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  • SOS EDUCATION : Réflexions sur « Zizi sexuel », l’expo qui tue l’amour

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    « Zizi Sexuel l’expo » est de retour à la Cité des Sciences et de l’Industrie et ce jusqu’au mois d’août 2015.

    Des milliers d’élèves de neuf à quatorze ans vont y être accompagnés par nos écoles dans le but de « répondre aux questions que se posent les enfants sur l’amour et la sexualité » et de « redorer l’amour ».
    Pour le redorer c’est très simple : les enfants se retrouvent face à un « zizi piquet » qui en appuyant sur une pédale provoque l’érection d’un personnage masculin dessiné sur le mur ou à un autre qui éjacule.
    Au-delà de ces nombreux modules, ce qui est frappant c’est l’une des premières questions à l’entrée de l’exposition : « Pourquoi l’amour c’est difficile ? Parce que c’est plein de surprises et qu’il n’y a aucune loi en amour. Quelquefois, on peut arrêter d’être amoureux tout simplement parce qu’on n’en a plus envie. C’est la vie. Et d’autres fois, on aime quelqu’un qui ne nous aime pas, alors ça fait souffrir. C’est ce qu’on appelle un chagrin d’amour. On croit toujours qu’on ne s’en remettra pas mais un jour ça passe. Il n’y a qu’à laisser faire le temps. Puis, plus tard, on comprend qu’on n’était pas fait pour être ensemble, parce que l’amour c’est chouette quand c’est partagé. »
    Pourquoi débuter par une telle question avec un public si jeune sur un si beau sujet ?
    La réponse si vide est-elle le résultat d’une société d’adultes qui renvoie sur ses enfants ses propres frustrations ?
    L’amour est certes bien difficile à résumer mais avec les chefs d’œuvres de littérature qui évoquent la beauté et la souffrance de l’amour, n’est-il pas possible d’éveiller le cœur des enfants à d’autre prose ?
    N’est-il pas possible, au lieu de passer de cette question à un lit en forme de cœur sur lequel des enfants de neuf ans s’allongent et restent fixés devant un écran diffusant des scènes d’amour, qu’ils puissent passer d’un beau poème à un espace où ils puissent échanger sur celui-ci et en rédiger un eux-mêmes ?
    N’est-il pas possible d’éviter l’écœurant cliché féminin nommé « puberté-o-matic » devant lequel les enfants observent une figure féminine avec des seins et des fesses qui gonflent si vite et dans une proportion si grande que nous avons l’impression qu’ils vont nous éclater au visage, avec en prime du sang qui coule entre ses cuisses ?

    N’est-il pas possible d’éviter un espace « interdit aux adultes » mais d’en créer un avec parents et enfants réunis pour qu’ils puissent discuter de ce sujet si important ?
    N’est-il pas possible d’éviter des raccourcis si dangereux comme ce papa qui caresse le ventre de sa fille et qui est présenté comme incestueux ?
    N’est-il pas possible de parler d’amour à nos enfants plutôt que de le réduire de manière systématique à des techniques sexuelles et contraceptives ?
    L’obsession de la connaissance technique de la sexualité, déconnectée de toute autre forme d’enseignement affectif adapté à l’âge des enfants, tue l’amour. Si l’on multiplie les expositions de ce type, il est fort à craindre qu’un jour, les enfants ne puissent goûter la profondeur des sentiments que l’on trouve dans la littérature amoureuse, qu’il s’agisse de Tristan et Iseult, de Roméo et Juliette ou encore du Grand Meaulnes et d’Yvonne de Galais. Ce jour-là, le triomphe de la technique sur la vie humaine sera total, au point que l’on pourra légitimement s’interroger sur le caractère humaniste de l’éducation infligée aux enfants. ♦ 

    AUTRES PUBLICATIONS :

     

  • On ne va pas s’en plaindre, par Louis-Joseph Delanglade

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    France 3 Languedoc-Roussillon déplore, dans son édition du 22, la mort de « quatre jeunes Lunellois tués en Syrie [] lors de combats extrêmement violents contre larmée syrienne » et précise que « les quatre jeunes tués n'étaient malheureusement pas les seuls à risquer leur vie ». On comprend donc que les méchants soldats de M. Assad ont tué de gentils petits « Français » (quatre parmi dautres toujours exposés). 

