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  • URGENT ! Message du Pr. PERRONNE sur les vaccins !

    Chers amis,
    La France, qui vit un cauchemar depuis des mois, se réveille.
    Dans beaucoup de villes de notre beau pays, le peuple est en marche pour retrouver sa liberté, pour exiger le retour de la démocratie.

    En tant que médecin, spécialiste des maladies infectieuses et ayant été président de nombreuses instances ou conseils de santé publique, y compris sur les vaccins, je mesure chaque jour les incertitudes générant la peur et le désarroi croissant de nos concitoyens. Je prends le risque d'être à nouveau qualifié de « complotiste » ou mieux de « rassuriste », termes désignant ceux qui critiquent ou challengent la pensée unique.
    Je finis par être fier de ces appellations, mes propos exprimant la vérité n'ayant jamais changé depuis le début de l'épidémie. Je considère donc qu'il est de ma responsabilité de m'exprimer à nouveau ce jour sur l'ensemble du volet médical de la Covid-19 et en particulier sur le sujet vaccinal, désormais l'élément central et quasiment unique de la politique de santé de l'État.
    Beaucoup de Français ont été hypnotisés par la politique de la peur. Depuis septembre 2020, on nous avait annoncé une deuxième vague terrible de l'épidémie, pire que la première.
    Le Ministre de la Santé, le Dr Olivier Véran, le Président du Conseil scientifique de l'Élysée, le Pr Jean François Delfraissy, le Directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, l'Institut Pasteur nous ont annoncé des chiffres catastrophiques avec une augmentation exponentielle du nombre de morts. Les hôpitaux devaient être saturés et débordés.
    Même le Président de la République, lors d'une allocution télévisée récente annonçant le reconfinement, nous a prédit non moins de 400.000 morts, renchérissant sur les 200.000 morts estimés peu de temps auparavant par le Pr Arnaud Fontanet de Pasteur.
    Ces chiffres irréalistes n'avaient qu'un but, entretenir la peur pour nous faire rester confinés, sagement masqués. Pourtant l'usage généralisé des masques en population générale n'a aucun intérêt démontré scientifiquement pour enrayer l'épidémie de SARS-COV-2.
    L'utilisation des masques devrait être ciblée pour les malades, leur entourage (surtout les personnes à risque) et les soignants au contact.
    Or l'épidémie régresse et n'a entraîné aucune apocalypse. La dynamique de la courbe montrait depuis des semaines le profil d'un rebond épidémique saisonnier qui s'observe avec certains virus, une fois la vague épidémique terminée.
    Cela témoigne de l'adaptation du virus à l'homme et est aussi le reflet de l'immunité collective qui progresse dans la population et qui nous protège naturellement.
    Les souches de virus qui circulent actuellement ont perdu de leur virulence. Les autorités ne pourront pas dire que c'est grâce au confinement car la tendance à la baisse avait commencé avant même sa mise en place.
    La régression de l'épidémie avait même commencé, dans certaines agglomérations, avant l'instauration du couvre-feu.
    Malheureusement, il y a encore des décès qui surviennent chez des personnes très âgées, des grands obèses ou des personnes souffrant d'un diabète sévère, d'hypertension artérielle grave,de maladies cardiorespiratoires ou rénales déjà invalidantes.
    Ces personnes à risque sont parfaitement identifiées. Les mesures sanitaires devraient donc être ciblées pour les protéger, les dépister et les traiter le plus tôt possible dès le début des symptômes par l'hydroxychloroquine et l'azithromycine dont l'efficacité et l'innocuité sont largement confirmées, si on donne le traitement précocement.
    Beaucoup de décès auraient pu être évités. Or, on a dissuadé les médecins généralistes et les gériatres de traiter.
    Dans ce contexte, continuer à persécuter nos enfants derrière des masques inutiles reste incompréhensible.
    Toutes ces mesures sont faites pour que les Français réclament un vaccin. Or quel est l'intérêt d'un vaccin généralisé pour une maladie dont la mortalité est proche de 0,05 % ? Aucun. Cette vaccination de masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus importants que les bénéfices.
    Le plus inquiétant est que de nombreux pays, dont la France, se disent prêts à vacciner dans les semaines qui viennent, alors que la mise au point et l'évaluation de ces produits se sont faites à la va-vite et qu'aucun résultat de l'efficacité ou de la dangerosité de ces vaccins n'a été publié à ce jour.
    Nous n'avons eu le droit qu'à des communiqués de presse des industriels fabricants, permettant de faire flamber leurs actions en bourse.
    Le pire est que les premiers « vaccins » qu'on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique.
    On va injecter des acides nucléiques qui provoqueront la fabrication d'éléments du virus par nos propres cellules.
    On ne connaît absolument pas les conséquences de cette injection, car c'est une première chez l'homme. Et si les cellules de certains « vaccinés » fabriquaient trop d'éléments viraux, entrainant des réactions incontrôlables dans notre corps ?
    Les premières thérapies géniques seront à ARN, mais il existe des projets avec l'ADN. Normalement, dans nos cellules, le message se fait de l'ADN vers l'ARN, mais l'inverse est possible dans certaines circonstances, d'autant que nos cellules humaines contiennent depuis la nuit des temps des rétrovirus dits « endogènes » intégrés dans l'ADN de nos chromosomes.
    Ces rétrovirus « domestiqués » qui nous habitent sont habituellement inoffensifs (contrairement au VIH, rétrovirus du sida par exemple), mais ils peuvent produire une enzyme, la transcriptase inverse, capable de transcrire à l'envers, de l'ARN vers l'ADN.
    Ainsi un ARN étranger à notre corps et administré par injection pourrait coder pour de l'ADN, tout aussi étranger, qui peut alors s'intégrer dans nos chromosomes.
    Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes définitivement. Il y a aussi la possibilité, par la modification des acides nucléiques de nos ovules ou spermatozoïdes, de transmettre ces modifications génétiques à nos enfants.
    Les personnes qui font la promotion de ces thérapies géniques, faussement appelées « vaccins » sont des apprentis sorciers et prennent les Français et plus généralement les citoyens du monde pour des cobayes.
    Nous ne voulons pas devenir, comme les tomates ou le maïs transgéniques, des OGM (organismes génétiquement modifiés). Un responsable médical d'un des laboratoires pharmaceutiques fabricants a déclaré il y a quelques jours qu'il espérait un effet de protection individuelle, mais qu'il ne fallait pas trop espérer un impact sur la transmission du virus, donc sur la dynamique de l'épidémie.
    C'est bien là un aveu déguisé qu'il ne s'agit pas d'un vaccin. Un comble.
     
    Je suis d'autant plus horrifié que j'ai toujours été en faveur des vaccins et que j'ai présidé pendant des années des instances élaborant la politique vaccinale.
    Aujourd'hui, il faut dire stop à ce plan extrêmement inquiétant. Louis Pasteur doit se retourner dans sa tombe.
    La science, l'éthique médicale et par-dessus tout le bon sens doivent reprendre le dessus.
     
     
    Christian PERRONNE
  • De l'affaire Duhamel à la démission du directeur de Sciences Po : portrait de l’oligarchie, par Natacha Polony.

    "L’oligarchie elle-même n’aura sans doute qu’à se reconstituer une figure présentable..."
    © Hannah Assouline. 

    La démission du directeur de Sciences Po, Frédéric Mion, suite aux révélations de "Marianne" ? "L’occasion de comprendre quel rôle joue l’Institut d’études politiques dans la perpétuation d’un système oligarchique dont le principal fait d’armes est l’émergence d’une défiance profonde des citoyens envers les institutions et leurs représentants", pour Natacha Polony.

    Le directeur de Sciences Po, Frédéric Mion, a donc fini par démissionner à la suite des révélations de Marianne puis de celles du Canard enchaîné sur ses mensonges dans l’affaire Duhamel. Et, tout à coup, c’est un des temples des élites politico-médiatiques qui tremble sur ses fondations. Ou plutôt sur sa Fondation, celle dont Olivier Duhamel a quitté la présidence, confiée par intérim à Louis Schweitzer, et qui se retrouve désormais privée de son administrateur. Un salutaire nettoyage des écuries d’Augias, penseront tous ceux qu’horrifie le silence pudique utilisé comme arme des puissants pour garantir l’impunité et perpétuer un pouvoir. Et l’occasion, peut-être, de comprendre quel rôle joue l’Institut d’études politiques dans la perpétuation d’un système oligarchique dont le principal fait d’arme est l’émergence d’une défiance profonde des citoyens envers les institutions et leurs représentants.

    Frédéric Mion est, comme Marc Guillaume, qu’il aurait en l’occurrence cherché à couvrir, comme Richard Descoings, à qui il a succédé, conseiller d’État. Ce n’est pas anecdotique, tant ce corps, sans doute davantage que l’Inspection des finances, agit aujourd’hui comme un pouvoir non élu dont la fonction serait de résister à toute tentative par des politiques de répondre aux aspirations de leurs électeurs. Le Conseil d’État juge en dernier ressort en matière administrative, est de plus en plus cette entité qui contrôle les lois avant même leur passage devant le Parlement et les édulcore de tout élément un peu trop échevelé ou révolutionnaire. Son vice-président est d’ailleurs membre du conseil d’administration de la Fondation nationale des sciences politiques, en même temps que divers « représentants des fondateurs », dont la liste se confond avec celle des hommes qui ont orienté les grands choix de la France sur les trente ou quarante dernières années.

    Michel Pébereau, président d’honneur de BNP Paribas, dont la toute-puissance éclaire l’étrange propension de la France à préserver son secteur bancaire à coups de financiarisation de l’économie, plutôt que de penser une politique industrielle. Pascal Lamy, président de l’Institut Jacques Delors, ancien commissaire européen, ancien directeur général de l’OMC, qui a promu avec force le libre-échange et l’ouverture de l’Union européenne à tous les vents de la globalisation, avant de se mettre à professer, à l’occasion de la pandémie, les vertus d’une Europe puissance. Henri de Castries, ancien PDG d’AXA assurances, président de l’Institut Montaigne, président du comité directeur du groupe Bilderberg…

    L'ombre de Richard Descoings

    L’observateur distrait n’a de Sciences Po Paris que l’image d’une école moins prestigieuse que Normale sup ou l’ENA, et dont les étudiants se distinguent par leur ferveur dans l’organisation de manifestations « inclusives » comme ce « hidjab day », qui incite les jeunes filles à arborer ce symbole de féminisme et d’émancipation. Ce serait oublier que si l’école est devenue le poste avancé du différentialisme anglo-saxon dans l’enseignement supérieur français, c’est par l’action d’un homme, Richard Descoings, qui incarne la jonction entre cette idéologie « minoritariste » et l’omniprésence des réseaux de pouvoir. Avec une dimension supplémentaire : la transformation de l’enseignement supérieur français, sous les applaudissements des politiques de droite et de gauche. Richard Descoings ne fut pas seulement le promoteur de la discrimination positive, à travers des conventions signées entre Sciences Po et certains lycées de ZEP qui, au nom des meilleures intentions de monde, entérinaient la destruction de l’école républicaine et l’impossibilité pour les jeunes défavorisés d’acquérir les savoirs nécessaires à la réussite d’un concours anonyme.

