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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Face à l’Islamisme Le Dieu de nos pères, par Aymeric Pourbaix.

    © Jean Louis Tosque / Pixabay

    Le 2 octobre, Emmanuel Macron doit préciser comment il entend lutter contre le séparatisme islamiste, ce cancer qui ronge la société en créant des zones de non-droit.

    Ce qui frappe, c’est que ce discours présidentiel intervient une semaine après le dernier attentat islamiste en date, à Paris. Le même jour où s’éteignait l’écrivain Denis Tillinac, 73 ans, auteur notamment du Dieu de nos pères (Bayard éditions), dans lequel il prenait la défense du catholicisme, avec cette mélancolie d’une civilisation en voie de disparition.

    8.jpgUn terreau favorable

    Pourquoi relier ces deux événements ? Parce que l’attachement à la religion catholique, à sa culture, est encore partagé par nombre de nos contemporains – pour quelques années encore. Signe que la société française comporte quelques solides anticorps à cette idéologie meurtrière qui gangrène certains quartiers. Ainsi, selon un récent sondage du Monde, 56 % des Français connaissent encore le Notre Père, et 25 % ont un chapelet.

    C’est donc un terreau susceptible de voir refleurir quelques jeunes pousses, et qui mérite qu’on y travaille activement. Les gouvernants d’abord, en reconnaissant qu’il ne suffira pas de combattre l’islamisme par la force – certes nécessaire. Car cela ne chassera pas la séduction maléfique exercée par l’islamisme sur de jeunes esprits, via internet notamment.

    Au bout du compte, on ne détruit bien que ce que l’on remplace. L’homme est un être par nature religieux, capax Dei – capable de Dieu. Il ne sera donc pas possible de déraciner cette aspiration spirituelle en lui opposant la fragile «  laïcité  » d’un monde matérialiste… Mieux vaut miser sur un Dieu d’amour.

    Dans les années 30, face à la montée du nazisme, la philosophe Simone Weil a abandonné sa posture pacifiste et pris conscience de la force politique de la religion. Proposant même d’inscrire cette aspiration dans un préambule de la Constitution. Dans L’Enracinement, elle souhaitait aussi que le christianisme soit considéré dans l’enseignement public comme un «  trésor  » de la pensée humaine, car donnant accès au Bien. C’était en 1943. Cela n’a pas pris une ride…

    Il est clair que toutes les élites de ce pays sont encore loin de partager ce constat, pourtant de première urgence. C’est pourquoi il appartient aux catholiques eux-mêmes de se montrer à la hauteur de cet héritage. D’en être fiers et de savoir en montrer la pertinence et la beauté pour aujourd’hui. Sans vaine gloriole, mais sans honte non plus. En un mot, de «  rendre la religion aimable  », comme le disait saint François de Sales (1567-1622), fine fleur de la Réforme catholique en France.

    Son inspiration, l’évêque de Genève l’avait aussi puisée en Espagne, dans la réforme du Carmel de sainte Thérèse d’Avila : «  Le monde est en feu  », disait-elle alors, face aux guerres de Religion. Son audace et sa foi la conduisirent alors à miser avant tout sur l’émergence d’âmes ferventes et bien formées – des «  soldats d’élite  » –, soutenus par la prière de saintes religieuses.

    Convaincue qu’elle était que la mystique et la sainteté sont des conditions essentielles à la réforme de la politique, et de la société tout entière.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • La convergence des dictatures au pays des Francs !, par Christian Vanneste.

    Un pays muselé physiquement par le masque et mentalement par le politiquement correct, des habitants assignés à résidence entre confinement et couvre-feu, apeurés en même temps par le virus et par le terrorisme, soumis à des régimes d’urgence qui limitent les libertés fondamentales, des citoyens qui ne votent plus normalement et sont condamnés à écouter les discours narcissiques de leur dirigeant : sommes-nous encore en démocratie ? Evidemment, non, c’est une dictature répondront la plupart des gens.

    christian vanneste.jpgOr, ce pays c’est la France, cette société d’individus libres devenue non une nation de citoyens solidaires comme le prétend M. Macron, mais un Etat voué au totalitarisme mou, dont les ressortissants voient converger vers eux tous les processus liberticides mis en oeuvre plus ou moins consciemment par les politiciens qu’ils subissent depuis de longues années.

    Il y a bien sûr la dictature sanitaire qui s’est installée en France, souvent avec l’assentiment des Français inquiets légitimement pour leur santé et pour leur vie. L’excès de peur, la démesure des précautions et des restrictions, le décalage entre les discours angoissants et la réalité des chiffres laissent percer deux conclusions pour le coup inquiétantes : notre vieux pays n’accepte plus le risque, et le pouvoir se sert habilement de cette tendance pour faire accepter des empiètements de plus en plus contraignants sur la vie privée et sur les libertés publiques. La panique actuelle tient moins au nombre supposé des porteurs du virus qu’à l’insuffisance des lits de réanimation. Beaucoup de “testés positifs” ne sont ni malades, ni contaminants, ni vraiment porteurs en raison de la stratégie stupide qui a consisté à vouloir tester tout le monde sans avoir la capacité d’utiliser les résultats immédiatement. Par ailleurs, la mortalité continue à toucher prioritairement des personnes âgées ou atteintes d’autres pathologies. L’âge médian des décès est de 84 ans. 65% sont associés à une comorbidité. Le covid-19 peut-être présent chez une personne décédée sans être la cause déterminante de sa mort. Or l’atmosphère étouffante créée par les informations officielles pèse sur notre vie, sur l’activité du pays. Le couvre-feu répond-il à une nécessité rationnelle ou sert-il avant tout à habituer les Français à réduire dans l’obéissance leur espace de liberté par peur de la sanction plus que par crainte de la maladie ? Le “totalitarisme de la prévention” selon le concept d’Ulrich Beck instille une dictature féminine et maternante : on ne peut qu’aimer un pouvoir qui ne vous veut que du bien….

    C’est exactement le même processus qui accompagne de manière plus lente et plus abstraite la dictature verte à l’oeuvre dans plusieurs municipalités françaises au nom d’un réchauffement climatique qui serait la punition des comportements irresponsables des automobilistes appelés désormais à quitter les villes ou à rouler au ralenti sur les routes. Les variations cycliques de climat ne sont pas nouvelles, le lien entre celles-ci et l’activité humaine reste à démontrer, mais il s’agit avant tout de trouver, comme pour la lutte contre l’épidémie, des coupables et de les punir, d’instaurer des règles restrictives de libertés, notamment celle d’aller et venir, et de susciter des changements de comportements : les festifs nocturnes vont se retrouver à domicile et se contaminer quand même, ceux qui choisiront le deux roues vont davantage risquer leur vie. Si le confinement a vu baisser le nombre de morts sur la route, en revanche celui des motocyclistes et des cyclistes a augmenté… Dans les deux cas, l’interdiction, la surveillance et la sanction, cette trilogie qui progressivement nous fait passer d’un ordre légitime à un Etat de police, cherchent à obtenir la collaboration de ceux qui les subissent. La délation du rétif au confinement ou le regard assassin au distrait sans masque sont des signes troublants qui pour le coup devraient rappeler de mauvais souvenirs. Il est vrai que la notion même de couvre-feu y invite.

    Enfin, il y a la dictature du politiquement correct qui depuis de longues années a instauré une censure au pays de Voltaire. Des lois liberticides, restreignant la liberté de la presse ou imposant une mémoire officielle, ont créé dans le domaine de la pensée et de l’expression un cercle d’interdits, de contrôle et de punition sous la surveillance des associations communautaires. Un véritable terrorisme intellectuel s’est installé avec l’autocensure qui naît inévitablement du risque de la sanction ou même simplement de la polémique qui stigmatisera l’auteur comme controversé ou sulfureux, même s’il n’est pas condamné. L’assassinat d’un professeur par un islamiste révèle la dangereuse spirale dans laquelle notre pays s’est engagé : la députée de la circonscription a parlé d’imprudence de la part de l’enseignant. Malgré les discours bravaches, bien des enseignants seront à l’avenir circonspects et s’autocensureront. Mesure-t-on la convergence entre la dictature du politiquement correct prête à traquer l’islamophobie, et la dictature islamique punissant de mort le blasphème ? Il n’y a aujourd’hui qu’une véritable urgence : redonner à la France le goût de la liberté, inscrit dans son nom même !

