En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
L’agitation internationale de M. Macron a sans doute pour but de restaurer une image présidentielle plus respectable aux yeux de la population française. Mais, entre les apparences et la réalité, le fossé s’est creusé. Une chose est de papillonner parmi les grands de ce monde, pour donner l’impression que l’on fait partie du cercle, une autre est d’échanger avec la première puissance mondiale sur un pied d’égalité.
Ah, ces Hongrois ! C’est amusant, tout de même. Il n’y a pas si longtemps, quand on parlait de la Hongrie, une farandole de clichés plus ou moins sympathiques venaient en tête de l’observateur curieux : un surprenant mélange d’empires anciens, de barbarie folklorique, d’aristocrates guerriers dont les noms valent 90 points au Scrabble™, de maisons fleuries, de longues artères staliniennes, de tramways dans la grisaille, de petits villages lovés dans la verdure, autour de lacs de montagne.
Le vendredi 14 mai dernier∗ Annie Laurent a cherché à nous expliquer la conception de l’islam sunnite en matière d’autorité religieuse, en particulier à travers l’institution du califat. Une telle approche était nécessaire en préalable à une présentation d’El-Azhar, cette très ancienne institution située au Caire qui est parvenue à s’imposer dans l’opinion générale comme l’organe représentatif des musulmans du monde entier, au point qu’on l’assimile parfois au Vatican des catholiques.
Il s’agit maintenant de découvrir ce qu’est précisément El-Azhar, ce que fait Annie Laurent ici (texte paru dans La Petite Feuille Verte, n° 80). Elle y rappelle les éléments essentiels qui ont façonné son identité, son statut et sa fonction, et ce jusqu’à l’époque contemporaine. Les PFV suivantes traiteront des positions d’El-Azhar concernant l’approche de l’islam, notamment les tentatives de réforme du début du XXème siècle, ainsi que l’islamisme.
Une autre sera consacrée aux relations d’El-Azhar avec les chrétiens et le Vatican.
Paul-François Paoli nous offre une analyse fine et courageuse du malaise identitaire français dans le miroir que lui tend une Corse de plus en plus rétive et distante.
«Elle te plaît, ma sœur? Comment, elle ne te plaît pas ma sœur?»
La France a annoncé, le 3 juin, la suspension de ses opérations conjointes avec le Mali dans le cadre de l’opération Barkhane. Cette annonce n’a guère surpris. Deux coups d’État militaires se sont succédé au Mali, l’un en août 2020, l’autre le 24 mai dernier. Le nouveau président, le colonel Goïta, n’a guère la confiance de Paris et il est illusoire d’espérer une stabilisation de la situation à court terme.
Dans une interview donnée au Journal du dimanche, ce 30 mai, Emmanuel Macron a longuement détaillé le fond de sa pensée en ce qui concerne la politique africaine. Après les rappels d’usage sur la nécessité de donner plus d’argent aux pays d’Afrique pour éviter une submersion migratoire, les rappels d’usage sur l’impossibilité de fermer ses frontières, les rappels d’usage sur l’immigration « chance pour la France », le Président, possiblement à court de clichés, s’attaque à l’opération Barkhane. Et là, surprise.
Patrick Buisson politologue et ancien conseiller personnel du président Sarkozy, publie un nouvel essai qui raconte tout ce que la modernité a déshumanisé et délier dans les âmes et la vie du monde prémoderne.
Le personnage est en effet un phénomène, eu égard à ce mélange de mégalomanie et de capacité visionnaire, mais ce qu’il met en œuvre est aussi un phénomène où se mêlent la modernité la plus radicale mais aussi certains traits du passé plutôt inattendus.