    Si lon en croit les estimations chiffrées de la Direction générale de la Sécurité intérieure, un millier de « Français ou d’étrangers résidant habituellement en France » seraient partis « faire le jihad » au Proche-Orient. Un tiers dentre eux auraient déjà participé à des combats et une bonne quarantaine auraient rejoint le paradis dAllah. Les cent vingt rentrés en douce France ont presque tous été interpellés, quelques dizaines ont été mis en examen, voire incarcérés. Cependant, rien ne garantit que ce taux defficacité va se maintenir pour les huit cent quarante toujours vivants et toujours susceptibles de revenir « au pays ». 

    Les tout récents exemples canadiens et américains (Montréal, Ottawa, New York) pourraient laisser supposer que le danger viendrait dindividus isolés (un « Montréalais dorigine algérienne », un canadien prétendument « pure laine »mais en fait de père libyen, un New-Yorkais affichant sur Facebook ses préférences islamistes). Pour enfumer lopinion, on a mis à la mode lexpression « loup solitaire », manifestant ainsi une double incompréhension : incompréhension du musulman qui se revendique dabord comme tel, cest-à-dire comme membre de la communauté des croyants (« Umma »), ce qui lui permet de se différencier des « mécréants » ; incompréhension du monde moderne où la vraie solitude reste exceptionnelle, la plupart des jeunes gens, musulmans inclus, étant plus ou moines tributaires de leur smartphone ou de leur ordinateur. 

    Certains journalistes sont allés plus loin : ces jeunes jihadistes seraient des paumés, voire des désaxés qui relèveraient de la psychiatrie. Derrière ce mépris compassionnel ouvertement affiché se cache un déni de la réalité : les jeunes apprentis de lislamo-terrorisme, musulmans natifs ou convertis, ne seraient pas des combattants à abattre mais des malades à soigner. Pourquoi leur nier ce qui fait leur spécificité dans notre société matérialiste et mondialisée, à savoir une foi totale et « jusquauboutiste » ? Pourquoi refuser dadmettre quils sont nos ennemis ? Lâcheté inutile en loccurrence car eux, en toute conséquence, pratiquent lassassinat et la destruction de tout ce qui peut symboliser la mécréance.  

    A lopposé, et même si elle sous-estime par trop les clivages dordre idéologique, voire politique, lapproche culturelle et religieuse du « choc des civilisations » de M. Huntington a le mérite de souligner que lIslam nest pas soluble dans ce que lon se plaisait naguère à désigner sous le nom dOccident chrétien. L’évidence ne plaît pas à tout le monde, doù la folle fuite en avant du multiculturalisme, fourrier de lislamisation des sociétés européennes. Le véritable danger est là : il nest pas dans une guerre classique frontale mais dans ces milliers de « jeunes »- et leurs émules - issus de limmigration et fatalement susceptibles, un jour ou lautre, de devenir des loups solitaires ou en meute. 

    Aussi, à lannonce que quatre dentre eux, habitants de Lunel, trois dorigine tunisienne et un converti, ne reviendront jamais de Syrie, on na que de bonnes raisons de ne pas se plaindre. ♦

     

  • 27 Octobre 1914 ... Le parti Caillaux

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    Une lassitude de la guerre se révèle par instants en France jusque chez les combattants les plus courageux. Cette guerre de tranchées est épuisante... On peut penser qu'un grand mouvement pour la paix éclatera dès que les Allemands seront rejetés hors de France, résultat que fait augurer la tournure de plus en plus favorable que prend la bataille de la mer du Nord. Le parti Caillaux n'attend que cette occasion pour agir et La Gazette de Francfort désigne Joseph Caillaux (qui a été sifflé avec sa femme il y a trois jours sur les boulevards et a été suivi par cinq cents manifestants hostiles de la Madeleine à l'Opéra) comme l'homme d'Etat de l'avenir parce qu'il est "le seul homme politique républicain qui n'ait pas de responsabilité dans la guerre et parce qu'il a  toujours été partisan d'une politique de bons rapports avec l'Allemagne". J'ai donné une traduction de cet article de La Gazette de Francfort que la censure a supprimée avec le commentaire très modéré qu'y avait ajouté Maurras.

    Les manoeuvres allemandes pour donner du corps à l'opinion favorable à la paix sont d'ailleurs nombreuses et diverses. On signale surtout des lettres que trouvent dans leur courrier des commerçants, les familles qui ont des enfants sous les drapeaux. L'anonyme démontre que les Français n'ont aucun intérêt à continuer la guerre, que la guerre fait tuer des hommes et paralyse les affaires inutilement, etc...