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Les Secrets de la Musique et des Jeunes 1ère partie (50), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles.

    En contact avec les mouvements Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles; voici les liens de leur page FB, de leurs sites officiels et de leur chaîne youtube :

     

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    Ouvrez le lien du site à l'aide du moteur de recherche GOOGLE CHROME.

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le cinquantième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    L’influence de la musique anglo-saxonne sur les jeunes. Les secrets de la musique...Techniques, messages subliminaux, thèmes,...

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/15/bcdc0954-3d64-4ba6-bf2a-931e3e2cf3b3.mp3

    La musique occupe une place importante dans notre vie : entre cinq et huit heures d’écoute par jour pour les collégiens et lycéens, en comptant les week-ends et les vacances. La musique agit sur chacun de nous. La musique anglo-saxonne moderne agit sur les plantes, en les détournant de la lumière vers laquelle elles sont attirées naturellement. Elle agit sur les animaux, puisque des tests réalisés par exemple sur des vaches, en sonorisant leur étable, ont montré qu’elles étaient stressées, et que même quelques fois le lait tournait. Elle agit sur l’homme, nous le savons tous, il suffit de faire appel à notre mémoire pour évoquer les moments où tel style de musique (classique, jazz, folk, variété française,…) nous avait apaisé, voir élevé, tandis que beaucoup de musiques anglo-saxonnes modernes nous avait rendu plus agressif.

    Les techniques utilisées pour manipuler l’esprit des jeunes

    .1° le beat ou rythme

    Dans la musique anglo-saxonne, le beat (provoqué par la guitare-basse ou des éléments électroniques) est une accélération par rapport au battement du cœur au repos (70 pulsations minute), il peut avoir une vitesse très élevée (jusqu’à 135 pulsations minute dans certaines musiques techno ou électro, et là les paroles ne sont plus utiles). Par l’intermédiaire de certaines séquences rythmiques, avec ce beat répétitif et accéléré, on peut entraîner les jeunes auditeurs à une augmentation du rythme cardiaque, à un mouvement du corps, à des attitudes agressives,à un état d’esprit proche de la transe (le même nom que certaines de ces musiques).

    .2° les effets d’éclairage

    Les lasers, les stroboscopes, les spots (au rythme du beat de la musique) ont pour but de déconnecter, de neutraliser la conscience et la volonté des auditeurs. Avec le beat, ils ont un effet hypnotique. A ce moment-là les messages peuvent davantage atteindre la personne.

    .3° la puissance du son

    Il est constaté que dans les discothèques, le son est souvent à plus de 110 dB. Il peut même atteindre 130 ou 140 dB dans les concerts des grands groupes anglo-saxons ou les soirées techno. Ce n’est évidemment pas sans conséquence pour l’audition. De même l’usage excessif du casque hi-fi, des MP3, MP4, iPod, etc. peut entraîner des lésions auditives irrémédiables.

    .4° le texte lui-même

    Certaines chansons ont des paroles faciles à mémoriser, pour bien les ancrer dans la pensée des jeunes. Elles agissent sur notre conscient et notre inconscient pour nous entraîner à agir dans l’intention de leurs auteurs.

    .5° le message subliminal ou message caché

    Il permet de véhiculer un message inaudible à l’oreille humaine. La partie inconsciente de l’homme capte le message, le décode, le reconstruit pour le transmettre par la mémoire au « moi » conscient. On ne peut nier l’influence de ce type de message connu depuis les années 50 dans le visuel et depuis les années 60 dans la musique anglo-saxonne (Beatles, Led Zeppelin, etc.), avec des procès retentissants.

    ( à suivre...)

  • La France, ce pays de Cocagne où les moins de 25 ans vont aux Restos du cœur !, par Marie Delarue.

    Il faut se méfier des chiffres, je le sais bien, néanmoins, certains laissent sans voix. Dans une enquête de novembre dernier, on apprenait que les de 18-24 ans représentaient 10 % des bénéficiaires des Restos du cœur. Dans le papier qui leur est consacré, ce mercredi, sur 20Minutes.fr (« Coronavirus : quelles solutions seraient efficaces pour lutter contre la pauvreté des 18-25 ans ? »), il est écrit cette fois : « Les moins de 25 ans représentent désormais près de la moitié (sic) des bénéficiaires des Restos du cœur. »

    4.jpgL’écart est si important qu’on ne peut que s’interroger sur la réalité de ces chiffres. Il n’en reste pas moins que, concernant la situation de sa , la bat de tristes records. Le chômage des Français de moins de 25 ans est l’un des plus élevés de la zone euro (18,4 %). Avant la crise sanitaire, le taux de cette classe d’âge au seuil de pauvreté atteignait 12,8 % (chiffres Eurostat) et l’on imagine bien qu’il n’a pas baissé depuis.

    Les causes sont comme les situations : multiples. Devant ce casse-tête, l’association France urbaine, qui regroupe les grandes villes françaises, propose au gouvernement des solutions pour lutter contre la des jeunes. Il s’agit de quatre expérimentations différentes qui seraient menées dans douze grandes villes volontaires dès l’année prochaine (trois villes, donc, pour tester une expérience identique) et permettraient à 1.000 jeunes, pour chaque territoire, d’en bénéficier pendant deux ans.

    La première proposition « consisterait à faciliter l’accès des 18-24 ans aux biens et services essentiels via une plate-forme. Celle-ci détaillerait toutes les aides qui leur seraient proposées localement : paniers alimentaires, aide au permis de conduire, accompagnement financier pour des soins, tarification sociale pour l’eau et l’électricité, équipement informatique… », détaille 20Minutes. Le seconde est un « accompagnement financier sécurisant la recherche du premier emploi pour chaque jeune de moins de 30 ans », soit une aide mensuelle de 495 euros pour les jeunes habitant seuls et 300 euros pour les jeunes vivant dans leur . La durée de versement « serait adaptée aux difficultés d’insertion (liées au niveau de diplôme) : de 4 mois (bac+5) à 15 mois (non diplômé) ». La troisième expérimentation consisterait dans la généralisation de la garantie jeune, et la dernière consisterait en « un revenu de solidarité jeunesse ». Celui-ci « serait versé sous condition de ressources, réservé aux actifs et ne concernerait pas les . Et son montant mensuel (565,34 euros) diminuerait en fonction des revenus du jeune bénéficiaire. »

    Comment dire… c’est effarant. La France, championne de la redistribution, n’en finit pas de redistribuer. Pour quel résultat ? On dépense chez nous « un pognon de dingue », comme dit notre Président, et cela pour quoi ?

    La jeunesse est mal formée et, pour beaucoup, pas formée du tout. Le taux des enfants en échec scolaire ne fait que croître, le corps enseignant est mal payé, menacé par des élèves qui le méprisent, et nous ne cessons de reculer dans les classements internationaux. L’illettrisme fait des ravages dans la population, le chômage est endémique et l’avenir, même pour les jeunes diplômés, s’écrit souvent Uber ou Deliveroo. Nos facs sont surpeuplées et le marché du travail est bien incapable d’absorber les 700.000 jeunes qui en sortent chaque année.

    Quelles solutions propose-t-on ? Assister. Donner des aides, encore et toujours. Prendre en charge du berceau à la tombe. Le coût des expérimentations énoncées plus haut s’élèverait à « un peu plus de 50 millions d’euros pour les 12.000 jeunes qui y prendraient part », dit Mathieu Klein, le maire PS de Nancy, rapporteur de l’étude. En 2021, la France compte près de 8 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans. Je vous laisse faire le calcul.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    L'humour toujours bienvenu, et roboratif, de Bercoff !
     
    André Bercoff
    "A l’unique serment d’Hippocrate ont succédé depuis dix-huit mois des averses de sermons d’hypocrites. On progresse."

    1. Le Système gaspilleur, qui stérilise des milliards et des milliards depuis des années (Plans banlieues, sur-administration, école sur une décennie pour déposer les jeunes/victimes à Pôle Emploi...) va gaspiller maintenant dans le contrôle des Passe Sanitaire :  60 millions d’euros par mois pour les hôpitaux ! Lydia Guirous a raison de le dire haut et fort : avec 60 millions par mois, on pourrait investir dans l’hôpital, dans des chambres supplémentaires et améliorer les conditions de travail des soignants !

    (extrait vidéo 0'19)

    https://twitter.com/LydiaGuirous/status/1425469155780829190?s=20

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    Comme lafautearousseau, suivez le Compte tweeter de Lydia Guirous !

