France, la maison de la guerre, par Philippe Germain.
Ce vendredi 2 octobre, Emmanuel Macron a présenté son plan d’action contre … non pas le séparatisme mais les séparatismes ! Aïe, Aïe, comme toujours en démocratie cela commençait bien et puis badaboum, ni vu, ni connu, elle t’embrouille… la démocratie.
D’ailleurs est-ce que cela commençait si bien que cela avec la mise en avant du nouveau terme de séparatisme ? Pour se séparer encore faudrait-il faire partie de la France, or les musulmans d’Algérie ont considéré il y a plus de 60 ans, que vivre ensemble n’était ni souhaitable, ni possible. Soutenu en cela par les musulmans du Maroc et de Tunisie. Séparée des musulmans, la France l’est donc depuis longtemps et parler de séparatisme revient à faire comme si ce n’était pas le cas, une sorte de déni de réalité. Nous, nationalistes intégraux qui avions défendu dans l’Algérie française une possible société multiculturelle n’oublions pas la leçon de l’histoire. C’est aussi simple que cela l’empirisme organisateur.
Certes les plus « habiles » nous expliquent que sous le terme de séparatisme c’est l’Islam « radical » que le président de la République viserait et que tout le monde avait compris. C’est un peu vrai, même si l’on ne comprend pas pourquoi il ne faudrait pas appeler un chat un chat et ce qu’ajoute le terme « radical ». C’est d’ailleurs si vrai que tu attendais la fermeture des mosquées mais voilà que tu récupères qu’il faut « enseigner davantage la langue arabe à l’école ». Et oui, car « notre jeunesse est aussi riche de cette culture plurielle ». Voilà pourquoi il est nécessaire pour lutter contre l’Islamisme radical de créer « des postes supplémentaires dans l’enseignement supérieur ». C’est simple comme bonjour et les technocrates y ont pensé pour nous, pauvres citoyens-consommateurs.
Bon soyons honnêtes, tu ne l’attendais pas vraiment cette fermeture des mosquées. Il faudrait du courage et le mot ne fait même plus partie de notre vocabulaire. Tiens, puisqu’on aborde le vocabulaire, évoquons cette manipulation des mots… Islamisme pour Islam, multiculturalisme pour islamisme, communautarisme pour multiculturalisme et maintenant séparatisme pour communautarisme ; quel est le prochain ? Non vraiment, ni vu, ni connu, elle t’embrouille… la démocratie.
Alors parlons vrai – comme disait le premier ministre socialiste Michel Rocard – oui parlons vrai. Utilisons le bon vocabulaire et commençons donc par l’islam. Avec un i minuscule c’est une religion mais Islam avec une majuscule c’est la civilisation musulmane.
Un pays islamique est un pays qui fait de l’islam et de la charia le fondement de sa légitimité comme le Pakistan ou l’Arabie saoudite.
Evidement un pays islamique fait partie de Dar al Islam, c’est-à-dire la maison de l’Islam, ces territoires musulmans ou s’impose la charia ; la loi islamique.
En dehors de Dar al islam il y a que Dar al Harb, la maison de la guerre, territoires des non-musulmans et, pour cette raison, voués à la conquête. La France est donc Dar al Harb et de fait vouée au Djihad, la guerre sainte. N’oublions pas que le Djihad est une obligation pour tout musulman mâle et en forme. Ce qui est clair.
Voilà donc en quelques termes, un vocabulaire plus précis que celui utilisé par le pays légal. En jetant un éclairage cru sur la réalité de l’Islam conquérant, il permet de penser clair. Nous sommes effectivement bien loin de l’islam religion de paix.
Oui mais, allez-vous me dire, vous ne tenez pas compte de Dar as-sulh la maison de la trêve… Et oui la démocratie nous embrouille, mais l’Islam n’est pas mauvais à ce petit jeu. Nous le verrons dans notre prochaine rubrique : Maison de la trêve et territoire perdus de la République
PS : MACRON, LES « SÉPARATISTES » ET L’ÉDUCATION
Comme d’hab, on dit qu’on lutte contre les séparatismes au lieu de parler des islamistes politiques, et à l’arrivée ça se transforme en une attaque administrative contre tout ce qui conteste le monopole de l’État en matière d’éducation, qui est quand même une exception française (que le monde entier nous envie, bien sûr). Et ce sont donc les catholiques, qui ne pensent pas vraiment à se séparer (voir la manière dont la CEF communique à chaque élection et a appliqué immédiatement toutes les consignes sanitaires), qui vont en faire les frais.
11h34 : « Les écoles hors contrat feront l’objet d’un encadrement encore renforcé (…) sur le parcours des personnels, le contenu pédagogique des enseignements, l’origine des financements. »
11h37 : « Dès la rentrée 2021, l’instruction à l’école sera rendue obligatoire pour tous dès 3 ans. L’instruction à domicile sera strictement limitée, notamment aux impératifs de santé », annonce Emmanuel Macron.
11h38 : « L’école est notre trésor collectif. C’est ce qui permet dans notre société de bâtir ce qu’est la République. Or, là aussi, nous avons vu des dérives, nous voyons des contournements et nous avons un combat à mener aujourd’hui. »
Source : https://www.actionfrancaise.net/