Les tweets du jour...
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« Voici une très belle chose sous un très méchant mot », écrivait Charles Maurras dans L’idée de la décentralisation en 1898. Le mot de « décentralisation » pourrait bien, en effet, contenir en lui les pièges dans lesquels la chose semble condamnée à se perdre, alors même que la nécessité n’en est plus guère contestée.
Parler de décentralisation donne l’impression d’un mouvement certes inverse à la centralisation, mais obéissant à la même méthode. Décentraliser consisterait à défaire par le haut, au moyen d’une politique volontariste, la centralisation imposée de la même manière. Or, pour paraphraser Joseph de Maistre, une décentralisation véritable ne saurait être une centralisation en sens contraire, mais devrait être, plutôt, le contraire de la centralisation. Il faudrait pour cela retrouver le sens des réalités qui constituent la nation française et, au-delà du « méchant mot » de décentralisation, la vérité de l’idée.
(Source : Le Figaro magazine)
1. Le remaniement :
Remaniement : le gouvernement de la France ravalé à une synthèse/compromis entre positions et personnes opposées, comme au PS : "combinazione"...
Pour Manuel Valls, conducteur "non choisi" de cet attelage hétéroclite: l'échec est plus que probable; prochaine sanction: les européennes..
Scission en vue chez les Ecolos: Dufflot refuse de participer au gouvernement avec Valls contre l"avis de la majorité des élus...
"La soupe" est trop bonne, et ces élus veulent profiter des privilèges, si Cécile n'en veut plus. Eux, ils ont "faim"...
Les Verts sont une secte dure et dangereuse : tout ce qui les affaiblirait, tout déchirement entre eux (une scission) est bon à prendre...
Dufflot se prend pour un stratège et pense à 2O17. Jeu dangereux, à double tranchant pour elle : aujourd'hui "fluctuat", demain "mergitur" ?
L'affaire Ukrainienne a passionné nos visiteurs et conduit nos lecteurs les plus attentifs à se manifester. Les notes que nous avons mises en ligne sur cette importante question ont en effet suscité des commentaires exceptionnellement nombreux, parfois passionnés et presque toujours substantiels.
C'est qu'elle trouble des situations que l’on croyait figées pour toujours et qu’elle révèle l’exaspération de clivages pour le moins préoccupants : pour la première fois depuis la fin de la Guerre Froide, la paix s'est trouvée sérieusement menacée, entre grandes puissances, au cœur même de l'Europe (avec bruits de bottes et mouvements de troupes), cœur de l’Europe où, désormais, les frontières réputées intangibles se remettent à bouger ; l’impérium américain y a manifesté sa prétention à régenter, y compris par la force, l’ensemble des régions du monde ; ainsi se durcit gravement l’opposition entre la vision multipolaire de la Russie et celle, unipolaire des Etats-Unis ; enfin, ce qui est apparu, dans cette crise, plus évident que jamais, c’est le « non-rôle » des Européens alors qu’il s’agissait d’une affaire touchant essentiellement à leur continent.
C’est ce dont traite cette chronique géopolitique de Bernard Guetta, (France Inter, avant-hier matin) avec lequel – nous l’avons déjà dit – nous sommes rarement d’accord mais dont, cette fois-ci, au moins dans sa première partie, nous approuvons (presque) entièrement l’analyse, en grande part lucide et réaliste. En tout cas, assez intéressante pour que nous vous recommandions de l’écouter.
Il règne en France une tyrannie intellectuelle alimentée par les écolos de EELV (seulement 2% aux élections) qui fait qu’on ne peut même plus faire de la recherche, dénonce Maud Fontenoy.
Invitée sur France 3 à l’occasion de la sortie de son livre Ras-le-bol des écolos : Pour qu’écologie rime enfin avec économie, la navigatrice ose ouvrir un débat posé et sensé sur l’exploration des gaz de schiste :
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=jJzKtqwbjhk
(on rapprochera avec intérêt cet entretien de l'article de Champsaur :
Gaz de schiste :
* I Transition énergétique, ou simple opération politique, et … gaz de schistes
Plon, 229 pages, 16 euros
A 20h, au Cercle de Flore : Farida Belghoul, Que l'Etat se mêle de ce qui le regarde !
