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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Procès des attentats terroristes islamistes du 13 novembre : lafautearousseau une fois de plus entièrement d'accord avec Goldnadel :

    "#13Novembre La justice est passée. Mais personne ne m’empêchera d’écrire qu’il manquait un accusé sur le banc et dans les commentaires journalistiques : Le communautarisme islamiste. Par crainte idéologique, comme pour le communisme, il n’y a pas eu de Nuremberg de l’islamisme."

     

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    1. Nous en parlions ici-même hier : (dans Le Figaro) L'Allemagne aura la plus grande armée conventionnelle d'Europe. Face à l'Allemagne éternelle... ! Un souci de plus pour la France, qui n'en manque pas, là où les Rois nous en avaient libérés, par les Traités de Westphalie, qui faisaient "disparaître" ce problème... En l'état actuel des choses, et dans l'état catastrophqiue dans lequel la République idéologique a mis la France, la seule réponse que nous pouvons apporter pour le moment à cette menace diffuse est de passer notre budget militaire à 4% du PIB : 1% pour chacune de nos trois Armées (Air, Terre, Mer) et 1% pour le nucléaire des trois armes...

    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-allemagne-aura-la-plus-grande-armee-conventionnelle-d-europe-20220628

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    2. Une simple photo en réponse à Louis Boyard, député LFI qui dit n'importe quoi ...

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     Deux candidates LFI aux législatives à Paris, Danièle Obono et Danielle Simonnet, en compagnie de leur invité, Jérémy Corbyn, exclu du Parti travailliste pour cause d'antisémitisme.

    Mais, écoutez donc ce que dit Boyard :

    (extrait vidéo 0'55)

    https://twitter.com/GilbertCollard/status/1542155685563072514?s=20&t=sfkQwKFt75BKfzuBoCqw5w

    Il n'y a que deux solutions :

    • ou bien LFI est un bateau ivre, où les uns font et disent le contraire de ce que font et disent les autres...

    • ou bien c'est ce pauvre Boyard qui se couvre de ridicule, lui qui se prend pour un "chevalier blanc", qui lave plus blanc que blanc et qui, monté sur ses ridicules ergots, se croit quelqu'un d'important : un "autenthique haut en toc", comme disait Léon Daudet...

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    3. Quelle différence entre ce sombre crétin prétentieux de Boyard et Christophe Barthès, député paysan RN de l'Aude, insulté et méprisé par Amandine Atalaya, parlant de lui et des nouveaux députés RN comme de "ces gens-là", qui ne sauraient pas s'occuper de la chose publique !... Toujours ce mépris du Peuple par les prétendues et auto-proclamées "élites", qui ne sont en pointe que dans le mépris et la suffisance, quand ce n'est pas l'échec. Entre un paysan-député, qui est capable de travailler quinze heures dans la journée sur son tracteur et une journaleuse qui, elle, passe aussi quinze heures, mais comme boni-menteuse, lfar a fait son choix !

    (extrait vidéo 1'11)

    https://twitter.com/BarthesChristop/status/1542204346405818368?s=20&t=-noR8ASU_XUSPEz1exw5vA

    Bravo à Christophe Barthès pour sa fière réponse à la journaleuse, sur tweeter :

    Christophe Barthès
    "Voilà la force des députés du Rassemblement National : c’est d’être dans son tracteur le lundi puis sur les bancs de l’Assemblée le mardi !"

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    4. Quand le JT de France 2 "explose" les mensonges d'Anne Hidalgo, qui "saccage paris"

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    Ci-dessus, la promesse, mensongère; ci-dessous : la dure et triste réalité ! :

    Pierre Liscia

    "Une ceinture verte à la place du périphérique ? Selon France Nature Environnement, "Anne Hidalgo nous vend une ceinture verte mais ça sera en réalité une ceinture de béton !" Les manip' de la Mairie débunkées en direct par le JT de France 2"

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/PierreLiscia/status/1542380623683358721?s=20&t=RwXOX79_l3xmfuc_h5dxSQ

     

     

    5. Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours, selon le dicton... 

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    6. Évidemment d'accord avec Jean-Michel CADENAS, qui tient le même langage que nous :

    "Ils ont arrêté Fessenheim, pourri nos mers, nos paysages et nos oiseaux avec des éoliennes qui ne servent à rien énergétiquement parlant, ont été incapables de gérer notre parc nucléaire (28 réacteurs sur 56 à l’arrêt), et ils redémarrent une centrale à charbon. Bravo Macron !"

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    7. Quand les incapables, incompétents, bons à rien et compagnie sont  aux affaires... Dans Marianne : On a vu Notre-Dame brûler, verra-t-on la tour Eiffel tomber ? Actuellement en cours, la 20e campagne de peinture de la tour Eiffel sera non seulement la plus chère mais probablement aussi la plus inefficace de l’histoire du monument. Selon nos sources, le symbole de Paris est très mal en point. Depuis 2010, plusieurs rapports confidentiels dont « Marianne » détient des copies mettent en garde sur les défauts de maintenance et l’ampleur des dégradations...

    https://www.marianne.net/societe/mal-en-point-rouillee-la-tour-eiffel-va-t-elle-tomber

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Sur notre Page facebook Lafautearousseau Royaliste :

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    Michel Onfray a annoncé que «Front populaire» présenterait une liste souverainiste aux élections européennes de 2024. Après avoir crée sa revue en avril 2020, le philosophe veut désormais aller plus loin. «Nous pouvons constituer une espèce de conseil politique avec tous ces gens qui sont intervenus et qui interviennent encore. On a là de quoi faire un gouvernement, c'est évident.»
    Quelle forme prendra, concrètement, «Front populaire» ? «On va se constituer, poursuit l'essayiste. Je ne sais pas si ça va s'appeler un mouvement, un parti... C'est une aventure qui commence et nous avons l'intention de fédérer.» Fédérer ceux «qui n'ont pas voté», d'abord, mais également à ceux qui n'ont pas voté pour Emmanuel Macron, ceux «qui ne défendent pas le monde maastrichtien». Un mouvement transpartisan, donc ?
    Michel Onfray, se référant au général de Gaulle, lance un appel à «ceux qui veulent défendre la France». «Ils peuvent venir de la droite, de la gauche, de nulle part et d'ailleurs. Nous avons juste envie de rassembler des gens qui aiment la France, son génie, son histoire, ce qui fait sa tradition.»

     

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    1. D'Éric Naulleau (sur tweeter) :

    "Après avoir rappelé aux « gens » l’importance de l’écologie dans son discours de Lille, @JLMelenchon repart dans son 4x4. Fais comme je dis, mais ne fais pas comme je roule."

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    Déjà, un jour, il avait expliqué que, quand il prenait l'avion, c'était toujours en "classe Affaires" : vous comprenez, j'ai mal au dos, disait-il, en substance.

    Salut les pauvres ! Non, non, on n'a pas dit un mot en trois lettres (quatre avec le "s" du pluriel), qui commence par "c"; on a bien dit "salut, les pauvres !". Pourquoi ? Il y a un problème ?...

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    2. Le déplacement de Macron à Saint Nazaire est repoussé, officiellement à cause de la météo (elle a bon dos, la météo !). C'est Fabien Bouglé qui a raison : 

    Le déplacement de @EmmanuelMacron pour voir les #éoliennes de la Baule est annulée car c'est une image catastrophique pour le Président. Ces #éoliennes produiront 8% de la production #nucléaire de Bugey. C'est à dire rien. Toute la région est en colère..."

    https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/le-deplacement-d-emmanuel-macron-a-saint-nazaire-est-repousse-a-cause-de-la-meteo-a7df9610-2ac7-11ed-8590-2e15b6d85286

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    (ndlr : Fabien Bouglé est Expert en politique énergétique, auteur de Nucléaires les vérités cachées, 2021 et Éoliennes la face noire de la transition écologique, 2022 Éditions du Rocher)

     

    3. "Fr-Exit" ? Non pas contre "l'Europe" ou contre toute Europe, mais contre "cette" Europe-là, ce "machin" et ses "sous-machins", comme la CEDH (Cour européenne des droits de l'homme), dont nous ne voulons pas...

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    4. Les "Anglais" (le mot est de Gérald Darmanin) encore cause de désordres au Stade de France...

    1. La vidéo-preuve : les "anglais" forcent l'entrée du stade...

    https://twitter.com/JBubecci/status/1566219630687010819?s=20&t=pgrLy1-hhtRbKXVRH6QdwQ

    2. L'explication des faits (c'est quand même autre chose !...), par Geoffroy Lejeune (sur CNews) :

    https://twitter.com/CNEWS/status/1566475204775247875?s=20&t=pgrLy1-hhtRbKXVRH6QdwQ

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    5. Le gadget/hochet du "Conseil national de la Refondation" ? L'article de Stéphane Buffetaut dans Boulevard Voltaire... :

    https://www.bvoltaire.fr/tribune-le-conseil-national-de-la-refondation-voulu-par-macron-bye-bye-la-democratie/

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    6. Bonne réponse d' Isabelle SURPLY à Pap Ndiaye (sur tweeter) :

    "Bonjour @PapNdiaye, Foutez la paix à nos gosses et faites votre boulot : faites en sorte qu'ils sachent écrire, lire, compter et construire un raisonnement. Le reste on s'en occupe, merci."

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    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui avec cette excellente idée venue d'ailleurs, d'Afrique, plus précisément. Eh, oui ! Nous pouvons nous inspirer de ce que font "les autres", pour trouver des idées à ré-employer, en les adaptant, bien sûr, ici. Par exemple, cette excellent idée qu'a eue le Nigéria (qui osera critiquer un pays Africain ?) dans le but de défendre sa culture, son identité : c'est "pour promouvoir les talents locaux", dit Marianne, que "le Nigeria interdit les mannequins blancs dans les publicités" !!!!!!!

    https://www.marianne.net/monde/afrique/pour-promouvoir-les-talents-locaux-le-nigeria-interdit-les-mannequins-blancs-dans-les-publicites

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    "Afin de donner plus de visibilité aux talents locaux et favoriser une représentation plus inclusive de la population, le Conseil de réglementation de la publicité du Nigéria (l’équivalent de l’ARPP en France) a annoncé l’interdiction de mettre en avant des mannequins blancs et des voix off aux accents britanniques dans les publicités nationales..."
     
    Question impertinente : on commence quand, ici ?

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Voilà où en est la progression du "sale boulot" du Système, qui est - rappelons-le - d'éradiquer par "une guerre d'extermination" le catholicisme en France (René Viviani, 1906). Le catholicisme et, plus généralement, toutes les Traditions constitutives de la France d'avant la Révolution.

    Au moment où "on" nous impose la soi-disant "fête" (?) d'Halloween - laideur et sorcières en lieu et place de la beauté de "tous les saints" - "on" va, peu à peu, chercher à "éteindre" Noël : en s'appuyant "et" sur des parents "issus de l'immigration/invasion" (musulmans, évidemment) "et" sur des islamo-gauchistes, idiots utiles de l'islamisme, ravis de trouver là une force d'appoint pour leur permettre de continuer leur travail de démolition de nos deux mille ans d'histoire; sans se rendre compte - les insensés ! - que devenus les plus forts - s'ils le devenaient, mais cela n'arrivera pas... - les islamistes les feraient disparaître aussitôt pour établir une théocratie totalitaire : l'Iran, l'Arabie Séoudite, l'Afghanistan...?

    Merci, mais non merci : nous préférons notre Noël, notre Toussaint, notre christianisme et notre Europe avec ses gréco-romain et judéo-chrétien !