    Mais il y a le pacte de Londres qui lie la France et l'empêche de conclure une paix qui laisserait l'Allemagne capable de recommencer la guerre d'ici quatre ans ou six au plus. Avec ce pacte de Londres, la démocratie s'est lié les mains à elle-même. Quelle démonstration par l'absurde de l'inexistence de la souveraineté populaire : voilà une République démocratique dont la destinée dépend désormais, jusqu'au point d'engager la vie et la mort des électeurs eux-mêmes, d'un contrat signé par qui ? Nul ne saurait le dire au juste. Au surplus, le président Poincaré a eu l'impression de l'énormité de la chose à ce point qu'au dernier moment il aurait voulu empêcher la publication du pacte au Journal officiel. On s'arrangea, à Paris, de telle manière que, par la publication dans les journaux, de l'irréparable fût créé. Mais je me souviens parfaitement qu'à Bordeaux la censure arrêta pendant une demi-journée la nouvelle donnée par l'agence Havas.

    Si, en dépit du pacte de Londres, un parti favorable à la conclusion de la paix entreprenait une action sérieuse (ce que redoute Poincaré et ce qui le démoralise d'avance), alors on verrait très probablement l'Angleterre intervenir de nouveau dans nos affaires intérieures, comme dans les journées critiques du mois d'août. Voilà les couleurs sous lesquelles peut apparaître l'avenir. Mais qui se hasarderait à la moindre conjecture au milieu de la confusion à laquelle nous assistons ? Cette campagne de France achevée, il faudra une autre campagne pour reprendre la Belgique aux Allemands, une troisième pour passer le Rhin ! Ce n'est pas trop de compter six mois pour une pareille besogne. Et la ténacité n'est pas une qualité qu'on puisse dénier aux Allemands. u  

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  • Nouvelles activités, nouvelles annonces ...

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    Cliquez sur cette image pour plus de détails

    Nouvelles annonces : 

    DAUPHINE Le 29 octobre, réunion du Cercle Bastiat,  “RÉFLEXIONS SUR LE DEVENIR DE LA RÉPUBLIQUE”. (Détails : cliquez sur le lien).
     
    FEDERATION D'ILE DE FRANCE (Restauration nationale)

    u.  Mardi 14 octobre, 20h, conférence de rentrée du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine, salle Henry de Seilhac de l’A.S.I.E.M.  6, rue Albert de Lapparent, Paris 7ème.  Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français et du collectif Pour l’Enfant parlera de : Après la Manif pour tous du 5 octobre : Que faire ?

    u.  Samedi 1er novembre, 10h, au cimetière de Vaugirard, 320 rue Lecourbe, Paris  15ème, à l'invitation de la Restauration Nationale, l’association Marius Plateau et le Centre Royaliste d’Action Française cérémonie du souvenir des morts de l’Action française, des Camelots du roi et de la Restauration Nationale. 

    u.  Vendredi 14 novembre, à 19 heures, à l'invitation de la Restauration Nationale et de l’association Marius Plateau, messe aux intentions de Charles Maurras, en l’église Saint-Eugène  Sainte Cécile,  4bis, rue Sainte-Cécile, Paris 9ème. Messe suivie de l’assemblée générale annuelle de la Fédération Royaliste d’Ile-de-France.  

    u.  Mardi 18 novembre, 20, conférence mensuelle du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine, salle  Henry de Seilhac de l’l’A.S.I.E.M, Paris 7ème  : «  Nouvelle guerre froide », par Gilles Varange, journaliste et écrivain.  

    PARIS : le 6 décembre, colloque du Cercle Vauban.

     
     
    Pensez à nous transmettre les annonces de vos activités importantes. Cette rubrique est destinée à les faire connaître ! u

     

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  • A ne pas rater !

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  • Année Saint Louis : La Sainte Chapelle retrouve son éclat d’origine

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    Débutées en 2008, les opérations de restauration des vitraux de la Sainte Chapelle s’achèveront en décembre 2014. Dernière phase du travail des maîtres verriers, c’est au tour de la rose occidentale du XVe d’être restaurée. 