     

    "Il fut la star des médias « progressistes » qui s’extasiaient de ce directeur adepte des soirées étudiantes et qui trouvaient géniale la transformation du creuset des futurs serviteurs de l’État en business school américaine." 

     

    Quiconque discutait avec lui comprenait que, pour cet homme brillant, le contenu des enseignements, les savoirs, n’existent pas : une école sert à se construire des réseaux. Peu importe, donc, le niveau que l’on a à l’entrée, du moment que l’on entre et que l’on se constitue un carnet d’adresses. Il fut la star des médias « progressistes » qui s’extasiaient de ce directeur adepte des soirées étudiantes et qui trouvaient géniale la transformation du creuset des futurs serviteurs de l’État en business school américaine. La réussite de Sciences Po s’appuyait d’ailleurs sur un modèle économique dont on se doute qu’il est impossible à reproduire dans des universités françaises paupérisées. Tout le monde ne bénéficie pas de l’entregent d’un directeur introduit autant à l’UMP qu’au PS et de ce subtil mélange des genres entre public et privé qui permet à Sciences Po de s’endetter presque autant que la Ville de Paris (c’est dire…).

    Certes, l’école fournissait à nombre de journalistes une carte de visite de « chargé de cours » qui vous éclaire d’une aura bienvenue. Voilà qui rend plus difficile l’examen objectif du fonctionnement de ce bastion de la pensée conforme, dont la force est, depuis des décennies, de produire des adeptes zélés du libre-échange et de la division mondiale du travail. Aujourd’hui, ces étudiants biberonnés aux sciences sociales américaines et à la cancel culture pourraient bien ébranler, pour des raisons bien éloignées de la critique de l’oligarchie, le temple de la reproduction. Mais l’oligarchie elle-même n’aura sans doute qu’à se reconstituer une figure présentable.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Darmanin et la théorie du Grand Remplacement, par Georges Michel.

    Les chiffres, c’est bien connu, on leur fait dire ce que l’on veut. Ou presque. , lors du débat avec Marine Le Pen, l’a montré. Tout content de sa trouvaille, le ministre de l’Intérieur : « Quand je suis né, en 1982, il y avait 6,8 % d’étrangers en France. Aujourd’hui, il y en a 7,4 %, dont la moitié d’Européens. La théorie du Grand Remplacement de l’extrême droite n’est pas très sérieuse. Leur seul objectif est d’entretenir la peur », s’est-il empressé de tweeter après ce débat, reprenant ses propos devant la présidente du Rassemblement national.

    10.jpegEn y ajoutant l’entretien de la peur, chose dont il s’est bien gardé de parler dans le face-à-face, de peur peut-être, justement, de se prendre un retour sur les raisons de cette peur qui n’a pas besoin de « l’extrême droite » pour être entretenue. Notons, au passage, cette façon très « darmanesque » de toujours tout ramener à lui : « Quand je suis né, en 1982 » : histoire, peut-être, de faire passer le message qu’il est un jeune ministre… et forcément brillant. Mais c’est un détail.

    Donc, 6,8 % d’étrangers en 1982, 7,4 % aujourd’hui. La France comptait, à la naissance du petit Gérald 55,57 millions d’habitants. Donc, on avait 3,77 millions d’étrangers en France. Avec 67 millions d’habitants aujourd’hui, 4,95 millions d’étrangers vivraient donc dans notre pays, soit autour de 2,5 millions d’Européens et tout autant de non-Européens (principalement Afrique du Nord, Afrique subsaharienne, Turquie). Vu comme ça, au fond, tout va bien. Sauf que…

    Sauf qu’il ne faut pas parler de population étrangère mais de population immigrée. L’INSEE l’explique très bien : « Selon la définition adoptée par le Haut Conseil à l’intégration, un immigré est une personne née étrangère à l’étranger et résidant en France. La qualité d’immigré est permanente : un individu continue à appartenir à la population immigrée, même s’il devient français par acquisition. » Or, que dit l’INSEE ? En 1982 (année de référence !), la part de la population immigrée dans la population était de 7,4 %, soit un peu plus de 4 millions de personnes. Aujourd’hui, cette part est de 10 %, soit environ 6,7 millions de personnes. Plus tout à fait pareil. Quittons l’échelle de temps de Darmanin et remontons jusqu’en 1968 (autre année de référence !) : la part de la population immigrée était, alors, de 6,6 % pour 50 millions d’habitants, soit 3,3 millions. En un demi-siècle, la population immigrée a donc plus que doublé dans notre pays. Mais tout va bien.

    Sauf que, encore, Gérald Darmanin se contente de nous donner deux photographies : 1982, 2020. Mais ce n’est pas avec deux photos que l’on résume un long-métrage de près de quarante années. Pour parler plus crûment, il faut considérer le flux mais aussi le stock. Toujours selon l’INSEE, les immigrés et leurs descendants directs représenteraient 19 % de la population métropolitaine, près de 29 % de la population des villes de plus de 10.000 habitants. Entre 2000 et 2016, la part des enfants ayant au moins un parent étranger est passée de 15 à 24 %, si l’on en croit les chiffres de Michèle Tribalat rapportés en 2018 dans un article de L’Express.

    Toujours selon cette démographe, le nombre de naissances a été accru de 27 % du fait de l’immigration sans laquelle l’indice conjoncturel de fécondité n’aurait été que de 1,86 enfant par femme au lieu de 2. Selon les calculs d’un autre démographe, Hervé Le Bras, réputé, lui, pour son grand optimisme immigrationniste, « la moitié de notre croissance démographique depuis cinquante ans est due à la baisse de la mortalité ; mais l’autre moitié, en effet, est représentée par l’immigration » et « en 2014, 40 % des nouveau-nés avaient au moins un grand-parent immigré ». Michèle Tribalat souligne le fait que ce phénomène est « minoré par le jeu des naturalisations ». La machine à assimiler étant en panne et celle à intégrer allant visiblement moins vite que celle à naturaliser, on comprend alors les quelques ratés de notre société…

    Mais à part ça, « la théorie du Grand Remplacement de l’extrême droite n’est pas très sérieuse », comme dit Gérald Darmanin. La théorie. Et la pratique ?

     

    Georges Michel

    Colonel à la retraite
  • Le séparatisme en marche !, par Christian Vanneste.

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    Si l’on veut prendre conscience de manière brutale de la réalité du séparatisme, il suffit de regarder deux images : la première montre une rangée de policiers avançant le long de la Seine pour repousser la foule des flâneurs qui ont profité  du beau temps, entre deux couvre-feux pour mettre le nez dehors, pas vraiment d’ailleurs, car le masque obligatoire le cache dans un pays où la loi interdit très théoriquement de dissimuler le visage.

    christian vanneste.jpgLa lutte contre la pandémie a inversé le commandement, et très docilement les promeneurs refluent vers les escaliers gardés par des policiers en obéissant aux consignes données par haut-parleur. La présence des forces de l’ordre est massive, dissuasive mais sereine. Rien à voir avec la répression des Gilets Jaunes. Toutefois “la peur du gendarme”, la crainte de l’amende généreusement distribuée, la densité de ces silhouettes sombres et de leurs véhicules pour faire respecter la loi par des citoyens dociles créent un malaise : cette image est celle d’un Etat-policier !

    La seconde image est celle d’une voiture de police fuyant un groupe de loubards courant vers elle armés d’instruments divers. Nous sommes en France aussi, peut-être non loin de Paris, mais nous sommes dans un autre pays, où ce sont les policiers qui ont peur et s’enfuient. En 2018, deux ministres de l’Intérieur plus tôt, avec un total manque d’imagination, la macronie avait instauré la “sécurité du quotidien”, resucée bien socialiste de la “police de proximité” de Lionel Jospin dont chacun avait pu mesurer l’inanité. Le ton était martial : on allait augmenter la présence policière dans les “quartiers de reconquête républicaine”, quinze au départ et devant monter jusqu’à soixante à la fin du mandat présidentiel, c’est à dire au départ souhaitable de Macron. Drôle de reconquête lorsque le conquérant fuit devant le reconquis pour sauver sa peau, quand il ne se fait pas tabasser, quand sa voiture ne brûle pas, quand son commissariat n’est pas assiégé par des groupes tirant au mortier d’artifice. Non seulement le nombre des secteurs où règne une autre loi que celle de la République ne cesse d’augmenter, mais la violence se fait de plus en plus extrême envers les forces de l’ordre, et bien sûr entre les bandes qui se partagent le territoire dont l’identité séparée de celle de la nation repose sur un trépied : immigration nombreuse, trafic intense et islam très visible.

    Depuis le début de l’année, les événements se sont multipliés pour souligner l’échec de cette politique, comme s’il y avait deux France, celle de la peur du covid et de la dictature sanitaire, et l’autre, celle de la chienlit des quartiers perdus de la République, lesquels n’hésitent pas d’ailleurs à déborder sur la première. C’était le passage à tabac de Yuri dans le cadre de l’affrontement entre deux bandes, dans le 15e arrondissement de Paris, qu’on aurait du mal à placer parmi ceux où la pauvreté et le désespoir engendrent la révolte. Un élu “centriste” s’est empressé de minimiser l’incident, explicable par le manque de sport et de défoulement, dans un quartier selon lui “pas plus problématique que les autres”. Quelques jours plus tard, le maire ” Républicain” d’Etampes organisait une marche blanche pour rendre hommage à Nourredine et à Samir, deux multirécidivistes, morts dans un accident de voiture pour avoir fui un contrôle de police en prenant la Nationale 20 à contre-sens. Dans cette ville déjà touchée par les émeutes, et pour éviter une réaction violente, le Maire a rendu hommage à ceux qu’il craint parce qu’ils ont le vrai pouvoir chez eux, dans leur quartier, à des délinquants victimes de leur délinquance ! C’est ce type d’allégeance à l’autre France qui suscite la rébellion, le refus de l’ordre, puisque l’ordre lui-même étale sa faiblesse, sa soumission.