     

    2. Il y aura bien un vaccin français, mais il ne sera pas disponible en France ! On a un gouverne-"ment", ou une bande de pieds nickelés, incompétents, faillis et même pas "bons à rien" mais "mauvais à tout" ? Poser la question, c'est y répondre !... : 

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/le-premier-vaccin-francais-ne-sera-pas-disponible-en-france-recit-dun-fiasco-qui-embarrasse-le-gouvernement/

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    3. Nous en parlions ici-même hier, mais redisons-le encore et encore : la Chine se protège, et protège ses forêts en interdisant l'abattage de ses beaux arbres pour les 99 années qui viennent; elle a raison, elle protège ses intérêts. Mais elle siphonne la Forêt française, et, pour défendre nos intérêts, nous devons refuser cela... :

    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/industries/la-chine-siphonne-la-foret-francaise-alerte-la-federation-nationale-du-bois_AV-202108100088.html

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    4. Le début de l'article de Zemmour dans Valeurs : "reservé aux abonnés", il y a cependant suffisamment de matière dans ce "libre accès" pour, déjà, s'en régaler...

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/eric-zemmour-je-ne-suis-pas-la-pour-jouer/

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    5. POUR LE KARATÉ AUX J.O. DE PARIS EN 2024 !

    Pas d'accord avec Tony Estanguet ! Pour justifier l'absence du karaté aux JO de Paris 2024, il explique : "Il y a déjà cinq sports de combat. On avait la possibilité de rajouter quatre sports. En allant chercher des sports urbains comme le break dance et le skate board, on va chercher des sports que les jeunes regardent". Ce raisonnement nous paraît spécieux : ce serait justement l'occasion de promouvoir les sports que les jeunes ne connaissent pas. C'est à ça que devraient servir les jeux, à l'ouverture d'esprit... Écoutez le grand champion Steven da Costa, qui ne comprend pas ce choix de Tony Estanguet et espère qu'il va changer d'avis (nous aussi !...)
     
    (extrait vidéo 2'17)
     

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    6. Juste remarque de Nonpossumus, sur tweeter :

    "La France est le seul pays au monde où l’on puisse se faire indifféremment assassiner par un Rwandais, un Tchétchène, un Pakistanais, un Syrien, un Turc, un Marocain, un Algérien, un Tunisien, un Kosovar, un Malien, un Guinéen, un Libyen, un Afghan, rarement par un Français !"
     
    Juste remarque, qui nous ramène à la recherche des causes de ce "problème" (!), que nous essayons de résumer ici :
     
     
    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui avec le sourire, pour tenter, malgré tout et malgré tous, de garder le moral !

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Au revoir, Jean-Pierre et merci pour tout ! Libération, le quotidien national le moins vendu de France a craché sur son JT, le plus regardé de France, en osant titrer "Overdose de Pernaut" (et, en plus, il massacre la langue française !) mais le peuple a voté avec ses télécommandes...

    Il a voté "pour" celui qui a fait découvrir, redécouvrir et aimer la France; "pour" celui qui a été la voix d'une certaine idée du pays que nous chérissons, de ses provinces, campagnes et terroirs...
     
    Colossal : plus de 8 millions de téléspectateurs (quasi 60% du public) devant le dernier JT de @pernautjp sur TF1, avec un pic à 8,9 millions !
     

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    2. L'exceptionnel clip vidéo des sœurs de Semur-en-Brionnais :

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    https://www.lamontagne.fr/semur-en-brionnais-71110/actualites/l-exceptionnel-clip-video-des-surs-de-semur-en-brionnais_13891522/

     

    3. A partager ! Un rassemblement de soutien est prévu devant l’hôpital Raymond Poincaré de Garches le mardi 22 décembre à 13h. lafautearousseau appelle tous ses amis/lecteurs de la région libres à ce moment-là à y participer...

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    Court rappel de "l'affaire" : Martin Hirsch, directeur de l'AP-HP et "catho de gauche" (les pires des pires !) a suspendu Christian Perronne de ses fonctions de Chef de Service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Raymond Poincaré - AP-HP à Garches. Ce débarquement est une conséquence des propos du Pr Perronne, qui a dressé un réquisitoire contre les responsables de la gestion de la crise sanitaire dans un livre Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? (Albin Michel). Tiré initialement à 8000 exemplaires, son livre a atteint des sommets dans les ventes en dépassant les 100.000 vendus. Martin Hirsch a qualifié ces propos d' "indignes", sans aller plus loin...

    Dans son livre, Le Pr Perronne a notamment mis en cause le Conseil scientifique présidé par le Pr Delfraissy : "Face à la plus grande pandémie de ce siècle, un Conseil scientifique Covid-19, créé par l’Élysée, a d’emblée affirmé qu’il n’y avait pas de traitement possible. Ses membres ont ignoré, avec majesté et dédain, les résultats de l’étude du Pr Raoult, puis les statistiques de mortalité venues du monde entier. Face à cette guerre sans précédent, où il y avait le feu à la maison France, les membres du Conseil réclamaient de prendre leur temps, beaucoup de temps, pour tout valider sur le plan scientifique, avant de prendre la moindre décision. Il fallait par une longue, très longue procédure vérifier que la lance à incendie était homologuée avant de se risquer à combattre les flammes. Malgré le fait que nous étions en guerre, et que la rapidité est toujours la clé d’une victoire sur l’ennemi."

    "Virer" le Professeur Perronne, c'est la vengeance du jaloux inférieur face au savant supérieur !

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    4. RENTRE CHEZ TOI ! : Un Tunisien SDF de 36 ans était jugé ce mardi 15 décembre au tribunal de Cherbourg pour des insultes envers un chauffeur de bus, et des dégradations sur le véhicules. Le 14 mai dernier, dans un bus de Cherbourg, le conducteur lui a demandé son titre de transport : il s'est alors mis à insulter le chauffeur ("Il emmerde la France", dit l’avocat du plaignant, il traite mon client de fils de pute, d’enculé, de connard, sans oublier le très classique et très "classe" "Nique ta mère").

    Pas de jugement pour des types pareils : retour au bled, direct !

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    5. L'extrême pauvreté croît en France ! : Dix millions de pauvres en France, c'est l'alarmant constat de Véronique Fayet, Présidente du Secours catholique, dans Le Parisien du 12 novembre dernier. En 2019, 73% des personnes accueillies au Secours catholique disposaient de moins de 40% du revenu médian pour vivre, un chiffre largement détérioré par rapport à 2011, année où ces personnes étaient "seulement" 23%. Ces résultats s'appuient sur le "revenu arbitrable" que l'on obtient en retranchant les dépenses dites "pré-engagées" ou fixes, ou obligatoires (loyer, charges, factures d'eau et d'énergie, télécommunications, assurances/mutuelles, frais scolaires, services financiers...) du "revenu disponible". (source : Famille chrétienne)

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    Un million de Français vivent au dessous du seuil de pauvreté. Le Système va-t-il continuer longtemps à faire "entrer" chaque année 450.000 étrangers, à qui l'on n'a, de toutes façons, rien à offrir (logement, travail...) mais pour qui l'on finit toujours par trouver une allocation, un logement etc... ?

     

    6. Aujourd'hui, pour finir la série du jour, ce n'est pas un sourire, quoi que... : le compte tweeter SavoirDuMonde (qui propose "des infos du monde pour les curieux") nous apprend que "96% des utilisateurs de Twitter ont moins de 500 abonnés" : OUF ! on est dans les 4% des autres !

    Compte tweeter lafautearousseau royaliste

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  • Harkis : La honte.

    La France les désarme, l’Al­gé­rie les tue.

    Petit texte qui nous a été adres­sé, suf­fi­sam­ment expli­cite, pour que nous n’ayons rien à ajou­ter. Chaque Fran­çais doit por­ter cette croix dans son cœur en sou­ve­nir de cette ter­rible et désas­treuse injus­tice.

    Ce n’est pas seule­ment de l’argent que nous devons don­ner aux des­cen­dants de har­kis, mais une mise à hon­neur natio­nale pour ces héros de la France, et l’interdiction à tous les par­ti­sans du FNL, vivant dans notre pays qui déve­loppent depuis tant d’années une pro­pa­gande révi­sion­niste sur ce conflit à pro­pos des Fran­çais musul­mans avec expul­sion des étran­gers ou titu­laires de la double natio­na­li­té, et pri­son ferme pour ceux qui ont la carte natio­nale d’identité française.(NDLR)

     

    Soixante ans plus tard, la France demande par­don, l’Al­gé­rie s’en féli­cite. On les com­prend, d’ailleurs : ils ont mas­sa­cré avec soin.

