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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Proposition de lecture de ce dimanche : Les Manants du Roi, de Jean de La Varende, réédités

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    Les manants du Roi

    Editions Via Romana,  221 pages, 2013. (16,00 €)

    Les Manants du Roi sont un recueil de nouvelles parues pour la première fois en 1938. u

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    « Je ne sais pas si Les Manants du Roi composent le plus beau livre de La Varende : c'est à coup sûr le plus curieux, et par beaucoup d'aspects le plus original. En apparence, il est formé d'une suite de nouvelles. En réalité, c'est un récit d'une grande unité, une épopée historique dont le seul dessein aurait enthousiasmé Balzac. Et Balzac avait bien commencé de raconter, lui aussi, une aventure analogue. On l'a fort bien nommée : c'est une histoire de la fidélité.

    Presque tous les récits qui forment ce recueil sont parfaitement admirables. Je sais trop, encore une fois, ce que les puristes pourront objecter à la langue de La Varende. Elle est souvent magnifiquement négligée, savoureuse et drue, Alors, elle est excellente. Par malheur, il faut bien le dire avec sincérité, elle se satisfait parfois d'étranges élégances, de fausse poésie, voire de jargon symboliste. Rien n'est plus éloigné de la robustesse profonde de ce talent. Mais tant pis I On se sent parfois gêné, et puis le sens de la grandeur, le don de création, le pittoresque et l'émotion unis, emportent tout. Les Manants du Roi sont un grand livre.

    L'entreprise superbe à laquelle s'est donné La Varende a consisté à faire l'histoire du monarchisme vécu, du monarchisme à la fois sentimental et intellectuel, dans de vieilles familles de noblesse paysanne, depuis la mort du Roi, en 1793, jusqu'au « dernier chouan », qu'il fait disparaitre aux environs de 1950. »

     

    Robert Brasillach, Les Quatre Jeudis, Les 7 couleurs, Paris 1951 758638.jpg

     

     

     

     

     

  • Le film sur Charette, « C'était une fois dans l'Ouest » vient de sortir

     

    En voici une première recension, et le site sur lequel vous trouverez tout ce que vous voulez savoir sur ce film :

    www.cetaitunefoisdanslouest.a3w.fr

     

    « ...Avant tout, je suis vendéen - dit Eric Dick - et l'histoire des guerres de la Vendée militaire fait partie de mon identité, de ma culture : elle est toujours présente pour les habitants de la région et nous al portons en nous. Cette histoire revêt un caractère universel; les Vendéens ont souffert; ils ont été exterminés par cette nouvelle république parce qu'ils croyaient en Dieu, et leur roi et qu'ils ont refusé de mettre de côté leurs convictions. Ils en sont sortis grandis...

    ...La première chose qui m'importait était de donner la parole aux Vendéens. Les rares documentaires qui existent sur le sujet donnent un point de vue assez parisien des évènements, souvent centré sur Robespierre. A l'opposé, j'ai voulu que cette période tragique, de 1793 à 96, soit rapportée par des gens du terroir et du peuple...

    ...Voilà un peuple qui a osé se dresser et se battre contre ce qui représentait à ses yeux une invasion, craignant de voir ses croyances anéanties. Ce soulèvement contre un envahisseur peut se transposer aisément à notre époque, où l'islamisation est ressentie de plus en plus comme une agression culturelle. Je pense qu'à terme les mêmes causes conduiront aux mêmes effets...  »

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    Le drapeau de Charette

     

  • Royauté • « Le Sacre du Roi », un ouvrage de Patrick Demouy

     

    Demouy.jpgParu le 1er Octobre 2016, cet ouvrage de Patrick Demouy raconte le Sacre des Rois et des Reines de France. Ce somptueux livre de référence est destiné au grand public. Plus de mille ans d’histoire célébrant l’union du Roi et de la Nation.

    Patrick Demouy raconte l’origine et l’évolution du Sacre, cette onction unique en Europe. Il décrypte les enjeux symboliques et politiques de cette cérémonie qui a permis d’assoir la légitimité du Roi et de sa dynastie pendant des siècles. Il éclaire la légende de la Sainte Ampoule, les guérisons miraculeuses des écrouelles, et comment Reims s’est imposée comme ville du sacre. Toutes les étapes du Rituel du sacre sont détaillées, du Lever du Roi au magnifique Festin offert par la ville, qui clôturait une cérémonie longue de 7 heures.

