, violant toutes les clauses du calamiteux Traité de Versailles. Lorsqu'il apparut clairement que la guerre redevenait inévitable (comme avant 14), selon la prédiction de Jacques Bainville, il apparut également que les Français - victorieux en 18 - avaient perdu leur avantage militaire mais que les Allemands, eux, l'avaient repris.
    Et cela, uniquement par la faute du Système, là comme ailleurs toujours anti-national...
     
    Voilà qui explique le gros titre, barrant toute la "Une" :
    PAS DE GUERRE ! NON ! NON !
    car, n'étant pas prête, la France devait absolument gagner du temps, le temps de remettre ses armées à niveau face à une Allemagne redevenue bien plus forte que nous. "Munichois", donc, oui, mais uniquement dans le sens où, le simple bon sens dictant la conduite à tenir, des accords - même avec un monstre, un minotaure dont nous dénoncions les camps et la persécution d'Israël - nous permettaient de gagner ce temps précieux nécessaire pour supporter la guerre qui arrivait...
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    Bainville.jpg• Dans cette "Une", évidemment pas d'article de l'immense Jacques Bainville, décédé deux ans et presque huit mois auparavant, le 9 février 36. Il avait tout prévu ("la guerre pour dans vingt ans", disait-il en 18, se rendant compte que Clemenceau allait "tout lâcher" et être le "perd la Victoire", selon le mot de Maurras). Il aura assisté à la montée du nazisme, qu'il dénonça le premier, dès 1930 (voir ici, et ici aussi) mais n'aura pas vu le cataclysme final...
     
    DAUDET.jpg• L'article de Daudet, "Fausses nouvelles et fausses actions" occupe toute la première de colonne de gauche, sur les six de la "Une". Il renvoie aux clauses insensées du calamiteux Traité de Versailles et commence par ces mots : "Il n'y aurait rien de plus fou, de plus imbécile, de plus criminel, que d'engager une guerre européenne sur la question aux trois quarts acceptée, aux trois quarts résolue des Allemands sudètes réunis de force à cette formation hétérogène : la Tchécoslovaquie de MM Bénès et Philippe Berthelot..." Il s'achève par cet avertissement : "... Ce qu'il importe actuellement, c'est de poursuivre à fond la bande de la guerre, par la plume et par la parole. Je compte que tous les patriotes français vont s'y employer. Cette terrible alerte doit nous servir de leçon."
     
    maurras.jpg• "La Politique", de Maurras, s'étend sur la moitié inférieure des quatre colonnes centrales et presque toute la sixième et dernière colonne. Après avoir consacré son deuxième paragraphe au "temps que "nous" avons perdu", voici ce qu'il écrit dans le troisième ("Voeux, avis, appréhensions") : "...il faudrait jouer serré et, dans l'hypothèse favorable d'un règlement heureux de la crise,  si une trêve nous est ainsi accordée, ne rien oublier des principes vitaux qu'il faut ajouter aux principes de la paix :
    Réarmer,
    Refaire nos alliances,
    Réorganiser toute l'économie et toute la politique du pays..."
     
    Sinon, dans le reste du journal du jour, qui paraît sur six pages :
     
    • la revue de presse, signée "Intérim", est plus importante que d'habitude : elle couvre les deux colonnes de la page quatre et s'achève en page six, où elle couvre les deux tiers des deux premières colonnes de gauche...
    • et surtout, si Bainville est absent du journal (et pour cause !) sa Mémoire et ses leçons ne le sont pas : un excellent article de Jean d'Elbée, intitulé "En relisant Bainville", commence sur les deux tiers des deux premières colonnes de gauche de la page cinq : son sujet ? La leçon du "chef-d'oeuvre de Jacques Bainville : L'Histoire de deux Peuples, continuée jusqu'à Hitler", qui, dit Jean d'Elbée, "ne pouvait pas paraître d'avantage à son heure"... (dans notre Album Maîtres et Témoins (II) : Jacques Bainville..., voir la photo "Histoire de deux Peuples, continuée jusqu'à Hitler").
     
    (cliquez sur les trois images pour les agrandir...)
     