    Plus récemment un tour de France des violences urbaines s’est mis en marche, avec Beauvais, Fréjus, et l’agglomération lyonnaise, Bron, Rillieux-la-pape, et Lyon dont la mollesse du maire “pastèque” n’a rien de rassurant : il veut apaiser. Pourquoi ? Parce que là-aussi le scénario habituel a été amorcé : un voleur de scooter est victime d’un accident sans casque, et bien sûr la culpabilité plus que virtuelle de la police devient prétexte à des incendies de voitures qui servent de guet-apens pour les pompiers et les policiers qui les accompagnent. Pour les distraits : il est clair que cela prend la forme d’une rébellion, qui tient un territoire et y attire les “loyalistes” pour leur tendre des embuscades. A Beauvais, un policier dit qu’en vingt ans, il n’avait jamais connu une telle violence. Alors la caravane ministérielle suit le tour, suivant un rituel bien établi, annonçant de nouveaux quartiers de reconquête, à la manière des généraux affirmant que la retraite sur des positions mieux défendues constitue une victoire. C’est inacceptable clame le ministre qui semble toutefois mieux accepter ces troubles que les manifestations non-violentes de Génération Identitaire.

    Chacun sait que la circulation des effectifs de police d’un quartier à l’autre ne sera qu’un placebo. L’agression d’un journaliste à Reims, venu faire un reportage sur les rixes dans un quartier sensible, par Algérien multirécidiviste, toujours en liberté sur le territoire français, montre l’amplitude du problème. La maîtrise de l’immigration, la réforme de l’accès à la nationalité, de sa déchéance, des procédures d’expulsion, la suppression des aides sociales aux familles de délinquants, l’application de peines infiniment plus sévères, et strictement mises en oeuvre, une remise en cause de la justice des mineurs, enfin,  constitueraient un dispositif plus sérieux que les “quartiers de reconquête” où la police bat en retraite. Il faut un changement radical de politique, et il faudrait surtout que l’appareil judiciaire s’y adapte sans réserve. Nous en sommes loin car le macronisme est aux antipodes de cette conception.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Sélectron : Un pape ne devrait pas dire ça, par Nathan Daligault.

    Vous êtes exaspéré par les déclarations répétitives du pape en matière de politique ? Vous êtes exténué par l’angélisme du souverain pontife avec l’islam ? Alors ce sélectron des phrases les plus désarçonnantes du Pape François est fait pour vous.

    1. « Je n’aime pas parler de violence islamique, car tous les jours, dans le journal, je vois des violences : ici, en Italie, l’un qui tue sa fiancée, l’autre son associé, et ce sont des catholiques baptisés ! Ce sont des violents catholiques. […] Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. Dans presque toutes les religions, il y a seulement un petit groupe fondamentaliste ».

    Assurément la pire de toutes ses déclarations. À son retour des JMJ de Pologne en 2016, quelques mois seulement après les attentats du Bataclan, le Souverain pontife avait osé relativiser la violence des islamistes en comparant les attentats aux violences conjugales, qui de fait peuvent concerner des catholiques. Il oubliait juste que les coups de fer à repasser d’un catholique un peu irritable n’étaient pas exécutés d’après la doctrine catholique, contrairement aux attentats perpétrés au nom du Coran. Un insupportable relativisme qui rappelle celui des quelques grands penseurs de forums internet ou des théoriciens décoloniaux, plus aptes à condamner la violence symbolique de la Manif pour tous que celle de l’islamisme. Les victimes d’attentats ont dû apprécier cette papale précaution : pas d’amalgame !

    2. « Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne. Ce n’est pas dans l’Évangile. Voter, ne pas voter, je ne m’immisce pas. Mais je dis seulement : ce n’est pas chrétien ».

    Avec cette déclaration au sujet de Donald Trump, le pape s’était ouvertement immiscé dans la politique américaine durant les Primaires républicaines de 2016, provoquant de vives réactions de la part de l’ensemble des candidats. Comme si la politique migratoire de Trump était le seul trait de sa personnalité qui lui dénierait la qualité d’être chrétien. Pardonnez-le du reste, en bon berger, de vouloir protéger le troupeau dont il a la charge. Décidément, le pape est bien maladroit dès qu’il met pieds dans le plat de la cité terrestre.

    3. « Si M. Gasbarri, qui est un grand ami, dit un gros mot sur ma mère, il doit s’attendre à recevoir un coup de poing ! On ne peut pas provoquer, on ne peut pas insulter la foi des autres, on ne peut pas se moquer de la foi ! »

    Une double perle du Souverain pontife puisqu’il justifiait tout à la fois sa propre violence et celle des islamistes. Alors qu’il est en avion entre le Sri Lanka et les Philippines, le 15 avril 2015, le Pape relativise la liberté d’expression expliquant peu de temps après les attentats de Charlie Hebdo « qu’on ne peut pas provoquer ou insulter la foi des autres ». Les djihadistes avaient sûrement eu raison de défendre aussi virilement leur foi, comme le Pape argentin défendrait sa matrone.

     

    Les djihadistes avaient sûrement eu raison de défendre aussi virilement leur foi, comme le Pape argentin défendrait sa matrone

     

    4. « Un ami m’a dit : ‘En France, si on continue comme ça, on aura Marine Le Pen présidente’. Je ne veux pas être désagréable ou dire à votre pays ce qu’il doit faire. Mais c’est inquiétant. […] Je suis inquiet de la montée des populismes ».

    C’est la dernière en date des petites phrases politiques du pape François. Rapportée par L’Obs le lundi 15 mars, le Pape y fait de nouveau montre d’un insupportable angélisme. Commentant la politique française, il s’inquiète d’une potentielle victoire de Marine Le Pen qui, comme chacun sait, est un danger pour tous les chrétiens. À force de « s’inquiéter » des populistes, le Pape finit par ressembler à ces grandes personnalités du spectacle qui, pour se donner une belle conscience, critique à longueur de temps une extrême droite qui n’existe plus que dans leurs fantasmes. Facile de se permettre ces commentaires depuis la cité vaticane, loin des quartiers islamisés de notre tendre République.

    5. « Le souverainisme est une attitude d’isolement, de fermeture qui mène à la guerre. (…) Je suis préoccupé parce qu’on entend des discours qui ressemblent à ceux d’Hitler en 1934. ‘Nous d’abord. Nous… Nous…’ Ce sont des pensées qui font peur. […] Le souverainisme est une exagération qui finit toujours mal ; elle mène à la guerre. Le populisme, c’est le même discours ».

    La déclaration au sujet de Marine Le Pen était finalement peu de chose comparée aux commentaires du Pape sur Matteo Salvini. Dans un entretien donné à la Stampa le 9 aout 2019, François s’était ému de ce que le souverainisme lui rappelait les heures les plus sombres de l’Histoire. Reductio ad hitlerum et point Godwin, un classique. Comparant en deux phrases le populisme au nazisme, il réussissait à faire plus fort que Mitterrand et son célèbre « le nationalisme, c’est la guerre ». Papa Francesco, icône de la bien pensance ? Mélenchon ne cesse en tout cas de l’applaudir.

    6. « Les populismes nous mènent aux souverainismes : ce suffixe en ‘isme’ ne fait jamais du bien ».

    Une citation tirée du même entretien, mais dont la rigueur scientifique valait bien la peine d’être séparée de la précédente – reliée par un pont cependant, rassurez-vous. Les « -ismes » renverraient donc automatiquement à de mauvaises choses. Quid du christianisme, du catholicisme ? Quant au patriotisme, Léon XIII disait que « l’amour surnaturel de l’Église et l’amour naturel de la patrie procèdent du même et éternel principe ». À n’en pas douter, la déclaration du Pape est à la hauteur philosophique des futilités d’Emmanuel Macron. Assez pour faire barrage à la haine en 2022 ?

     

    Facile de se permettre ces commentaires depuis la cité vaticane, loin des quartiers islamisés de notre tendre République

     

    7. « Nous sommes appelés à dialoguer avec les musulmans afin de construire l’avenir de nos sociétés et de nos villes ; nous sommes appelés à les considérer comme des partenaires pour construire une cohabitation pacifique même quand se produisent des événements bouleversants, œuvre de groupes fanatiques ennemis du dialogue ».Partant sûrement d’un bon sentiment, à la faculté pontificale de théologie de l’Italie méridionale en 2019, François continuait d’alimenter les bonnes âmes et la nécessité de « dialoguer » avec l’islam. Il est loin le temps du discours de Ratisbonne du pape Benoît XVI qui, commentant la lettre de l’empereur byzantin Manuel II Paléologue, rappelait les dangers de l’islamisme : « Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l’épée la foi qu’il prêchait ». Le vivre ensemble, dites-vous ?
  • Dans notre Ephéméride de ce jour : de Charette à Maurras...

    1796 : Charette est fusillé 

     

    Il avait 33 ans...         

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    Napoléon, qui devait par ailleurs qualifier la guerre de Vendée de Guerre de Géants, a dicté de lui à Las Cases :

    "Il me laisse l'impression d'un grand caractère... Je lui vois faire des choses d'une énergie, d'une audace peu communes, il laisse percer du génie...

    ...Mais si, profitant de leurs étonnants succès, Charette et Cathelineau eussent réuni toutes leurs forces pour marcher sur la capitale... c'en était fait de la République, rien n'eût arrêté la marche triomphante des armées royales ; le drapeau blanc eût flotté sur les tours de Notre-Dame..." (Mémoires pour servir à l'histoire de France sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène, tome 6, 1825, Paris : Firmin Didot, pp. 221-222.)

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    Drapeau de Charette

     

    Dans notre album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, « Guerres de Géants » voir la photo Charette fusillé et les neuf photos - précédentes et suivantes - qui lui sont consacrées. 

    Pour Philippe de Villiers, Charette, c'est, tout simplement, "l'anti Robespierre"  : 

    Philippe de Villiers Charette.pdf

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    De Charette à Maurras : la continuité...

    1. De Charette :

    "Notre patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos mères ont aimé avant nous. Notre patrie, c’est notre foi, notre terre, notre roi. Leur patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition. Alors qu’est-ce que cette patrie narguante du passé, sans fidélité et sans amour. Cette patrie de billebaude et d’irreligion ? Beau discours, n’est-ce pas ? Pour eux la patrie semble n’être qu’une idée : pour nous, elle est une terre… Ils l’ont dans le cerveau, nous nous l’avons sous les pieds : c’est plus solide. Et il est vieux comme le diable leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder en l’absence de Dieu… Vieux comme le diable… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions… Faut rire. Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, nous sommes une jeunesse. Messieurs, nous sommes la jeunesse de Dieu, la jeunesse de fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver, pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur…" (Charette)

     

    2. De Maurras : 

    "Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons...", répond Charles Maurras, un siècle et demi après, sinon exactement avec les mêmes mots, du moins exactement avec la même tonalité. Dans ce très beau texte (notre Grand Texte XXXVIII), aux accents très "vendéens" et que l'on voit bien directement inspiré de Charette, Maurras condamne le modèle d'une France hors sol, d'une société liquide, multiculturelle et diversitaire, noyée dans le grand marché mondial, tout cela induit par la Révolution, et la République idéologique qui en est issue.

