• CERCLE DE FLORE PARIS
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à 20h,
10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.
PAF : 5€ (conférence) 10 € (conférence + buffet)
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• CERCLE DE FLORE LYON
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• URBVM
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Source : http://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/
Le prince Jean d’Orléans, comte de Paris s’est rendu aujourd’hui aux obsèques de l’écrivain Jean Raspail. Organisées à l’église Saint- Roch, le prétendant au trône de France a tenu à participer lui-même à la cérémonie afin de «rendre hommage à un ami».
« A la suite de ses sept cavaliers, Jean Raspail "a quitté la Ville au crépuscule, face au soleil couchant, par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée". Puissent ses livres continuer de nourrir notre imaginaire». Dès les premières de l’annonce de son décès, le prince Jean avait rendu un hommage à l’écrivain sur les réseaux sociaux.
Un écrivain amoureux de la France que le prétendant au trône appréciait particulièrement. En 2009, dans son livre-entretien, le prince Jean d’Orléans avait fait part de son émotion à la lecture du roman éponyme consacré à Antoine-Orélie de Tounens, éphémère roi de Patagonie et qui se situait dans la ligne de «cet esprit d’aventures qu’il fallait continuer à cultiver pour les jeunes (….)» avait précisé le comte de Paris.
«(…) Je suis royaliste hors sol. (…) Je crois que le roi n’émergera un jour, avec des personnes autour de lui, que s’il fait, sans violence – parce que l’histoire des putschs, c’est fini – une France parallèle. Pas secrète, mais avec des actions nettes. Il y a des formes de protestation et d’action à trouver. Comme celles des veilleurs. Je verrais très bien le prince Jean venir se planter avec quarante personnes devant l’Élysée, le plus dignement possible... Le président de la République tient une conférence de presse régulière. Imaginez que le roi de droit – ce n’est pas mal comme expression ! – en tienne une lui aussi, un mois après, à peu près sur les mêmes sujets.... il faut grimper sur son cheval !» avait déclaré Jean Raspail.
Ces dernière années, l’auteur de «Sire» s‘était singulièrement rapproché du descendant du roi Louis-Philippe Ier, ce «Roi au-delà de la mer» qu'il recherchait, regrettant la dérive ultra-catholique de la mouvance Légitimiste à laquelle il avait appartenu un temps. Il entretenait depuis peu avec le comte de Paris une correspondance téléphonique et entrevoyait dans «cet héritier des 40 rois de France», une alternative possible à cette république qui «n’a jamais daigné s’excuser pour les forfaits qu’elle a commis sous la révolution française ».
Environ un millier de personnes ont assisté aux obsèques de Jean Raspail (et 2000 autres sur le Live du Figaro), toutes générations confondues, Parmi lesquels on peut citer des officiers de la marine (dont le vice-amiral Finaz), les écrivains Bernard Lugan Jean Sevillia et Sylvain Tesson, l'ancienne députée du Vaucluse Marion Maréchal, l'ancien député de Vendée Philippe de Villiers, Hilaire de Crémiers (ancien dirigeant de la Restauration nationale), les scouts de France, le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme (assis à côté du prince Jean) ou encore le colonel Jacques Hogard, représentant du duc d’Anjou, Louis de Bourbon. Bien qu'absent , ce dernier a d’ailleurs adressé une lettre de condoléances à la famille de l’écrivain. Le tout sous l’office religieux de la Fraternité Saint-Pierre.
Monarchiste décomplexé comme l'a résumé dans son discours, Etienne de Montéty, directeur du Figaro Littéraire, Jean Raspail ( dont le cercueil a été recouvert d’un drapeau patagon) laisse derrière lui une œuvre considérable qui aura marqué des générations de français tout au long du XXème siècle.
A la sortie de la messe, de nombreux badaux sont venus saluer les princes Jean d'Orléans et Charles-Emanmanuel de Bourbon-Parme.