    Dernière étape de la restauration des vitraux de la Sainte Chapelle à Paris, la rose de l’apocalypse, chef d’oeuvre du XVe siècle, retrouve un nouvel éclat entre les mains des artisans d’Atelier Vitrail France au Mans.  » Les vitraux ont subi deux types de dégradations », explique Christophe Bottineau, architecte en chef des monuments historiques : « en face externe, c’est la pollution qui a abîmé les œuvres tandis qu’en face interne, les grisailles – motifs réalisés dans le verre avant qu’il ne soit recuit – ont parfois été abîmées par le ruissellement dû à la condensation ». Afin de retrouver le lustre d’origine, chaque panneau est donc déposé puis nettoyé. «Une fois le plan du sertissage en plomb d’origine relevé, les vitraux sont dessertis», commente Emmanuel Putanier, dirigeant des ateliers. C’est ensuite un travail au cas par cas qui est réalisé. 

    Depuis le XVe siècle, plusieurs opérations de restauration ont eu lieu. Les vitraux ont parfois été remplacés par d’autres sans rapport avec le tableau d’ensemble ou des badigeons ont été utilisés pour assombrir les couleurs jugés trop vives et chatoyantes en fonction des époques. «Ce qui prime aujourd’hui c’est bien la lecture de la scène dans son ensemble», indique Philippe Bottineau avant de préciser que les éléments à conserver, à remplacer ou à restaurer font à chaque fois l’objet d’un arbitrage par un comité d’experts. 

    Protéger les vitraux 

    Les vitraux cassés sont ainsi réparés soit à la résine si la casse est nette, soit au cuivre si les bords sont altérés. Des éléments neufs peuvent être introduits pour restaurer la lisibilité de l’ensemble. Ces opérations nécessitent 1,5 jours par panneau avant son sertissage au plomb. «L’opération s’effectue avec un profilé en H sur mesure », précise Emmanuel Putanier. Une fois terminé, chaque panneau est ensuite installé dans un cadre équipé de vergettes en laiton qui le rigidifient et éviteront son affaissement dans le temps. 

    Dès qu’ils sonts prêts à être réinstallés dans leur emplacement d’origine, les panneaux partent sous haute sécurité pour la Sainte Chapelle, où une double verrière a été mise en place, afin de les protéger à l’avenir. La double verrière permettra de créer une lame d’air entre les vitraux restaurés et le vitrage de protection. En cas d’humidité importante dans l’édifice, celle-ci condensera sur le vitrage extérieur ce qui protégera les vitraux. Une étude sur le traitement de l’air vient par ailleurs de commencer afin de pouvoir continuer à accueillir plus d’un million de visiteurs par an, sans dégrader l’édifice. A plus long terme, de nouveaux aménagements sont prévus afin de relier la Sainte Chapelle à la conciergerie, en utilisant les locaux existant en sous-sol qui pourraient être transformés en galerie, une fois que le tribunal de grande instance aura déménagé.  

    Restauration de la rose de la Sainte-Chapelle  

    La campagne de restauration des verrières de la Sainte-Chapelle de Paris, engagée depuis 2008 par le Centre des Monuments Nationaux et financée pour moitié par les Fondations Velux, s’achèvera en décembre prochain avec la repose de la Rose de l’Apocalypse sur la façade occidentale. Avant elle, plusieurs grandes campagnes de restauration avaient déjà été menées sur ces vitraux. La première, au XIXe siècle, concerna l’ensemble de l’édifice endommagé par les incendies de 1630 et 1776 puis par la Révolution. La seconde, initiée en 1970 sur la rose occidentale et les verrières de la façade sud, fut poursuivie dans l’abside en 1999-2002 puis en 2007. Depuis 2008, l’ensemble des quatre verrières de la façade nord est pour majorité restauré dans les ateliers chartrains de Claire Babet. Deux sont déjà réinstallées tandis qu’une est en cours de repose et la dernière encore en restauration. Pour la rose composée de 136 panneaux, c’est l’Atelier VitrailFrance dirigé par Emmanuel Putanier, au Mans, qui a été retenu. 

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    1. Dépose des vitraux  Photo : Atelier VitrailFrance 

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    2. Nettoyage des vitraux Photo : Atelier VitrailFrance  

    A la différence des 15 verrières des façades nord et sud et de l’abside, la rose n’est pas conservée dans son état initial du XIIIe siècle mais a été refaite au XVe siècle en style flamboyant puis, comme toutes, très abîmées et partiellement détruites après la Révolution, largement remaniée au XIXe siècle. C’est ce dernier état - préservé par la dépose complète des vitraux lors des deux dernières guerres mondiales - qui sert de référence à la restauration menée par l’atelier manceau. L’ordre des panneaux du XVe siècle, bien que visible dans une des miniatures des Très riches heures du Duc de Berry, reste trop méconnu. Les éléments à conserver, remplacer ou restaurer, afin de retrouver la plus grande lisibilité possible de l’œuvre, sont individuellement soumis à l’arbitrage d’un collège d’experts puis débattus en Commission Supérieure des Monuments Historiques. 

