L’Union européenne a-t-elle encore les moyens de faire sa dame patronnesse ?, par Gabrielle Cluzel.
À la réflexion, avoir mis l’élégante et diaphane Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne est un excellent casting. Qui, en effet, mieux qu’elle – au profil d’héroïne de Pierre Benoît ou de Stefan Zweig – pouvait incarner notre belle et vieillissante Europe, douairière en fin de règne dans son château délabré, trop longtemps altière et dominante pour ne pas être encore jalousée, mais déjà un peu méprisée ?