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    Ce sale combat de la république idéologique, du Système, contre tout ce qui constitue notre Être profond, contre "la France", tout simplement, est, hélas, bien avancé; mais Clemenceau lui-même le disait : "la Révolution n'est pas terminée..." Les virus aussi sont mortels, et la Révolution, de par sa fausseté, peut très bien mourir à cause d'elle-même, s'auto-détruire à la longue, comme est mort le marxisme-léninisme en URSS, victime de ses propres erreurs et faussetés.

    Et tant qu'il restera des combattants de la France éternelle, de la Croix et des Lys, comme le disait magnifiquement notre grand Jacques Bainville : "...pour les Renaissances, il est encore de la foi."

    (extrait vidéo 1'44)

    https://twitter.com/Scouts_Europe/status/1587050745291018240?s=20&t=1y-ILSWsflhA3Jqq2GEU8Q

     
    La sortie de la messe finale de Vézelay 2022 des Guides et Scouts d'Europe...

     

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    1. Petite remise des pendules à l'heure, c'est toujours utile...

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    2. D'accord avec Ivan Rioufol et sa synthèse du scandale de la gestion criminelle de la crise COVID sur (CNEWS)

    (extrait vidéo 2'18)

    https://twitter.com/GillesWell/status/1587213591534600192?s=20&t=GtYny_91VC4mHKRa2MZuSA

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    2 BIS. Et pour être bien clair, sur la question du "passe vaccinal" aussi :

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    4. Gilles-William Goldnadel réagit - avec une ironie juste et bienvenue - aux reportages des JT sur la "MocroMafia" marocaine, qui terrorise les Pays-Bas.

    "Excellent reportage sur France 2 sur la « #MocroMafia » (mafia marocaine) qui terrorise les Pays Bas en assassinant journalistes, avocats et juges et qui menace la famille royale. Sauf à être dans l’indigne récupération, on ne saurait faire le moindre lien avec l’immigration."
     

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    Le chef de la mafia marocaine aux Pays-Bas, Ridouan Taghi, arrêté à Dubai...

     

    5. Le soi-disant "couple franco-allemand", utopie débile des "Princes des nuéers" qui, hélas, nous gouvernent (si mal !) ? Markus Kerber, économiste allemand, en parle très bien, lui qui représente parfaitement nos ennemis de l'Allemagne unie et du quatrième Reich (économique) d'aujourd'hui...

    (extrait vidéo 2'07)

    https://twitter.com/PhilConte2/status/1587093844709068800?s=20&t=1y-ILSWsflhA3Jqq2GEU8Q

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    Quatrième de couverture :

    En France, on se prévaut d'appartenir à un " couple franco-allemand " qui serait la locomotive de l'Europe. On sous-entend ainsi que les deux pays sont à égalité au sein de l'Union européenne et qu'ils la conduisent main dans la main. Pourtant, cela n'a jamais été vrai !
    Si l'Europe a d'abord été française, pendant les périodes gaulliste et post-gaulliste, elle est désormais allemande. La réunification, l'erreur historique qu'a représenté l'introduction de l'euro, les élargissements à l'Est après la chute du mur de Berlin, ont signé l'avènement d'une sorte de nouvel " Empire central " piloté depuis Berlin.
    La République fédérale l'a-t-elle voulu ? Probablement pas, ou pas de manière si nette. L'Allemagne demeure un " hégémon réticent " et se fait même chaque jour plus " souverainiste ". Mais les structures de l'Union européenne telles qu'elles existent entraînent une consolidation paradoxale de son poids chaque fois qu'elle agit dans le sens de l'affirmation ou de la préservation de ses intérêts nationaux. Or c'est ce qu'elle fait de manière systématique désormais, à l'exact inverse de la France, qui s'inscrit davantage dans une perspective post-nationale.
    Loin de former un couple avec l'Allemagne, notre pays est aujourd'hui à sa remorque. Une situation qui n'est pas pour déplaire aux élites complaisantes qui le gouvernent, et utilisent l'argument allemand pour faire régner en France un certain ordre.

    Alors, quel avenir pour l'Europe, à l'heure où la France européiste d'Emmanuel Macron fait face au retour des nations, en Allemagne comme ailleurs ? Un essai corrosif – et salutaire – sur l'amitié tourmentée des deux principaux partenaires de l'Union européenne.

     

    6. Lu (et approuvé) sur Europhobe (tweeter) :

    "Silence assourdissant autour du bradage d'#Exxelia. Cette pépite fabrique des composants pour les sous-marins Barracuda, le Rafale et le... F35 ! Cela veut donc dire que l'US Air Force est dépendante d'une entreprise française ! Un petit atout que #Macron va lâcher. Impensable."

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    7. 4 minutes d’explications de ce que sont les improprement nommées "bassines" par Pascal Perri (@pascalperri) :

    (extrait vidéo 4'09)

    https://twitter.com/fmomboisse/status/1587344582148251648?s=20&t=Na0wkGkj-TSL1j1aVp8gyw

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    À DEMAIN !

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    La perle du jour, pour bien commencer la journée : évidemment, c'est du Sandrine Rousseau dans le texte ! Il n'y avait qu'elle pour oser dire "ça", et pour y arriver sans trébucher...

    Sandrine Rousseau raconte... mais, malheureusement cela ne dure que 14 secondes !

    https://twitter.com/HalaOukili/status/1586680410322386947?s=20&t=-XTmvLFsHxyHUJBeRBmfjQ

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    1. (Dans Le Courrier du Soir) Révélation explosive : la société du mari de Von Der Leyen qui a reçu 320 millions de l’UE était inactive. Il s'agit ni plus ni moins que d'un système mafieux d'enrichissement personnel sur le dos de l'UE... Cette femme, élue par personne, mandatée - ou plutôt co-optée... - par un petit groupe de personnes elles-mêmes élues ou mandatées par... personne, est un danger public pour la paix (avec ses positions sur l'Ukraine) et pour la France (avec ses directives (?) qu'elle impose et qui vont directement à l'encontre, onze fois sur dix, de nos intérêts supérieur. Qui va la virer du poste qu'elle occupe, sans qu'on sache pourquoi, et surtout quand ?...

    https://lecourrier-du-soir.com/revelation-explosive-la-societe-du-mari-de-von-der-leyen-qui-a-recu-320-millions-de-lue-etait-inactive/

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    2. SYSTÈME POURRI, DONT MACRON N'EST QUE LE ÉNIÈME REPRÉSENTANT ! Écrasés d'impôts, les Français paient de plus en plus pour recevoir de moins en moins en retour, et les Services publics, sur une trop large partie du territoire, disparaissent - ou ont déjà disparus... à la vitesse grand V. On manque d'argent dans les Hôpitaux, on manque d'argent pour la lutte contre les incendies, on manque d'argent dans nos Armées, on manque d'argent pour entretenir nos infrastructures (routes, ponts...), et on va s'arrêter là car la liste serait trop longue... Mais, dans le Finistère, une gendarmerie est rénovée par l'État pour accueillir des dizaines d'immigrés clandestins !

    Le Système a clairement fait son choix : la préférence nationale c'est NON, mais il dit un grand OUI à la préférence étrangère, et il favorise, encourage, organise, promeut et impose l'immigration/invasion ! Et, bien entendu, AVEC NOS IMPÔTS, AVEC NOTRE ARGENT !

    Vu sur tweeter, posté par Balvenie matricule 1726 :

    (extrait vidéo 2'08)

    https://twitter.com/Balvenie01/status/1586775269569863681?s=20&t=NMIXX9KPRpf7g7TMlG_FqA

    Arzano NON au CAO

    faites comme lafautearousseau : signez la pétition des Arzanois contre cette greffe forcée de clandestins dans leur commune...

    https://www.mesopinions.com/petition/social/arzano-cao/50132

     

    3. D'accord avec François-Xavier Bellamy, qui ne peut à son tour, d'après ses propos, qu'être en accord avec les nôtres sur ce Système "de" folie" et "en" folie...

    "...Nous vivons un effondrement de la rationalité. Pendant que des post-adolescents aspergent des tableaux en Europe, la Chine va ouvrir 56 centrales à charbon : le climat n'est pas menacé par nos agriculteurs, mais par ce que nous importerons quand ils auront disparu..."

    (extrait vidéo 2'12)

    https://twitter.com/fxbellamy/status/1586812181441662980?s=20&t=UC_9HHz-YfcLkLx891mOmQ

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    Il ne faut pas se tromper de combat : le problème numéro 1 n'est pas la chaleur, en elle-même, ni le soleil; le vrai problème, mortel, c'est le manque d'eau, la sécheresse. Il faut couvrir la France de réservoirs d'eau, sous quelque forme que ce soit (en utilisant des grottes et cavités souterraines, en créant des lacs artificiels, des retenues d'eau partout où c'est possible; en conservant le plus possible des mètres cube d'eau qui tombent en hiver (on n'en conserve que 2% en France, contre 20% en Espagne, où il pleut beaucoup moins que chez nous, encore !). Comme à Sivens, où ils ont empêché un barrage nécessaire et où maintenant c'est "le sec" et la mort qui dominent, les escrolos ne veulent pas de "bassines" : qu'il faille bien raisonner leur implantation et leur fonctionnement, soit; mais de là à refuser systématiquement la seule chose qui soit devenue indispensable : couvrir la France de réserves d'eau, il y a un pas, que les escrolos inconscients/insensés ont une fois de plus franchi, après avoir réussi à faire fermer une centrale ultra moderne et ultra sûre (Fessenheim) avec comme conséquence directe le maintien en fonctionnement de la dernière centrale à charbon de France et la ré-ouverture d'une qui était déjà fermée !

    Ah, les beaux escrolos que voilà !

     

    4. On le sait, on l'a dit mille fois, mais il faut le répéter encore et sans cesse, comme le fait ici Pierre Gentillet :

    "La France n’est pas, sur ses 1500 ans d’histoire, une terre d’immigration. Les vagues de polonais, italiens, espagnoles sont ridicules en comparaison de la vague migratoire africaine que nous vivons depuis 40 ans. Et avant il n’y avait rien ! Et pour quel coût économique ?..."

    (extrait vidéo 1'40)

    https://twitter.com/Pierre_GTIL/status/1586817246973788163?s=20&t=UC_9HHz-YfcLkLx891mOmQ

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    5. La folie habite de nombreux pays : l'Allemagne est l'un d'eux. L'église d'Immerath vient d'être détruite, malgré les protestations des habitants et même des écologistes, afin d'agrandir encore une déjà gigantesque mine d'extraction de charbon. Rappelons juste que le charbon allemand est l'un des plus "sales", des plus gras au monde (si ce n'est "le plus")...

    https://www.leparisien.fr/international/allemagne-une-eglise-du-xixe-siecle-rasee-pour-agrandir-une-mine-de-charbon-11-01-2018-7496016.php

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    (extrait vidéo 1'04)

    https://twitter.com/MacLesggy/status/1586413607159480328?s=20&t=ixRKB6_Nmycqe2KLrtNnqA

     

    6. Pas plus que ses prédécesseurs, Macron ne "passe" les crédits militaires à 4%, comme il faudrait le faire (1% pour chacune des trois Armes et 1% pour le nucléaire). Par contre, pour maintenir "son" ordre contre les gueux que nous sommes, il trouve de l'argent, et même beaucoup : le premier Centaure à été livré au Groupement Blindé de Gendarmerie Mobile de Satory, près de Paris. Il s'agit d'un véhicule imposant, lance-grenades 30 coups, caméra longue portée, diffuseurs lacrymogène, mitrailleuse... 30 des 90 blindés commandés seront livrés d'ici la fin de l'année. On a les ennemis qu'on peut ! Et, en attendant, notre Armée reste une armée d'échantillons; tous remarquables, certes, et parmi les meilleurs au monde, dans tous les domaines, mais en nombre ridiculement bas...

