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Grandes "Une" de L'Action française - Page 13

  • Grandes "Une" de L'Action française : (1/3) Munich, dernière occasion pour la France, à nouveau perdue par le Système...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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    Voici la "Une" du jeudi 29 septembre 1938, jour de "Munich" :
     
    L'Action française - avec les militaires et tous les patriotes, à quelque bord qu'ils appartinssent - demandait le démembrement de l'Empire Allemand, en 1918, après notre victoire si chèrement acquise (un million et demi de jeunes Français, "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue").
    • Clemenceau et le Système ne le voulurent pas : ils démembrèrent l'Empire catholique Austro-hongrois - par haine féroce du catholicisme, "essentielle" chez les révolutionnaires - mais, par prussophilie, conservèrent l'unité allemande, persuadés ("Les Princes des nuées" qu'ils étaient !) que le simple fait d'être placée en démocratie rendrait l'Allemagne "normale". La République idéologique, le Système, continuaient donc, comme depuis les Encyclopédistes, la Révolution, les Républiques et les Empires à oeuvrer contre l'intérêt national (qui était la division des Allemagnes, obtenue par nos Rois aux Traités de Westphalie) et en intelligence avec l'ennemi...
    • les Anglo-saxons non plus, ne voulurent pas démembrer l'Allemagne : ils craignaient de voir la France reprendre sa marche en avant, accéder à la rive gauche du Rhin et augmenter grandement sa puissance (ce qui aurait été le cas). Ils nous empêchèrent de recueillir les fruits de notre victoire...
     
    Par la suite, follement, le Système céda toujours tout devant le pouvoir allemand puis, très vite, devant Hitler, laissant l'Allemagne se ré-armer, violant toutes les clauses du calamiteux Traité de Versailles. Lorsqu'il apparut clairement que la guerre redevenait inévitable (comme avant 14), selon la prédiction de Jacques Bainville, il apparut également que les Français - victorieux en 18 - avaient perdu leur avantage militaire mais que les Allemands, eux, l'avaient repris.
    Et cela, uniquement par la faute du Système, là comme ailleurs toujours anti-national...
     
    Voilà qui explique le gros titre, barrant toute la "Une" :
    PAS DE GUERRE ! NON ! NON !
    car, n'étant pas prête, la France devait absolument gagner du temps, le temps de remettre ses armées à niveau face à une Allemagne redevenue bien plus forte que nous. "Munichois", donc, oui, mais uniquement dans le sens où, le simple bon sens dictant la conduite à tenir, des accords - même avec un monstre, un minotaure dont nous dénoncions les camps et la persécution d'Israël - nous permettaient de gagner ce temps précieux nécessaire pour supporter la guerre qui arrivait...
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    Bainville.jpg• Dans cette "Une", évidemment pas d'article de l'immense Jacques Bainville, décédé deux ans et presque huit mois auparavant, le 9 février 36. Il avait tout prévu ("la guerre pour dans vingt ans", disait-il en 18, se rendant compte que Clemenceau allait "tout lâcher" et être le "perd la Victoire", selon le mot de Maurras). Il aura assisté à la montée du nazisme, qu'il dénonça le premier, dès 1930 (voir ici, et ici aussi) mais n'aura pas vu le cataclysme final...
     
    DAUDET.jpg• L'article de Daudet, "Fausses nouvelles et fausses actions" occupe toute la première de colonne de gauche, sur les six de la "Une". Il renvoie aux clauses insensées du calamiteux Traité de Versailles et commence par ces mots : "Il n'y aurait rien de plus fou, de plus imbécile, de plus criminel, que d'engager une guerre européenne sur la question aux trois quarts acceptée, aux trois quarts résolue des Allemands sudètes réunis de force à cette formation hétérogène : la Tchécoslovaquie de MM Bénès et Philippe Berthelot..." Il s'achève par cet avertissement : "... Ce qu'il importe actuellement, c'est de poursuivre à fond la bande de la guerre, par la plume et par la parole. Je compte que tous les patriotes français vont s'y employer. Cette terrible alerte doit nous servir de leçon."
     
