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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Passe sanitaire contesté dans son propre camp : la crédibilité d’Emmanuel Macron mise à mal, par Frédéric Sirgant.

    Passe voté, passe contesté, mais passe dépassé. Avant même son application officielle le 9 août ! Cette affaire du passe est bien mal engagée et l’on se demande quel conseiller a bien pu pousser à monter dans cette galère.

    9.jpegLa liste des coûts de tous ordres s’allonge chaque jour : coût économique pour les secteurs concernés qui venaient juste de redémarrer leur activité, coût politique avec la montée en puissance d’un mouvement populaire attaché à la défense des libertés. Mouvement que ledit conseiller, sans doute en stage durant les deux ans de gilets jaunes, a clairement sous-estimé.

    Pour Emmanuel , c’est une crédibilité déjà abîmée qui risque d’en prendre un coup. Revenons donc sur le « coup » du 12 juillet : reniant sa promesse solennelle du mois de mai de ne pas étendre le passe sanitaire pour des actes de la vie quotidienne, le Président se dédit. Ce retournement n’est pas pour rien dans l’affluence lors des manifestations : la confiance dans la parole présidentielle est mise à mal. Mais Emmanuel Macron pouvait espérer compenser les pertes par des gains substantiels sur deux plans : celui de l’autorité (les Français aiment de plus en plus) et celui de l’efficacité sanitaire dans la lutte contre l’épidémie.

    Or, le Président pourrait perdre sur les deux tableaux. Passé le succès médiatisé de la vaccination des millions de Français a priori récalcitrants mais poussés à coups de pied au derrière vers les « vaccinodromes » pour pouvoir continuer à travailler, pas sûr que ces vaccinés contraints se montrent très reconnaissants pour cet acte d’autorité qui les visait tout spécialement. Idem pour les réfractaires endurcis. Surtout quand les dernières nouvelles du variant montrent la protection toute relative conférée par les vaccins. En outre, le fait que 50 % des Français, selon un récent sondage, comprennent la mobilisation anti-passe et que 40 % la soutiennent montre que cet acte d’autorité n’a pas été plébiscité par l’opinion, contrairement aux assertions des petits macronistes qui font semblant de croire que la progression de la vaccination traduit celle de l’adhésion à ladite vaccination et encore moins à Emmanuel Macron. Vu leurs résultats aux dernières élections, on comprend qu’une marche vers les 90% les fasse fantasmer. Mais une vaccination n’est pas un vote.

    Surtout, dès avant son application, l’efficacité du passe sanitaire est remise en cause, et dans le camp même des partisans de la vaccination et du Président qui pousse l’idée de la vaccination obligatoire. Certes, Emmanuel Macron avait lui-même pris la précaution d’ouvrir cette possibilité dans son allocution du 12 juillet. En gros, le passe ne suffira pas, il ne sera pas efficace. Dimanche, c’est le président de la Fédération hospitalière de France qui l’a dit : « Nous n’avons plus le luxe de prendre des demi-mesures. » Un camouflet pour le Président.

    Visiblement, autour d’Emmanuel Macron, on a senti venir l’embrouille. Le JDD se fait l’écho des états d’âme de ce petit monde : « Aux yeux d’Emmanuel Macron, il [le passe] suppose donc une contrepartie : l’absence de restrictions nouvelles. “On va perdre les gens si on cumule passe sanitaire et mesures à l’ancienne” », a-t-il prévenu, mercredi, lors du Conseil des ministres. « C’est pour ça qu’on ne referme pas les discothèques, explique un membre du gouvernement. Que diraient les gens si on leur mettait le passe, puis on leur démontrait qu’il ne sert à rien en remettant des restrictions ? » Des restrictions qui, soit dit en passant, ont déjà été remises ici et là. Et que diraient-ils, les gens, si, après (avant ? Avec ?) le passe, on leur collait la vaccination obligatoire ?

    La Macronie a réussi cet exploit en une semaine : démontrer elle-même l’inefficacité d’une mesure présentée comme LA solution, votée à la hussarde, impliquant des atteintes majeures aux principes de liberté et d’égalité et ayant réussi à mettre, en plein été, des centaines de milliers de Français dans les rues depuis trois semaines.

    Par ailleurs, le pourrait censurer le texte en profondeur, comme l’y appellent de nombreux juristes. Et le « tsunami » annoncé par pourrait n’être, selon le JDD, qu’une vague ou une vaguelette en comparaison des trois premières.

    Quoi qu’il advienne, la crédibilité d’Emmanuel Macron restera durablement abîmée par le passe sanitaire.

     

    Frédéric Sirgant

    Professeur d'Histoire

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Cette semaine dans lafautearousseau : trois conseils de lecture d'Annie Laurent...

    Annie_Laurent.jpgAnnie Laurent, comme elle me l'avait annoncé, vient de me faire parvenir ("pour lafautearousseau") trois recensions d'ouvrages fort intéressants, que vous pourrez lire lundi, mercredi et vendredi :

    lundi : Abbé Guy Pagès, La preuve du Coran ou la fin de l’Islam;

    Michel Younès, Les approches chrétiennes de l’islam. Tensions, déplacements, enjeux;

    Tom Holland, A l’ombre de l’épée;

    Je l'en ai remercié, et lui renouvelle ces remerciements, en votre nom à tous, en attendant ses prochains articles...

    Bonne lecture !

    François Davin, Blogmestre

    Aujourd'hui donc : de Michel Younès, Les approches chrétiennes de l’islam. Tensions, déplacements, enjeux

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    Michel Younès, Les approches chrétiennes de l’islam. Tensions, déplacements, enjeux, Éditions du Cerf, collection Patrimoines, 2020, 336 pages, 29 €.

     

    Comment comprendre, recevoir et qualifier l’islam, cette religion qui, apparue sept siècles après l’événement de Jésus-Christ, prétend être l’ultime révélation de Dieu aux hommes ?

    Ces interrogations, les chrétiens d’Orient et d’Occident, ceux d’hier et d’aujourd’hui, n’ont jamais cessé de les poser. Et leurs positions ont beaucoup varié au fil de l’histoire. Le magistère de l’Église n’est cependant pas parvenu à élaborer une doctrine définitive et précise à ce sujet.

    Même le concile Vatican II s’est refusé à clarifier l’islam du point de vue théologique : il n’évoque ni le Coran ni Mahomet mais seulement « les musulmans » ; sans exclure ces derniers du dessein de salut de Dieu, il se garde toutefois d’inscrire cette religion dans la perspective biblique.

    Théologien d’origine libanaise, Michel Younès, qui enseigne à l’Université catholique de Lyon, dispose à l’évidence des qualités nécessaires pour aborder un thème aussi complexe et délicat que celui-ci, comme en témoigne son ouvrage remarquablement structuré dans sa forme et érudit dans son contenu.

    Sa démarche consiste à examiner les principes qui constituent l’islam, en montrant leurs similitudes, notamment dans les termes, et leurs incompatibilités avec les équivalences chrétiennes (origines, Livres sacrés, prophétisme, monothéisme, éléments du culte, anthropologie, communauté).

    L’auteur explique par exemple comment, pour un musulman, croire en l’infaillibilité de Mahomet est tout aussi fondamental que croire en Dieu, ce qui explique la condamnation pour blasphème dans les deux cas; ou encore comment « le refus de toute immanence de Dieu transforme la transcendance divine en une redoutable divinité », ce qui revient à privilégier la soumission à Dieu plutôt que la communion avec Lui.