    Et, comme Charette, avec les mêmes accents, Maurras oppose à cette « politique » une conception radicalement autre : la France réelle, fait d'histoire, fait de naissance et, avant tout, dit-il, phénomène de l'hérédité...

    Ce rapprochement de textes, à un siècle et demi d'intervalle, n'est-il pas puissamment "parlant", comme on dit aujourd'hui, dans le jargon ?...

     

                

    Le 25 juillet 1926, au Mont des Alouettes, l'Action française organisa un immense Rassemblement royaliste : plus de 60.000 personnes...

    Léon Daudet, dans "Une campagne de réunions" (Almanach de l'Action française 1927, page 60) a raconté la journée, consacrant ces quelques mots à Charette :

     

    "...A l'horizon, dans la plaine immense de la Vendée militaire, étincelaient sous le ciel ensoleillé de l'ouest, - mais que modifie à chaque instant le vent venu de la mer - brasillaient les clochers et les villages. Là-bas, c'était le bois de la Chabotterie, que traversa Charette blessé, et prisonnier, Charette, personnification de cette race sublime dont la résistance étonna le monde et continue à étonner l'histoire..."

     

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    La statue du général, dans sa ville et devant sa maison natale de Couffé. Elle porte l'inscription :


    Général François-Athanase Charette de la Contrie, né le 2 mai 1763 à Couffé - Exécuté à Nantes place Viarme le 29 mars 1796 -


    Avec sa devise :


    "Tant qu'une roue restera, la Charette roulera".

     

     

    • chabotterie.vendee.fr/ 

     

    gvendee.free.fr/

     

     Le jeune Charette reçut une solide formation de marin, et fut nommé Lieutenent de vaisseau : dans notre Album Drapeau des Régiments du Royaume de France, voir la photo "Charette, officier de marine..." et la précédente, "Apparition des Régiments de Marine..."...

  • Etat de droit ou Etat souverain ?, par Christian Vanneste.

    L’évolution de la politique vers un dilemme logique ou une impasse dans les faits est troublante. A la belle époque de la guerre froide, les idées étaient claires et confortablement simplistes : il y avait d’un côté des Etats totalitaires dont les plus puissants étaient souverains, mais où le droit des personnes n’existait pas, et de l’autre des démocraties libérales au sein d’Etats souverains respectueux des libertés individuelles.

    christian vanneste.jpgBien sûr, il y avait des imperfections. Il n’était pas sûr que la souveraineté juridique de ces démocraties correspondît à une réelle capacité de la défendre militairement. Il y avait aussi des situations intermédiaires avec des Etats non totalitaires mais où la protection juridique des personnes était limitée soit par une dictature militaire, soit en raison de la pression culturelle, notamment religieuse. On pouvait aussi se poser la question de savoir qui était vraiment le souverain dans les Etats dits souverains : en droit, le Peuple si on se réfère au textes constitutionnels de nombre d’entre eux, mais en fait dans la plupart une oligarchie constituée par la classe politique soutenue par la classe dominante pour reprendre la distinction de Jules Monnerot. De la caste politique, le parti communiste, ou de la secte religieuse, le wahhabisme, jusqu’ à l’Etat profond américain ou au microcosme parisien, l’éventail était large avec un équilibre réalisé plus ou moins dans les démocraties libérales entre le pouvoir oligarchique et la puissance populaire par la régularité et la transparence des élections. Raymond Aron donnait alors une lecture éclairée du monde en opposant les régimes pluralistes aux régimes monopolistiques. La diversité des idéologies, la pluralité des partis permettent le choc des idées, exigent la liberté de penser, de s’exprimer, de se réunir et à travers ces droits fondamentaux protégés par la justice, fondent des sociétés où le peuple est relativement souverain puisqu’il contrôle le pouvoir par les élections, et où les individus jouissent de libertés dans les limites de la loi voulue par le peuple. C’était l’adéquation entre Etat souverain, démocratie, et Etat de droit.

    Aujourd’hui, ce bel équilibre est renversé, ce discours est brouillé. Récemment, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française vient d’enjoindre à l’Etat de prendre les mesures nécessaires pour obtenir la réduction de 40% des émissions nationales de gaz à effets de serre. Cette décision est correcte sur le plan du droit et loufoque sur le plan politique. Elle est un des nombreux exemples actuels qui montrent le divorce entre “l’Etat de droit” et l’Etat souverain avec comme toujours dans ce cas, le risque d’un enfant abandonné, en l’occurrence, la démocratie. A l’origine, c’est la ville de Grande-Synthe qui lance la procédure en la justifiant par les risques d’inondation auxquels serait exposée cette commune du littoral en raison du réchauffement climatique. Or la France est liée par l’accord de Paris, qui est un traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques, adopté par 196 Parties lors de la COP 21 à Paris, le 12 décembre 2015 et entré en vigueur le 4 novembre 2016. Depuis, dans le sillage de l’accord de 2015, notre pays s’est fixé des objectifs annuels pour mener la transition énergétique dans le cadre de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC), et ainsi réduire de 40% ses émissions d’ici 2030 et jusqu’à 75% de ses émissions d’ici 2050. Manifestement, les ambitions ont été revues à la baisse, et le 19 novembre 2020, le Conseil d’Etat avait déjà mis l’Etat en demeure de prouver sous 3 mois  l’efficacité de ses politiques publiques en vue de remplir ses engagements. Cette fois, peu satisfait de la réponse du gouvernement, le Conseil d’Etat, péremptoire, fixe, le 1er Juillet, un délai de 9 mois pour la mise en oeuvre des mesures, nonobstant l’argument selon lequel le Sénat ne terminait l’examen de la Loi “Climat et Résilience” que le 30 Juin ! Un “machin” dont la République a cru bon s’entourer, le Haut Conseil pour le climat, dénonçait les insuffisances de la politique menée. Une étude menée par le Boston Consulting Group appuyait la requête soutenue bien sûr par le groupe de pression “écolo” et ses associations. Un tribunal, constitué de magistrats, c’est-à-dire de fonctionnaires non élus, prend de haut pouvoir exécutif et pouvoir législatif qui procèdent de l’élection !

    Application du droit, cette décision est loufoque puisque la France produit moins de 1% du dioxyde de carbone mondial, grâce notamment à l’énergie nucléaire et à ses centrales, de Gravelines par exemple, à deux pas de Grande -Synthe. Sa politique ne peut avoir qu’un effet dérisoire, imperceptible sur le réchauffement climatique, si tant est qu’il existe et soit d’origine humaine. L’abandon du nucléaire, comme l’Allemagne, et notre stupide fermeture de Fessenheim, également voulu par les écolos, aurait un effet plus négatif que le “retard” des mesures gouvernementales. Certes, un gouvernement n’est pas à l’abri de mesures idiotes polluées par “l’air du temps”, mais il doit pouvoir les corriger en fonction d’une meilleure appréhension du bien commun sans que des comités “Théodule” le contraignent par la voie de l’Etat de droit à respecter des engagements qu’il a eu tort de prendre. Une loi peut être abrogée, un traité dénoncé. Le fait qu’une idéologie portée par de puissants groupes de pression internationaux puisse ainsi dépouiller un Etat de sa souveraineté et mettre une démocratie sous le gouvernement des juges est une dérive gravissime. Une fois de plus elle appelle un rétablissement d’une véritable hiérarchie des normes. Qu’il y ait quelques droits fondamentaux des personnes inscrits dans la Constitution, transcrits par peu de lois, et permettant une action devant des tribunaux ordinaires, voilà en quoi devrait résider l’Etat de droit, mais l’Etat devrait demeurer souverain de déterminer son droit pour tout le reste, avec une légitimité d’autant plus grande que par le mécanisme de la démocratie directe, le peuple pourrait intervenir par référendum quand il le souhaite, dans son élaboration.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • MONSIEUR MACRON, VOUS ÊTES UN MENTEUR !, par Hil­de­garde.

    • de s’as­su­rer que les citoyens et citoyennes sont infor­més que la vac­ci­na­tion n’est pas obli­ga­toire et que per­sonne ne subit de pres­sions poli­tiques, sociales ou autres pour se faire vac­ci­ner, s’il ou elle ne sou­haite pas le faire personnellement ;
    • de veiller à ce que per­sonne ne soit vic­time de dis­cri­mi­na­tion pour ne pas avoir été vac­ci­né, en rai­son de risques poten­tiels pour la san­té ou pour ne pas vou­loir se faire vacciner ;
    • d’utiliser les cer­ti­fi­cats de vac­ci­na­tion uni­que­ment dans le but dési­gné de sur­veiller l’efficacité du vac­cin, les effets secon­daires poten­tiels et les effets indésirables ; 

    Mon­sieur Macron, vous même affir­miez, dès décembre 2020, que jamais la vac­ci­na­tion ne serait obligatoire :

    « Je l’ai dit, je le répète : le vac­cin ne sera pas obli­ga­toire. Ayons confiance en nos cher­cheurs et méde­cins. Nous sommes le pays des Lumières et de Pas­teur, la rai­son et la science doivent nous guider. »

    En avril 2021 dans une inter­view du Pari­sien vous déclariez :


    « La passe sani­taire ne sera jamais un droit d’accès qui dif­fé­ren­cie les Fran­çais. Il ne sau­rait être obli­ga­toire pour accé­der aux lieux de la vie de tous les jours comme les res­tau­rants, théâtres et ciné­mas, ou pour aller chez des amis. »

    Mon­sieur le Pré­sident, depuis vos annonces ce lun­di, les Fran­çais se déchirent dans les familles, dans les entre­prises, dans les com­merces et dans les rues. Nous pour­rons dire bien­tôt, comme pour l’affaire Drey­fus : « Ils en ont par­lé », ceux qui ont cru dans vos paroles et ceux qui sont prêts à accep­ter n’importe quelle mesure pour la plu­part dès lors qu’on leur fout la paix ; Car le rush vers la vac­ci­na­tion n’est pas affaire de soli­da­ri­té ! Non ces Fran­çais-là savent déjà que s’ils ne passent pas sous vos fourches cau­dines, vous allez à nou­veau les confi­ner, les enfer­mer, les contrôler.