    maurras.jpg• "La Politique", de Maurras, s'étend sur la moitié inférieure des quatre colonnes centrales et presque toute la sixième et dernière colonne. Après avoir consacré son deuxième paragraphe au "temps que "nous" avons perdu", voici ce qu'il écrit dans le troisième ("Voeux, avis, appréhensions") : "...il faudrait jouer serré et, dans l'hypothèse favorable d'un règlement heureux de la crise,  si une trêve nous est ainsi accordée, ne rien oublier des principes vitaux qu'il faut ajouter aux principes de la paix :
    Réarmer,
    Refaire nos alliances,
    Réorganiser toute l'économie et toute la politique du pays..."
     
    Sinon, dans le reste du journal du jour, qui paraît sur six pages :
     
    • la revue de presse, signée "Intérim", est plus importante que d'habitude : elle couvre les deux colonnes de la page quatre et s'achève en page six, où elle couvre les deux tiers des deux premières colonnes de gauche...
    • et surtout, si Bainville est absent du journal (et pour cause !) sa Mémoire et ses leçons ne le sont pas : un excellent article de Jean d'Elbée, intitulé "En relisant Bainville", commence sur les deux tiers des deux premières colonnes de gauche de la page cinq : son sujet ? La leçon du "chef-d'oeuvre de Jacques Bainville : L'Histoire de deux Peuples, continuée jusqu'à Hitler", qui, dit Jean d'Elbée, "ne pouvait pas paraître d'avantage à son heure"... (dans notre Album Maîtres et Témoins (II) : Jacques Bainville..., voir la photo "Histoire de deux Peuples, continuée jusqu'à Hitler").
     
    (cliquez sur les trois images pour les agrandir...)
     

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    ...pour s'achever sur le haut des deux premières colonnes de gauche de la page six :

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Paris, ce vendredi 16 septembre...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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    Madame François Daudet, née Thérèse Suquet s’est éteinte dimanche dernier.
    Ses obsèques seront célébrées ce vendredi 16 septembre à 10h30, dans l’église Saint Dominique, 20 rue de la Tombe-Issoire.
    Thérèse Daudet fut l'épouse du Docteur François Daudet, fils de Léon Daudet et filleul de Charles Maurras.
    C'est lui dont la signature apparaît dans la dernière "Une" du quotidien, le jeudi 24 août 1944, à côté de celle de Charles Maurras : Bainville est parti le 9 février 1936, huit ans et demi plus tôt; et Daudet est parti dans la nuit du premier au deux juillet 42, deux ans avant.
    Avec la signature de son fils, François, c'est encore un peu du trio Bainville-Daudet-Maurras qui est donc là, jusqu'à la fin, jusqu'au dernier numéro...
    Voici le lien pour vous "promener" dans ce numéro, et lire par exemple l'article de François Daudet, "Le destin de la France seule" : il occupe quasiment toute la première colonne de gauche de la "Une" et s'achève en page deux (26 lignes tout en haut de la colonne de droite). On trouve, dans le final, cette belle note d'espoir, magré tout :
     
    "...il est certain qu'une nation comme la nôtre ne saurait demeurer bien longtemps accablée, une fois repris et retrouvé le principe premier de sa grandeur..."
     
    1. La quasi totalité de l'article, en page une, colonne de gauche :

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    2. Et les magnifiques vingt-six lignes de conclusion de la page deux, colonne de droite, tout en haut :

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    Sinon, "La Politique" de Charles Maurras occupe le bas des trois colonnes de droite de la "Une", et le haut des trois colonnes de gauche de la page deux, dans ce numéro où l'on voit bien que tout est "chamboulé" et que... c'est la fin...

