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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • DJIHADISTES ”FRANCAIS” CONDAMNES EN IRAK : FRANCAIS ? ATTENDEZ DEUX MINUTES !

    S'ils l'étaient "de plastique", c'est-à-dire parce que le Système idéologique leur a follement octroyé une nationalité dont ils n'étaient pas dignes (et, bien souvent, pas demandeurs...), ils n'étaient pas français au sens qu'a cette expression, chez nous, depuis que "les Rois ont fait la France" !

    Et s'ils étaient effectivement français, de père et de mère français, alors ils ont trahi leur pays, ils ont pris les armes contre lui, ce sont des renégats : ils doivent être cohérents, et mettre leur peau au bout de leurs idées.

    L'Islam n'est en rien consubstantiel à la France, comme l'est le Christianisme : être djihadiste et Français, c'est incompatible.

    Ils ont fait leur choix, librement : respectons-le, maintenant qu'ils ont joué, et perdu...

    La France n'est plus concernée par ces/ses enfants qui l'ont trahie, abandonnée, combattue...

  • Mai 68 : La contre-culture : ses origines, sa fonction [2]

    Les sources véritables de la contre-culture 

    Comme parrains de la contre-culture des sixties, également appelée world pop culture, on retrouve Israël Regardie et surtout son maître Aleister Crowley, qui étaient des adeptes de l’occultisme et de la magie sexuelle. Ils ont fasciné les stars de la musique anglo-saxonne de cette époque. La pop music, qui connut rapidement un succès planétaire, était en réalité d’inspiration gnostique et kabbaliste ; elle véhiculait les principes idéologiques de la société secrète de Crowley, lʼOrdo Templi Orientis, synthétisés dans la formule alors très en vogue « sexe, drogue et rockʼn roll ». Pour les rock-stars comme John Lennon, Crowley était une idole, une icône. Sur la pochette de l’album des Beatles Sergent Pepperʼs lovely hearts club band figure une photo de Crowley, l’homme qui aimait se faire appeler « La Bête 666 ». D’autres chanteurs célèbres lui vouent un véritable culte : Jimmy Page, Jimmy Hendrix, Led Zeppelin, Ozzy Osbourne et Marylin Manson. Outre l’apologie de la pratique d’une sexualité libre et sans entraves ni tabous (inceste, pédophilie, zoophilie), lʼO.T.O. militait pour la massification de la consommation des drogues. Timothy Leary, le successeur de Crowley à la tête de l’institution ésotérique, affectionnait tout particulièrement le L.S.D. ; il vantait la prise de cette substance psychédélique qui venait d’être découverte par Hoffmann. Le festival de Woodstock, qui eut lieu un an après Mai 68, pendant l’été 1969, fut dans un sens, pourrait-on dire, la grande festivité suscitée par lʼO.T.O., dont le succès planétaire fut si retentissant qu’il marqua une génération entière, qui, répartie aux quatre coins du monde, se réappropria la maxime hippie « peace and love » et l’esprit du flower power. Et les entreprises qui s’étaient spécialisées dans le confection de pantalons « patte dʼélph » virent leurs bénéfices s’envoler spectaculairement à la suite du concert géant de Woodstock, qui inaugure l’ère de lʼhomo festivus.

    Cette contre-culture des sixties, essentiellement musicale et festive, se propagea en France, on l’a dit, via Daniel Filipacchi, l’astucieux inventeur de l’émission radiophonique et du magazine Salut Les Copains, qui imprégna l’esprit des baby-boomers qui à leur tour aspirèrent à la libération sexuelle chère à Aleister Crowley, qui signifiait la désinhibition de tous leurs désirs, de toutes ces pulsions qu’ils n’avaient désormais plus à refouler mais à vivre pleinement. 

    La contre-culture représente le chaînon manquant entre deux idéologies diamétralement opposées, le gauchisme, d’inspiration marxiste-léniniste, et le néolibéralisme, idéologie de légitimation du système capitaliste. Elle est l’étape de transition entre une critique radicale du système et une dialectique, un discours, d’accompagnement du système. Étape nécessaire au ralliement des gauchistes : sans elle ils n’auraient pu concevoir cette rupture dans leur engagement politique que comme une trahison ; or ils n’ont pas eu conscience de cela. Passant, via la contre-culture, du gauchisme au néolibéralisme, ils continuaient à se considérer comme des rebelles, des ennemis du système.  (Dossier à suivre)   

    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

  • BOUTANG, DAUDET, THIBON : LE MÊME COMBAT A POURSUIVRE, LE SEUL QUI VAILLE LA PEINE D'ÊTRE MENE...

    BOUTANG, DAUDET, THIBON...

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    Notre "feuille de route" reste inchangée, depuis nos origines : mener une action française "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Système" (Léon Daudet).


    Ce que Gustave Thibon énonçait d'une autre façon : lutter contre "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui, aujourd'hui, succèdent au "chaos explosif des révolutionnaires"...

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    Lu sur la page fb d'Emmanuel Boutang (ce vendredi 5 juillet) :

    "Je connais les visages du métro, et du boulot, quel crime de la société moderne, et de l'Usure ils dénoncent; comme ils se défont, comme il semble presque toujours qu'il n'y ait plus, là, d'ancre à jeter, à vue humaine. La réponse est qu'il faudra, qu'il faut d'urgence casser cette société, qui n'avilit plus, comme le constatait Peguy: qui tue." (Pierre Boutang, Apocalypse du désir, p 350)

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    3.000 milliard d'euros de dette publique ! Une dette de 40 à 45.000 euros par "français qui viennent", appelés aussi les "générations futures" ! Malgré l'enfumage brumeux de Mathieu Plane, à la fin, qui se veut rassurant mais n'est pas du tout convaincant, les chiffres d'Éric Ciotti sont, hélas, bons... Il ne leur manque que la dénonciation d'un Système qui ruine à ce point la France !

    https://www.bfmtv.com/economie/la-verif-la-dette-publique-aura-t-elle-augmente-de-600-milliards-d-euros-sur-le-quinquennat-d-emmanuel-macron_VN-202110020131.html

    (désolés pour les publicités imposées avant ce reportage, mais cela vaut le coup de les supporter...)

