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  • « Ensauvagement » L’armée en modèle, par Gérard Leclerc.

    Sous-lieutenants de la promotion « Lieutenant Brunbrouck » (2004-2007) de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr pendant le défilé du 14 juillet 2007 sur les Champs-Élysées.© Marie-Lan Nguyen / Wikimedia Commons / CC-BY 2.5

    Source : https://www.france-catholique.fr/

    Alors que l’on se dispute entre ministre de l’Intérieur et garde des Sceaux sur la réalité de l’ensauvagement d’une partie de la société, une information parue dans Le Monde est venue, comme on dit, percuter mes états d’âmes. L’école militaire de Saint Cyr Coëtquidan, entendrait, selon le quotidien du soir, renforcer « l’épaisseur humaine » des officiers qui sont chez elle en formation.

    gerard leclerc.jpgUn document préciserait le diagnostic qui est à la base d’une telle décision. Il y aurait un retard notable « dans le domaine de la maturité, tant dans l’exercice de l’autorité que dans la prise en compte des enjeux sociétaux ». D’où une insistance nécessaire en « combativité, autorité, intelligence, humanité », autant de qualités morales qui vont au-delà des techniques proprement militaires.

    Mais ce qui vaut pour l’armée, dont on comprend qu’elle exige des hommes d’une belle densité, en fait de vertus et de capacités au commandement, au discernement, ne vaudrait-il pas aussi pour l’ensemble de la société et toutes ses instances de décision ? N’est-ce pas l’enseignement général qui serait à revoir, à l’heure où l’on déplore son incapacité à répondre à ses missions ? Il n’y a pas que les militaires à former à certaines disciplines peu en vogue en climat de ce que le sociologue Jean-Pierre Le Goff appelle « le gauchisme culturel ». Il faudrait peut-être revoir le contenu de ce qu’on appelle les sciences humaines afin de revenir à la richesse des humanités, de la littérature, de l’histoire, de la philosophie, et même de la théologie, si l’on ose briser un certain conformisme.

    Oui, il faut d’abord de l’épaisseur humaine pour détacher toute une jeunesse de l’ensauvagement qui la menace.

    Chronique diffusée sur radio Notre-Dame le 8 septembre 2020.

  • La tragédie de Charlie, par Gérard Leclerc.

    Veillée en mémoire des victimes de Charlie Hebdo© Philippe Lissac / Godong

    Source : https://www.france-catholique.fr/

    Le procès de la tuerie de Charlie Hebdo a donné lieu à des récits poignants de la part des rescapés, qui ont fait revivre, avec leurs mots, la tragédie du 7 janvier 2015. L’événement s’est gravé dans nos mémoires, mais il fallait que l’horreur fut dite devant la justice des hommes. Nous avons tous réagi sur le moment avec nos sensibilités. Je me souviens encore de mon état d’esprit, l’après-midi où je devais réagir ici-même pour exprimer mon émotion.

    gerard leclerc.jpgLe mot d’ordre « Je suis Charlie » n’était pas encore lancé, et je m’interrogeais sur mes sentiments à l’égard d’un journal qui n’était pas du tout de ma paroisse, et dont certaines provocations grossières m’avaient exaspéré. Mais je regrettais de ne plus pouvoir exprimer mon désaccord avec des gens que l’on avait assassiné, et qui, du coup, me devenaient complètement fraternels. Et puis je n’avais pas que de mauvais souvenirs. Il y avait des rédacteurs que j’aimais bien, comme Philippe Lançon à la mâchoire fracassée ou Bernard Maris à la tête explosée.

    La vérité c’est que l’ennemi avait réglé ses comptes et qu’avec lui, il n’y avait pas de quartier. Il ne nous laissait aucune possibilité de discussion ou d’atermoiements. Ce qu’il voulait, c’était nous imposer son règne de terreur. Ses réseaux avaient l’ambition de conquérir la planète. Ils sont toujours à l’œuvre, au Proche Orient, en Afrique de l’Ouest, chez nous, toujours. Le gouvernement n’est-il pas en train d’élaborer une loi contre le séparatisme civilisationnel qui sévit dans « les territoires conquis de l’islamisme », pour reprendre le titre du livre de Bernard Rougier. Puisse ce procès raviver pleinement notre conscience !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 10 septembre 2020.

  • Contre les ghettos urbains, par Gérard Leclerc.

    © Sebastien Desarmaux / Godong 

    Le climat n’est pas au beau fixe en ce moment dans notre pays. Les crises s’ajoutent aux crises, et la violence qui éclate régulièrement dans les rues explique un pessimisme ambiant assez généralisé. Faut-il être aussi alarmiste que le général Pierre de Villiers, qui déclarait dans Le Parisien d’hier : 

    gerard leclerc.jpg« Ma crainte, c’est la guerre civile » ? Serions-nous, comme il l’écrit par ailleurs, à « un point de bascule » où tout peut exploser ? On peut être moins alarmiste, sans se cacher ce qui ne va pas dans ce pays et ce qui risque d’aller encore plus mal si on ne porte pas rapidement remède aux causes de nos déséquilibres sociaux.

    Le projet de loi contre le séparatisme, qui doit être présenté mercredi au Conseil des ministres, correspond à la volonté de lutter contre l’islamisme et la radicalisation de certains quartiers, en donnant à l’État les moyens nécessaires d’agir. Mais où apporter, de façon prioritaire, l’effort pour juguler les difficultés ? Il y a, bien sûr, le repérage des agents et des lieux d’agitation avec les interdictions nécessaires. Mais n’y a-t-il pas d’abord un réexamen complet de notre urbanisme à envisager ? De ce point de vue, on ne peut qu’approuver Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, lorsqu’elle déclare qu’on ne fera rien de décisif sans casser les ghettos urbains où se concentre l’extrémisme. De son côté, le père salésien Jean-Marie Petitclerc, qui connaît très bien les problèmes des jeunes des quartiers, est aussi d’avis que le premier impératif est de les soustraire à ces ghettos.

    Ce qu’on appelle l’intégration commence par là. Mais cela implique une révision radicale de la stratégie politique dans le but de substituer à la répression des changements profonds de société. Sinon on continuera d’aller de crises en crises. Jusqu’à la rupture ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 7 décembre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Les décisions du pape, par Gérard Leclerc.

