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  • LIVRES • Progrès, révélation ou catastrophe

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    Lafautearousseau a déjà rendu compte de la parution de cet important ouvrage. Il se trouve qu'Hilaire de Crémiers en donne ici une analyse qui doit être lue et publiée.   

    Apocalypse du progrès, tel est le titre du dernier essai de Pierre de La Coste. Puissant, remarquable, dans la veine de ses précédents essais. Il poursuit sa quête intellectuelle sur ce qui justifie cette idée de progrès que l’époque contemporaine a doté d’une majuscule comme une divinité. Pierre de La Coste, en une synthèse aussi forte que nourrie, passe en revue non seulement l’idée mais aussi le fait qui se trouve sous l’idée, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours ; il montre comment l’idée prit son essor, essentiellement dans la révélation chrétienne, pour se stabiliser sur une double courbe de la grâce et de la volonté en permanente tension dans l’Occident chrétien depuis saint Augustin et Pélage, plus exactement entre l’augustinisme et le pélagianisme, double courbe qui rebondit avec la Renaissance et le calvinisme, et qui, par la suite, bifurque dans la modernité à travers les philosophies des Lumières, de l’histoire à la Hegel, de l’accomplissement de l’Humanité jusqu’à sa divinisation dans l’Absolu des théories, pour s’effondrer dans l’horreur, le doute, le matérialisme le plus plat, le plus technologique, le plus financier, le plus commercial, le progressisme religieux lui-même s’essoufflant à courir derrière cette chimère qui s’achève en effroi.

    Apocalypse au sens de « révélation » en ses débuts, cette apocalypse du progrès se termine aujourd’hui sur des visions catastrophiques dans l’autre acception du terme. L’idée chrétienne est devenue folle, selon le mot de Chesterton. Pierre de La Coste connaît tout son monde philosophique, religieux, politique, nous promenant d’Héraclite à Auguste Comte, de saint Augustin au cardinal de Lubac, de Platon à Maurras… Étourdissant de culture vraie et, au fond, merveilleux de sagesse : car si l’homme est fait pour le salut à venir, il ne lui appartient pas d’en déterminer la course, sagesse païenne, sagesse chrétienne, sagesse vraiment catholique. 

    Hilaire de Crémiers

     

    Apocalypse du progrès, de Pierre de La Coste, préface de Frédéric Rouvillois, Libres perspectives, 22 euros.

    Politique Magazine  

  • HISTOIRE • Vendée : Une scénographie innovante sur les pas de Charette

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    Le logis de la Chabotterie est un haut-lieu de l’épopée des guerres de Vendée.
    C’est dans les bois de la Chabotterie que le général Charette, « le roi de la Vendée », fut enfin fait prisonnier par le général républicain Travot, en 1796.
    Propriété du Conseil général de la Vendée, le logis de la Chabotterie accueille depuis le 31 janvier un nouvel espace scénographique consacré à Charette et à la Vendée militaire. Les dernières innovations technologiques permettent de mieux comprendre l’histoire du général vendéen auquel l’ancien président du Conseil général, Philippe de Villiers, dédiait un ouvrage il y a deux ans. 
  • Immigration et barbarie : Le dossier du numéro de février de Politique magazine qui vient de paraître

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    Avec l’opération « Je suis Charlie » et ses prolongements, il y a une volonté délibérée de nous faire croire qu’il n’existe aucune relation entre la politique d’immigration suivie depuis 40 ans et la tuerie du 7 janvier. C’est un mensonge. Le lien est certain. Ce dossier entend rappeler en quoi la France est bouleversée dans ses profondeurs par ces transferts de population massifs et non contrôlés. Les actes de terreur que nous avons connus sont criminels. À sa manière, l’aveuglement politique l’est plus encore. Mais à qui ce crime-là profite-t-il ?

    Dossier : Immigration et barbarie

    Immigration et barbarie, par Christian Tarente
     La France plurielle et morcelée, par Ludovic Greiling
     Une conquête de territoire, par L.G.
     Entretien avec G-F. Dumont, par Jean-Baptiste d’Albaret
     L’immigration, grande cause nationale, par C.T. 

    Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité, de réflexion et de culture!