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    7. Et, pour cette fois-ci, on ne finira pas par un petit sourire, mais par quelque chose de bien triste, au pays de Saint François d'Assise...

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    À DEMAIN !

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : 15 Avril 1912, le naufrage du Titanic...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Le Titanic coule le dimanche 14 avril, à 23h40. Les toutes premières nouvelles ne sont donc connues en Europe que le lundi 15, dans la stupéfaction générale. L'Action française ne parle pas de l'évènement ce lundi, et publie, le mardi 16, en page deux, un court communiqué, qui rend bien compte de la lenteur de transmission des nouvelles, puisque ce communiqué, écrit à partir des informations de l'Agence Havas, reprises par le journal, précise "tous les passagers du Titanic sont sauvés" (sic !)

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    Le journal "corrige le tir" dès le lendemain, mercredi 17, en publiant, en première page, en bas des deux colonnes de droite le communiqué suivant, bien plus alarmiste et proche de la réalité; ce communiqué s'achève par vingt-quatre lignes en page deux, tout en haut de la première colonne; on y lit :

    "...Pour expliquer ces nouvelles contradictoires reçues coup sur coup, on suppose que le commandant du Titanic ne croyait pas à l'imminence de la catastrophe, comme tendrait à le prouver le télégramme suivant expédié par M. Philip, l'opérateur de la télégraphie sans fil du littoral, à ses parents : "Avançons lentement vers Halifax. Navire pratiquement insubmersible. Ne vous inquiétez pas.". Ce télégramme avait été envoyé à minuit, et le Titanic sombrait deux heures après." (fin de "l'article").

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    C'est donc le 18, quatre jours après la catastrophe, que L'Action française consacra une bonne part de sa "Une" à l'évènement.

    Voici la "Une" de L'Action française du Jeudi 18 Avril 1912 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k757609t/f1.item.zoom

    On y trouve évidemment Maurras et Daudet, et aussi Maurice Pujo. Bainville y est, bien entendu, mais pas sous son nom : comme pour la mort de Mistral, son article, en première page, est signé "Léonce Beaujeu". Pourquoi, et d'où vient ce pseudonyme ? Nous l'ignorons...

    • Maurras occupe les deux premières colonnes de la "Une", avec un long article intitulé "Nouveautés électorales", qui pourrait aujourd'hui encore servir utilement dans un Cercle d'études et de formation, sur les "joyeusetés" et la malfaisance intrinsèque du Système, avec tous les tripatouillages qu'il permet...

    • Daudet, lui, écrit déjà sur la catastrophe du Titanic : un article assez court, en bas de la deuxième colonne et en haut de la troisième, intitulé "Les enfants d'Archimède", dans lequel il rend hommage au courage de ceux qui ont péri en restant à leur poste :

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    • Maurice Pujo, lui, avec "Notre Triduum", dans la demi colonne quatre, partie inférieure, parle des trois réunions qui seront organisées "les 19, 23 et 26 avril, sous la présidence de Charles Maurras, de notre éminent maître et ami Jules Lemaître, et de Bernard de Vesins..." avec, aussi De Roux, Vesins, Daudet, Lasserre, Vaugeois, Valois...

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    • Et Bainville, là-dedans ? Il est là, et bien là, à sa place habituelle (la ou les deux colonnes de droite) et il propose un article pertinent, intitulé "Le naufrage", dans lequel il revient sur l'incroyable naïveté des hommes, du moins de certains, et la confiance illimitée accordée - à tort ! - au "progrès", et à sa réputation d'infaillibilité...

    Juste en-dessous de son article, que l'on verra après, se trouve un gros "pavé", qui se prolonge en page deux, sur toute la colonne de gauche et en haut de la deuxième :

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    Venons-en donc maintenant, pour clôturer cette "Une" consacrée en bonne part au Titanic, à l'article de Bainville. Comme il le fera deux ans plus tard, dans ses deux articles consacrés à la mort de Mistral (voir les Grandes "Une" 1 et 2) - nous l'avons dit - Bainville écrit son court article, sobrement intitulé "Le naufrage", à la fois sous le pseudonyme de Léonce Beaujeu et aussi dans une sorte de rubrique intitulée "Au jour le jour"... :

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    Enfin, pour aller un peu plus loin sur le sujet, voici ce que nous avons placé dans notre Éphéméride du 15 avril; vous y trouvez le lien vous permettant de lire l'article de Bainville, sous une forme plus "habituelle" !... :

     

    1912 : Roger-Marie Bricoux, violoncelliste de l'Orchestre du Titanic, périt dans le naufrage         

     

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    L'orchestre continua de jouer jusqu'à la fin (Image : Titanic, de James Cameron, 1997) 

     

    Les témoignages sont unanimes : s'ils varient quelque peu sur le dernier morceau joué par l'Orchestre (pour la grande majorité des survivants, il s'agit du cantique "Plus près de toi, mon Dieu...") tous les rescapés s'accordent à dire que, jusqu'aux derniers instants, l'Orchestre des huit musiciens a joué, comme si de rien n'était. Donnant ainsi un exemple rare de courage personnel et de noblesse de coeur.

    Roger-Marie Bricoux était le violoncelliste du groupe... Il était né le 1er juin 1891 à Cosne-sur-Loire, sa famille se fixant ensuite à Monaco.

    Sur le Titanic, il était passager de seconde classe : il n'avait pas 21 ans...

    Il y avait 48 Français à bord du Titanic : ils formèrent une association, "Les Français du Titanic", et rédigèrent collectivement l'histoire du naufrage, dans un livre qui porte ce même nom...

     

    "Le Naufrage" a inspiré à Jacques Bainville un célèbre article, paru trois jours après la catastrophe, dans L'Action française du 18 avril 1912 : voir, dans notre Catégorie "Lire Jacques Bainville", l'article XI, Le Titanic ? Insubmersible ! Ou : réflexion sur la crédulité, d'hier, d'aujourd'hui, de toujours.

     

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    L'orchestre du Titanic au grand complet : de gauche à droite et de haut en bas : George Krins, Wallace Hartley, Roger Bricoux, Theodore Brailey, Percy Taylor, Wes Woodward, John Clarke et John Hume.

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    Pour lire les articles...

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (100), ...et de son fils, Henri II.

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    Vues sur une carte, les acquisitions d’Henri II semblent peu de choses : et pourtant…

    1. Calais reprise, c’est la France définitivement fermée aux Anglais, et la Guerre de Cent Ans totalement achevée.

    2. Quant aux "Trois Evêchés" réunis, c’est le point de départ, la condition indispensable de la marche vers l’Est, vers le Rhin, qui sera poursuivie par l’acquisition de la Franche-Comté, puis de l’Alsace (par Louis XIV), puis de la Lorraine (par Louis XV)…

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre VIII : François Ier et Henri II : la France échappe à l’hégémonie de l’empire germanique :

    "...Ce qui s’est élaboré, construit, à cette date de 1547 où Henri II devient roi, c’est une politique. Décidément, les affaires d’Allemagne sont les plus importantes. Nos frontières de l’est aussi. L’Italie n’est qu’un théâtre secondaire. Contre qui porte l’effort de la France ? Contre l’Empire germanique. C’est donc là qu’il faut agir, c’est cet Empire qu’il faut dissocier, s’il se peut. Quant aux résultats de l’inévitable guerre, où seront-ils cueillis ? Sur la ligne qui sépare l’Empire de la France, dans cette Lotharingie d’où le partage des Carolingiens nous a écartés depuis cinq cents ans. La lutte contre la maison d’Autriche, c’est-à-dire la lutte contre l’Allemagne, conduit la France à reprendre ses frontières du côté du Rhin. L’achèvement de notre unité sur les points où elle était encore le plus imparfaite devient un dessein tout à fait net sous Henri II.

    Au début du nouveau règne, les nouvelles d’Allemagne étaient mauvaises pour nous. Charles Quint tentait ce que les rois de Prusse n’obtiendront que quatre siècles plus tard : devenir le maître dans une Allemagne unifiée, transformer l’Empire électif en monarchie héréditaire.

    L’Allemagne était alors une mosaïque de principautés et de villes libres. Sa constitution, définie par la Bulle d’Or, était à la fois aristocratique et républicaine. Charles Quint commença par priver les villes de leur indépendance, puis il passa aux princes. L’année même de l’avènement de Henri II, l’électeur de Saxe fut battu à Mühlberg. Sans un secours du dehors, les princes allemands succombaient, la maison d’Autriche centralisait et gouvernait l’Allemagne. Alors Charles Quint eût été bien près de réaliser son rêve, de dominer l’Europe.

    Il fallait se hâter pour prévenir ce péril. Auprès des Turcs, auprès du pape, auprès de la République de Venise, auprès des princes italiens et des princes allemands, partout où elle put trouver des adversaires de l’Empereur, la diplomatie française fut à l’œuvre.
    Une circonstance favorable pour nous, c’était que la Réforme n’avait pas encore sérieusement troublé la France, tandis que l’Allemagne et l’Angleterre étaient déchirées par le conflit des religions. Par là, l’Angleterre fut empêchée d’intervenir dans les affaires continentales. Tandis que la politique française liait partie avec les protestants d’Allemagne, elle soutenait les catholiques anglais. Une sœur des Guise, de la maison de Lorraine, cette famille déjà influente et qui va jouer un si grand rôle chez nous, avait épousé le roi d'Écosse. Sa fille, Marie Stuart, était demandée par Édouard VI. Conduite en France, elle épousait le dauphin. De même Philippe II épousait Marie Tudor : la France et l’Espagne cherchent également à agir par le catholicisme sur l’Angleterre divisée à son tour par la religion.

    Pour nous, l’avantage de ces luttes religieuses et politiques, c’est que les Anglais ne seront plus à craindre. Boulogne, perdue à la fin du dernier règne, fut reprise en attendant que Calais le fût.


    Henri II avait eu raison d’ajourner la reprise des hostilités avec l’Empereur. Le grand dessein politique de Charles Quint rencontrait des obstacles. La branche allemande de sa famille ne voulait pas que l’Empire passât à son fils Philippe II, roi d’Espagne. Les protestants d’Allemagne et leurs princes, malgré leur défaite, résistaient. Bien travaillés par nos agents, ils conclurent le traité secret de Chambord qui les rendait nos alliés. Henri II prit le titre de défenseur des libertés germaniques et Marillac avait donné la formule de cette politique : "Tenir sous main les affaires d’Allemagne en aussi grande difficulté qu’il se pourra", ce qu’Henri II traduisait d’un mot plus énergique : "le grabuge".

    De leur côté, les princes protestants avaient reconnu les droits du roi sur Cambrai, Metz, Toul et Verdun. Tout était prêt pour la guerre que chacun sentait inévitable (1552).


    Le roi de France y préluda par un manifeste en français et en allemand que décorait un bonnet phrygien entre deux poignards avec cette devise : "Liberté." La monarchie française faisait en Allemagne de la propagande républicaine. Toul ouvrit ses portes, Metz et Verdun furent pris, et l’armée française parut jusqu’au Rhin où burent ses chevaux.

    Cependant, Charles Quint, battu par l’électeur de Saxe, avait failli tomber entre ses mains. L’Allemagne était sur le point de lui échapper. Il se hâta de signer avec les protestants la transaction de Passau par laquelle il reconnaissait les libertés germaniques. Puis, croyant l’Allemagne pacifiée, il voulut reprendre Metz. Le duc de Guise courut s’y enfermer, mit la ville en état de défense et, après deux mois de siège, contraignit Charles Quint à se retirer (1553). Ce fut un triomphe personnel pour François de Guise, un triomphe qu’il achèvera bientôt, quand il enlèvera Calais par un coup de main audacieux.