    D’autres se sou­cient de la relance éco­no­mique, et ils ont bien rai­son, mais pour­quoi devrions-nous choi­sir entre le confi­ne­ment et le passe sani­taire ? Pour­quoi avoir écar­té d’emblée toutes les mesures que des per­sonnes sen­sées pro­po­saient (dont beau­coup de méde­cins ou cher­cheurs qui ne sont pas des imbé­ciles : Lits hos­pi­ta­liers sup­plé­men­taires, trai­te­ments, confi­ne­ment des per­sonnes âgées ou fra­giles, aéra­teurs dans les écoles… Faut-il rap­pe­ler encore et encore que la COVID 19 a une mor­ta­li­té de 0,05 % et que son pro­nos­tic est meilleur que l’an pas­sé en évi­tant les réani­ma­tions lourdes ?

    Aujourd’hui des mani­fes­ta­tions fleu­rissent dans bien des villes de France, mani­fes­ta­tions de ces Fran­çais que vous mépri­sez : Ils ne font pas par­tie des sachants selon vos cri­tères. Mais ils ont bien com­pris que depuis le début de cette crise vous avez dit tout et son contraire. Oui Mon­sieur le Pré­sident, vous êtes un men­teur et non nous n’avons plus confiance en vous ! Nous ne vou­lons pas non plus que vous fas­siez notre bon­heur sani­taire sans notre accord : Nous ne sommes plus au XVIIIe siècle et nous ne vou­lons pas d’un des­pote éclairé !

    « Tout pour le peuple, rien par le peuple », Joseph II d’Autriche, comme vous, Mon­sieur le Pré­sident, pen­sait qu’un peuple se mani­pule. C’est vrai dans une cer­taine mesure mal­heu­reu­se­ment, mais votre rôle est d’éviter qu’il ne se révolte par trop de mesures tyran­niques et dou­teuses. Vous igno­rez comme le fit l’empereur d’Autriche, qu’un peuple a une âme et que l’instinct de sur­vie peut aus­si le conduire à des excès.

    Déci­dé­ment, le roi capé­tien savait qu’il était au ser­vice de son peuple et non l’inverse et par-des­sus tout il aimait la France.

    Hil­de­garde

    *https://pace.coe.int/fr/files/29004/html

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

    Déci­dé­ment d’accord pour une fois avec Ber­nard-Hen­ry Lévy : Ce virus rend fou !

    Le 27 jan­vier 2021, l’Assemblée par­le­men­taire du conseil de l’Europe décla­rait dans sa réso­lu­tion  2361 que per­sonne ne peut être vac­ci­né contre sa volon­té sous la pres­sion. L’assemblée demandait* :

  • Climat : on se réveille ou on attend de cuire… ou de se noyer ?, par Natacha Polony.

    "Quiconque regarde autour de lui comprend que les alertes se multiplient, et que les bouleversements sont plus rapides que ne l’anticipaient les experts".
    © Hannah Assouline

    Dans la campagne électorale qui s’ouvre, il appartient aux médias d’enfin mettre au pied du mur ceux qui prétendent présider aux destinées de la France en les forçant à parler aménagement du territoire, relocalisation de l’économie – en particulier d’une industrie propre – utilisation de la commande publique pour favoriser la production locale ou refus de toute nouvelle artificialisation des sols sans compensation. 

    Si le débat en reste une fois de plus à quelques poncifs sur la décroissance, ce « retour à la bougie », nous aurons tout perdu.

    Il n’y a plus de saisons ! Les Français qui pestent contre ces trombes d’eau déversées sur leurs vacances ont-ils le cœur à se réjouir d’échapper à une canicule telle qu’ils en ont vécu ces dernières années ? Songent-ils à ces quelque cent personnes mortes au Canada sous ce que nous avons appris à nommer un « dôme de chaleur » ? 49,6 °C… À cette température, les végétaux des zones tempérées meurent aussi sûrement que les humains. Et, pendant ce temps, en Chine, en Allemagne, en Belgique, d’autres êtres humains sont emportés par les flots déchaînés.

    Les phénomènes météorologiques extrêmes sont-ils le signe visible, et parfois paradoxal, du dérèglement climatique ? Il suffit en général de quelques jours de gel en hiver ou d’un été pourri pour que les professionnels du déni entonnent le refrain de café du commerce sur l’air de « qu’on ne vienne pas nous parler de réchauffement climatique ». Mais, en dehors des parades de plateau télé, quiconque regarde autour de lui comprend que les alertes se multiplient, et que les bouleversements sont plus rapides que ne l’anticipaient les experts. Déjà, certaines zones du monde ne sont plus habitables : dans le golfe Persique, au Pakistan, des endroits où la chaleur humide – impossible à supporter pour le corps humain, contrairement à la chaleur sèche – atteint des niveaux jamais constatés.

    « Nous devons réinventer nos sociétés pour anticiper les changements pour anticiper les changements à venir autant que pour tenter de les limiter. »

    On peut être allergique à cette forme de jouissance malsaine des annonciateurs d’apocalypse (du même ordre que celle que nous percevons depuis un an et demi dans les discours nous promettant des centaines de milliers de morts et des « vagues » à répétition si nous ne nous enfermions pas ad vitam) sans pour autant nier l’évidence : nous devons réinventer nos sociétés pour anticiper les changements à venir autant que pour tenter de les limiter. Ceux qui nous expliquent que la seule échelle d’action est internationale et que les questions écologiques signent le dépassement de l’État-nation nous proposent donc d’attendre l’hypothétique moment où des dirigeants mondiaux devenus philanthropes décideront par miracle de changer de modèle. En général, les mêmes s’entendent pour culpabiliser – et taxer – les petites gens qui ont le mauvais goût d’utiliser leur voiture.

    Prenons donc les choses dans l’autre sens. La seule échelle sur laquelle nous avons prise est celle où s’exerce la démocratie. Donc l’État-nation. Même l’Union européenne, enfin lancée dans son « Green Deal » grandiloquent, a besoin de se faire tordre le bras pour enfin taxer les produits venus de pays où aucune norme environnementale n’est imposée (le dumping social, lui, ne pose aucun problème, puisqu’il enrichit les multinationales en même temps qu’il ruine les classes populaires occidentales). « Ne croyons plus aux lendemains qui chantent, changeons la vie ici et maintenant ! » proclamait l’hymne du programme commun de la gauche en 1977, quand des socialistes existaient encore ; eh bien, chiche !

    Débattons de notre modèle de développement

    Dans la campagne électorale qui s’ouvre, il appartient aux médias d’enfin mettre au pied du mur ceux qui prétendent présider aux destinées de la France en les forçant à parler aménagement du territoire, relocalisation de l’économie – en particulier d’une industrie propre – dans les villes moyennes pour désengorger les métropoles, normes de construction et modèles d’urbanisme, utilisation de la commande publique pour favoriser la production locale, refus de toute nouvelle artificialisation des sols sans compensation par la destruction de structures existantes, sanctuarisation des terres arables, aides à la conversion des agriculteurs, agroécologie, TVA sociale couplée avec des baisses de charges pour rendre de la compétitivité aux produits fabriqués en France, mais aussi investissement dans la recherche et, bien sûr, choix énergétiques. Si le débat en reste une fois de plus à quelques poncifs sur la décroissance, ce « retour à la bougie » nous aurons tout perdu.

    Mais, plus que tout, c’est notre modèle de développement et de loisir qui doit être débattu collectivement. Que Dubaï, avec ses tours géantes climatisées et son univers artificiel soit devenue, selon la presse, la destination de vacances « qui fait rêver les Français » devrait nous consterner… Nous voilà donc pris en étau entre des Verts qui prétendent remodeler l’imaginaire des enfants et une organisation économique qui, par la publicité et les médias de masse, formate celui des adultes pour leur vendre un faux luxe fait de piscines bleu turquoise et de populations exploitées.

    Il y a bien longtemps que plus aucun de nos gouvernants ne lit Montesquieu. Ils gagneraient pourtant à se pencher sur la théorie des climats. L’organisation de nos sociétés, notre façon d’être au monde, de concevoir la vie humaine, sont liées à cette bénédiction de vivre en climat tempéré, dans une nature bercée par quatre saisons distinctes, et non cette alternance brutale que vivent d’autres continents entre saison sèche et saison des pluies. La civilisation française est le produit de sa géographie. Déjà, la Provence perd ses roseraies, assoiffées et brûlées par les canicules. Les rivières verdoyantes qui font la beauté de nos paysages doivent-elles devenir des ruisseaux étiques pour que nous comprenions que, certes, l’humanité s’est toujours adaptée aux changements, mais que ce que nous y perdrons risque de sérieusement nous manquer ?

  • Présidentielle 2022 : la droite française, ce grand désert idéologique, par Natacha Polony.

    "Le paradoxe est qu’il y a des gens qui pensent, à droite. Olivier Marleix est de ceux, à droite, qui ont compris que la dérégulation et le libre-échange élevés au rang de Tables de la Loi avaient conduit la France au bord du gouffre."
    Hannah Assouline 

    À droite, voilà dix ans qu’on ronge son frein, qu’on fustige le pouvoir en place et qu’on attend que la bonne vieille alternance qui a prévalu pendant quarante ans joue son rôle. On y croit et on se bouscule. Mais pour ce qui est du logiciel, on serait plutôt sur Microsoft Windows première version.

    Une année électorale s’ouvre, et les Français s’aperçoivent que le nombre de candidats à la magistrature suprême est inversement proportionnel à l’appétit des citoyens pour leurs discours et leurs propositions. Ceci explique sans doute cela : c’est parce que les politiques émergent par défaut que n’importe lequel d’entre eux peut se sentir pousser des ailes. Après tout, François Hollande a été élu président de la République, successeur du général de Gaulle…

    Mais un mystère persiste. Ce quinquennat ressemble, avec le recul, à la succession des plaies d’Égypte. Non pas que les « gilets jaunes », l’assassinat de Samuel Paty ou la débâcle gouvernementale et administrative face au coronavirus soient tombés du ciel ; ils sont la conséquence de processus de long terme. Mais, à l’échéance de ce quinquennat, on attendrait de ceux qui prétendent faire mieux qu’Emmanuel Macron qu’ils aient intégré ces cataclysmes (car ce sont bien des faits majeurs) – auxquels sont venus s’ajouter les manifestations contre la réforme des retraites, mouvement social d’ampleur, dans la lignée de celles contre la loi El Komry – dans leur logiciel de pensée.