    Analyse :  Le Dogme intangible, par Hilaire de Crémiers ; Actualité : Charlie Hebdo : des anars aux bouffons républicains  ; Tribune : Ecole, vous avez dit casser le thermomètre? par Yves Morel ; Monde : Où est l’union européenne? par François Reloujac ; Monde : L’éternelle question de la défense européenne ; Civilisation : Entretien avec Richard Millet : Le système a élevé le mensonge au rang de vérité » ; Histoire : Fouché, le crime au pouvoir, par Anne Bernet…

     

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  • Il y a aujourd'hui une fête à souhaiter dans la Famille de France et lafautearousseau s'y associe ...

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    C'es en effet aujourd'hui la saint Gaston ... La fête du prince Gaston de France. Nous lui présentons nos voeux.

    Le prince Gaston de France, premier enfant du Duc et de la Duchesse de Vendôme, petit-fils du comte de Paris et de la duchesse de Montpensier, a aujourd'hui cinq ans. Il a célébré son cinquième anniversaire, le 19 novembre dernier.

    On nous le décrit comme un jeune prince intrépide et espiègle qui déborde d’énergie. Le prince Gaston, très éveillé, est aussi un enfant sportif : il monte déjà à cheval et fait du judo. Le prince Gaston de France déjà bienveillant envers ses deux sœurs cadettes, la princesse Antoinette qui a célébré ses trois ans le 28 janvier dernier et la princesse Louise-Marguerite, vit avec sa famille au Domaine Royal de Dreux.

    Encore tous nos vœux pour le jeune Prince, ses parents, et la Famille de France.     Lafautearousseau

     

    Portrait par la Princesse Marie de France, tante du Prince Gaston.

  • Michel Houellebecq, dans Soumission : « celui qui contrôle les enfants contrôle le futur, point final »

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    « Les négociations entre le Parti socialiste et la Fraternité musulmane sont beaucoup plus difficiles que prévu. Pourtant, les musulmans sont prêts à donner plus de la moitié des ministères à la gauche – y compris des ministères clés comme les Finances et l’Intérieur.
    Ils n’ont aucune divergence sur l’économie, ni sur la politique fiscale ; pas davantage sur la sécurité – ils ont de surcroît contrairement à leurs partenaires socialistes, les moyens de faire régner l’ordre dans les cités. Il y a bien quelques désaccords en politique étrangère... (...) 
    La vraie difficulté, le point d’achoppement des négociations, c’est l’Education nationale. L’intérêt pour l’éducation est une vieille tradition socialiste, et le milieu enseignant est le seul qui n’ait jamais abandonné le Parti socialiste qui ait continué à le soutenir jusqu’au bord du gouffre ; seulement là ils ont affaire à un interlocuteur encore plus motivé qu’eux, et qui ne cèdera sous aucun prétexte. La Fraternité musulmane est un parti spécial vous savez : beaucoup des enjeux politiques habituels les laissent à peu prés indifférents ; et surtout ils ne placent pas l’économie au dessus de tout.
    Pour eux, l’essentiel, c’est la démographie, et l’éducation ; la sous-population qui dispose du meilleur taux de reproduction, et qui parvient à transmettre ses valeurs, triomphe ; à leurs yeux c’est aussi simple que çà, l’économie, la géopolitique même ne sont que de la poudre aux yeux : celui qui contrôle les enfants contrôle le futur, point final. Alors le seul point capital, le seul point sur lequel ils veulent absolument avoir satisfaction, c’est l’éducation des enfants. »  

     
    Michel Houellebecq

    Soumission, Flammarion, Paris, 2015
    (Pages 81-82)
  • Ivan Blot à Politique magazine : « Nos hommes politiques sont desséchés »

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    Lorsque nous rencontrons Ivan Blot, avant Noël, nous passons rue du Faubourg Saint-Honoré, à deux pas de l’Élysée et de l’ambassade des États-Unis. Des chants de Noël résonnent dans des haut-parleurs : un crooner américain lance de lancinants « Merry Christmaaas… ». On se croirait dans une série télé filmée à Manhattan. De quoi nous mettre dans le bain de notre entretien. Son sujet ? Un livre : L’Europe colonisée (éd. Apopsix, 2014).