    © Antoine Mekary / Godong 

    Le pape François prend des initiatives importantes en ce moment. Elles ne sont pas toujours comprises et répercutées comme il le faudrait. Ainsi d’une année consacrée à Saint Joseph et à la cause de la famille !

    gerard leclerc.jpgA-t-on pris vraiment conscience de l’importance des récentes initiatives du pape François ? Sans doute les médias ont-ils mis l’accent sur son plaidoyer insistant en faveur de la vaccination contre le Covid. Certains le critiquent d’ailleurs pour cela, mais même si le pape n’a pas de compétence particulière en matière médicale, sa charge pastorale comporte une mission politique au sens le plus noble, celui du service du bien commun. On peut penser qu’il s’est suffisamment renseigné aux sources les plus pertinentes pour se prononcer sur un sujet aussi important. Une pandémie de dimension mondiale ! Mais il y a d’autres interventions de la part du chef de l’Église catholique, qui ne soulèvent pas le même intérêt. Décider, par exemple, de consacrer une année entière à saint Joseph, père nourricier de Jésus, n’a rien de spectaculaire. Cela ne toucherait que la piété catholique, à laquelle les non-initiés ne comprennent pas grand-chose.

    Il se trouve qu’une autre initiative papale s’accorde parfaitement à la piété dont l’époux de la Vierge Marie est l’objet. Elle concerne la famille. Oui, François veut consacrer aussi l’année qui vient à cette cause pour lui essentielle. Rien de plus normal, dira-t-on, de la part de l’Église catholique. Pour elle, le mariage est un sacrement qui est au cœur de la vie sociale, et tous les prédécesseurs de François, singulièrement saint Jean-Paul II, ont apporté tous leurs soins au service de la famille. Il me semble pourtant que, dans les circonstances présentes, les deux initiatives de François prennent un relief particulier. Car nous vivons dans les pays d’Occident une crise généralisée, où tous les repères anthropologiques sont en train de se perdre, notamment en ce qui concerne l’identité sexuée des individus. Ce sont les fondamentaux qui sont en cause, avec une désintégration de l’affectivité qui détruit les liens sociaux. Dans ce contexte, rien de plus nécessaire que cette insistance du pape François.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 12 janvier 2021.

     
  • Nos amis Corses nous signalent sa sortie...

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    Sous-titré "Une autre image de la Corse", ce magazine de 40 pages au tirage initial de 10.000 exemplaires, veut "donner la parole à ceux qui innovent, créent, s'impliquent dans de multiples domaines", selon son directeur, Jérôme Paoli, ancien de Canal+ et directeur de la radio privée Corsica Radio et de l'institut de sondages Opinion of Corsica.

  • Nos amis Corses nous signalent la sortie du numéro de septembre de Paroles de Corse

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    Sous-titré "Une autre image de la Corse", ce magazine de 40 pages au tirage initial de 10.000 exemplaires, veut "donner la parole à ceux qui innovent, créent, s'impliquent dans de multiples domaines", selon son directeur, Jérôme Paoli, ancien de Canal+ et directeur de la radio privée Corsica Radio et de l'institut de sondages Opinion of Corsica.

  • «Le scandale France Inter devrait être un thème majeur de la campagne», par Elisabeth Lévy.

    Gilles-William Goldnadel © Hannah Assouline

    Grand entretien avec Me Gilles-William Goldnadel

    L’avocat et essayiste déplore le manque de diversité d’opinion sur une station publique dont nous sommes tous « copropriétaires », et dénonce sa position dominante qui lui permet tous les abus.

     

    2.jpegCauseur. Près de la moitié de vos nombreux tweets épinglent la radio de sévices publics. N’est-ce pas une obsession personnelle ?

    Gilles-William Goldnadel. Oui, c’est une obsession que j’assume pleinement. Et je suis de moins en moins seul. Certes France Inter n’a pas perdu d’auditeurs, notamment parce que, en l’absence de publicité, on l’écoute toujours avec plaisir. Cependant, sans vouloir me vanter ou exagérer mon influence, depuis une dizaine d’années que je mets en cause le manque de pluralisme de la Maison ronde et ses tropismes, beaucoup d’auditeurs ont le décodeur.

    Mettez-vous toute la radio publique et toute la télévision publique dans le même sac ?

    Non. Par exemple, France 2 est infiniment plus pluraliste et plus prudente dans ses affirmations que France Inter. Mais France Inter n’est rien par rapport à Arte…

    Reprochez-vous à Inter d’être une mauvaise radio ?

    Pas du tout ! Il y a des gens de qualité au sein de France Inter, j’y ai même des amis. D’abord, je n’ai pas les mêmes exigences par rapport à une radio dont je suis le copropriétaire par le truchement du paiement d’une redevance obligatoire que par rapport à une radio ou télévision privée qui fait ce qu’elle veut. A fortiori aujourd’hui où on peut constater un changement dans le paysage audiovisuel privé où on trouve des îlots de liberté et de pluralisme. Je suis davantage attentif à la radio que je paye et c’est pour cela que je m’astreins au plaisir tout à fait mélangé d’écouter la matinale de France Inter.

    Venons-en au fond du reproche : l’absence de pluralisme. Je vais me faire l’avocat du diable : à ce sujet, les dirigeants de France Inter brandissent les comptes du CSA supposés montrer qu’ils sont irréprochables concernant les invités.

