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  • Rions un peu... même s'il n'y a vraiment pas de quoi !

    Dessin réalisé par le caricaturiste Dilem, publié le lundi 09 juin 2014 dans l’édition du quotidien algérien « Liberté », sous le titre : « Exploitation du gaz de schiste : Fabius veut convaincre les Algériens ».

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  • Tsargrad ? Le Puy du Fou s'exporte au pays des tsars, Hélène Carrère d'Encausse répond aux questions du Figaro

    puydufou.jpgLe parc d'attractions vendéen vient de signer un accord avec un investisseur russe pour décliner son modèle. Stargrad doit ouvrir en 2017, près de Moscou.  

     

    Les Russes sont en train de redécouvrir leur histoire et leur passé

    Historienne spécialiste de la Russie, Hélène Carrère d'Encausse*, élue à l'Académie française en 1990, a publié de très nombreux ouvrages, dont Les Romanov, crimes et châtiments, aux Éditions Fayard {20x3). 

    Que pourrait-on présenter et représenter dans ce futur Tsargrad ?

    Ce parc d'attractions historiques est une idée géniale. L’histoire russe possède tous les ingrédients pour faire des grands spectacles destinés à un large public. Il y a Ivan le Terrible, bien entendu, ses excès, sa folie, l’épopée des Romanov, avec leur part de grandeur, mais aussi de cruauté, On peut montrer l'Église orthodoxe fastueuse, puissante et proche du pouvoir. Le passé russe recèle des récits d'imposteurs qui sont formidables à raconter. Nulle part ailleurs, on trouve une histoire aussi éclatante, qui a des répercussions bien au-delà du pays. Elle ne s'arrête d’ailleurs jamais. En récupérant la Crimée, les Russes viennent d'en ouvrir une nouvelle page. 

    Comment, dans un pare destiné à un public familial, aborder le XXe siècle et l'ère soviétique ?

    C'est aux organisateurs de trouver une manière de le faire, par un biais ou un autre, Ils y semblent prêts. Lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver à Sotchi, la Fédération de Russie n'avait pas effacé cette page d'histoire et l'avait évoquée. Comme biens d'autres épisodes. 

    Ce parc pourrait-il connaître un véritable engouement ?

    Les Russes sont en train d’opérer un immense retour vers le passé, lls redécouvrent l'histoire, leur histoire. Et ils en éprouvent désormais une certaine fierté. Je dirais même qu’ils sont devenus fous d'histoire. Ils ont opéré, il y a dix ans, une réflexion sur le contenu des manuels scolaires et la manière d'enseigner cette discipline, En France, on ne sait plus la transmettre, Là-bas, ils le font désormais vraiment, avec passion. Leurs manuels ressemblent à ceux de Malet et Isaac qu’on étudiait autrefois. Donc, si ce parc est bien conçu et bien pensé, et s'ils réussissent à écrire une fresque à la Tolstoï, je suis sûre que cela aura un écho formidable auprès du public. Au passage, cela ne m’étonne pas que les Russes se soient tournés vers le Puy du Fou, situé sur une terre particulière, pour les aider à monter ce projet. Alexandre Soljenitsyne avait déjà glorifié les guerres de Vendée.

     

    * Secrétaire perpétuelle de l'Académie française

     

  • navigation sélective sur le Net : éloge des racines et des traditions face à la "globalisation" ? A lire et écouter

    Connaissez-vous le GLO/CAL (globalisation/local) ? Sur France info (dimanche 6 juillet dernier) une excellente conclusion à propos de la parution d' "apprendre l'Occcitan," avec la méthode Assimil. 

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    Pour écouter cette courte chronique (2'04), s'achevant par un éloge inattendu et bienvenu des racines et des traditions :

    http://www.franceinfo.fr/player/resource/511293-1041107

     

  • C'est aussi tout cela (tous "ceux-là") "la France" : dans les Ephémérides cette semaine...

    Ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf)  

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  • Institutions : A la recherche du politique perdu, par Frédéric Rouvillois

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    Sans rien connaître à la médecine, chacun sait que l'homme de l'art qui se trouve devant un grand blessé a le choix entre deux options : les cautères, pommades et onguents qui calmeront un peu sa douleur et lui permettront de mourir plus doucement ; ou l'opération lourde, incertaine, risquée, mais qui peut lui sauver la vie.

    Il en va de même dans l'ordre politique. En ce qui concerne la France, on pourrait certes énumérer les nombreuses réformes « faisables », susceptibles d'améliorer le système à la marge - et de lui procurer l'apparence d'une rémission : l'amélioration de la composition du Conseil constitutionnel, la suppression du cumul des mandats, l'introduction de la proportionnelle ou l'abolition de l'article 89-3 qui permet au Congrès de réviser la constitution à tout bout de champ. Autant de réformes techniquement réalisables, sans doute bienvenues - mais strictement capillaires. Dérisoires, au regard de la crise du politique et des menaces qui pèsent sur l'existence même de la France.

    L'état : une dispendieuse fiction

    Depuis les débuts de son histoire, celle-ci est à la fois un État et une société, qui ne se confondent pas mais marchent côte à côte, l'état ayant contribué à façonner la société, à la faire vivre et durer, cette dernière, de son côté, ayant toujours participé, selon des modalités variables, au fonctionnement de l'État - au point que son consentement constitue l'un des critères de sa légitimité. Or, tout cela part à vau-l'eau.

    L'État renonce, morceau par morceau, à sa propre souveraineté, acceptant de se fondre dans un ensemble fédéral au sein duquel sa nature étatique ne sera plus que virtuelle. Sur un autre plan, il laisse se disloquer les structures mises en place avec la Ve république - ces institutions qui lui avaient permis de tenir son rang pendant plus d'un demi-siècle, et d'échapper à un déclin qui, au vu des républiques précédentes, semblait pourtant fatal. Quant à la société, elle ne sait plus où elle en est ni où elle va - emportée par les turbulences de la mondialisation, brisée par l'horreur économique, secouée jusqu'aux tréfonds par des réformes sociétales qui, au nom du Progrès, achèvent de saper ses fondements et de défaire son identité.

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  • La leçon de Claude Lévi-Strauss et sa sagesse

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    "Il n'est nullement coupable de placer une manière de vivre ou de penser au dessus de toutes les autres et d'éprouver peu d'attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s'éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. (...) Cette incommunicabilité relative n'autorise pas à opprimer ou à détruire les valeurs qu'on rejette ou leurs représentants, mais, maintenue dans ces limites, elle n'a rien de révoltant. Elle peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à leur renouvellement."  

    Claude Lévi-Strauss, conférence à l'UNESCO, Race et culture

     

  • Pour garder le contact, notre lettre de diffusion

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    Actuellement, notre lettre de diffusion est envoyée tous les deux jours. Elle récapitule les notes parues les deux jours concernés. 

     

  • Trois "innovations", dans lafautearousseau ...

    Nous ne le claironnons pas tous les jours, pourtant Lafautearousseau continue de s'organiser, de progresser, d'étendre le champ de sa réflexion. Et de mettre en ordre, de rendre plus accessibles, l'ensemble des documents (écrits ou audiovisuels) qui s'y trouvent réunis en grand nombre, pour notre et votre usage. Que le tout serve à tous - lecteurs individuels, sites, blogs et mouvements royalistes comme nous-mêmes, ou, simplement, patriotes français - tel est notre objectif et, nous l'espérons, notre utilité.