    1. Bravo, Charlotte ! (d'Ornellas) :

    "Quand il s’agit de parler de la délinquance, Emmanuel Macron range bien profond dans son sac son petit vocabulaire hystérique. Là, il ne veut pas emmerder les délinquants" 

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    2. Peu réjouissant, mais nous en connaissons bien la cause, donc nous ne sommes pas étonnés : dans Valeurs, on trouve ce chiffre de 57% d'envahisseurs supplémentaires en Europe pour 2021 (source : Frontex !). Des envahisseurs rebaptisés "migrants" par la bien-pensance imposée par le Système, amis qui n'en restent pas moins... des envahisseurs !

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    3. (Sur RTLinfos) Le variant Omicron va faire sortir le Covid-19 de la phase pandémique, estime l'Agence européenne des médicaments... :

    https://www.rtl.be/info/monde/europe/le-variant-omicron-va-faire-sortir-le-covid-19-de-la-phase-pandemique-estime-l-agence-europeenne-des-medicaments-1349622.aspx

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    4. (Chez Bercoff, à Sud Radio) En 49 secondes, Didier Raoult y va fort sur l' "Affaire Novak Djokovic" et la politique vaccinale de l'Australie... :  

    https://twitter.com/SudRadio/status/1480915805122531332?s=20

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    5. L'association immigrationniste SOS Méditerranée n'est que trop connue pour sa malfaisance : complice des mafias de passeurs (et donc "responsable et coupable" du trafic d'êtres humains, à son niveau), financée avec l'argent des contribuables, là voilà qui endoctrine les enfants dans les écoles avec l'agrément du gouvernement et, bien évidemment, du sinistre du Ministère de la des-Éducation nationale !... Et elle s'en vante (sur tweeter) ! :

    SOS MEDITERRANEE Fr
    "#ChiffreDuJour Depuis déc 2015, les actions de #sensibilisation en milieu scolaire ont permis de rencontrer ~50 000 élèves pour leur présenter la situation en #Méditerranée et nos actions, dans le cadre de l’agrément donné à @SOSMedFrance par @education_gouv #TogetherForRescue"

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    Système pourri qui pratique le lavage de cerveaux, le bourrage de crânes dès le plus jeune âge : Tocqueville avait annoncé l'arrivée du "monstre doux", de la tyrannie calme et tranquille, mais bien plus efficace que celle qui emploie la violence des révolutionnaires. Mais c'est toujours le même monstre : seules ses méthodes changent...

     

    6. Huit églises endommagées (vols/vandalisme) depuis le 1er janvier (soit 8 en 12 jours) :

    • 1 janvier : Poitiers;

    • 2 janvier : Genouilly;

    •  5 janvier : Saint-Denis;

    • 6 janvier : Poitiers;

    • 7 janvier : Vitry-sur Seine;

    • 8 janvier : Strasbourg;

    • 10 janvier : Romainville et Bondy...

    Beaucoup sont scandalisés (ils ont raison), et s'étonnent du silence assourdissant des médias et des Autorités, du Pays légal : là, ils ont raison aussi (en dénonçant le "deux poids deux mesures" : s'il s'était agi d'un simple auto-collant sur la porte d'une mosquée, BFM en aurait fait ses programmes pendant 3 jours...); mais ils ont tort à la fois : car, comment penser une seconde que les représentants actuels de l'idéologie révolutionnaire (lire les quelques lignes du Préambule de la Constitution) soient les mieux placé pour défendre une religion que leurs pères fondateurs, terroristes fanatiques et fondamentalement anti-chrétiens,  se sont juré d'exterminer ? La Nouvelle Religion républicaine, au pouvoir avec le Système ne peut en rien s'offusquer vraiment des violences anti-chrétiennes, elle qui a détruit entre le tiers et le quart de notre Patrimoine, civil ET religieux...

    Et, dans le cas particulier de la Basilique de Saint Denis, procédé à l'horrible profanation du lieu, vidant les tombeaux et jetant les restes à la fosse publique...

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    7. Sur ce point précis (parce que, sur d'autres, il y aurait beaucoup à dire, et à redire...) la politique menée par le Québec est un bon exemple, à suivre : Face à l’obligation de trouver rapidement un emploi, les Maghrébins quittent le Québec... (c'est dans Valeurs) :

    https://www.valeursactuelles.com/monde/face-a-lobligation-de-trouver-rapidement-un-emploi-les-maghrebins-quittent-le-quebec/

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Pour Renaud Muselier (et les "gens comme lui" !!!!!), dire "la Police tue" ce n'est pas grave : il appelle à voter NUPES ! Le proverbe a bien raison : "C'est par la tête que pourrit le poisson" (si tant est que ce pauvre Muselier ait une tête, politiquement s'entend, bien sûr...)

    Laissons ce minable Pays légal d'un Système non moins minable se vautrer dans sa non légitimité : Mélenchon se réjouit de son résultat, mais il ne  représente que 25% de moins de la moitié du Peuple, et on sait que - dans ces "vingt-cinq pour cent de moins de la motié" - l'immigration musulmane a voté pour lui à 80%; il est tout content; il dit qu'il a gagné...

    Et, récompense suprême, il a la voix de... Muselier !!!!!

    Pour nous, du côté du Système rien de nouveau (pour paraphradser le titre d'un film célèbre) : c'est

    SYSTEME POURRI

    et :

    le combat continue, "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

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    1. Très intéressant article de Marc Endeweld, dans La Tribune : "Tensions à l'Elysée : la guerre secrète entre Emmanuel Macron et Alexis Kohler"... :

    https://www.latribune.fr/economie/france/tensions-a-l-elysee-la-guerre-secrete-entre-emmanuel-macron-et-alexis-kohler-921581.html

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    2. Zemmour dialogue avec Onfray sur "la folie française", qu'il serait plus juste d'appeler "la folie du Système", car "la France n'a rien à voir avec cette gabégie : c'est le Sysème qui la tue qu'il faut dénoncer... :

    "...43 % des allocataires de la CAF sont nées à l"étranger. Sur 14 millions de personnes qui touchent la retraite, il y a 50 % qui sont des étrangers. vous comprenez pourquoi le francais doit travailler plus..."

    (extrait vidéo 1'15)

    https://twitter.com/lefouineur18/status/1536756381071572999?s=20&t=Hnb2jst85LXiMYgylj1AMQ

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    2 BIS. Et Onfray établit le très juste parallèle entre Mélenchon et Macron, deux face de la même pièce... Excellent !