    Enfin, en bas des deux colonnes de gauche de la page deux, signalons l'intéressant article de Robert Havard de la Montagne sur Chateaubriand en Amérique :

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    Voici le lien vous donnant accès à cette dernière "Une" du Journal :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k769068f

    (en bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...)

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 19 Août 1937, la genèse de "Mes idées politiques"...

    Une fois n'est pas coutume : nous allons faire, aujourd'hui, une exception à la règle de ne publier que des "Unes", et nous vous présentons donc, pour cette fois, la... cinquième page du numéro du Jeudi 19 août 1937.

    Pourquoi ? Parce qu'elle contient la genèse d'un des livres fondamentaux de Maurras, Mes idées politiques, présentées ici par Pierre Chardon.

    Maurras n'était pas vaniteux, et il n'exigeait pas que l'on parlât de lui et de ses oeuvres en première page, loin de là !

    L'article de Pierre Chardon se trouve donc, presque intégralement, en page 5, sur la plus grande partie des deux colonnes de gauche, sous le titre Histoire de "Mes idée politiques". On croirait l'article terminé là, mais ces deux colonnes s'achèvent par un "Lire la suite en page 6", page sur laquelle, en effet, le milieu de la deuxième colonne (le tiers environ de cette colonne) est consacré aux dernières lignes de Chardon...

    Pour lire cet article, cliquez sur le lien suivant :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766795p/f5.item

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    Et, pour les courtes dernières lignes de la page 6, au milieu de la deuxième colonne de gauche, sur le lien suivant :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766795p/f6.item

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    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    Pour le plaisir, le lien ci-après vous donnera accès à la "Une" de ce jeudi 19 Août 1937...

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    L'article de Daudet, Le zénith du Duce, occupe toute la première colonne de gauche, et les premières lignes de la deuxième colonne;

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    • La Politique, de Maurras, est en colonnes trois et quatre (quasiment les deux colonnes entières) c'est-à-dire en plein milieu des "six colonnes à la Une"...

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    Malheureusement, depuis un an et demi, déjà, il n'y a plus d'articles lumineux de Jacques Bainville, disparu trop tôt, le 6 février 1936...

    Voici le lien, pour lire la "Une" : en bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766795p/f1.item

     

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    lafautearousseau présente, dans son Éphéméride du 19 Août, l'excellent travail réalisé sur le sujet par Stéphane Blanchonnet :

    Dans notre Éphéméride de ce jour : la genèse de "Mes idées politiques", de Maurras...

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 28 Octobre 1918, Maurras rend hommage au Caporal Pierre David, "héros juif d'Action française"

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" de L'Action française du Lundi 28 octobre 1918.

    • Les deux colonnes de gauche sont occupées par l'article de Daudet et par des nouvelles de l'état de santé du duc d'Orléans.

    • Le long article de Maurras, élogieux, consacré au Caporal Pierre David, occupe toute la troisième colonne, et un peu moins de la moitié des quatrième et cinquième, en dessous d'un "tableau" donnant la situation sur le front.

    • Jacques Bainville écrit un court mais puissant article ("Comment sortirez-vous de là ?"), en haut de dernière colonne de droite :

    "...Catholique ou protestante, une grande Allemagne sera toujours une grande Allemagne. Elle sera toujours un danger. Le cardinal de Richelieu pensait ainsi. Il y aurait avantage à penser comme lui. J.B."

    • L'article de Maurras se compose de quatre paragraphes, dont les trois premiers sont consacrés à Pierre David; seul le quatrième ("les philoboches") change de sujet. Début de l'article, sur l'intégralité de la troisième colonne... :

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 5 Août 1934, la "splendide manifestation" du Rassemblement royaliste de Roquemartine...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    À un jours près, on est à six mois, tout juste, du "6 février"...