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    3. Dessertissage Photo : Atelier VitrailFrance 

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    4. Montage Photo : Atelier VitrailFrance 

    Les différentes étapes de la restauration peuvent alors commencer. Aux dépôts laissés par les badigeons gris des artistes du XIXe, cherchant à assombrir et matifier des couleurs jugées trop éclatantes, s’ajoutent deux causes principales d’altération, la pollution extérieure et la condensation intérieure. Il s’agit alors de nettoyer chacun des panneaux (ill. 2) puis de les dessertir (ill. 3) pour débarrasser les différents fragments des anciens plombs de casse et procéder au collage des verres ou aux comblements à la résine de façon réversible. Les grisailles qui le nécessitent sont ponctuellement retouchées ou restituées sur un verre de doublage neuf appliqué sur le verre ancien. L’ensemble des fragments est alors remis en plomb selon le gabarit initial des panneaux (ill. 4) et installé dans un cadre équipé de vergettes en laiton qui le rigidifient et éviteront son affaissement dans le temps. 
      

    Pour pérenniser ce travail de restauration, les vitraux, lorsqu’ils seront réinstallés à la Sainte-Chapelle, la première semaine de décembre, seront protégés par un système de verrière de doublage. Ce procédé de conservation préventive a été inventé par Hervé Debitus pour cet édifice, les verrières de la façade nord et de l’abside en bénéficient déjà. Il consiste à doubler chaque vitrail en face externe par une protection de verre thermoformé épousant les moindres irrégularités de la surface de celui-ci. Les dépôts créés par la pollution tout comme la condensation intérieure, qui se fixe désormais sur la face interne du doublage, n’ont alors plus prise sur le verre ancien. Cette opération, non programmée pour le moment, restera à conduire sur les 4 baies sud de la Sainte-Chapelle qui, restaurées dans les années 1970, n’en bénéficient pas. A plus long terme encore, de nouveaux aménagements sont envisagés afin de redonner une vision d’ensemble au palais de la Cité. Il s’agirait de relier la Sainte-Chapelle à la Conciergerie par la galerie souterraine existante une fois que le Palais de justice de Paris aura déménagé.  u

  • 26 Octobre 1914 ... Guillaume II n'a-t-il pas déjà dit qu'avec la France il avait fait partie nulle ?

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    Voilà des jours et des jours que dure cette bataille sur l'Yser* et la mer du Nord. Les Allemands font d'incroyables efforts pour arriver à Dunkerque, Calais et Boulogne, d'où ils veulent menacer l'Angleterre. Pour les Allemands, le grand ennemi, c'est l'Anglais. De tous leurs adversaires, à l'heure présente, l'Anglais est celui qu'ils détestent le plus. Ils seraient disposés à nous accorder des conditions de paix avantageuses pour pouvoir mener contre les Anglais une lutte à outrance. Guillaume II n'a-t-il pas déjà dit qu'avec la France il avait fait partie nulle ?  Les journaux allemands sont pleins d'égards et même d'éloges pour l'armée française. Mais la "perfide Albion" est vouée à la haine publique.

    On sent que l'Allemagne fera de cette guerre contre une nuée d'ennemis sa grande épopée nationale. Dans son grossier orgueil, elle est fière d'unir tant de peuples contre elle et de penser que ses ennemis appellent des Indiens, des Japonais et même des nègres pour venir à bout de l'invincible Empire allemand. Cette guerre sera pour l'Allemagne ce que la période napoléonienne a été pour la France : l'absurdité même des campagnes de Napoléon 1er a transporté les imaginations pendant plus d'un demi-siècle et rendu la France guerrière. Qui plus est, de nombreux Allemands ont déclaré, chez l'habitant, qu'ils recommençaient le grand Napoléon...

    D'ailleurs les illusions se dissipent en France. On ne croit plus à la solution facile d'une Allemagne renversant Guillaume II et proclamant une République pacifique, comme nos socialistes l'avaient si imprudemment annoncé. Plus prudent Gustave Hervé bat en retraite sur ce point-là.