    La popularité de Guise sera immense. Un soldat de génie était apparu et ce grand capitaine deviendra le chef d’un parti, une puissance politique. Il sera un moment plus puissant que le roi lui-même. Et c’est la gloire militaire qui lui donnera, ainsi qu’à son fils, une sorte de dictature lorsque viendront l’affaiblissement du pouvoir et la démagogie.
    La guerre s’était prolongée cinq ans en Italie et dans le nord de la France sans que l’Empereur pût obtenir un résultat. Rien ne lui réussissait plus. En Allemagne, les protestants s’enhardissaient et lui imposaient des conditions nouvelles. La souveraineté de chaque État allemand en matière religieuse étant reconnue, l’unité devenait chimérique. C’est alors que Charles Quint, découragé, obligé de renoncer à son rêve, n’ayant même pu transmettre à son fils la couronne impériale, résolut d’abdiquer (1556).

    Par cette retraite volontaire, dont le roi de France se réjouit silencieusement, il avouait son échec. Sans doute son fils Philippe II possède les Pays-Bas et l’Espagne. En guise de consolation pour la perte de l’Empire, il a épousé Marie Tudor. Il reprendra les plans de son père, il tentera comme lui de dominer l’Europe, mais dans des conditions encore moins bonnes.

    La première partie de la lutte contre la maison d’Autriche tournait à l’avantage de la France..."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (201), Aux marges du Palais... (IV) : Jurassiens français

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    Dès le XVIème siècle, dans tout le Sud jurassien, le français remplaça systématiquement le patois dans l'enseignement des préceptes de la religion réformée.

    Le patois perdit tout prestige pour se confiner aux communications informelles.

    Dans le Nord, le patois se perpétua, de même que la religion catholique romaine.
    Après 1648 et les Traités de Westphalie, le Jura, séparé du reste du Saint Empire, accrut ses liens avec la Confédération helvétique.
    La situation se perpétua jusqu'en 1792, alors que le dernier prince-évêque de Bâle fut chassé de sa résidence de Porrentruy au moment de la Révolution française.
    Le 17 décembre 1792, fut proclamée à Porrentruy la République libre et indépendante de la Rauracie, qui ne dura que quelques mois. Elle comprenait les régions de Porrentruy, Saint-Ursanne, Delémont, Laufon et les Franches-Montagnes.
    Cette brève période d'indépendance fut à l'origine de la dénomination "République" qui sera adjointe à la création du Canton du Jura en 1978.
    Le 23 mars 1793, la Convention française annexa la nouvelle république autoproclamée et en fit le 87ème département français sous le nom de Mont-Terrible, avec les districts de Porrentruy, chef-lieu, et de Delémont, siège du commandement militaire.
    Pour la première fois de son histoire, le français devint la langue officielle du Jura.
    Durant toutes ces années, seul le français fut utilisé par les autorités révolutionnaires.
    Les patois périclitèrent davantage, mais réussirent néanmoins à survivre.
    Après la défaite napoléonienne, le Congrès de Vienne de 1815 annexa le Jura à la Suisse en l'attribuant au canton de Berne : c'était une vexation supplémentaire pour ces "français" à qui l'on refusait le rattachement à la France qu'ils demandaient, puisque le Canton de Berne est de langue germanique...
    Très tôt, des tensions se manifestèrent entre les francophones et les germanophones du canton de Berne.
    En 1830, des Jurassiens s'organisèrent pour résister à l'érosion progressive de leur autonomie.
    L'agitation populaire se répandit, pendant qu'un bataillon bernois était envoyé en Ajoie.
    Certains Jurassiens militaient pour faire avancer un projet visant à séparer l'ancien Jura du canton de Berne : les autorités bernoises ordonnèrent aux préfets de dénoncer les instigateurs de cette proposition, puis dépêchèrent en 1836 une douzaine de bataillons d'infanterie dans le Jura, en faisant arrêter les préfets et les notables.
    Deux ans plus tard, les députés jurassiens demandèrent le maintien de la législation française dans le Jura.
    En 1839, les députés jurassiens réunis à Glovelier réclamèrent l'autonomie du Jura.
    L'arrivée de l'horlogerie entraîna d'importants mouvements migratoires, avec un mélange des populations du Jura du Nord, du Jura du Sud et d'une partie du canton de Neuchâtel, tandis que la population augmenta considérablement.
    De nombreux paysans vinrent de l'Oberland bernois ainsi que des cantons de Neuchâtel et de Vaud.
    Ces grands brassages de population ont largement contribué à l'extinction du patois jurassien au profit du français.
    De plus, à partir de 1815, l'industrialisation avait provoqué une immigration massive dans le Jura du Sud, dont la population doubla entre 1818 et 1900...
    Dès la seconde moitié du XIXème siècle, les rivalités entre les francophones du Jura du Nord et les germanophones du Sud s'aggravèrent. Les autorités bernoises tentèrent de germaniser le nom de certaines agglomérations : par exemple, La Scheulte et Elay devinrent Schelten et Seehof.
    En 1917, un mouvement sécessionniste vit le jour, mais la population ne manifesta pas immédiatement son adhésion. Néanmoins, le Jura francophone résista aux velléités centralisatrices de Berne et réussit à préserver la langue française et sa culture, alors que l'Ours bernois continuait d'administrer les Jurassiens par la force.
    Un mouvement sécessionniste jurassien se constitua en 1949 lors de la création du Rassemblement jurassien (RJ) en 1951, dont le but était est la formation d'un Canton du Jura.
    Un hebdomadaire vit le jour, Le Jura libre, suivi d'une fête annuelle : la Fête du peuple jurassien.
    En 1962 naissait un mouvement sécessionniste : le Groupe Bélier. Les militants autonomistes menèrent une lutte pacifiste qui aboutit en 1978 à un vote populaire historique : en effet, tous les citoyens suisses furent appelés à se prononcer sur la création d'un nouveau Canton, le 26ème de la Confédération suisse. Le nouveau Canton devait regrouper toutes les communes francophones jurassiennes alors administrées par le canton de Berne.
    La population helvétique approuva majoritairement la création du nouveau canton. Cependant, certaines communes du Jura bernois, pourtant francophones, refusèrent de demeurer dans le nouveau canton et préférèrent rester dans le riche Canton de Berne.
    À la suite d'une procédure unique (consultation du 23 juin 1974), le Jura fut en 1975 divisé en deux: la moitié nord (districts de Delémont, Porrentruy et des Franches-Montagnes) obtint le statut de «canton autonome», alors que la moitié sud demeura rattachée au canton de Berne (districts de Courtelary, Moutier et La Neuveville).
    Le 20 mars 1977, le peuple jurassien approuva la Constitution par plus de 80 % des votants. La Constituante l'avait elle-même approuvée à l'unanimité, le 3 février 1977 dans la collégiale de Saint-Ursanne.
    Le 24 septembre 1978, la population suisse et tous les cantons acceptèrent la création officielle de la «République et canton du Jura» au sein de la Confédération suisse. Le nouveau canton était créé le 1er janvier 1979 et était constitué de trois districts : Delémont, Porrentruy et Franches-Montagnes.
    Mais ce n'était pas tout à fait terminé ! Après une longue procédure, le district alémanique de Laufon rejoignit le canton de Bâle-Campagne en 1994 et la commune de Vellerat quitta le canton de Berne en 1996 pour devenir la 83ème commune jurassienne...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (22)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : première abdication de Bonaparte, entrée des Alliés dans Paris...

    1. Première abdication de Bonaparte...

     

    6 avril 1814 - Abdication et adieux de Napoléon Ier - Herodote.net

    Première abdication de Napoléon, le 4 Avril 1814...

    "Quand on voit s'approcher le moment où nous allions être renfermés dans notre ancien territoire, on se demande à quoi donc avaient servi le bouleversement de l'Europe et le massacre de tant de millions d'hommes ?...

    ...Paris depuis des siècles n'avait point vu la fumée des camps de l'ennemi, et c'est Bonaparte qui, de triomphe en triomphe, a amené les Thébains à la vue des femmes de Sparte. Paris était la borne d'où il était parti pour courir la terre : il y revenait laissant derrière lui l'énorme incendie de ses inutiles conquêtes...." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome I, page 847)

     

     

    2. L'entrée des Alliés dans Paris...

     

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    L'entrée des Alliés par la Porte Saint Martin en 1814...

     

    "...L’armée des alliés entra dans Paris le 31 mars 1814, à midi, à dix jours seulement de l’anniversaire de la mort du duc d’Enghien, 21 mars 1804. Était-ce la peine à Bonaparte d’avoir commis une action de si longue mémoire, pour un règne qui devait durer si peu ? L’empereur de Russie et le roi de Prusse étaient à la tête de leurs troupes. Je les vis défiler sur les boulevards. Stupéfait et anéanti au dedans de moi, comme si l’on m’arrachait mon nom de Français pour y substituer le numéro par lequel je devais désormais être connu dans les mines de la Sibérie, je sentais en même temps mon exaspération s’accroître contre l’homme dont la gloire nous avait réduits à cette honte.

    Toutefois cette première invasion des alliés est demeurée sans exemple dans les annales du monde : l’ordre, la paix et la modération régnèrent partout ; les boutiques se rouvrirent ; des soldats russes de la garde, hauts de six pieds, étaient pilotés à travers les rues par de petits polissons français qui se moquaient d’eux, comme des pantins et des masques du carnaval. Les vaincus pouvaient être pris pour les vainqueurs ; ceux-ci, tremblant de leurs succès, avaient l’air d’en demander excuse. La garde nationale occupait seule l’intérieur de Paris, à l’exception des hôtels où logeaient les rois et les princes étrangers. Le 31 mars 1814, des armées innombrables occupaient la France; quelques mois après, toutes ces troupes repassèrent nos frontières, sans tirer un coup de fusil, sans verser une goutte de sang, depuis la rentrée des Bourbons. L’ancienne France se trouve agrandie sur quelques-unes de ses frontières ; on partage avec elle les vaisseaux et les magasins d’Anvers; on lui rend trois cent mille prisonniers dispersés dans les pays où les avait laissés la défaite ou la victoire. Après vingt-cinq années de combats, le bruit des armes cesse d’un bout de l’Europe à l’autre; Alexandre s’en va, nous laissant les chefs-œuvre conquis et la liberté déposée dans la Charte, liberté que nous dûmes autant à ses lumières qu’à son influence. Chef des deux autorités suprêmes, doublement autocrate par l’épée et par la religion, lui seul de tous les souverains de l’Europe avait compris qu’à l’âge de civilisation auquel la France était arrivée, elle ne pouvait être gouvernée qu’en vertu d’une constitution libre...

    ...Cependant Napoléon n’était point encore détrôné; plus de quarante mille des meilleurs soldats de la terre étaient autour de lui; il pouvait se retirer derrière la Loire; les armées françaises arrivées d’Espagne grondaient dans le Midi; la population militaire bouillonnante pouvait répandre ses laves; parmi les chefs étrangers même, il s’agissait encore de Napoléon ou de son fils pour régner sur la France : pendant deux Jours Alexandre hésita. M. de Talleyrand inclinait secrètement, comme je l’ai dit, à la politique qui tendait à couronner le roi de Rome, car il redoutait les Bourbons; s’il n’entrait pas alors tout à fait dans le plan de la régence de Marie-Louise, c’est que Napoléon n’ayant point péri, il craignait, lui prince de Bénévent, de ne pouvoir rester maître pendant une minorité menacée par l’existence d’un homme inquiet, imprévu, entreprenant et encore dans la vigueur de l’âge.