    Ce n’est pas vrai ! J’ai remarqué, et des sondages ont été faits, que la radio publique est celle qui reçoit le plus de membres de l’extrême gauche. D’autre part, c’est subjectif mais vous voyez bien qu’ils ne reçoivent pas de la même manière Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. Ils n’interrompent pas Geoffroy de Lagasnerie, qui n’est pas une célébrité, quand il explique qu’il faut empêcher la droite dure de parler. De même, lorsque Booba explique que Marine Le Pen est une nazie, Léa Salamé lâche simplement « c’est votre opinion ». Maintenant, s’agissant des éditorialistes, mon regard n’est plus subjectif, mais scientifique. Nicolas Demorand, qui a la maîtrise de la matinale, l’endroit stratégiquement le plus important de la radio, est un transfuge de Libération où il ne faisait pas dans la dentelle. Personne ne proteste que le représentant d’un journal d’extrême gauche prenne la tête de la matinale. Bernard Guetta, qui était tellement européiste qu’il est devenu député européen d’En Marche dès qu’il a été à la retraite, et qui n’a pas trahi les opinions qu’il véhiculait tranquillement dans la Maison ronde jusqu’à prédire le succès du oui à Maastricht, a été remplacé par Pierre Haski, transfuge de Rue89. De plus, il a tranquillement raconté sur France Culture qu’il avait touché de l’argent de Soros pour surveiller le net, pour tenter d’éviter la même catastrophe politique en Europe que celle survenue aux États-Unis avec la victoire de Trump. C’est à lui que l’on confie la politique étrangère sur France Inter ! Je peux multiplier les exemples à l’envi. La responsable des médias de France Inter, Mme Sonia Devillers, a diffusé une liste noire de mal-pensants (à laquelle nous appartenons tous deux) et qui vont se commettre sur CNews. 

    Elle considère qu’il est très grave de donner la parole à CNews, par contre, elle ne voit pas d’inconvénients à inviter Edwy Plenel qui, non seulement domine l’opinion islamo-gauchiste en France par le truchement de Mediapart, mais a osé écrire que Charlie Hebdo faisait la guerre aux musulmans. Sans oublier qu’il a applaudi au massacre des athlètes israéliens à Munich. L’ensemble des prétendus humoristes de France Inter reconnaissent qu’ils sont de gauche parce qu’ils considèrent que l’humour est de gauche [1]. À ce niveau d’énormité, on a le droit d’être mécontent d’être copropriétaire de cette radio d’État.

    Au-delà des invités, il y a le ronronnement idéologique jusque dans la façon de poser les questions. Par exemple, s’ils parlent du mariage gay, ils diront : « Enfin, la France a rattrapé son retard ! »

    Le terme « ronronnement » me convient bien parce qu’il désigne une sorte de réflexe physique. Bien sûr, il n’y a pas tous les matins une conférence où ils décident ce qu’ils vont faire pour nuire à la droite, imposer leurs idées et transformer le monde. Mais ils sont dans une pseudo-pensée pavlovienne. Ce ne sont pas des militants, c’est une coterie de gens enfermés dans un bunker physique et intellectuel. Bien sûr, il y a aussi des militants, on a assisté à un festival lors des derniers événements à Gaza. Ils ont donné le micro à une certaine Alice Froussard, que je suis avec une grande assiduité, qui a complètement épousé le récitatif palestinien. Et je vous mets au défi de me mettre sous les oreilles la moindre mise en cause du Hamas.

    Quels sont les autres sujets sur lesquels ils vous agacent particulièrement ?

    Aujourd’hui, ils sont dans la pensée woke. Mais ils n’ont pas attendu ces derniers mois pour épouser la convergence des luttes. Il y a déjà au moins deux ans, ils avaient donné la parole à une militante néoféministe d’un racialisme et un néoféminisme total et effrayant. En réalité, pas un sujet n’échappe à leur moulinette idéologique. Par exemple, sur les luttes syndicales, ils font la part belle à la CGT plutôt qu’à la CFDT. Et il ne leur viendrait même pas à l’idée d’interroger la partie patronale, cela ne fait pas partie de leur cahier des charges. Sur les faits divers dans lesquels des personnes d’origine étrangère s’en prennent à des Blancs – je pense à Théo tué par une personne d’origine immigrée et déjà oublié –, il est hors de question de préciser l’origine des coupables. Et bien sûr, ils ont toujours une bonne raison. Ainsi le médiateur explique que l’important, ce n’est pas la personnalité de l’agresseur, mais celle de l’agressé. Je veux bien, sauf que pour l’affaire George Floyd, on a énormément insisté sur la couleur de peau de Derek Chauvin. On n’a pas, alors, ce genre de timidité ou de précaution antiraciste, et on insiste bien davantage sur l’origine et la couleur des policiers. Il faut mettre à la même enseigne Le MondeFrance Inter et d’autres : à Boulder, dans le Colorado, un Syrien a tué une dizaine de Blancs, c’est passé totalement à la trappe. Quelques jours après, un Noir tuait un policier devant le Capitole, on n’en a pas parlé. Si cela avait été le contraire, des milliers de mots auraient été prononcés. C’est l’angle idéologique qui, au-delà de la radio d’État, affecte l’ensemble de l’idéologie médiatique en Europe.

    Comment expliquez-vous, dans ces conditions, que France Inter fasse des audiences formidables ?

    D’abord, ils ont du personnel de qualité, que je ne méprise certainement pas. De plus, l’absence de publicité est un avantage déloyal formidable. D’ailleurs, je milite pour la fin de la redevance, ce qui les obligera à recourir à la publicité, comme la BBC (voir l’article de Jeremy Stubbs pages 68-69 du magazine).

    Pourquoi est-ce que personne ne proteste ?

    Pour deux raisons. La première est que le personnel politique de droite ne veut pas, par médiocrité intellectuelle et par manque de courage intellectuel, se mettre à dos cette radio qui abuse de sa position dominante. Ils veulent continuer à être invités. La tactique de Mélenchon a été bien meilleure, il les a traînés dans la boue. Pendant très longtemps, il n’a pas voulu aller sur France Inter et ils l’ont supplié de revenir. Tandis que le personnel de droite est cauteleux, prudent, courtisan. La seconde raison n’est certainement pas à l’honneur de leur intelligence. Ils ne comprennent pas que ce devrait être un des thèmes les plus importants de la campagne à venir, parce que France Inter permet à l’idéologie dominante de le rester. De plus, ce serait un thème électoral payant. Je ne pardonne pas à cette droite médiocre de ne pas lancer ce débat.

    Il y a une autre raison : à France Inter, la rédaction est reine. Quand Nicolas Sarkozy est arrivé, il a nommé Philippe Val, lequel a été accueilli avec des tromblons. Certes, il a pu changer les choses, mais à la marge.

    Avant Val, il y avait Cavada qui est au départ un esprit modéré, pas un gauchiste et qui, pour avoir la paix, s’est couché complètement. Philippe Val, que je respecte et estime beaucoup, c’était différent. Il a eu le courage de se séparer de Mermet qui avait eu des propos antisémites et avait diffusé une nécrologie de Sarkozy mort dans son bunker à Jérusalem, ce qui lui avait valu d’être condamné par le CSA.