    Il est même certain que l'Allemagne est convaincue que les autres peuples l'ont provoquée et obligée à une "lutte pour l'existence". L'Humanité vient de publier une conversation de socialistes belges avec Karl Liebknecht et Wendel à la Maison du Peuple de Bruxelles, d'où il ressort que, au dire de ces social-démocrates d'extrême gauche, "la guerre est populaire dans de nombreuses parties de l'Empire". Et ce Wendel, il y a huit mois, avait crié : Vive la France ! en plein Reichstag ! Aujourd'hui, il est sous-officier dans la Landwehr. u  

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     * La bataille de l'Yser : en Belgique, les Allemands avaient traversé l'Yser le 15 octobre entre Nieuport et Dixmude. Les Belges ouvrirent alors les écluses pour inonder les Flandres, les obligeant à reculer.

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  • Prochaine exposition des peintures de la princesse Marie de France à Paris

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    La princesse Marie de France, ici peignant dans son atelier un portrait de son père le Chef de la Maison royale de France, va exposer ses peintures lors d’une exposition intitulée « Au fil de l’eau » à la mairie du VIIème arrondissement de Paris du 6 au 12 novembre 2014. La fille aînée du Comte de Paris et de la Duchesse de Montpensier, qui a pris des cours auprès du Professeur Drapela, de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne, peint depuis une quinzaine d’années  essentiellement des portraits et des paysages.

    La princesse travaille la technique de la peinture au couteau qui permet de donner du relief au tableau. À cette occasion, la princesse Marie de France a accordé un entretien au magazine Royals Hors-Série qui vient de sortir en kiosques.

    La princesse Gundakar de Liechtenstein évoque sa vie en Autriche au côté du prince Gundakar et ses cinq enfants qui sont aujourd’hui étudiants à l’étranger.  La princesse Marie évoque ses souvenirs d’enfance et notamment des moments inoubliables en Corse avec son père le Comte de Paris, alors jeune officier. La princesse évoque également ses grands-parents le comte et la comtesse de Paris ainsi que son frère et sa sœur handicapés François et Blanche qu’elle reçoit chaque année en Autriche pour les vacances. La princesse Marie est non seulement une princesse artiste, optimiste et déterminée,  mais elle est aussi une femme de cœur puisqu’elle s’implique dans des associations d’aide aux handicapés, et aux personnes en détresse.  u

     

    Source : La Couronne

         

  • Conseils de lecture de ce week-end : deux livres sur François 1er

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    Le Roi et la Salamandre, nutrisco et extinguo, «  Je m'en nourris et je l'éteins »   

     

    On connaît le visage et la prestance de François Ier grâce au portrait de cour réalisé en 1527 par Jean Clouet (Musée du Louvre), puis, par Le Titien, qui en fera une représentation moins hiératique en le représentant de profil et esquissant un sourire, en 1539 (visible au Musée du Louvre, salle de la Joconde). Le peintre vénitien s’était servi pour modèle d’une médaille gravée par Benvenuto Cellini deux ans auparavant. Le premier témoignage valide des actions du monarque, se trouve dans le Quarante cinquième Discours des Vies des Hommes illustres de Brantôme qui, à la mort de François Ier, avait 7 ans ! De surcroît, Brantôme est plus chroniqueur qu’historien et son œuvre est restée celle d’un courtisan, malgré les coups de griffes que le malicieux écrivain s’amusait à porter.

    Fils de Charles d’Angoulême et de Louise de Savoie, François Ier appartient à la branche de Valois-Angoulême. A sa naissance, Charles VIII règne. Il est jeune. Suite à son décès accidentel, c’est son cousin Orléans qui devient roi, sous le nom de Louis XII. Ce dernier, malgré tous ses efforts – une répudiation et deux mariages ! – n’aura pas d’enfant mâle. Et à la naissance de François son père est encore vivant. Son accès au trône eut donc lieu par défaut. On pourrait noter que ce type d’intronisation, dû au hasard, est curieusement lié au prénom, avec des résultats assez divers.