    L’ouvrage comprend également le récit, sous forme de notices illustrées, des 76 sacres royaux, de Pépin le Bref en 751 à Charles X en 1825.

    Une somptueuse iconographie composée de 270 images : miniatures médiévales, gravures, tableaux, photos des insignes royaux (couronnes, sceptres …) et des lieux du sacre. 

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    L’auteur, Patrick Demouy, Professeur émérite d’histoire médiévale à l’université de Reims Champagne-Ardenne et à l’Institut catholique de Paris, portent ses travaux sur les cathédrales, les évêques, les rois et la vigne en Champagne.

    Édition « La Nuée Bleue », coédité avec « Place des Victoires ».
    Grand format : 27 x 36 cm – reliure de prestige.
    288 pages. 45 Euros.

  • Quelques-unes des publications de Péroncel-Hugoz ...

    Le Radeau de Mahomet publié en 1983 

     

    livres.jpgLe Radeau de Mahomet, Lieu commun, Paris, 1983.

    Assassinat d'un poète (Jean Sénac), Jeanne Laffitte, Marseille, 1983.

    Une croix sur le Liban, Lieu commun, Paris, 1984 (Prix France-Liban).

    Le Fil rouge portugais : voyages à travers les continents, Bartillat, Paris, 2002.

    Benslimane (Maroc), La Croisée-des-Chemins, Casablanca, 2010.

    Le Maroc par le petit bout de la lorgnette, Atelier Fol'Fer, coll.

    « Xénophon », Anet, 2010. Deuxième édition sous le titre 2000 ans

    d'histoires marocaines chez Casa-Express Éditions, Rabat-Paris, 2014.

    Sous sa direction notamment :

    Lettres marocaines et autres écrits de Louis Hubert Lyautey, Bibliothèque arabo-berbère, Casablanca, 2010.

    Rois de France (1837) d'Honoré de Balzac, Afrique Orient, Casablanca, 2017 *.

    Gabriel Dardaud, Trente ans au bord du Nil. Un journaliste dans l'Égypte des derniers rois, Lieu commun, Paris, 1987.

    Malek Chebel, Histoire de la circoncision des origines à nos jours, Le Nadir/Ballant, Paris, 1992.  •

     

    * A NOTER QUE DESORMAIS ROIS DE FRANCE DE BALZAC EST DIFFUSE PAR LA LIBRAIRIE GALLIMARD DE PARIS ET PEUT NOTAMMENT Y ETRE ACHETE EN LIGNE

  • Les mouvements royalistes • Activités • Nouvelles annonces

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    Cliquez sur cette image pour plus de détails 

    Nouvelles annonces :  

    FEDERATION D'ILE DE FRANCE (Restauration nationale)
     
    PARIS
     
      Mardi 10 mars 2015 à 20h : Conférence mensuelle du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine à l’ASIEM  6, rue Albert de Lapparent, Paris 7ème.  Yvan Blot, ancien député, consultant auprès de La voix de la Russie, parlera de : « Nouvelles formes de guerre et Géopolitique ».Participation aux frais.
     
      Mardi 14 avril 2015 à 20h : Conférence mensuelle du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine à l’ASIEM  6, rue Albert de Lapparent, Paris 7ème.  Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine, parlera de : « Dans la crise politique actuelle, que faire ? ».Participation aux frais.
     
    Suivez ces informations, qui sont régulièrement mises à jour. Pensez à nous transmettre les annonces de vos activités importantes. Cette rubrique est destinée à les faire connaître ! 
     
  • Jean Anouilh, dans L'Alouette : ”En somme, belle-maman, à ce que je crois comprendre, vous êtes pour confier le gouverne

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    CHARLES *

    En somme, belle-maman, à ce que je crois comprendre, vous êtes pour confier le gouvernement aux peuples? A ces bons peuples qui ont toutes les vertus ? Vous savez ce qu'il fait, ce bon peuple, quand les circonstances le lui offrent, le pouvoir? Vous avez lu l'histoire des tyrans ?