    Il fut impossible à L'Action française de rendre compte dès le lendemain, lundi 6, de cette "splendide manifestation" (on verra plus bas pourquoi...). Elle ne fit donc paraître, ce jour-là, que le communiqué suivant, en "Une" tout de même, sur quasiment toute la cinquième colonne :

    (pour accéder au numéro du lundi : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765688w/f1.item.zoom)

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    Voici donc la "Une" du Mardi 7 août 1934, qui donne beaucoup plus de précisions concernant "la splendide manifestation" du Dimanche, et en donne la raison... 

    (pour accéder au  numéro du mardi : :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7656898/f1.image.zoom)

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  • Grandes "Une" de L'Action française (1/2) : L'AF condamne dès le lendemain l'assassinat de Jaurès...

     

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    Voici le lien donnant accès à la "Une" du 1er Août 1914 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k758434m/f1.image

    On y lit cette mise au point sans ambiguïté (cliquez sur l'image pour l'agrandir) :

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  • Grandes "Une" de L'Action Française (2/2) : sur trois colonnes à la Une, Maurras s'est "incliné" devant la dépouille sanglante de Jaurès...

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    Jaurès a été assassiné le Vendredi 31 juillet 1914; dès le lendemain, samedi 1er août, comme le bruit courait (qui le faisait courir ?) que c'était un Camelot du Roi qui l'avait tué, L'Action française démentait et condamnait publiquement cet acte insensé (Maurras dira "stupide"); et dès le surlendemain, dimanche 2 août, c'est Maurras en personne qui, sur trois colonnes à la Une, s' "incline" devant la dépouille de Jaurès.

    Nous dédions dans l'urgence, ces deux "Unes", confectionnées au pied levé, à un certain Alexis Corbières, député LFI manipulateur et calomniateur, qui se présente comme professeur d'Histoire mais qui ignore manifestement des points majeurs de notre Histoire, et, en tout cas, ce qui entoure l'assassinat de Jaurès.

    Un nul en Histoire professeur d'Histoire, payé à ce titre par le Ministère de la des-Éducation nationale ? On aurait envie d'en rire, mais c'est à pleurer...

     

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    Pour lire l'article de Maurras, "Après vingt ans - Paix ou Guerre", et les informaztions associées (trois colonne de gauches entières et moitié supérieure de la quatrième colonne)...

    Cliquez sur le lien qui suit ces quelques explications; vous tomberez sur la Une du dimanche 2 août 1914. En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7584350/f1.item.zoom

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  • Grandes "Une" de L'Action française : (2/2) Canonisation de Jeanne d'Arc...

    Comme on l'a vu dans notre précédente livraison, en 1920, Jeanne d'Arc fut honorée deux fois : la France décréta une Fête nationale en son honneur, et le Vatican la canonisa. Bien entendu, L'Action française rapporta ces deux évènements mais, curieusement, d'une façon assez discrète, dans ses "Une" : rien à voir avec celles de la mort de Philippe VIII, ou de la rocambolesque évasion de Léon Daudet de la Prison de la Santé; ni avec les élections de Jacques Bainville, puis de Charles Maurras à l'Académie française...

    C'est donc à chaque fois le sujet lui-même, c'est-à-dire Jeanne, offerte comme modèle à la France entière, qui fait tout l'intérêt des "Une" que vous allez pouvoir découvrir, et pas ces "Une" elles-mêmes, dans leur composition et l'effet qu'elle produit...

    Après la "Une" du jeudi 1er juillet 1920 (précédente livraison) rapportant sobrement le vote de l'Assemblée, instituant la Fête nationale, voici six "Une" aujourd'hui (du moins, les liens qui y amènent) : L'Action française choisit en effet, à l'occasion de la canonisation, de "raconter" en plusieurs fois, sur six jours, les origines du Cortège, qu'elle avait d'abord imposé au Régime - au prix de 10.000 jours de prison pour les Camelots du Roi !... - avant que, en l'espace de trois mois, en cette même année 1920, République française et Vatican ne rendissent à la Sainte de la Patrie l'hommage qu'elle méritait...