    Le pire, c’est que France Inter donne des leçons de maintien à toute la profession…

    En effet, non contente de dominer de la tête et des pieds le paysage radiophonique français et de ne laisser aucune place au pluralisme, elle prétend en plus faire la loi dans le domaine de la télévision privée. Ces gens-là n’acceptent pas que, par exemple, Europe 1 devienne une radio d’opinion. Comme l’a fait remarquer Arnaud Lagardère dans une interview au Figaro, pour eux, la seule radio d’opinion qui aurait le droit de l’être, c’est France Inter. C’est extraordinaire ! Que CNews ou Europe 1 puissent faire parler des gens comme vous et moi serait une sorte de scandale démocratique.

    Ils ont tout de même engagé quelques éditorialistes de droite comme Étienne Gernelle et Alexandre Devecchio.

    Cela prouve que nous avons marqué des points. Ces gens-là ont beau faire ce qu’ils veulent dans leur Maison ronde et leurs studios capitonnés, ils n’aiment pas être critiqués. Sentant bien que leur statut n’est plus le même dans les dîners en ville, ils voudraient un peu modifier l’image. Donc, à la manière du pâté, ils ont voulu faire venir quelques alouettes solidement encadrées par les chevaux. Et même ces alouettes restent sur l’estomac des journalistes qui se sentent dérangés dans leur tranquillité idéologique. Il n’est pas question de voir une tête de droite dépasser.

    Faut-il les combattre par le droit ?

    Au minimum sur le droit du travail. L’affaire Le Quintrec est la plus emblématique à beaucoup d’égards. Fabrice Le Quintrec, un homme de qualité, tenait la revue de presse estivale, et il avait eu la prétention, dans un esprit de symétrie, de citer Présent, un journal vendu dans les kiosques. Il n’avait pas fini sa revue de presse qu’il était déjà viré. Nous avons fait tous les procès du monde, tandis qu’une partie de la presse prenait fait et cause pour Inter. J’ai fait condamner France Inter aux prud’hommes et les journaux qui avaient approuvé son licenciement pour diffamation. Inter a préféré placardiser Le Quintrec pendant une bonne vingtaine d’années, le payer grassement à ne rien faire ou presque plutôt que de le reprendre à la revue de presse, comme le protocole l’y obligeait, à telle enseigne qu’ils ont encore été condamnés à payer. Ils se foutent pas mal de l’argent du contribuable, mais il n’était pas question de faire revenir le blasphémateur. J’ai d’autres exemples : à ma grande surprise, j’ai fait condamner Mme Martres, responsable du Syndicat de la magistrature pour son « Mur des cons ». Quelque temps avant notre victoire judiciaire, Nathalie Hernandez m’a appelé pour m’interroger sur la question. J’étais aussi satisfait qu’étonné, je l’ai reçue avec urbanité, elle m’a posé toutes les questions et plus jamais il n’a été question de passer l’interview. J’ai rappelé plusieurs fois Nathalie Hernandez qui n’a même pas eu la correction de me prendre au téléphone : sans doute n’osait-elle pas me dire qu’on lui avait interdit non seulement de faire parler l’avocat Goldnadel, mais encore de dire du mal du Syndicat de la magistrature. Jusqu’au bout, cela a été la posture de France Inter. Sur les sujets judiciaires, c’est peu ou prou le même tropisme.

    Avez-vous déjà intenté d’autres actions contre eux ?

    À part ce procès Le Quintrec, j’ai pu obtenir de temps à autre du CSA des sanctions, des avertissements. Un jour, le CSA a reconnu que la façon dont ils avaient traité tel sujet du Proche-Orient n’était pas convenable, donc ils ont eu un avertissement. Une autre fois, une autre présentatrice vedette qui tient l’antenne en juillet avait affirmé qu’Adama Traoré était mort des brutalités policières. C’est non seulement faux, mais en plus une atteinte à la présomption d’innocence des gendarmes qu’aucune expertise judiciaire ne met en cause. Le CSA a daigné me donner satisfaction, mais il est infiniment moins vigilant et sévère envers France Inter qu’avec RMC. RMC a été plus condamné parce qu’ils s’étaient permis de plaisanter au sujet de Nafissatou Diallo alors qu’elle n’écoute peut-être pas « Les Grandes Gueules » tous les jours. Mieux que tout : Daniel Riolo a rappelé pendant cette émission que L’Humanité avait paru dans les premiers jours de l’Occupation et avait souhaité la bienvenue aux soldats allemands. C’est rigoureusement la vérité historique, et RMC a été sanctionnée. Souvent, France Inter n’est pas sanctionnée pour dire des mensonges, des radios privées sont sanctionnées pour dire la vérité.

    Que faut-il faire pour que les citoyens français retrouvent une radio publique digne de ce nom ?

    Il faut rejoindre Goldnadel dans ses obsessions et faire de ce sujet un thème de la campagne présidentielle. Le scandale en l’occurrence, c’est qu’il n’y ait pas de scandale. Si seulement l’opposition se saisissait de ce problème, il serait largement résolu..  

    [1] « Par Jupiter ! »

     

    Fondatrice et directrice de la rédaction de Causeur. Journaliste, elle est chroniqueuse sur CNews, Sud Radio... Auparavant, Elisabeth Lévy a notamment collaboré à Marianne, au Figaro Magazine, à France Culture et aux émissions de télévision de Franz-Olivier Giesbert (France 2). Elle est l’auteur de plusieurs essais, dont le dernier "Les rien-pensants" (Cerf), est sorti en 2017.
  • Exhortation apostolique « Querida amazonia » Le Pape habite en poète…, par Gérard Leclerc.

    Ma foi, en réfléchissant par avance hier à ce que pourrait bien être la réflexion du pape François à propos de l’Amazonie, je n’étais pas loin de la vérité, du contenu de son texte désormais public. Ce qui le distingue, c’est d’abord l’attention extrême, que l’on pourrait dire amoureuse, à l’égard de cette région et de ses habitants.

    gerard leclerc.jpgLe Pape n’envisage pas les choses en sociologue ou en politologue, même si aucune donnée n’est par lui dédaignée. Sans exagérer, on pourrait dire qu’il s’exprime, sinon en poète, du moins à l’aide des poètes, donnant ainsi raison à Hölderlin : « L’homme habite en poète. » S’il n’est pas lui-même habitant de l’Amazonie, en tant qu’Argentin, il a un intérêt naturel pour elle et cet intérêt se porte d’abord sur une réalité humaine qui s’exprime dans le poème. Ce n’est pas des abstractions qu’il vise, mais un mode singulier d’habiter une terre.