    LA REINE YOLANDE

    Je ne connais rien de l'Histoire, Charles. De mon temps, les filles de roi n'apprenaient qu'à filer; comme les autres.

    CHARLES

    Eh bien, moi, je la connais, cette suite d'horreurs et de cancans, et je m'amuse quelques fois à en imaginer le déroulement futur pendant que vous me croyez occupé à jouer au bilboquet... On essaiera ce que vous préconisez. On essaiera tout. Des hommes du peuple deviendront les maîtres des royaumes, pour quelques siècles - la durée du passage d'un météore dans le ciel - et ce sera le temps des massacres et des plus monstrueuses erreurs. Et au jour du jugement, quand on fera les additions, on s’apercevra que le plus débauché, le plus capricieux de ses princes aura coûté moins cher au monde, en fin de compte, que l'un de ces hommes vertueux. Donnez-leur un gaillard à poigne, venu d'eux, qui les gouverne, et qui veuille les rendre heureux, coûte que coûte, mes Français, et vous verrez qu’ils finiront-par le regretter, leur petit Charles, avec son indolence et son bilboquet... Moi, du moins, je n’ai pas d'idées générales sur l'organisation du bonheur. Ils ne se doutent pas encore combien c’est un détail inappréciable. 

    * Charles VII, à Bourges.

    Jean Anouilh, l'Alouette - Créée le 14 octobre 1953, au Théâtre Montparnasse-Gaston Baty, Paris 

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    Michel Bouquet, devant une photographie d'une représentation de L'Alouette (1953), de Jean Anouilh, pièce dans laquelle Suzanne Flon était sa partenaire.

     

  • L'idéologie du Progrès : définition et déclinaisons, par Frédéric Rouvillois *

    Fréderic Rouvillois a donné ce fort intéressant entretien sur l'idéologie du progrès, au Cercle Henri Lagrange. Il y expose, en dernière partie, comment le clivage n'est plus aujourd'hui entre droite et gauche parlementaires - que presque plus rien ne différencie - mais, si l'on veut, entre « progressistes » et « traditionnalistes », ou mieux, entre modernes et antimodernes. Et de toute évidence, comme beaucoup d'intellectuels de sa génération, Frédéric Rouvillois ne se range pas parmi les modernes. Cela signifie-t-il ne pas être de son temps ? Lorsqu'il définissait cette monarchie qu'il voulait pour la France d'aujourd'hui, Pierre Boutang parlait d'« une monarchie moderne, ou affrontée au monde moderne ». Cette apparente opposition ou pour mieux dire cet affrontement, lui paraissait sans-doute, comme à nous-mêmes, la façon la plus haute d'être de ce temps.    

     

     

    Source : CHL.TV - Cercle Henri Lagrange 

    * Frédéric Rouvillois est professeur de droit public et écrivain. Il a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire des idées, notamment L'Invention du progrès, aux origines de la pensée totalitaire (CNRS Éditions, 2010), ainsi que des essais sur la politesse, le snobisme et les institutions, et plus récemment Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011). Son dernier livre Crime et utopie, une nouvelle enquête sur le nazisme, a été publié chez Flammarion.

     

  • Éric Zemmour décrypte la victoire des populistes en Europe centrale

    Prague sur la Moldau

     

    BILLET -  Après l'Autriche, la Pologne ou la Hongrie, la République tchèque vient de voter pour le leader d'un parti classé très à droite. [RTL 24.10]

    On se trompe si l'on oublie que les pays qu'évoque Zemmour ont tous fait partie - même la Pologne, pour une part - de l'Empire d'Autriche-Hongrie. L'Histoire, la géographie, la politique, les rassemblent. Zemmour a raison de le rappeler. Et l'Allemagne se trouve assez isolée entourée de ces voisins et partenaires si différents. Comme nous le disons, nous-mêmes, dans l'article qui précède.  ...   LFAR 

     

     

     Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    « Cela s'appelle une série. La République tchèque vient après l'Autriche, qui vient après la Pologne, qui vient après la Slovaquie, qui vient après la Hongrie », décrypte Éric Zemmour. « Même élections qui tournent autour de la question migratoire et de l'islam. Même victoire d'une droite qui les rejette sans état d'âme. Même rapprochement électoral avec l'extrême droite, qui fait fi de tous les tabous issus de la Seconde Guerre mondiale », poursuit Zemmour.