Copyright@Frederic de Natal
Source : http://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/
"C’est notamment l'appui du roi Louis XVIII qui permit en 1821 l’indépendance de la Grèce vis-à-vis de la Turquie. La France doit rester fidèle à sa mission de protection de la souveraineté grecque.Tout mon soutien à nos militaires engagés sur ce théâtre très sensible" a déclaré hier le comte de Paris. Dans un tweet, le prince Jean d'Orléans, prétendant au trône de France a apporté son soutien à l'action du gouvernement qui a "mobilisé temporairement deux chasseurs Rafale et deux bâtiments de la marine nationale en Méditerranée orientale sur fond de tensions entre la Grèce et la Turquie". La Grèce, un pays dont l'histoire est étroitement liée à la maison d'Orléans et à celle de la France contemporaine.
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Lorsque débute la guerre d'indépendance (1821), le duc Louis-Philippe d'Orléans propose immédiatement son plus jeune fils, le duc de Nemours, comme souverain constitutionnel de ce royaume en devenir. Des tractations sérieuses sont alors entamées avec les leaders rebelles qui luttent contre les ottomans. Lesquels occupent le pays depuis la chute des derniers confettis de Byzance, au XVème siècle. Le jeune homme de 10 ans devra se convertir à la religion orthodoxe, apprendre la langue grecque et un conseil de régence sera constitué. Pourtant, en dépit d'un soutien britannique qui espère ainsi contrer les visées russes, la demande du futur roi des Français, va diviser aussi bien les rebelles grecs, dont certains répugnent à avoir pour souverain le petit-fils d'un régicide, que le gouvernement de l'ultra-royaliste comte de Villèle qui s'agace des ambitions des Orléans.
En 1826, la France décide finalement de ne pas soutenir la candidature du prince Louis d'Orléans, duc de Nemours , Paris ayant peur d'une réaction en chaîne des puissances européennes de l'époque. Elle avait même brièvement envisager la candidature du prince Demetrio Stefanopoli de Comnène, véritable descendant corse des empereurs de Trébizonde et maréchal de camp de Louis XVIII, avant que celui-ci ne rende l'âme trop vite en août 1821. Le royaume de France va toutefois continuer à imposer son influence (un parti profrançais est même constitué en Grèce sous le nom de Parti national [ Γαλλικό Κόμμα] dirigé par l'épirien Ioánnis Koléttis) dans les affaires grecques. C'est le prince Jules de Polignac qui va se révéler comme la carte maîtresse des négociations qui vont mener à terme la Grèce vers son indépendance et progressivement à la fin de la tutelle de la "Sublime Porte", le surnom de la Turquie ottomane, sur la Méditerranée.
Désormais puissance protectrice de la Grèce, la France brillera également sur le terrain militaire notamment lors de la bataille de Navarin (1827) et lors de l'expédition militaire de Morée (1829-1833), là même où fut fondée l'ancienne principauté franque d'Achaïe (1204-1434). Le monde artistique ne fut pas en reste puisque une vague philhellène traversa tout le royaume de France. Parmi les grands noms qui apportèrent leur soutien à la guerre d'indépendance, on peut citer le vicomte François-René de Chateaubriand, le poète Victor Hugo ou encore le peintre Eugène Delacroix. Durant la monarchie de Juillet (1830-1848), le parti profrançais resta dans l'opposition du roi Othon de Bavière (candidat au trône qui fit l'objet d'un consensus) et accéda aux rênes du gouvernement entre 1841 et 1843. Le roi Louis-Philippe Ier chercha alors à augmenter l'influence de la France en Grèce en contribuant à l'établissement d'une monarchie constitutionnelle et en participant à la fondation de la banque nationale grecque. Avant de se faire damer le pion par le parti prorusse qui soutint un coup d'état, un événement mit fin aux espoirs de la maison d'Orléans.
En twittant son message de soutien aux forces françaises, le prétendant au trône de france entend toujours replacer sa maison royale dans l'espace politque de l'Hexagone. Un prince Jean d'Orléans qui continue de suivre les pas du dernier roi des Français dont il est l'héritier direct.
Copyright@Frederic de Natal
Source : https://www.actionfrancaise.net/
On me demande si je suis « traditionaliste ».
