Il faut vraiment que l’heure soit grave pour qu’un capitaine sorte de son devoir de réserve, quitte à assumer les sanctions disciplinaires. Cela en dit long sur l’urgence de la situation. « La violence qui gangrène aujourd’hui notre société, comme en témoignent les récentes affaires d’affrontements entre bandes rivales dans les quartiers dits sensibles, mais aussi dans les zones rurales ou périurbaines, n’arrive pas à être prise en compte de manière judiciaire », explique Hervé Moreau, l’ancien commandant en second de la compagnie de gendarmerie départementale de Beaune au Figaro.
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