    « Mais les mots ne veulent plus rien dire », prévient-il. « On les croit hostiles au libéralisme, mais ils sont en réalité d'autant plus pour l'économie de marché qu'ils ont connu les ravages du système communiste ». On les appelle « eurosceptiques » ? « Mais ils sont d'autant plus favorables à l'Europe que leur entrée dans l'Union leur a donné d'office le droit de se glisser sous le parapluie américain », ajoute-t-il. Pour Éric Zemmour, « l'Histoire comme la politique rassemblent » tous ces pays.
     

    Éric Zemmour

  • Télé : après ”François premier” ce lundi, un ”Louis XIV” qui promet, ce mercredi...

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    Nous vous avions déjà annoncé le "François premier" de "Secrets d'Histoire" de ce lundi, "François premier, le roi des rois" (sur France 3) :

    Lundi, un "François premier" dans "Secrets d'Histoire" : n'en déplaise à Ferrand, Zemmour, Menant et Compagnie...

    Ce mercredi, après François premier, ce sera un Louis XIV très prometteur que nous annonce RMC Découverte : "Les rois bâtisseurs : Louis XIV".

    Isabelle Mermin présente ainsi cet inédit consacré à ce roi hors norme et bâtisseur exceptionnel : "Enrichi de surimpressions en 3D, ce documentaire d'1h15 nous entraîne au coeur des gigantesques chantiers ordonnés par le Roi-Soleil, à la découverte  des nobles matériaux et des merveilles d'ingénierie utilisées. Si le château de Versailles symbolise la magnificence de son règne, plus de deux cents édifices remarquables sont nés du bon vouloir de Louis XIV : colonnade du Louvre, Hôtel des Invalides, Canal du Midi, Jardin des Tuileries, Observatoire, place des Victoires, place Vendôme, cent soixante forteresses militaires..."

    Deux rendez-vous à ne pas manquer, ce lundi et ce mercredi !

    à ne pas confondre avec l'excellent "Louis XIV, le rêve d'un roi" (diffusé ce mardi à 21h05, sur RMC Story)...

    lafautearousseau

  • Racines chrétiennes de l'Europe : réponse à Pierre Moscovici

     

    Pierre Moscovici, commissaire européen en charge de l'économie, a déclaré le 8 mai qu'il ne « croyait pas aux origines chrétiennes de l'Europe ». Maxime Tandonnet montre ici à fort juste titre [Figarovox - 11.05] comment la négation de l'histoire, de la connaissance des faits et du passé est devenue l'un des piliers de l'Europe moderne. Naturellement, à son pur détriment.  LFAR

     

    Tandonnet.jpgPierre Moscovici, commissaire européen en charge de l'économie, a déclaré le 8 mai qu'il ne «croyait pas aux origines chrétiennes de l'Europe». Le débat n'est pas nouveau. Il avait dominé les travaux de rédaction de la «Constitution européenne» en 2005. A l'époque, la France et le président Jacques Chirac étaient en pointe du refus d'inscription de cette notion dans le texte, s'opposant à la Pologne, l'Italie, l'Allemagne. Finalement, l'idée d'inscrire les racines chrétiennes dans la Constitution européenne avait été écartée. Puis, cette dernière avait été rejetée par les référendums français de mai et hollandais de juin 2005.

    D'un point de vue historique, la négation des racines chrétiennes de l'Europe est une contre-vérité. L'Europe est née sur les ruines de l'Empire romain dont le christianisme était devenu la religion officielle à la suite de la conversion de Constantin en 312. Elle est issue d'une longue épreuve d'affrontement entre des peuples germains convertis au christianisme pour la domination politique sur le continent. Le baptême de Clovis en 498, puis l'alliance des Carolingiens avec le pape ont constitué des étapes décisives de l'apparition de l'Europe. L'Empire de Charlemagne, proclamé en 800, qui couvre grosso modo un territoire correspondant à l'Europe occidentale, se confond avec la chrétienté. Il en est le protecteur et le bras armé. Il se donne pour objectif la conversion des peuples voisins (saxons, Frisons, Avars) et le début de la reconquista de l'Espagne musulmane.