    Nous commençons par la "Une" du Mercredi 12 Mai 1920. Il n'est pas possible "d'afficher en grand" plus d'une photo à la fois; vous devrez donc, pour les autres numéros, procéder comme indiqué ci-après...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    C'est Benoît XV qui canonisa Jeanne d'Arc. Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet (321 potos) on pourra lire l'excellent opinion qu'avait de lui Léon Daudet en consultant la photo :

    "À la Chambre : sur Gambetta et Benoît XV"...

     

    Voici les six liens qui vous permettront de lire les six "Une" du mois de Mai 1920, consécutives à la canonisation :

     

    • 1. Mercredi 12 Mai : Le Cortège est remis à une date ultérieure...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760487h/f1.image.zoom

    Ici, l'article, assez court, est en deuxième colonne, dont il n'occuppe même pas la moitié !

    • 2. Jeudi 13 Mai : Histoire du Cortège (1)...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760488w/f1.image.zoom

    L'article de Pujo occuppe la moitié inférieure de la deuxiéme colonne, et se termine par huit lignes en haut de la troisième...

    • 3. Vendredi 14 Mai : Histoire du Cortège (2)... 

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7604898/f1.image.zoom

    L'article de Pujo occuppe l'intégralité de la cinquième colonne; tout en bas de la sixième, commence un article de Robert Havard de la Montagne, qui s'achève en première colonne de la page deux ("Monseigneur Touchet et Jeanne d'Arc - La Sainte de la Patrie - Le courage militaire "surnaturalisé" ")...

    • 4. Samedi 15 mai : Histoire du Cortège (3)..

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7604906/f1.image.zoom

    Là, c'est l'article de Maurras qui occuppe les deux premières colonnes, et le tout début de la troisième; juste après la fin, Pujo occuppe toute la colonnes, et termine en début de quatrième...

    • 5. Dimanche 16 Mai : début d'un article de deux colonnes avec photo, tout en bas à droite de la "Une" et, en page 2, fin de l'article sur les trois colonnes de gauche

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760491k/f1.image

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    • Lundi 18 Mai : juste une simple manchette...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760492z/f1.image

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    Pour lire les articles...

    Cliquez sur le lien qui suit ces quelques explications; vous tomberez sur la Une du mercredi 12 mai 1920, annonçant sobrement :

    "Fête de Jeanne d'Arc - Le Cortège traditionnel est remis à une date ultérieure".

    Procédez de même pour chacun des liens, pour avoir à chaque fois le "feuilleton" de l'histoire du Cortège...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k760487h/f1.image.zoom

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  • Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) Instauration de la Fête nationale de Jeanne d'Arc...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    Détail : le titre et le début de l'article de Pujo :

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    En 1920, Jeanne d'Arc fut honorée deux fois : la France décréta une Fête nationale en son honneur, et le Vatican la canonisa.  Bien entendu, L'Action française rapporta ces deux évènements mais, curieusement, d'une façon assez discrète, dans ses "Une" : rien à voir avec celles de la mort de Philippe VIII, ou de la rocambolesque évasion de Léon Daudet de la Prison de la Santé; ni avec les élections de Jacques Bainville, puis de Charles Maurras à l'Académie française...

    C'est donc à chaque fois le sujet lui-même, c'est-à-dire Jeanne, offerte comme modèle à la France entière, qui fait tout l'intérêt des "Une" que vous allez pouvoir découvrir, et pas ces "Une" elles-mêmes, dans leur composition et l'effet qu'elle produit...

    Voici la "Une" du jeudi 1er juillet 1920, qui, donc, donne assez peu de place au vote de l'Assemblée, instituant la Fête nationale. Et ce ne sont ni Maurras, ni Daudet mais Maurice Pujo (ci dessous) qui le rapporte, dans un article assez court, et peu mis en avant, intitulé "Des statues à Jeanne d'Arc" : sur les six colonnes de la "Une", l'article de Pujo occuppe à peine la moitié inférieure de la 4ème colonne, et commence par ces mots :  "Voici enfin votée la Fête nationale de Jeanne d'Arc...". Pujo souhaite surtout que, dans chaque ville et village de France une statue soit dressée en hommage à la nouvelle Sainte...