    Sans aucun doute, les prédécesseurs de François étaient tous de fins lettrés, et Jean-Paul II était lui-même poète. Mais à ma connaissance, aucun d’entre eux ne s’est référé directement aux poètes dans des documents officiels. C’est donc une première que cette accession à l’expression doctrinale et pastorale de l’évêque de Rome, mais ce n’est sûrement pas une facilité qu’il s’accordait. D’ailleurs, la Bible, la parole de Dieu elle-même ne relève-t-elle pas largement de l’écriture poétique ? Dès qu’il s’agit de comprendre ce qu’il y a de plus intime dans notre humanité, c’est le langage qui convient vraiment : « À travers un territoire et ses caractéristiques, écrit François, Dieu se manifeste, reflète quelque chose de son inépuisable beauté. »

    Il y a, bien sûr, connivence entre le souci écologique tel qu’il a été exposé dans l’encyclique Laudato si’ et le fait d’habiter en poète :

    « Amazone
    capitale des syllabes de l’eau,
    père patriarche, tu es
    la mystérieuse éternité
    des fécondations,
    les fleuves choient en toi comme des vols d’oiseaux… »

    Mais ce souci même ne nous renvoie-t-il pas aussi à l’attention maternelle de l’Église pour ces peuples aimés ? Car le Seigneur est glorieux et mystérieusement présent « dans le fleuve, dans les arbres, dans les poissons, dans le vent », comme celui qui règne sur sa Création. Bien sûr, il s’agit-là d’un parcours rapide d’un texte dense, mais il ne se veut nullement réducteur en mettant l’accent sur la tendresse de Dieu dont Marie est le témoin : « Nous te demandons de régner, Marie, dans le cœur palpitant de l’Amazonie. »

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 13 février 2020.

     

  • L’exemple de Birthe Lejeune, par Gérard Leclerc.

    Le couple Lejeune avec Jean-Paul II.

    © Fondation Lejeune

    En présidant hier à Saint-Germain l’Auxerrois les obsèques de madame Jérôme Lejeune, l’archevêque de Paris a insisté sur son amour inconditionnel de la Vie, en solidarité avec son époux. Un très bel exemple qui doit nous éclairer et nous encourager.

    gerard leclerc.jpgHier après-midi, en l’église Saint-Germain l’Auxerrois, Mgr Michel Aupetit, accompagné de l’évêque de Nanterre Mgr Matthieu Rougé, célébrait les obsèques de Mme Birthe Lejeune, veuve du professeur Jérôme Lejeune. Impossible de dissocier ces deux époux indissociablement liés par un amour d’une extraordinaire fécondité et par une œuvre commune, le service des personnes handicapées par la trisomie 21. En avril 1952, avant de découvrir la cause de ce handicap, Jérôme Lejeune avait reçu de son chef de service la charge des enfants que l’on appelait alors mongoliens. Il en instruit alors sa fiancée, qui habite au Danemark et à qui il demande toute son aide : « C’est un but passionnant qui nous demandera de grands sacrifices, ma chérie, mais si tu es d’accord pour accepter une vie assez précaire mais juste et saine, basée sur cet espoir-là, je suis sûr que nous y arriverons. »

    Nous devons la connaissance de cette correspondance à Aude Dugast, postulatrice de la cause de béatification de Jérôme Lejeune, qui a rassemblé toutes les pièces du dossier. Nous savons, par elle, le oui immédiat que la jeune fiancée à accordé à son futur mari. Un oui qui devait entraîner une extraordinaire aventure au service de la Vie. Je suis de ceux qui ont eu la chance de rencontrer Jérôme et Birthe Lejeune et d’apprécier la chaleur et la joie de leur foyer, avec toute une postérité d’enfants et de petits-enfants engagés à leur suite dans une tâche de transmission. Après la mort du professeur, j’ai eu l’occasion de revoir Mme Lejeune des quantités de fois. C’est simple, elle était au rendez-vous à chaque fois qu’il fallait être présent pour servir la vie sous toutes ses formes ainsi que la famille.

    Il y a unanimité à son sujet. Elle était elle-même la vie. Une prodigieuse vivante, jamais lasse, sans cesse encourageant les uns et les autres. Avec son mari, elle partageait aussi cette étonnante mémoire qui lui permettait de reconnaître d’innombrables visages. À la Fondation Jérôme Lejeune, elle avait choisi la mission d’accompagner tous ceux qui s’y dévouaient et les milliers de donateurs auxquels elle adressait ses remerciements. Oui, c’est vraiment une belle personne qui nous a quittés et dont nous pouvons être persuadés qu’elle continuera à nous accompagner depuis le Royaume qu’elle a rejoint.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 13 mai 2020.

    Retrouvez la Grand Angle consacré à Birthe Lejeune dans le magazine.

     

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Système pourri : Radio pourrie d'un "idiot-visuel" d'État pourri (mais payé par nos impôts à tous, tout de même) France Inter a refusé une publicité à l'Oeuvre d'Orient, invoquant la "neutralité" du Service public, et au motif que la publicité contenait le mot "chrétien" !...

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/france-inter-refuse-une-publicite-a-l-oeuvre-d-orient-parce-qu-elle-contient-le-mot-chretien-20201207

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    Monseigneur Pascal Gollnisch, Président de l'Oeuvre d'Orient

     

    2. Système pourri, bis : dans le même temps, le Conseil départemental du Finisterre choisit, lui, de ne pas être neutre dans l'invasion migratoire de la France et du Vieux continent : il prend hardiment parti (toujours avec l'argent de nos impôts à tous...) pour la hideuse alliance/collusion entre l'Argent et la Révolution...

    https://www.letelegramme.fr/bretagne/le-conseil-departemental-du-finistere-attribue-50-000-euros-a-sos-mediterranee-07-12-2020-12669249.php

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    François Thomas, président de SOS Méditerranée

     

    3. Question à un centime d'euro à François Thomas, complice des négriers/trafiquants d'êtres humains des temps modernes : connaissez-vous Georges Marchais ?