    L’examen du processus ayant conduit à la confusion entre islam et arabité permet de montrer la différence avec le christianisme dans le rapport à la culture.

    Pour chacun des thèmes traités, Younès présente les regards portés par de nombreux auteurs chrétiens de toutes les époques, cultures et tendances, y compris les plus critiques, mais aussi les écrits d’intellectuels musulmans insatisfaits de ce que leur transmet la tradition.

    A travers leurs travaux, il décèle des ébauches de « via media » qu’il définit ainsi :

    « Au fond, la voie médiane cherche à sortir d’une alternative qu’elle considère fausse et néfaste : l’exclusivisme qui rejette l’autre, conduisant très souvent au mépris, et le relativisme qui nivelle les différences, ne rendant plus compte des singularités ».

    Enfin, scrutant les aléas et équivoques du dialogue islamo-chrétien, l’auteur estime que son efficacité repose sur un nouvel équilibre associant « l’enrichissement mutuel » avec « une approche critique et exigeante ».

    Telles sont, selon lui, les conditions de sa fécondité.

    Annie Laurent

    (Article paru dans La Nef, n° 339 – Septembre 2021)

  • Les défis de la charité, par Gérard Leclerc.

    Rencontre entre le Pape François et le Premier ministre hongrois Viktor Orban, au Musée des Beaux-Arts de Budapest.

    © Twitter

    Suivre la messe, dimanche sur la place des Héros à Budapest, c’était la chance de communier à la grâce du Congrès eucharistique. Alors que nous sommes en pleine querelle liturgique suite au récent motu proprio, il ne pouvait y avoir – du moins à mon sens – de contestation à l’égard de cette célébration dont la beauté, dans l’unanimité des participants, allait droit au cœur. 

    gerard leclerc.jpgIl est vrai que pour les tenants de «  la tradition  », il y avait l’évidence d’une pleine adéquation du latin à l’expression d’une foi universelle. À voir comment toute cette assemblée participait de façon spontanée, on se persuadait qu’il y avait bien des vertus dans une certaine continuité, même si elle ne s’oppose pas à une nouveauté créatrice.

    Une querelle politique ?

    Il y avait, bien sûr, la tentation, pas complètement illégitime, de saisir dans la parole papale de quoi alimenter une querelle politique, celle qui oppose François au Premier ministre Viktor Orban. Mais on aurait eu tort d’interpréter l’homélie du pape en termes purement séculiers. S’il y a une évidente traduction temporelle du message évangélique, une différence chrétienne, c’est qu’il y a préalablement l’expérience de ce que les théologiens appellent la kénose à la suite des Pères de l’Église, autrement dit le scandale de la Croix : «  Comme le Christ qui se propose seulement avec amour est différent des messies puissants et vainqueurs, adulés par le monde ! Jésus nous secoue, il ne se contente pas de déclaration de foi, il nous demande de purifier notre religiosité devant sa Croix.  »

    Avant toute interprétation en termes idéologiques, il y a la méditation sur la leçon que nous adresse le Christ : «  Il y a une différence cruciale entre le vrai Dieu et le dieu de notre “moi”. Combien Celui qui règne en silence sur la Croix est loin du faux dieu que nous voudrions voir régner par la force et réduire nos ennemis au silence ! »

    De l’homélie prononcée en cette circonstance exceptionnelle d’un congrès eucharistique à la rencontre du pape avec le Premier ministre Orban, on ne peut sous-estimer la distance. Ce serait oublier la grande leçon pascalienne sur la différence des ordres. Non sans doute leur hétérogénéité, car si l’ordre de la charité était totalement impuissant à intervenir dans l’ordre politique, il s’exposerait à une sorte de vanité condescendante. Mais en revanche, il est bien vrai que l’ordre temporel exige de passer par des médiations incontournables.

    Les défaillances des institutions

    Comment ne pas songer à ce propos au Père Olivier Maire, ce religieux assassiné à Saint-Laurent-sur-Sèvre, et dont le sacrifice relève entièrement de l’ordre de la charité. C’est son dévouement, sa disponibilité totale, qui l’ont amené à recevoir celui qui devait devenir son assassin. Mais en même temps, on est contraint de reconnaître que cette générosité a été prise en otage par un dispositif juridique et médical défaillant. Une société ne peut reposer sur la seule prévenance caritative, elle a besoin d’institutions solides, aptes à prendre en charge les défaillances et les dispositions criminelles du corps social. Que le partage des tâches ne soit pas toujours facile à reconnaître, c’est une évidence que pourrait aussi illustrer à sa façon le face-à-face du pape François et de Viktor Orban.

    La Hongrie chrétienne

    Le Premier ministre : «  J’ai demandé au pape François de ne pas laisser la Hongrie chrétienne périr.  » Dans cette Europe centrale, la menace de subversion par l’islam relève de l’Histoire. Les circonstances ont changé, mais les hantises demeurent, d’autant qu’elles sont renforcées par des mouvements de population nullement anodins. Comment trouver la juste mesure entre la protection nécessaire et le souci de la misère du monde ?

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Contre l’invasion migratoire, le retour des frontières et des barbelés ?, par Nicolas Gauthier.

    Avec les Danois, c’est Noël avant l’heure, sachant que les Lituaniens viennent de trouver sous le sapin de quoi construire un mur de barbelés de quinze kilomètres de long, petit cadeau venu de Copenhague… 

    5.jpgComparé au mur de 500 kilomètres que Vilnius, sa capitale, est en train d’ériger pour protéger ce petit État balte de l’immigration venue de Biélorussie, c’est modeste. Mais ces barbelés ne sont pas non plus tout à fait comme les autres, nous dit Le Monde : « Ce ne sont pas des fils classiques, mais un modèle spécial, en accordéon, couvert de lames similaires à celles d’un rasoir, pouvant causer des blessures mortelles ». Bref, on n’arrête pas le progrès, n’en déplaise aux professionnels du progressisme.

    Paradoxalement, le n’est pas dirigé par un vieux mâle blanc, hétérosexuel et passablement énervé, mais par la très sociale-démocrate Mette Frederiksen, première ministresse de son état, en grande partie élue sur le thème « zéro demandeur d’asile ». Là où tout se complique, c’est quand Mattias Tesfaye, son ministre de l’Intégration et de l’Immigration, lui-même enfant de réfugié éthiopien, est venu rencontrer son homologue lituanienne, Agne Bilotaite, ministre de l’Intérieur, histoire de vérifier la bonne tenue du dispositif frontalier en question.

    De quoi donner des vertiges à la gauche humaniste, surtout quand on sait que les mêmes murs de barbelés ont aussi été érigés en 2015, par le très peu fréquentable président hongrois, Viktor Orbàn, à la grande fureur des autorités européennes. Pourtant, et ce toujours à en croire le même quotidien vespéral, « Six ans plus tard, Mattias Tesfaye a estimé que les critiques contre Budapest n’étaient “pas correctes” et que, “face à “l’immigration incontrôlée”, la clôture était “une solution de bon sens”. »

    Tel qu’il se doit, les organisations « humanitaires » font feu de tout bois, Amnesty International au premier chef, évoquant « un déni de réalité face à la migratoire actuelle ». Nonobstant, il est toujours possible de leur retourner le compliment, ces ONG ne se rendant pas forcément compte des bouleversements civilisationnels qu’impliquent de tels transferts massifs de population.