    Ce fut dans ces jours critiques que je lançai ma brochure De Bonaparte et des Bourbons pour faire pencher la balance : on sait quel fut son effet. Je me jetai à corps perdu dans la mêlée pour servir de bouclier à la liberté renaissante contre la tyrannie encore debout et dont le désespoir triplait les forces. Je parlai au nom de la légitimité, afin d’ajouter à ma parole l’autorité des affaires positives. J’appris à la France ce que c’était que l’ancienne famille royale; je dis combien il existait de membres de cette famille, quels étaient leurs noms et leur caractère : c’était comme si j’avais fait le dénombrement des enfants de l’empereur de la Chine, tant la République et l’Empire avaient envahi le présent et relégué les Bourbons dans le passé. Louis XVIII déclara, je l’ai déjà plusieurs fois mentionné, que ma brochure lui avait plus profité qu’une armée de cent mille hommes; il aurait pu ajouter qu’elle avait été pour lui un certificat de vie. Je contribuai à lui donner une seconde fois la couronne par l’heureuse issue de la guerre d’Espagne. (Mémoires d'Outre-Tombe, Garnier,  (Tome 3, page 387)

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Aujourd'hui, on célèbre l'anniversaire de l'instauration de la Vème République, en 1958 (sur le "Putsch d'Alger" du 13 mai 58, qui a  initié le processus qui devait conduire à l'instauration de cette Vème République, voir notre Éphémeride du 13 mai...)...

              Rédigée par Michel Debré, c'est son préambule qui est le plus "mauvais", en ce sens qu'il la rattache directement à la Révolution de 1789 dans tout ce qu'elle a d'idéologique, ce qui contredit directement le vernis monarchique, les visées monarchiques que de Gaulle avait probablement en tête à l'époque :  

    "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004. 

    En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique." 4 octobre,métro,securite sociale,exposition universelle,4l,chateaubriand,saint françois d'assise,bartholdi,riquet,canal du midi

              " De Gaulle l'a faite pour moi...", disait le Comte de Paris de l'époque, parlant de la Constitution de la Vème République. 

     

    Sinon, de toute évidence, pour le reste de ses Articles, cette Constitution comporte de nombreux éléments "monarchiques", qui font d'elle, très certainement, la moins mauvaise des Constitutions républicaines que la France ait connues. Le Comte de Paris - le grand-père du Prince Jean - aimait à dire que De Gaulle l'avait écrite pour lui...

    Malheureusement, le cours des choses a bien montré que le Pays Légal, sentant bien tout ce qu'il y avait d'étranger à son essence dans cette Constitution, n'a eu de cesse de la dénaturer : l'abandon du septennat n'en étant que l'exemple le plus significatif..... 

    Et, ainsi, tout ce qu'il y a de démocratie idéologique dans le Système a, naturellement, pourrait-on dire, peu à peu grignoté, effacé, expulsé tout ce qu'il y avait de bon, de monarchique dans cette Constitution. Ramenant peu à peu la France à quelque chose qui ressemble, et ressemblera de plus en plus, à... la Quatrième République, dont on sait que le voeu profond de de Gaulle était d'en sortir la France...

    Il n'en demeure pas moins - c'est l'ironie de l'Histoire... - que le Président de la République française - même sous des formes gravement altérées puisqu'il ne dispose pas, par exemple, de la durée, du "temps long"... -, est, dans le concert des Chefs d'États européen, celui qui a le plus les pouvoirs d'un monarque, et de très loin : il est beaucoup plus "roi" que les monarques régnant d'Europe !

    Beaucoup plus et... beaucoup moins !

     

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    lafautearousseau se réjouit de voir le Prix Nobel de Physique 2023 attribué à Anne L'Huillier et Pierre Agostini...

    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/nobel-de-physique-2023-les-francais-pierre-agostini-et-anne-l-huillier-parmi-les-laureats-du-prix-2170383

    Les Français Anne L'Huillier et Pierre Agostini, tous deux récompensés par le prix Nobel de physique
     
    Pour connaître l'ensemble des Prix Nobel Français, toutes disciplines confondues, voir notre Éphéméride du 10 décembre...

     

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    1. Lâchage complet des Arméniens par des dirigeants inconscients qui préfèrent un peu de gaz "couleur sang, odeur mort" à la solidarité des cultures et des civilisations chrétiennes, attaquées frontalement partout par un Islam conquérant, exterminateur et génocidaire...

    Évidemment d'accord avec le commentaire de Gilbert Collard : ces dirigeants sont "à vomir" : d'urgence !

    "Regardez, il y a encore 2 semaines, 120 000 Arméniens vivaient en #Artsakh, aujourd'hui c'est fini ! Cette terre, déjà arménienne à une époque où le royaume des Francs n'existait pas encore, a été vendue par l'Europe pour un peu de gaz ! À vomir..."
     
    (extrait vidéo 0'59)
     
     
    Exode des habitants du Haut-Karakakh : plus de 13 000 réfugiés
     
    J-Christophe Buisson a cité (sur tweeter) la réponse cinglante de l'ombudsman d'#Artsakh à la fausse compassion de
    @vonderleyen qui, au nom de l'Europe, offre 5 petits millions d'euros aux 100.000 réfugiés #armeniens (soit 50 euros chacun...) : "c'est de notre patrie dont nous avons besoin, gardez votre sale argent pour vous".

     

    2. À La Courneuve : refus d'obtempérer et fuite ?

    MESSIEURS LES POLICIERS,

    TIREZ LES PREMIERS !

    Deux individus à bord d'une voiture volée ont refusé d'obtempérer et foncé sur des policiers à La Courneuve, en Seine Saint Denis, dimanche soir, indique une source policière à Valeurs.

    Trois agents ont ouvert le feu, onze impacts sur le véhicule. En fuite, les deux chauffards ont été interpellés. Une arme de type Tokarev a été retrouvée. Un policier a été légèrement blessé...
     
    (extrait vidéo 0'56)
     
     

    Au cours de l'intervention, l’un des policiers a été légèrement blessé.

     

    3. Sur Boulevard Voltaire, l'article de Gabrielle Cluzel  : CNews, c'est la punaise de lit de la gauche...

    https://www.bvoltaire.fr/cnews-cest-la-punaise-de-lit-de-la-gauche/?feed_id=31477&_unique_id=651b052326b85

     

    3 BIS. ...Et, dans Causeur, toujours sur CNews et ses succès, l'article d'Élisabeth Lévy : Punaises de lit : charivari contre Pascal Praud...

    "Coïncidence, dans ce tumulte, Le Parisien dimanche publiait hier deux pages sur les performances de CNews et de Praud, lequel bat quotidiennement BFMTV..."

    https://www.causeur.fr/punaises-de-lit-charivari-contre-pascal-praud-267149

    Punaises de lit: charivari contre Pascal Praud

     

    5. Paris 7ème : un immigré vandalise l’église Saint-François-Xavier et récidive 3 mois plus tard : la réaction de Mathieu de Bock-Côté :

    (extrait vidéo 5'13)

    https://x.com/F_Desouche/status/1708918831551259123?s=20

    Paris 7e : un immigré vandalise l'église Saint-François-Xavier et récidive  3 mois plus tard (MàJ : l'édito de Bock-Côté) - Fdesouche

     

    6. Bonne nouvelle ! L'éolien en mer est en pleine crise, les projets actuels iront ils jusqu'à leur aboutissement ? C'est sur BFM/TV : PROJETS SUSPENDUS, APPELS D'OFFRE SANS CANDIDATS: L'ÉNERGIE ÉOLIENNE EN PLEINE CRISE... :

    https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/projets-suspendus-appels-d-offre-sans-candidats-l-energie-eolienne-en-pleine-crise_AD-202309260134.html

     

    7. L'appel de SOS CALVAIRES :

    "Notre patrimoine est en danger, Français, réveillez-vous !  Soutenez les restaurations de l'association, faites un don en cliquant ici : soscalvaires.org/faire-un-don/"

    (extrait vidéo 0'38)

    https://x.com/soscalvaires/status/1708884484894928924?s=20

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Qui sera Premier ministre ? Bravo à André Bercoff qui dit l'essentiel :

    "C’est quoi, aujourd’hui, un #Premierministre d’une Cinquième République de plus en plus épuisée ? Pour #Macron, un couteau sans lame auquel il manque le manche. Pour #Melenchon, un rêve de vengeance inassouvie. Pour nous ? On s’en fout. Royalement, absolument, ontologiquement."

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    Voilà, par contre, un exemple de ce que Macron (ni le Système...) n'aura jamais, comme Premier ministre. Et, lui, il est entré dans l'Histoire...

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    1. Macron jugé par Emmanuel de Villiers : bien vu, bien dit...

    "Quiconque n’a pas compris que dans l’esprit du Président la France n’est qu’une petite Province du monde n’a rien compris au film Macron le Retour"
     
    C'est là qu'on en revient à notre photo précédente, et que l'on se prend à méditer sur ces temps heureux où la France était en Royauté, avec son régime politique traditionnel, qui menait non seulement une saine politique de gestion des choses et des gens mais, aussi et surtout, une authentique politique de civilisation... 

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    2. Gabrielle Cluzel se moque à bon droit d'Éric Piolle, et le "casse" carrément, lui et la conception "à géométrie variable" de la laïcité qu'il partage avec ses compères escrolos/khmaires verts...

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    (extrait 1'24)

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1524156380218855428?s=20&t=3iTzoYkv7x6Daf2HhLIY-g

    Laisser les propagandistes de l'islamisation de la France faite leur sale travail ici, en France (ci dessous à gauche, en batifolant dans une piscine), est une insulte aux courageuses femmes afghanes qui osent braver la fureur sanguinaire des talibans, ces malades mentaux/fous furieux (ci dessous à droite) : celles-ci savent ce que c'est que l'Islam, que veulent promouvoir celles-là.

    Merci, mais... 

    NON MERCI !

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    3. C'est une petite victoire, mais une victoire quand même. Au point où nous en sommes, au point où le Système à mis la France, toute petite info positive est bonne à prendre... Juste, on aimerait bien, aussi, qu'il se retire... d'ailleurs : vous voyez de quoi nous parlons ?

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    4. Comment savoir avec certitude que nous vivons dans un Système pourri, qui a créé une justice pourrie, à son image et à sa ressemblance ? C'est très simple, et il suffit de suivre l'actualité :

    • un délinquant récidiviste qui aurait dû être en prison, au volant d'une voiture volée, sous l'emprise de la drogue tue un jeune homme innocent. La Justice du Système appelle cela un "homicide involontaire"...

    La victime innocente, c'est lui, Yannick Alleno, fils du chef étoilé Antoine Alleno...

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    • un jeune policier de 24 ans, qui a déjà fait preuve d'héroïsme dans sa courte carrière, ouvre le feu sur un voyou voulant l'écraser après avoir refusé d'être contrôlé. La Justice du Système appelle cela un "homicide volontaire"...

    Pour le jeune policier de 24 ans qui a tiré sur une voiture fonçant sur lui afin de l'écraser après avoir refusé de s'arrêter pour contrôle :

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    À BAS CE SYSTEME POURRI,

    QUI S'EST CRÉÉ UNE JUSTICE POURRIE

    À SON IMAGE ET À SA RESSEMBLANCE !