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    ...pour s'achever sur le haut des deux premières colonnes de gauche de la page six :

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  • Paris, ce vendredi 16 septembre...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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    Madame François Daudet, née Thérèse Suquet s’est éteinte dimanche dernier.
    Ses obsèques seront célébrées ce vendredi 16 septembre à 10h30, dans l’église Saint Dominique, 20 rue de la Tombe-Issoire.
    Thérèse Daudet fut l'épouse du Docteur François Daudet, fils de Léon Daudet et filleul de Charles Maurras.
    C'est lui dont la signature apparaît dans la dernière "Une" du quotidien, le jeudi 24 août 1944, à côté de celle de Charles Maurras : Bainville est parti le 9 février 1936, huit ans et demi plus tôt; et Daudet est parti dans la nuit du premier au deux juillet 42, deux ans avant.
    Avec la signature de son fils, François, c'est encore un peu du trio Bainville-Daudet-Maurras qui est donc là, jusqu'à la fin, jusqu'au dernier numéro...
    Voici le lien pour vous "promener" dans ce numéro, et lire par exemple l'article de François Daudet, "Le destin de la France seule" : il occupe quasiment toute la première colonne de gauche de la "Une" et s'achève en page deux (26 lignes tout en haut de la colonne de droite). On trouve, dans le final, cette belle note d'espoir, magré tout :
     
    "...il est certain qu'une nation comme la nôtre ne saurait demeurer bien longtemps accablée, une fois repris et retrouvé le principe premier de sa grandeur..."
     
    1. La quasi totalité de l'article, en page une, colonne de gauche :

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    2. Et les magnifiques vingt-six lignes de conclusion de la page deux, colonne de droite, tout en haut :

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    Sinon, "La Politique" de Charles Maurras occupe le bas des trois colonnes de droite de la "Une", et le haut des trois colonnes de gauche de la page deux, dans ce numéro où l'on voit bien que tout est "chamboulé" et que... c'est la fin...

    Enfin, en bas des deux colonnes de gauche de la page deux, signalons l'intéressant article de Robert Havard de la Montagne sur Chateaubriand en Amérique :

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    Voici le lien vous donnant accès à cette dernière "Une" du Journal :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k769068f

    (en bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...)

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  • Grandes "Une" de L'Action française : Quand il est mort, le poète... Mistral (2/2)

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Après Maurras, le lendemain de la mort de Mistral, c'est Daudet qui rend hommage au poète, le surlendemain, dans un très bel et très émouvant article, qui occupe l'intégralité de la première colonne de gauche et les premières lignes de la deuxième, et intitulé "Mistral est mort" :

    "... Un voile noir est tendu sur la Provence, sur la France entière, sur la haute culture, sur la poésie sublime et vraie... Le glas sonne à Saint Trophime, à tous les clochers de la vallée du Rhône, et je sais des bergers de Camargue qui pleurent auprès de leurs troupeaux. Le fleuve impétueux qu'il a célébré, de Condrieu à Saint-Louis, gémit en courant le long de ses rives. Il n'est pas un métier, pas un usage, pas une coiffure, pas un instrument aratoire, pas une cérémonie de fête ou de larmes qui ne perde en Mistral un maître et un ami. Aux Saintes-Maries-de-la-Mer, tendant ses bras si purs à l'immensité bleue, la fine Mireille, dont sont épris tous les coeurs lyriques, expire une seconde fois... 

    ...Son oeuvre poétique est un monument. Son dictionnaire franco-prevençal en est un autre. Son Musée en est un troisième... Le mistralisme - c'est-à-dire l'ensemble de ses doctrines - peut être considéré comme le bréviaire des nations opprimées, désireuses de na pas périr...

    Ses yeux sont fermés à jamais, mais leur vision nous éblouit."

    En quatrième colonne, on trouve quelques lignes, un extrait d'une lettre adressée à Madame Léon Daudet (surnommée affectueusement "Pampille", à l'AF) par Madame Boissière, née Thérèse Roumanille, un nom et une famille qui comptent dans l'histoire du Félibrige : "Un dernier portrait de Mistral"

    • En "Une", première colonne de gauche, l'article de Daudet "Mistral est mort" :

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    • Tout en haut de la quatrième colonne, ces quelques lignes émouvantes :

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    Et, pour terminer cet hommage de ses amis d'AF au grand Frédéric Mistral, voici les deux liens qui vous permettront de lire les deux très beaux textes que lui a consacré Jacques Bainville, tous les deux tirés de notre Catégorie "Lire Jacques Bainville" :

    • Lire Jacques Bainville...(XVI) : La Provence en deuil...

    • Lire Jacques Bainville...(XV) : "C'était du temps que Mistral vivait..."