    Dans cet ordre d'idées, nous voulons vous signaler trois nouveautés, à commencer par la plus importante : 

    1914-le-destin-du-monde-de-max-gallo-927903138_ML copie.jpgUne exclusivité de lafautearousseau ? Ce sera dans dix jours. A partir du 27 juillet et jusqu'à la fin de cette année, nous suivrons, presque jour par jour, le terrible déroulement de l'année 14 à travers le Journal inédit (1914) de Jacques Bainville. Bainville, à la fois témoin et analyste exceptionnel du grand conflit qui, pendant près de cinq longues années, allait ensanglanter l'Europe. Son évocation nous effraie aujourd'hui encore, à la fois par ce qu'il fut, en soi-même - une horrible guerre civile européenne - et par les conséquences qu'il eut sur la suite de notre histoire; conséquences qui s'étendent jusqu'à nous : l'affaiblissement durable de l'Europe, les voies qu'il a ouvertes au développement et à la puissance d'autres Etats et continents, devenus, aujourd'hui largement plus puissants que nous, Français, et nous, Européens. Le Journal inédit (1914) a été publié chez Plon, en 1953, dix-sept ans après la mort de Bainville et après, dans l'intervalle, la seconde guerre mondiale ! Ce ne fut pas une édition à grand tirage. En donnant à lire ce journal à nos lecteurs, au long de cette année de commémoration, nous avons donc conscience de faire œuvre utile. Sans-doute, parfois, on lirait aujourd'hui, les évènements objets de ce journal, autrement que ne le fit Jacques Bainville, écrivant dans les feux d'une guerre franco-allemande sans merci. Après un siècle, nous avons tendance à y réagir avec nos yeux d'aujourd'hui. Il n'empêche : lire Bainville, presqu'au jour le jour, du 27 juillet jusqu'à fin décembre 1914, sera un précieux moyen de compréhension et de réflexion sur la Grande Guerre. Ajoutons, pour être précis, que dix des textes que nous publierons seront extraits du Journal de Jacques Bainville, tome I (1901-1918), Plon, 1948. Ils seront signalés comme tels.  

     

    3342188273.pngIl y a quelques temps, vous avez peut-être vu apparaître, sur notre page d'accueil, ce logo qui est celui de Viméo, hébergeur où nous avons réuni la plupart de nos vidéos. Ainsi, d'un simple clic, vous pouvez maintenant y accéder. A ce jour, il y en a 128. Ceux que les idées, l'histoire, les activités et, aussi, les personnalités du royalisme français intéressent y trouveront un fonds précieux. Il y manque encore un classement thématique; nous prévoyons de le réaliser progressivement. De cet ensemble, il serait trop long de dresser le détail, ici. Visitez ce site, vous y trouverez votre bien !   

     

    Nouveau Document Microsoft Office Publisher.jpgEnfin, très bientôt, nous inaugurerons un site annexe de Lafautearousseau. En effet, depuis environ un mois, nous avons pris l'initiative de mettre en ligne, chaque semaine, ordinairement le vendredi, une courte réflexion, en prose ou parfois, aussi, en vers, de grands auteurs ou acteurs de l'Histoire, réfléchissant sur notre temps, s'inquiétant de l'avenir, analysant le passé et le présent ou rappelant une vérité de tous les temps. Nous avons souhaité que ces textes ne soient pas empruntés aux auteurs que nous citons le plus souvent, dont nous pouvons dire, au sens de Georges Steiner, qu'ils sont nos maîtres. Sauf exception, vous n'y trouverez donc pas de textes de Maurras, Bainville, Daudet ou Thibon, si souvent présents dans nos écrits et dans nos pensées. Nous nous réfèrerons plutôt à d'autres influences, d'autres grandes figures, françaises ou non, proches de nous ou pas, qui sur une question importante déterminée, pensent ou ont pensé comme nous, élargissent notre horizon et nous enrichissent. Et comme nous n'avons pas voulu qu'au fil des mois, ces notes s'enfouissent et se perdent dans les fonds d'archives de lafautearousseau, nous les regroupons dans un nouveau site, en lien avec ce blog. Vous pourrez toujours les consulter, y réfléchir, les utiliser. L'ouverture de ce nouveau site ? Ce sera dans quelques jours.