    Et c’est précisément là que ces organisations aux financements des plus flous, pratiquant un sans-frontiérisme sans nuances et un écologisme à front de chèvre, en finissent, elles-aussi, à sombrer dans un « déni de réalité » des plus patents. Car à les en croire, les frontières seraient ennemies de la paix, alors que c’est justement l’absence de frontières mal définies qui est souvent cause des guerres…

    En effet, et ce de tous temps, les conflits ouverts, entre armées officielles, ou dans leur version asymétrique à vocation terroriste, ont toujours été le fait de frontières contestées. D’où la guerre larvée entre Inde et relevant de ce Cachemire, zone frontalière au découpage approximatif. Idem pour les affrontements incessants de l’ noire, issue des dingueries de géomètres coloniaux ayant redessiné ce continent à l’équerre et au compas, sans comprendre que, ce faisant, ils séparaient des peuples persistant à vouloir vivre ensemble, tout en obligeant d’autres à coexister avec ceux dont ils ne souhaitaient pas partager le quotidien.

    Voilà qui vaut encore pour les deux Irlande, Israël et la Palestine, les embrouilles territoriales n’en finissant plus de diviser et Algérie, sans négliger les douloureuses questions de la Crimée ou du Kosovo. Et Régis Debray, dans son remarquable essai, Éloge des frontières, de noter : « Une idée bête enchante l’Occident : l’humanité, qui va mal, ira mieux sans frontières. » Il faut vraiment être nigaud pour réfuter une telle évidence. Les écologistes sont pourtant les mieux placés pour le savoir, ayant tout fait, il y aura bientôt vingt ans, pour empêcher la construction de l’A28, coupable de menacer les “frontières” des scarabées pique-prune. Aux yeux de certains, à la fois déconnectés de la nature et de l’humanité, les hommes devraient donc avoir moins de droits que les insectes ? Il n’est pas idiot de se poser la question.

     

    Nicolas Gauthier

    Journaliste, écrivain
  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (41)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Quand Oradour sur Glane était en Vendée…

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    Les Lucs sur Boulogne, 28 février 1794 / Oradour sur Glane, 10 juin 1944...

    Ou : Quand l’Histoire se répète…

    Ou: Les nazis n’ont rien inventé…



    Protagonistes :

    • 28 février 1794 : La neuvième Colonne infernale du général Cordellier et le peuple sans défense des Lucs sur Boulogne;

    • 10 juin 1944 : la 2ème Division SS Das Reich et le peuple sans défense d’Oradour sur Glane.

    I : - (aux Lucs) Les Républicains, une fois entrés dans le village, rassemblent la population devant l'église. Les villageois n'étaient guère en mesure de se défendre, la population présente comptant principalement des vieillards, des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans.
    - (à Oradour) En début d'après-midi, les Waffen S.S. encerclent Oradour et rabattent vers le centre-bourg les personnes qui travaillent dans les champs. La population est rassemblée sur la place principale (le Champ de Foire) pour le prétexte d'un contrôle d'identité. Les hommes sont séparés des femmes et des enfants qui seront menés dans l'église.

    II : - (aux Lucs) La quasi-absence d'hommes adultes convainquit les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. Matincourt avait choisi de ne pas faire de quartier ; de plus, il souhaitait que l'opération se fasse en économisant le plus de cartouches possibles. Les soldats firent donc entrer la population dans l'église jusqu'à ce que, tout à coup, la cohue s'arrête, l'église s'avérant trop petite pour pouvoir contenir toute la population du village.
    - (à Oradour) Les hommes sont répartis en six groupes et menés dans les plus grandes remises ou granges d'Oradour où les allemands ont installé des mitrailleuses.

    III : - (aux Lucs) Les Républicains mirent leur baïonnette au canon, chargèrent et massacrèrent toutes les personnes restées à l'extérieur. Les portes de la chapelle furent ensuite fermées, emprisonnant les civils à l'intérieur.
    - (à Oradour) À 16 heures, et en quelques secondes les hommes sont abattus sans comprendre pourquoi. Certaines victimes recevront le coup de grâce.

    IV : - (aux Lucs) L'église fut ensuite incendiée et des tirs de canons provoquèrent son éboulement.

    - (à Oradour) Les allemands recouvrent les corps de matériaux combustibles et mettent le feu dans ces lieux de supplices ainsi qu'aux maisons. Seulement cinq hommes pourront sortir de la grange Laudy sans être abattus par les bourreaux. À 17 heures, c'est au tour des femmes et des enfants (400 personnes) réunis dans la petite église. Les allemands déposent une caisse au milieu de la foule, au milieu de l'édifice. Il en dépasse un cordon qu'ils allument. Cette caisse destinée à asphyxier, explose et met en éclat les vitraux. L'asphyxie ne s'opère alors pas comme les allemands le prévoyaient. C'est alors qu'ils tirent sur les femmes et les enfants.

    On le voit, les similitudes entre ces deux monstruosités sont nombreuses, et troublantes...

    Il existe toutefois deux différences entre ces deux crimes contre l’humanité. Deux, seulement, mais de taille :

    I : Oradour fut une sauvagerie unique, alors que la sauvagerie des Lucs n'est guère exceptionnelle durant l'épisode des Colonnes infernales : de janvier à mai 1794, d'autres villages connurent un sort semblable…

    II : Le nazisme dans son ensemble fut jugé, et condamné, à Nuremberg. Les Vendéens attendent toujours, plus de deux siècles après, non la vengeance, non des réparations ou des indemnisations, mais la simple Justice.

    Et la fin du mémoricide...

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    "Une nation ne se régénère que sur un tas de cadavres" expliquait doctement Saint Just.


    À qui Carrier faisait écho :

    "Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé".

     

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  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (42)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Combien de morts en Vendée ?...

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    Combien de morts ?...

    Il faut d'abord savoir de quoi l'on parle : si l'on parle "seulement" de la Vendée ou de toute la France, martyrisée elle aussi par la Révolution. Dans les deux cas, il est impossible d'avoir des éléments absolument certifiés car "la Révolution" a toujours nié le Génocide vendéen, ajoutant ainsi à son premier crime le second crime de "mémoricide". Elle a aussi toujours refusé de tenir compte des horreurs et atrocités commises à Lyon et ailleurs, partout en France, même si des rapports précis ont été régulièrement envoyés à la Convention, permettant malgré tout d'avancer des chiffres, mais forcément incomplets et sous-évalués...

    On peut donc "s'intéresser" à la seule Vendée, ou au seul "Grand Ouest" ou alors étendre le nombre de victimes à l'ensemble de la France, à Lyon, Marseille/Toulon et dans tous les lieux où des soulèvements armés ont eu lieu contre la Convention sanguinaire : les deux tiers des Départements nouvellement créés ont connu des insurrections armées (royalistes ou fédéralistes) contre la Convention...

    On peut inclure également ceux qui ont quitté définitivement le pays, par peur pour leur vie ou, tout simplement, dégoût : le plus connu d'entre eux reste Dupont de Nemours, qui est parti aux jeunes États-Unis d'Amérique - aidés par Louis XVI dans la conquête de leur indépendance... - où il fonda l'entreprise textile qui est aujourd'hui "numéro un mondiale".  Certes, ils ne sont pas des millions, mais, lors de la persécution des protestants, après la Révocation de l'Édit de Nantes, on estime à environ 200.000 le nombre d'exilés volontaires, partis en Prusse, en Russie, en Angleterre ou dans les autres pays nordiques...