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    4. Confirmation de ce que nous écrivions ici-même hier, et question au gouvernement : la France (Pays légal, nuance...) a rendu le corps de l'assassin/terroriste à la Tchétchénie; peut-on être assuré qu'elle n'a pas joint un mot d'excuse ? Qu'elle 'a pas demandé pardon pour l'avoir tué, lui ?...

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    5. Pour information : retiré quelques heures après sa publication, voici le message qui montre bien que l'exaspération monte, monte (et pas seulement dans la Police...) :

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    6. Les Maires élus lors des dernières Municipales ? Légaux, oui; légitimes, certainement pas ! Paul-Marie Coûteaux a très bien répondu, sur tweeter, au message d'un quidam, disant qu' "une immense majorité de Parisiens" avait souhaité un 2ème mandat d'Anne Hidalgo". Or, fait remarquer avec justesse Paul-Marie Coûteaux, "...Anne Hidalgo a fait 17,6% des inscrits au second tour et 13,8% au premier. Encore beaucoup de Parisiens ne sont-ils même pas inscrits. Le soutien d’1 Parisien sur 7 vous appelez cela une majorité ? Soyons sérieux." Attention : cela vaut aussi pour les "khmaires verts" qui se voient pousser des ailes... et qui ne sont pas plus légitimes qu'Anne Hidalgo !

     
  • Éphéméride du 21 décembre

    2011 : La Comédie française joue Andromaque, au Théâtre Antique d'Orange

     

    1639 : Naissance de Jean Racine 

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    "...Que tu sais bien, Racine, à l'aide d'un acteur,
    Émouvoir, étonner, ravir un spectateur !..." (Boileau) 
     
     
     
     
    En 2011, pour célébrer les quarante ans des Chorégies d'Orange, c'est la pièce de Racine, Andromaque, qui fut choisie pour être jouée dans le Théâtre antique (voir l'Éphéméride du 17 juin).
     
     
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    1898 : Découverte du radium par Pierre et Marie Curie

     

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    Pour Paul Langevin, "Cette découverte aura peut-être pour l’avenir de la civilisation une importance comparable à celle qui permit aux hommes de maîtriser la puissance du feu".        

    Et, pour Maude Le Guennec :

    "La découverte de la radioactivité, mot créé en 1898 par Marie Curie, fut une grande étape dans le développement, non seulement de la pensée scientifique, mais aussi de toute la civilisation. La matière, considérée jusqu’alors comme immuable et éternelle, se révèle changeante et transitoire. Il n’y a pas que les êtres humains qui naissent et vieillissent, l’Univers est aussi soumis à la loi du temps qui passe. Le processus marqué par la période de décroissance radioactive constitue une horloge universelle; il a permis de mesurer l’âge du système solaire et de la vie sur Terre.

    La découverte de la radioactivité a fait de l’atome une source d’énergie inépuisable, mais elle a également bouleversé la conception traditionnelle du monde, de la matière et du temps. Cette découverte fondamentale a permis le développement d’un grand nombre de disciplines scientifiques tout au long de notre siècle. La médecine, la chimie, la physique ont été les premières à en tirer profit. Elles furent bientôt suivies par la géophysique, l’astrophysique et d’autres domaines de la science et de l’industrie. Les traceurs radioactifs se trouvent à la base du développement de la biologie moléculaire et de la révolution biologique du milieu du 20ème  siècle par la quelle la radiobiologie a expliqué la cinétique des cellules et des tissus.

    La découverte de la radioactivité a conduit à de grands progrès en radiothérapie - par l’utilisation du radium, puis des radio-isotopes artificiels comme le cobalt ou l’iridium - comme dans les techniques d’imagerie et de radiodiagnostic fonctionnel qui font également appel aux isotopes radioactifs."

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    Pierre et Marie Curie dans le laboratoire où ils ont découvert le radium
     

    Voilà bien en effet une découverte qui allait bouleverser le monde, comme l'explique le très bon article de vulgarisation suivant :

    http://www.aquadesign.be/calendrier/decouverte-radium-pierre-marie-curie,79.html 

     
     
     
     
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    1903 : Remise du premier Prix Goncourt

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    1911 : Débuts de "La bande à Bonnot"
     

    L'utilisation de l'automobile et leur goût immodéré pour les armes à feu rendent vite célèbres ces truands "modernes", dont le journal Excelsior met la tête à prix pour une somme de 100.000 francs ! 

    Anarchistes, illégalistes, nihilistes, leur parcours durera quelques mois, jusqu'en avril 1912: le 27, après que ses complices aient tous été arrêtés l'un après l'autre, Bonnot trouvera la mort dans l'assaut de la maison où il s'était réfugié, à à Choisy-le-Roi. 

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    1984 : Le château de La Barben, le plus ancien de Provence, inscrit aux Monuments Historiques

     

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    http://www.chateaudelabarben.fr/

     
     
     

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    2 fevrier,capetiens,mourre,merovingiens,carolingiens,hugues capet,philippe auguste,plantagenets,croisades,bouvines,charlemagne,saint louis,senlisCette Éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :

    la Table des Matières des 366 jours de l'année (avec le 29 février des années bissextiles...),

    l'album L'Aventure France racontée par les cartes (211 photos),

    écouter 59 morceaux de musique,

    et découvrir pourquoi et dans quels buts lafautearousseau vous propose ses Éphémérides  :

    Éphémérides de lafautearousseau.pdf

     
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  • France Inter: ras-le-bol de payer pour se faire insulter!, par Jeremy Stubbs.

    © Causeur

    Notre numéro d’octobre est en vente

    Notre dossier est consacré à France Inter, cette radio dite « publique. » Mais de quel public s’agit-il ? Nous payons tous pour un média qui reflète les opinions, non de la généralité des auditeurs, mais d’un petit nombre de bobos. 

    9.jpgNon seulement les animateurs de cette radio insultent ouvertement tous ceux qui pensent à droite, mais leurs émissions souvent insipides insultent l’intelligence de tout le monde.