    Pourquoi « l’Europe colonisée » ?

    La colonisation revêt des formes multiples. En Europe, nous subissons en premier lieu une colonisation politique par les États-Unis et leurs relais européens. La situation sur le continent dépend toujours de l’issue militaire de la seconde guerre mondiale. Et, depuis, l’Union soviétique s’est effondrée, laissant les Etats-Unis seuls en piste.

    Que pensez-vous de l’Otan ?

    L’Otan, créée en 1949 à Washington, est clairement une structure militaire colonisatrice. Son premier secrétaire général, Hastings Lionel Ismay, déclarait que ses buts étaient de « garder les Russes à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands en tutelle ». La baisse récente des dépenses militaires en Europe montre que cette dernière est militairement colonisée et ne fait plus guère d’efforts propres.

    Quelles sont les autres formes de colonisation ?

    Il y en a trois. L’une est économique. La structure des marchés est influencée historiquement par des relations de pouvoir ; or, les centres de décision économiques sont de moins en moins chez nous. On assiste à un transfert. Je rappelle que la valorisation du CAC 40 dans son ensemble n’équivaut qu’au tiers des sommes détenues par le plus grand fonds au monde, l’américain Blackrock.

    La seconde est physique. Elle découle de l’immigration incontrôlée qui s’installe actuellement sur le territoire européen. La dernière, la plus importante, est culturelle et spirituelle : l’Europe est gagnée par l’utilitarisme américain, qui met la fonction marchande au sommet avec comme valeurs suprêmes les droits et l’argent.

    Dans votre ouvrage, vous faites référence à Aristote. Pourquoi ?

    Aristote propose des outils qui permettent de comprendre le monde. Dans sa Physique, il décrit quatre causes servant à analyser l’existence d’un fait social humain : la cause matérielle, la cause formelle, la cause motrice et la cause finale. Prenons l’exemple du temple grec. Il s’explique par sa cause matérielle : la pierre et le bois destiné à sa construction ; nous sommes dans de la technique et de l’économique. La cause formelle, c’est le plan de l’architecte selon les vœux de la cité ; il s’agit de juridique et de politique. La cause motrice, ce sont les hommes qui construisent le temple, avec la culture qui est la leur. La cause finale, c’est la religion des grecs, car sans elle, on n’aurait aucune raison de construire ce temple.

    Dans mon livre, j’essaye d’appliquer ces quatre causes pour comprendre l’état de l’Europe actuelle.

    Comment l’Europe pourrait-elle se décoloniser, selon vous ?

    L’une des clés de sortie de cette colonisation est culturelle. Nos énarques ont perdu tout repère humaniste. Ils ne sont guidés que par les deux premières causes, la matérielle et la formelle, c’est-à-dire le droit et l’économie. Nous avons des hommes politiques desséchés et cela joue énormément sur le manque de représentativité. Pour sortir de notre arraisonnement utilitaire actuel, il serait possible de se baser sur deux institutions fortes : l’Église et l’Armée. C’est ce qu’a fait la Russie au sortir du communisme. De manière générale, tout redressement ne pourra se faire sans une démocratisation de nos pays qui vivent en réalité en régime oligarchique. 

     

    Par

  • Raspail au Rassemblement Royaliste des Baux de Provence, autour de 1980 ....

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    Sur ce montage photo - hélas, de mauvaise qualité - on voit très bien Raspail, malgré tout, sur la demi photo de gauche; sur la demi photo de droite, au premier-plan, on reconnaît Gustave Thibon, à gauche en regardant l'image; au milieu, Pierre Chauvet, en bleu; à l'extrême-droite, François Davin; derrière Pierre Chauvet, Franck Lesteven et, derrière Franck, Jean-Marc Montoya, devant le "N" de la banderole...

     

    Hier, nous vous avons proposé de regarder et d'écouter l'entretien au cours duquel, pour TV Libertés, Jean Raspail reparle du Camp des Saints, ce roman prophétique publié il y a un peu plus de quarante ans.

