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Journées du Patrimoine : "À l'Ouest, rien de nouveau", à Martigues, pour la Maison de Maurras non plus : rien de nouveau...

1A.jpgCet article ayant été rédigé "avant", nous le dédions à Dominique Paoli, qui vient de nous quitter, après une vie de dévouement, de fidélité et d'activité inlassable, notamment pour l'entretien, la sauvegarde et la préservation de la maison de Maurras.

Le dernière fois que je l'ai rencontrée, ce fut donc durant cette journée de travail qu'elle avait organisée (elle était pré­si­dente de l’Association des Amis du Che­min de Paradis) avec Philippe Kaminski, à Martigues : il s'agissait de réfléchir aux actions à mener, de faire un point sur la situation... La journée était magnifique. Comme le disait Léon Daudet, nous prenions "le bon de la vie" et, pour notre repas de midi, nous déjeunâmes au Miroir, sur ce quai Brescon, ("mon quai natal", dit Maurras) appelé aussi Miroir aux oiseaux, avant de reprendre le travail...

C'est donc la dernière image que je garde d'elle, et qui lui correspond si bien : du travail sérieux et efficace, du dévouement, et aussi de la joie et la satisfaction du devoir accompli...

À Dieu, Dominique et - pardonnez la pauvreté des mots !... - merci pour tout...

F.D.

L'URSS existe encore, du moins un de ses satellites : la richissime commune de Martigues. Et le Mur de Berlin, s'il est bien tombé là-bas, reste toujours bien debout et bien solide, quoiqu'invisible, ici, à Martigues, entourant hermétiquement la Maison de Maurras...

La Mairie communiste de Martigues n'attend en réalité qu'une chose : que la pauvre Maison du Chemin de Paradis finisse par s'écrouler, tout simplement; faute de soin(s) et d'entretien, tout simplement...

"Populo gobe tout" (la formule est de Maurras) y avait cru, naïvement, à l'annonce du vote par la Mairie d'un budget de restauration/sauvegarde de la Bâtisse, à la fin 2019 :

maurras bastide.jpg

Ayant rencontré des membres influents du Conseil municipal, notamment Florian Salazar (une personne très agréable, au demeurant, "hors politique"...) et étant informé quotidiennement par un ami habitant juste en face de chez Maurras, à cent mètres, nous savions très bien à quoi nous en tenir, et que cette promesse était fallacieuse, mensongère : même le jardin n'est pas entretenu, il y a belle lurette que les rosiers ont disparu et si "le myrte fidèle" a bien prospéré, il a bien du mérite, comme les cyprès qui, eux aussi vont plutôt bien (du moins, ceux d'en haut, pas ceux des deux "allées des philosophes", à l'entrée du jardin, "en-bas").

Ses fenêtres n'étant jamais ouvertes, pas une seule fois dans l'année, cette belle bâtisse n'est ni aérée ni ventilée, ce qui est catastrophique pour un édifice bâti, comme toute la ville, non pas "au bord de l'eau" mais "dans l'eau", comme le dit joliment Alexandre Dumas :

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Dans ce climat général où l'eau et l'humidité s'infiltrent partout et pénètrent tout, bois et pierre, si l'on ne chauffe pas, n'aère pas, n'entretient pas... que se passe-t-il, depuis les deux années de ce vote/poudre aux yeux, destiné seulement à endormir les gogos (les promesses, c'est bien connu, n'engageant que ceux qui les croient) ? Il se passe ce qui doit se passer : l'humidité pénètre au coeur des poutres, au coeur des pierres, rongeant tout; le moisi s'installe, avec son cortège de champignons pour les bois, ses effritements pour les pierres...

Que fera-t-on, lorsque le mal aura pénétré trop avant dans la structure même du bâti ? À ce moment-là, les dépenses pour remédier au mal auront tellement explosé qu'il ne manquera pas de bonnes âmes pour dire qu'il ne serait pas raisonnable de mettre tant d'argent dans une maison vide alors que l'Éducation, le Social (!) etc... ont des besoins si criants...

À la Mairie, si l'on est croyant, nous pensons que l'on doit prier : "saint Charles (non, pas Maurras, mais Marx !) faites qu'elle s'écroule enfin, cette satanée bâtisse, et qu'on n'en parle plus !..."

Pour cette année encore, il n'y a rien à attendre : le Covid a bon dos ! Encore un hiver de froid humide à supporter pour la Bastide. Au printemps, qui peut dire où l'on en sera. Et, de toutes les façons, un budget voté il y a maintenant deux ans, devra forcément, dans un an ou deux ou plus, repasser en Conseil municipal...

Autant dire que, pour la Maison du Maître, les doutes et les craintes les plus terribles sont de rigueur.

Nous n'y pouvons malheureusement rien, à lafautearousseau. Au moins, face à "Populo gobe tout" et à ceux qui s'en fichent comme de l'an quarante, protestons-nous chaque jour, en tenant le compte sinistre et inquiétant des journées d'abandon et de délabrement de ce très bel édifice civil de la commune de Martigues :

MARTIGUES/MAISON MAURRAS : NON ASSISTANCE A MONUMENT EN DANGER !

Cette protestation calme et pacifique servira-t-elle à quelque chose ? Au moins comme le disait Raspail, "Quand on représente une cause (presque) perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval et tenter la dernière sortie, faute de quoi l'on meurt de vieillesse triste au fond de la forteresse oubliée que personne n'assiège plus car la vie s'en est allée..."

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