    (extrait vidéo 0'54)

    https://twitter.com/F_Desouche/status/1536724761878880259?s=20&t=Hnb2jst85LXiMYgylj1AMQ

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    2 TER. Puis Onfray n'oublie pas que, derrière Mélenchon, il y a toujours Robespierre ! Bravo, Onfray !...

    extrait vidéo 0'47)

    https://twitter.com/EricNaulleau/status/1536707171949346817?s=20&t=FpxcYGhTMmLE60qRFRwzlQ

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    5. La France orange mécanique, par la faute du Système et de sa politique d'immigration/invasion imposée depuis cinquante ans. Chronique ordinaire et quotidienne, hélas... Aujourd'hui, dans Valeurs "Je me suis vu mourir" : un policier raconte son agression par cinq jeunes de cité... 

    https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/je-me-suis-vu-mourir-un-policier-raconte-son-agression-par-cinq-jeunes-de-cite

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    6. Où l'on reparle du "Covid 19 et tout ce qui gravite autour"... "On", c'est le Professeur Poindron (chez Pascal Praud), qui dit :

    "...l’hydroxychloriquine marche dans les conditions définies par le professeur Raoult... il faut m’expliquer pourquoi depuis qu’on vaccine on n’a jamais eu autant de contaminations.. il y a des intérêts financiers à défendre !...".

    Commentaire d'Ivan Rioufol :

    "Je résume : le #Covid proviendrait d'une manipulation humaine dans un labo chinois; #Delfraissy admet que les vaccins sont médiocres; le #Sénat planche sur des effets secondaires importants. Et maintenant on nous dit (ci-dessous) que le protocole #Raoult fonctionne. Complotisme?"
     

    (extrait vidéo 1'56)

    https://twitter.com/ivanrioufol/status/1535165160729346049?s=20&t=I9OOGQUWpbH-0C3T-HX_eQ

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui par un peu de Beauté, de Culture en savourant ce communiqué de Bibliothèque BnF :

    Ce trésor appartenait à Catherine de Médicis : c'est le Livre d’heures que la reine a fait enrichir des portraits de sa famille. Ce manuscrit, l'un des plus fascinants de la Renaissance, vient de faire peau neuve. Pour tout savoir sur sa restauration :

    https://manuscripta.hypotheses.org/6114

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    À DEMAIN !

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg...consacrée d'une part aux "ridicules légendes de la Bastille" (selon le mot de Jacques Bainville) mais aussi à l'ambigüité fondamentale de la Fête nationale :

    officiellement, on rappelle le jour de la Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790, et, comme le disait Marc Bloch, "Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l'histoire de France, ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération."

    mais la confusion est savamment entretenue par le Système entre ce beau moment et l'horreur que représente la journée du 14 juillet 1789.

    François Furet le dit très bien : ce 14 juillet 1789, on promène des têtes au bout des piques; dès cet épisode, la Terreur est en gestation, "la culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires"...

    lafautearousseau

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgVous y trouverez le lien donnant accès au monstrueux - mais si instructif ! - discours de Clemenceau, le 29 janvier 1891 :

    "La Révolution est un bloc... J'approuve tout de la Révolution..."

    Clemenceau a raison, lui, l'homme qui nous "donna" Hitler et la défaite de 39, le plus grand désastre de l'histoire de France (après, justement, la funeste révolution de 89...) : la Révolution - comme l'Islam, qui nous menace aujourd'hui - est un bloc : il faut les admettre l'un et l'autre, tout entiers, ou les rejeter, tout entiers; on ne peut pas transiger avec ces deux systèmes totalitaires de fait...

    "...cette admirable Révolution par qui nous sommes n'est pas finie... elle dure encore... nous en sommes encore les acteurs... ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis.
    Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore.
    Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n'avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu'à ce que la victoire soit définitive..."
     
    lafautearousseau
  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1953 : L'Humanité ose glorifier "le grand Staline" et appelle à un "Vel'd'hiv de deuil"...

    Et pourtant !

    Pourtant, tout le monde "savait".

    Et dès les débuts, dès la prise du pouvoir par Lénine, dès les premières années, puis, plus encore, après la prise du pouvoir par Iossif  Vissarionovitch Djougachvili, qui s'est appelé lui-même 'l'homme d'acier" ("Staline", en russe), tout le monde savait ce qui se passait en U.R.S.S. : le plus terrible despotisme de toute l'histoire de l'humanité, assis sur la Terreur comme son modèle, dont il se voulait la quintessence : la Révolution française.

    Mais, aujourd'hui, le moribond Parti communiste français et ce qu'il lui reste d'aveugles volontaires a toujours pignon sur rue, alors que Maurras, qui a toujours servi les intérêts supérieurs du Pays est condamné et ostracisé : ainsi va l'Histoire officielle d'un Système né dans la violence terroriste et le mensonge, et qui se perpétue par le mensonge : le chaos figé des conservateurs du désordre, a succédé au chaos explosif des révolutionnaires (Gustave Thibon)...

    lafautearousseau

  • Jean-Michel Quatrepoint : « Trump et Sanders, la revanche de l'Amérique sur Wall Street »

     

    La réflexion de Jean-Michel Quatrepoint est toujours intéressante, libre de l'idéologie dominante, réaliste à la maurrassienne. Comment expliquer le succès de Donald Trump et la résistance de Bernie Sanders dans la course à l'investiture présidentielle ? C'est la question à laquelle Jean-Michel Quatrepoint répond ici pour Figarovox [18.03]. Pour lui, Trump et Sanders sont les candidats anti-establishment qui portent les rancœurs et les revendications des classes moyennes étatsuniennes. Et ils sont les archétypes de cette réaction antisystème, de ce retour des nationalismes et des cultures qui parcourt le monde en ce moment et s'oppose au modèle d'un univers globalisé, indifférencié qu'annonçait la doxa. Quels que soient les défauts et les qualités des hommes, cette évolution, pour nous positive, n'échappera pas à ceux qui comme nous sont, pour la France, patriotes et, dans notre cas, royalistes.  LFAR

     

    4163199303.jpgComment expliquer le succès fulgurant de Donald Trump dans les primaires républicaines ?

    Donald Trump et Bernie Sanders, de même que Jeremy Corbyn et l'UKIP en Grande-Bretagne, l'AfD et Die Linke en Allemagne, ou encore le Front national et le Front de gauche en France, en incluant Dupont-Aignan, expriment la voix des classes moyennes paupérisées qui estiment que le système économique actuel les met dans une impasse. Au lieu de se concentrer sur les cheveux de Trump, son aspect bateleur et ses provocations verbales, il faudrait plutôt comprendre les raisons profondes de son succès. La montée des «populistes», comme on les qualifie non sans un certain dédain, est la manifestation de l'échec patent de ceux qui gouvernent et du modèle économique dominant depuis un quart de siècle.