    À propos de Jean Raspail, nous avons aussi évoqué des souvenirs qui nous sont propres. Plus ou moins  anciens. Nous avons notamment rappelé que Raspail est venu et a pris la parole deux fois au Rassemblement Royaliste des Baux de Provence

    Et nous avons extrait des archives de Lafautearousseau l'enregistrement du plus connu des deux discours qu'il y a prononcés.

    Si vous regardez cette vidéo - qui remonte à plus de trente ans - vous y trouverez, de surcroit, deux discours de Gustave Thibon et un discours de Gérard de Gubernatis.

    Ainsi que quelques figures connues...

    Bien entendu, ces rassemblements ont toujours été organisés au nom et dans l'esprit de l'Action Française. Il font partie de son histoire. 

    Lafautearousseau  

     

     

     

  • La rumeur qui court : le départ de Christiane Taubiea ...

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    Image de couverture du dernier Valeurs actuelles ...
     
    Dans l’entourage de Manuel Valls, on chercherait à résoudre l’insoluble question de la présence de Christiane Taubira au gouvernement. C'est du moins ce que Valeurs actuelles croit savoir ... Départ forcé ou démission ? Que ce soit l'un ou l'autre, pour reprendre l'expression de Houellebecq, nous n'aurions rien à regretter... 
     
  • Faisons connaître ce qui est fait, bien fait, bien exprimé, à la hauteur des enjeux, par la jeunesse d'Action Française

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    Tract distribué ces jours derniers à la Faculté de de Droit d'Aix en Provence

  • Le Camp des Saints, c'est maintenant ? Après plus de 40 ans, Jean Raspail revient sur ce roman prophétique

    jean_raspail_iafrate.jpgSoumission, de Michel Houellebecq, qui prévoit un régime islamique en France,en 2022, a été précédé il y a plus de quarante ans d'un autre roman "prophétique", Le Camp des Saints, de Jean Raspail, écrit en 1972 et publié en 1973.  

    On sait qu'il s'agit de l'histoire de ce million d'immigrants qui vient s'échouer sur nos côtes, attirés par la terre promise. C'est - déjà - le récit d'une France et d'une Europe menacées de submersion.

    Et Nous y sommes.

    Les faits ont donné raison à Jean Raspail, sinon, précise-t-il, que ça ne s'est pas passé exactement de la même façon. Dans le Camp des Saints, le million de migrants est arrivé d'un seul coup, tandis que maintenant ils arrivent peu à peu. En fait, le résultat est le même et il est catastrophique.    

    Dans ce livre, Raspail n'avait pas anticipé la puissance de l'Islam. Ce phénomène, dit-il, ne l'avait pas intéressé et, aujourd'hui encore, il s'inquiète davantage du nombre de migrants que de leur religion.

    Allons-nous vers un basculement démographique final ? Jean Raspail ne doute pas qu'il soit engagé. Mais, ajoute-t-il à fort juste titre, il y a aussi le grand remplacement des idées dans les cervelles

    A moins que ... Car l'amorce d'un retournement se profile aussi ...

    En enregistrant l'entretien qui suit, TV Libertés a fait œuvre utile. On l'écoutera, sans aucun doute avec le plus vif intérêt (18,30').

    Et puis, quant à nous, nous gardons de Jean Raspail quelques souvenirs déjà anciens, quelques autres plus récents. Il y a maintenant assez longtemps (années 1970-1980), François Davin et Pierre Builly l'avaient interrogé. L'entretien cordial et brillant qu'il leur avait accordé serait à exhumer des archives de ce mensuel aujourd'hui disparu...

    Nous n'oublions pas, non plus, que Raspail est venu et a pris la parole deux fois au Rassemblement Royaliste des Baux de Provence

    Les discours qu'il y a prononcés sont encore dans de nombreuses mémoires. Il y en a trace dans Lafautearousseau.

    Il a encore participé, il n'y a que quelques années à un banquet de la Restauration Nationale organisé par Hilaire de Crémiers.

    Et surtout nous gardons à l'esprit l'image de Jean Raspail, vêtu de son superbe uniforme d'écrivain de marine, au mariage du Prince Jean, à Senlis. 

    Pour TV Libertés, Jean Raspail reparle du Camp des Saints

    Lafautearousseau  

     

    Pour agrandir, cliquez sur l'icône en bas, à droite. 