    Ces deux textes ont également été publiés dans L'Action française, mais un peu plus tard pour le premier (le 30 mars) et le 7 mai, pour le second. Ils ne sont pas signés "Jacques Bainville" mais - nous ignorons pourquoi - "Léonce Beaujeu"; et l'un et l'autre paraissent sous le "titre" (?) bizarre "Au jour le jour" (avec un ajout : "Courrier de la semaine" pour celui du 30 mars...)

     

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    Voici le lien, pour lire la "Une" du 27 mars 1914 : en bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k758307d/f1.image.zoom

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  • Grandes "Une" de L'Action française : Quand il est mort, le poète... Mistral ! (1/2)

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Frédéric Mistral est mort le 25 mars 1914, juste avant le déclenchement de la catastrophique "Guerre de 14". L'Action française lui a évidemment rendu hommage, dans ses deux numéros du lendemain (26 mars, que vous allez pouvoir consulter aujourd'hui), avec un court article de Maurras, et le sur-lendemain (27 mars, que vous pourrez lire dès demain) avec un article un peu plus long, de Daudet.

    Bainville aussi rendit hommage au poète, mais un peu plus tard dans le quotidien (le 30 mars et le 7 mai) : il le fit - sous le pseudonyme de Léonce Beaujeu - avec deux très beaux textes, que nous mettrons en lien dans notre livraison de demain, et qui ont été publiés dans un livre assez peu connu de lui : "Chroniques"

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    C'est probablement l'anxiété face à l'imminence de la guerre qui arrive, et que L'Action française a tout fait pour tenter d'éviter, qui explique la brièveté d'un hommage qui, normalement, aurait été plus consistant...

    Dans ce numéro du jeudi 26 mars, en "Une", la première colonne en haut à gauche, contient l'assez court hommage de Maurras lui-même, sobrement intitulé "Mistral" :

    "...Mistral a vivifié et ressuscité dans nos coeurs notre histoire, notre légende, notre sagesse provinciale, notre raison même, il a éclairé pour nous jusqu'au sens des choses telles elles étaient tout autour et que nous ne les eussions jamais comprises sans lui... Nous étions nés et nous avions grandi à son ombre. Nous nous étions accoutumés à cette rumeur solennelle, profonde et familière, comparable au mouvement du chêne sacré..."

    En page deux, un article non signé, intitulé "La mort de Mistral", se contente de donner des informations générales sur le poète disparu, en énumérant simplement ses oeuvres. Il occupe la moitié inférieure de la troisième colonne et se termine, sur dix-sept lignes, tout en haut de la cinquième colonne.

    C'est donc demain que vous lirez le très beau texte d'hommage de Daudet (dans le journal) et les deux de Bainville (dans ses Chroniques). Aujourd'hui, voici le texte de Maurras et, pour satisfaire la curiosité de ceux que le sujet intéresse, notre Éphémeride du 8 septembre (jour de la naissance de Mistral) qui, avec les nombreux liens hypertextes qu'elle contient, vous permettra de découvrir tout ce qu'il est indispensable de savoir sur cet immense poète, qui a fait honneur à sa petite et à sa grande patrie :

    "Sian de la grande Franço, e ni court ni coustié"

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    Voici le lien, pour lire la "Une" du 26 mars 1914 : en bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7583061

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 19 Août 1937, la genèse de "Mes idées politiques"...

    Une fois n'est pas coutume : nous allons faire, aujourd'hui, une exception à la règle de ne publier que des "Unes", et nous vous présentons donc, pour cette fois, la... cinquième page du numéro du Jeudi 19 août 1937.

    Pourquoi ? Parce qu'elle contient la genèse d'un des livres fondamentaux de Maurras, Mes idées politiques, présentées ici par Pierre Chardon.

    Maurras n'était pas vaniteux, et il n'exigeait pas que l'on parlât de lui et de ses oeuvres en première page, loin de là !

    L'article de Pierre Chardon se trouve donc, presque intégralement, en page 5, sur la plus grande partie des deux colonnes de gauche, sous le titre Histoire de "Mes idée politiques". On croirait l'article terminé là, mais ces deux colonnes s'achèvent par un "Lire la suite en page 6", page sur laquelle, en effet, le milieu de la deuxième colonne (le tiers environ de cette colonne) est consacré aux dernières lignes de Chardon...

    Pour lire cet article, cliquez sur le lien suivant :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766795p/f5.item

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    Et, pour les courtes dernières lignes de la page 6, au milieu de la deuxième colonne de gauche, sur le lien suivant :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766795p/f6.item

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    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    Pour le plaisir, le lien ci-après vous donnera accès à la "Une" de ce jeudi 19 Août 1937...