    Trump est un mélange de Jean-Marie Le Pen et de Bernard Tapie: Le Pen, car il est dans la transgression ; il dit ce que plus personne n'osait dire. Tapie, car il n'est pas du sérail politique, et que c'est un meneur d'hommes et un entrepreneur… controversé. Comme Tapie, Trump sait parfaitement utiliser ses qualités de showman et son rapport à la télévision. Tapie s'est fait laminer par un système qui ne voulait pas de lui, parce qu'il n'était pas du sérail. Le Pen ne voulait pas du pouvoir, les gens au pouvoir lui ont laissé son fonds de commerce, car ainsi il ne les menaçait pas.

    Au lieu de pousser des cris d'orfraie sur la vulgarité et les saillies de Trump, il conviendrait de s'interroger sur les mécanismes profonds qui l'ont poussé à se présenter à l'investiture républicaine. L'une des motivations de Trump est sa volonté de revanche sur un système qui l'a humilié et exclu. En 2011, Barack Obama, lors du grand dîner des correspondants de la Maison-Blanche, s'était moqué de lui, en sa présence, provoquant l'hilarité de tous les participants. Par la suite, il a été humilié par l'establishment du parti républicain. En 2012, il a soutenu Mitt Romney. Il voulait jouer un rôle politique important dans sa campagne ; finalement, il a été cantonné à un rôle d'apporteur de capitaux. Il se présente aujourd'hui à un moment où l'Amérique profonde est en plein désarroi.

    Côté démocrate, la victoire du «système» incarné par Hillary Clinton apparaît très probable…

    La base démocrate est pour l'heure très divisée. La victoire d'Hillary Clinton est probable, mais pas aussi spectaculaire qu'on ne le dit. Une partie de la base, jeunes en tête, soutient fermement Bernie Sanders, dont les combats sont populaires à commencer par celui contre la cherté des études supérieures et l'endettement étudiant. Pour eux, Hillary Clinton est l'incarnation de l'establishment.

    Trump et Sanders sont les candidats anti-establishment qui portent les rancœurs et les revendications des classes moyennes, plutôt blanches de la middle-working class, encore majoritaire aux Etats-Unis.

    Chez les républicains, en quoi le programme de Trump tranche-t-il avec celui d'un Romney ou d'un Bush ?

    Le parti républicain traditionnel n'avait pas de candidat qui s'imposait ; Marco Rubio s'est effondré et Ted Cruz, dans la mouvance religieuse évangéliste, est beaucoup plus droitier et conservateur que Trump. La base du parti républicain, les dégoûtés des partis politique et les indépendants qui vont voter dans les caucus et les primaires se déplacent pour protester contre le système en place.

    Paul Krugman, un démocrate, prix Nobel d'économie, a jugé dans le New York Times, le 7 septembre 2015, que le programme économique de Trump méritait l'attention. Outre le fait qu'il prévoit le maintien de l'« Obamacare », son programme est loin d'être conforme au conservatisme républicain. Notamment pour la fiscalité. Ainsi il veut s'attaquer au carried interest, une niche fiscale qui taxait les profits sur plus-values financières à seulement 15%. Les fonds d'investissement se sont développés à partir du carried interest, et une partie de l'establishment, à commencer par Mitt Romney, a ainsi accumulé des fortunes en payant le minimum d'impôts et en fermant et démantelant le maximum d'usines. Trump prône des mesures protectionnistes, et s'oppose aux traités de libre-échange (le traité transpacifique, signé mais pas encore appliqué, et le traité transatlantique, en cours de négociations).

    L'argument principal des anti-Trump repose sur l'idée que s'il accède au pouvoir, ce sera la guerre civile aux Etats-Unis. Mais il va mettre de l'eau dans son vin, notamment vis-à-vis des hispaniques. En réalité, il renoue avec l'isolationnisme traditionnellement ancré dans le parti républicain jusqu'au tournant de la Deuxième guerre mondiale. Sa vision du monde n'est pas unipolaire mais multipolaire ; son slogan « Make America great again » est concentré davantage sur la situation socio-économique interne du pays que sur son implication dans les affaires du monde. S'il est élu, il devrait renouer avec une politique extérieure réaliste, pragmatique et non messianique, à la différence de Clinton.

    S'agit-il d'une remise en cause intégrale d'un développement disproportionné du capitalisme et du libre-échange ?

    Depuis un quart de siècle le libre-échange a été érigé en dogme. Avec un ajustement salarial et social qui a d'abord pesé sur les classes populaires puis sur les classes moyennes qui en ressentent une angoisse croissante. Le triple dumping social, fiscal et environnemental a grippé le traditionnel ascenseur social. Elles vivent dans la peur du déclassement, de la précarité, puis de la pauvreté, pour eux-mêmes ou pour leurs enfants. Avec en parallèle, une montée des inégalités ; les classes moyennes ont été appauvries et l'infime classe des très riches s'est enrichie. Et cela commence à se voir.

    Dans la première partie du vingtième siècle, à l'époque du fordisme, puis pendant les Trente glorieuses, il existait une possibilité d'enrichissement des travailleurs. C'était le rêve américain et en France le rêve républicain. Aujourd'hui, cela apparaît impossible: le modèle économique n'est plus attractif. C'est dû à la globalisation et surtout aux délocalisations avec, hier, cette alliance contre nature entre le PCC, Wall Street et Walmart. Entre 2001 et 2013, les importations de produits chinois par Walmart ont coûté aux Etats-Unis 400 000 emplois, la plupart dans l'industrie manufacturière. Au total, 3,2 millions d'emplois ont disparu ces années-là, dans l'industrie manufacturière. Des délocalisations massives qui se sont conjuguées avec l'irruption du numérique, cette troisième révolution industrielle qui accroît les inégalités, le stress et les transformations massives d'emplois protégés jusqu'alors (parmi lesquels les plus célèbres sont les taxis). L'« iconomie»  met en concurrence tous les secteurs d'activité. L'immigration en provenance de pays pauvres aux salaires plus bas fait partie de ce phénomène de dumping social. D'où les réactions de ces classes moyennes qui voient peu à peu tous leurs avantages disparaître.