    À droite, voilà dix ans qu’on ronge son frein, qu’on fustige le pouvoir en place et qu’on attend que la bonne vieille alternance qui a prévalu pendant quarante ans joue son rôle. On y croit et on se bouscule. Mais pour ce qui est du logiciel, on serait plutôt sur Microsoft Windows première version. Certes, la belle invention que sont les primaires avait déjà transformé les débats au sein des Républicains, anciennement UMP, en un concours au nombre de fonctionnaires supprimés. Ajoutons-y quelques coups de menton sur le thème « le problème, c’est qu’on n’a jamais osé faire de réformes », et c’était emballé. Depuis Juppé 1995, et la plus belle trahison d’un mandat politique, après une élection sur le thème de la fracture sociale, la droite française a l’air de bégayer.

    Concours de beauté

    C’est d’autant plus étonnant qu’il se passe des choses, ailleurs. La Grande-Bretagne post-Brexit invente une droite hybride, ayant intégré les aspirations des classes populaires et les frustrations de ces territoires détruits par la désindustrialisation. Une augmentation du smic de 6,2 %, 34 milliards de livres investis dans le NHS, l’hôpital public, un gigantesque plan d’investissement dans les infrastructures… Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a un renouveau idéologique outre-Manche. Pendant ce temps, de ce côté-ci, Valérie Pécresse proclame, dans le Point : « Je suis deux tiers Merkel, un tiers Thatcher. » On reste confondu devant tant de modernité !

    Les autres prétendants déclarés ou putatifs, de Michel Barnier au maire de Cannes, David Lisnard, sont à peu près sur la même ligne et se contentent de considérer que tous les maux de l’économie française se résoudraient avec une réforme des retraites que ce petit joueur d’Emmanuel Macron n’a pas mise en place. Encore ont-ils un avis sur la question, ce qui n’est pas forcément le cas d’un Éric Ciotti, davantage occupé à inventer une formule par jour pour exister entre Éric Zemmour et Marine Le Pen, à coups de « racines chrétiennes de la France » et de suppression du regroupement familial. Il y aurait bien Xavier Bertrand, avec sa « République des territoires ». Une expression qui fleure bon les ronds-points, les villes moyennes et la France enclavée. Mais personne, pour l’heure, n’a compris de quoi il s’agit. Décentralisation ? Plan d’infrastructures ? Mystère.

    « On nous propose un concours de démagogie dont la principale vertu est de masquer le vide en matière économique. »

    Le paradoxe est qu’il y a des gens qui pensent, à droite. Un Olivier Marleix vient de boucler le programme des Républicains – parce qu’on continue avec cette formidable hypocrisie d’un programme du parti qui n’a rien à voir avec le programme du candidat mais qui laisse croire que l’élection présidentielle serait autre chose qu’un concours de beauté. Olivier Marleix est de ceux, à droite, qui ont compris que la dérégulation et le libre-échange élevés au rang de Tables de la Loi avaient conduit la France au bord du gouffre.

    Thématiques sécuritaires et migratoires

    Quelqu’un qui a travaillé sur le dossier Alstom ne peut pas ne pas avoir intégré qu’une politique industrielle doit se définir en dessinant le périmètre de nos intérêts essentiels, de ce qui ne doit pas être abandonné à la magie du marché. Mais il est vrai que, pendant qu’Olivier Marleix travaillait sur l’indépendance de la France, Valérie Pécresse se réclamait du programme « Fillon 2017 », inspiré par Henri de Castries, quintessence du néolibéralisme atlantiste. Le même Henri de Castries qui dîne avec Éric Zemmour, parce que, on ne sait jamais, il faudrait être sûr que, de ce côté-là non plus, si l’on bouscule la politique migratoire, on ne vienne pas mettre en danger le business.

    Deux semaines après la rentrée politique, on a bien compris que cette présidentielle risquait d’être entièrement consacrée aux thématiques sécuritaires et migratoires. Thématiques qui n’ont rien d’illégitime. L’assassinat de Samuel Paty devrait obséder n’importe quel responsable politique. Un enseignant a été décapité. En France. En 2020. Mais ce n’est pas un discours raisonnable sur la difficile reconquête des esprits qui nous est proposé. C’est un concours de démagogie dont la principale vertu est de masquer le vide en matière économique, dans un pays où l’on peine à vivre correctement de son travail, où des pans entiers du territoire décrochent, où l’État a déserté.

    Source : https://www.marianne.net/

  • Journées du Patrimoine : ”À l'Ouest, rien de nouveau”, à Martigues, pour la Maison de Maurras non plus : rien de nouveau

    1A.jpgCet article ayant été rédigé "avant", nous le dédions à Dominique Paoli, qui vient de nous quitter, après une vie de dévouement, de fidélité et d'activité inlassable, notamment pour l'entretien, la sauvegarde et la préservation de la maison de Maurras.

    Le dernière fois que je l'ai rencontrée, ce fut donc durant cette journée de travail qu'elle avait organisée (elle était pré­si­dente de l’Association des Amis du Che­min de Paradis) avec Philippe Kaminski, à Martigues : il s'agissait de réfléchir aux actions à mener, de faire un point sur la situation... La journée était magnifique. Comme le disait Léon Daudet, nous prenions "le bon de la vie" et, pour notre repas de midi, nous déjeunâmes au Miroir, sur ce quai Brescon, ("mon quai natal", dit Maurras) appelé aussi Miroir aux oiseaux, avant de reprendre le travail...

    C'est donc la dernière image que je garde d'elle, et qui lui correspond si bien : du travail sérieux et efficace, du dévouement, et aussi de la joie et la satisfaction du devoir accompli...

    À Dieu, Dominique et - pardonnez la pauvreté des mots !... - merci pour tout...

    F.D.

    L'URSS existe encore, du moins un de ses satellites : la richissime commune de Martigues. Et le Mur de Berlin, s'il est bien tombé là-bas, reste toujours bien debout et bien solide, quoiqu'invisible, ici, à Martigues, entourant hermétiquement la Maison de Maurras...

    La Mairie communiste de Martigues n'attend en réalité qu'une chose : que la pauvre Maison du Chemin de Paradis finisse par s'écrouler, tout simplement; faute de soin(s) et d'entretien, tout simplement...

    "Populo gobe tout" (la formule est de Maurras) y avait cru, naïvement, à l'annonce du vote par la Mairie d'un budget de restauration/sauvegarde de la Bâtisse, à la fin 2019 :

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    Ayant rencontré des membres influents du Conseil municipal, notamment Florian Salazar (une personne très agréable, au demeurant, "hors politique"...) et étant informé quotidiennement par un ami habitant juste en face de chez Maurras, à cent mètres, nous savions très bien à quoi nous en tenir, et que cette promesse était fallacieuse, mensongère : même le jardin n'est pas entretenu, il y a belle lurette que les rosiers ont disparu et si "le myrte fidèle" a bien prospéré, il a bien du mérite, comme les cyprès qui, eux aussi vont plutôt bien (du moins, ceux d'en haut, pas ceux des deux "allées des philosophes", à l'entrée du jardin, "en-bas").

    Ses fenêtres n'étant jamais ouvertes, pas une seule fois dans l'année, cette belle bâtisse n'est ni aérée ni ventilée, ce qui est catastrophique pour un édifice bâti, comme toute la ville, non pas "au bord de l'eau" mais "dans l'eau", comme le dit joliment Alexandre Dumas :

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    Dans ce climat général où l'eau et l'humidité s'infiltrent partout et pénètrent tout, bois et pierre, si l'on ne chauffe pas, n'aère pas, n'entretient pas... que se passe-t-il, depuis les deux années de ce vote/poudre aux yeux, destiné seulement à endormir les gogos (les promesses, c'est bien connu, n'engageant que ceux qui les croient) ? Il se passe ce qui doit se passer : l'humidité pénètre au coeur des poutres, au coeur des pierres, rongeant tout; le moisi s'installe, avec son cortège de champignons pour les bois, ses effritements pour les pierres...

    Que fera-t-on, lorsque le mal aura pénétré trop avant dans la structure même du bâti ? À ce moment-là, les dépenses pour remédier au mal auront tellement explosé qu'il ne manquera pas de bonnes âmes pour dire qu'il ne serait pas raisonnable de mettre tant d'argent dans une maison vide alors que l'Éducation, le Social (!) etc... ont des besoins si criants...

    À la Mairie, si l'on est croyant, nous pensons que l'on doit prier : "saint Charles (non, pas Maurras, mais Marx !) faites qu'elle s'écroule enfin, cette satanée bâtisse, et qu'on n'en parle plus !..."

    Pour cette année encore, il n'y a rien à attendre : le Covid a bon dos ! Encore un hiver de froid humide à supporter pour la Bastide. Au printemps, qui peut dire où l'on en sera. Et, de toutes les façons, un budget voté il y a maintenant deux ans, devra forcément, dans un an ou deux ou plus, repasser en Conseil municipal...

    Autant dire que, pour la Maison du Maître, les doutes et les craintes les plus terribles sont de rigueur.

    Nous n'y pouvons malheureusement rien, à lafautearousseau. Au moins, face à "Populo gobe tout" et à ceux qui s'en fichent comme de l'an quarante, protestons-nous chaque jour, en tenant le compte sinistre et inquiétant des journées d'abandon et de délabrement de ce très bel édifice civil de la commune de Martigues :

    MARTIGUES/MAISON MAURRAS : NON ASSISTANCE A MONUMENT EN DANGER !

    Cette protestation calme et pacifique servira-t-elle à quelque chose ? Au moins comme le disait Raspail, "Quand on représente une cause (presque) perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval et tenter la dernière sortie, faute de quoi l'on meurt de vieillesse triste au fond de la forteresse oubliée que personne n'assiège plus car la vie s'en est allée..."

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  • Journées du Patrimoine : ”À l'Ouest, rien de nouveau”, à Martigues, pour la Maison de Maurras non plus : rien de nouveau

    1A.jpgCet article ayant été rédigé "avant", nous le dédions à Dominique Paoli, qui vient de nous quitter, après une vie de dévouement, de fidélité et d'activité inlassable, notamment pour l'entretien, la sauvegarde et la préservation de la maison de Maurras.

    Le dernière fois que je l'ai rencontrée, ce fut donc durant cette journée de travail qu'elle avait organisée (elle était pré­si­dente de l’Association des Amis du Che­min de Paradis) avec Philippe Kaminski, à Martigues : il s'agissait de réfléchir aux actions à mener, de faire un point sur la situation... La journée était magnifique. Comme le disait Léon Daudet, nous prenions "le bon de la vie" et, pour notre repas de midi, nous déjeunâmes au Miroir, sur ce quai Brescon, ("mon quai natal", dit Maurras) appelé aussi Miroir aux oiseaux, avant de reprendre le travail...