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    L'article de Daudet, Le zénith du Duce, occupe toute la première colonne de gauche, et les premières lignes de la deuxième colonne;

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    • La Politique, de Maurras, est en colonnes trois et quatre (quasiment les deux colonnes entières) c'est-à-dire en plein milieu des "six colonnes à la Une"...

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    Malheureusement, depuis un an et demi, déjà, il n'y a plus d'articles lumineux de Jacques Bainville, disparu trop tôt, le 6 février 1936...

    Voici le lien, pour lire la "Une" : en bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766795p/f1.item

     

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    lafautearousseau présente, dans son Éphéméride du 19 Août, l'excellent travail réalisé sur le sujet par Stéphane Blanchonnet :

    Dans notre Éphéméride de ce jour : la genèse de "Mes idées politiques", de Maurras...

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 28 Octobre 1918, Maurras rend hommage au Caporal Pierre David, "héros juif d'Action française"

    Voici la "Une" de L'Action française du lundi 28 octobre 1918.

    • Les deux colonnes de gauche sont occupées par l'article de Daudet et par des nouvelles de l'état de santé du duc d'Orléans.

    • Le long article de Maurras, élogieux, consacré au Caporal Pierre David, occuppe toute la troisième colonne, et un peu moins de la moitié des quatrième et cinquième, en dessous d'un "tableau" donnant la situation sur le front.

    • Jacques Bainville écrit un court mais puissant article ("Comment sortirez-vous de là ?"), en haut de dernière colonne de droite :

    "...Catholique ou protestante, une grande Allemagne sera toujours une grande Allemagne. Elle sera toujours un danger. Le cardinal de Richelieu pensait ainsi. Il y aurait avantage à penser comme lui. J.B."

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    L'article de Maurras se compose de quatre paragraphes, dont les trois premiers sont consacrés à Pierre David; seul le quatrième ("les philoboches") change de sujet :

    1. Un héros juif d'Action française...

    2. Les citations du sergent Pierre David...

    3. Le testament de Pierre David...

    Pierre David ? "C'était un garçon loyal, dévoué corps et âme à l'Action française, très intelligent et très cultivé, faisant dans le civil une intense propagande et au point de vue militaire un soldat d'élite" disait de lui Marius Plateau, que cite, ici, Charles Maurras.

    La devise de son Bataillon de Chasseurs à pied était "Allons-y gaiement !"

    Pour en savoir plus sur Pierre David, on lira avec profit les deux documents que nous mettons à votre disposition ici :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau"... (1) : Un héros Juif d'Action française...

    • la fiche Wikipedia qui lui est consacrée : CAPORAL PIERRE DAVID

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    Pour lire les articles...

    Cliquez sur le lien qui suit, et vous tomberez sur la "Une" de L'Action française du Lundi 28 Octobre 1918.

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7599489

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 5 Août 1934, la "splendide manifestation" du Rassemblement royaliste de Roquemartine...

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    À un jours près, on est à six mois, tout juste, du "6 février"...

    Il fut impossible à L'Action française de rendre compte dès le lendemain, lundi 6, de cette "splendide manifestation" (on verra plus bas pourquoi...). Elle ne fit donc paraître, ce jour-là, que le communiqué suivant, en "Une" tout de même, sur quasiment toute la cinquième colonne :

    (pour accéder au numéro du lundi : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765688w/f1.item.zoom)

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    Voici donc la "Une" du Mardi 7 août 1934, qui donne beaucoup plus de précisions concernant "la splendide manifestation" du Dimanche, et en donne la raison... 

    (pour accéder au  numéro du mardi : :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7656898/f1.image.zoom)

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  • Grandes "Une" de L'Action française (1/2) : L'AF condamne dès le lendemain l'assassinat de Jaurès...

     

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    Voici le lien donnant accès à la "Une" du 1er Août 1914 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k758434m/f1.image

    On y lit cette mise au point sans ambiguïté (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :

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  • Grandes "Une" de L'Action Française (2/2) : sur trois colonnes à la Une, Maurras s'est "incliné" devant la dépouille sanglante de Jaurès...

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    Jaurès a été assassiné le Vendredi 31 juillet 1914; dès le lendemain, samedi 1er août, comme le bruit courait (qui le faisait courir ?) que c'était un Camelot du Roi qui l'avait tué, L'Action française démentait et condamnait publiquement cet acte insensé (Maurras dira "stupide"); et dès le surlendemain, dimanche 2 août, c'est Maurras en personne qui, sur trois colonnes à la Une, s' "incline" devant la dépouille de Jaurès.