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    Comme l’explique Élisabeth Lévy, « Pour France Inter, être de gauche, c’est la norme. Journalistes, producteurs, sans oublier les humoristes de la bande à Charline ronronnent l’entre-soi et le mépris de quiconque ne pense pas comme eux. Leur contentement hautain, souvent injurieux, ne poserait aucun problème sur une radio privée. Mais c’est nous qui finançons ce bastion du progressisme. Et ça, c’est vexant. » Gilles-William Goldnadel déplore le manque de diversité d’opinion sur une station publique dont nous sommes tous copropriétaires, et dénonce sa position dominante qui lui permet tous les abus. Dans une tribune, Marine Le Pen explique pourquoi il faut privatiser l’audiovisuel public : l’État n’a pas vocation à être patron de presse, son emprise dans ce secteur empêche nos géants nationaux de rayonner à l’étranger, et beaucoup de Français sont étranglés par le montant de la redevance. Martin Pimentel montre que les responsables politiques de droite, lorsqu’ils sont invités sur France Inter, se trouvent en terrain franchement hostile… Tandis que les analyses d’Ingrid Riocreux révèlent combien les journalistes de cette radio, en décortiquant les propos d’Éric Zemmour à la recherche de traces de « fascisme », se montrent aussi obsédés qu’incultes. D’une manière générale, Radio France traite les questions agricoles seulement sous l’angle environnemental. Pour Erwan Seznec, la station publique affiche ainsi une profonde méconnaissance du métier d’agriculteur. Sophie Bachat démolit la vision d’un monde non genré promue par Sonia Devillers, et Didier Desrimais fait de même pour la propagande néoprogressiste déversée par Giulia Foïs. Pour tout résumer, un dessin de Marsault exprime toute la problématique de France Inter avec une économie de moyens géniale.

    Causeur dit adieu à Roland Jaccard, cet ami qui, au cours de sa vie, s’est frénétiquement adonné à la double jouissance de l’amour et de l’écriture. Thomas Morales salue en lui un gentleman dont la discrétion n’avait d’égale que la sincérité et dont le détachement était une leçon de vie. Nous publions les dernières « nouvelles du vaurien. »

    Côté actu, Élisabeth Lévy ouvre le bal en revenant sur la notion d’« homme déconstruit » dont Sandrine Rousseau, candidate malheureuse à la primaire écolo, nous avait appris l’existence. Cette « déconstruction », pour les hommes qui l’acceptent, représente « une castration volontaire. » Dans l’univers dégenré de Sandrine Rousseau, le sexe n’existe pas. « Il n’y a pas de fruit défendu, pas de pulsion, pas de Mal. Plus de frotti-frotta, gestes barrières pour l’éternité. »

    Sabine Prokhoris, s’est confiée à notre Directrice de rédaction. Dans un essai courageux, Le Mirage #MeToo, la philosophe et psychanalyste dissèque la nature de ce mouvement qui, selon elle, exhibe toutes les caractéristiques d’une révolution culturelle : violence, irrationnalité, totalitarisme… et met dans le même sac vrais et faux coupables, vraies et fausses victimes. Pour Cyril Bennasar, le dernier roman d’Olivia Koudrine, L’Homme battu, nous livre un récit qui sonne juste là où #Metoo nous raconte des salades.

    A propos de la possible candidature d’Éric Zemmour aux élections de 2022, Frédéric Ferney s’interroge : « À défaut d’un futur président, les Français ont-ils choisi un nouveau maître d’école ? » Si Éric Zemmour rêve d’une société idéale, des exemples réels qui s’en approchent ne se trouvent pas en Europe, nous explique Marcel de la Butte, mais en Asie. Transformer les Gaulois en Asiatiques sera tout sauf facile.

    Céline Pina salue la Lettre d’un hussard de la République, le nouveau livre de Didier Lemaire, le professeur de Trappes qui, pour avoir dénoncé l’emprise de l’islam sur la ville, a été violemment attaqué par le maire et menacé de mort par les islamistes. Stéphane Germain, homme d’une générosité sans limites, propose aux candidats wokes, genre Sandrine Rousseau, quelques idées de politiques à adopter pour lancer la société française sur la voie heureuse du total-progressisme. L’économiste, David Cayla, se penche sur l’œuvre maîtresse de Karl Polanyi, La Grande Transformation, publiée en 1944, en pointant les ressemblances troublantes entre cette époque et la nôtre. Les analyses de Polanyi portant sur l’instabilité sociale et politique provoquée par des marchés autorégulés restent toujours aussi actuelles.

    La culture, disait Édouard Henriot, est ce qui reste quand on a tout oublié. Au nom de la culture, Pierre Lamalattie nous demande d’oublier la fresque qui masque actuellement le chantier du Grand Palais. L’artiste qui en est l’auteur veut nous imposer une vision biaisée de l’histoire politique française depuis 1900, ne fait aucune référence au Grand Palais lui-même, et n’encense que des artistes hostiles à l’académisme. La haine de l’art a de beaux jours devant elle… A l’occasion de la publication des carnets inédits de Pierre Drieu la Rochelle, François Kasbi analyse cet homme pétri de contradictions qui était aussi un écrivain au talent immense. Dans L’Arche de mésalliance de Marin de Viry, Martin Pimentel salue une critique amère du progressisme dans la lignée de Michel Houellebecq. Pour Jérôme Leroy, l’essai érudit sur les noces de l’amour et de la littérature de notre chroniqueur Frédéric Ferney et Jean-Jacques Vincensini, Éros, l’encre du désir, représente une lecture salvatrice à notre époque dominée par le politiquement correct. Et Jean Chauvet nous présente deux adaptations cinématographiques de Balzac qui viennent de sortir. Décidément, la comédie humaine n’est jamais finie…

     

    est directeur adjoint de la rédaction de Causeur.
  • Vendredi Saint, Racines chrétiennes de la France : depuis le XIIIème siècle, à Sartène, le ”Catenacciu”...

    Chaque Vendredi saint, le catenacciu (de "catena", chaîne, en latin) effectue un Chemin de croix en pente à travers la ville, symbolisant la montée du Christ au Calvaire.

    catenacciu chaîne.jpgLe pénitent est vêtu d'une aube écarlate et d'une cagoule rouge (seul le curé de la paroisse connaît son identité).