    Voilà, amis lecteurs, ce que nous avions à vous dire aujourd'hui et, bien-sûr, comme il faut bien se répéter toujours, à l'exemple du Pierrot de Molière, nous y reviendrons. 

     

  • D'Ivan BLOT, « Nous les descendants d’Athéna »

    Couv Ivan Blot Athena 01.jpgNous sommes tous des héritiers d’Athéna, la déesse de la sagesse grecque ! Les Grecs nous ont donné la science, la médecine, la philosophie, la politique, les jeux olympiques, l’art classique et jusqu’à l’alphabet complet, avec les voyelles et consonnes. Le Christianisme lui-même s’est enraciné dans l’hellénisme et Saint Augustin a puisé dans Platon, comme Saint Thomas d’Aquin dans Aristote. Le Grec est une des deux langues de la révélation divine, selon, l’autorité vaticane et l’on peut parler d’helléno-christianisme plutôt que de judéo-christianisme, pour désigner la Civilisation issue de la rencontre de l’héritage grec et du message chrétien. Leurs valeurs qu’ils ont incarnées, liberté, patriotisme, esprit de compétition, humanisme, juste mesure, sont encore les nôtres. Mais pour combien de temps ? Nous sommes tous les héritiers d’Athéna mais nous sommes sur le point d’être déshérités. Les valeurs de l’humanisme classique issu des Grecs sont en voie d’effacement, avec le concours des médias et de l’appareil éducatif. L’objet de ce livre est de nous réapproprier notre héritage grec sans lequel notre Civilisation ne peut que se dissoudre. Autour des « Descendants d’Athéna », c’est l’avenir de la France, de l’Occident et même de l’humanité toute entière qui est en jeu ! « Nous les descendants d’Athéna » est aujourd’hui un ouvrage de synthèse indispensable à qui veut connaître les origines grecques de notre civilisation et les conditions pour que celle-ci résiste à la menace de deshumanisation barbare qui pèse sur le monde aujourd’hui.

     

    Ivan Blot, ancien élève de l’ENA, docteur ès sciences économiques, fut député du Pas-de-Calais et au parlement européen. Il est aussi ancien membre d’un grand corps d’inspection de l’Etat, il est à présent consultant auprès de la radio « la Voix de la Russie ». Il a fondé le Club de l’Horloge dont il fut président de 1973 à 1986. Il anime l’Institut néo-socratique de philosophie politique (www.insoc.fr) et préside l’association « Agir pour une Démocratie Directe » (www.democratiedirecte.fr). Il est l’auteur de nombreux ouvrages de science et de philosophie politiques et enseigne dans plusieurs universités en France et en Russie.

    www.apopsix.fr - Prix 20 €

     

  • Dominique Jamet, dans Boulevard Voltaire ...

    Hollande : Français, je suis content de moi

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    Le 14 juillet 2014
     
     
    Le mur n’est plus bien loin. On ne change pas une politique qui perd.
     
     
     A lire dans Boulevard Voltaire
     
  • Saint Louis et notre temps, par Henri VI, Comte de Paris

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     Le prince Jean de France et son fils Gaston, 4 ans et demi, devant la statue de Saint Louis, dans la chapelle royale de Dreux (Photo Jours de France)

     

    Nous avons évoqué à plusieurs reprises, ces jours derrniers, avec Jean-Philippe Chauvin, Bernard Poyet, Robin de La Roche, et aussi, à travers la présence et les activités des Princes de la Maison de France, notre option royaliste. Nous y revenons. En effet, dans cette année du 800ème centenaire de la naissance du roi Saint Louis, les princes de la Maison de France sont présents et prennent leur part, la première, aux diverses manifestations qui rappellent et actualisent la mémoire du grand roi. Dans cette famille, qui est plus que jamais un recours pour notre pays en grave crise, l'avenir dure longtemps. Du Comte de Paris, au prince Jean et à son fils Gaston, les Princes donnent le ton de cette année Saint Louis : il ne s'agit pas seulement de commémorer, mais de le faire en lien avec le souci de beaucoup de Français pour la France contemporaine. Que, dès son jeune âge, le prince Jean y associe déjà son fils Gaston, signifie que cette présence, cette permanence ne sont pas près de cesser.  