Cercle de Flore - 10 rue Croix-des-Petits-Champs, 75001 Paris - Métro Palais-Royal ou Louvre-Rivoli.
Chaque mercredi, 38, rue Sibuet, 12ème, rez-de-chaussée; la conférence commence à 20h très précises (accueil à partir de 19h45 - Entrée libre, participation aux frais de 2€ ), elle s'achève vers 22h. Un dîner amical est servi pour ceux qui le désirent (participation 7€).
Aujourd'hui, Jean-Pierre Chevènement, pour son livre Coralie Delaume, pour son livre 1914-2014 : L'EUROPE SORTIE DE L'HISTOIRE ?
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Valls Premier ministre : les manifestants avec poussettes n'ont qu'à bien se tenir : tremblez, bambins !
Né en 1941 à Oran, en Algérie, ancien élève de Pierre Boutang, philosophe de haute volée, notre ami Jean-François Mattéi est décédé le 24 mars dernier à Marseille.
La philosophie est en deuil. Jean-François Mattéi est décédé. Il a été enlevé à cette terre soudainement le 24 mars dernier. Nous ne verrons plus son visage si fin qui respirait l’intelligence. Ce pied-noir qui n’avait rien renié de ses origines, aimait le soleil et détenait dans le secret de son être quelque mystère solaire. Pudique et discret, seuls ses amis qui étaient favorisés de sa lumineuse conversation décelaient dans sa personnalité une transcendance qui l’apparentait à ces sortes de demi-dieux de l’Antiquité qu’étaient les philosophes. Il en était un ; il avait une longue familiarité avec eux, ce qui ne l’empêchait pas d’aimer la musique, le piano, le jazz et la vie.
Il côtoyait Platon qu’il lisait dans le texte. La philosophie grecque, la vraie, pas celle des sophistes, dès les pré-socratiques s’est posée, en quelque sorte définie, par rapport à l’Être et donc au Non-Être. Abîme de pensée dont toute pensée est sortie, de même que dans la Bible Dieu se définit comme Celui qui est, source de tout être.
Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, l'essentiel touche aux fondamentaux... un choix de civilisation !
MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : http://www.magistro.fr/
* Anne COFFINIER, Directeur général de la Fondation pour l'école : Chère Madame, cher Monsieur
* Philippe BILGER,Conseiller spécial au cabinet D’Alverny Demont & Associés : La morale, un gros mot en France ?
* Aude de KERROS, Graveur, essayiste : L'Etat culturel a détruit la création française
* Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : L'enfumage
* Denis TILLINAC, Ecrivain : La comédie d'Avignon
* Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Que reste-t-il de la "France unie" ?
* Ivan RIOUFOL, Journaliste : Ne pas craindre la France qui se réveille
* Eric ZEMMOUR, Journaliste : Le clivage droite-gauche va t-il enfin exploser ?
* François BROCHE, Ecrivain : Georges Bernanos,le "démolisseur d'impostures"
Café "Le Festival", Cours Mirabeau à 19h. Accueil à partir de 18h45 : le "Transhumanisme", présenté par Pierre-Charles d’Herbès.
Science-fiction ? Domaine réservé à quelques apprentis sorciers ? Ou plutôt véritables questions d'actualités qui regroupent des sociétés savantes et de nombreuses associations ? Le Transhumanisme a pour but d'améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains et se pose la question de savoir comment améliorer le matériel humain et fabriquer l'homme nouveau. Il s'agit de repousser les limites biologiques et d'anticiper les changements radicaux de la nature. Produit d'un utilitarisme extrême et d'un matérialisme radical, cette techno utopie est dans l'air du temps. Se réclamant d'un humanisme scientifique universel elle suscite peu de débats. C'est apparemment Julian Huxley, frère d’Aldous qui a été le premier à utiliser ce terme, et on notera sans intérêt que c'est lui qui dirigea en novembre 1946 la première conférence générale de l'Unesco.
Le sujet est donc tout à fait sérieux, en parfaite adéquation avec la volonté générale de remodeler la nature humaine, il trouve donc parfaitement sa place dans les discussions du Café d'actualité d’Aix en Provence.