    • « À la fin de l’année 1962, Jean-Marie Robert, sous-pré­fet de Sar­lat, reve­nu d’Algérie où il était jusqu’au prin­temps pré­cé­dent sous-pré­fet d’Akbou, en Basse-Kaby­lie, adresse à Alexandre Paro­di, vice-pré­sident du Conseil d’État, un rap­port sur le sort subi par les anciens har­kis. Le texte évoque des centres d’interrogatoires « où l’on enten­dait très loin à la ronde les hur­le­ments des tor­tu­rés, et où près de la moi­tié des déte­nus furent exé­cu­tés, à rai­son de cinq à dix chaque soir », et « les sup­plices de quelques dizaines de har­kis, pro­me­nés habillés en femmes, nez, oreilles et lèvres cou­pés, émas­cu­lés, enter­rés vivants dans la chaux ou même dans le ciment, ou brû­lés vifs à l’essence », et encore des « har­kis morts, cru­ci­fiés sur des portes, nus sous le fouet en traî­nant des char­rues, ou la mus­cu­la­ture arra­chée avec des tenailles ». »

    • « Dès le 19 mars, les uni­tés sup­plé­tives com­mencent à être dis­soutes. Leurs offi­ciers, qui pro­testent, se heurtent à un mur. Le 3 avril, lors d’une réunion du Comi­té des affaires algé­riennes, de Gaulle porte ce juge­ment lapi­daire : « Il faut se débar­ras­ser sans délai de ce mag­ma d’auxiliaires qui n’a jamais ser­vi à rien. » Le 15 avril, le minis­tère des Armées ordonne le désar­me­ment immé­diat de tous les harkis. »

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Les frappes en Syrie, ou beaucoup de bruit pour rien

     

    Par Antoine de Lacoste

    Donc une centaine de missiles, le double de l’année dernière : une grosse dizaine pour les petits soldats français et anglais, le reste pour le boss.

     

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    Ouf ! L’honneur est sauf. Les justiciers ont vengé le sang du peuple syrien massacré par le méchant Bachar. À l’issue d’une enquête aussi approfondie que celle sur les armes de destruction massive de Saddam Hussein, le verdict a été rendu : c’est bien le régime syrien qui a frappé chimiquement le dernier quartier de Douma encore aux mains des islamistes.

    Le Président Macron a des preuves : on espère les voir un jour… De toute façon, elles sont superflues, car quelques heures après les vidéos envoyées par les gentils islamistes appelés Casques blancs, Donald Trump avait décrété que le coupable était « l’animal » Bachar. Si le patron l’a dit, alors…

    Tony Blair n’est plus là, mais que l’on se rassure : l’Angleterre est toujours présente pour dire oui à l’Oncle Sam. Quant à Emmanuel Macron, il a pu venger l’honneur bafoué de son brillant prédécesseur qu’Obama n’avait pas voulu suivre dans sa folie destructrice.

    Mais les comparaisons doivent s’arrêter là : nous ne sommes pas en Irak et l’armée américaine n’ira pas provoquer un changement de régime au nom de la démocratie universelle. Nous ne sommes pas, non plus, en 2013 quand certains faucons américains ou français voulaient anéantir l’armée syrienne.

    Depuis, Daech est apparu et les Russes sont venus. C’est très mal, bien sûr, ce qu’a fait Poutine : venir aider son allié à vaincre une armada islamiste venue du monde entier, cela ne se fait pas. Surtout quand, derrière cette insurrection islamiste, il y a, depuis le premier jour, la main du Qatar et de l’Arabie Saoudite, ces partenaires privilégiés de l’Occident. La morale a ses variations…

    Mais quoi qu’il en soit, le cours de la guerre a changé : Bachar restera au pouvoir et les islamistes ont été vaincus, même si la tâche est loin d’être terminée.

    Alors nos trois compères ont tranché : des frappes, oui, puisqu’il faut bien faire semblant de temps en temps. Pas trop fortes, pour ne pas tuer des soldats russes, pas trop symboliques non plus, comme les Tomahawk de 2017.

    Donc, une centaine de missiles, le double de l’année dernière : une grosse dizaine pour les petits soldats français et anglais, le reste pour le boss. Avec un concept inédit : des bases de fabrication et de stockage d’armes chimiques, l’une près de Damas et les deux autres près de Homs. On est tout de même un peu surpris d’apprendre l’existence de ces bases qui n’ont ému personne jusqu’à présent. Existent-elles vraiment, en réalité ?

    L’incertitude a été levée par l’Angleterre qui a frappé, elle, à l’ouest de Homs une ancienne base de missiles « où le régime est censé conserver des armes chimiques », comme le rapportent les quotidiens Le Monde et L’Orient-Le Jour. On appréciera l’aléa du pronostic…

    Tout cela ne sert donc à rien, et heureusement, d’ailleurs ! Pendant ce temps, les Saoudiens tuent les Yéménites et les Turcs tuent les Kurdes avec des armes américaines, françaises et allemandes. Le droit international moderne est tout à fait distrayant.  

    Repris cette foi-ci de Boulevard Voltaire [15.04] 

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

  • Le référentiel féminin français comme rempart aux oubliées de la République, par Sabrina Medjebeur.

    L’enjeu de la cohésion nationale conditionne l’avenir même de notre nation. Dans une France de plus en plus morcelée, fracturée, archipélisée, seul le retour aux racines, aux héros, au , aux principes et valeurs permettrait d’acquérir « cette conscience morale » dont parlait Ernest Renan et le salut citoyen pour bon nombre de femmes issues de l’immigration arabo-musulmane.

    2.jpgAdolescentes et adultes qui, à l’aune des premiers questionnements, résignations et ambitions, sont interdites de fréquenter des hommes, des amis d’origines différentes, pour qui les heures d’entrée et de sortie du domicile sont surveillées, pour qui les coups pleuvent si elles décident de franchir le cap méditerranéen, celui de la France et de la liberté censée les protéger.

    Analogiquement, pour celles assujetties au joug patriarcal, terrorisées par la réputation de la virginité, craintives de nuire à la norme de la pudeur islamique, subissant les avanies de toutes parts (la famille comme la cité), seuls l’individualisme, le désir d’être libre, le consentement à vivre ensemble et le projet d’incarnation personnelle s’accordent à un avenir commun, féminin et français.

    Ces paradigmes civiques iconoclastes sont, conséquemment, la perte de repères et d’identification identitaires français impactant le corps des « Territoires perdus de la République » selon l’ouvrage d’Emmanuel Brenner, laissant place à l’endogamie sociale, culturelle et cultuelle.

    C’est parce que notre école a failli dans la transmission pédagogique des figuratifs féminins épiques de notre nation en combinaison à des élus préférant la désagrégation citoyenne et des droits préférentiels islamiques que nous assistons, aujourd’hui, à des quartiers où la norme pour les femmes n’est plus la liberté mais la contrainte, où la citoyenneté française s’efface au profit de contre-sociétés de défiance culturelle. Et comme le soulignait si justement l’écrivain algérien Wassyla Tamzali, toutes les guerres identitaires se font sur le corps des femmes…

    Plutôt que de glorifier nos héroïnes, de Jeanne d’Arc à Olympe de Gouges, Simone Weil, Marie Curie, en passant par Aliénor d’Aquitaine ou Simone de Beauvoir, nos politiques ont préféré et continuent de choisir la conflagration idéologique du relativisme culturel et du différentialisme citoyen, depuis la critique affaire du voile de 1989, dite « affaire du collège de Creil ». Pire, et récemment encore, la commission spéciale de l’Assemblée nationale a jugé irrecevables les amendements déposés par Aurore Bergé et Jean-Baptiste Moreau contre le voilement des fillettes dans le cadre de la loi confortant le respect des lois de la République présenté le 9 décembre 2020 en Conseil des ministres.

    Ne soyons pas dupes, le voilement des femmes, capitulation identitaire, atour de l’inégalité civique entre hommes et femmes, est bien plus épars dans Les Territoires conquis de l’islamisme de Bernard Rougier que dans le XVIe arrondissement de

    Et Marlène Schiappa, Clémentine Autain, Esther Benbassa, Caroline De Haas ou d’autres, qui ont eu la chance d’avoir cette issue sociale libertaire, préfèrent la fermer à celles cadenassées dans une familiale et sociale.