Je ne sais plus où Maurras regrettait qu’il soit nécessaire d’avoir à être « nationaliste ». Il y voyait une nécessité due à la situation devenue fragile du bien commun national et particulièrement à la disparition de son fédérateur historique, l’Etat capétien. De même on peut regretter le « isme » qu’il faut rajouter à Tradition. Il y a dans toute mise en forme théorique quelque chose de systématique qui risque de vous transformer en doctrinaire ou si vous préférez en « schtroumpf à lunettes ».
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La Tradition devrait être reçue, vécue et transmise plutôt que d’être l’objet d’une doctrine, et pire, une doctrine polémique, conçue pour batailler contre d’autres idées… De la théorie à l’idéologie, il n’y a qu’un pas. Et c’est une tendance moderne très généralisée que de disserter sur la Grâce et sur les sacrements en se dispensant de toute pratique religieuse régulière… La Tradition peut donc — au même titre que tout autre corps d’idées — devenir support des passions les plus vulgaires : envie de briller, goût pour les querelles idéologiques ou protection névrotique (ce dernier travers est le risque des doctrines bien cohérentes, thomisme, marxisme voire maurrassisme ou guénonisme).
Malgré tous ces travers, je crois nécessaire et juste de mettre en théorie la pratique de la Tradition lorsque celle-ci est attaquée par les idéologies anti-traditionnelles. En ce sens, il est vrai que la mise en forme des idées traditionnelles et probablement la généralisation du mot de Tradition lui-même sont largement dues aux assauts progressistes et surtout modernistes qui ont accompagné et suivi le concile Vatican II. Toute l’histoire de l’Eglise montre que la définition de chaque dogme est une réaction à la mise en question de l’orthodoxie par quelque déviation hérétique. Plus largement la sociologie de la connaissance montre que dans tous les domaines, la progression de la réflexion théorique peut être assimilée à une tentative pour faire face à une situation de crise.
J’accepte donc d’être qualifié de « traditionaliste », même si le terme est discutable et même si je connais bien tous les petits côtés et les limites de certains « traditionalistes ». Mais je trouve bien vaine la coquetterie, fort répandue également, qui consiste à vouloir se reconstituer une sorte de virginité théorique pour se faire bien voir de tous, en ferraillant sur des points de détails contre ceux qui, pour l’essentiel, sont des alliés. Ce n’est pas en hurlant avec les loups qu’on échappe au processus de « diabolisation » d’un courant de pensée ; c’est en changeant les rapports des forces qui s’exercent sur l’opinion publique. Bref, quels que soient les défauts de ses alliés, il vaut mieux concentrer ses attaques sur ses adversaires. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas en milieu traditionaliste où l’on préfère souvent dénoncer la position voisine (qui est quelquefois concurrente) que la position adverse.
J’accepte même le qualificatif « infâmant » de réactionnaire, ne serait-ce que pour désamorcer la rhétorique du soupçon (quand on ne peut répondre aux arguments on disqualifie son interlocuteur en le soupçonnant d’être « dans le camp du mal »). Après tout dans leur guerre contre les Espagnols, les Hollandais relevaient-ils le défi en se nommant « les gueux ».
En revanche je refuse le qualificatif de « conservateur ». Je sais que certains camarades ou « alliés » veulent relancer ce concept sur le modèle anglo-saxon, qui ne dévaloriserait pas trop leurs convictions auprès des médias dominants. Mais si le réactionnaire réagit face aux pratiques subversives, si le traditionaliste les critique au nom des Principes originels, le « conservateur » va critiquer la subversion d’aujourd’hui au nom de la subversion d’hier. C’est ce qui provoque « l’effet cliquetis » du prétendu Progrès. C’est ainsi que l’on combat le Pacs puis qu’on le défend contre le mariage des invertis. Ou que l’on est réticent face à la PMA, pour quelques années après s’y appuyer contre la GPA.