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    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet (321 photos), nous présentons ci-après plusieurs photos et documents qui développent le sujet...

    • Et voici, maintenant, le court article de Pujo (en "Une", moitié inférieure de la 4ème colonne) :

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  • Grandes "Une" de L'Action française : mort de Philippe VIII, le grand roi qui a manqué à la France...

    À cause de l'inique Loi d'exil, alors en vigueur, c'est à l'étranger que s'est éteint le Roi, le dimanche 28 mars 1926. Voici donc la "Une" du lendemain, lundi 29 mars :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k762633f

    En France, le Roi ne meurt pas; et donc, sitôt la triste nouvelle annoncée, retentit le cri joyeux, que reprend ici la manchette du quotidien :

    LE ROI EST MORT, VIVE LE ROI !

    C'est Charles Maurras qui rédige le long article d'hommage - "Monseigneur le duc d'Orléans" -  qui annonce le "passage" du flambeau au Duc de Guise, Jean III, dont la photo orne la "Une", comme celle de son prédécesseur. Son règne, s'il eût régné ? Lisons Maurras :

    "...Quelle révélation pour le pays si le sort l'eût voulu ! Je ne donnais pas à la France quinze jours pour en délirer... Pour nous qui conservons du moins le riche et puissant écrin de nos souvenirs, ce que nous perdons est encore peu de choses en comparaison de ce que la France perd : un chef-né, un chef de droit et de raison qui eût été le chef aimé. Il y a peu d'exemple d'une méconnaissance plus complète et plus douloureuse, ni de plus lamentable dilapidation d'un si beau trésor..."

    Léon Daudet (voir plus bas) a relaté "le service funèbre pour l'âme de Monseigneur le duc d'Orléans, enlevé brusquement à nos espérances, loin de cette terre de France d'où la barbarie républicaine, depuis 1886, le tenait exilé."

    Les articles sur le défunt occupent également une partie des pages deux et trois :

    • "La vie d'exil de Monseigneur le duc d'Orléans", en page deux, où se trouve également le court mais excellent article de "JB" : "Les progrès du rattachement de l'Autriche à l'Allemagne"; lucide, prémonitoire... comme d'habitude...

    • "Le duc d'Orléans pendant la guerre", en page trois;

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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  • Grandes "Une" de L'Action française : le premier article du premier numéro...

    Voici donc le premier numéro de L'Action française quotidienne, en date du samedi 21 mars 1908, jour du Printemps. Le dernier sera celui du jeudi 24 août 1944, que nous verrons prochainement : la série des quotidiens s'étale donc sur une période de trente sept années, pour 13.000 numéros...

    Dans ce premier de la longue série, l'intégralité des deux colonnes de gauche est consacrée non pas à un article proprement dit, mais plutôt à une sorte de "manifeste", signé collectivement par douze personnes, et intitulé "Le nationalisme intégral".

    Après avoir donné le texte intégral de ce Manifeste, nous évoquerons ici quelques aspects de la vie quotidienne du journal, et au journal, avec une série de photos tirées de notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet (321 photos)...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (4/4)...

    Après son évasion spectaculaire et mémorable, de la prison de la Santé, le samedi 25 juin 1927, Léon Daudet fut contraint de passer vingt-neuf longs mois en exil : deux ans et demi ! Enfin, il put rentrer en France, le 2 janvier 1930...

    Nous avons vu les "Une" racontant son évasion, puis sa "conférence littéraire" (!) à Spa, puis son article pour "les vingt ans de l'A.F. quotidienne".

    La "Une" de L'Action française du 2 janvier publiait juste une courte annonce : "Léon Daudet sera à Paris aujourd'hui"...