    Avaliser ou encourager la promotion de la soumission aux impératifs religieux n’est aucunement l’écueil de la liberté réelle et du figuratif historique féminin français. Faire fi de l’héritage que l’on a reçu indivis forgé par des luttes féminines constructivistes, c’est fossoyer l’émancipation de celles qui pensent partir en vacances et qui se font exciser, celles pour qui le voilement est un exutoire de circulation abritée dans la cité, celles pour qui, en somme, la dignité assimilationniste n’existe pas…

    Transmettre l’identité culturelle du féminin français par la voie politique, c’est transcender tous les particularismes communautaires, c’est inscrire le salut citoyen à l’encre bleue, blanc, rouge à l’école, c’est sauver des milliers de jeunes femmes de l’intoxication sociale qui les empoisonnent d’année en année.

     

    Sabrina Medjebeur

    Ecrivaine et cheffe d’entreprise
  • L'Afrique Réelle n°142 - Octobre 2021, par Bernard Lugan.

    Sommaire

    Numéro spécial :
    Le contentieux algéro-marocain


    - L’état de la question du Sahara 
    - Une situation figée (1979-2021)
    - La guerre des sables (octobre-novembre 1963) 
    - Le Maroc dans l’espace saharo-méditerranéen
    - Les reconnaissances internationales de la marocanité du Sahara occidental
    - L’Espagne et la France détachent le Sahara occidental du Maroc
    - Derrière le contentieux algéro-marocain, la frustration de l’Algérie de n’avoir jamais existé comme Nation

    bernard lugan.jpgEditorial de Bernard Lugan

    La crise qui couvait entre l’Algérie et le Maroc depuis plusieurs années, a éclaté au grand jour le 24 août 2021 quand Alger annonça la rupture unilatérale de ses relations diplomatiques avec Rabat. Puis, le 22 septembre, dans une surenchère politique, le gouvernement algérien décida la fermeture de son espace aérien aux avions marocains et à tous ceux immatriculés au Maroc. 
    Cette rupture entre les deux pays est-elle une simple crispation annonçant un grand marchandage régional, ou doit-elle au contraire être considérée comme une veillée d’armes ? 
    En Algérie où rien ne se dit clairement, tout repose sur le non-dit. Or, à la fin du mois d’août, le ministre algérien des Affaires étrangères a laissé échapper la vraie raison de la crise, en déclarant que le contentieux algéro-marocain remonte à l’année 1963. Donc à la « guerre des sables », qui opposa les deux pays et qui vit une victoire militaire marocaine. Une humiliation qui hante encore Alger. 
    Le cœur du problème est en effet celui des frontières entre les deux pays. Pour créer l’Algérie, un pays qui n’avait jamais existé, la France démembra en effet le Maroc sur toute sa frontière orientale, lui enlevant plusieurs régions historiquement marocaines, qu’il s’agisse de Tindouf, du Gourara, du Tidikelt et autres, comme cela est expliqué et cartographié dans ce numéro. 
    A cela, s’ajoute la question du Sahara occidental, immensité arrachée au Maroc par la colonisation espagnole. Or, pour les Marocains, il s’agit de leur « Alsace-Lorraine », alors que les Algériens voudraient la création d’un « Etat saharaoui » qui leur soit inféodé et qui interdirait au Maroc de disposer d’un littoral de plusieurs milliers kilomètres depuis Tanger au nord jusqu’à la frontière mauritanienne au sud. 
    Hubert Védrine, ancien chef de la diplomatie française a lumineusement résumé la question en disant que : « (…) l’affaire du Sahara est une affaire nationale pour le Maroc et une affaire identitaire pour l’armée algérienne ».
    Affaire identitaire, en effet, d’autant plus que l’actuel chef d’état-major algérien, le général Saïd Chengriha, ancien commandant de de la Troisième région militaire, celle qui a pour cœur Tindouf et qui fait donc face au Maroc, nourrit une aversion connue à l’égard de ses voisins marocains. Quant à ses sympathies pour le Polisario, elles ne sont plus à démontrer.
    Pour une Algérie « enclavée » dans cette mer fermée qu’est la Méditerranée, il est insupportable de devoir constater que le Maroc dispose au contraire d’une immense façade maritime océanique ouvrant de ce fait le royaume à la fois sur le « grand large » atlantique et sur l’Afrique de l’Ouest. Jamais l’Algérie n’acceptera d’admettre cette réalité géostratégique. Là est bien le fond du problème. 
    Dans ces conditions, le risque est donc que, acculée par ses colossaux problèmes intérieurs, l’Algérie, pays en faillite après avoir été consciencieusement pillé par ses dirigeants depuis 1962, décide une fuite en avant suicidaire à travers le recours aux armes.
     
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     
    Un "inconvénient" (!) inattendu, et supplémentaire, des éoliennes en mer...
     
    De Fabien Bouglé (sur tweeter) : 
    "Combien leur faudra t il de temps pour comprendre ? "Quand les #éoliennes en mer brouillent le signal des sauveteurs" Le Centre de surveillance et de sauvetage du Morbihan qui coordonne les secours en mer a été victime d’un mystérieux brouillage."
     

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    EN MER OU SUR TERRE,

    STOP ÉOLIENNES !

     

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    1. Cette immigration/invasion imposée par le Système depuis plus de quarante ans, qui transforme notre beau pays en foutoir/dépotoir/ poubelle du monde... (Source : Le Midi libre) À Montpellier : flagrant délit de vol pour deux migrants algériens clandestins. La huitième condamnation pour Mohammed... 

    "...Jugés en comparution immédiate, lundi dernier, les deux Algériens, âgés d’une vingtaine d’années, ont nié avoir brisé la vitre et commis un vol. “On voulait juste passer la nuit dans la voiture”, ont-ils expliqué... Mohammed compte sept condamnations, dont six pour vol, depuis 2020. Il s’est parfois fait passer pour un mineur. Alaa, lui n’a jamais été condamné. Tous deux sont en situation irrégulière sur le territoire français.

    Mohammed, qui est en attente de jugements le concernant par des tribunaux de Nantes et Marseille, a été condamné à 10 mois d’emprisonnement ferme avec maintien en détention. Alaa a écopé de 6 mois d’emprisonnement avec sursis..."

     
    Question impertinente de lafautearousseau : huitième condamnation ! à la dixième, Momo aura un prix ? Sans aller jusqu'à la Légion d'honneur, peut-être une participation à un Tournoi inter-délinquants de baby-foot, avec Dupond-Moretti ? 

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    2. L'illusion (au mieux), l'arnaque (au pire) de la voiture électrique : nouvelle mise en garde, de Toyota, cette fois... Le constructeur prédit une pénurie mondiale de lithium, qui est le matériau le plus important utilisé dans les batteries lithium-ion d’aujourd’hui :

    https://cashmireplus.com/toyota-persiste-et-signe-le-tout-electrique-est-une-erreur-pour-lenvironnement/

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    3. (Dans Polémia) À la retraite forcée, Olivier Dussopt, le Ministre qui porte le projet Retraites du Gournement ? :

    https://www.polemia.com/olivier-dussopt-ministre-de-la-retraite-menace-dun-retrait-force/

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    4. Quand l'État est défaillant, les citoyens prennent les choses en main, et ils ont raison ! À Villeron, dans le Val-d'Oise, les habitants ont pénétré en force dans le campement rom, détruit ensuite à la pelleteuse... Environ 200 personnes ont manifesté contre la présence d’un camp de Roms dans le bois jouxtant la commune. Ils ont mis en fuite les familles installées illégalement avant d’entrer en nombre et de commencer à détruire eux-mêmes des cabanes de fortune. Une pelleteuse a finalement rasé toutes les baraques...

    Villeron (Val-d'Oise). Environ 200 personnes ont manifesté ce dimanche en début d'après-midi pour protester contre la présence d'un camp de Roms dans le bois de la commune. Elles sont entrées sur le terrain, commençant pour certaines à détruire les habitations de fortune. LP/Marie Persidat

    5. Posté (sur tweeter) par Défense de la langue française :

    "Faut-il considérer qu'une nouveauté ne peut apparaître et se répandre que si elle vient d'outre-Atlantique et porte un nom anglais ?"