     

    5. Bretagne : Des soignantes non-vaccinées de l’hôpital de Lannion-Trestel ont obtenu gain de cause devant le Conseil d’État et leurs sanctions (de "soignants non-vaccinés") vont être levées. Cette décision va faire jurisprudence...

    Vendredi 22 avril 2022, le Conseil d’État a invalidé les sanctions prises par l’hôpital de Lannion-Trestel (Côtes-d’Armor) à l’encontre de deux soignantes non-vaccinées. Leur avocat salue l’importance de cette décision....

    https://amp.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/bretagne-sanctions-de-soignants-non-vaccines-levees-cette-decision-va-faire-jurisprudence-ae949b3c-c572-11ec-bf64-3c5ed6d40b76

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    6. "France orange mécanique" à cause du Système et de son immigration de folie, qu'il nous impose... (1/2) : à Marseille, un père de famille a été poignardé par un homme disant "agir au nom de Dieu" !

    https://actu17.fr/faits-divers/marseille-un-pere-de-famille-poignarde-a-la-gorge-devant-un-college-catholique-lagresseur-interpelle.html

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    Mais ne nous inquitéons pas trop : comme le dit Gilbert Collard :

    "Marseille : un père de famille poignardé à la gorge devant un collège privé catholique par un homme disant “agir au nom d’Allah” : ne vous inquiétez pas, les psychiatres sont déjà là pour examiner l'égorgeur..."

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    7.  "France orange mécanique" à cause du Système et de son immigration de folie, qu'il nous impose... (2/2) :  à Montbéliard, le restaurateur du Près-La-Rose a porté plainte après les incidents de samedi dernier, au soir. Pour avoir réprimandé deux adolescents qui faisaient des rodéos à moto près de sa terrasse, il a subi un débarquement de 20 à 25 engins. Insultes, menaces et couteau... "C’est de la folie. C'était une horde sauvage. Il n’y avait pas tout ça, avant. Mon chef cuistot a eu peur de mourir. Je n’irai pas bosser la peur au ventre”", explique le restaurateur Philippe Hugon, qui fermera son restaurant tous les soirs...

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/je-refuse-de-travailler-la-peur-au-ventre-le-restaurateur-de-montbeliard-a-porte-plainte-1652111850

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    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Macron le boni-menteur et son semble-gouvernement nous disent de nous chauffer un peu moins, de rouler un peu moins, de pratiquer des "écogestes" (!). Mais, que le Pays légal commence par donner l'exemple ! Et pour en prendre justement un seul, d'exemple : pourquoi ne pas supprimer l'immense parc automobile des "voitures de fonctions", toutes administrations confondues, dans tout le pays, depuis les grandes villes (500 voitures à Marseille sous l'ère Gaudin) jusqu'au sommet de l'État, en passant par les Préfectures et Régions, les Administrations ? Dans les royautés nordiques, les ministres vont au travail en métro...
    Rappelons aussi que les grands de ce monde, avant de nous donner des leçons, pourraient aussi, avant nous, faire des économies, et à une échelle bien plus grande : gigantesque !
    Peut être une image de 15 personnes et personnes debout
     
    Des exemples ? :
    les Jeux olympiques d'hiver se sont déroulés à Pékin sur de la neige artificielle;
    en France, des stations de ski éclairent des pistes jusqu’à minuit pour que les "lève tard" puissent skier en nocturne;
    la Lufthansa effectue 8.000 vols "à vide" pour garder ses créneaux de vol;
    un grand nombre des grands matchs de foot se déroulent en soirée sous les spots de méga projecteurs qui consomment à tout va;
    les 8 nouveaux et gigantesques stades de foot appelés à recevoir la Coupe du monde au Qatar sont climatisés, en plein désert;
    le plus grand paquebot du monde, le Wonder of the seas, va promener 7.000 passagers, 2.300 membres d'équipage et... tourner en rond sur les mers;
    les milliardaires s'offrent des voyages dans l'espace à des conditions "astronomiques", et on ose nous montrer ces images au 20h de TF1 et France 2, alors que des centaines de milliers de Français (des millions ?), nous disent ces mêmes 20h, restreignent leurs achats alimentaires, repoussent leurs dépenses de santé, se privent de choses importantes, voire simplement nécessaires;
    Alors,
    quand des rigolos pas drôles du tout veulent - "par souci d'écologie", qu'ils disent ! - interdire de rouler avec une voiture diesel un peu ancienne à des gens qui n'ont pas les moyens de changer de voiture et qui doivent s'en servir pour aller travailler;
    quand d'autres rigolos pas drôles du tout ont fermé Fessenheim alors qu'ils rouvrent la centrale à charbon de Saint Avold, en Moselle;
    quand on voit tant de gabegie, d'incohérences, de gaspillages etc... on ne peut que répondre à ces faillis en tout genre : commencez par balayer devant votre porte, au lieu d'essayer de nous culpabiliser et de faire retomber la faute sur nous !
     

     

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    1. Encore un exemple, pour ce qui précède : le G7 ! Déplacement de Macron au G7 à Elmau : un Airbus A330 et un Falcon pour le vol Paris Munich, puis un Hélico super-puma AS332 venu spécialement de Villacoublay pour les 100 derniers kilomètres Munich/Elmau. Un seul appareil n'aurait-il pas suffi ? On dirait Elon Musk, sauf que, là, c'est nous qu'on paye !

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    2. C'est par la tête que pourrit le poisson. Et "la tête" d'Edwy Plenel... En Norvège, un terroriste islamiste Zaniar Matapour, Iranien déjà connu/condamné/suivi/ radicalisé etc... a "tiré dans le tas" autour d’un bar connu pour être fréquenté par des homosexuels en plein centre-ville d' Oslo, faisant deux morts et 21 blessés. De quoi s'inquiète Plenel ? De cette violence ? Que nenni ! Des répercussions que cela pourrait avoir avoir en France, à cause de la percée de l'extrême-droite ! Ce n'est plus de l'esprit tordu, de la mauvaise foi, du "delirium tremens", mais... du délirium très épais !!!!!

    À CE STADE, EDWY, IL FAUT "CONSULTER", C'EST URGENT !

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    2 BIS. Il n'y a pas que Plenel qui devrait "consulter" : Sandrine Rousseau aussi ! Elle ne craint pas de s'afficher toute joyeuse, aux côtés de la soeur d'Adama Traoré, "le violeur à la fourchette", homosexuel refoulé, ainsi appelé parcequ'ii obligeait son co-détenu à lui faire des fellations, plusieurs fois par jour, sous la menace de sa fourchette. On rappellera donc à Sandrine Rousseau que la loi française considère également comme un viol le fait de forcer son codétenu à vous faire une fellation, particulièrement lorsque l'opération est répétée plusieurs fois par jour et ce pendant des mois...

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    Au centre, Taha Bouhafs, qui a défilé (?) avec une tête de Marine Le Pen au bout d'une pique et qui est poursuivi pour de multiples agressions sexuelles; à droite, une des membres du "gang des Traoré", qui violent la loi française par leur polygamie, et qui défend un de siens, violeurs...

    Bref, que du beau monde ! 

     

    4. D'accord avec Thierry Mariani :

    "...Les sanctions sont une stupidité, elles ne feront jamais baisser la Russie car le reste de la planète ne les applique pas. Par contre qui paie la note ? Les Européens. Et les seuls qui profitent de la guerre sont les USA..."

    (extrait vidéo 2'09)

    https://twitter.com/MariouPaul/status/1541259058371493890?s=20&t=KiBICF0h7Fv7twzrwupEAA

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    5. Bossez, Français, bossez encore et toujours ! Il y a tant de privilégiés, dans le Système pourri, qui attendent votre argent pour se le répartir et le dévorer enter eux ! L’ex-ministre de la Défense, Sylvie Goulard, a été nommée au poste de sous-Gouverneur de la Banque de France avec 19.200€ par mois ! Soit, si l'on sait encore compter, 230.400€ par an Une belle promo après avoir été virée du gouvernement pour l’affaire des détournements et des emplois fictifs du MoDem ! Quoi ? Que dites-vous ? On ne vous entend pas ! Vous avez du mal à remplir votre chariot de provisions et achats indispensables ? Et alors ? Vous croyez que c'est le problème du Système ?

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    Il paraît qu'il fut un temps où il y avait des privilégiés ? Oui, c'est vrai : c'est maintenant ! Et c'est ici !

     

    6. Bon commentaire d'Emmanuel de Villiers, sur tweeter :

    "Le Pdt Macron s’étourdit dans les grandeurs des sommets internationaux tout en acceptant par hypothèse la présence de communistes au gouvernement de la France. Il a vraiment rien compris au poids de l’histoire Soljenitsyne et le goulag."

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    7. Hypocrites, Tartufes et Privilégiés du Système, unissez-vous ! Et prenez Pap NDiaye comme saint Patron !

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    Il est pour la mixité sociale, pour le vivre ensemble et autres sornettes, mais toutes ces billevesées, c'est...pour les autres ! Pour lui, il reconnaît et assume pleinement avoir placé ses enfants à l'École alsacienne, établissement privé et élitiste, afin qu'ils aient une "scolarité sereine"
    C'est pas beau, ça ?
    Tartufe, quand tu nous tiens !

     

     

    À DEMAIN !

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  • Lire Jacques Bainville (XXVI) : Encore Jean-Jacques Rousseau

    (Comme tous les textes publiés dans cette catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. 120 photos)

     

    rousseau,les confessionsÀ table, l'autre soir, on parlait de Rousseau. C'est l'homme du jour et il est de moins en moins probable que la fête de son bi-centenaire soit très heureuse pour sa mémoire. Chaque fois qu'une affreuse curiosité ramène la pensée sur Jean-Jacques, c'est pour découvrir chez lui un peu plus d'ignominie. Et pourtant, ce livre monstrueux, ce musée des horreurs qui s'appelle les Confessions, ce n'est pas un livre que le dégoût fasse refermer. Jean-Jacques a beau être, selon le mot d'un personnage de M. Anatole France, un "plat coquin", l'ouvrage où il s'est déshabillé et mortifié en public, ouvrage écoeurant, révoltant même si l'on veut, n'a pas la moindre platitude. Le sortilège de l'art le soutient et plusieurs de ces épisodes (celui du gué, celui des cerises, celui de la courtisane vénitienne) resteront parmi les choses célèbres de la littérature de tous les temps, en dépit de leur fausse innocence ou de leur troublante impureté.

    C'était un très grand, un très puissant écrivain que Jean-Jacques. Quel critique a dit que sa période, pour l'ampleur, n'avait d'égale que celle de Bossuet ? Il est certain que son action n'a été si profonde qu'en raison du charme de sa voix.

     Je ne sais comment l'on peut soutenir quelquefois que le peuple français n'est pas un peuple artiste, car il faut que, vraies ou fausses, les idées lui soient présentées d'une certaine manière pour entraîner son adhésion. Il y a un génie littéraire à l'origine de toutes les révolutions de notre pays, et jamais l'ignoble et barbare philosophie de Rousseau, n'eût pu tourner les têtes françaises si, par un surprenant hasard, ce Genevois n'eût joué d'un des instruments les plus mélodieux dont ait disposé un homme. Il fait songer à la légende de ce preneur de rats qui, en sonnant de sa délicieuse musique, conduisit au fond de la rivière non seulement tous les rongeurs qui infestaient la ville, mais les habitants de la ville avec eux. 

    La merveille, chez Rousseau, c'est que son infâmie, son angoisse nerveuse, son cynisme et, comme disaient de son temps ses adversaires, sa "lycanthropie" (transformation de l'homme en loup, ndlr), ne soient pas exclusives d'une atmosphère poétique. On y fut pris de son temps et la cour de Versailles elle-même voulut entendre le Devin du village. Cette opérette parut fraîche. Le coeur de Rousseau était cependant plus flétri et plus gros de turpitudes que celui du plus roué des hommes du monde d'alors. Ca ne faisait rien : ce rustre perverti répandait l'illusion de l'innocence. Il y a toujours eu autour de lui un fluide; je défie qu'on visite par exemple les Charmettes sans se sentir baigné dans un air qui n'est pas celui d'ailleurs. Ce n'est pas à dire que cet air soit ni pur ni sain.

    Il s'en faut de beaucoup que l'histoire du laquais errant et de Mme de Warrens soit hygiénique et moins encore qu'elle soit belle. Il existe un portrait de Mme de Warrens par Largillière. Et Largillière, ce n'est pas un peintre qui se tourmente, qui trouve des dessous à la nature humaine. Son image de "maman" est néanmoins bien inquiétante et le dessin de la bouche y dément étrangement la tranquillité du regard. On place, malgré soi, Jean-Jacques d'un côté de ce tableau et Claude Anet de l'autre. On se souvient de ce qui se passait dans la petite maison rustique de la route de Chambéry et qui ne se raconterait pas décemment devant d'honnêtes femmes. Mais quelle magie, sinon celle de l'écrivain, a pu faire que les Charmettes soient tout de même restées comme un paysage d'idylle ?

    L'enthousiasme et la sensibilité firent même longtemps que cette espèce de mauvais lieu en garda le caractère d'un temple. "Qui de nous, écrivait un jour Georges Sand en parlant des Charmettes, n'y a pas vécu en imagination les plus beaux jours de sa jeunesse ?" Merci bien, madame. Mais "qui de nous", en 1912, paraît un peu exagéré, et nous n'allons pas jusque là.

    Arsène Houssaye eut un jour la curiosité de dépouiller le registre où les visiteurs des Charmettes consignent leurs impression à la façon immortelle de M. Perrichon. Il fit des trouvailles étonnantes pour toute la période qui va de 1820 à 1860. Il y avait presque côte à côte l'écriture d'une dame de la meilleure société qui se flattait d'avoir cueilli dans le petit jardin "la dernière pervenche oubliée par Rousseau", et la signature d'Orsini, "adepte et dévoué aux principes de l'immortel Jean-Jacques". La femme du monde et le terroriste, la petite fleur et la bombe, c'est bien tout le génie de Rousseau, c'est toute son influence et toute son oeuvre, et c'est l'allégorie des ravages qu'il a  exercés parmi l'espèce humaine en général et sur la France en particulier.

    Un des logis qu'il habita est moins "poétique" que les Charmettes. Allez le voir : c'est à Paris, en retrait de la rue Monge. Une plaque de marbre le désigne aux passants. Là Rousseau vécut avec Thérèse, et c'est de là, je pense, qu'il portait ses enfants au tour et ses livres funestes à l'imprimerie. De pauvres gens, des prolétaires habitent de nos jours ce taudis. Si l'ombre de Jean-Jacques vient les hanter, doivent-ils faire de mauvais rêves ! 

    L'Action française, 23 juin 1912 

    rousseau,les confessions

     Si ce n'est lui qui l'a directement comparé à Bossuet, Chateaubriand a tracé de Rousseau ce portrait flatteur :

    "...Je commençai, à Lausanne, les Remarques sur le premier ouvrage de ma vie, l'Essai sur les révolutions anciennes et modernes. Je voyais de mes fenêtres les rochers de Meillerie : "Rousseau", écrivais-je dans une de ces Remarques, "n'est décidement au-dessus des auteurs de son temps que dans une soixantaine de lettres de la Nouvelle Héloïse, dans quelques pages de ses Rêveries et de ses Confessions. Là, placé dans la véritable nature de son talent, il arrive à une éloquence de passion inconnue avant lui. Voltaire et Montesquieu ont trouvé des modèles de style dans les écrivains du siècle de Louis XIV; Rousseau, et même un peu Buffon, dans un autre genre, ont créé une langue qui fut ignorée du grand siècle."

    Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome II, pages 128/129.

  • Lire Jacques Bainville (XXVIII) : De la Révolution et des Révolutions (II/II)

    (Comme tous les textes publiés dans cette catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. - 122 photos) 

     

     

    franc-maconnerie.JPGC'est une chose qui paraît si mystérieuse, qui choque tellement l'esprit que, pour l'expliquer, on a fait intervenir l'action des sociétés secrètes. De Barruel au livre tout récent de M. Bernard Fay, la franc-maçonnerie a été désignée comme le moteur de la Révolution. Un des moteurs peut-être. Les "sociétés de pensée" étudiées par Augustin Cochin n'ont pas été indifférentes. Comment leur imputer le fait extraordinaire que les Français aient subi ce qu'ils ne voulaient pas jusqu'à ce qu'ils aient obtenu à peu près ce qu'ils voulaient ? La raison s'y refuse. La persistance et la renaissance du catholicisme, avec lequel compta Robespierre lui-même, sont là pour donner raison à la raison.

    En suivant les traces de "la contre-révolution sous la révolution", M. Louis Madelin apporte des explications naturelles. Que s'est-il donc passé entre 1789 et 1799, comme entre le 18 brumaire et la restauration des Bourbons ? Rien que de très simple. Les gouvernements qui se succédaient exerçaient tour à tour attraction et répulsion sur la masse dont les dispositions générales ne changeaient pas. Elle était contre la Révolution chaque fois que la Révolution attentait à ses habitudes anciennes. La loi du maximum et l'interdiction de recevoir en paiement une autre monnaie que les assignats étaient la cause d'un mécontentement violent. Parallèlement, la crainte d'une revendication des propriétaires dépossédés rejetait du côté de la Révolution la foule des acquéreurs des biens nationaux, lesquels savaient bien en outre qu'ils s'étaient acquittés en monnaie dépréciée et qu'ils avaient fait par là une trop bonne affaire. Nous avions déjà montré dans notre Histoire de France ces curieuses influences en sens contraires de l'assignat.

    Ce n'est qu'un aspect des choses. Sainte Beuve dit quelque part, et fort bien, qu'aucun changement ne s'accomplit dans un état sans qu'on ait trouvé le point de rencontre des sentiments et des intérêts. Le livre de M. Louis Madelin montre avec plus de précision qu'on ne l'avait fait jusqu'à lui qu'à plusieurs reprises on se crut près d'un rétablissement de la monarchie avant que la solution du consulat intervînt. Sans doute les jacobins menacés se défendirent énergiquement. Ils eurent recours à la force en vendémiaire et en fructidor. Alors la contre-révolution fut brisée. Elle avait été contrariée ou paralysée par elle-même en d'autres circonstances. Il est superflu de rappeler le mal que la politique des émigrés avait fait à Louis XVI et les services qu'elle avait rendus au jacobinisme au point que l'on a des raisons de penser que le manifeste de Brunswick était l'oeuvre d'un véritable agent provocateur. Menacer Paris d'anéantissement et la France d'un châtiment était un moyen sûr de ruiner la cause royaliste. Hors même l'effet immanquable du factum prussien, le patriotisme en produisit un autre. L'esprit guerrier de la nation avait certes des hauts et des bas, comme il arrive toujours chez nous. Quand on était las de la guerre, on aspirait au retour des Bourbons. Mais le retour des Bourbons c'était l'abandon des conquêtes, des frontières nouvelles, de la Belgique, et les choses n'étaient pas encore assez mûres pour qu'on y renonçât. Un des meilleurs éléments du succès de Bonaparte, au 18 brumaire, fut que l'on crut dans l'homme de Campo-Formio pour assurer la paix tout en gardant les territoires conquis. Pour que la France se résigne, il faudra 1814 et l'invasion, et encore plus Waterloo, le retour de l'île d'Elbe ayant ce sens général qu'après quelques mois de dépression les Français refusaient encore de croire que la partie pour laquelle on s'était battu pendant vingt ans fût définitivement perdue. Et l'on sait qu'en 1830 les insurgés réclamaient encore la Belgique et la rive gauche du Rhin.

    Pour savoir comment on compromet et comment on prépare une restauration, il serait intéressant d'étudier, mieux qu'à notre connaissance on ne l'a encore fait, l' "évolution" des idées de Louis XVIII. M. Louis Madelin, dont ce n'était pas strictement le sujet, s'est contenté à cet égard de quelques indications. Ne parlons pas du Comte de Provence avant 1789 lorsque son attitude était celle d'un opposant. Devenu "régent" après le 21 janvier, puis prétendant après la mort de Louis XVII, il lui fallut un certain temps pour qu'il commençât à donner des preuves de cette intelligence politique si brillante qu'il devait montrer un jour. L'exil y fut bien pour quelque chose et aussi l'horreur légitime que le terrorisme devait lui inspirer. Mais, au début de sa prétendance, Louis XVIII voyait fort peu clair. C'est ainsi que, dans un de ses premiers manifestes, il s'engageait à rétablir les anciennes cours souveraines abolies par l'Assemblée constituante, c'est-à-dire ces Parlements qui avaient causé des embarras inextricables à la monarchie. En 1814, il restait encore de vieux parlementaires qui pressaient le roi de tenir sa promesse. Il avait réfléchi, il s'était instruit. Il refusa de faire renaître cette puissance judiciiare qui avait tenu la royauté en échec et perdu l'ancien régime en l'empêchant de se réformer.   

    Pour être historiques, ces considérations ne sont pas de pure curiosité. Elles ne sont pas oiseuses. Elles servent à apprendre comment se font ou ne se font pas, comment réussissent ou échouent les "révolutions", en d'autres termes les changements des États. Le succès d'un coup d'Etat n'est pas seulement, comme on l'a dit, une affaire de technique. C'est aussi une affaire de discernement. Ni Lénine ni Mussolini ne s'étaient contentés de "donner un coup de poing à un paralytique". Ils ne s'étaient pas trompés sur l'essentiel. Ils s'étaient placés juste au point de rencontre des sentiments et des inétrêts. Et ce ne sera pas moins nécessaire, ce le sera probablement encore plus pour qui voudra faire quelque chose avec les Français.   

    LOUIS XVIII.jpg

    Louis XVIII : "...il lui fallut un certain temps pour qu'il commençât à donner des preuves de cette intelligence politique si brillante qu'il devait montrer un jour..."

    "...Sainte Beuve dit quelque part, et fort bien, qu'aucun changement ne s'accomplit dans un État sans qu'on ait trouvé le point de rencontre des sentiments et des intérêts... Et ce ne sera pas moins nécessaire, ce le sera probablement encore plus pour qui voudra faire quelque chose avec les Français.

  • Lire Jacques Bainville (XXVII) : De la Révolution et des Révolutions (I/II)

    (Comme tous les textes publiés dans cette catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. - 121 photos) 

     

    TERREUR GUILLOTINE 1.jpgDès que certaines questions sont posées, elles exigent impérieusement une réponse. L'esprit n'a plus de repos jusqu'à ce qu'il ait reçu une explication qui le satisfasse. Et les livres qui offrent un aliment à cette curiosité après qu'ils l'ont fait naître sont toujours sûrs de retenir le lecteur.

    L'ouvrage de M. Louis Madelin, la Contre-Révolution sous la Révolution est de cette nature. Que dit l'auteur dès les premières pages ? Des choses qui ne sont pas nouvelles ni inconnues mais qu'il rapproche et dont le rapprochement suscite un problème.  