*Michel Michel : Psycho-Sociologue, écrivain
Source : http://www.acbiviers-unc-dauphine.com/
https://www.lesalonbeige.fr/
La Mission d’information sur l’évaluation des dispositifs de lutte contre les discriminations au sein des forces armées, menée par quelques députés gauchistes de la France Insoumise, LREM, PS et Modem, vient de publier son rapport. Les militaires resteront-ils muets ? Les députés se désolent des traditions religieuses, nombreuses, au sein des armées et demandent le respect de la laïcité…
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Certaines traditions, comme les fêtes patronales (Éloi, Geneviève, Barbe, Michel, etc.), sont censées souder les soldats autour de codes, de valeurs et de symboles communs. À propos de l’opportunité de supprimer ou de laïciser ces fêtes, « il y a une réponse ministérielle, qui fait droit à ces fêtes d’armes compte tenu notamment de la réalité de l’histoire et de leur dimension culturelle. En pratique, personne n’est jamais obligé à poser un acte religieux en tant que tel », a assuré l’aumônier en chef du culte catholique. La valeur historique de ces symboles justifierait leur présence dans l’apprentissage des soldats, « à condition qu’ils soient remis dans leur contexte », ont précisé les membres du CSFM. Les rapporteurs observent que beaucoup de ces saints-patrons n’ont été « confirmés » qu’à partir des années 1980. À l’époque, il aurait peut-être été judicieux de choisir de se référer à des grandes batailles militaires ou à des anciens glorieux, plutôt qu’à des saints catholiques pour instaurer des fêtes dans les Transmissions, le Commissariat ou l’aviation légère de l’armée de terre.
Quoi qu’il en soit, les rapporteurs estiment qu’une meilleure séparation entre les activités religieuses et les activités de cohésion doit être avant tout assurée. Par choix, l’aumônerie du culte musulman ne célèbre pas d’offices, à une exception près : en opérations extérieures, lorsque les militaires n’ont pas accès à un lieu de culte. Il s’agit d’éviter de regrouper les militaires musulmans en fonction de leur confession : « ce sont eux qui font la démarche de venir. Le but c’est d’éviter de créer une sous-communauté au sein de la communauté des forces armées, qui se réunirait autour de croyances pour les promouvoir ». Certains aumôniers du culte catholique, et surtout leurs coreligionnaires, ne prennent pas les mêmes précautions.
Vous avez compris : les musulmans montrent le bon exemple ! Alors qu’il n’y a pas de culte en islam. Mais ce n’est pas l’ignorance qui étouffe ses députés, c’est leur christianophobie.
Les moyens généraux sont en effet trop souvent utilisés pour envoyer des invitations à des cérémonies catholiques. Il n’est pas rare que le courriel d’invitation à la messe en l’honneur du saint-patron soit envoyé depuis la boîte courriel de l’unité ou depuis celle du commandant. Certaines activités sont organisées de telle sorte que le moment religieux revêt un caractère quasiment incontournable. S’en exonérer reviendrait à rompre l’unité du groupe. Par exemple, la journée de cohésion organisée au Mont Saint-Michel par les saint‑cyriens donne lieu à un baptême du sabre ou du casoar. Après une telle journée dont l’acmé est manifestement cette cérémonie, les rapporteurs s’interrogent sur l’envie que peut avoir un élève de s’éclipser à ce moment précis en manifestant ainsi sa différence.
Ce mélange des genres s’est aussi manifesté à l’occasion d’un évènement tragique à l’École spéciale militaire en 2012. À la suite du décès d’un de leurs camarades, les élèves de la promotion ont été réunis pour une messe suivie d’une veillée funèbre catholique, qui a tenu lieu d’unique moment de recueillement et de cohésion. Ce choix n’était pas, en l’occurrence, guidé par la religion de leur camarade décédé, celui-ci n’étant pas catholique. Les hommages militaires sont ainsi fréquemment rendus de manière concomitante à des cérémonies religieuses.
Comme l’a bien dit un aumônier, « l’auteur du mail au service de la communication de l’état-major n’a sans doute pas eu le sentiment de faire du prosélytisme ». Ces pratiques relèvent d’un manque de rigueur qu’il convient de corriger.