    Il porte une croix de 37 kilos en chêne massif, des chaînes d'un poids de 17 kilos aux pieds, sur un parcours de 1,8 km et doit tomber trois fois sur son chemin, à l'image du Christ.

    Cette procession du Catenacciu date de l'arrivée sur l'île des moines franciscains  et des Aragonais,  en 1419, qui ont introduit les Chemins de croix dans la culture insulaire : aux XIVème et XVème siècles, le pape avait "confié", en effet, la Corse aux Aragonais, dans la lutte pour la Reconquête des terres chrétiennes sur l'Islam...

    La procession  - conduite par la confrérie de la Sainte-Croix - se déroulait jadis le 14 septembre, puis elle fut déplacée à la nuit du Vendredi saint, son caractère n'ayant pas été altéré et l'itinéraire à travers la ville étant demeuré le même...

     

     

    http://www.curagiu.com/catenacciu.htm

     

    http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/cefpaques/rjcpqprocor.html 

     

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    La première chute a lieu devant l'oratoire Sainte-Anne;

    la deuxième, Place Porta, devant l'église Sainte-Marie;

    la troisième, à l'intérieur de l'église Saint-Sébastien..

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (108), Agrandissements de la France au XVIème siècle...

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    ...par les acquisitions de François Premier, Henri II et Henri IV.

    François premier, on l'a vu, réunit la Bretagne et les terres du Connétable de Bourbon, dans le centre du pays, après la trahison de celui-ci.
    Et Henri IV apporta ses propres domaines du Sud-Ouest à la Couronne, lorsqu'il devint Roi de France... et de Navarre !
    Si on les compare à ces agrandissements, ceux opérés par Henri II peuvent paraître plus modestes : Calais et "les trois évêchés" seulement. Ils n'en demeurent pas moins stratégiques...

    D'abord, lorsque François de Guise s'empare de Calais, en 1558, c'est la dernière porte d'invasion de l'Angleterre vers la France qui se ferme, et une vieille page qui se tourne, enfin : la ville était aux mains des Anglais depuis 211 ans ! On connaît le mot célèbre de Marie Tudor, la reine d'Angleterre, au moment de mourir : "Si on ouvrait mon cœur, on y trouverait gravé le nom de Calais".


    Ensuite, sans les Trois Evêchés, la réunion pacifique de la Lorraine par Louis XV, presque deux siècles après, en 1766, n'eût pas été possible. Et cette acquisition marque les premiers pas de la "marche vers le Rhin", pour éloigner toujours plus Paris de la frontière, et donc, du risque d'invasion...


    Cette "marche vers le Rhin" qui sera matérialisée par Louis XIV (acquisition de la Franche-Comté et de l'Alsace) et Louis XV (acquisition de la Lorraine) mais que la cassure révolutionnaire vint arrêter, la France perdant même plusieurs villes et, au total, près de 500.000 habitants, en 1815...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Retour sur la scandaleuse affaire de Geox : tout à fait d'accord avec Philippe de Villiers...

    "Emmanuel #Macron et le garde des Sceaux auraient dû soutenir le gérant. Face à des gens en guerre, il faut imposer la force. Un peuple fier est un peuple fort.."

    (extrait vidéo 2'01)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1778846668294590828

    L'émission complète (44'37) :

     

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    1. Sur la provocatrice de Geox, qui nous fatigue avec son voile, et sur le gérant, menacé de mort : d'accord avec Pascal Praud :

    "Vous savez comment on les protège les entreprises ? Le voile est interdit dans toutes les entreprises. C’est simple, c’est une loi..."

    Encore plus simple, Pascal Praud : on abroge la loi Pleven sur les discriminations et on autorise les employeurs à choisir qui ils veulent et à adopter les règlements intérieurs qu’ils veulent...

    (extrait vidéo 1'51)

    https://x.com/jylgallou/status/1778768791415001342

    Fundraiser by Jean Messiha : Soutien à Nicolas gérant de Geox menacé de  mort !
     

    2. Dans La République du Centre : Fêtes de Jeanne d'Arc : l'un des deux pages exclu pour "diffusion d’idées contraires aux valeurs de la République"... Les "valeurs de la République", pour reprendre l'expression idiote - qui n'a court que depuis assez peu de temps, finalement - on leur dit "zut" (pour rester polis)... Et on constatera simplement les deux énormes contradictions de la décision d'exclure l'un des deux pages au motif qu'il est royaliste :

    • que l'on sache, Jeanne d'Arc a fait sacrer le Roi à Reims, ce qui n'est pas très... républicain ! Cela n'était-il pas, un tout petit peu, "contraire aux valeurs de la République" ? Va-t-on donc exclure Jeanne d'Arc des Fêtes de Jeanne d'Arc ?

    • et, si "aucune idéologie politique ne doit être associée aux fêtes", pourquoi exclure un ado de ces mêmes fêtes pour "diffusion d’idées contraires aux valeurs de la République" ? Ne nagerait-on pas en plein délire ? 

    On dit ça, on dit rien...

    https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/fetes-de-jeanne-d-arc-l-un-des-deux-pages-exclu-pour-diffusion-didees-contraires-aux-valeurs-de-la-republique_14485197/

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    3. Le scandale du prix de l'électricité continue de plus belle : maintenant, on nous explique doctement que "c'est à cause du retour des taxes" !

    Fabien Bouglé dénonce :

    "Les fournisseurs de factures électriques alternatifs ont gagné 42 milliards d'euros d'après la @Courdescomptes. Le Mwh atteignait 750 euros en 2022 sur le marché, il est aujourd'hui en dessous de 5 euros. Sur les factures, les prix restent élevés !"
     
    D'une façon ou d'une autre, et tout ou partie, ces 42 milliards, qu'ils les restituent à la collectivité !
    Comme disait Louis XIV :
    "Ne ferons-nous pas rendre gorge à ces gens-là...?"

    Sur France info :

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-decryptage-eco/pouvoir-d-achat-les-factures-d-electricite-des-particuliers-restent-elevees-malgre-une-forte-baisse-des-prix-sur-les-marches_6453110.html

     

    4. De Christine Kelly, commentée par Goldnadel... :

    • le propos de Christine Kelly... :

     

    5. De Mathieu Bock-Côté :