    Pourquoi Hillary Clinton incarne-t-elle autant l'establishment politique étasunien ?

    Hillary Clinton, et son mari avant elle, font partie d'un système entièrement lié au système financier américain. Sur le plan de la politique étrangère, elle est un faucon néoconservateur. Elle est très hostile à la Russie - il ne serait pas improbable qu'elle engage une lutte armée contre la Russie avec l'OTAN - alors que Trump souhaite trouver un accord avec Poutine. Elle poussera le traité transatlantique dans le sens des avantages aux multinationales américaines, dont elle est une représentante. Quand on additionne les conférences payantes auxquelles Bill et Hillary Clinton ont participé en quinze ans, on arrive à 125 millions de dollars. La Fondation Clinton a noué des relations très lucratives avec le Qatar, Oman, l'Arabie saoudite. Ou encore avec des oligarques russes pour le rachat de mines d'uranium (Uranium One) au Canada, comme l'a montré une enquête très fouillée du New York Times.

    Le système de financement électoral américain favorise-t-il, compte tenu du rejet populaire qu'il suscite, un Trump qui, lui, n'en profite pas ?

    La démocratie américaine est limitée, et sa limite, c'est le système de financement des élections. À plus forte raison quand les financements sont déplafonnés, souvent d'ailleurs pour payer de gigantesques campagnes de démolition de l'adversaire, plutôt que pour promouvoir ses propres idées. Obama avait réussi à contourner ce système en 2008, en s'appuyant sur de petits donateurs privés, comme Sanders aujourd'hui. Trump a réussi à court-circuiter la machine à financements, car il est auto-suffisant. Il ne dépend de personne, et c'est pour ça que beaucoup d'Américains le soutiennent. C'est la seule manière d'élire quelqu'un qui ne soit pas corrompu et qui ne dépende de personne, d'aucun gros donateur, d'aucun lobby. Comment Hillary Clinton peut-elle être indépendante de Goldman Sachs quand cette banque est l'un des principaux contributeurs du financement de sa campagne ?

    Quelles sont les similitudes avec la situation française ?

    L'UMPS français est l'équivalent du gros axe républicain-démocrate américain. Aux Etats-Unis, les républicains penchent davantage vers le «big business» (grosses entreprises traditionnelles) et les démocrates vers Wall Street (sociétés financières). Pour les électeurs de Trump et Sanders, ces partis se soucient des milieux d'affaires, mais ne s'occupent pas des classes moyennes paupérisées.

    En France, le FN a beaucoup plus percé que le Front de gauche car il s'est approprié une part des revendications sociales autrefois portées par la gauche de la gauche, et a attiré à lui les «petits blancs», la white middle working class qui n'est pas, n'est plus, dans ces grandes métropoles qui se distinguent particulièrement du reste du territoire: le désert français, ou l'Amérique profonde. Les habitants des périphéries sont peut-être mal considérés par l'élite métropolitaine, mais s'expriment par leur vote. Après avoir essayé droite et gauche, et devant l'aggravation de leur situation, ils veulent tenter autre chose. C'est Trump outre-Atlantique, c'est le FN en France.

    Quelles sont les principales différences entre la situation aux Etats-Unis et celle en France ?

    Trump a pris tout monde par surprise, alors que cela fait quarante ans que le FN est installé dans le paysage médiatique et politique. Ses dérapages verbaux ne le desservent pas. Au contraire, ils le font monter dans les sondages. Ses soutiens se disent: «enfin quelqu'un qui parle notre langue et qui nous défend!». Mais il n'a pas gagné, car l'Establishment, le « Big Business », fera tout pour l'abattre. Tout comme le système fait tout pour abattre les Le Pen, dès lors que la fille, contrairement à son père, veut vraiment accéder au pouvoir.

    Jean-Michel Quatrepoint est journaliste économiste. Il a travaillé entre autres au Monde, à La Tribune et au Nouvel Economiste . Il a écrit de nombreux ouvrages, dont La crise globale en 2008 qui annonçait la crise financière à venir. Il est membre du Comité Orwell.

    Dans son livre, Le Choc des empires. Etats-Unis, Chine, Allemagne: qui dominera l'économie-monde ? (Le Débat, Gallimard, 2014), il analyse la guerre économique que se livrent les trois grands empires qui règnent en maîtres sur la mondialisation.

    Son dernier livre, Alstom, scandale d'Etat - dernière liquidation de l'industrie française, est paru en septembre 2015 aux éditions Fayard.

    Entretien réalisé par Eléonore de Vulpillières            

  • Une économie administrée par une finance libérée, par François Schwerer.

    Illustrations : Le groupement de pharmaciens Pharmabest a ouvert son flagship store en septembre 2020, la plus grande pharmacie de centre-ville à Paris. 2050 m2, ouverts 6 jours sur 7 de 9h à 20h, avec 40 000 références, 350 marques, sur 4,5 km de linéaires, et 25 caisses. 1 200 clients sont attendus par jour.

    Les crises successives révèlent la manière dont l´économie occidentale s'est entièrement financiarisée au point que tout est orienté vers la furieuse circulation des flux, au détriment de la richesse réelle.

    5.jpgL’année 2020 a été marquée par la crise sanitaire de la Covid-19 dont la gestion par les divers gouvernements mondiaux, notamment dans les pays développés, a mis en exergue la fragilité d’un système caractérisé par une économie administrée (État-providence – mais non pas souverain – oblige) par une finance libérée (imposée par l’idéologie mondialiste néolibérale). Autant, au siècle précédent, le communisme promettait des « lendemains qui chantent », autant ce nouveau paradigme occulte des « lendemains qui déchanteront ».

    Une économie administrée

    Depuis l’importance prise par l’État-providence, l’économie réelle n’est plus libre. Jusqu’à présent, cette absence de liberté se mesurait d’abord par la hausse ininterrompue des impôts, la disparition des entrepreneurs indépendants au profit des salariés voire des fonctionnaires, la multiplicité des normes pesant sur les agents économiques, la part prise dans le système par les assurances de toute nature qui « socialisent » les aléas et les pertes, la multiplication des indemnités, pensions, subventions et autres « salaires de substitution ». Les prix étaient par ailleurs largement manipulés par les taux différentiels de la TVA applicable, les taxes additionnelles et complémentaires, les encadrements de prix, les bonifications (sous ou sans condition de ressources) dans un monde où les notions de juste prix, de solde et de vente à perte ont été vidées de leur substance. Quand un produit « bénéficie » d’un rabais de 70 %, alors qu’il ne s’agit ni d’écouler un vieux rossignol invendu ni de liquider le stock d’un commerce en faillite, c’est que soit le prix d’origine, soit le prix de cession n’est pas honnête. Pour quel résultat ? Le consommateur ayant perdu tout repère financier relatif au prix des choses, soumis au matraquage permanent d’une publicité agressive et poussé par l’illusion d’un crédit facile et le miroir d’un emballage clinquant, n’est plus qu’un individu qui achète ce que les autres acquièrent, qu’il en ait besoin ou non.