Proposition n° 28 : publier des directives de façon à ce que les activités à caractère religieux soient plus rigoureusement séparées des activités collectives
Proposition n° 29 : veiller à ce que les pèlerinages militaires cessent d’être financés par le ministère des Armées
Via Présent
De l’année 1793, l’Histoire a gardé une image terrible : celle de femmes assoiffées de sang et de vengeance, accros à la guillotine tranchant la tête des « ennemis de la Révolution » ; on les appelait « les Tricoteuses ». Loin de la tendresse, la fragilité et la soumission dont on prétend toujours affubler l’éternel féminin, elles ont aujourd’hui des héritières. Des féministes tendance virago qui pensent que la justice – leur justice – se fait dans la rue.
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C’est Le Parisien qui rapporte la chose. Lundi soir, alors que se tenait le premier conseil de rentrée dans la mairie du XVIIIe arrondissement de Paris, une trentaine de féministes issues de diverses associations sont venues vociférer, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Pas de violeurs d’enfants payés par nos impôts », « La honte ! », « Pédo en commun », « Déni à la mairie de Paris », « Pas d’adjoint à la culture du viol ».
Leur cible : Christophe Girard, ex-adjoint à la Culture d’Anne Hidalgo, « démissionné » avec fracas, le 23 juillet dernier, en raison de ses liens avec l’écrivain Gabriel Matzneff et, depuis – opportunément ? –, accusé de « viol par personne ayant autorité » pour des faits qui remonteraient à 1990, donc prescrits. La révélation vient, cette fois, des États-Unis, le violé ayant entretenu avec son violeur une relation d’une dizaine d’années, commencée lorsqu’il avait quinze ans.
Si Christophe Girard a démissionné de son poste d’adjoint à la Culture, il a conservé ses mandats de conseiller à la mairie de Paris et la mairie du XVIIIe. D’où la fureur des féministes qui réclament que les élus accusés de viol ne perçoivent pas d’indemnités. « Nous ne faisons pas justice, nous réclamons justice. Nous respectons la présomption d’innocence. Nous demandons simplement que les élus accusés de viol soient suspendus de leurs fonctions le temps d’une enquête, qu’ils ne perçoivent pas d’indemnités. Ça s’appelle de la déontologie, de l’éthique, de la logique », déclare, au Parisien, Amélie Hennes.
Cette dame est la fondatrice du collectif Les Attentives, « visant à défendre les droits des femmes à travers le théâtre ». Pas « au théâtre », comme je l’avais lu trop vite, mais « à travers » le théâtre. J’imagine que Les Monologues du vagin est sa pièce fétiche…
Je n’ai aucune affection particulière pour Christophe Girard que la justice, jusqu’ici, n’a reconnu coupable de rien. Je n’en avais pas plus que pour l’ex-candidat LREM aux municipales Benjamin Griveaux. Si je cite ce zozo qui n’a rien trouvé de mieux que d’envoyer la photo de son anatomie à une jeune femme diplômée en droit, c’est parce que son cas est exemplaire. Non pas d’inconscience et de bêtise, hélas, ces deux maladies étant fort répandues, mais parce que la plaignante, Alexandra de Taddeo, demande aujourd’hui l’annulation de l’enquête. En vertu de quoi « l’activiste » Piotr Pavlenski (petit ami officiel de Mlle de Taddeo qui a balancé les photos sur Facebook) pourrait échapper à toute poursuite.
L’ex-porte-parole du gouvernement, ex-candidat à la mairie de Paris, a disparu de la scène. Si j’osais une vilaine blague, je dirais bien qu’il est rentré dans son pantalon. Entre nous, je n’ose imaginer l’atmosphère familiale durant le confinement qui a suivi le scandale… Benjamin Griveaux a retrouvé son siège à l’Assemblée nationale, début juin, assorti d’un poste à la BITD (Base industrielle et technologique de défense). Interrogée par Libération, Mlle de Taddeo déclarait alors : « J’ai eu une minute de célébrité, même pas un quart d’heure… Ma vie n’est pas détruite du tout, je suis hyper contente de cette affaire. »
Marie Delarue
Ecrivain, musicienne, plasticienne