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    6. De Dominique Dupré-Henry : 

    "Nous revenons dans notre tribune dans @Le_Figaro sur l’exemple désolant de dégradation de la place Stalingrad et de la #Rotonde de Ledoux, #Paris 19. Une inaction de la mairie difficilement compréhensible et une situation qui perdure depuis des années malgré les alertes répétées."

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    Juste un commentaire : quand est-ce qu'on supprime cette abominable appellation "Stalingrad" ? À Paris et banlieue, comme dans toute la France, il y a un sérieux programme de changement de nom des rues, Places et autres à mettre en route !...

     

    7. Les faits sont têtus, Jean-Michel Cadenas a raison de le rappeler, citant Marine Le Pen. Et, en plus, ils démontrent bien la mauvaise foi du Système qui VEUT DÉLIBÉRÉMENT CHANGER LE PEUPLE, avec son immigration/invasion imposée, depuis plus de quarante ans !

    "Marine Le Pen : "40 ans qu’on nous dit qu’il y a 300 000 emplois non pourvus ! 40 ans qu’on fait venir plus de travailleurs étrangers, 40 ans qu’on a toujours les 300 000 emplois non pourvus... 40% des étrangers sont en inactivité..." "
     
    La vraie solution, la seule, est de payer décemment ces métiers en tension et d'améliorer les conditions de travail de ceux qui les acceptent (hygiène et sécurité, horaires...)
    Voici les métiers les mieux payés en Belgique

     

     

    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 21 décembre

    2011 : La Comédie française joue Andromaque, au Théâtre Antique d'Orange

     

    1639 : Naissance de Jean Racine 

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    "...Que tu sais bien, Racine, à l'aide d'un acteur,
    Émouvoir, étonner, ravir un spectateur !..." (Boileau) 
     
     
     
     
    En 2011, pour célébrer les quarante ans des Chorégies d'Orange, c'est la pièce de Racine, Andromaque, qui fut choisie pour être jouée dans le Théâtre antique (voir l'Éphéméride du 17 juin).
     
     
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    1898 : Découverte du radium par Pierre et Marie Curie

     

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    Pour Paul Langevin, "Cette découverte aura peut-être pour l’avenir de la civilisation une importance comparable à celle qui permit aux hommes de maîtriser la puissance du feu".        

    Et, pour Maude Le Guennec :

    "La découverte de la radioactivité, mot créé en 1898 par Marie Curie, fut une grande étape dans le développement, non seulement de la pensée scientifique, mais aussi de toute la civilisation. La matière, considérée jusqu’alors comme immuable et éternelle, se révèle changeante et transitoire. Il n’y a pas que les êtres humains qui naissent et vieillissent, l’Univers est aussi soumis à la loi du temps qui passe. Le processus marqué par la période de décroissance radioactive constitue une horloge universelle; il a permis de mesurer l’âge du système solaire et de la vie sur Terre.

    La découverte de la radioactivité a fait de l’atome une source d’énergie inépuisable, mais elle a également bouleversé la conception traditionnelle du monde, de la matière et du temps. Cette découverte fondamentale a permis le développement d’un grand nombre de disciplines scientifiques tout au long de notre siècle. La médecine, la chimie, la physique ont été les premières à en tirer profit. Elles furent bientôt suivies par la géophysique, l’astrophysique et d’autres domaines de la science et de l’industrie. Les traceurs radioactifs se trouvent à la base du développement de la biologie moléculaire et de la révolution biologique du milieu du 20ème  siècle par la quelle la radiobiologie a expliqué la cinétique des cellules et des tissus.

    La découverte de la radioactivité a conduit à de grands progrès en radiothérapie - par l’utilisation du radium, puis des radio-isotopes artificiels comme le cobalt ou l’iridium - comme dans les techniques d’imagerie et de radiodiagnostic fonctionnel qui font également appel aux isotopes radioactifs."

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    Pierre et Marie Curie dans le laboratoire où ils ont découvert le radium
     

    Voilà bien en effet une découverte qui allait bouleverser le monde, comme l'explique le très bon article de vulgarisation suivant :

    http://www.aquadesign.be/calendrier/decouverte-radium-pierre-marie-curie,79.html 

     
     
     
     
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    1903 : Remise du premier Prix Goncourt

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    1911 : Débuts de "La bande à Bonnot"
     

    L'utilisation de l'automobile et leur goût immodéré pour les armes à feu rendent vite célèbres ces truands "modernes", dont le journal Excelsior met la tête à prix pour une somme de 100.000 francs ! 

    Anarchistes, illégalistes, nihilistes, leur parcours durera quelques mois, jusqu'en avril 1912: le 27, après que ses complices aient tous été arrêtés l'un après l'autre, Bonnot trouvera la mort dans l'assaut de la maison où il s'était réfugié, à à Choisy-le-Roi. 

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    1984 : Le château de La Barben, le plus ancien de Provence, inscrit aux Monuments Historiques

     

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    http://www.chateaudelabarben.fr/

     
     
     

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    la Table des Matières des 366 jours de l'année (avec le 29 février des années bissextiles...),

    l'album L'Aventure France racontée par les cartes (211 photos),

    écouter 59 morceaux de musique,

    et découvrir pourquoi et dans quels buts lafautearousseau vous propose ses Éphémérides  :

    Éphémérides de lafautearousseau.pdf

     
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  • Au Cinéma : Couleurs de l’incendie, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgA l’affiche : Couleurs de l’incendie, Un film français de Clovis Cornillac, avec Clovis Cornillac (M. Dupré, le chauffeur), Léa Drucker et Olivier Gourmet (Madeleine Péricourt et son oncle Charles Péricourt), Benoît Poelvoorde (Gustave Joubert, « l’homme de confiance »), Alice Isaaz (Léonce Picard, la dame de compagnie), Jérémie Lopez (André Delcourt, le précepteur de Paul), Octave Bossuet et Nils Othenin-Girard (Paul Péricourt, le fils de Madeleine, à 10 et 15 ans), Fanny Ardant (Solange Gallinato, la chanteuse), d’après le roman éponyme de Pierre Lemaitre (2018) qui fait suite à Au revoir la-haut (2013).

    Je n’ai pas lu les romans de Pierre Lemaitre, et je n’avais pas partagé l’accueil dithyrambique du film d’Albert Dupontel (2017) dont j’avais trouvé les 2 heures un peu longues… Cette « suite » de Denis Cornillac est encore pire (2H1/4) avec, en outre, un nombre d’intervenants beaucoup trop important…

    Je considère aussi le titre et le synopsis mensongèrement racoleurs surguilhem de tarlé.jpg « les couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe ». Cette « reductio ad Hitlerum » n’a en fait aucun rapport avec l’escroquerie dont sont victimes Madeleine et son fils, et leur vengeance magistrale.

    Sur ce thème de la vengeance, j’ai en mémoire une dizaine d’opus généralement médiocres à l’exception de l’excellent Mademoiselle de Joncquières d’Emmanuel Mouret, en 2018.

    Bref, malgré les véritablement très bonnes prestations de Léa Drucker, Poelvoorde et Gourmet, ces Couleurs de l’incendie ne m’ont pas enflammé, si j’excepte la voix enjôleuse de Fanny Ardant, et surtout la très jolie Léonce dont je ferais moi aussi volontiers ma « dame de compagnie ».

  • Les prédateurs de la République, par Hilaire de Crémiers.

    Pourquoi se scandaliser, quand le scandale est au cœur même de la République ?

    Les prédateurs font l’actualité. Pas de jour qui passe sans un nouveau scandale. Le plus étonnant est de voir que, parmi les personnes qui se scandalisent le plus, il en est qui revendiquent encore plus hautement la liberté sexuelle, et singulièrement pour les femmes et les jeunes filles : liberté de faire ce qu’elles veulent, de se comporter comme elles l’entendent, de se livrer à n’importe quelle pratique.

    hilaire de crémiers.jpgAvec droit à l’avortement et, s’il le faut, maintenant jusqu’à neuf mois, jusqu’à l’infanticide qu’il serait question de prochainement légaliser.