    En réalité, "la Révolution" et la République idéologique qui en est issue n'a jamais tenu ni, surtout, cherché à tenir un compte le plus exact possible des pertes humaines qu'elle a engendrées...

    Si l'on tient compte que la France de Louis XVI - qui était "la Chine de l'Europe" - possédait environ trente millions d'habitants, répartis sur une petite trentaine de Provinces (très inégales, par leur taille, richesse et population) on en est donc réduit à laisser les historiens et les personnalités sérieuses nous livrer le fruit de leurs recherches et de leurs estimations/recoupements...

    On ne saura ainsi jamais, comme on le sait pour les guerres par exemple, le nombre total exact, ou, au moins, très approchant, du nombre de morts causés par cette épisode, le plus dramatique de notre Histoire de France...

    Pour ce qui est de la Vendée et du Génocide vendéen, l'estimation est de 400.000 morts (selon René Sédillot); et de plus de 600.000 (selon Hoche et Pierre Chaunu), dont :

    - soldats :
    Républicains : 18.000,
    Royalistes : 80.000;

    - civils:
    Exécutés : 210.000,
    Morts de froid et de faim : 300.000, dont plus de 100.000 enfants.

    On comprend pourquoi le jeune général Bonaparte, puis le même devenu l'empereur Napoléon, n'a jamais voulu, à aucun moment, ni venir en Vendée ni avoir le moindre rapport - quel qu'il fût - avec cette Province : il ne "devinait" que trop bien ce qui s'y était passé et prit le plus grand soin de ne jamais y accoler son nom...

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (195), ”De Strasbourg à Cologne...” : I, Palatinat...

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    Mayence, Coblence, Trèves...

    C'est dès l'Armistice, et donc dès la fin de l'effroyable guerre - gagnée au prix aussi épouvantable d'un million cinq cent mille morts - que Jacques Bainville, Ferdinand Foch et tant d'autres ont protesté contre la folie des hommes politiques du Pays légal français.

    D'abord, en expliquant l'erreur de l'Armistice lui-même : il fallait entrer en Allemagne, et faire s'écrouler l'armature de l'Empire vaincu.
    Ceci, non pour de la vaine gloire, mais pour détruire l'Empire allemand, et démembrer l'Allemagne, rendant à ses provinces l'indépendance dont elles jouissaient un demi-siècle auparavant.

    Et en revenir ainsi à la saine politique des Rois de France qui, par les Traités de Westphalie, assuraient notre quiétude du côté de l'Est en transformant l'Allemagne en une poussière de micro-États - les Allemagnes - assurant par là-même notre prospérité et notre grandeur : nos deux grands siècles, les XVIIème et XVIIIème, sont les fruits heureux de cette politique en accord avec l'intérêt national, le Bien commun du Peuple français. Mais, avec et à partir de la Révolution, les idéologues insensés de la Nouvelle Religion Républicaine ont suivi leur lubie du principe des nationalités et ont tous (Encyclopédiste, Révolution, République et Empire) travaillé contre les intérêts vitaux immédiats du Peuple français, trahissant ainsi le Peuple qu'ils prétendaient servir : ce sera  1870, 1914, 1939...


    On aurait pu arrêter tout cela en 1918, après la Victoire si chèrement acquise, et en revenir à la sage politique des Rois.

    Au lieu de cela, "on" a arrêté les Armées alliées, "on" a laissé l'Allemagne, intacte, unie, et seulement humiliée.
    Humiliée car, si Clémenceau a bien réussi ce qu'il voulait, à savoir faire accuser le peuple allemand de la responsabilité de la guerre, il n'a ni su, ni pu faire la seule chose qui s'imposait, du point de vue français : détruire l'unité allemande.
    Et, soit "réunir" immédiatement la rive gauche du Rhin à la France, soit - position probablement plus raisonnable, au moins dans un premier temps- imposer son autonomie, la libérer de la Prusse en la détachant du gouvernement prussien; cette autonomie aurait été le premier pas vers une indépendance des provinces rhénanes...
    Tout cela était possible, tout cela était souhaitable, en 1918 : la grande occasion fut perdue et gâchée par nos gouvernants, qui se laissèrent dicter leur conduite par les Etats-Unis...
    Foch, qui ne réussit pas à imposer sa conception d'une paix exigeant le Rhin comme frontière de l'Allemagne plutôt que fondée sur d'hypothétiques promesses, fut même écarté du dénouement final, en 1919 !
    Il contestera le traité de Versailles qu'il considère - avec Bainville, avec tant d'autres... - comme une grave erreur : dans ses Mémoires, il écrit : "...Le 11 novembre, j'avais mis entre leurs mains un outil avec lequel ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient... ils n'ont pas su s'en servir... ils ont abîmé ce que je leur avais donné...leur traité, je n'ai pas voulu le signer"...
    On ne refait pas l'Histoire : on peut, au moins, la connaître...

    Voici quelques extraits seulement des très nombreuses pages que Jacques Bainville a consacrées, dans son Journal, à cette autonomie possible, à cette indépendance souhaitable de la rive gauche du Rhin, devenue, dans sa totalité, la frontière entre la France et l'Allemagne : grande occasion perdue...



    1. Journal, Tome II, page 101, Note du 10 juin 1921 :


    "...La France dispose de la plus grande force militaire du monde : tout le monde la sait, tout le monde le reconnaît. Seulement il a été interdit à la France (et la France se l'est laissé interdire) de se servir de cette force pour règler les affaires d'Allemagne selon ses intérêts et pour sa sécurité future..."



    2. Journal, Tome II, pages 104/105, Note du 17 juin 1921 :


    "...Nous avons la puissance militaire. Il nous suffisait de le vouloir pour avoir la liberté de nos mouvements. Avec l'Allemagne vaincue, vaste est la gamme des combinaisons possibles... L'occasion est bonne pour la France de s'affranchir et de prendre un autre rôle que celui de puissance contrôlée et dirigée. L'occasion sera-t-elle vue ? Sera-t-elle saisie ? On ne pardonnerait pas à ceux qui la laisseraient passer."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Au cinéma : Le monde d'hier, par Guilhem de Tarlé

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    À l’affiche : Le monde d’hier, un film français de Diastème, avec Léa Drucker (Élisabeth de Rancy, Présidente de la République), Denis Podalydès (Franck L’Herbier, secrétaire général de l’Élysée), Benjamin Biolay (Didier Jansen, Premier Ministre), Jacques Weber et Thierry Godard (Luc Gaucher et Willem, candidats, « républicain » et d’ « extrême droite », à l’élection présidentielle).

    guilhem de tarlé.jpgLe monde d’hier… Je n’ai pas lu le livre éponyme de Stefan Zweig, qui raconte l’Europe de 1895 à 1941, avec évidemment l’arrivée d’Hitler au pouvoir, l’antisémitisme et le "suicide de l’Europe", mais c’est bien à cette époque que Diastème veut nous renvoyer en sortant, ces jours-ci, son long-métrage.

    Il s’agit d’un véritable tract cinématographique, un film militant, qui se déroule en France, précisément à trois jours du premier tour d’une élection présidentielle opposant un candidat (autoproclamé) « républicain » à un candidat (qualifié) « d’extrême droite ».

    Sur une plaquette de présentation, le réalisateur dit de « la montée de l’extrême-droite en France » qu’elle est « le plus gros problème de notre société à court terme (…) c’est la mort. ».
    J’ai envie de plagier Molière et la servante des Femmes savantes : « qui veut noyer son chien l’accuse… d’extrême droite » , et je pose la question : qu’est-ce que « l’extrême droite » ?