    ∗ ∗

    Ecoutez le très beau discours de Jean Raspail au Rassemblement Royaliste :

     Jean Raspail aux Baux de Provence

  • Saint Rémy de Provence, le 5 février • Une conférence à ne pas manquer : Joseph Roumanille, par Hervé Casini ...

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    Accès au site de La Cour des Arts : cliquez ci-dessus

    Signalons aux personnes qui l'ignoreraient qu'Hervé Casini est un élève et fut un grand ami de Jean-François Mattei. C'est en sa compagnie qu'il a participé à la journée d'hommage à Charles Maurras qui a eu lieu à Martigues, en septembre 2012. Et où, d'ailleurs, Jean-François Mattei avait donné un remarquable exposé sur le Chemin de Paradis, ce livre de neuf contes philosophiques que Maurras avait composé autour de ses vingt ans...

    Outre l'intérêt du sujet - Joseph Roumanille poète et félibre comme le sera Maurras - ce sont là de bonnes raisons pour nous d'annoncer et, pour ceux d'entre nous qui le pourront, d'assister à la conférence d'Hervé Casini.

  • GRANDS TEXTES (38) : "Une Patrie..." par Charles Maurras

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgIl ne nous semble guère utile d'ajouter un long commentaire au texte de Maurras que nous publions aujourd'hui. Il date de la fin de sa vie, est extrait d'un livre publié après sa mort, et l'époque à laquelle il l'écrit, le Bel Aujourd'hui auquel il se réfère - dont il fait aussi le titre de son livre - est la France de Vincent Auriol, de la IVe République, des lendemains de la Libération. C'est aussi le temps de son ultime captivité, où il songe à l'avenir de la France et des idées qui ont été toute la matière de sa vie.

    Justement, le texte qui suit nous parle; il tombe, si l'on peut dire, à point nommé, au moment précis où toutes les composantes du Système s'emploient à nous prêcher, à nous seriner, même, le dogme des valeurs républicaines, dont on nous dit aussi qu'elles seraient en danger bien que, au fond, personne ne sait vraiment en quoi elles consistent, si ce n'est en de pures et utopiques abstractions. L'argument électoraliste stigmatise le danger que le Front National ferait courir à la République. Mais il ne s'agit, en fait, que de sauver des sièges ! Plus redoutable est la contestation de ceux, de plus en plus nombreux, de plus en plus puissants, de plus en plus audibles, qui s'aperçoivent et écrivent que les Lumières sont éteintes, que les valeurs républicaines ne sont pas un absolu, que la République, elle-même, n'est qu'une modalité, qu'elle peut finir, que la France est un vieux pays, chargé d'une très longue histoire et qui ne commence pas en 1789. Ce sont là, en effet, des idées qui tuent; qui mettent la République en danger. Viendrait-elle à disparaître ? Houellebecq conclut son livre par cette phrase : je n'aurais rien à regretter.

    Aux valeurs républicaines, qui ne sont que des idées abstraites et fausses, Maurras oppose une conception radicalement autre. Il leur oppose la France réelle, fait d'histoire, fait de naissance et, avant tout, dit-il, phénomène de l'hérédité. Ici, nous sommes au cœur du débat d'aujourd'hui. Ce débat est maintenant largement ouvert. Il n'est pas sûr que les valeurs de la République, la République elle-même, en sortent indemnes.

    Au moment précis où toutes les composantes du Système s'emploient à nous prêcher, à nous seriner même, en tout cas à nous imposer, les dogmes mondialistes, européistes, immigrationnistes, consuméristes... pour construire une France hors sol, une société liquide, multiculturelle et diversitaire, noyée dans le grand marché mondial, Maurras oppose à cette « politique » une conception radicalement autre : il leur oppose la France réelle, fait d'histoire, fait de naissance et, avant tout, dit-il, phénomène de l'hérédité. Ici, nous sommes au cœur du débat d'aujourd'hui. Ce débat est maintenant largement ouvert. En Europe même, les patries ne s'effacent pas, nombre de nations resurgissent, s'opposent au nivellement. Comme sur les autres continents. En ce sens, c'est le triomphe de  Maurras.  

    En ce sens, c'est le triomphe de Maurras.  Lafautearousseau   

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