    Que les hommes se permettent le n’importe quoi vis-à-vis des femmes et des filles qui acceptent et exigent pour elles-mêmes le droit au n’importe quoi, n’y a-t-il pas là comme un jeu de conséquences auquel il paraît assez vain de prétendre se soustraire ? Toutes les dames et demoiselles de chez nous – et de toutes les conditions – sentent parfaitement ces nuances. La dignité du comportement suppose des mœurs qui n’existent que par l’assentiment commun à certaines règles d’honnêteté dans les rapports humains dont notre civilisation française et chrétienne était la garante.

    La morale libertaire

    Il n’est question que de respect, que de respecter l’autre. Voilà une phrase entendue mille fois. Chacun réclame le respect en sa faveur. Encore faut-il être respectable. Ceux qui enjoignent aux autres à grands cris de les respecter dans leurs choix personnels les plus douteux et les plus malfaisants, au simple motif que c’est leur choix, tuent toute notion de respect et donc de respectabilité. Qualifier cette dernière de bourgeoise ne change rien à l’affaire. La vérité est qu’ils s’en moquent éperdument ; ce qui compte pour eux, c’est eux-mêmes et leur anarchie érigée en dogme. Ils veulent établir la loi de leur non-loi. Et que leur soient reconnues par principe la suprématie et l’intangibilité de leur droit. D’où l’émiettement juridique et social, qui caractérise de plus en plus la société d’aujourd’hui.

    Rejeter la civilisation, en bafouer publiquement les principes, en transgresser en toutes occasions les règles les plus fondamentales, n’est certes pas une bonne manière d’assurer la rectitude et l’élégance de la conduite en société. Et ceux qui se font gloire de professer de telles doctrines et d’adopter de telles attitudes ne sauraient ensuite en réprouver les effets inéluctables.

    C’est une des grandes contradictions de notre vie moderne. Ces notions d’élémentaire logique sont en train de disparaître, parce qu’elles embarrassent de plus en plus ceux qui dirigent la vie politique. Faut-il le dire aussi ? Il en a été de même, et depuis trop longtemps, dans l’ordre ecclésiastique où un progressisme et un modernisme de mauvais aloi se sont érigés en magistère supérieur à toute la doctrine antérieure. Même si aucun milieu n’est indemne de déviations et de dépravations – ce qui fait que personne ne peut juger personne du haut de sa suffisance –, il n’en reste pas moins qu’il est facile aujourd’hui de mesurer les graves répercussions d’un tel laxisme. La complaisance pour le hors-norme est devenue la norme, sous prétexte d’adaptation aux évolutions qui ont été sciemment induites a priori et qui sont jugées a posteriori comme inévitables. Ces procédés faciles d’une prétendue modernité entraînent des effets si désastreux qu’un retour au simple bon sens ne pourra que s’avérer nécessaire, du moins dans les sociétés, y compris ecclésiales, qui veulent survivre.

    Il est devenu de mode d’incriminer l’Amérique et les campus américains, mais le mal est bien de chez nous. L’université française était malade dès avant 1968. S’en souviennent ceux qui la fréquentaient dans les années 60. Le marxo-freudisme y régnait en maître avec les philosophes de la déconstruction. Faut-il rappeler que les chefs révolutionnaires de l’après-guerre ont été formés en Sorbonne et que le maoïsme était le dernier cri de la pensée avancée, celle que l’UNEF et tous les courants révolutionnaires imposaient dans les amphithéâtres avec la complicité de l’administration ?

    Sartre et Simone de Beauvoir menaient la danse. Roland Barthes, spécialiste revendiqué de Sade et grand sémiologue de la contestation, avec ses épigones, faisait florès. Des générations ont été formées dans cette ambiance intellectuelle. Celle de Macron aussi : un Paul Ricœur donnait dans les mêmes billevesées dialectiques et morales !

    C’est en vertu des mêmes présupposés que la France va devoir aujourd’hui subir la barbarie de l’écriture inclusive. « L’islamo-gauchisme » qui alimente tant de polémiques ces derniers temps, n’est que l’un des fruits venimeux de la même secte vicieuse, qui a su s’emparer des leviers de pouvoir dans une France abandonnée par ses élites qui ne croient plus en elle. C’est ce qu’explique fort bien Eric Zemmour ; pareillement Michel Onfray et tous ceux qui protestent énergiquement contre cette mainmise sur notre pays et sur son avenir.

    Il ne faut pas croire qu’il ne s’agit là que d’épiphénomènes. L’affaire d’Olivier Duhamel est éclairante. Voilà un homme, un grand bourgeois, qui conseillait les acteurs de la politique, qui veillait sur la formation des futures élites, qui obtenait la présidence du Siècle, le cercle huppé des hommes de pouvoir et d’argent, et qui se croyait au-dessus de toutes les règles de la plus simple moralité. Cela en dit long sur l’état réel de la société française. Pourriture intellectuelle, pourriture morale. Tel est le verdict. Jusqu’au sommet.

    Une idéologie ignoble

    Le quotidien Présent a consacré son dernier numéro Hors série – qui se trouve dans les kiosques – à La gauche pédo-criminelle, les porcs et les ogres du camp du bien. Indépendamment des dénonciations tous azimuts qui englobent toutes sortes de personnes de tous genres et de toutes catégories et au-delà du fait qu’il se rencontre dans tous les milieux des pervers et qui osent même se réclamer pour certains d’un goût esthétique, voire d’une expression littéraire, tel un Matzneff, il n’empêche que c’est la gauche, bien gauchardement gauchiste, qui s’est distinguée dans la prétendue lutte – gagnée d’avance, étant donné l’entreprise systématique de destruction des mœurs –, en faveur de la libération sexuelle.

    Tout est dit dans le dossier de Présent, notamment sur la philosophie de la chose, s’il est permis de s’exprimer ainsi ! Elle relevait d’une morale dire libérée qui se recommandait de Sartre, de Marcuse et d’Althusser, entre autres. Elle a prospéré dans les années 70 et triomphé dans les années 80. L’avantage de cette morale néo-marxiste et néo-freudienne, qualifiée justement de libertaire, c’est qu’elle n’obligeait à rien ceux qui s’en recommandaient, sauf à la promouvoir, et qu’elle leur permettait de juger tous les autres d’après les critères les plus exigeants d’une hyper-morale politique qui distinguait entre le bien, nécessairement de gauche, et le mal, non moins nécessairement de droite. Il était convenu que l’oppression n’était jamais de gauche, seule la droite étant essentiellement oppressive. Quelle droite, d’ailleurs ? La question mérite d’être posée.

    Et, de fait, c’est la grande et petite presse de gauche qui mena ce qu’elle appelait son grand combat, et, plus spécifiquement encore, pour la promotion de la pédophilie, autre nom de la pédérastie. Libération, Le Monde, L’Obs, les journaux soi-disant satiriques, tous estampillés de gauche, s’illustrèrent dans cette lutte d’émancipation des règles de la morale bourgeoise.

    Tribunes et pétitions s’y succédaient, des années 70 aux années 2000, y compris de pédocriminels comme Dugué, condamné comme tel, pour revendiquer cet affranchissement jusqu’à l’apologie de la pédophilie, jusqu’à nier l’âge d’une majorité sexuelle, discussion qui fut reprise il y a quatre ans devant le Parlement ! Et encore aujourd’hui ! Tous les noms de la gauche morale et bien-pensante se retrouvaient dans ces listes, de Jean-Paul Sartre à Louis Aragon, de Jack Lang à Bernard Kouchner, d’André Glucksman à Roland Barthes, de Gilles Deleuze à Guy Hocquenghem, de Philippe Sollers à Michel Foucault, sans oublier le professeur de morale politique qui délivre ses leçons à l’Europe entière et qui est le vaillant soutien de Macron, Daniel Cohn-Bendit. Tout cela sous la houlette de Serge July et de Laurent Joffrin, bourgeois, fils de bourgeois, déguisés en soldats du peuple. Cette presse n’a pas été financée pour rien par des Berger, des Niel, des Pigasse, des Drahi et autres. Ils ont soutenu et financé la campagne de François Hollande avec le bizarre financier Jean-Jacques Augier, ami et trésorier du candidat, à charge pour Hollande de faire passer en priorité la loi dite du mariage pour tous. Et, pour Macron, maintenant, de faire passer la suite, toute la suite ; et pour l’Union européenne de l’imposer à tous ses membres.

    Tel est le cœur de la République. Il n’a pas changé. Même s’il est agité de remous divers en raison des innombrables scandales. C’est toujours sa loi interne qui l’unifie et la coalise, celle qui justifie l’accession au pouvoir, le pacte qui relie tous ceux qui en vivent et qu’il faut bien qualifier de prédateurs de la République.