    J’en ai recherché vainement, dans sa plaquette, une définition … Il cite « Trump, Bolsonaro, la Turquie, la Hongrie, la Pologne et Salvini en Italie »… dont on conviendra que ça ne qualifie en rien une idéologie, une doctrine, un système, une pensée.
    De même, dans son Dictionnaire encyclopédique d’histoire  Mourre qualifie le Front national (FN) d’extrême droite alors que dans son article « Droite » il distingue « plusieurs droites » sans jamais mentionner ladite « extrême droite ». je répète donc la question qu’est-ce que l’« extrême droite » ?

    Diastème parle du fascisme et, dans le film, le Secrétaire général de l’Élysée évoque « une internationale fasciste » !
    « Ben voyons… »
    Cette prétendue synonymie d’ « extrême droite » et « fascisme » m’a toujours étonné, qui ne correspond à aucune réalité historique.
    Ceux-là même qui situent le « social » à gauche et le « national » à droite, situent le fascisme à « l’extrême droite » ; ne devraient-ils pas plutôt le placer à l’extrême centre ?  Ne savent-ils pas que Mussolini était issu du parti socialiste ?

    Quoiqu’il en soit, l’objectif (la « morale ») du film est de nous faire communier dans l’idée qu’un candidat qualifié « d’extrême droite » ne peut pas, ne doit pas être élu : « Il ne reste qu’une seule chose à faire par tous les moyens nécessaires (…) il faut que cette élection n’ait pas lieu ».
    Vous vous féliciterez avec moi de ces propos parfaitement « républicains » et « démocratiques », dans la lignée de ce que disait le « citoyen » Saint-Just : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».
    Oui, on reste bien dans le monde d’hier, celui de la Terreur révolutionnaire.

    Question : y a-t-il des candidats qualifiés d’ « extrême droite » à l’élection présidentielle des 8 et 24 avril 2022 et, si oui, le coût de réalisation, de production et distribution de ce film de propagande apparaît-il sur les comptes de campagne de l’un des autres candidats ?

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    D'accord avec Jean-Frédéric Poisson :

    "Je ne m’interdis pas de rendre encore obligatoire les pass-sanitaire et vaccinal." Avec ses obsessions liberticides, cet homme est dangereux. Urgent de le remplacer par un vrai Président, garant des libertés fondamentales !"

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    1. Il y a à peine un siècle, à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. C'est bizarre mais, à la Rédaction de lfar, il y a quelque chose qui nous paraît... bizarre, avec cette photo, mais on ne saurait trop dire quoi. Quelqu'un peut nous aider ?...

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    2. Encore et toujours Mac Kinsey : dans France soir, McKinsey & les Copains: le pillage organisé de l’État...

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/mckinsey-les-copains-le-pillage-organise-de-letat#.YlE4QfO7x-4.twitter

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    3. (Dans L'Express) Premier volet de l'enquête sur Sciences Po : À Sciences Po, temple de l'ouverture à l'international, un tout petit monde de hauts fonctionnaires, souvent passés dans le privé, continue de régner sur ce qu'il considère comme sa propriété...

    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/science-po-l-enquete-inedite-1-3-malgre-le-scandale-duhamel-un-implacable-entre-soi_2149614.html

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    4. Toujours arrogant et prétentieux, "sûr de lui et dominateur" (comme aurait dit de Gaulle), toujours méprisant et insultant, Macron crée un énième incident diplomatique en insultant le Premier ministre polonais, qui revendique son ascendance juive, qu'il a taxé "d'antisémite d'extrême-droite" ! Il avait insulté les hongrois et les pays de l'Europe de l'est, en général, qui votaient contre l'invasion migratoire, en les traitant de "lépreux" : en somme, ce que Macron sait le mieux faire, c'est insulter les gens...

    https://www.lefigaro.fr/international/varsovie-convoque-l-ambassadeur-de-france-apres-les-propos-de-macron-sur-le-premier-ministre-polonais-20220408

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    5. Ultraviolence des mineurs isolés étrangers : le remède simple mais efficace de Goldnadel (et, de fait, le seul...) :

    "C’est un phénomène dans toute l’Europe. La seule réponse possible, c’est qu’ils ne rentrent plus, parce qu’il n’y a aucune raison qu’ils rentrent"

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    6. Dans Valeurs : Aux Invalides, l’adieu au dernier héros de Diên Biên Phù. Au cours d’une cérémonie grandiose mais solennelle, l’armée a rendu un dernier hommage au colonel Jacques Allaire, Grand officier de la Légion d’honneur et compagnon de route du général Bigeard. Derrière l’intensité du moment se mêlait à la nostalgie d’une époque l’espérance que procurent les destins hors-normes...

    https://www.valeursactuelles.com/histoire/aux-invalides-ladieu-au-dernier-heros-de-dien-bien-phu

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    7. À Toulouse, belle et noble réponse chrétienne de l'archevêque après l'acte d'un insensé, évidemment "psychiatrique" et qui ne sera donc pas poursuivi (on a l'habitude !...) :

    "J’invite tous les catholiques à célébrer la Semaine sainte avec confiance ! Le Christ est venu pour nous libérer du péché et nous sauver." Mgr de Kerimel, archevêque de #Toulouse, suite au colis piégé déposé à la Cathédrale Saint-Étienne.

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    L'occasion pour lafautearousseau de souhaiter à tous une belle, joyeuse et sainte fête de Pâques, puisque le Système ne le fera pas : il ne manque pas de souhaiter un bon ramadan aux musulmans, mais pour nous autres, sur cette terre chrétienne depuis deux mille ans, on peut toujours attendre ! Le Système veut notre mort et la disparition de la religion traditionnelle de nos ancêtres... C'est lui qu'il faudra faire disparaître, si l'on veut sauvre la France...

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    D'accord avec Amaury Navarranne :

    "RAID, GIGN, BRI, hélicoptères, drones, véhicules blindés, engins lanceurs d'eau, 130.000 policiers et gendarmes : quels dirigeants ne se poseraient pas de question quant à devoir déployer de tels moyens pour assurer le calme le jour de la #FêteNationale ? Les nôtres. Déni fou."

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    "Après les émeutes, un président mutique sur un événement central (extrait de l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers

    L’ÉDITORIAL DU FIGARO - Dans nombre de villes de France,,es Français sont forcés de vivre un 14 juillet sous couvre-fête.

    Les lampions ne s’allumeront pas, ce sera une fête sous couvre-feu. Un soir de couvre-fête. Dans nombre de villes de France, pas d’enfants éblouis devant les lumières de la nuit, pas de places en fête et en délire, pas de flonflons, ni bistrots de fortune aux couleurs bleu-blanc-rouge. Les bus doivent rentrer au dépôt et les citoyens des villes éteintes rester chez eux. Une tisane et au lit! Le 14 Juillet dessiné par Sempé est un vieux souvenir. Il laisse place à un mauvais roman d’anticipation. La police quadrille le territoire, les pompiers sont en alerte, les maires sur les dents. On nous dira que c’est circonstanciel, que prudence est mère de sûreté, et tout cela n’est pas faux, mais si l’Amérique se barricadait le 4 juillet, si les rues de l’Espagne se vidaient le 12 octobre, nous y verrions un signe des temps. Le signe inquiétant d’un pays incapable de fêter dignement sa fête, d’une nation contrainte de s’exiler de sa propre histoire.

     

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    1. Au Blanc Mesnil :

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    Fabien Gay, directeur de L'Humanité (journal avec beaucoup plus de subventions - venant de nos impôts - que de lecteurs) et sénateur communiste de Seine-Saint-Denis s'indigne et parle de "double peine" pour les habitants.

    Mais, l'a-t-on entendu condamner les émeutes et les émeutiers, les pillages et les pilleurs, les razzias et les razzieurs, et appeler au calme ?... 

     

    1 BIS. Et, partout en France :

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    À cause de la folle politique d'immigration/invasion imposée par le Système depuis Chirac et ses scélérats décrets de 75/76, les Français ne peuvent maintenant plus vivre normalement dans "leur" France, qu'on leur a changée...

    Qui donc, "on" ?

    LE SYSTÈME !

    • NOTRE COMBAT : LE SYSTÈME CHANGE LE PEUPLE, CHANGEONS DE SYSTÈME ! (1/2)

    • NOTRE COMBAT : LE SYSTÈME CHANGE LE PEUPLE, CHANGEONS DE SYSTÈME ! (2/2)

     

    3. La Ligue des Droits de l'Homme ? Il y a belle lurette qu'on la sait partiale, malhonnête, toujours du côté de la désinformation... De Bruno Attal :

    "La @LDH_Fr n’est pas un « observateur indépendant » : le statut d’observateur lui a été refusé par le Tribubal administratif de Poitiers. Son rapport sur #SainteSoline est partial comme à chaque fois. Ils sont à 100 mètres mais ils ont tout vu."

    (extrait vidéo 1'11) :

    https://twitter.com/Bruno_Attal_/status/1679381331006959617?s=20

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    4. De Île de France rassemblée :

    Les Insoumis se sont soustraits à l'hommage rendu aux élus agressés par les émeutiers... Sauf qu'ils ont été filmés. Ils ont essayé de faire disparaître la vidéo ci-dessous. Nous la republions. "Si vous avez honte, c'est votre problème, ça n'est pas le nôtre !"  

    (extrait vidéo 0'46)

    https://twitter.com/IDF_Rassemblee/status/1679098621973635073?s=20

    Question impertinente : qui vote pour des députés LFI ? Mélenchon rafle 80% du "vote musulman" : ceci explique cela...

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    5. Que l'on tourne et retourne le fait dans tous les sens, si la police avait mis le conducteur/assassin hors d'état de nuire, l'enfant innocent serait encore vivant...

    Question subsidiaire : quand libère-t-on Florian, le policier qui a évité "ça" en mettant hors d'état de tuer celui qui a refusé d'obtempérer ?

    LIBERTÉ POUR FLORIAN !

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    Et courageux, en plus : "ça" tue un enfant

    et "ça" prend la fuite !

     

    6. Deux sondages CSA pour CNews :

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    7. En Wallonie... D'accord avec CHEZ NOUS sur le "mauvais signal" envoyé à Molenbeek :

    "Une échevine voilée vient d’être nommée à la ville de #Molenbeek. Le port du #voile pour un mandataire public de ce type n’est pas acceptable ! Chez Nous , c’est clair, net et précis : non au voile #islamique car il s’agit d’une marque de soumission insupportable de la femme."

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    À DEMAIN !

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (2)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : enfance à Combourg, et souvenirs...

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    1. Souvenir du pays de France, Romance

    Combien j'ai douce souvenance
    Du joli lieu de ma naissance !
    Ma soeur, qu'ils étaient beaux les jours
    De France !
    O mon pays, sois mes amours
    Toujours !

    Te souvient-il que notre mère,
    Au foyer de notre chaumière,
    Nous pressait sur son coeur joyeux,
    Ma chère ?
    Et nous baisions ses blancs cheveux
    Tous deux.

    Ma soeur, te souvient-il encore
    Du château que baignait la Dore ;
    Et de cette tant vieille tour
    Du Maure,
    Où l'airain sonnait le retour
    Du jour ?

    Te souvient-il du lac tranquille
    Qu'effleurait l'hirondelle agile,
    Du vent qui courbait le roseau
    Mobile,
    Et du soleil couchant sur l'eau,
    Si beau ?

    Oh ! qui me rendra mon Hélène,
    Et ma montagne et le grand chêne ?
    Leur souvenir fait tous les jours
    Ma peine :
    Mon pays sera mes amours
    Toujours !

     

    2. Combourg (1/2) : Description du château...

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    "...En sortant de l'obscurité du bois, nous franchîmes une avant-cour plantée de noyers, attenante au jardin et à la maison du régisseur; de là nous débouchâmes par une porte bâtie dans une cour de gazon, appelée la Cour verte. À droite étaient de longues écuries et un bouquet de marronniers. Au fond de la cour, dont le terrain s'élevait insensiblement, le château se montrait entre deux groupes d'arbres. Sa triste et sévère façade présentait une courtine portant une galerie à mâchicoulis, denticulée et couverte. Cette courtine liait ensemble deux tours inégales en âge, en matériaux, en hauteur et en grosseur, lesquelles tours se terminaient par des créneaux surmontés d'un toit pointu, comme un bonnet posé sur une couronne gothique.

    Quelques fenêtres grillées apparaissaient çà et là sur la nudité des murs. Un large perron, raide et droit, de vingt-deux marches, sans rampes, sans garde-fou, remplaçait sur les fossés comblés l'ancien pont-levis; il atteignait la porte du château, percée au milieu de la courtine. Au-dessus de cette porte on voyait les armes des seigneurs de Combourg, et les taillades à travers lesquelles sortaient jadis les bras et les chaînes du pont-levis...." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 43/44.)

     

    3. Combourg (2/2): Mes joies de l'automne.

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    "Plus la saison était triste, plus elle était en rapport avec moi: le temps des frimas, en rendant les communications moins faciles, isole les habitants des campagnes: on se sent mieux à l'abri des hommes.

    Un caractère moral s'attache aux scènes de l'automne: ces feuilles qui tombent comme nos ans, ces fleurs qui se fanent comme nos heures, ces nuages qui fuient comme nos illusions, cette lumière qui s'affaiblit comme notre intelligence, ce soleil qui se refroidit comme nos amours, ces fleuves qui se glacent comme notre vie, ont des rapports secrets avec nos destinées.

    Je voyais avec un plaisir indicible le retour de la saison des tempêtes, le passage des cygnes et des ramiers, le rassemblement des corneilles dans la prairie de l'étang, et leur perchée à l'ombre de la nuit sur les plus hauts chênes du grand Mail. Lorsque le soir élevait une vapeur bleuâtre au carrefour des forêts, que les complaintes ou les lais du vent gémissaient dans les mousses flétries, j'entrais en pleine possession des sympathies de ma nature. Rencontrais-je quelque laboureur au bout d'un guéret ? je m'arrêtais pour regarder cet homme germé à l'ombre des épis parmi lesquels il devait être moissonné, et qui retournant la terre de sa tombe avec le soc de sa charrue, mêlait ses sueurs brûlantes aux pluies glacées de l'automne: le sillon qu'il creusait était le monument destiné à lui survivre.....

    ...Le soir, je m'embarquais sur l'étang, conduisant seul mon bateau au milieu des joncs et des larges feuilles flottantes du nénuphar. Là, se réunissaient les hirondelles prêtes à quitter nos climats. Je ne perdais pas un seul de leur gazouillis: Tavernier enfant était moins attentif aux récits d'un voyageur. Elles se jouaient sur l'eau au tomber du soleil, poursuivaient les insectes, s'élançaient ensemble dans les airs, comme pour éprouver leurs ailes, se rabattaient à la surface du lac, puis se venaient suspendre aux roseaux que leur poids courbait à peine, et qu'elles remplissaient de leur ramage confus." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 96/97.)

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (9)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Quand Marie-Antoinette sourit à Chateaubriand...

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    (Illustration : le "Marie-Antoinette à la rose" de Madame Vigée-Lebrun)



    Des Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, page 167, (le Roi vient de renvoyer Necker...) :

    "...Je menai mon Pindare à l'heure de la messe dans la galerie de Versailles. L'Oeil-de-boeuf était rayonnant : le renvoi de M. Necker avait exalté les esprits; on se croyait sûr de la victoire : peut-être Sanson et Simon, mêlés dans la foule, étaient spectateurs des joies de la famille royale.
    La Reine passa avec ses deux enfants; leur chevelure blonde semblait attendre des couronnes : madame la duchesse d'Angoulême, âgée de onze ans, attirait les yeux par un orgueil virginal : belle de la noblesse du rang et de l'innocence de la jeune fille, elle semblait dire, comme la fleur d'oranger de Corneille, dans le Guirlande de Julie :
    "J'ai la pompe de ma naissance."
    Le petit dauphin marchait sous la protection de sa soeur, et M. du Touchet suivait son élève; il m'aperçut et me montra obligeamment à la Reine. Elle me fit, en me jetant un regard avec un sourire, ce salut gracieux qu'elle m'avait déjà fait le jour de ma présentation. Je n'oublierai jamais ce regard qui devait s'éteindre sitôt. Marie-Antoinette, en souriant, dessina si bien la forme de sa bouche, que le souvenir de ce sourire (chose effroyable !) me fit reconnaître la mâchoire de la fille des rois, quand on découvrit la tête de l'infortunée dans les exhumations de 1815...."

    En note, à la page 1143 du Tome I :

    "M. de CH m'a raconté plus d'une fois, dit Marcellus, p. 38, et toujours en frémissant, cette effroyable reconnaissance; mais j'avais peine à croire à un tel prodige de conservation ou de mémoire. Un jour, en rappelant cet horrible et lugubre souvenir, il ajouta : "Je n'y pense point que je ne redise en moi-même les belles paroles de Burke : Jamais, sans doute, ne brilla sur ce globe, qu'elle semblait à peine toucher, une vision plus charmante".
    CH y revient lorsqu'il parle des exhumations, et dans son Discours sur le deuil général du 21 janvier, prononcé à la Chambre des Pairs, le 9 janvier 1816 on retrouve la même émotion :
    "On pouvait encore reconnaître (ô Providence !) les traits où respiraient avec la grâce d'une femme toute la majesté d'une reine !"

    Tome I (pages 905/906) des Mémoires d'Outre-Tombe (Pléiade) :

    "...Le 18 janvier (ndlr : 1815) furent exhumées les restes de Marie-Antoinette et de Louis XVI. J'assistai à cette exhumation dans le cimetière où Fontaine et Percier ont élevé depuis, à la pieuse voix de madame la Dauphine, et à l'imitation d'une église sépulcrale de Rimini, le monument peut-être le plus remarquable de Paris. Ce cloître, formé d'un enchaînement de tombeaux, saisit l'imagination et la remplit de tristesse. Dans le Livre IV de ces Mémoires j'ai parlé des exhumations de 1815 : au milieu des ossements je reconnus la tête de la reine par le sourire que cette tête m'avait adressé à Versailles..."

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Et là, Méluche, tu vas dire que c'est la Police qui tue ?

    Ce ne serait pas, plutôt, des membres de cette nouvelle "communauté importée" de nouveaux "français de plastique" ? Dont 69% ont voté pour toi au premier tour de la Présidentielle ?

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    https://www.lyonmag.com/article/123804/lyon-deux-morts-et-deux-blesses-lors-d-une-nouvelle-fusillade-a-la-duchere

     

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    1. La fine remarque ironique de Gabrielle Cluzel à Isabelle Rome, magistrate et ministre, toute contente d'avoir parlé avec PapNdiaye (vous savez, celui qui participe - et organise - des réunions "interdites aux Blancs. Elle a touité :

    "Échange constructif avec @PapNdiaye ce matin pour évoquer notre feuille de route commune. Les inégalités femmes-hommes ainsi que les stéréotypes racistes, antisémites et LGBTphobes s'enracinent dès le plus jeune âge. Nous sommes tous les deux déterminés à les combattre."

     
    Ce à quoi Gabrielle Cluzel a répondu, laconiquement :
    "Et accessoirement lire, écrire, compter ?"

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    2. L'excellente "Une" de Valeurs... :

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    Profitons-en pour rappeler ce que nous disions ici-même, hier :

    "...Puis Onfray n'oublie pas que, derrière Mélenchon, il y a toujours Robespierre ! Bravo, Onfray !..."

    (extrait vidéo 0'47)

    https://twitter.com/EricNaulleau/status/1536707171949346817?s=20&t=FpxcYGhTMmLE60qRFRwzlQ

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    3.  Macron s'est donc mis en route pour Kiev : mais, s'il se mettait plutôt en route vers... la France ? La vraie, celle de la vraie vie, des vrais gens, pour qui tout va de mal en pois... ?  Pour constater les égorgements, la criminalité, les violences, l'islamisation; la pauvreté et la précarité qui avancent inexorablement; cette France profonde qui meurt de la fermeture de tous les Services : Poste, Impôts, École... 

     

     

    4. Provocations vestimentaires islamiques : Mathieu Bock-Côté a été reçu par Dimitri Pavlenko, sur Europe 1, pour sa Carte blanche : "Ce n'est pas la religion qui revient, c'est l'islamisme qui arrive..."

     

    5. Trouvé sur tweeter : mieux vaut tard que jamais !...

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    6.                                            SACCAGE PARIS

     

    Des touiteurs indignés se demandent : "Qui a installé "ça" sur la Place de la Concorde. On ne peut, évidemment, que partager leur indignation et colère. On peut aussi, comme nous, aller un peu plus loin, et voir dans cette horreur et monstruosité comme une double allégorie :

    • celle de l'assassinat du roi, "l'acte le plus terriblement religieux de notre Histoire", selon le mot si juste de Prosper de Barante...

    • ...le monstre ici figuré étant l'allégorie parfaite du mot de Saint Just : "Ce qui caractérise une république c'est la destruction de tout ce qui lui est opposé"...

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    7. Et, pour terminer cette série d'aujourd'hui sur quelque chose de largement plus beau que ce qui précède, voici un court communiqué du Château de Versailles, montrant que le château est toujours vivant, utile et en pointe, en tout domaine : aujourd'hui, la défense et préservation de la Création, tout le monde connaissant parfaitement le rôle absolument essentiel et vital des abeilles...

     
    Château de Versailles
     
    "Après le succès de l'implantation de 9 ruches au potager de la Reine en 2019. L’expérience est renouvelée au printemps 2022 avec l'installation de 3 nouvelles ruches dans les bosquets du Grand Trianon. Aujourd'hui 8 ruches rejoignent le Domaine National de Marly."

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    À DEMAIN !

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  • À la découverte du fonds lafautearousseau (39) : Quand Oradour-sur-Glane était en Vendée...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : Quand Oradour-sur-Glane était en Vendée...

    (tiré de notre Feuilleton : Vendée, Guerre de Géants...)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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    Les Lucs sur Boulogne, 28 février 1794 / Oradour sur Glane, 10 juin 1944...

    Ou : Quand l’Histoire se répète…

    Ou: Les nazis n’ont rien inventé…



    Protagonistes :

    28 février 1794 : La neuvième Colonne infernale du général Cordellier et le peuple sans défense des Lucs sur Boulogne;

    10 juin 1944 : la 2ème Division SS Das Reich et le peuple sans défense d’Oradour sur Glane.

    I : - (aux Lucs) Les Républicains, une fois entrés dans le village, rassemblent la population devant l'église. Les villageois n'étaient guère en mesure de se défendre, la population présente comptant principalement des vieillards, des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans.
    - (à Oradour) En début d'après-midi, les Waffen S.S. encerclent Oradour et rabattent vers le centre-bourg les personnes qui travaillent dans les champs. La population est rassemblée sur la place principale (le Champ de Foire) pour le prétexte d'un contrôle d'identité. Les hommes sont séparés des femmes et des enfants qui seront menés dans l'église.

    II : - (aux Lucs) La quasi-absence d'hommes adultes convainquit les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. Matincourt avait choisi de ne pas faire de quartier ; de plus, il souhaitait que l'opération se fasse en économisant le plus de cartouches possibles. Les soldats firent donc entrer la population dans l'église jusqu'à ce que, tout à coup, la cohue s'arrête, l'église s'avérant trop petite pour pouvoir contenir toute la population du village.
    - (à Oradour) Les hommes sont répartis en six groupes et menés dans les plus grandes remises ou granges d'Oradour où les allemands ont installé des mitrailleuses.

    III : - (aux Lucs) Les Républicains mirent leur baïonnette au canon, chargèrent et massacrèrent toutes les personnes restées à l'extérieur. Les portes de la chapelle furent ensuite fermées, emprisonnant les civils à l'intérieur.
    - (à Oradour) À 16 heures, et en quelques secondes les hommes sont abattus sans comprendre pourquoi. Certaines victimes recevront le coup de grâce.

    IV : - (aux Lucs) L'église fut ensuite incendiée et des tirs de canons provoquèrent son éboulement.

    - (à Oradour) Les allemands recouvrent les corps de matériaux combustibles et mettent le feu dans ces lieux de supplices ainsi qu'aux maisons. Seulement cinq hommes pourront sortir de la grange Laudy sans être abattus par les bourreaux. À 17 heures, c'est au tour des femmes et des enfants (400 personnes) réunis dans la petite église. Les allemands déposent une caisse au milieu de la foule, au milieu de l'édifice. Il en dépasse un cordon qu'ils allument. Cette caisse destinée à asphyxier, explose et met en éclat les vitraux. L'asphyxie ne s'opère alors pas comme les allemands le prévoyaient. C'est alors qu'ils tirent sur les femmes et les enfants.

    On le voit, les similitudes entre ces deux monstruosités sont nombreuses, et troublantes...

    Il existe toutefois deux différences entre ces deux crimes contre l’humanité. Deux, seulement, mais de taille :

    I : Oradour fut une sauvagerie unique, alors que la sauvagerie des Lucs n'est guère exceptionnelle durant l'épisode des Colonnes infernales : de janvier à mai 1794, d'autres villages connurent un sort semblable…

    II : Le nazisme dans son ensemble fut jugé, et condamné, à Nuremberg. Les Vendéens attendent toujours, plus de deux siècles après, non la vengeance, non des réparations ou des indemnisations, mais la simple Justice.

    Et la fin du mémoricide...

     

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    "Une nation ne se régénère que sur un tas de cadavres" expliquait doctement Saint Just.


    À qui Carrier faisait écho :

    "Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé".

  • À la découverte du fonds lafautearousseau (60) : Comme presque toute la France, Lyon en révolte contre la Convention...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

     

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui :  Comme presque toute la France, Lyon en révolte contre la Convention...

    (tiré de notre Éphéméride du 8 Août)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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    1793 : Début du siège de deux mois de la ville de Lyon, insurgée contre la Convention       

     

    1. De Michel Mourre, Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, page 2759 :

    "...En mai 1793, les Lyonnais se révoltèrent contre la Convention, et la commune insurrectionnelle, d'abord dirigée par des Girondins (Biroteau, Chasset), passa, dès la fin de juillet, aux mains des royalistes. Du 8 août au 9 octobre 1793, assiégée par une armée aux ordres de Dubois-Crancé, la ville se défendit avec héroïsme. Quand elle tomba enfin, la Convention décréta que Lyon serait détruite et qu'on ne laisserait debout que les maisons  des pauvres; la ville reçut le nom de Commune-Affranchie, qu'elle devait conserver jusqu'au 9 Thermidor. Collot d'Herbois et Fouché firent régner la Terreur (près de 700 personnes guillotinées ou mitraillées sommairement), mais Lyon échappa à la destruction projetée..."    

           

    2. De T. Bouzard, Anthologie du chant militaire français :

    "L’élimination des Girondins de la Convention, le 2 juin 1793, et la dictature instaurée par le Comité de salut public dirigé par les Montagnards entraîna de nombreux soulèvements en province. Lyon s’insurgea sous le commandement de Louis-François Perrin, comte de Précy, ancien officier de marine et ancien commandant de la garde de Louis XVI. Assiégée par les armées révolutionnaires de Dubois-Crancé, la ville est bombardée faute de pouvoir être investie. Réduits à la famine, les Lyonnais se battent à moins d’un contre dix. Lyon est finalement prise le 9 octobre 1793 et condamnée à être rasée par la Convention. Fouché, le futur ministre de la police de l’Empire, applique et exécute les Lyonnais au canon !"

          Louis François Perrin de Précy       

     

    Le 12 octobre 1793, le conventionnel Barère se vante de son succès en ses termes :

    "Lyon perdra son nom, elle sera appelée Ville-Affranchie. Elle sera détruite. Tout ce qui fut habité par le riche sera démoli, il ne restera que la maison du pauvre, les habitations des patriotes égarés ou proscrits, les édifices spécialement employés à l'industrie et les monuments consacrés à l'humanité et à l'instruction publique. Il sera élevé sur les ruines de Lyon une colonne qui attestera à la postérité les crimes et la punition des royalistes de cette ville avec cette inscription : Lyon fit la guerre à la liberté; Lyon n'est plus..."

     

    Environ 2.000 personnes sont fusillées ou guillotinées...

    C'est cet épisode héroïque et tragique qu'évoque le chant de "La Ligue Noire", ou des "Fantassins lyonnais" : les paroles de ce chant guerrier reprennent l’air d'une chanson d'Adam Billault, "Aussitôt que la lumière..."; elles furent écrites par un chasseur du bataillon de la Déserte : 

     

    Écouter  "La Ligue noire" ou "Les fantassins lyonnais" :

    (Paroles (complètes) : la ligue noire.pdf 

     

     

    (Gauthier et Albitte sont les conventionnels représentants le Comité de Salut Public;Montessuy est un fort situé au nord de Lyon.
    Caron fait référence à Charon, le fils des Ténèbres et de la Nuit qui, dans la mythologie grecque assurait le transport des défunt vers le royaume des morts, grâce à sa barque. Précy est le chef royaliste de l'insurrection : avec beaucoup d'autres, il a héroïquement défendu Louis XVI lors de la journée d'émeute du 10 Août, aux Tuileries...)
     

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