    Pourtant, il croit qu’il est libre et que ses choix sont le résultat d’une liberté éclairée. En réalité il est plutôt le jouet d’intérêts qui le dépassent. Il suffit, par exemple, d’examiner la question des automobiles. Pendant de nombreuses années, on a vanté aux Français les mérites des moteurs diesel et, pour les pousser à acquérir des véhicules qui en étaient équipés, le carburant lourd, moins taxé, a été vendu à un prix beaucoup plus avantageux. Puis, quand les producteurs auprès desquels la France s’approvisionnent ont commencé à livrer des pétroles bruts plus légers, on s’est aperçu que cette politique était techniquement et financièrement suicidaire (car la proportion de gaz, pétrole, kérosène, fuel et goudrons issus des raffineries ne dépend pas uniquement de la façon dont celles-ci fonctionnent mais aussi et surtout de la qualité du pétrole traité). Il a donc fallu rectifier le tir. Les Pouvoirs publics ne pouvant pas se tromper mais ne pouvant pas non plus incriminer les multinationales dont ils ont besoin, on a expliqué aux Français – sous prétexte de les éclairer – que leurs voitures « préférées » étaient trop polluantes, malgré les filtres à particules dont elles sont équipées, et on leur a demandé de changer d’habitudes. Les taxes sur le gas-oil ont commencé à grimper plus vite que celles sur l’essence.

    L’instrumentalisation économico-financière de la crise sanitaire

    Avec la crise sanitaire actuelle, on a franchi une nouvelle étape. Il n’y a plus besoin de subtils subterfuges pour administrer l’économie. La santé est devenue la seule valeur fondamentale du consommateur matérialiste ; il suffit désormais de se retrancher derrière ce nouveau paravent. Du coup les notions de « produits essentiels », de « commerces essentiels », de « services essentiels » sont devenues autant d’impératifs que chacun doit respecter. À terme, il ne devrait plus être nécessaire de harceler les citoyens par des communications téléphoniques intempestives leur expliquant ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire. Il suffira de dire : c’est essentiel, ou ce ne l’est pas. C’est essentiel, c’est autorisé ; ce n’est pas essentiel, c’est interdit.

    Comme la paralysie de pans entiers d’activité risquait d’entraîner une réaction de rejet du fait de ses conséquences immédiates, on a cherché un expédient qui, en permettant de gagner du temps, laisserait la possibilité de décorréler plus ou moins bien la cause de ses effets. On a multiplié les aides d’État afin de permettre à chaque Français de conserver nominalement le même « pouvoir d’achat ». Cela était facile puisque, aujourd’hui, la monnaie ne repose plus que sur un droit, octroyé par la Puissance publique, d’acquérir des biens ou des services. D’un côté, on a distribué du pouvoir d’achat alors que, de l’autre, on interdisait de produire les biens ou les services à acquérir. On assumait donc le risque de voir les prix grimper et l’inflation repartir rapidement… ce qui aurait pu, sans avoir l’air d’y toucher, effacer une partie de la dette publique. Hélas, les populations inquiètes pour leur avenir ont mis de côté les sommes qu’elles ne pouvaient pas dépenser dans les mêmes conditions qu’auparavant. Elles ne se sont pas précipitées autant qu’il aurait fallu sur des achats par correspondance de produits importés, ce qui aurait bien profité aux multinationales et, subsidiairement à l’État qui aurait pu taxer au passage les flux financiers tout en respectant sa promesse de ne pas augmenter les impôts. Les populations, plus attachées à leur culture ancestrale qu’on ne veut l’admettre, n’ont pas eu le comportement « citoyen » attendu par les élites.

    La finance libérée

    Pourtant, les économistes, les hommes politiques et les journalistes expliquent à longueur de temps que nous vivons dans un monde libre où la seule richesse qui compte est celle qui est consommée. Le consommateur compulsif est ainsi considéré comme appartenant à la catégorie vertueuse des citoyens responsables, conscients et organisés, alors que les épargnants frileux constituent la caste des égoïstes intouchables.

    L’œil rivé sur le taux de croissance du PIB, les banques centrales sont priées d’apporter au système les liquidités nécessaires à l’entretien du mouvement. Cela les oblige à maintenir les taux d’intérêt à des niveaux tellement bas qu’ils ne peuvent plus rien dire. Ce n’est plus pour une question morale que l’on remet en cause le prêt à intérêt, c’est pour une question d’efficacité financière ; financière et non pas économique ! Une vie économique équilibrée a besoin de taux d’intérêts différentiels et non spéculatifs pour se développer de façon harmonieuse. Plus un investissement est risqué plus le taux d’intérêt du crédit sollicité pour le réaliser devrait être élevé ; plus un investissement permet de produire un bien ou un service utile et rentable et plus il peut permettre de rembourser un taux d’intérêt important. Quand les taux d’intérêt tendent vers zéro, il n’y a plus de différence entre un projet sûr et une aventure risquée, il n’y a plus de différence entre un projet rentable et un rêve irréaliste. Si le taux d’intérêt devient négatif, alors il n’y a plus aucune raison que le projet soit sûr et rentable car ce n’est pas sur le résultat qu’il engendrera que l’on compte pour le rembourser mais sur la reconduction du crédit à son échéance.

    Les riches d’aujourd’hui lègueront des dettes à leurs héritiers.

    Globalement, cependant, pour que le système fonctionne, il suffit mais il faut que la masse financière en circulation augmente au rythme des promesses. Or, pour que les populations suivent le rythme qui leur est insidieusement imposé, il faut que les carottes soient toujours plus grosses et le bâton toujours plus lourd. Le crédit appelle le crédit. Ce système fonctionne tant que le « prêteur en dernier ressort » peut alimenter le mécanisme mis en place, et que les bénéficiaires de la manne ainsi répandue continuent à la constater nourrissante. Mais, dans un tel monde, l’entrepreneur qui prend un risque industriel a cédé la place, comme moteur du système, à un illusionniste capable de « vendre » un rêve à un financier.