    C'est donc la dernière image que je garde d'elle, et qui lui correspond si bien : du travail sérieux et efficace, du dévouement, et aussi de la joie et la satisfaction du devoir accompli...

    À Dieu, Dominique et - pardonnez la pauvreté des mots !... - merci pour tout...

    F.D.

    L'URSS existe encore, du moins un de ses satellites : la richissime commune de Martigues. Et le Mur de Berlin, s'il est bien tombé là-bas, reste toujours bien debout et bien solide, quoiqu'invisible, ici, à Martigues, entourant hermétiquement la Maison de Maurras...

    La Mairie communiste de Martigues n'attend en réalité qu'une chose : que la pauvre Maison du Chemin de Paradis finisse par s'écrouler, tout simplement; faute de soin(s) et d'entretien, tout simplement...

    "Populo gobe tout" (la formule est de Maurras) y avait cru, naïvement, à l'annonce du vote par la Mairie d'un budget de restauration/sauvegarde de la Bâtisse, à la fin 2019 :

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    Ayant rencontré des membres influents du Conseil municipal, notamment Florian Salazar (une personne très agréable, au demeurant, "hors politique"...) et étant informé quotidiennement par un ami habitant juste en face de chez Maurras, à cent mètres, nous savions très bien à quoi nous en tenir, et que cette promesse était fallacieuse, mensongère : même le jardin n'est pas entretenu, il y a belle lurette que les rosiers ont disparu et si "le myrte fidèle" a bien prospéré, il a bien du mérite, comme les cyprès qui, eux aussi vont plutôt bien (du moins, ceux d'en haut, pas ceux des deux "allées des philosophes", à l'entrée du jardin, "en-bas").

    Ses fenêtres n'étant jamais ouvertes, pas une seule fois dans l'année, cette belle bâtisse n'est ni aérée ni ventilée, ce qui est catastrophique pour un édifice bâti, comme toute la ville, non pas "au bord de l'eau" mais "dans l'eau", comme le dit joliment Alexandre Dumas :

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    Dans ce climat général où l'eau et l'humidité s'infiltrent partout et pénètrent tout, bois et pierre, si l'on ne chauffe pas, n'aère pas, n'entretient pas... que se passe-t-il, depuis les deux années de ce vote/poudre aux yeux, destiné seulement à endormir les gogos (les promesses, c'est bien connu, n'engageant que ceux qui les croient) ? Il se passe ce qui doit se passer : l'humidité pénètre au coeur des poutres, au coeur des pierres, rongeant tout; le moisi s'installe, avec son cortège de champignons pour les bois, ses effritements pour les pierres...

    Que fera-t-on, lorsque le mal aura pénétré trop avant dans la structure même du bâti ? À ce moment-là, les dépenses pour remédier au mal auront tellement explosé qu'il ne manquera pas de bonnes âmes pour dire qu'il ne serait pas raisonnable de mettre tant d'argent dans une maison vide alors que l'Éducation, le Social (!) etc... ont des besoins si criants...

    À la Mairie, si l'on est croyant, nous pensons que l'on doit prier : "saint Charles (non, pas Maurras, mais Marx !) faites qu'elle s'écroule enfin, cette satanée bâtisse, et qu'on n'en parle plus !..."

    Pour cette année encore, il n'y a rien à attendre : le Covid a bon dos ! Encore un hiver de froid humide à supporter pour la Bastide. Au printemps, qui peut dire où l'on en sera. Et, de toutes les façons, un budget voté il y a maintenant deux ans, devra forcément, dans un an ou deux ou plus, repasser en Conseil municipal...

    Autant dire que, pour la Maison du Maître, les doutes et les craintes les plus terribles sont de rigueur.

    Nous n'y pouvons malheureusement rien, à lafautearousseau. Au moins, face à "Populo gobe tout" et à ceux qui s'en fichent comme de l'an quarante, protestons-nous chaque jour, en tenant le compte sinistre et inquiétant des journées d'abandon et de délabrement de ce très bel édifice civil de la commune de Martigues :

    MARTIGUES/MAISON MAURRAS : NON ASSISTANCE A MONUMENT EN DANGER !

    Cette protestation calme et pacifique servira-t-elle à quelque chose ? Au moins comme le disait Raspail, "Quand on représente une cause (presque) perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval et tenter la dernière sortie, faute de quoi l'on meurt de vieillesse triste au fond de la forteresse oubliée que personne n'assiège plus car la vie s'en est allée..."

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  • De la solidarité, du cœur et du bon sens…, par Nicolas BOUREZ (Directeur d'école).

    OPINION. Les jeunes français préoccupés par l’avenir de leur pays sont aujourd’hui sommés de taire leurs angoisses et d’adhérer au catéchisme mondialiste. Pourtant, selon notre lecteur, il n’est point de véritable solidarité sans souveraineté.

    8.jpgJ’ai 50 ans, et j’ai supporté dans ma jeunesse, non sans sourciller, voire en râlant certaines fois, les qualificatifs de réac ou de facho parce que je défendais une certaine idée de la France, qui aujourd’hui est en train de sombrer sous les coups de boutoir des idéologies qui veulent la détruire. Je ne sais pas pour vous, mais là, je commence sérieusement à saturer des accusations de fermeture d’esprit, de manque de grandeur d’âme et autre étroitesse de cœur dont les tenants de la bien-pensance ne cessent de nous gratifier. Quand elles ne sont pas formulées dans un vocable autrement plus salé et beaucoup moins digeste !

    Hormis le ressenti négatif que cela engendre inévitablement, ces accusations faciles et futiles ont un impact très défavorable sur notre jeunesse. Comment à 18 ans se situer dans l’échelle des valeurs quand on a un choix aussi peu étoffé entre le bien et le mal absolu ? Cette pseudo culture ne supporte pas la contradiction, et tous ceux qui ne l’épousent pas sont à bannir et à exclure de ce monde complètement dénué de repères, où tout se vaut si cela marque une différence. Les jeunes n’osent plus exprimer leurs interrogations et leurs souhaits de conserver certaines valeurs qui ont fait notre pays. Bien sûr ensuite la société va feindre de découvrir l’état de nos universités, de nos institutions et de nos enseignants en termes de pensées soi-disant progressistes… voire au sujet de l’islamo-gauchisme. Mais comment les jeunes pourraient-ils assumer certaines idées quand leurs aînés et la société ne jugent qu’au travers de filtres idéologiques qui les relégueraient au banc des accusés ? Et les isoleraient à l’âge où le lien social est essentiel dans la construction de la personnalité et de son devenir d’adulte. Les dégâts sont considérables et le mutisme de certaines personnes ajoute à la difficulté.

    La solidarité ne se décrète pas, elle se choisit

    Quand ces adultes ne sont pas à l’origine de cette doxa dominante, où les morts ne se valent pas et où il faut s’insurger de celle d’un petit garçon sur une plage, mais pas de celle d’une victime de la violence dans nos villes. Il est plus que temps de stopper cette mascarade et d’exprimer clairement les choses. Il est plus que temps d’exposer sa colère, de dire enfin pourquoi ces idées de pseudo-bien-pensance ne font que discréditer les jeunes qui tentent de comprendre le monde qui les entoure en cherchant à œuvrer pour qu’il soit meilleur, mais en offrant d’autres solutions. Le temps de la jeunesse est celui de l’action vers l’autre, de la recherche d’un sens à sa vie et de qualités morales. Oui, aider son voisin est une preuve de cœur ! Oui, il n’est pas nécessaire que les gens soient étrangers pour que l’aide revête une valeur morale digne de ce nom ! Oui, il est normal d’avoir envie d’être utile à ceux qui nous ressemblent et qui nous le rendent avec sourire et compassion, davantage qu’auprès de personnes qui rejettent notre mode de vie et nous renvoient haine ou mépris. La solidarité ne se décrète pas, elle se choisit. Et cela a toujours été. Quand notre système social a été mis en place, il le fut en rapport avec la France d’après-guerre. La solidarité s’exerçait entre Français qui venaient de partager une histoire de vie, qui se reconnaissaient dans un peuple unifié par une langue, un système de pensées et un avenir en commun.

    Comment ne pas reconnaître aujourd’hui que la situation a tant évolué qu’elle n’a plus rien à voir ! Les bouleversements profonds ne peuvent être occultés sous peine de tremblements terribles d’ici peu dans une population qui ne peut plus faire semblant d’être dupe. La souveraineté n’est pas un vilain mot. Être souverain, c’est avant tout être en mesure de décider et d’agir sur son environnement et son avenir. Cela n’est nullement une question de richesse ou de géographie, c’est une question d’autonomie. Et les jeunes doivent se construire en exerçant leur autonomie à la fois matérielle et spirituelle. L’autonomie exige liberté et clairvoyance. Tout le contraire de ce qu’on leur vend à longueur d’émissions télé qui scindent de manière simpliste le monde en deux camps, celui du bien… et celui du repli sur soi, symbolisant le mal absolu. Comment leur permettre cette autonomie de pensée sans casser le dernier repère qu’il leur reste, la défense d’une juste cause, en hiérarchisant les valeurs morales dans un nuancier aussi riche que sensible, se déclinant entre le bien et le mal ? Il faut leur autoriser leur propre analyse de ces valeurs, leur acceptation voire leur refus de s’y inscrire. Nous, adultes, devons absolument les accompagner dans cette recherche du bon, du bien ! Sans cela nous laissons ces idées du lointain, forcément meilleur et plus attrayant que le proche ; du différent, inévitablement plus nécessiteux que le semblable complètement démuni ; et de l’amour du nouveau, beaucoup plus beau que l’amour du passé et de nos racines, se développer sans contradicteurs, et gagner le cœur de nos jeunes.

    Les mondialistes n’ont pas le monopole du cœur

    Et je ne parle pas de la jeunesse qui se reconnaît dans la violence et autres pensées déviantes. Je veux m’en tenir à cette jeunesse intelligente qui tente de comprendre le monde que nous ne lui présentons plus de manière intelligible. Quelles images leur montrons-nous et quel avenir leur proposons-nous avec ces raisonnements où tout est inversé ? Les valeurs positives sont vomies, le vrai courage est banni, et seule la différence est louée. Nous avons le devoir de résister face à ces assauts de plus en plus puissants et multiples. Nous devons leur opposer une autre façon de s’exercer au monde en communiant avec son prochain, et en apportant joie et bonheur à son entourage. Nos jeunes ne peuvent pas croire que nous leur abandonnons notre pays délabré, que nous ne leur proposons que cette solidarité mondiale qui du coup n’a plus rien de solidaire, puisqu’imposée.