    En 1970, Henri VI, Comte de Paris, père de l'actuel Comte de Paris, grand-père du prince Jean, avait déjà publié un texte important pour le 700ème anniversaire de la mort de Saint Louis. Il y établissait un parallèle saisissant entre la société française du XIIIème siècle et la nôtre et montrait les bienfaits de la monarchie. Ce texte, publié dans Le Monde, avait été, à l'époque, largement diffusé par l'Union Royaliste Provençale, au moyen d'un tiré à part, précédé d'une courte note explicative. Il reste, sur le fond, d'une parfaite actualité. Seul, le passage où le Prince constate l'absence d'alternance n'est plus conforme à la réalité d'aujourd'hui. Le Prince critique aussi le fait que près d'un quart des Français se trouvaient alors exclus de l'effort national parce qu'ils votaient communiste. Cette situation a bien changé mais la remarque peut très bien s'appliquer aujourd'hui aux électeurs du Front National ou d'autres mouvements patriotes de Droite ou de Gauche que la pensée unique ostracise systématiquement.

    Il nous a paru utile et intéressant de publier ce texte. Lisez la suite !

    lafautearousseau 

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    Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

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  • L'Europe est morte à Pristina de Jacques Hogard

    cae85ff81b01b0d02b0a8fed98c65245_BDPristina.jpgJacques Hogard a la France au cœur. La France éternelle : celle du sabre et du goupillon. Il ne s'en cache pas. Il est catholique, fervent et pratiquant, issu d'une grande famille de militaires. Son père était général dans l'infanterie de Marine. Son oncle était le Général Pierre de Bénouville, résistant et compagnon de la Libération. Jacques Hogard ne pouvait pas faire mieux. Il intègre la Légion étrangère et se retrouve, en qualité de colonel, affecté à l'état-major du Commandement des opérations spéciales (COS) au Kosovo. Il dirige avec le colonel Chéreau le Groupement interarmées de forces spéciales (GFIS). La mission de l'Otan est claire : protéger les Serbes (en majorité catholiques) contre les éléments de l'UCK albanais (en majorité musulmans), dont la réputation d'organisation mafieuse a largement passé les frontières. Le colonel Hogard, aujourd'hui à la tête de la société de sécurité Epée, relate l'affaire du monastère de Devic, toujours menacé à l'heure où ses lignes sont écrites. Surtout, il rapporte cet incident du 17 juin 1999  quand il décide de faire tirer des salves d'intimidation tout près de positions de l'UCK pour protéger un convoi de deux cents tracteurs emportant des réfugiés serbes vers des lieux plus sûrs. Il reçoit cet appel d'un général britannique, au QG de l'Otan lui demandant de cesser le feu car, au sein de l'UCK, il y a des hommes des forces spéciales britanniques. Y avait-il aussi des éléments français ? Peut-être... Trompé, manipulé ? Le colonel, au caractère bien trempé reste très amer sur cette mission aux contours qu'il juge flous, semée d'embuches géostratégiques et surtout symbole de tous les échecs et reniements français et européens. Un livre-témoignage poignant et percutant, à l'image de son auteur.

    L'Europe est morte à Pristina - Jacques Hogard- Editions Hugo Doc - 127 pages - 12,95 euros

    Source : CS Politique magazine

  • La Dizaine de Magistro

     

    Document Microsoft Office Publisher.jpgPar-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, l'essentiel touche aux fondamentaux... un choix de civilisation ! 