    Seule compte la finance. Le fordisme est mort ; le salarié n’a pas besoin d’être bien payé pour acheter les biens produits puisque la dette se substitue au salaire. Quant aux biens qu’on lui vend, on peut les faire fabriquer bien loin, dans un pays où il n’y a ni charges salariales, ni retraite, ni sécurité sociale et où les normes sanitaires et environnementales sont moins strictes. Ce n’est pas grave si l’assisté du « pays riche » achète à bas prix les biens produits dans les pays « émergents » puisqu’il a été subventionné pour le faire et que le crédit est devenu un droit.

    Le système trouve son équilibre dans la circulation des flux financiers, le transfert des richesses de ceux qui produisent vers ceux qui consomment et dans le développement du crédit qui, à l’échelon mondial prend de plus en plus la forme d’une pyramide de Ponzi. Tant que la confiance règne, le système continue à tourner… de plus en plus vite !

    Une illusoire richesse pour une impasse systémique

    Mais, dans un tel système et sans qu’on y prenne garde, les mots ont changé de sens ; les concepts ont changé de nature. Ce qui fait la richesse d’un agent économique, ce n’est plus le stock de biens qu’il détient, c’est l’importance du flux qu’il peut capter. La source de la monnaie n’est plus une quantité de biens durables, mais la capacité à générer du crédit. Pour être puissant dans le monde économique d’antan, il fallait pouvoir mobiliser des biens et les monétiser ; pour être puissant dans le monde financier d’aujourd’hui, il faut pouvoir capter des flux et en distraire une partie pour son usage exclusif. On n’achète plus un bien avec des espèces sonnantes et trébuchantes mais avec un crédit, c’est-à-dire une promesse. Lorsque le système s’emballe, le crédit n’est pas remboursé ; la promesse est reconduite le jour où normalement elle aurait dû être honorée. Dans un processus de fuite en avant, ce que les riches d’aujourd’hui s’apprêtent à léguer à leurs héritiers, ce ne sont plus des richesses accumulées mais des dettes.

    Soit le système monétaire, économique et financier devra être entièrement repensé de façon à permettre à chaque catégorie de population de vivre normalement en consommant ce qu’elle produit sans chercher à piller ses voisins grâce à l’arme d’un crédit apparent, soit une crise généralisée, bien plus terrible que celle dont on parle aujourd’hui, obligera tôt ou tard à remettre toutes les pendules à l’heure. À quel prix ?

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgJean-Baptiste Donnier a donc clôturé, hier soir, notre Enquête sur la République; "clôturer" étant une façon de parler puisque cette Enquête  se poursuit, tous les jours, et dans tous les médias, de la presse écrite et parlée : nous avons été en adéquation avec l'actualité la plus immédiate, depuis ce premier Café d'Octobre dernier, avec Gérard Leclerc, en parlant chaque mois de l'échec patent du Système, avec ses huit millions de pauvres, ses six millions de chômeurs, les violences de tous ordres qui croissent de façon exponentielle, la poursuite de la dé-construction de notre Société, jusque dans ses bases les plus anciennes et les plus fondamentales, l'insatisfaction et le doute partout... Mais, justement, face à cet échec cataclysmique de ce Système qui se prétendait la "modernité", Jean-Baptiste Donnier a bien montré que non seulement nous ne sommes pas condamnés à être "antimodernes" mais que, bien au contraire, avec Maurras, une autre modernité est possible, reprenant en cela l'idée qu'il avait commencé à développer le 1er septembre dernier, à Martigues, lors de l'Hommage à Charles Maurras : vous pourrez visionner la vidéo de ce dernier Café de la Saison dans les tous prochains jours...

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    exces de normes 1.jpg= Actualité encore, quoique bien différente, avec ce sujet sur lequel nous revenons souvent, car il est sinon "le" principal, du moins l'un des tous premiers problèmes qui paralysent la France, entravent son développement et provoquent son déclin : "Une norme nouvelle par jour", et comme corollaire, l'insécurité juridique et fiscale qui décourage les étrangers d'investir chez nous, et qui pousse les jeunes français à s'expatrier de plus en plus... 

    Nous appuierons notre critique sur deux reportages, l'un de France info, l'autre de France inter...

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    = Champsaur - qui prépare par ailleurs un sujet sur l'Egypte, "avec une doc fraîche et peu connue" reviendra d'ailleurs sur ce sujet avec un article au titre énigmatique : Supercalifragilisticexpialidocious. Un peu de patience, vous saurez vite de quoi il s'agit... Rappelons que vous pouvez retrouver les articles "à l'international" de Champsaur (Syrie, Iran, Tunisie, Vae victis, L'eau etc...) dans notre Catégorie "International ( 2 : Monde)..., et la plupart des autres dans notre Catégorie "Social, Economie" : ( Histoire du Pétrole, Gaz de schiste , Démographie et terrorisme intellectuel, etc...).

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    yvan blot faux prphetes.jpg= 

  • Près de 5 millions de chômeurs, mais cela ne fait rien : plus tout va mal, plus ”on” fait tout ce qu'il faut pour que ce

     ("dernière heure", comme on dit dans la grande presse : hier, à Marseille, XVème arrondissement - les "quartiers nords" - les habitants eux-mêmes ont expulsé les Roms de leur "camp" (!) puis y ont mis le feu; cette fois, il n'y a pas de morts. Mais si les pouvoirs publics continuent à laisser pourrir une situation qu'ils ont eux-même déjà pourrie par une immigration insensée et un laxisme non moins insensé, "les gens" feront le ménage eux-mêmes, demain, du nord au sud et de l'est à l'ouest, et, là, il y aura des violences...)

     

    sans-papiers,clandestins

    Les Roms s'étaient installés en début de semaine sur un terrain vague de la cité des Créneaux, au nord de Marseille.

    Il en rentre 230.000 par an, des étrangers, depuis des années; il va en rentrer encore autant cette année, et autant l'année prochaine, et l'année d'après... Avec le triste feuilleton permanent des Roms, dégradant pour eux comme pour nous

    Le Système échoue de plus en plus lamentablement, et sur tous les tableaux. L'appauvrissement, le "décrochage" de la France se confirme, s'amplifie, s'accélère. Pays naguère riche, et l'un des tous premiers, sinon le premier du monde, la France est plongée dans une spirale de la récession dont est responsable la mauvaise politique menée depuis ses origines par notre république idéologique.