    Jusqu'au XVIIIe siècle, pendant au moins treize siècles, le christianisme est, de fait, le ciment des sociétés européennes. Dans les périodes obscures du Moyen-âge, de chaos, d'invasions, de destructions, le savoir est préservés dans les monastères et les abbayes. Les croisades pour la reconquête des «lieux saints» obsèdent les esprits pendant deux siècles. La légitimité du monarque est «de droit divin». La féodalité est soudée par des liens de vassalité, d'essence religieuse. Le christianisme et ses rituels imprègnent profondément la vie quotidienne. Le clergé dispense l'enseignement, soigne les malades, assiste les pauvres, encadre l'existence quotidienne. L'intervention divine est l'explication de tout événement: épidémie, guérison, bonne ou mauvaise récolte, défaite ou victoire militaire... D'ailleurs, s'il est une caractéristique commune au patrimoine architectural de l'Europe, c'est bien la présence partout des églises.

    Quand M. Moscovici affirme «ne pas croire aux racines chrétiennes de l'Europe», il se situe sur un terrain inapproprié. Le sujet ne relève pas de la croyance mais du savoir. De fait, il prononce des paroles de nature idéologique. Il porte un jugement personnel sur une question qui est de l'ordre factuel. Dans son esprit, la négation des racines chrétiennes de l'Europe vaut reconnaissance du caractère multiculturel de l'Europe et de sa vocation à intégrer la Turquie. Il opère une confusion, classique, entre histoire et idéologie. Or les deux ne sont pas forcément liées. Rien ne l'empêcherait d'admettre la vérité historique - l'Europe a des racines chrétiennes - et d'ajouter que de son point de vue, l'Europe doit changer, poursuivre sa déchristianisation et sa marche vers une société multiculturelle.

    De fait, la négation de l'histoire, au sens de la connaissance des faits, du passé, des racines, est devenue l'un des piliers de l'Europe moderne. Il n'est pas innocent que l'histoire chronologique ait été largement bannie de l'enseignement et des manuels scolaires. La droite au pouvoir n'est pas exempte de tout reproche. N'a-t-elle pas supprimé en 2010 l'enseignement de l'histoire en terminale scientifique au prétexte d'un rééquilibrage entre les filières? Aujourd'hui, le latin et le grec disparaissent du programme des collèges. La «mémoire» n'existe que pour aviver la mauvaise conscience. La connaissance de l'histoire, voire la simple curiosité historique, factuelle, bien au contraire, paraissent vouées à s'effacer. La logique dominante est celle de la table rase, héritée des idéologies totalitaires du XXe siècle. L'entreprise de déculturation bat son plein: l'histoire politique et littéraire, les langues anciennes, l'orthographe. L'idéal, conscient ou inconscient, est d'engendrer peu à peu un homme neuf, un Européen parfait, apuré de son patrimoine culturel, religieux, intellectuel. C'est-à-dire un homme réduit à sa fonction de consommateur et d'agent économique, privé des outils de l'esprit critique et qui se prêtera plus facilement à toutes les manipulations idéologiques y compris extrémistes, de droite comme de gauche. 

    Maxime Tandonnet           

    Maxime Tandonnet décrypte chaque semaine l'exercice de l'État pour FigaroVox. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Histoire des présidents de la République, Perrin, 2013. Son dernier livre Au coeur du Volcan, carnet de l'Élysée est paru en août 2014. Découvrez également ses chroniques sur son blog.

  • Le mot « race » interdit d'usage et de Constitution ? Ce que Thierry Maulnier en a dit ...