    Voici, pour clore les quatre épisodes de cette période rocambolesque, la "Une" du lendemain, vendredi 3 janvier 1930 :

    L'accueil de Paris : "Vive Daudet !"

    Léon est de retour...

     

    Précédents :

    • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (1/4)...

    • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (2/4)...

    • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (3/4)...

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  • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (3/4)...

    ...Après que les Camelots du Roi l'eurent délivré de la Prison de la Santé, Léon Daudet se réfugia en Belgique. Le Royaume lui accorda l'asile, contre la promesse de ne pas mener depuis ce pays une action politique, qui eut pu embarrasser diplomatiquement le gouvernement. Voila pourquoi, comme nous l'avons vu vendredi dernier, lorsque Daudet prononça une conférence à Spa, le samedi 20 août 1927, le journal du lendemain en rendit compte, évidemment, mais d'une façon très discrète et volontairement "diplomatique" (!).

    Mais l'exil dura... vingt-neuf mois !

    Et Léon Daudet, comme Jacques Bainville et Charles Maurras, écrivait chaque jour un article, en première page, pour le journal : comment l'article quotidien arrivait-il, donc ? : voici la réponse, pour commencer, et, ensuite et surtout l'article des "vingt ans du Journal", puisque le premier numéro de L'Action française quotidienne parut le jour du printemps, le 21 mars 1908. Pour le vingtième anniversaire, en 1928, Daudet était encore en exil...

    Les deux documents que nous vous présentons ici sont tous deux tirés de notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet (321 photos)

    Voici donc la "Une" du jeudi 22 mars 1928, dans laquelle l'article de Daudet, intitulé logiquement et sobrement "Les vingt ans de l'A.F. quotidienne", occupe l'intégralité de la première colonne de gauche, et la moitié de la deuxième... Il y avait plusieurs éditions du journal, avec  parfois des rajouts possibles, comme on pourra s'en rendre compte si l'on compare le texte que nous publions, plus long que celui que l'on voit ici...

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    Précédents :

    • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (1/4)...

    • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (2/4)...

    À suivre :

    ce vendredi 1er juillet : le retour triomphal de "Léon" à Paris...

     

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (2/4)...

    Après que les Camelots du Roi l'eurent délivré de la Prison de la Santé, Léon Daudet se réfugia en Belgique. Le Royaume lui accorda l'asile, contre la promesse de ne pas mener depuis ce pays une action politique, qui eut pu embarrasser diplomatiquement le gouvernement. Voila pourquoi, lorsque Daudet prononça une conférence à Spa, le samedi 20 août 1927, le journal du lendemain en rendit compte, évidemment, mais d'une façon très discrète et volontairement "diplomatique" (!) : 

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    Ce n'est, du reste, que le surlendemain, donc le lundi 22 août, que le journal donnera - toujours en "Une" - le très court et inattaquable compte-rendu de la réunion...

     

    Précédent :

    • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (1/4)...

    À suivre :

    ce mardi 28 : l'article des "vingt ans du Journal"...

    ce vendredi 1er juillet : le retour triomphal de "Léon" à Paris...

     

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française : sur l'évasion de Léon Daudet, puis son exil volontaire en Belgique (1/4)...

    L'évasion spectaculaire et mémorable eut lieu le samedi 25 juin 1927. Voici donc la "Une" du lendemain, dimanche 26 juin. Bien entendu, L'Action française de la veille (pas plus que des jours précédents...) ne laissait absolument rien "transpirer" de ce qui se tramait...

    Ce fut un immense éclat de rire dans toute la France... Et même dans le Pays légal, où, pourtant, ce rire était "jaune", et jaune très, très foncé !...

    À suivre :

    ce vendredi 24 : la "conférence littéraire de Spa..."

    ce mardi 28 : l'article des "vingt ans du Journal"...

    ce vendredi 1er juillet : le retour triomphal de "Léon" à Paris...

     

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