    Quelle affliction de lire le livre de Camille Kouchner, La familia grande (Seuil) ! Tout est décrit de ce milieu qui se croit libre et fait pour commander aux autres, mais quelle responsabilité dans les dégâts qui ne sont pas seulement familiaux, mais aussi bien nationaux.

    Quelle affliction, pire encore, de lire le livre d’un Jean-Pierre Jouyet, L’Envers du décor (Albin Michel). Voilà un homme qui se dit chrétien, catholique pratiquant, qui a occupé les postes les plus importants comme haut fonctionnaire et qui a joué sa partie et sa carrière, sans s’en rendre compte sans doute, avec cette gauche-là et dont le meilleur ami qui l’a vraisemblablement abusé, reste François Hollande, lui-même fils de famille catholique, sorti des bons collèges comme tant d’autres, devenu, dans le cadre républicain, un homme de pouvoir sans scrupule, un prédateur de la République. Jouyet a contribué à faire Macron, il le reconnaît, même s’il s’en repent aujourd’hui. Car il ne voit que trop que la France fout le camp.

    Mais quand donc ces gens-là comprendront-ils qu’il faut rompre le pacte d’une telle République qui n’est plus, pour parler comme le pape Jean-Paul II, qu’une structure de péché ? Le plaisir du pouvoir pour ça ?

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • « La bien-pensance ou l'aveuglement démocratique » vus par Les Echos

    « Combien d'attentats, combien de tragédies faudra-t-il encore avant que l'on ouvre les yeux ? » C'est la question que pose le philosophe dans le livre « Contre la bienveillance ». - Photo Shutterstock
     

    Les Echos, où règne naturellement l'idéologie libérale, ont publié le 1er avril, signé de son rédacteur-en-chef, Daniel Fortin, l'article inhabituel qu'on va lire. Il traite du dernier ouvrage d'Yves Michaud, Contre la bienveillance, où se trouvent vigoureusement remis en cause quelques uns des dogmes fondateurs de la doxa régnante. Nous ne les énumérons pas : on les retrouvera au fil de l'article. Certes, il ne s'agit pas  d'autre chose que de « revenir aux conditions strictes de l'appartenance républicaine », ou encore au « contrat social des Lumières », mais on verra comment, en matière de diplomatie, de lutte contre l'islamisme, de dénonciation des bons sentiments, y compris droits-de-l'hommistes, le philosophe et son commentateur brisent les tabous et finissent par pointer, à travers nos élites défaillantes, droite et gauche confondues, la perversion de nos démocraties. Daniel Fortin explique ainsi la démarche du philosophe : « A sa manière, il est le produit d'une autre radicalisation en marche. Celle de la sphère intellectuelle française. » De cette évolution de la sphère intellectuelle française, nous traitons, ici, depuis de longs mois. A travers de fort nombreux ouvrages, articles, ou déclarations de toutes sortes. Les lecteurs de L'Avenir de l'intelligence reconnaîtront que se met ainsi en place l'une des conditions essentielles de toute éventuelle renaissance française. Acceptons-en l'augure.  Lafautearousseau.   

     

    h15_logo_echoshome.jpgPour le philosophe Yves Michaud, notre modèle démocratique, pétri d'une vision morale du monde, n'a plus les moyens d'affronter les menaces actuelles. 

     

    Imaginons un instant l'accueil que l'on aurait réservé à ce livre il y a seulement quelques mois. Représentons-nous l'effet qu'auraient produit des phrases comme : « L'islam ne pourra être accepté sans réserve que le jour où il reconnaîtra explicitement et inconditionnellement démocratie, pluralisme, liberté d'expression… » ; ou encore : « Le fait du fondamentalisme nous force à prendre conscience que l'accès automatique, somnolent et passif à la communauté politique ne peut plus avoir cours et doit faire place à un serment civique… » Que n'aurait-on glosé alors sur des propos réactionnaires, stigmatisants, droitiers, indignes de notre démocratie ouverte et tolérante ? Aujourd'hui, rien de tout cela. Yves Michaud, l'auteur de ces phrases, peut désormais cogner à son aise sur notre naïveté « droits-de-l'hommiste », sur notre démocratie des « bons sentiments », sans que ça lui vaille le moindre procès en sorcellerie.

    A sa manière, il est le produit d'une autre radicalisation en marche. Celle de la sphère intellectuelle française face à la répétition de l'innommable sur notre sol ou chez nos proches voisins : « Charlie », Bataclan, Bruxelles, d'autres encore. Combien d'attentats, combien de tragédies faudra-t-il encore avant que l'on ouvre les yeux ? C'est la question que pose le philosophe dans le livre « Contre la bienveillance », à mettre entre les mains de tout candidat à la future élection présidentielle.

    Yves Michaud est l'un des fondateurs de l'Université de tous les savoirs en 1998. Plutôt de gauche tendance chevènementiste, même s'il juge désormais périmés les traditionnels clivages politiques. Sa conviction, dit-il, il l'a forgée bien avant la nouvelle vague terroriste qui a frappé notre pays. Mais celle-ci l'a plus que confortée. Selon Yves Michaud, notre modèle démocratique, imbibé d'une vision morale du monde, pétri de bienveillance, animé par l'émotion, n'a plus les moyens d'affronter les menaces d'aujourd'hui : la montée du fondamentalisme religieux, celle du populisme et le désordre des nations. « Nous avons affaire à une situation fondamentalement nouvelle, en complet basculement, qui rend caduques nos manières anciennes de penser. La crise d'une situation est toujours aussi une crise des concepts pour l'appréhender. »

    Nommer les choses

    Dans son collimateur, un Parti socialiste aseptisé, à court d'idées, bêtement bien-pensant, asséché par ses années de hollandisme sans vision. Pas de pitié non plus pour Bernard-Henri Lévy et Bernard Kouchner, responsables d'une vision trop « humanitaire » d'un monde où seuls les rapports de force doivent fonder les politiques. Requiem, aussi, pour une droite déboussolée par la montée du populisme d'extrême droite, qu'elle tente de trianguler en le suivant sur des terrains aussi spongieux que l' « identité nationale » chère à Nicolas Sarkozy alors à l'Elysée.

    Yves Michaud, lui, a pris le parti de mettre les mots sur les choses, de les nommer, quitte à choquer. Les attentats en France ? Arrêtons de parler de « loups solitaires », écrit-il. « L'islam sunnite, en attendant le moment où il deviendrait tolérant et s'ouvrirait à la critique, est aujourd'hui une religion obscurantiste, intolérante et antidémocratique. » Le populisme ? Le fruit de multiples fractures (jeunes/vieux, français de souche/immigrés, riches/pauvres, personnel à statut/travailleurs précaires, jeunes éduqués/jeunes délaissés) qu'on a laissé prospérer faute de vouloir regarder la réalité telle qu'elle est.

    La conséquence est double : le vote extrême progresse et, surtout, il touche toutes les catégories sociales selon les fractures auxquelles il répond. Ce qui rend d'autant plus datée une réponse « de gauche » ou « de droite » aux problèmes. Le chaos géopolitique ? Il creuse la tombe d'une politique étrangère romantique qui veut, par exemple, que la France soit la seule nation européenne à engager des troupes sur les théâtres militaires étrangers alors que nos voisins se contentent de missions humanitaires.

    A bien des égards, Yves Michaud flirte avec les lignes. A force d'en découdre avec notre aveuglement démocratique, à force de désigner les ennemis de notre société, à force de s'en prendre aux élites, on finit par s'interroger : n'est-il pas lui-même atteint par ce mal populiste dont il dresse le constat ? Et, au fond, où veut-il vraiment en venir ?

    L'auteur, heureusement, ne se contente pas d'un énième pamphlet sur la perversion de nos démocraties. Sa proposition est toute simple : il faut en revenir aux conditions strictes de l'appartenance républicaine, réaffirmer que l'état de citoyen confère des droits mais aussi des devoirs. Bref, ressusciter le contrat social des Lumières, qui n'était nullement un blanc-seing, mais un engagement autour de valeurs communes. Ce livre dérange, car il nous met en face d'une culpabilité que l'on commence seulement à exprimer. Il contient à coup sûr quelques ingrédients sur lesquels pourront être à nouveau réunies les conditions d'un vivre-ensemble, pour parler comme la gauche morale. 

    Daniel Fortin