     

    « Le racisme, tel que nous l'avons vu remplir les camps d'extermination, était horrible dans ses conséquences et sans doute absurde dans son principe. Il n'existe peut-être aucune race pure, on ne pourrait en créer une, supérieure morphologiquement ou cérébralement, que par minutieux métissages, comme on fait pour les chiens ou les chevaux. Si cela a lieu un jour, ce sera l'oeuvre des savants, non des prophètes politiques. Du reste, l'homme, tout au long de son histoire et sans doute de sa préhistoire, nous apparaît comme un animal de guerre et les guerres font oeuvre de métissage. Mais si les groupes humains, parce qu'ils se font la guerre, ont tendance à se métisser, ils ont tendance aussi à affirmer leur identité, à s'inquiéter, à se protéger lorsqu'ils sont menacés par une invasion de population étrangère. Pour conjurer cette xénophobie toujours prête à se réveiller, faut-il excommunier la notion même de race ? Faut-il nier ce qui est le fruit de l'histoire, de la terre, du climat, de la culture de groupe, des moeurs (endogamie) ? Ne voir dans le Juif comme le veut Sartre, qu'un produit de l'antisémitisme, nier que les aptitudes culturelles des Blancs et des Noirs puissent être différentes, c'est, à la limite, affirmer l'identité du Pygmée et du Tetsu, du Boschiman et de l'Esquimau. Aucune particularité ne peut donner des arguments pour asservir des hommes ou pour les rejeter hors de l'humain, mais le refus de la réalité n'est pas le bon moyen d'avoir prise sur elle. »   

     

    Thierry Maulnier

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    Les Vaches sacrées - Gallimard, 1977

  • Jean Raspail, Louis XVI et François Mitterrand, par Jean des Cars.

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

    Fervent royaliste, Jean Raspail est, en 1993, à la tête du Comité national pour la commémoration de la mort de Louis XVI. Il organise une grande manifestation place de la Concorde, à l’endroit où, deux siècles plus tôt, le Roi a été décapité. L’écrivain apprend que le Préfet de Police interdit ce rassemblement. Invité le matin même sur RTL, Jean Raspail, choqué par ce sectarisme, annonce qu’il maintient cet hommage et appelle la population à y participer.

    2.jpgFrançois Mitterrand, alors à l’ Elysée, téléphone au Préfet et lui ordonne de laisser se dérouler le rassemblement, au nom du « sens de l’histoire de France ». Le Président de la République, très cultivé, a aussi écrit à un historien, dans une correspondance privée, que le drame de la France « est la mort de Louis XVI ».

    Parallèlement aux protestations de Jean Raspail et au soutien de François Mitterrand, la baronne Elie de Rothschild était intervenue auprès de l’ambassadeur des Etats-Unis pour sauver la manifestation en lui demandant d’y participer. Le diplomate, S.E. Walter Curley, passionné d’histoire, accepta. Devant plus de 60.000 personnes, il déposa lui-même une gerbe à l’emplacement de la guillotine le 21 janvier 1793, avec cette mention : «  Au Roi Louis XVI, les Etats-Unis reconnaissants ». Jean Raspail me confia peu après : « Je me suis demandé si le Président n’allait pas venir…Il en avait sûrement envie… ».

    Source de l’illustration : http://www.noblesseetroyautes.com/

    Auteur du « Dictionnaire Amoureux des Monarchies » ( Plon-Perrin, 2019).

  • Onfray / Trémolet de Villers : le débat à ne pas manquer sur CNEWS.

    Michel Onfray est philosophe et athée. Jacques Trémolet de Villers est avocat et catholique. Les divergences de ces deux belles intelligences sont-elles irréconciliables ? Réunis ce dimanche 21 mars à 13h00 (rediffusion à 21h00) sur le plateau de l’émission En Quête d’Esprit sur CNews, ils répondront aux questions d’Aymeric Pourbaix et de Véronique Jacquier. 

    L’Occident est-il entré dans une phase de décadence irréversible ? La Providence intervient-elle dans le cours de l’histoire ? Le christianisme est-il la colonne vertical de la civilisation ? En est-il au contraire le talon d’Achille ? Peut-on dissocier l’institution ecclésiale de la parole évangélique ? Tels sont quelques-uns des sujets fondamentaux qui seront abordés au cours de cet échange entre deux amoureux de la France, de son histoire et de son peuple.