    Je veux redire ici à notre jeunesse que la souveraineté peut aussi signifier humanité ! Je veux réaffirmer d’autant plus fort que la situation s’aggrave, que les mondialistes et autres progressistes « n’ont pas le monopole du cœur » ! Contrairement à l’adage populaire, cette gauche aurait dû réfléchir avant, car on ne peut pas faire feu de tout bois. Maintenant elle se meurt de ses choix nauséabonds, et ces derniers soubresauts n’en sont que plus pathétiques. Mais nous n’avons pas le droit de la laisser emporter dans sa chute une partie des jeunes qui ne peuvent pas se construire ensemble un avenir en commun. Et ne ferons plus France. Attention à la mutation du danger et à son habillage linguistique, sémantique et écologique qui semblent reprendre le flambeau des anciennes luttes des minorités et les agréger afin d’obtenir une majorité. Cette jeunesse française ne doit pas se laisser berner, amadouer, voire endoctriner par cette pensée soi-disant progressiste, mais qui nous fait régresser à tous les niveaux. Là, nous pourrons alors parler de sécession et de réel séparatisme.

    Mais l’évolution est rapide, le temps est compté. Nous assisterons bientôt au délitement de notre pays, et compterons alors les parties entières de la société qui s’en détacheront tels des icebergs à la dérive dans l’océan immonde de cette soi-disant bien-pensance. Rétablissons le sens des mots, renouvelons notre contrat social, et de nouveau faisons briller ensemble l’idée d’un avenir commun. Notre France le mérite de par son histoire, et nous le devons à notre jeunesse pour son avenir !

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    Elle osé le dire...

    On parlait ici même, pour Besançon, de ces escrolos qui remplaçaient le "Joyeux Noël" par un ridicule "Fantastique décembre", absolument grotesque : dans le cadre de la lutte pour "l’inclusivité", la Commission européenne - par la voix d' "Ursula" - demande à ses employés d’éviter les genres (Mme, Mlle, M.) et de bannir le mot "Noël", choquant pour les non-chrétiens.

    L’UE comme les escrolos, comme le Système veut déconstruire tout notre Héritage : et si tout ce (pas) beau monde demandait d'abord son avis aux Peuples européens ?

    Par voie de référendum : voulons-nous, nous le Peuple, les Peuples "inclure" ces hordes d'étrangers aux moeurs autres, dont certains veulent imposer chez nous des règles religieuses, vestimentaires, culinaires... dont nous ne voulons absolument pas ?

    Un référendum sur l'immigration, vite !

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    Allez, "Ursula", sans rancune ? Finalement, avec pas mal d'avance, lafauteraousseau sera le premier à te souhaiter un

    JOYEUX NOËL !

    1. BIS. La source de ce qui précède se trouve dans Valeurs :

    https://www.valeursactuelles.com/politique/inclusivite-une-commissaire-europeenne-recommande-de-ne-plus-utiliser-noel-les-noms-chretiens-et-le-masculin/

    À noter, et surtout à savourer, le bon trait d'esprit de Gilbert Collard :

    "Une commissaire européenne recommande de ne plus utiliser “Noël”, les noms “chrétiens” et le masculin : mon Dieu, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils défont !"

     

    1 TER. Et puisque l'entame de cette revue d'aujourd'hui est ce sujet, redisons ce que nous avons passé ce dimanche (En ce jour anniversaire de la naissance de Claude Lévy-Strauss...)  :

    "Il n'est nullement coupable de placer une manière de vivre ou de penser au dessus de toutes les autres et d'éprouver peu d'attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s'éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché... Cette incommunicabilité relative n'autorise pas à opprimer ou à détruire les valeurs qu'on rejette ou leurs représentants, mais, maintenue dans ces limites, elle n'a rien de révoltant. Elle peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à leur renouvellement." 

    Claude Lévy-Strauss

    Conférence à l'UNESCO, Race et culture

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    3. Alice Coffin ? une "pro terroriste" ! Écoutez ce très court extrait dans lequel elle déclare "légitime" de frapper une femme à coups de casque, si elle est de droite (bien qu'elle pense que ce ne soit pas forcément "la stratégie militante la plus efficace). Cet état d'esprit est répugnant et immonde, comme le souligne Goldnadel :

    Gilles-William Goldnadel
    "Immonde discours fascisant de légitimation de la violence politique. Et ce n’est pas un mâle hétérosexuel blanc de droite qui le tient . Et si on faisait le procès de l’extrême-gauche hétérophobe ?"

    https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1465118305484779523?s=20

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    4. Encore Noël et les escrolos... À Bordeaux comme ailleurs, ces "élus" représentent si peu de monde, étant donné le taux d'abstention hallucinant aux dernières Municipales qu'ils sont, de fait, illégitimes. Ce qui ne les empêche pas de multiplier les provocations :

    https://www.valeursactuelles.com/regions/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/politique/bordeaux-le-maire-ecolo-reitere-sa-volonte-de-ne-pas-installer-darbre-mort-dans-sa-ville/

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    Là aussi, d'accord avec Gilbert Collard :

    "Le maire de Bordeaux remplace le sapin de Noël par une œuvre d’art de 11m de haut en acier et en verre : ça sent le sapin pour ces faux écolos sans racines idéologiques qui remplacent du bois par de la ferraille ! Arrêtez d'abattre l'arbre de nos traditions !"

     

    5. L'intéressante réflexion de Gabrielle Cluzel dans Boulevard Voltaire : "Si pousser tout un continent au déracinement n’était (finalement) pas de la générosité ?"

    https://www.bvoltaire.fr/si-pousser-tout-un-continent-au-deracinement-netait-finalement-pas-de-la-generosite/

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    6. Et, de la même Gabrielle Cluzel : "On met un paquet de moyens pour régler le problème des anglais. Il vaudrait mieux déployer cette armada de moyens à la frontière européenne ou aux frontières françaises !" 

    (extrait vidéo 1'33)

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1465410133392072724?s=20

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    7. On terminera cette série d'aujourd'hui par l'excellente mise au  point d'Élisabeth Lévy sur la répugnante mauvaise foi de ceux qui s'offusquent d'un doigt d'honneur fait à une femme vulgaire et mal élevée, qui n'a eu finalement que la réponse qu'elle pouvait attendre, vu son absence d'éducation... Ce sont les mêmes qui ne condamnent pas le terrorisme de ceux qui veulent appliquer à la lettre le principe de Saint Just : "Ce qui caractérise une République c'est la destruction de tout ce qui lui est opposé". Et qui  se prétendent "antifas", pour tromper ceux qu'ils veulent bien l'être...

    https://twitter.com/ZemmourEric/status/1465317867918929927?s=20

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    À DEMAIN !

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  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    Nous nous retrouverons ce Jeudi 25 Février à 19h30 pour une permanence de la fédération Aquitaine en audio-conférence sur Discord.

    Vous souhaitez nous rejoindre, vous investir dans notre mouvement ou même fonder une section dans votre ville ? N'hésitez pas à y prendre part !

    Lien en mp.

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    Vendredi 26 Février à 17h30, l'Action française Arras vous convie pour une audio-conférence sur Discord dont le thème sera quel corporatisme pour aujourd'hui ? animée par Enzo Sandré.

    Plus d'infos en message privé.

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    Vendredi 26 Février à 20h30, l'Action française Strasbourg vous convie pour une audio-conférence sur Discord dont le thème sera les castes vues par René Guenon animée par Paul Arthuys.

    Plus d'infos en message privé.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

    Chers Amis du Graal, du Café Histoire de Toulon et de la paroisse de Saint-François de Paule.


    Après la longue interruption consécutive au Coronavirus, l'équipe du Café Histoire de Toulon a décidé de reprendre ses causeries à partir du mois d'octobre 2020, toujours dans le bar associatif des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal  au 377 avenue de la République , 83000 Toulon. Toujours le dernier merci du mois. Le moment de convivialité "Pizza et bières" sera étendue à minuit.

    Pour mieux répondre à vos nombreuses demandes à " re-vivre ", l'équipe d'origine - constituée à l'initiative de l'abbé Fabrice Loiseau - s'étoffe, se professionnalise, se renouvelle et se... rajeunie. Elle vous propose un programme de causeries basé sur la publication d'ouvrages, présentés par leurs auteurs. Ces ouvrages pourront être achetés sur place et dédicacés grâce au soutien de La librairie de l'Enfant Jésus ( 81 rue d'Orvès - Toulon, @Enfantjesus.fr )
     

    Novembre 2020 : Jacques Trémollet de Villers sur Jeanne d'Arc aujourd'hui ( chez Perrin )
    Janvier 2021 : Philippe Conte et son ouvrage sur la vraie révolution spirituelle ( à l'Harmattan).
    Février 2021 : Julien Langella avec son livre sur le populisme : refaire le peuple ( à la Nouvelle Librairie).
    Mars 2021 : Alain Vignal sur son ouvrage en préparation de l'histoire du diocèse de Toulon


    Par ailleurs nous vous informons de la publication d'un très bel ouvrage de notre paroissien occasionnel Jean Sévillia sur "L'histoire de la France cartographiée, de la préhistoire à nos jours".
    En cinq parties – « Les origines », « Le royaume de France », « La nation française », « À l'épreuve du XXe  siècle» et « Vers la France de demain » – et plus de 100 cartes inédites et richement détaillées, de celle des principaux sites préhistoriques à celle de la pandémie du Covid-19, cet ouvrage novateur donne à voir, véritablement, une autre histoire de France, vivante, presque charnelle. La bataille d'Alésia, le partage de Verdun, la France des monastères de l'an 1000 au XIIe siècle, l'art roman ou gothique, les croisades, la France de François Ier, les principaux monuments de la Renaissance, les résidences de Louis XIV, la frontière fortifiée de Vauban, les Lumières, les minorités religieuses aux XVIIe  et XVIIIe  siècles, les guerres de Vendée, la France du Premier Empire, la révolution de 1830, la construction du réseau ferré au XIXe, l'alphabétisation, l'urbanisation et les langues régionales en 1900, la Grande Guerre, ses victimes, l'Algérie française, la décolonisation, les élections présidentielles de la Ve République, le réseau autoroutier, les étapes de la construction européenne, les familles monoparentales, les interventions militaires récentes ou encore les Gilets jaunes : autant de sujets et autant de cartes, parmi beaucoup d'autres, que commente Jean Sévillia avec maestria et concision. Conjuguant plaisir de lectur