    Nous dédions dans l'urgence, ces deux "Unes", confectionnées au pied levé, à un certain Alexis Corbières, député LFI manipulateur et calomniateur, qui se présente comme professeur d'Histoire mais qui ignore manifestement des points majeurs de notre Histoire, et, en tout cas, ce qui entoure l'assassinat de Jaurès.

    Un nul en Histoire professeur d'Histoire, payé à ce titre par le Ministère de la des-Éducation nationale ? On aurait envie d'en rire, mais c'est à pleurer...

     

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    Pour lire l'article de Maurras, "Après vingt ans - Paix ou Guerre", et les informaztions associées (trois colonne de gauches entières et moitié supérieure de la quatrième colonne)...

    Cliquez sur le lien qui suit ces quelques explications; vous tomberez sur la Une du dimanche 2 août 1914. En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7584350/f1.item.zoom

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  • Grandes "Une" de L'Action française : (2/2) Canonisation de Jeanne d'Arc...

    Comme on l'a vu dans notre précédente livraison, en 1920, Jeanne d'Arc fut honorée deux fois : la France décréta une Fête nationale en son honneur, et le Vatican la canonisa. Bien entendu, L'Action française rapporta ces deux évènements mais, curieusement, d'une façon assez discrète, dans ses "Une" : rien à voir avec celles de la mort de Philippe VIII, ou de la rocambolesque évasion de Léon Daudet de la Prison de la Santé; ni avec les élections de Jacques Bainville, puis de Charles Maurras à l'Académie française...

    C'est donc à chaque fois le sujet lui-même, c'est-à-dire Jeanne, offerte comme modèle à la France entière, qui fait tout l'intérêt des "Une" que vous allez pouvoir découvrir, et pas ces "Une" elles-mêmes, dans leur composition et l'effet qu'elle produit...

    Après la "Une" du jeudi 1er juillet 1920 (précédente livraison) rapportant sobrement le vote de l'Assemblée, instituant la Fête nationale, voici six "Une" aujourd'hui (du moins, les liens qui y amènent) : L'Action française choisit en effet, à l'occasion de la canonisation, de "raconter" en plusieurs fois, sur six jours, les origines du Cortège, qu'elle avait d'abord imposé au Régime - au prix de 10.000 jours de prison pour les Camelots du Roi !... - avant que, en l'espace de trois mois, en cette même année 1920, République française et Vatican ne rendissent à la Sainte de la Patrie l'hommage qu'elle méritait...

    Nous commençons par la "Une" du Mercredi 12 Mai 1920. Il n'est pas possible "d'afficher en grand" plus d'une photo à la fois; vous devrez donc, pour les autres numéros, procéder comme indiqué ci-après...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    C'est Benoît XV qui canonisa Jeanne d'Arc. Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet (321 potos) on pourra lire l'excellent opinion qu'avait de lui Léon Daudet en consultant la photo :

    "À la Chambre : sur Gambetta et Benoît XV"...

     

    Voici les six liens qui vous permettront de lire les six "Une" du mois de Mai 1920, consécutives à la canonisation :

     

    • 1. Mercredi 12 Mai : Le Cortège est remis à une date ultérieure...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760487h/f1.image.zoom

    Ici, l'article, assez court, est en deuxième colonne, dont il n'occuppe même pas la moitié !

    • 2. Jeudi 13 Mai : Histoire du Cortège (1)...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760488w/f1.image.zoom

    L'article de Pujo occuppe la moitié inférieure de la deuxiéme colonne, et se termine par huit lignes en haut de la troisième...

    • 3. Vendredi 14 Mai : Histoire du Cortège (2)... 

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7604898/f1.image.zoom

    L'article de Pujo occuppe l'intégralité de la cinquième colonne; tout en bas de la sixième, commence un article de Robert Havard de la Montagne, qui s'achève en première colonne de la page deux ("Monseigneur Touchet et Jeanne d'Arc - La Sainte de la Patrie - Le courage militaire "surnaturalisé" ")...

    • 4. Samedi 15 mai : Histoire du Cortège (3)..

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7604906/f1.image.zoom

    Là, c'est l'article de Maurras qui occuppe les deux premières colonnes, et le tout début de la troisième; juste après la fin, Pujo occuppe toute la colonnes, et termine en début de quatrième...