    Au-delà de leurs analyses parfois irréconciliables, Michel Onfray et Jacques Trémolet de Villers laissent entrevoir une convergence possible entre « la France de Clovis » et la « France de la fête de la Fédération » (Marc Bloch) face aux grands défis contemporains : le libéralisme économique et sociétal qui arrase les identités et les cultures ; le transhumanisme prométhéen qui prophétise la disparition de la chair ; l’islamisme radical qui n’aspire qu’à la disparition de l’Occident. Et si cette convergence se traduisait par un mot : « enracinement » ? Réponse ce dimanche 21 mars, premier jour du printemps…

     

    Voir en ligne : CNews

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Onfray / Trémolet de Villers : le débat à ne pas manquer sur CNEWS.

    Michel Onfray est philosophe et athée. Jacques Trémolet de Villers est avocat et catholique. Les divergences de ces deux belles intelligences sont-elles irréconciliables ? Réunis ce dimanche 21 mars à 13h00 (rediffusion à 21h00) sur le plateau de l’émission En Quête d’Esprit sur CNews, ils répondront aux questions d’Aymeric Pourbaix et de Véronique Jacquier. 

    L’Occident est-il entré dans une phase de décadence irréversible ? La Providence intervient-elle dans le cours de l’histoire ? Le christianisme est-il la colonne vertical de la civilisation ? En est-il au contraire le talon d’Achille ? Peut-on dissocier l’institution ecclésiale de la parole évangélique ? Tels sont quelques-uns des sujets fondamentaux qui seront abordés au cours de cet échange entre deux amoureux de la France, de son histoire et de son peuple.

    Au-delà de leurs analyses parfois irréconciliables, Michel Onfray et Jacques Trémolet de Villers laissent entrevoir une convergence possible entre « la France de Clovis » et la « France de la fête de la Fédération » (Marc Bloch) face aux grands défis contemporains : le libéralisme économique et sociétal qui arrase les identités et les cultures ; le transhumanisme prométhéen qui prophétise la disparition de la chair ; l’islamisme radical qui n’aspire qu’à la disparition de l’Occident. Et si cette convergence se traduisait par un mot : « enracinement » ? Réponse ce dimanche 21 mars, premier jour du printemps…

     

    Voir en ligne : CNews

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Vivez une soirée digne de la cour du Roi Soleil, au château de Chantilly.

    Pendant plusieurs soirées en septembre prochain, un son et lumière avec projections de vidéos monumentales, figurants, chevaux, musique et feux d’artifice fera revivre la fabuleuse histoire du Château de Chantilly jusqu’à la somptueuse fête orchestrée par François Vatel en l’honneur du Roi-Soleil, il y a maintenant 350 ans…

    L’histoire du château nous plonge dans une atmosphère de bois sombres, d’animaux et de brumes, celle des sept tours édifiées au Moyen âge sur un rocher, parmi les marécages de la vallée de la Nonette, à deux pas de la Ville Royale de Senlis.

    Propriété des Montmorency qui transforment la forteresse en « Rocher de la Renaissance », le château passe ensuite au Grand Condé, cousin du Roi. Des profils Renaissance, des fenêtres brillantes comme des diamants, des jardins à la française dessinés par Le Nôtre : Chantilly est son rêve absolu et rivalise en splendeur avec Versailles.

    La plus grandiose des fêtes

    Rejoignons Louis XIV et sa Cour pour s’inviter à la fête que le Grand Condé organisa en 1671 grâce au maître des réjouissances François Vatel, le plus convoité de l’époque. Un aventurier explorateur, Jean-Baptiste Tavernier, raconte son fabuleux périple vers les Indes, à travers la Perse et jusqu’aux légendaires mines de Golcondes. Il en rapporte un diamant rose de 9 carats taillé en poire, remis par Louis XIV au Grand Condé en récompense de ses victoires militaires. Symbole de force et de prestige, il devient le cœur rayonnant et palpitant du château de Chantilly. Il est volé puis retrouvé d’une manière extraordinaire.

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    Chantilly, Le Rocher des Trésors 17, 18, 19 et 20 septembre 2021

    Spectacle à 21h30 Durée : 45 minutes

    www.chateaudechantilly.fr

    Photos : Château de Chantilly

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal