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À la découverte du fonds lafautearousseau (39) : Quand Oradour-sur-Glane était en Vendée...

lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

Aujourd'hui : Quand Oradour-sur-Glane était en Vendée...

(tiré de notre Feuilleton : Vendée, Guerre de Géants...)

(retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

 

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Les Lucs sur Boulogne, 28 février 1794 / Oradour sur Glane, 10 juin 1944...

Ou : Quand l’Histoire se répète…

Ou: Les nazis n’ont rien inventé…



Protagonistes :

28 février 1794 : La neuvième Colonne infernale du général Cordellier et le peuple sans défense des Lucs sur Boulogne;

10 juin 1944 : la 2ème Division SS Das Reich et le peuple sans défense d’Oradour sur Glane.

I : - (aux Lucs) Les Républicains, une fois entrés dans le village, rassemblent la population devant l'église. Les villageois n'étaient guère en mesure de se défendre, la population présente comptant principalement des vieillards, des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans.
- (à Oradour) En début d'après-midi, les Waffen S.S. encerclent Oradour et rabattent vers le centre-bourg les personnes qui travaillent dans les champs. La population est rassemblée sur la place principale (le Champ de Foire) pour le prétexte d'un contrôle d'identité. Les hommes sont séparés des femmes et des enfants qui seront menés dans l'église.

II : - (aux Lucs) La quasi-absence d'hommes adultes convainquit les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. Matincourt avait choisi de ne pas faire de quartier ; de plus, il souhaitait que l'opération se fasse en économisant le plus de cartouches possibles. Les soldats firent donc entrer la population dans l'église jusqu'à ce que, tout à coup, la cohue s'arrête, l'église s'avérant trop petite pour pouvoir contenir toute la population du village.
- (à Oradour) Les hommes sont répartis en six groupes et menés dans les plus grandes remises ou granges d'Oradour où les allemands ont installé des mitrailleuses.

III : - (aux Lucs) Les Républicains mirent leur baïonnette au canon, chargèrent et massacrèrent toutes les personnes restées à l'extérieur. Les portes de la chapelle furent ensuite fermées, emprisonnant les civils à l'intérieur.
- (à Oradour) À 16 heures, et en quelques secondes les hommes sont abattus sans comprendre pourquoi. Certaines victimes recevront le coup de grâce.

IV : - (aux Lucs) L'église fut ensuite incendiée et des tirs de canons provoquèrent son éboulement.

- (à Oradour) Les allemands recouvrent les corps de matériaux combustibles et mettent le feu dans ces lieux de supplices ainsi qu'aux maisons. Seulement cinq hommes pourront sortir de la grange Laudy sans être abattus par les bourreaux. À 17 heures, c'est au tour des femmes et des enfants (400 personnes) réunis dans la petite église. Les allemands déposent une caisse au milieu de la foule, au milieu de l'édifice. Il en dépasse un cordon qu'ils allument. Cette caisse destinée à asphyxier, explose et met en éclat les vitraux. L'asphyxie ne s'opère alors pas comme les allemands le prévoyaient. C'est alors qu'ils tirent sur les femmes et les enfants.

On le voit, les similitudes entre ces deux monstruosités sont nombreuses, et troublantes...

Il existe toutefois deux différences entre ces deux crimes contre l’humanité. Deux, seulement, mais de taille :

I : Oradour fut une sauvagerie unique, alors que la sauvagerie des Lucs n'est guère exceptionnelle durant l'épisode des Colonnes infernales : de janvier à mai 1794, d'autres villages connurent un sort semblable…

II : Le nazisme dans son ensemble fut jugé, et condamné, à Nuremberg. Les Vendéens attendent toujours, plus de deux siècles après, non la vengeance, non des réparations ou des indemnisations, mais la simple Justice.

Et la fin du mémoricide...

 

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"Une nation ne se régénère que sur un tas de cadavres" expliquait doctement Saint Just.


À qui Carrier faisait écho :

"Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé".

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