    Et pourtant, malgré tous les problèmes que nous avons, à cause du Système, à quoi, à qui pense celui-ci, d'abord et en priorité ? Surtout, surtout, aux clandestins ! Les Français peuvent bien être mis au chômage par charrettes entières, le pays s'appauvrir inexorablement : ce qui importe, c'est que des centaines de milliers, des millions de clandestins entrent en France et deviennent français, fût-ce de "plastique" : le "sans-papiérisme" du parti immigrationniste ne connaît pas de limites...

    Et vogue la galère ! Comme le Titanic, fonçant sur son iceberg ! 

    sans-papiers,clandestins 

     Dans La Provence du jeudi 27 septembre 2012

  • Premier bilan de la pétition de SOS Éducation : 159.746 signataires : un record historique

    En un mois, la pétition lancée par SOS Éducation a recueilli
    plus de 159.000 signatures.

    C’est la première fois qu’autant de personnes se prononcent pour dire, au Ministre de l’Éducation nationale, combien notre école ne souffre pas d’un manque de moyens mais d’une absence de choix courageux.

    Lancée le jour même de la grève des enseignants, le 27 septembre dernier, cette pétition a reçu un accueil très favorable des parents et des enseignants qui en ont marre de voir leur école sombrer. La mobilisation est historique, jamais SOS Éducation n’a réuni autant de partisans demandant au Ministre de prendre de vraies mesures pour redresser le système scolaire en se concentrant sur quatre objectifs concrets :

    §Permettre à tous les enfants d’apprendre à lire, à écrire et à compter grâce à des méthodes rigoureuses et éprouvées ;

    §Supprimer le collège unique ;

    §Restaurer un vrai baccalauréat ;

    §Garantir un enseignement professionnel de qualité.

    «Dans l’état actuel du système scolaire, remettre de l’argent ne servira à rien. Il faut d’abord avoir le courage de faire des choix et de proposer une vraie sortie de crise. La méfiance à l’égard de l’institution n’a jamais été aussi grande» souligne Olivia Millioz, porte-parole de SOS Éducation.

    SOS Éducation a d’ores et déjà écrit au Ministre de l’Éducation nationale, Monsieur Luc Chatel, au Président de la République, Monsieur Nicolas Sarkozy, au Premier ministre, Monsieur François Fillon, au Président de l’Assemblée nationale, Monsieur Bernard Accoyer, au Président du Sénat, Monsieur Jean-Pierre Bel afin de remettre à chacun un exemplaire du livre des signataires rendant compte de cette mobilisation historique des Français pour leur école.

    Nombre de signatures recueillies à la date du 27 octobre 2011 : 152 845

    Pour consulter le texte de la pétition : cliquer ici.

  • Ci-gisent les partis politiques ?...

    GEORGES FRECHE 2.jpg

                L'un des meilleurs commentaires sur les élections -sinon le meilleur...- aura été celui de Georges Frêche. Sitôt les résultats connus, et interrogé en direct, il a déclaré :

                "J'observerai d'abord une minute de silence pour les partis politiques, aussi bien l'UMP que le PS, tels qu'on les a connus au XXème siècle, car ce soir ce sont eux qui sont les grands perdants de l'élection au vu de l'abstention... il faut voir le monde tel qu'il est : les partis politiques tels qu'on les a connus au XXème siècle ont passé; ce sont des étoiles, mais des étoiles mortes, ils continuent à briller mais ils n'attirent plus personne. Si vous ajoutez l'abstention et le vote Front National, vous vous apercevez que les deux tiers des français sont quasiment désespérés et ne croient plus dans les partis politiques... il faut refonder complètement la politique en France..."

    PS 1: Toute politique -politicienne ou autre- mise à part, comment peut-on "croire" encore en ce système ? Malgré l'hystérie de la caste médiatique révolutionnaire, et le travestissement des faits auquel elle se livre sans vergogne, parlant de "triomphe de la gauche" (?) les faits sont là: en plus de l'abstention, qui fausse tout, au nombre total des voix, les droites sont majoritaire dans quatre Régions (Provence, Champagne-Ardennes, Picardie, Franche-Comté), et font jeu égal dans cinq autres (Bretagne, Centre, Rhône-Alpes, Lorraine, Pas-de-Calais). Moyennant quoi la gauche gère 21 Régions métropolitaines !...

           Er l'on irait s'étonner après, qu'un tel système ait "désespéré" les français, et qu'ils "ne croient plus dans les partis politiques" ?...

    PS 2: Avec ce nombre ahurissant d'abstention, y a-t-il un seuil d'illégitimité ? Probablement non. Mais de dé-crédibilisation, oui, certainement. Et on est en plein dedans...

  • Education : Tant d'argent dépensé pour un tel échec !...

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                Le mercredi 12 mai a été présenté le rapport de la Cour des Comptes (200 pages, tout de même...) sur le Système scolaire français. Le diagnostic est sans appel: c'est celui d'un "dysfonctionnement généralisé, de la maternelle à la fin du lycée". 

    COUR DES COMPTES 1.JPG

                Intitulé L'éducation nationale face à l'objectif de la réussite de tous les élèves, le rapport repose sur deux ans d'auditions des meilleurs spécialistes de notre système éducatif et une enquête de terrain dans 60 établissements de six académies (Aix-Marseille, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Orléans-Tours, Montpellier, Paris et Versailles), ainsi qu'en Écosse, Espagne et Suisse, nous dit Le Monde, dans son édition du 12 mai (article de Marc Dupuis).

                Rappelons que le Ministère de la des-Éducation nationale est, malgré tout,  le premier de l'Etat, chose qui apparaît notoirement scandaleuse lorsque le rapport de la Cour des Comptes affirme que la politique de l'éducation nationale "aggrave les inégalités et produit trop souvent de l'échec".

                Un échec à aller chercher, au moins en partie, dit la Cour, dans le fait que "l'école secondaire est encore gérée sur la base de décrets datant de 1950, quand on avait 5 % de bacheliers !".....

                Encore la Cour des Comptes ne s'en tient elle qu'à la gabégie. Elle ne dit rien de l'idéologie, qui pourrit tout dans le Ministère, du sommet à la base, et réciproquement.....