    Tout le monde sait qu'en 1789 la France ne désirait à aucun degré une révolution dans le sens que le mot a pris par la suite. Dans le vieux langage révolution signifiait changement et, en quelque sorte, changement périodique. Montesquieu parlait des révolutions qui se produisent tous les dix ans dans les sociétés. Il en parlait comme un astronome. Lorsque le chancelier Maupeou avait dissous les Parlements, on avait dit "la révolution de Maupeou". Quand on prononçait le mot de révolution au moment de la convocation des États généraux, personne n'entrevoyait des échadauds ni toutes les choses terribles que le même vocable a représentées depuis. Si l'on se fût douté alors de ce qui allait se passer, il est probable qu'on eut dit "éversion", terme employé d'ailleurs aussi bien par les écrivains contre-révolutionnaires que par les écrivains révolutionnaires à la chute de la monarchie.

    C'est devenu un lieu commun de dire que, la chute de la monarchie, la France ne la voulait pas et que, selon le mot d'Aulard, il n'y avait pas dix Français pour désirer la République ni pour la croire possible. Les Cahiers en font foi. Marat et Robespierre sont témoins comme David et la Sibylle. On a du reste découvert que Marat dans ses violences appelait un dictateur et que ses frénésies préfiguraient une sorte de national-socialisme. Quant à Robespierre, il est un de ceux dont la disparition a laissé le plus d'énigmes. 

    C'est également devenu un lieu commun de dire que les Français, en 1789, aspiraient à l'égalité et non pas à la liberté. Ils ont toujours fait bon marché de la liberté politique. Être libre c'est surtout être égal. Louis XVI, et ce fut son énorme erreur, ne comprit pas que la nation, loin de se plaindre d'un excès d'autorité, était prête à accorder au roi, pour accomplir les réformes, beaucoup plus de pouvoirs qu'il n'en avait et qu'il n'était capable d'en prendre, si d'ailleurs son esprit n'eût été rempli d'idées contradictoires et qui, en se heurtant, provoquèrent la catastrophe. Car il avait bien convoqué les États généraux avec l'intention de se servir du Tiers contre les deux autres ordres réfractaires, tandis qu'il restait fidèle au système fénelonien, aux Tables de Chaulnes, au pot-pourri du libéralisme féodal et à la mythologie d'une prétendue constitution de la monarchie française, ce qui annulait les actes du malheureux souverain et lui avait fait commettre la première faute d'où les autres découlèrent, c'est-à-dire le rappel des Parlements, véritable cassation du testament de Louis XV, accomplie au nom du respect dû aux vieux corps de l'État. Si l'on cherche la raison pour laquelle le Comte de Chambord a manqué le trône, peut-être la trouve-t-on dans son mot : "Quand vous voudrez, nous reprendrons le mouvement de 1789." Il lui semblait que ce mouvement avait dévié. Ainsi Louis XVI croyait ramener la France à un état historique purement imaginaire. 

    Louis XVI devenu roi avait, nous venons de le dire, rétabli les Parlements et appelé au ministère Turgot avec un programme de réformes que les Parlements combattirent comme ils devaient les combatttre, c'est-à-dire avec fureur. En 1789, il recommença exactement la même faute en vertu des mêmes principes. C'est ainsi que la monarchie fut conduite à une chute dont personne ne voulait et nous revenons après ce détour nécessaire au sujet du livre de M. Madelin. 

    La France, en 1789, est toute royaliste. Les convulsions arrivent par les erreurs énormes du gouvernement. L'ensemble du pays reste conservateur et modéré. Il ne réprouve pas seulement les excès. Militante ou non militante, la contre-révolution se manifeste pendant tout le cours de la Révolution. C'est elle qui donne au 9 Thermidor le caractère d'une réaction. Pour se défendre contre elle, les régicides se forment en syndicat et, à la fin, se font protéger par Bonaparte que le pays accepte parce qu'il ramène l'ordre et met fin à la République. En dix ans tout est fini. Le "mouvement de 1789" a renforcé l'autorité. Mais, sous le nouveau régime, la monarchie bourbonienne garde de telles racines qu'en 1814 elle peut être restaurée. On doit continuer d'ailleurs cette histoire. La France au dix-neuvième siècle, malgré 1830, malgré 1848, reste foncièrement modérée. Elle absorbe toutes ses révolutions. En tenant compte de la permanence de ce phénomène, comment expliquer que la Révolution française ait duré dix ans au lieu de se terminer, comme elle l'aurait dû, après quelques mois d'une frénésie réprouvée par l'ensemble de la nation ?

    (à suivre)  

    Fenelon.jpg

    C'est chez Fénelon, auteur du Télémaque et des Tables de Chaulnes - dont parle ici Bainville - que Louis XVI puisa une bonne part de sa formation; ou dé-formation puisque, dans l'un comme dans les autres, Fénelon propose de toutes façons, comme modèle d'organisation politique, une sorte d'âge d'or, de monde idéal qui n'a jamais existé, en tous cas en France.

    Plutôt que d'observer froidement les réalités, comme le faisaient les Rois depuis mille ans avant lui, Louis XVI agit donc, d'une certaine façon, comme un idéologue, et par idéologie : ainsi s'explique son suicidaire rappel des Parlements, "la première faute d'où les autres découlèrent... véritable cassation du testament de Louis XV, accomplie au nom du respect dû aux vieux corps de l'État..", comme le note si justement Bainville... 

  • Lire Jacques Bainville...(XXI) : Kab l'architecte (II/II)...

    bainville kab anciens.jpgDéjà le bruit se répandait dans la tribu que les cavernes allaient être abandonnées pour des habitations placées entre l'eau et le ciel. Les uns s'en promettaient une vie plus heureuse. D'autre se moquaient de ces nids aquatiques ou prophétisaient l'effondrement des pieux et la noyade des occupants. D'autres enfin, comme Rhâ l'avait prévu, montraient un visage sombre et désolé parce qu'on délaissait les usages des ancêtres. Mais, déjà, dans leur coeur, les Vieillards avaient décidé d'abolir l'ancien ordre des choses. Leur chef déclara que le Saumon lui-même lui était apparu dans un de ces songes qui révèlent les volontés des puissances souveraines. Et le saumon avait dit :

    - Que ma tribu habite près de moi. Quelle laisse les antres de la nuit à ceux qui sont morts afin qu'ils y poursuivent en paix leur seconde vie. 

    Ainsi furent conciliés le progrès et la tradition. Et la délibération fut portée devant le Conseil. 

    Cependant un petit groupe se tenait à l'écart de l'assemblée, marquant de la réprobation et de la tristesse. Ces hommes étaient estimés et d'ailleurs peu nombreux. C'étaient ceux qui composaient les chants funéraires et qui, par le moyen de paroles rythmées, fixaient dans les mémoires les hauts faits de la tribu. C'étaient encore ceux qui ornaient de peintures les poteries, qui modelaient des amulettes callipyges, et qui, sur la surface lisse des rochers, gravaient des scènes de chasse et de guerre. Ces hommes étaient doux et leur opposition peu redoutable. Aussi le chef des Vieillards leur donna-t-il volontiers la parole. Aad à la voix harmonieuse la prit en leur nom.

    Et ce qu'il dit, les autres n'y avaient point songé. Il parla du lac inviolé qui allait retentir des bruits du maillet et se souiller par l'industrie des hommes. On ne reconnaîtrait plus ses rives aux nobles lignes, familières à tous ceux et à toutes celles du saumon. C'était là qu'enfants ils avaient joué et que, dans le printemps de l'adolescence, ils avaient échangé leurs aveux d'amour. Ces souvenirs du coeur seraient à jamais abolis avec les arbres antiques, témoins d'une histoire plusieurs fois séculaire, qui ombrageaient les eaux et s'y reflétaient sous mille formes changeantes. L'onde elle-même, pure comme un coeur sans reproche, perdrait sa limpidité...

    bainville kab déesse du alc.jpgAprès avoir longuement déroulé ces images, Aad évoqua la déesse du lac fuyant dans sa robe vaporeuse devant les profanateurs, et, par une audacieuse prosopopée, il la fit parler en ces termes :

    - O vous, qui ne songez qu'à l'utile et qui ne respectez pas l'oeuvre du céleste fécondateur, sachez que votre âme deviendra sèche et votre coeur désert. Par moi, votre vie était parfumée. En m'exilant, vous vous condamnez aux labeurs mécaniques qui oppriment les hommes, altèrent leur essence divine et tuent leur joie."

    Ayant parlé, Aad fut salué par un murmure d'admiration. Les Vieillards eux-mêmes l'avaient éouté avec complaisance, car son éloquence et ses chants étaient l'honneur de la tribu. Mais leur décision ne fut pas changée par son discours.

    Cependant l'inquiétude oppressait le coeur de Kab. Il se demandait si les amateurs de vieilleries n'allaient pas l'emporter et détruire, avant qu'elle fût née, la cité lacustre. Inventif pour la construction et le commerce, il n'était pas habile au jeu des idées et il ne trouvait pas de réponses à des objections qu'il jugeait oiseuses et puériles. Aussi attendait-il avec anxiété que quelqu'un réfutât les vains propos d'Aad, quand le chef des Anciens prit la parole. Et le miel de la raison coula de sa barbe neigeuse. 

    - Les ans, dit-il, ont passé sur ma tête. J'ai vu beaucoup de choses. J'ai donc vu des changements nombreux. Je sais que nos ancêtres n'ont pas toujours habité les profondeurs de ces montagnes. Ces antres étaient vierges lorsqu'ils les noircirent du feu de leurs foyers. Et le miroir intact de l'eau n'avait pas été fendu par nos filets et nos pirogues. Nulle voix humaine n'avait éveillé ces échos. Pourtant la déesse du lac ne nous a pas maudits, de même que les génies protecteurs des cavernes sont restés parmi nous. Aad nous invite à tourner les yeux vers le passé. Regardons vers l'avenir. Qui sait si, un jour, les habitations que nous aurons élevées sur les eaux ne seront pas à leur tour abandonnées et détruites ? Alors ces demeures, qui pour nous sont nouvelles, deviendront chères à ceux qui les auront connues depuis les jours dorés de leur enfance. C'est là qu'ils auront vécu, aimé, chanté, qu'ils auront vu naître leurs fils et fermé les yeux de leurs parents. Pour eux, le souvenir donnera une âme à ces poutre équarries et ils ne les quitteront pas sans douleur. Ils pleureront sur leur ville disparue, et, eux non plus, ils ne reconnaîtront pas le lac. Et d'autres Aad s'attristeront si, plus tard, sur ces rivages, des hommes savants et hardis élèvent des murs et des machines. D'autres Aad s'attristeront encore lorsque ces murs se seront effondrés, lorsqu'à ces machines auront succédé des  mécaniques plus parfaites. Sache-le, peuple du Saumon, tu n'es pas la première génération qui regrette le visage du monde. Tu n'es pas la dernière non plus.

    On applaudit le Sage, l'Inspiré, et il se hâta de prononcer les formules qui consacrent les décisions du Conseil et leur donnent force de loi. Et Kab, à l'instant, se mit au travail.

    Mais tandis que, sous ses ordres, ceux du Saumon édifiaient la cité lacustre, il pensait en lui-même :

    - Oui, le Vieillard a bien parlé. Sa ruse et sa subtilité passent la mienne. Mais pourquoi a-t-il dit qu'un jour viendrait où mes constructions sans pareilles seraient délaissées comme les cavernes fumeuses ? Mon oeuvre est édfinitive. On ne la remplacera pas. On pourra l'imiter seulement.

    Et Kab, l'architecte, chargé d'ans et d'honneurs, mourut dans l'illusion qu'il avait bâti pour l'éternité. 

    Paris_Pont_Royal_04.jpg