    Sacré roi de France le 25 janvier 1515, il reste une figure emblématique de la puissance royale française en lutte perpétuelle contre ses deux pairs : Charles Quint et le roi Henri VIII d’Angleterre. Mais il est aussi l’incarnation de la Renaissance, tour à tour condottiere, amoureux des arts et des lettres, grand bâtisseur, réformateur de l’administration, notamment religieuse, juridique et fiscale. A cet égard, l’ordonnance de Villers-Cotterêts, reste l’exemple de la modernisation de l’État. Au cours de ce siècle tumultueux, sous le signe de la Salamandre, il attisa parfois malheureusement le feu des passions, notamment dans son combat contre le protestantisme naissant, mais tenta aussi de l’éteindre, parfois maladroitement.

    Mais on ne pourra dénier à François Ier la consolidation et la centralisation du royaume de France… et l’instauration de l’absolutisme royal.

    C’est ce dernier aspect qui semble avoir inspiré principalement Max Gallo. L’auteur prolifique prouve une fois de plus son talent pour d’évocation d’un personnage historique. On ne saurait nier que l’éducation donnée par la mère du futur roi, et de façon prémonitoire, influença fortement le futur monarque. François Ier est homme, avec ses défauts – sa vie privée le prouve -, mais il est aussi l’incarnation d’un pays, d’une culture et le garant de la justice, si cruelle soit-elle. En cela il est bien de la lignée de son ancêtre Saint Louis.

    On lira cet ouvrage, écrit sur le rythme d’une cavalcade, en appréciant la présentation des chapitres qui met en exergue, sous forme d’appel, une phrase situant l’action, l’évènement ou la décision politique.

    Max Gallo signe un ouvrage captivant, dont le style épique n’est pas lointain du langage cinématographique d’Abel Gance.

    François Ier ; roi de France, roi chevalier, prince de la Renaissance française, de Max Gallo, édition Xo, 384 pages, 19.90 €

     

    On ne pourra pas porter un jugement sur le règne de François Ier sans avoir le plaisir de découvrir le livre de Franck Ferrand paru simultanément. Cet historien éminent a le don de susciter, par le biais des ondes radiophoniques, télévisuelles et par son talent littéraire, un nouvel engouement pour l’histoire de France que le mammouth tente d’éradiquer pour des raisons idéologiques. Son ouvrage, remarquablement documenté, est l’antithèse de l’œuvre de Max Gallo, bien qu’ils se rejoignent sur de nombreux sujets. Il ne s’agit donc pas d’un panégyrique, mais, de façon humoristique, d’un massacre à la tronçonneuse du Roi Chevalier, surnommé aussi « Grand Colas » ou « François au Grand Nez ». Il nous présente le monarque sans aucune concession, dominé par sa mère, manipulé par ses maîtresses et ses favoris, très dispendieux, négligeant les opportunités de paix avec ses adversaires, partisan de la censure, et, surtout, parjure à l’issue de la défaite de Pavie en laissant en otages ses enfants (le dauphin François et son frère cadet Henri) durant quatre ans, pour le prix de sa liberté.

    La plume de Franck Ferrand, acerbe mais toujours élégante, a pour ambition d’amener un éclairage lucide sur celui qu’il considère comme un Roi bien éloigné de sa légende.

    François Ier, roi de chimères, de Frank Ferrand, Flammarion, 237 pages, 19,90 €.

    Ces deux ouvrages, écrits par des historiens éminents, sont à lire concomitamment tant l’histoire est une science exacte dans les faits, mais toujours sujette à l’interprétation selon les sensibilités de ceux qui l’écrivent. Une double lecture jubilatoire !  u

    Par Bruno Stéphane-Chambon - Politique magazine

  • On peut en rire ou en sourire un peu ... même s'il n'y a pas vraiment de quoi. Mais ce n'est pas très exact : la faillite ce n'est pas d'abord "lui", c'est avant tout le Régime, le Système !

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  • Le souvenir des résistants royalistes morts pour la France

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    François-Marin Fleutot

     

    et tous ceux qui le souhaiteront, rendront 

     

    Hommage aux résistants royalistes morts pour la France

     

    pendant la guerre 1939-1945

     

    Principalement au groupe La Vérité française

    Charles Dutheil de la Rochère, Jean de Launoy, etc. 

     

    Lundi 27 octobre 2014 à 19 heures

     

    devant le monument « aux morts fusillés par les nazis », avenue de la porte de Sèvres, Paris XVème 

     

    Il n'est souhaité aucune manifestation partisane, ni journaux, ni drapeaux. Le monument se situe à la sortie du Périphérique, à gauche en venant de la Place Balard