    • 5. Dimanche 16 Mai : début d'un article de deux colonnes avec photo, tout en bas à droite de la "Une" et, en page 2, fin de l'article sur les trois colonnes de gauche

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760491k/f1.image

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    • Lundi 18 Mai : juste une simple manchette...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760492z/f1.image

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    Pour lire les articles...

    Cliquez sur le lien qui suit ces quelques explications; vous tomberez sur la Une du mercredi 12 mai 1920, annonçant sobrement :

    "Fête de Jeanne d'Arc - Le Cortège traditionnel est remis à une date ultérieure".

    Procédez de même pour chacun des liens, pour avoir à chaque fois le "feuilleton" de l'histoire du Cortège...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760487h/f1.image.zoom

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  • Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) Instauration de la Fête nationale de Jeanne d'Arc...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    Détail : le titre et le début de l'article de Pujo :

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    En 1920, Jeanne d'Arc fut honorée deux fois : la France décréta une Fête nationale en son honneur, et le Vatican la canonisa.  Bien entendu, L'Action française rapporta ces deux évènements mais, curieusement, d'une façon assez discrète, dans ses "Une" : rien à voir avec celles de la mort de Philippe VIII, ou de la rocambolesque évasion de Léon Daudet de la Prison de la Santé; ni avec les élections de Jacques Bainville, puis de Charles Maurras à l'Académie française...

    C'est donc à chaque fois le sujet lui-même, c'est-à-dire Jeanne, offerte comme modèle à la France entière, qui fait tout l'intérêt des "Une" que vous allez pouvoir découvrir, et pas ces "Une" elles-mêmes, dans leur composition et l'effet qu'elle produit...

    Voici la "Une" du jeudi 1er juillet 1920, qui, donc, donne assez peu de place au vote de l'Assemblée, instituant la Fête nationale. Et ce ne sont ni Maurras, ni Daudet mais Maurice Pujo (ci dessous) qui le rapporte, dans un article assez court, et peu mis en avant, intitulé "Des statues à Jeanne d'Arc" : sur les six colonnes de la "Une", l'article de Pujo occuppe à peine la moitié inférieure de la 4ème colonne, et commence par ces mots :  "Voici enfin votée la Fête nationale de Jeanne d'Arc...". Pujo souhaite surtout que, dans chaque ville et village de France une statue soit dressée en hommage à la nouvelle Sainte...

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    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet (321 photos), nous présentons ci-après plusieurs photos et documents qui développent le sujet...

    • Et voici, maintenant, le court article de Pujo (en "Une", moitié inférieure de la 4ème colonne) :

    Lire la suite

  • Grandes "Une" de L'Action française : mort de Philippe VIII, le grand roi qui a manqué à la France...

    À cause de l'inique Loi d'exil, alors en vigueur, c'est à l'étranger que s'est éteint le Roi, le dimanche 28 mars 1926. Voici donc la "Une" du lendemain, lundi 29 mars :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k762633f

    En France, le Roi ne meurt pas; et donc, sitôt la triste nouvelle annoncée, retentit le cri joyeux, que reprend ici la manchette du quotidien :

    LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI !

    C'est Charles Maurras qui rédige le long article d'hommage - "Monseigneur le duc d'Orléans" -  qui annonce le "passage" du flambeau au Duc de Guise, Jean III, dont la photo orne la "Une", comme celle de son prédécesseur. Son règne, s'il eût régné ? Lisons Maurras :

    "...Quelle révélation pour le pays si le sort l'eût voulu ! Je ne donnais pas à la France quinze jours pour en délirer... Pour nous qui conservons du moins le riche et puissant écrin de nos souvenirs, ce que nous perdons est encore peu de choses en comparaison de ce que la France perd : un chef-né, un chef de droit et de raison qui eût été le chef aimé. Il y a peu d'exemple d'une méconnaissance plus complète et plus douloureuse, ni de plus lamentable dilapidation d'un si beau trésor..."

    Léon Daudet (voir plus bas) a relaté "le service funèbre pour l'âme de Monseigneur le duc d'Orléans, enlevé brusquement à nos espérances, loin de cette terre de France d'où la barbarie républicaine, depuis 1886, le tenait exilé."

    Les articles sur le défunt occupent également une partie des pages deux et trois :

    • "La vie d'exil de Monseigneur le duc d'Orléans", en page deux, où se trouve également le court mais excellent article de "JB" : "Les progrès du rattachement de l'Autriche à l'Allemagne"; lucide, prémonitoire... comme d'habitude...

    • "Le duc d'Orléans pendant la guerre", en page trois;

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Lire la suite