     

    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 :  http://www.magistro.fr  

     

    Michel ROUSSEAU, Economiste, président de la Fondation Concorde : L'ISF fait fuir nos entrepreneurs
     Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Remettre la politique en marche
    Marie-Noëlle TRANCHANT, Journaliste culturelle : Le hasard, un bon metteur en scène
     Hubert de GEVIGNEY, Officier, contre amiral : Les encartés, carton rouge
     Sophie de MENTHON, Présidente d'ETHIC : Frondeurs
     Ivan RIOUFOL, Journaliste politique : L'idéologie rend aveugle et sourd
    Eric ZEMMOUR, Journaliste politique : Une théorie d'un mauvais genre
      Malika SOREL-SUTTER, Ancien membre du Collège du Haut Conseil à l'Intégration :   Elites sourdes au sort de la France
      Denis TILLINAC, Ecrivain : Tout ça peut mal finir
      Philippe BILGER, Magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole : De Charybde en Taubira
      Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Un génocide ignoré
     

  • Petits arrangements et grandes magouilles, par Louis-Joseph Delanglade

    pernaut_magouilles.jpgElu il y a deux ans, M. Hollande n’aurait, paraît-il, de chance d’être réélu en 2017 qu’à l’occasion d’un second tour contre Mme Le Pen. Si c’était vrai, il devrait se réjouir de l’état de déliquescence dans lequel se trouve l’U.M.P. – M. Estrosi va plus loin puisqu’il vient tout récemment de la déclarer morte. De fait, la succession des « affaires » qui éclaboussent plusieurs personnalités de ce parti, à commencer par la première d’entre elles, M. Sarkozy, donne le vertige et la nausée.  

    Gageons pourtant que l’U.M.P. renaîtra de ses cendres car l’espace qu’elle occupe reste alléchant et l’élection de 2017 approche. Sinon, comment expliquer cette foire d’empoigne qui donne le tournis, où tous les coups bas semblent permis entre prétendus « compagnons » de route. Ces derniers, ne se réclamant même plus des idéaux originels de leur propre mouvance, étalent sans vergogne leurs turpitudes, montrant ainsi ce qu’ils sont : un ramassis de politiciens plus ou moins corrompus, davantage intéressés par les avantages que leur procure leur appartenance partisane que par l’intérêt national. 

     

    Ce serait donc à une opposition parlementaire décréditée que l’actuel chef de l’Etat devrait sa réélection. On voit bien pourtant que son exercice du pouvoir exécutif est piteux, voire calamiteux. N’ayant jamais su se défaire de ses habits de cacique socialiste, il oscille presque toujours de l’indécision à la compromission, avec les piètres résultats que l’on sait – deux exemples récents : le très critiquable projet de réforme territoriale, aux tenants et aboutissants fumeux ; le vrai faux « dialogue social », symbole même du renoncement du politique à jouer son vrai rôle qui est de décider.

     

    Bien sûr, pour l’épauler, il y a M. Valls, Premier ministre qui continue d’afficher une belle cote dans les sondages dits de « popularité » (autour de 50% d’opinions plutôt positives). On le pense compétent (l’est-il ? l’avenir le dira) et pragmatique (tranchant ainsi avec les lubies idéologiques de son propre parti). En privilégiant ces qualités d’ordre politique, les « sondés » font preuve d’un certain bon sens « populaire ». Là où les choses se compliquent pour M. Hollande, c’est qu’il se murmure que MM. Valls et Montebourg, que tout semble opposer, auraient passé une alliance tactique, de façon à pouvoir l’évincer le moment venu et mieux s’étriper entre eux à l’occasion d’une primaire. 

     

    Même panier de crabes, donc, à gauche et à droite. Comme nous sommes dans un système qui est devenu sa propre finalité, il est certain que, quel(le) que soit l’élu(e) de 2017, les grandes manœuvres politiciennes reprendront en vue de 2022. Jusqu’à quand la France pourra-t-elle le supporter ?

     

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    juillet-août 2014

     
     

     
     

    Retrouvez dans notre dernier numéro  - été 2014 - un dossier sur la réforme de l'Etat.
    Au programme également : Fin de régime par Hilaire de Crémiers, les fêtes taurines par Bruno-Stéphane Chambon...

    La Une du Mois : Réformer la France